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Heute — 11. August 2025Haupt-Feeds

Yassir Jradi, chanteur de l’amour et de la révolution, célébré un an après sa disparition

11. August 2025 um 17:39

La famille, les amis et les fans du chanteur de l’amour et de la révolution, calligraphe et artiste aux multiples talents, Yassir Jradi, qui avait fait de la musique un miroir de rêves et de liberté, annoncent l’organisation du deux rencontres pour commémorer le premier anniversaire de sa disparition (12 aout 2024) à Gabès et à Tunis.

La maison de la Culture Mahmoud El Bardi à Gabès abritera le 13 aout à 17h30 la commémoration du 1er anniversaire de décès de Yassir Jradi et  la commémoration du 1er anniversaire de décès de l’artiste sera ensuite organisée le 16 aout à 19h à la Salle du 4ème Art à Tunis.

Les organisateurs expliquent la tenue de ces deux rencontres autour de l’artiste défunt dans ces deux villes “parce qu’il a vécu entre Tunis et Gabès, parce que son cœur s’est arrêté à Tunis et qu’il a été enterré à Gabès”.

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Une robe de 25 000 dinars pour Najwa Karam au Festival international de Carthage

11. August 2025 um 18:52
Une robe de 25 000 dinars pour Najwa Karam au Festival international de Carthage

Lors de son passage sur la scène du Festival international de Carthage, la chanteuse Najwa Karam a ébloui le public vêtue d’une somptueuse robe dorée signée par le célèbre créateur libanais Georges Chakra. Selon la journaliste Chaima Kaouane Bahhar, cette tenue, inspirée du costume carthaginois, est estimée à 25 000 dinars tunisiens. Issue de la […]

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Hommage posthume à l’artiste Yasser JradI à Gabès et à Tunis

Von: La Presse
11. August 2025 um 16:57

 

La famille, les amis et les fans du chanteur de l’amour et de la révolution, calligraphe et artiste aux multiples talents, Yassir Jradi, qui avait fait de la musique un miroir de rêves et de liberté, annoncent l’organisation du deux rencontres pour commémorer le premier anniversaire de sa disparition (12 aout 2024) à Gabès et à Tunis.

La maison de la Culture Mahmoud El Bardi à Gabès abritera le 13 aout à 17h30 la commémoration du 1er anniversaire de décès de Yassir Jradi et  la commémoration du 1er anniversaire de décès de l’artiste sera ensuite organisée le 16 aout à 19h à la Salle du 4ème Art à Tunis.

Les organisateurs expliquent la tenue de ces deux rencontres autour de l’artiste défunt dans ces deux villes « parce qu’il a vécu entre Tunis et Gabès, parce que son cœur s’est arrêté à Tunis et qu’il a été enterré à Gabès ».

« Au violon » : le dernier hommage scénique à Fadhel Jaziri au Festival International de Hammamet

11. August 2025 um 11:58

La date du 10 août 2025 a été marquée par la représentation exceptionnelle de « Au Violon » de feu Fadhel Jaziri, qui vient de nous quitter le 11 août 2025, quelques heures après ce clap de fin scénique. Une dernière représentation offerte à Hammamet avant l’éternel voyage.

Cette récente création prend les allures d’un couronnement, celui d’une carrière prolifique de plus de 50 ans consacrée au théâtre, au cinéma et à la musique.

L’homme de théâtre, pionnier des arts en Tunisie et dans le monde arabe, signe une œuvre profonde, hybride, lyrique, qui fait échos chez les férues du théâtre depuis son avant-première phare aux Journées Théâtrales de Carthage (2024). Au fil des représentations, jusqu’à celle programmée au FIH, l’œuvre n’a cessé de muter. Jaziri a voué sa vie au 4ème art jusqu’au dernier souffle … avec ce dernier spectacle. 

« Au violon » mêle, théâtre et musique, acteurs et musiciens sur scène, afin de raconter un récit qui oscille entre l’intime et le public, le citoyen et la patrie. La création raconte l’histoire de la Tunisie, reflète un cheminement personnel, et prend la forme d’un testament bouleversant. 

