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Heute — 05. September 2025Haupt-Feeds

Retour en images sur la première mondiale de « La Voix de Hend Rajeb » de Ben Hania

Von: Yusra NY
04. September 2025 um 23:31

Projeté à la Mostra de Venise pour sa première mondiale «La Voix de Hend Rajeb » de Kaouther Ben Hania a fortement bouleversé et a été ovationné pendant 24 minutes.

Tiré de faits tristement réels, ce film qui a été présenté mercredi, raconte les dernières heures d’une fillette palestinienne de 5 ans, tuée par des soldats israéliens à Gaza en janvier 2024.

Hind Rajab a été retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles après avoir passé des heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien. Les enregistrements de cette communication ont par ailleurs été utilisés par la réalisatrice Kaouther Ben Hania dans ce film soutenu par des stars américaines comme Joaquin Phoenix et Brad Pitt.

Le Centre National du Cinéma et de l’Image a rappelé que « La Voix de Hend Rajeb » bénéficie du soutien du Fonds d’encouragement à la production littéraire et artistique du ministère des Affaires culturelles.

Il représentera également la Tunisie dans la course aux Oscars et sera disponible pour le public tunisien dans les salles de cinéma à partir du 17 septembre 2025, rappelle encore le CNCI.

Y. N.

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Gestern — 04. September 2025Haupt-Feeds

Affaire Abdelkader Dhibi | La LTDH exprime sa colère et son indignation

Von: Yusra NY
04. September 2025 um 22:58

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a exprimé sa profonde colère et indignation après la mort d’Abdelkader Dhibi, le Tunisien tué par des policiers à Marseille.

Dans un communiqué publié ce jeudi 4 septembre 2025, la LTDDH estime que l’intervention de la police française s’est déroulée « dans un mépris flagrant de la loi et des principes fondamentaux des droits humains… représentant ainsi une violation grave des engagements internationaux de la France en matière de droit international humanitaire et de droit international des droits de l’Homme ».

Totalement solidaire avec la famille d’Abdelkader Dhibi ainsi qu’avec l’ensemble de la communauté tunisienne en France, la Ligue des droits de l’Homme a rappelé que « le droit à la vie, la dignité humaine et la sécurité des personnes sont des principes inaliénables et imprescriptibles que tous les États doivent respecter sans discrimination ni sélectivité ».

La même source a également appelé les autorités françaises à ouvrir une enquête sérieuse, indépendante et transparente, dont les résultats devront être publics, estimant que les policiers impliqués dans cette affaire doivent être poursuivis et tenus responsables de leurs actes.

« Laisser passer de tels actes ne ferait que renforcer la culture de l’impunité et constituerait une menace directe pour les communautés tunisienne, arabe et musulmane vivant en France », lit-on encore dans le communiqué de la LTDG, qui rappelle que le respect du droit international, la lutte contre la violence, la discrimination et le racisme sont une responsabilité collective.

Rappelons que la Tunisie a exprimé une protestation officielle et ferme et a demandé aux autorités françaises de mener une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités dans cette affaire, tout en affirmant qu’elle va prendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver les droits du défunt et de sa famille et de leur rendre justice.

Y. N.

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Après Gaza, la Cisjordanie | La Palestine au marché des dupes

04. September 2025 um 11:11

Il n’est plus permis de se bercer d’illusions. Les derniers masques sont tombés : le respect du droit international ne viendra plus de Washington. La Maison-Blanche vient de franchir une ligne décisive en annonçant qu’elle ne s’opposera pas à l’annexion de la Cisjordanie. Une déclaration** faite au cœur même du drame de Gaza, alors que des milliers d’innocents périssent. Quelle autre manière plus crue d’exprimer au monde arabe, de l’Atlantique au Golfe, que son sort ne pèse pas dans la balance des grandes décisions ?

Khemais Gharbi *

Ce qui se joue dépasse les simples calculs diplomatiques. C’est l’esprit même des accords d’Abraham qui se trouve trahi. Car ces accords se voulaient porteurs d’une promesse : celle d’une normalisation sur la base d’une paix juste, fondée sur la solution des deux États. L’idée était simple, presque naïve dans sa clarté : débarrassez vos sociétés des extrémistes, Israël fera de même, et tous ensemble, vous avancerez vers un avenir pacifié.

Une balance faussée

Or, que reste-t-il aujourd’hui de cette promesse ? Une balance faussée. D’un côté, un plateau débordant : trillions de dollars pour le médiateur, chèque en blanc pour les ambitions territoriales d’Israël, tolérance implicite pour les violations du droit. De l’autre côté, un plateau si vide qu’il en devient invisible : ni État palestinien, ni sécurité, ni dignité. Juste un silence lourd et une succession d’humiliations. Pire encore : le déplacement des Palestiniens de leur territoire national et sa transformation en une «Riviera» promise à d’autres.

Mais réduire l’avenir arabe à ce constat amer serait une erreur. L’histoire ne s’arrête pas là. Car, dans le fracas de ces injustices, une vérité demeure : il n’est pas trop tard. Ce n’est pas la fin de l’Histoire. Le choix n’est pas seulement entre l’effacement et la survie résignée. Les peuples arabes possèdent encore des cartes, et leur pouvoir n’est pas éteint.

D’abord, sur le plan international, les soutiens existent et se multiplient. De nombreux peuples, des sociétés civiles, des intellectuels, des voix libres refusent la normalisation de l’injustice. L’opinion mondiale, lorsqu’elle n’est pas étouffée par la propagande, reconnaît la légitimité de la cause palestinienne et réclame le respect du droit.

L’occupation israélienne de la Palestine en 4 cartes.  

Être ou disparaître ?

Ensuite, sur le plan interne, il faut apprendre à regarder le verre non comme à moitié vide, mais comme à moitié plein. Les ressources humaines, culturelles, économiques du monde arabe sont considérables. Ce qui manque n’est pas la matière première du renouveau, mais la volonté commune, la discipline collective, la vision partagée.

Il est encore possible de transformer la douleur en force, l’humiliation en levier, l’épreuve en ferment d’unité. À condition de dépasser les calculs étroits, les querelles intestines et les divisions qui n’ont servi qu’à ouvrir des brèches dans nos murailles.

