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PLF 2026 : Ce qu’il faut savoir sur les nouvelles mesures

23. Oktober 2025 um 17:52

Contrairement aux généralités de la première version du projet de loi de finances 2026 (PLF 2026 ) présentée, auparavant, par le gouvernement, une mouture chiffrée a été soumise pour examen, le 16 octobre 2026,  à l’Assemblée des représentants du peuple. En voici les principales caractéristiques.

Orientation générale : Sans s’inscrire dans le cadre d’une vision cohérente sur le long terme, voire sans boussole, le projet se propose de réaliser, l’espace d’une année, des mesures sociales audacieuses, des réformes fiscales structurantes et un recours plus prononcé à l’endettement intérieur pour cofinancer le budget.

Les dispositions phares : Hausse des salaires, impôt sur la fortune, cofinancement direct du budget par la Banque centrale, création de 23 mille emplois dans le secteur public, la filière oléicole promue au rang de priorité nationale…

Montant du budget : Il est fixé à 79,624 milliards de dinars pour l’exercice 2026.

Il sera financé par des recettes estimées à 52,560 milliards de dinars dont 47,773 milliards proviendront de ressources fiscales, soit 82 % du total. Il s’agit d’une augmentation  de 5,2% par rapport à l’exercice 2025.

Le budget servira à financer des dépenses évaluées à 63,5 Milliards de dinars soit une hausse de 6,4% par rapport à l’exercice précédent.

Déficit budgétaire : il  atteindrait, en 2026, 11,015 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars dans la loi de finances 2025.

Financement du budget :  les besoins de financement en emprunt intérieur et extérieur sont estimés à 27 Milliards de dinars contre 28 Milliards de dinars une année auparavant.

Ce montant est destiné à couvrir le déficit et le remboursement du principal de la dette , estimé à 7,9 milliards de dinars pour la dette intérieure et autant pour la dette extérieure.

Ces besoins d’emprunt seront couverts par des ressources intérieures 19 milliards de Dinars dont une nouvelle facilité de prêt sera fournie par le nouveau garant de la soutenabilité du budget tunisien, la Banque centrale de Tunisie (BCT) les ressources d’emprunt extérieures devraient être limitées à 6,8 milliards de dinars.

« Le PLF 2026 fixe le budget à 79,624 milliards de dinars, dont 82 % proviennent des recettes fiscales, une hausse de 5,2 % sur un an. »

 

Emploi : Le PLF2026 prévoit le recrutement net de 23.000 agents publics ce qui porterait l’effectif total de la fonction publique à 687 mille agents en 2026.

Le projet met l’accent sur le rôle social de l’État dans la la création d’emplois et l’incitation au recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé, avec une prise en charge progressive de leurs cotisations sociales par l’État.

Il prévoit également de renforcer le Fonds national de l’emploi, en donnant priorité aux chômeurs de longue durée et en finançant des programmes de formation pour les jeunes diplômés et les étudiants en fin d’études. Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés.

Salaires :  Le PLF 2026 prévoit des majorations salariales par décret dans les secteurs public et privé ainsi que pour les pensions de retraites pour les années 2026, 2027 et 2028. Les taux de majoration ne sont pas précisés. Cette mesure exclut les traditionnelles négociations salariales avec les partenaires sociaux.

« Les 23 000 recrutements prévus dans la fonction publique portent les effectifs à 687 000 agents. »

 

Réforme des caisses de sécurité sociale : le PLF 2026 prévoit principalement un plan de sauvetage des caisses sociales. Deux mesures majeures soint prévues. Il s’agit de diversifier leurs sources de financement et de créer un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Une série de nouvelles micro-taxes ont été instituées pour renflouer les caisses sociales : timbre sur les factures des grandes surfaces, contribution sur les recharges téléphoniques, taxe sur les jeux en ligne, prélèvement sur la location automobile.

L’Etat au chevet d’entreprises publiques déficitaires : Le PLF 2026 prévoit un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa, Office du commerce, Sucre Tunisie : effacement de dettes et de pénalités fiscales, exonération de TVA et de droits de douane… Le budget alloué au soutien du secteur public (ministères et entreprises publiques), est estimé à 1,585 milliard de dinars.