Dans un décor épuré, Fadhel Jaziri a mis en scène dans « Au violon », un violoniste vieillissant, autrefois membre de l’orchestre national, qui se remémore les grandes heures de sa vie musicale, entre espoirs, désillusions et souvenirs fragmentés. Ce personnage fictif solaire, humain, devient le miroir d’une Tunisie en constante mutation, traversée par des bouleversements politiques, sociaux et artistiques. Ce saut dans le temps est grandement vécu par un luthiste et deux violonistes, dont l’un est l’époux d’une prétendue chanteuse célèbre.

Musicalement, la création est dense : elle s’ouvre sur « Shahrazade » de Korsakov. Au fil des évènements, d’autres morceaux comme ceux d’Oum Kalthoum « Enta Omri » et un autre de Mohamed Abdelwaheb ou de Naâma, séduisent les plus mélomanes des spectateurs présents. Le personnage central de la pièce se remémore sa jeunesse et spécialement de ses années au conservatoire de musique de Tunis, autrefois dirigé par Ahmed Achour. « El Rachidia » occupe aussi ses souvenirs. Un hommage est rendu à un professeur tchèque qui lui a enseigné un morceau de Beethoven « Claire de Lune ».

La nostalgie exprimée dans cette pièce prend vie sur scène dans une succession d’évènement marquants, de créations et de personnalités, qui ont fait et défait les 60 ans de la Tunisie : Mohamed Driss et son « Mourad III », Habib Boularès, Fredj Chouchane, Ridha Kalai, Zoubeir Turki et les chansons de l’egyptienne, Leila Mourad, le chanteur et compositeur italien, Adriano Celentano, les célébrités qui sont passées par la Coupole d’El Menzah, à l’instar d’Oum Kalthoum, Sabah, Abdel Halim Hafez… La troupe de musique de la Radio Nationale sous la direction de Ben Algia, Sayed Chatta venu d’Egypte, le chanteur espagnol Julio Iglesias, Hédi Jouini, Hédi Guella etc. Sans oublier les succès du Nouveau Théâtre « Arab » et « El Awada ». Puis la guerre du Golfe, la destitution de Bourguiba et l’arrivée au pouvoir de Ben Ali. « Nouba », « El Hadhra », et pour finir, la révolution et son fameux « Dégage » à Ben Ali. 

La musique dans « Au Violon » alimente la mémoire collective avec comme fil conducteur une histoire attachante et une narration qui capte de bout en bout. Les interprètes sont Ichraq Matar, Slim Dhib, Ilyes Blagui, Mahdi Dhaker, Lotfi Safi et Ghaith Nafati.

Cette dernière œuvre englobe tout ce qu’a créé l’artiste : accomplissements, œuvres diverses incontournables, projets. Le grand Fadhel Jaziri a évoqué toute une époque, celle dont il était le témoin. L’histoire, ses tournants et ses tourments y sont grandement étalés, avec une saisissante maîtrise.

Créée contre contre l’oubli, « Au Violon » a la vocation d’une archive qui compile une vie monumentale, truffée de succès, de réussites, et totalement consacrée aux arts et à la culture. Son départ, qui a coïncidé avec sa représentation à l’amphithéâtre de Hammamet, résonne  comme un dernier cadeau à un festival et à une scène qu’il chérissait particulièrement. Ce lieu magique, à qui il a consacré une immense partie de ses accomplissements, vivra désormais à sa mémoire et à celles et ceux qui l’ont traversé avant de partir vers l’éternité.

Le comité directeur du festival présente ses plus sincères condoléances à sa famille et à la scène artistique et culturelle tunisienne et arabe.

La vigne en fête à Grombalia pour son 63e Festival

11. August 2025 um 11:41
La vigne en fête à Grombalia pour son 63e Festival | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – La 63e édition du Festival des vignes de Grombalia a été lancée hier, dimanche, soir sous le slogan « Dix Ans », marquant le début de deux semaines de festivités culturelles et artistiques dans le gouvernorat de Nabeul. Le programme, qui se poursuivra jusqu’au 24 août, réunit artistes tunisiens, internationaux et troupes folkloriques, accompagné d’un défilé carnavalesque ayant attiré une large foule.

Le directeur du festival, Moez Khayati, a souligné la richesse du programme de cette édition, incluant des spectacles théâtraux, musicaux et folkloriques. Il a notamment mis en avant le carnaval d’ouverture, mettant en scène des performances tunisiennes, russes et celle de la célèbre troupe Issaouia. Samedi soir, un groupe serbe a animé une soirée internationale avec un spectacle folklorique.