Car le véritable dilemme n’est pas «être ou ne pas être». Cette formule, déjà trop théâtrale, appartient au passé. Le dilemme actuel est autrement plus radical : être, ou disparaître.

Être, c’est retrouver la confiance en soi, miser sur ses propres forces, mobiliser ses ressources et renouer avec l’esprit d’indépendance. Disparaître, c’est continuer à déléguer son destin à d’autres, à attendre que justice vienne de ceux qui ne l’ont jamais rendue.

L’heure est donc venue de trancher : serons-nous condamnés à l’effacement, ou saurons-nous écrire nous-mêmes la page suivante de notre histoire ?

«Toute la puissance et l’argent, toutes les armes et la propagande du monde ne peuvent plus cacher la blessure qu’est la Palestine. Une plaie par laquelle saigne le monde entier, y compris Israël», disait Arundhati Roy, dans son discours de remerciement, le 10 octobre 2024 à Londres, pour sa distinction par le prix Pen Pinter.

* Ecrivain et traducteur.

** L’administration Trump pourrait ne pas s’opposer au projet de colonisation quasi-totale de la Cisjordanie, actuellement en discussion à haut niveau en Israël, selon des responsables israéliens au courant des échanges avec le secrétaire d’État Marco Rubio. Un tel feu vert, s’il était confirmé et suivi d’actes, aurait pour conséquence d’anéantir définitivement, ou presque, les perspectives d’un État palestinien.

Le sujet divise cependant le cercle rapproché de Trump, qui n’a pour l’instant rien confirmé à ce sujet. Steve Witkoff, l’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, s’y opposerait afin de ne pas anéantir le travail diplomatique en cours et de ne pas détériorer les relations arabo-américaines. Les Émirats arabes unis ont d’ailleurs déjà averti les États-Unis que la mise en œuvre d’un tel projet d’expansion territoriale constituerait une ligne rouge quant à leur respect des accords d’Abraham.

Le plan du ministre des colonies d’extrême droite Smotrich prévoit en effet l’annexion de 82 % de la Cisjordanie (déjà occupée illégalement à 50 % aujourd’hui). Six villes/zones palestiniennes de la région en seraient exclues et se retrouveraient chacune dans une situation d’isolement identique à celle de Gaza.

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Marseille | Deux points de vue sur l’affaire Abdelkader Dhibi

04. September 2025 um 09:05

Le 2 septembre 2025 à Marseille, en France, un Tunisien en situation régulière, Abdelkader Dhibi (dit Hassen par sa famille), originaire de Kasserine, a été abattu par la police après qu’il ait blessé au couteau 5 personnes suite à une dispute. La polémique se poursuit sur les réseaux sociaux sur les circonstances de ce que certains présentent déjà comme un meurtre à relent raciste. Nous présentons ci-dessous deux points de vue, socio-politique et juridique, sur cette affaire. Vidéo.

Mohamed Sadok Lejri :

Mon mépris pour les Tunisiens qui créent des problèmes en France et en Europe est sans commune mesure, mais la couverture médiatique et la récupération politique auxquelles nous assistons depuis la mort d’Abdelkader [abattu le 2 septembre à Marseille par des policiers venus le raisonner suite à un e dispute] sont tout bonnement scandaleuses, pour ne pas dire nauséabondes.

Politicards et journaleux à la solde du pouvoir essayent de faire passer le Tunisien qui vient d’être abattu à Marseille par les forces de l’ordre pour un islamo-terroriste antisémite. Abdelkader n’était certainement pas un ange – d’ailleurs, le témoignage de son ex-épouse est accablant –, il n’en reste pas moins que, quelques heures après sa mort, tout un mythe s’est construit autour de sa personne.

La version que vient de nous livrer son frère me semble être la plus plausible. Selon lui, tout a commencé par une altercation entre Abdelkader et son patron, un artisan boucher qui l’hébergeait dans l’hôtel qui lui appartient; un désaccord lié à l’argent avait fait leur bisbille.

L’histoire a pris une tournure tragique lorsque le Tunisien s’est retrouvé dehors et sans ressources. L’artisan boucher et patron de l’hôtel [dont la fille est mariée à un Algérien du quartier, Ndlr] avait décidé de le virer de sa chambre sans ménagement et de le remplacer par un autre. C’est seulement à ce moment-là qu’Abdelkader s’est enflammé de courroux pour se retrouver, dans la foulée, confronté aux Algériens du quartier qui, vu leur écrasante majorité, était leur chasse gardée.

Pour schématiser un peu, tous les Algériens se sont ligués contre le Tunisien et une chasse à l’homme s’est engagée contre lui [comme le montrent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, Ndlr].

A mon humble avis, Abdelkader est juste un paumé qui a fini par péter un câble. Il a choisi un modus operandi qui ne passe pas en France. En effet, les Tunisiens ont la fâcheuse manie de se servir de tout ce qui leur passe par la main lors des bagarres (bâton, ceinture, bouteille en verre, chaîne à maillons, cric pneumatique, arme blanche quand les choses s’enveniment…).

En Tunisie, dans la quasi-totalité des cas, l’histoire s’achève par une bonne raclée et un petit séjour à [à la prison de] Mornaguia. En France, le recours à la violence dans un espace public peut s’avérer fatal pour l’agresseur, a fortiori quand l’agresseur en question a une tête de jihadiste de Daech [il a une barbe assez touffue, Ndlr].

En résumé, le Tunisien qui vient de tomber sous les balles de la police française n’a manifestement rien à voir avec le terrorisme islamique et l’antisémitisme. Il s’agirait d’un fait divers sans plus. Les politiciens et journalistes qui, depuis hier, invoquent l’islamisme et l’antisémitisme sont de cyniques manipulateurs et nourrissent de noirs desseins.

Les Maghrébins de France gagneraient à se tenir à carreau pour ne plus prêter le flanc à ces immondes créatures qui forgent l’opinion publique dans l’Hexagone.

Abdelkader après avoir été par des balles policières.

Me Nafaâ Laribi :

Le terme «bavure policière» est souvent utilisé en contexte journalistique ou politique! Ce terme n’a pas de place dans le code pénal. Les faits du 2 septembre à Marseille aboutiront inéluctablement aux articles 221-1 et s. CP (homicide), aggravés par la qualité de dépositaire de l’autorité publique (art. 222-13 CP).