Le PLF 2026 se veut aussi écologique

D’importantes mesures sont prises pour renforcer la transition écologique :

  • Elargissement du champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Réduction de 15% des droits de douane prélevés sur l’importation des panneaux solaires,
  • Exonération de TVA et de droits de douane les batteries lithium et leurs composants,
  • Réduction jusqu’à 50% des taxes sur les voitures hybrides rechargeables,

Secteurs : la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants du conditionnement (mise en bouteille).

« Le déficit budgétaire atteindrait 11,015 milliards de dinars, contre 10 milliards dans la loi précédente. »

 

Mesures fiscales : le PLF2026 institue également plusieurs réformes :

  • un impôt sur la fortune. applicable à partir de 3 millions de dinars de patrimoine, avec un taux progressif de 0,5 % à 1 %,
  • généralisation de la facture électronique à tous les prestataires de services (création des caisses enregistreuses  et leur connexion à une plateforme de l’administration du fisc),
  • régularisation des biens saisis par la douane moyennant une amende de 20 %,
  • suppression de l’article limitant les paiements en espèces, marquant une libéralisation encadrée des transactions.
  • hausse des droits d’enregistrement (3 % au lieu de 1 %) et doublement du droit fixe à 200 dinars pour les transferts immobiliers non enregistrés,

Investissement : le PLF 2026 a prévu des financements ciblés pour les PME, voire un ensemble de lignes de crédit sociales et productives, confiées principalement à la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et à la BFPME.

Près de 80 millions de dinars seront consacrés à : la création d’emplois dans les régions défavorisées, au financement sans intérêt de jeunes porteurs de micro-projets, des prêts saisonniers pour les petits exploitants agricoles.

Les pauvres ne sont pas oubliés : une enveloppe de 20 millions de dinars pour les ménages à faibles revenus, avec des prêts plafonnés à 10.000 dinars sur six ans.

Le PLF2026 se veut écolo : Le PLF 2026 se veut aussi écologique.

  • Il élargit le champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Les panneaux solaires voient leurs droits de douane réduits à 15 %, les batteries lithium et leurs composants sont exonérés de TVA et de droits de douane, et les voitures hybrides rechargeables bénéficient de réductions de taxes allant jusqu’à 50 %.
  • Des incitations ambitieuses sur le papier, mais limitées dans leur portée macroéconomique, tant que la transition énergétique reste dépendante d’importations et d’un cadre industriel balbutiant.
  • Soutien ciblé aux entreprises publiques et aux secteurs stratégiques
  • Autre pan du projet de la Loi de finances 2026 : le sauvetage discret des entreprises publiques.
  • La Compagnie des phosphates de Gafsa obtient une exonération totale des droits de douane et de TVA sur ses importations et achats locaux.
  • L’Office du commerce de la Tunisie et la Société tunisienne de sucre bénéficient, eux, d’un effacement de dettes et de pénalités fiscales.
  • Enfin, la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants d’embouteillage, sous supervision directe de la présidence.

EN BREF

  • Budget total : 79,624 milliards de dinars, financé à 82 % par les impôts.
  • Déficit budgétaire en hausse à 11,015 milliards de dinars.
  • 23 000 recrutements publics et hausse salariale prévue par décret.
  • Nouvelles micro-taxes pour renflouer les caisses sociales.
  • Soutien de 1,585 milliard de dinars aux entreprises publiques.
  • Mesures écologiques : allégement fiscal sur les véhicules électriques et panneaux solaires.

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Tunisie : la dette extérieure en baisse, la dette totale en hausse d’ici 2026

23. Oktober 2025 um 16:39

Le volume de la dette extérieure de l’État a enregistré une baisse notable, passant de 66 874 Md en 2023 à 62 539 MD en 2024. La baisse de la dette extérieure se poursuivra pour atteindre 56 971 MD en 2025 et 56 486 MD en 2026, selon un rapport du ministère des Finances.

Le volume total de la dette de l’État à la fin de l’année 2026 devrait s’élever à 156 704 MD, contre 145 032 MD en 2025, soit une augmentation de 11 672 MD.