Pour Najoua Gharbi, commissaire régionale des affaires culturelles à Nabeul, le festival constitue une plateforme d’échanges culturels et les autorités s’efforcent de renforcer son rayonnement international.

Par ailleurs, Ali Ammar, commissaire régional de l’agriculture, a annoncé une baisse de 25 à 30 % de la production de raisin destiné à la transformation, estimée à environ 17 000 tonnes contre 25 000 l’an dernier. Cette diminution serait due à la réduction des surfaces cultivées, accentuée par les effets des changements climatiques.

La vigne en fête à Grombalia pour son 63e Festival | Univers News

Le festival propose cette année des soirées variées :

            11 août : Spectacle soufi « Salatine El Hadhra »

            12 août : Soirée jeunesse avec Blingos et Sanfara

            13 août : Pièce théâtrale « Visa » de Karim Gharbi

            14 août : Soirée « Chansons de dessins animés »

            15 août : Pièce « Lellahom » par Kaouther Bardi et Rim Zribi

            16 août : Découverte des talents locaux avec « Yalla Grombalia Toughanni »

            17 août : Concert de Nabiha Kraouli

            18 août : Soirée rap avec Kaso

            19 août : « Flash Back des années 90 »

            21 août : Pièce « Laylat Ajab »

            22 août : Soirée avec l’artiste égyptien Ehab Tawfik

            24 août : Clôture par un spectacle soufi du musicien Sami Lajmi

Le Festival des vignes de Grombalia, alliant tradition viticole et créations artistiques, célèbre ainsi son ancrage culturel tout en relevant les défis agricoles liés au climat.

FIH2025 : « Au violon »… pour les derniers adieux à Fadhel Jaziri!!!

11. August 2025 um 11:24
FIH2025 : "Au violon"… pour les derniers adieux à Fadhel Jaziri!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – La soirée du 10 août 2025 dans l’écrin du Centre culturel international de Hammamet (CCIH) a pris des allures de road-movie à travers le temps avec la dernière création de l’homme de théâtre Fadhel Jaziri. Avec « Au Violon », Fadhel Jaziri a offert bien plus qu’une pièce de théâtre : une fresque vivante et bouleversante, un récit lyrique et vibrant, qui parle autant au cœur qu’à la mémoire collective.

Présentée en avant-première à la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC 2024), la pièce qui a évolué au fil des représentations jusqu’à sa nouvelle version présentée au Festival international de Hammamet dans sa 59ème édition, mêle théâtre et musique, acteurs et musiciens, pour raconter une histoire, oscillant entre l’intime et le collectif, entre le destin d’un homme et celui d’une patrie. Cette création est à la fois un récit personnel et un témoignage historique.

Dans un décor épuré, Fadhel Jaziri met en scène un violoniste à un âge avancé, ancien instrumentaliste de l’orchestre national, qui replonge dans les grandes heures de sa carrière musicale, oscillant entre espoirs, désillusions et fragments de mémoire. Ce personnage fictif, à la fois éclatant et profondément humain, devient le reflet d’une Tunisie en perpétuelle transformation, traversée par les bouleversements politiques, sociaux et artistiques. Le récit s’entrelace avec les interventions d’un luthiste et de deux violonistes, dont l’un partage sa vie avec une célèbre chanteuse fictive.

La bande sonore de la pièce est aussi riche qu’évocatrice : elle s’ouvre sur « Shéhérazade » de Rimski-Korsakov, puis enchaîne avec des classiques d’Oum Kalthoum, de Mohamed Abdelwaheb, de Naama, ou encore de Leila Mourad. Ses souvenirs le ramènent également au Conservatoire de Tunis, alors dirigé par Ahmed Achour, à l’institution El Rachidia, et à un professeur tchèque qui lui fit découvrir « Clair de Lune » de Beethoven.