Dans la décadence civilisationnelle qui a atteint les plus grandes démocraties, les juges chargés de cette sordide affaire chercheront deux éléments essentiels de jurisprudence constante : la nécessité et la proportionnalité.  

1. Principe de nécessité : la force ne peut être employée que lorsqu’aucun autre moyen n’est disponible pour atteindre l’objectif légitime (maintien de l’ordre, protection des personnes).

2. Principe de proportionnalité : l’intensité de la force utilisée doit rester strictement proportionnée à la gravité de la menace et aux circonstances.

Pour conclure, je dirais que dans cette affaire, nous n’avons pas seulement à juger des hommes qui ont tiré. Nous avons à juger un acte de l’État. Car lorsqu’un policier, dépositaire de l’autorité publique, utilise son arme, ce n’est pas seulement son doigt sur la gâchette qui agit, c’est toute la République qui tremble si cet usage n’est pas conforme à la loi.

Au-delà de ce débat passionné et de cette polémique en France, il échet de rappeler que même l’État n’a pas le droit de tuer en dehors de la loi.

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Le téléphone portable, le piège mortel qui a coûté la vie aux dignitaires iraniens

04. September 2025 um 09:00

Alors que les spéculations vont bon train sur une prochaine reprise de la guerre entre l’Iran et Israël, de nouvelles révélations viennent d’être publiées sur le modus operandi israélien pour l’élimination des dignitaires iraniens. Ces révélations sont une nouvelle preuve sur la longueur d’avance des Israéliens dans la guerre de l’ombre qui les oppose aux Iraniens mais aussi sur une certaine crédulité de ces derniers. Une faille est toujours un cadeau offert à l’ennemi surtout quand celui-ci est impitoyable dans l’espionnage et les assassinats ciblés comme l’est Israël. 

Imed Bahri

Le New York Times a révélé dans une enquête qu’Israël avait pu assassiner un grand nombre de chefs militaires et de savants nucléaires iraniens lors de la récente guerre avec l’Iran en juin dernier en surveillant les téléphones portables de leurs gardes du corps et de leurs accompagnateurs. 

L’enquête a révélé que la guerre entre l’Iran et Israël ne s’est pas jouée sur le champ de bataille conventionnel mais plutôt grâce à des failles humaines exploitées par la supériorité technologique d’Israël.

Les téléphones portables des gardes du corps sont devenus un fil rouge menant à des scientifiques et des dirigeants et par ricochet conduisant à des assassinats qui ont bouleversé la guerre de l’ombre qui oppose les deux camps depuis des décennies.

L’enquête préparée par les journalistes Farnaz Fassihi, Ronen Bergman et Mark Mazzetti s’appuie sur des entretiens avec des responsables iraniens et israéliens et a révélé des failles de sécurité fatales.

Bombardement d’une réunion secrète dans un bunker à Téhéran

Le NYT indique que le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a tenu une réunion secrète le quatrième jour de la guerre dans un bunker souterrain de Téhéran en présence du président Massoud Pezeshkian et de hauts responsables de la sécurité et de l’armée. Malgré une sécurité renforcée et l’interdiction des téléphones portables parmi les dirigeants, l’aviation israélienne a bombardé les entrées du bunker quelques minutes après le début de la réunion.

Aucun des dirigeants n’a été tué mais plusieurs gardes l’ont été. À la fin de la guerre, Pezeshkian a reconnu avoir été la cible d’une tentative d’assassinat. Il a raconté que lui et les responsables s’étaient échappés après avoir creusé à la main dans les décombres pour ouvrir un étroit passage d’où ils sont sortis un par un.

Les Iraniens ont découvert plus tard qu’Israël avait localisé les téléphones portables des gardes qui les accompagnaient afin d’identifier leur emplacement pour les tuer.

Selon des responsables informés, l’utilisation incontrôlée des téléphones portables par les gardes et les chauffeurs, notamment leur publication sur les réseaux sociaux, a permis à Israël de localiser les scientifiques et les dirigeants.

Le NYT cite Sasan Karimi, un ancien responsable du gouvernement, qui a déclaré: «Les dirigeants n’avaient pas de téléphone, mais leurs gardes en avaient. C’est grâce à cette négligence qu’ils ont été localisés».

L’enquête du journal américain indique que, depuis fin 2022, Israël a formé une «équipe de décapitation» chargée d’examiner les dossiers des scientifiques nucléaires. La liste des assassinats ciblés a été réduite de 400 à 100 et ce, sur la base des archives nucléaires volées par le Mossad en 2018. La liste a finalement été réduite à 13 scientifiques dont la mort a été annoncée par l’Iran.

Parallèlement, Israël a lancé l’opération «Mariage rouge» visant de hauts commandants des Gardiens de la révolution, notamment le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale, tué lors d’une frappe aérienne.

La supériorité technologique d’Israël

Une autre opération, baptisée «Narnia» visait le «groupe des armes», c’est-à-dire les scientifiques soupçonnés de travailler à la conception d’un engin explosif nucléaire.

Hamzeh Safavi, fils du conseiller militaire du guide suprême iranien Ali Khamenei, a reconnu que «la supériorité technologique d’Israël constitue une menace existentielle» et a appelé à une refonte complète de l’architecture de sécurité.

Le général de division Ahmad Vahidi, nouveau commandant des Gardiens de la révolution, a souligné qu’Israël s’appuyait principalement sur les satellites et l’espionnage technique, affirmant: «L’ennemi obtient ses informations grâce à la technologie qui lui permet de suivre les voix et les images et de localiser les lieux»

Cependant, la tentative de Téhéran d’interdire les téléphones portables aux commandants et aux scientifiques n’a pas empêché la brèche. Il s’est avéré que certains gardes continuaient d’en avoir et même de les utiliser, permettant ainsi à Tel-Aviv de mener des frappes de précision.

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Affaire Abdelkader Dhibi | La Tunisie dénonce et exige une enquête

Von: Yusra NY
03. September 2025 um 23:25

Le ministère tunisien des Affaires étrangères de la Migration et des Tunisiens à l’étranger s’est exprimé sur l’affaire du Tunisien de 35 ans Abdelkader Dhibi, tué par la police de Marseille après avoir agressé au couteau 5 personnes.