Cette hausse est attribuable au financement du déficit budgétaire (11 015 MD) et en raison de l’impact des taux de change (650 MD), précise le rapport du ministère relatif au projet de budget de l’État pour l’année 2026.

A la fin de l’année 2026, la dette de l’État devrait atteindre 83,41% du Produit Intérieur Brut (PIB), contre 84,02 % prévus pour l’année 2025 et 84,9 % enregistrés en 2024.

Selon les prévisions de financement extérieur pour 2025-2026, l’impact de la hausse des taux de change sur le volume de la dette de l’État est estimé à raison d’une augmentation de 0,01 dinar pour les cours du dollar et de l’euro, et de 0,1 dinar pour le cours de 1000 yens japonais, ajoute la même source.

Globalement, une hausse de 1% des taux de change des devises étrangères par rapport au dinar, selon les prévisions établies pour fin 2026, entraînerait une augmentation du volume de la dette de l’État d’environ 593 MD, soit 0,32 % du Produit Intérieur Brut.

 

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Nouri brosse un tableau reluisant de l’économie tunisienne

18. Oktober 2025 um 10:38

Alors que les experts font part de leur inquiétude face à la précarité des finances publiques (avec la persistance, entre autres voyants rouges, de l’inflation, du déficit budgétaire et du surendettement), le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, brosse un tableau plutôt lumineux de l’état de l’économie tunisienne.

La Tunisie «a su honorer ses engagements et préserver la stabilité macroéconomique grâce à une gestion fondée sur la responsabilité nationale et la mobilisation des ressources intérieures», a-t-il déclaré, jeudi 16 octobre 2025, lors de la réunion des gouverneurs des banques centrales et des ministres des Finances de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (Menap), dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiennent à Washington du 14 au 18 octobre 2025.

Selon la Tap, l’agence de presse officielle, M. Nouri a qualifié l’expérience tunisienne d’«exemple riche d’enseignements» et souligné la capacité du pays à surmonter les crises successives tout en préservant l’équilibre fondamental de l’économie nationale et la viabilité des finances publiques.

Nouri a également souligné le rôle de la politique monétaire, «équilibrée entre flexibilité et rigueur», qui a ancré les anticipations d’inflation, maintenu la vigueur du dinar tunisien face aux principales devises étrangères et amélioré la stabilité du système financier.

Parmi les réalisations, le gouverneur a cité le renforcement des réserves de change et le récent relèvement de la note souveraine de la Tunisie. «Les crises que nous avons traversées ne nous ont pas affaiblis, mais nous ont plutôt rendus plus forts et plus conscients», a-t-il déclaré, soulignant que «chaque tempête que nous avons traversée a renforcé nos institutions et leur capacité à naviguer dans un monde caractérisé par une grande incertitude».

Le débat auquel a pris part M. Nouri portait sur les stratégies visant à renforcer les politiques monétaires et budgétaires afin d’accroître la résilience économique face aux chocs extérieurs croissants, dans un contexte international en rapide évolution.

La stabilité économique «ne peut être importée ou imposée de l’extérieur, mais construite de manière endogène et progressive grâce à la discipline budgétaire, à la cohérence des politiques publiques et à la confiance mutuelle entre les institutions», a-t-il expliqué, faisant ainsi écho aux critiques souvent adressées par le président Kaïs Saïed au Fonds monétaire international (FMI), dont le pays rejette officiellement les recommandations de réformes structurelles assimilées à des … «diktats». Cette approche, a expliqué M. Nouri, a permis au pays de respecter les principales échéances du service de la dette extérieure.

I. B.

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Loi de finances 2026 l Des prévisions peu rassurantes

17. Oktober 2025 um 09:16

Le projet de la loi de finances 2026 (PLF 2026) prévoit des charges budgétaires s’élevant à 63,575 milliards de dinars, contre des ressources budgétaires ne dépassant pas les 52,560 milliards de dinars, provenant essentiellement, des recettes fiscales, à hauteur de 47,773 milliards de dinars (82%). Ainsi, le déficit budgétaire restera élevé et atteindra 11,015 milliards de dinars. Il sera sans doute résorbé par le recours à l’endettement, déjà considéré comme très élevé puisqu’il dépasse 80% du PIB.