La nostalgie prend corps dans une vaste fresque de moments et de figures qui ont façonné soixante ans d’histoire tunisienne : Mohamed Driss et son Mourad III, Habib Boularès, Fredj Chouchane, Ridha Kalai, Zoubeir Turki, Adriano Celentano, Hédi Jouini… sans oublier les passages légendaires d’Oum Kalthoum, Sabah et Abdel Halim Hafez à la Coupole d’El Menzah. Porté par les acteurs Ichraq Matar, Slim Dhib, Ilyes Blagui, Mahdi Dhaker, Lotfi Safi et Ghaith Nafati, le spectacle rend également hommage aux grandes pages du théâtre tunisien, avec des œuvres telles que Arab, El Awada, El Hadhra ou encore Nouba. Une soirée théâtrale intense qui s’achève pour céder la scène, ce soir, à une escale musicale aux couleurs du Mali, avec le chanteur iconique Bassekou Kouyaté accompagné de son groupe Ngoni Ba.

Mort de Fadhel Jaziri : retour sur l’héritage artistique d’un géant tunisien

11. August 2025 um 09:54

La scène culturelle et artistique tunisienne vient de perdre l’illustre artiste, comédien, dramaturge et metteur en scène Fadhel Jaziri, décédé à l’âge de 77 ans après un long combat contre la maladie.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’une de ses plus grandes icônes dans les domaines du théâtre, de la musique et du cinéma. Le défunt était un artiste exceptionnel, polyvalent et profondément ancré dans la scène culturelle tunisienne et arabe.

Fadhel Jaziri a laissé un précieux héritage artistique, fruit de plus de quatre décennies de contributions à la scène culturelle et artistique. Il a interprété des rôles dans plusieurs œuvres cinématographiques et réalisé de nombreux films, dont “Thalathoun” (Trente) et “Khousouf” (Eclipse).

Son nom est profondément ancré dans la mémoire du public grâce à de nombreux spectacles musicaux marquants, notamment “Nouba” (1991), qui a réuni des centaines de voix remarquables, ainsi que “la Hadhra”, présenté en plusieurs versions au fil des années, ou encore “Mahfel”, spectacle d’ouverture de la 57ème édition du Festival international de Carthage (FIC 2023). Mais aussi d’autres productions théâtrales et musicales ayant rencontré un immense succès populaire, dont la plus récente, “Au Violon”, présentée dans la soirée du dimanche 10 août 2025 dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Hammamet (FIH2025).

Paix à son âme.

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Tunisie : décès de Fadhel Jaziri, icône du théâtre et du cinéma, à l’âge de 77 ans

11. August 2025 um 09:21
Tunisie : décès de Fadhel Jaziri, icône du théâtre et du cinéma, à l’âge de 77 ans

Ce lundi 11 août 2025, le monde artistique tunisien est en deuil avec la disparition de Fadhel Jaziri, éminent acteur, metteur en scène et homme de théâtre, à l’âge de 77 ans, après un long combat contre la maladie. Le regretté avait récemment subi une opération à cœur ouvert particulièrement complexe, nécessitant une longue période […]

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Tunisie: Fadhel Jaziri n’est plus

Von: walid
11. August 2025 um 08:59
Tunisie: Fadhel Jaziri n’est plus

Le monde artistique et culturel a perdu Fadhel Jaziri, grand artiste, acteur et réalisateur, décédé après une longue lutte contre la maladie, à l’âge de 77 ans. Avec sa disparition, la Tunisie perd l’un de ses plus éminents créateurs dans les domaines du théâtre, de la musique et du cinéma. Le défunt était reconnu pour […]

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Décès de l’artiste Fadhel Jaziri… Adieu l’artiste !!!

11. August 2025 um 10:10
Décès de l’artiste Fadhel Jaziri… Adieu l’artiste !!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – La scène culturelle et artistique tunisienne vient de perdre l’illustre artiste, comédien, dramaturge et metteur en scène Fadhel Jaziri, décédé à l’âge de 77 ans après un long combat contre la maladie.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’une de ses plus grandes icônes dans les domaines du théâtre, de la musique et du cinéma. Le défunt était un artiste exceptionnel, polyvalent et profondément ancré dans la scène culturelle tunisienne et arabe.

Fadhel Jaziri a laissé un précieux héritage artistique, fruit de plus de quatre décennies de contributions à la scène culturelle et artistique. Il a interprété des rôles dans plusieurs oeuvres cinématographiques et réalisé de nombreux films, dont « Thalathoun » (Trente) et « Khousouf » (Eclipse).