Dans un communiqué publié dans la soirée de ce mercredi 3 septembre 2025 , le MAE affirme que la Tunisie exprime une protestation officielle et ferme auprès de Paris et demande aux autorités françaises de mener une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités.

« Suite aux instructions du président de la République, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis a été convoqué par le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères. En l’absence de l’ambassadrice, il s’est vu remettre une note de protestation décrivant le meurtre comme non justifié », lit-on encore dans le communiqué.

La Tunisie entend également prendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver les droits du défunt et de sa famille et de leur rendre justice, indique encore le département des Affaires étrangères, en ajoutant que le président de la République a également donné pour instruction à l’ambassadeur de Tunisie à Paris de faire valoir cette position auprès des autorités françaises et de coordonner avec le consulat général de Marseille pour accélérer le rapatriement du corps.

Par ailleurs, le ministère a également contacté la famille d’Abdelkader Dhibi pour lui présenter ses condoléances et l’informer des démarches en cours.

« La Tunisie réaffirme enfin son engagement total et sa volonté ferme de protéger les intérêts de tous les Tunisiens et de les défendre partout où ils se trouvent à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.

Y. N.

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Erige Sehiri primée au Festival d’Angoulême 2025

03. September 2025 um 10:36

Le film ‘‘Promis le ciel’’, réalisé par la Franco-Tunisienne Erige Sehiri, s’est particulièrement distingué à la 18ᵉ édition du Festival du Film Francophone d’Angoulême, qui s’est tenue du lundi 25 au samedi 30 août 2025.

Le Festival d’Angoulème, qui célébré cette année le talent et la créativité du cinéma francophone avec une édition riche en émotions et en découvertes, a décerné trois prix majeurs au film d’Erige Sehiri: mise en scène, scénario, et meilleure actrice pour Déborah Naney, dont le prix a été remis par l’actrice et militante Aïssa Maïga.

‘‘Promis le ciel’’ raconte l’histoire de Marie, pasteure ivoirienne et ancienne journaliste vivant à Tunis, qui héberge Naney, une jeune mère en quête d’un avenir meilleur, et Jolie, une étudiante déterminée portant les espoirs de sa famille restée au pays. Ce drame franco-tunisien met en lumière les parcours de femmes courageuses confrontées aux défis de l’exil et des choix de vie.

Le jury, présidé par la charismatique Diane Kruger, a salué la qualité artistique et l’engagement des œuvres présentées.

Le festival a également été soutenu par des figures emblématiques du cinéma francophone, Dominique Besnehard et Marie-France Brière, qui contribuent depuis longtemps à la promotion du 7ᵉ art.

Félicitations à toute l’équipe de ‘‘Promis le ciel’’, en Tunisie et en France, et aux talents remarquables ayant participé au projet : Laetitia Ky, Grayaa Med, Hessine Foued, Zazaa, Massa Blamassi, ainsi que les producteurs Henia Production, Jour2Fête, Maneki Films.

Le film a bénéficié du soutien institutionnel du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) relevant  du ministère des Affaires Culturelles de Tunisie, témoignant de la vitalité du cinéma francophone et des collaborations internationales.

Cette édition du festival illustre une fois de plus la force de la création artistique et la capacité du cinéma francophone à porter des voix diversifiées et engagées, à la fois en France et à l’international.

Djamal Guettala

 

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Kaïs Saïed | «Le concours est la seule voie de recrutement»

03. September 2025 um 09:51

En rencontrant lundi 1er septembre 2025, une délégation de diplômés chômeurs exigeant d’être recrutés par la fonction publique, Kais Saïed a remis les points sur les i et dissipé les illusions en réaffirmant que «les concours constituent la seule voie de recrutement», à condition qu’ils soient organisés «en toute transparence et dans l’égalité des chances pour tous».

Le président de la république a tenu ainsi à rassurer les «doctorants chômeurs» qui se plaignent de ce qu’ils considèrent comme des concours de recrutement biaisés et manipulés par l’administration publique.  

Selon un communiqué du Palais de Carthage, le chef de l’État a souligné les nombreux défis auxquels sont confrontés les doctorants chômeurs en Tunisie, ajoutant qu’ils sont des diplômés qualifiés et qu’ils seront appelés à «remplacer les fonctionnaires peu performants, dont beaucoup servent d’intermédiaires aux lobbies au sein de diverses institutions publiques».

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L’Inde tourne le dos aux États-Unis et se rapproche de la Chine

03. September 2025 um 08:28

Personne ne s’attendait à ce que les relations entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi se dégradent qui plus est, aussi rapidement. Elles sont passées des accueils chaleureux, des embrassades et des foules nombreuses venues accueillir Trump à une altercation publique, aux droits de douane exorbitants et aux accusations d’«humiliation nationale». Le divorce est désormais consommé ! 

Imed Bahri

Ces derniers mois ont révélé une profonde fracture dans les relations entre Washington et New Delhi, à un moment délicat où les questions commerciales et géopolitiques sont étroitement liées et où la rivalité avec la Chine et la Russie s’intensifie.

Le New York Times (NYT), dans un article de Mujib Mashal, Tyler Pager, et Anupreeta Das, rapporte que le conflit a éclaté à la mi-juin, lorsque Trump a appelé Modi et a réitéré sa conviction d’avoir réussi à mettre fin au conflit militaire de quatre jours entre l’Inde et le Pakistan.

Le journal ajoute que Trump est allé plus loin en rappelant à Modi que le Pakistan avait décidé de le proposer pour le prix Nobel de la paix, insinuant que l’Inde devrait faire de même. Cependant, le Premier ministre indien a réagi contre la volonté de Trump, soulignant que le cessez-le-feu avait été négocié par des voies bilatérales directes et sans aucune intervention américaine.

Le NYT poursuit en affirmant que le refus de Modi d’aborder la question du prix Nobel a marqué un tournant dans la relation entre les deux hommes, qualifiée d’étroite il y a quelques années. Cette relation s’était clairement illustrée en 2020 lors de sa visite dans l’État du Gujarat, au milieu d’une foule nombreuse.