Selon le PLF 2026, récemment publié par le ministère des Finances et remis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour examen et adoption, les ressources de trésorerie s’élèveront, au cours de l’exercice 2026, à 27 milliards de dinars. Ils serviront, surtout, à financer le déficit du budget de l’Etat (11 milliards de dinars), et à rembourser les services de la dette intérieure (7,932 milliards de dinars) et extérieure (7,917 milliards de dinars).

Les ressources de trésorerie seront puisées, essentiellement, dans des emprunts intérieurs (19 milliards de dinars), et des emprunts extérieurs (6,8 milliards de dinars). Cela ne sera pas une sinécure, car la Tunisie a presque rompu les ponts avec le Fonds monétaire internationale (FMI), dont elle rejette les diktats (et le mot est du président Kaïs Saïed) et on voit mal les bailleurs de fonds internationaux se bousculer au portillon d’un pays dont la notation souveraine, pour ne rien arranger, est très basse, bien qu’elle ait été améliorée par Fitch Rating, la faisant passer de CCC+ à B- avec perspective stable en septembre dernier.

L’article 12 du PLF 2026, prévoit d’autoriser la Banque centrale de Tunisie (BCT) à accorder des facilités de financement au profit de la trésorerie générale, à hauteur de 11 milliards de dinars. Ces facilités doivent être remboursées, sans intérêts, sur une période de 15 ans, dont une période de grâce de 3 ans. En d’autres termes, les générations à venir payeront pour notre frénésie dépensière !

S’agissant du budget réservé pour appuyer financièrement le secteur public (ministères et entreprises publiques), dont l’effectif s’élève à 687 000 agents (excusez du peu !), il est estimé à 1,585 milliard de dinars, sachant que les recrutements dans ce secteur en sureffectif vont se poursuivre en 2026.

Avec de telles prévisions, le déséquilibre des finances publiques va non seulement se poursuivre mais éventuellement s’aggraver, puisque l’Etat ne prévoit pas de réduire ses dépenses, mais plutôt les augmenter, sans que la croissance ne suive au même rythme (2,3% en 2025 selon les prévisions de la Banque mondiale).  

I.B. (avec Tap)

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Tunisie : La BAD table sur une croissance de 1,9% en 2025

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit une croissance économique de 1,9% pour la Tunisie en 2025, et de 2,3% en 2026, portée principalement par une reprise attendue dans l’agriculture et l’industrie manufacturière.

Ces prévisions ont été publiées jeudi dans un rapport intitulé « Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement ».

L’inflation devrait, quant à elle, poursuivre sa décrue, atteignant 6,4% en 2025, puis 6,1% en 2026, sous l’effet d’une politique monétaire restrictive et de la diminution des pressions inflationnistes mondiales.

Réduction du déficit budgétaire, mais alerte sur le compte courant

La BAD anticipe également une réduction progressive du déficit budgétaire, qui passerait de 5,3% du PIB en 2025 à 4,9% en 2026, grâce à une meilleure mobilisation des ressources domestiques et aux efforts de consolidation budgétaire.

En revanche, le déficit du compte courant devrait se creuser, atteignant 2,2% du PIB en 2025 puis 3,3% en 2026, principalement en raison d’une hausse prévue des importations.

Une trajectoire fragile et semée de risques

Malgré ces signaux positifs, la BAD estime que les perspectives économiques tunisiennes restent fragiles, en raison d’un contexte international incertain. Les tensions commerciales, les conflits géopolitiques régionaux et la volatilité des chaînes d’approvisionnement pourraient affecter la demande extérieure, renchérir les coûts d’importation et affaiblir la compétitivité de l’économie tunisienne.

À cela s’ajoutent d’autres risques majeurs : la volatilité des prix des matières premières, susceptible de raviver les tensions inflationnistes, l’accès limité aux financements extérieurs, des tensions budgétaires internes, une hausse prolongée des taux d’intérêt à l’échelle mondiale, qui alourdirait le service de la dette et accentuerait la pression sur le dinar.

Enfin, la BAD met en garde contre le profil actuel de la dette publique, jugé risqué en termes de refinancement, ainsi que contre la vulnérabilité du compte courant aux fluctuations des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.

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