Son nom est profondément ancré dans la mémoire du public grâce à de nombreux spectacles musicaux marquants, notamment « Nouba » (1991), qui a réuni des centaines de voix remarquables, ainsi que « la Hadhra », présenté en plusieurs versions au fil des années, ou encore « Mahfel », spectacle d’ouverture de la 57ème édition du Festival international de Carthage (FIC 2023). Mais aussi d’autres productions théâtrales et musicales ayant rencontré un immense succès populaire, dont la plus récente, « Au Violon », présentée dans la soirée du dimanche 10 août 2025 dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Hammamet (FIH2025).

Fadhel Jaziri baisse le rideau, le spectacle continue   

11. August 2025 um 09:25

La Tunisie a perdu ce matin du lundi 11 août 2025 l’un des piliers du théâtre et des arts de la scène en Tunisie. Fadhel Jaziri est décédé à 77 ans après un combat contre la maladie qui l’a éloigné des lumières depuis plusieurs mois.     

Dramaturge, metteur en scène et comédien de théâtre, qui a fait les beaux jours de la Troupe de Gafsa, dans les années 1970, puis du groupe du Nouveau Théâtre, avec Raja Farhat, Fadhel Jaïbi, Jalila Baccar, Mohamed Driss, Raouf Ben Amor et feu Habib Masrouki, il a beaucoup contribué à la rénovation du théâtre tunisien. Il s’est illustré aussi par la création de pièces à grand spectacle où théâtre, musique, chant et danse créent une œuvre totale, telles ‘‘Nouba’’, ‘‘El-Awada’’, Noujoum’’, ‘‘Ezzaza’’ et ‘‘El-Hadhra’’ où il a su donner une dimension scénique, visuelle et spectaculaire au patrimoine musical tunisien. Son œuvre ayant fait école, il a souvent été copié, mais jamais égalé.

Au cinéma, il a réalisé plusieurs films notamment ‘‘Thalathoun’’ et ‘‘Khousouf’’.  

Sa disparition est survenue au lendemain de la première de sa dernière pièce, « Garranti El Aziza » (Ma chère Garranti), présentée au Festival international de Hammamet.

«Fadhel Jaziri laisse derrière lui une œuvre monumentale qui a profondément marqué la culture tunisienne. Il était un artiste engagé, un intellectuel et un visionnaire, dont le travail a souvent abordé les questions sociales et politiques de son pays», écrira le peintre Jamel Chaouki Mahdaoui dans une brève nécrologie sur Facebook.

La romancière Emna Belhaj Yahia regrette «le départ d’un poète, d’un penseur [qui] nous laisse orphelin. C’était un vrai créateur, quelqu’un qui voulait nous tirer vers le haut.»

I. B.

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Tunisie : Décès du grand artiste Fadhel Jaziri

Von: La Presse
11. August 2025 um 08:37

Le monde artistique tunisien est en deuil. Fadhel Jaziri, réalisateur, metteur en scène et pilier de la scène culturelle tunisienne, s’est éteint ce lundi 11 août 2025, après un long et difficile combat contre la maladie.

« L’artiste n’a malheureusement pas eu le temps de voir achevé son projet majeur, le Centre des Arts de Djerba, qui, bien qu’encore en cours de réalisation, est déjà devenu un véritable laboratoire de création et d’innovation artistique », a indiqué son ami proche Fathi Kharrat qui a annoncé son décès ce matin.

Et d’ajouter : Malgré son absence physique, Fadhel Jaziri a pu accompagner le public une dernière fois à travers son spectacle « Jranti al-‘Aziza » présenté dimanche soir dans le théâtre en plein air de Hammamet. Ce fut une soirée élégante et mémorable, fidèle à la personnalité noble et passionnée du défunt.

Loin d’être vaincu par la maladie, il a quitté ce monde avec sérénité, satisfait que son œuvre continue de vivre à travers l’engagement et l’enthousiasme de son équipe artistique.

La Tunisie perd un artiste exceptionnel qui a profondément marqué le rayonnement de sa culture, un homme reconnu pour sa noblesse et sa patience infinie.

L’équipe de la Presse de Tunisie présente ses sincères condoléances à sa famille, ses proches et à toute la communauté artistique.

Paix à son âme.