Droit de douane de 25% sur les importations indiennes

Les relations se sont vite dégradées. Quelques semaines seulement après l’appel de la mi-juin, Trump a envenimé la situation en annonçant un droit de douane de 25% sur les importations indiennes, avant d’en ajouter 25% supplémentaires suite à l’achat de pétrole russe par New Delhi, portant ainsi le tarif à 50%.

La Maison Blanche a justifié cette décision par une volonté de punir la Russie et de nuire à ses sources de financement de la guerre mais les observateurs y ont vu une sanction pour le non-respect par l’Inde de la ligne américaine. Ils ont souligné que la Chine, principal acheteur de brut russe, n’était soumise à aucune mesure similaire.

Le journal américain a rapporté que l’Inde et le Brésil, dirigé par le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui est publiquement en désaccord avec Trump, étaient les deux seuls pays confrontés à des droits de douane de 50%, tandis que le Pakistan s’en est sorti avec un droit de douane beaucoup plus bas de seulement 19%.

Durcissement des restrictions sur les visas

Les tensions ne se limitent pas aux échanges commerciaux. New Delhi s’est également heurtée à un mouvement anti-immigration au sein de la base politique de Trump. Bien que les responsables indiens espéraient trouver un terrain d’entente avec la droite américaine, ils ont été surpris par les critiques adressées aux titulaires de visas H-1B, dont la plupart sont indiens.

Le durcissement des restrictions sur les visas étudiants –les Indiens représentent un quart des étudiants internationaux aux États-Unis– a également choqué New Delhi.

La question est devenue plus sensible lorsque des centaines d’Indiens ont été expulsés menottés à bord d’avions en février dernier, ce qui a profondément embarrassé Modi alors qu’il se préparait à se rendre à Washington.

Le NYT a rapporté qu’en mai, face à l’intensification des combats entre l’Inde et le Pakistan, l’administration Trump a tenté de jouer le rôle de médiateur. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que les deux parties s’étaient mises d’accord pour la tenue de «pourparlers en terrain neutre» tandis que Trump a publié sur Truth Social son annonce d’un «cessez-le-feu immédiat et complet»

Cette position a suscité la colère des responsables indiens car toute médiation extérieure viole une doctrine bien ancrée dans la diplomatie de New Delhi qui consiste à limiter la question du Cachemire à un cadre strictement bilatéral. Un responsable en colère a demandé aux journalistes: «Vous me croyez ou vous croyez Trump?»

Plus tard et alors que les négociations commerciales se poursuivaient, Trump avait tenté d’organiser un nouvel appel avec Modi en vue d’un «accord partiel» mais le Premier ministre indien avait refusé. Les responsables indiens ont déclaré craindre que Trump ne publie ce qu’il voulait sur Truth Social sans respecter l’accord conclu.

Si la Maison-Blanche a nié que Trump ait tenté de contacter Modi à plusieurs reprises, des sources indiennes ont confirmé qu’il avait envoyé plusieurs demandes restées sans réponse.

Le NYT a rapporté que la Maison-Blanche avait tenté d’apaiser les tensions en nommant Sergio Gore, un proche de Trump, ambassadeur en Inde, tout en lui attribuant le rôle d’envoyé régional. Cependant, New Delhi a perçu un «amalgame entre l’Inde et le Pakistan» dans le terme «régional» et cela a été vécu comme un affront supplémentaire.

Modi prend ses distances avec les Américains

Avec l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane et les critiques persistantes des conseillers de Trump à l’égard de l’Inde –l’un qualifiant l’approche commerciale de New Delhi d’arrogante et un autre l’accusant d’être responsable de la guerre en Ukraine, la qualifiant de «guerre de Modi»–, le Premier ministre indien semble avoir choisi de prendre ses distances avec les Américains.

Publiquement, Modi a parlé d’«autosuffisance» et a relancé sa campagne «Made in India» axant ainsi son discours sur l’intérieur plutôt que de miser sur un accord commercial avec Washington.

Narendra Modi s’est rendu personnellement en Chine ce week-end pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, une première depuis 2018. La Chine l’a d’ailleurs reçu avec déférence. Chose rare, Modi a même tweeté en mandarin à son arrivée et s’est affiché tout sourire avec le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping.

Les signes de rapprochement avec Pékin se sont multipliés ces derniers temps avec la reprise des vols directs et un assouplissement des visas. Les deux pays ont également réaffirmé leur volonté de désengagement militaire sur leur frontière dans l’Himalaya.

Cet épisode illustre parfaitement comment le «véritable ami» comme Trump était il n’y a pas encore si longtemps décrit en Inde est devenu un adversaire que New Delhi accuse d’«humiliation nationale».

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Attaque au couteau | Qui est Abdelkader, l’assaillant de Marseille ?

Von: Yusra NY
02. September 2025 um 23:22

Le Tunisien abattu par la police, ce mardi 2 septembre 2025, après avoir blessé cinq personnes au couteau à Marseille répond au nom d’Abdelkader D.

Âgé de 35 ans et en situation régulière en France, il avait une carte de séjour valable jusqu’en 2032, annonce le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau lors d’un point de presse organisé ce soir, ajoutant, selon les médias locaux qu’Abdelkader « n’était pas fiché S, mais était connu pour être instable».

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que l’assaillant aurait été à l’origine d’une rixe dans une chambre d’hôtel pour défaut de paiement. Il a d’abord poignardé son colocataire, le gérant de l’hôtel puis un client avant de poursuivre ses menaces dans la rue, blessant au passage deux autres personnes.

Il a été tué de plusieurs balles par des policiers : «Des mots ont été formulés en arabe… Il a proféré des paroles, mais ce n’est pas à moi de le dire » a encore commenté Bruno Retailleau mardi soir, sachant que le motif de radicalisation islamiste est pour l’heure écarté et que le Parquet national antiterroriste n’est pas saisi.

Selon Le Figaro, Abdelkader D.était connu des services de police et avait été convoqué dans une affaire de « provocation à la haine» pour des propos jugés antisémites qu’il avait tenus devant la mosquée de Sète, près de Montpellier. Il avait été évalué par le renseignement territorial comme non radicalisé mais nécessitant un suivi psychiatrique. « L’homme n’était pas fiché S mais connu pour être instable», affirme la même source.

Y. N.

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Football | Sebastian Tounekti signe pour le Celtic Glasgow

02. September 2025 um 13:00

Le club écossais Celtic Glasgow a annoncé avoir engagé l’attaquant international tunisien Sebastian Tounekti. Né, il y a 23 ans, d’un père tunisien et d’une mère norvégienne, l’ailier gauche a été engagé.pour cinq saisons et ce, lors des dernières heures du mercato.

Selon la chaîne britannique Sky Sports, Celtic a déboursé 6 millions d’euros pour s’attacher les services de Tounekti qui a joué les deux dernières saisons sous les couleurs du club suédois Hammarby IF. Il a été rappelé par le sélectionneur national Sami Trabelsi pour faire partie des Aigles de Carthage lors des deux prochains matchs contre le Liberia et la Guinée Equatoriale.

I. B.  

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Mobilité des talents, entre épanouissement personnel et perte sèche pour la Tunisie

02. September 2025 um 08:07

Depuis 2019, plus d’un millier de médecins quittent chaque année la Tunisie, soit plus de 6000 médecins partis en six ans, essentiellement vers l’Europe, mais aussi le Canada et les pays du Golfe, sachant que notre pays forme chaque année entre 1 300 et 1 500 médecins. La fuite des compétences tunisiennes vers l’étranger continue de susciter un vif débat. Ce phénomène, bien que porteur d’opportunités pour les talents locaux, soulève également de réelles inquiétudes quant à ses effets sur le développement national. (Ph. Médecins tunisiens à Saint-Denis, au nord de Paris).

Lotfi Sahli

Un passage à Béziers, une petite ville du sud de la France, a révélé une réalité marquante : près d’une vingtaine de médecins tunisiens y exercent dans l’hôpital local. L’établissement manifeste un besoin pressant de médecins généralistes et spécialistes, et ces praticiens tunisiens y sont pleinement épanouis, malgré une charge horaire supérieure à celle en Tunisie. L’environnement général, plus favorable, encourage leur émancipation professionnelle, sociale, associative, culturelle et sportive, ainsi que celle de leurs familles.

Des arguments convaincants

De nombreux jeunes diplômés, notamment dans les domaines de la médecine, du génie et des technologies, choisissent ainsi de s’expatrier à la recherche de meilleures conditions de travail. L’attractivité des salaires, la stabilité des systèmes de santé et d’éducation, l’accès à la culture ainsi que la possibilité d’obtenir une nationalité européenne facilitant les déplacements, constituent des arguments convaincants. En parallèle, l’envoi de devises par la diaspora contribue positivement à la balance des paiements tunisienne.

Paradoxalement, cette dynamique crée aussi des opportunités internes. Les départs massifs de professionnels ouvrent la voie à l’insertion des jeunes diplômés sur le marché local, notamment ceux en attente de poste depuis des années. Le remplacement progressif de certains cadres par une nouvelle génération peut ainsi représenter un levier de renouvellement du tissu professionnel tunisien.

Une perte sèche pour le pays

Cependant, le revers de la médaille reste lourd : la Tunisie investit considérablement dans la formation de ses talents, souvent à travers un enseignement universitaire public de qualité. Voir ces compétences partir une fois prêtes à contribuer à l’économie nationale constitue une perte sèche pour le pays. Les nations d’accueil, quant à elles, profitent de profils qualifiés sans avoir supporté les coûts de leur formation.

Face à ce dilemme, il devient urgent de repenser les politiques de rétention des talents, tout en valorisant la contribution de la diaspora au développement national. Un équilibre entre mobilité internationale et valorisation locale est indispensable pour préserver les intérêts du pays d’origine.

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Tunisie | Les températures les plus élevées enregistrées ce 1er septembre

Von: Yusra NY
01. September 2025 um 20:32

La canicule a encore frappé en Tunisie, ce lundi 1er septembre 2025 avec un pic à 45°C à Zaghouan, selon l’Institut national de la météorologie (INM).

De fortes températures ont également été enregistrées à Tunis-Carthage, Kairouan et Enfidha avec 42 degrés ainsi qu’à Siliana , où le thermomètre a affiché 41°C

Notons que dans un bulletin de suivi, l’INM a annoncé, ce jour, des pluies au nord et au centre ce soir et qui se poursuivront demain mardi 2 septembre.

Y. N.

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Rumeur : « Trump est mort ? » – Une déclaration ambiguë et un agenda vide affolent les réseaux

01. September 2025 um 09:33

La presse occidentale en général, et américaine en particulier, a été servie ces derniers jours par une info des plus affolantes : la mort de Donald Trump.

Voici les trois points essentiels à retenir sur la supposée mort de Donald Trump, d’après nos confrères de 20Minutes.

– Primo, Donald Trump aurait presque un pied dans la tombe, selon des internautes. La santé du président relèverait d’un « secret d’Etat » et le bulletin médical publié « écrit par un scénariste de Hollywood ». Façon de dire qu’il ne serait que mensonger.

– Secundo, en réalité l’infection veineuse chronique dont souffre le président américain a bien été annoncée par la Maison Blanche. Et pour les ecchymoses sur sa main, l’institution a avancé des poignées de mains fréquentes et une prise d’aspirine.
– Tertio, selon le médecin généraliste, Dr Richard, rien d’anormal ni au niveau du bilan de santé, ni au niveau des déclarations de la Maison-Blanche. Et « rien ne laisse penser qu’il est à l’article de la mort », poursuit-il. Mais les rumeurs sur la santé des présidents ont la peau dure aux Etats-Unis.

Tout est partie donc d’une simple phrase du vice-président américain, JD Vance, lors d’une interview mercredi 27 août 2025, dans laquelle il évoque “une terrible tragédie“ faisant allusion au président américain. Cela a suffi à déclencher une rumeur virale sur les réseaux sociaux, à savoir que “Donald Trump serait mort“.

Et pour alimenter les spéculations, on a épluché l’agenda vide du président, mais aussi des signes de santé considérés par certains de préoccupants (ecchymoses masquées, chevilles gonflées).

Du coup, le hashtag #TrumpIsDead a explosé, avec plus de 87 000 publications en quelques jours. Ce silence officiel, pour certains, serait une tentative de dissimulation de la vérité sur la mort du locataire de la Maison Blanche.

Malheureusement pour ceux qui ont pris cela comme de l’argent content, la réalité serait que Trump — âgé de 79 ans et récemment diagnostiqué d’une insuffisance veineuse — a simplement pris un week-end pour jouer au golf en Virginie avec sa famille. C’est en tout cas ce que témoigne une photo publiée par l’AFP.

Mais cette rumeur, bien que sans fondement, illustre une fois de plus la vitesse à laquelle les théories conspirationnistes se propagent en ligne.

Ceci dit, il faudra patienter pour connaître la vérité sur cette souffrance rénale du président américain qui a poussé son vice-président JD Vance à faire ces déclarations ambiguës.

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Les raisons de la pénurie de certains médicaments en Tunisie

01. September 2025 um 08:36

La Tunisie connaît une pénurie de certains médicaments importés, qui a atteint son apogée la semaine dernière, a admis Thouraya Ennaifer, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, à l’agence Tunis Afrique Presse (Tap), en attribuant cette situation à des raisons logistiques et financières résultant de problèmes de liquidités à la Pharmacie centrale, qui a des impayés auprès de la Caisse nationale d’assurance maladie, en raison de la crise financière des caisses sociales, et des hôpitaux publics.

Ennaifer a expliqué que la pénurie de médicaments importés concerne principalement les nouveaux médicaments non fabriqués en Tunisie. Certains médicaments sont essentiels, comme ceux destinés au traitement de maladies thyroïdiennes, psychiatriques et cancéreuses.

Ce problème de pénurie de médicaments sur le marché local n’est pas nouveau. Ses signes sont apparus en 2014 et persistent encore aujourd’hui. L’industrie pharmaceutique nationale, qui couvre 70 % des besoins du marché, est également confrontée à des problèmes liés au déséquilibre entre les prix des médicaments, qui n’ont pas évolué depuis un certain temps, et les coûts supportés par les laboratoires locaux, notamment ceux des matières premières.

Ennaifer a souligné que l’industrie nationale est confrontée à des obstacles, notamment des crises financières affectant les laboratoires, des retards dans l’obtention de l’accord pour la fabrication d’un nouveau médicament, qui peuvent prendre jusqu’à quatre ans, et le manque de technologie pour fabriquer des médicaments modernes ou autres nécessitant une technologie avancée.

Pour atténuer l’impact de la pénurie, Ennaifer a appelé à la mise en œuvre des recommandations du ministre de la Santé, Mustafa Ferjani, visant à rationaliser la consommation de médicaments en adoptant des décisions et des stratégies garantissant l’accès aux médicaments à tous ceux qui y ont droit. «Rationaliser la consommation de médicaments est une science complète qui garantit la pérennité de cette substance vitale», a-t-elle dit, en exigeant une solution aux problèmes financiers des caisses sociales, des hôpitaux publics et de la Pharmacie centrale.

Il convient de noter que le plan national de lutte contre la pénurie temporaire de médicaments, approuvé lors d’une récente séance de travail sous la supervision du ministre de la Santé, comprenait parmi ses mesures les plus importantes la mise en place d’une plateforme d’alerte précoce à la Pharmacie centrale pour signaler tout risque de pénurie de tout type de médicament.

Le plan exige également que les fabricants de produits pharmaceutiques déclarent régulièrement leurs stocks pour éviter les pénuries soudaines, se coordonnent à l’avance avec les laboratoires en cas de perturbation de la production, lancent une campagne nationale de sensibilisation à l’utilisation des médicaments génériques et appellent les médecins et les pharmaciens à s’appuyer sur les données nationales lors de la prescription de médicaments et de la rationalisation des ordonnances, tout en éduquant les citoyens sur l’importance de leur bonne utilisation.

I. B.

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Séminaire | Perspectives du textile-habillement en Tunisie

31. August 2025 um 10:20

Un séminaire national intitulé «Réalité et perspectives du secteur textile-habillement en Tunisie» a été organisé le 27 août 2025 par le Conseil local de Ksar Hellal en collaboration avec le Gouvernorat de Monastir et la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH).

La FTTH, qui était représentée notamment par son président, Haithem Bouagila, et son vice-président, Jalel Zayati, a réaffirmé que le secteur textile-habillement, avec 70 ans d’héritage industriel, technologique et humain, constitue un pilier stratégique de l’économie tunisienne, mettant en évidence la résilience du secteur face aux crises successives et soulignant son important potentiel de croissance, à condition de lever certains obstacles structurels.

Parmi les principales propositions formulées par la FTTH à cette occasion, la mise en place d’un cadre réglementaire et fiscal plus souple et plus stable; la restructuration et la modernisation de la formation professionnelle dans le secteur; l’instauration d’incitations fiscales et financières pour l’innovation et la digitalisation; la création d’un fonds national dédié au textile durable ; la régularisation des autorisations de classement des entreprises créées avant 2009.

La FTTH a aussi proposé la régularisation des autorisations d’activité et la réforme du système de sécurité incendie afin de lui injecter la souplesse et supprimer le blocage; la relance des projets à fort impact social, économique et environnemental, tel que la station de recyclage textile de Monastir; la réduction des délais de création d’entreprises et d’octroi d’autorisations douanières; l’amélioration du transport public en zones industrielles pour alléger les charges des entreprises; la levée des obstacles juridiques et techniques au recyclage, à la transformation et à l’exportation des déchets textiles; la limitation des importations aux matières premières et produits réellement nécessaires au marché local; le soutien aux entreprises locales capables d’exporter et améliorer leur compétitivité et la réorientation des avantages fiscaux en faveur des producteurs locaux plutôt que des importateurs.

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Tunisie-Etats-Unis | L’heure de vérité

31. August 2025 um 09:19

Dans le post Facebook reproduit ci-dessous, publié samedi 30 août 2025, Elyes Kasri, ancien ambassadeur, estime que l’état réel des relations entre les Etats-Unis et la Tunisie sera connu mardi 2 septembre au Sénat, à Washington, lors de l’audition du prochain ambassadeur américain en Tunisie : Bill Bazzi, maire de Deaborn Heights (Michigan), originaire du Liban et proche de Donald Trump.   

Au-delà des propos diplomatiques du côté américain, notamment l’ambassade à Tunis dont le titulaire Joey Hood s’apprête à conclure sa mission en Tunisie, que du côté tunisien avec un message classique et aseptisé au sujet de la récente rencontre du responsable de la diplomatie tunisienne avec la délégation sénatoriale américaine qui, fait marquant, n’a pas été reçue par le président de la république, la véritable appréciation de la situation en Tunisie et des perspectives de développement des relations tuniso-américaines seront débattues le mercredi 3 septembre au sénat à Washington lors de l’audition de confirmation par le sénat américain de la nomination par le président Donald Trump de Bill Bazzi en qualité d’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Tunisie.

Cette audition sera une importante occasion pour jauger le sentiment des différents cercles d’influence et de pouvoir aux Etats-Unis au sujet de la Tunisie et de l’importance et de l’efficacité du travail de communication et de lobbying fait par les autorités tunisiennes et leurs amis et agents auprès des faiseurs d’opinion et décideurs américains.

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‘‘L’Étranger’’ de Camus de nouveau porté à l’écran

31. August 2025 um 07:29

Le cinéma Variété de Marseille ouvrira ses portes le 15 septembre à 19h00 pour l’avant-première du nouveau film de François Ozon, adaptation du roman emblématique d’Albert Camus, ‘‘L’Étranger’’, paru en 1942, un drame de 2 heures porté par un casting solide. C’est la seconde fois que ce roman est porté à l’écran, la première fois c’était en 1967 par l’Italien Luchino Visconti, avec Marcello Mastroianni et Anna Karina dans les deux principaux rôles. Bande annonce.

Le film plonge le spectateur dans l’Alger des années 1930, où Meursault, un jeune employé d’une trentaine d’années, enterre sa mère sans émotion. Sa vie suit son cours, entre son travail et sa liaison avec Marie, jusqu’au jour où son voisin, Raymond Sintès, l’entraîne dans des histoires troubles qui aboutissent à un drame sur une plage, sous un soleil implacable.

Sous l’œil de François Ozon, ‘‘L’Étranger’’ frappe par sa tension et sa singularité. L’histoire devient un miroir de l’indifférence et de la solitude humaines. Benjamin Voisin promet un Meursault fragile et troublant, soutenu par un casting solide : Rebecca Marder, Pierre Lottin, Swann Arlaud, Denis Lavant, Jean-Charles Clichet, Jean-Benoît Ugeux.

La plage, le soleil de plomb, le drame : on ressent la fatalité de Camus transposée à l’écran. Une joie pour les amateurs de cinéma et de littérature, qui pourront vivre cette expérience unique dès le 15 septembre à Marseille.

Djamal Guettala 

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Une pensée pour les soldats de l’ombre de Tunisair

30. August 2025 um 12:33

L’aéroport international de Tunis-Carthage, censé refléter le prestige et l’accueil de la Tunisie, est aujourd’hui le miroir d’une réalité alarmante : des infrastructures vieillissantes, des moyens quasi inexistants, et un personnel qui se bat chaque jour pour faire fonctionner une machine rouillée à bout de souffle.

Rihab Saïd *

Des équipes épuisées tiennent l’aéroport à bout de bras. Chefs avion, chefs d’escale, équipes trafic, agents d’accueil, d’enregistrement, de nettoyage, bagagistes… Derrière chaque vol qui décolle, il y a des femmes et des hommes qui se donnent sans compter. Mais ce dévouement s’exerce dans des conditions indignes : manque chronique de matériel de base, effectifs insuffisants, horaires intenables, infrastructures saturées et vieillissantes…

Ces «soldats de l’ombre» tiennent la compagnie nationale debout, parfois au prix de leur santé. Ils travaillent avec presque rien, et pourtant, ils assurent chaque jour la sécurité et le confort des passagers.

On sanctionne au lieu de motiver

Et pourtant, que reçoivent-ils en retour ? Des sanctions. Des pressions. Des critiques. Plutôt que de reconnaître leur courage, la direction préfère traquer la moindre erreur, installant un climat de peur et de tension. Une stratégie absurde qui épuise les équipes au lieu de les motiver : «On se tue au travail pour compenser les manques. Et on nous sanctionne pour des détails. On ne peut pas faire des miracles avec rien», confie un agent de piste.

Cette politique de management autoritaire ne fait que miner le moral des équipes et ternir l’image déjà fragile de Tunisair. Et la crise n’en finit pas. Chaque été, c’est le même scénario : retards à répétition, files interminables, pannes de matériel. Et toujours le personnel qui encaisse et qui compense les failles d’un système qui refuse de se réformer.

Ces hommes et ces femmes méritent du respect et des moyens, pas des sanctions. Un appel direct à Halima Khouaja**: vous avez une carrière impressionnante dans les douanes et dirigez aujourd’hui Tunisair. Mais soyons clairs : ce n’est pas en sanctionnant vos collaborateurs que vous sauverez la compagnie. Vous êtes en train de creuser un fossé entre la direction et ses équipes, de créer une ambiance toxique, de pousser au découragement des employés qui tiennent encore Tunisair debout.

Le personnel est prêt à tout donner, il le prouve chaque jour. Mais il ne peut plus continuer à travailler avec des moyens dérisoires, sous une pression constante.

Le vrai problème : les moyens, pas les hommes

Il est urgent de chercher des investisseurs, moderniser le tarmac, équiper, réformer… Donnez aux équipes le matériel et les conditions qu’elles méritent, et vous verrez une transformation radicale. Car le personnel n’est pas le problème. Le problème, c’est le désintérêt pour l’humain et l’absence de vision.

Tunisair survit uniquement grâce à ces équipes qu’on ne voit pas, ces héros fatigués qu’on sanctionne au lieu de remercier. Il est temps de cesser de faire porter l’échec structurel sur les épaules de ceux qui, chaque jour, sauvent la face de notre compagnie nationale.

Madame Khouaja, ce cri d’alarme est une invitation à agir. Investissez dans vos équipes, écoutez-les, respectez-les ! Car une vérité s’impose : les sanctions n’ont jamais fait décoller un avion.

* Ancienne employée de Tunisair.

** Chargée de la gestion de la direction de Tunisair depuis la détention de son ex-Pdg, Khaled Chelly.

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