Fadhel Jaziri envoûte Hammamet avec une fresque théâtrale et musicale

Von: La Presse
11. August 2025 um 08:26

La soirée du 10 août 2025, dans l’écrin du Centre culturel international de Hammamet (CCIH), a pris des allures de road movie à travers le temps avec la dernière création de l’homme de théâtre Fadhel Jaziri. Avec Au Violon, il a offert bien plus qu’une pièce : une fresque vivante et bouleversante, un récit lyrique et vibrant qui parle autant au cœur qu’à la mémoire collective.

Présentée en avant-première lors de la 25 édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC 2024), l’œuvre a évolué au fil des représentations pour arriver, dans sa nouvelle version, au Festival international de Hammamet dans le cadre de sa 59 édition. Mêlant théâtre et musique, acteurs et musiciens, Au Violon raconte une histoire qui oscille entre l’intime et le collectif, entre le destin d’un homme et celui d’une patrie. À la fois récit personnel et témoignage historique, la création tisse un lien fort entre mémoire individuelle et histoire nationale.

Dans un décor épuré, Fadhel Jaziri met en scène un violoniste âgé, ancien membre de l’orchestre national, qui replonge dans les grandes heures de sa carrière musicale, traversée d’espoirs, de désillusions et de fragments de mémoire. Personnage fictif, à la fois éclatant et profondément humain, il devient le miroir d’une Tunisie en perpétuelle mutation, marquée par les bouleversements politiques, sociaux et artistiques. Le récit se nourrit des interventions d’un luthiste et de deux violonistes, dont l’un partage sa vie avec une célèbre chanteuse imaginaire.

La bande sonore est riche et évocatrice : elle s’ouvre sur Shéhérazade de Rimski-Korsakov, puis enchaîne avec des classiques d’Oum Kalthoum, Mohamed Abdelwahab, Naâma ou Leila Mourad. Les souvenirs du protagoniste le ramènent au Conservatoire de Tunis, alors dirigé par Ahmed Achour, à l’institution El Rachidia, et à un professeur tchèque qui lui fit découvrir Clair de Lune de Beethoven.

La nostalgie prend corps dans une vaste fresque retraçant soixante ans d’histoire tunisienne et de figures marquantes : Mohamed Driss et Mourad III, Habib Boularès, Fredj Chouchane, Ridha Kalai, Zoubeir Turki, Adriano Celentano, Hédi Jouini… sans oublier les passages légendaires d’Oum Kalthoum, Sabah et Abdel Halim Hafez à la Coupole d’El Menzah. Porté par Ichraq Matar, Slim Dhib, Ilyes Blagui, Mahdi Dhaker, Lotfi Safi et Ghaith Nafati, le spectacle rend aussi hommage aux grandes pages du théâtre tunisien, avec des œuvres telles que Arab, El Awada, El Hadhra ou encore Nouba.

Cette soirée intense s’est achevée pour céder la scène, ce soir, à une escale musicale aux couleurs du Mali, avec le chanteur iconique Bassekou Kouyaté et son groupe Ngoni Ba.

Festival des vignes de Grombalia : entre tradition, musique et défis climatiques

Von: La Presse
11. August 2025 um 08:03

La 63 édition du Festival des vignes de Grombalia a été inaugurée dimanche soir sous le slogan « Dix Ans », donnant le coup d’envoi de deux semaines de festivités culturelles et artistiques dans le gouvernorat de Nabeul. L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 24 août, réunit artistes tunisiens, invités internationaux et troupes folkloriques, avec un défilé carnavalesque ayant attiré une large foule.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par un défilé haut en couleur, en présence de la gouverneure de Nabeul Hana Chouchani, du directeur général de la production agricole au ministère de l’Agriculture Ezzeddine Chelghaf, ainsi que de responsables régionaux et locaux. Le cortège, mêlant musique, danse et performances artistiques, a suscité un vif engouement populaire.

Le directeur du festival, Moez Khayati, a mis en avant la richesse du programme, qui comprend des spectacles théâtraux, musicaux et folkloriques. Il a notamment souligné la diversité des prestations du carnaval d’ouverture, avec la participation de troupes tunisiennes, russes et de la célèbre Issaouia. Samedi soir, un groupe serbe a animé la scène avec un spectacle folklorique.

Pour Najoua Gharbi, commissaire régionale des affaires culturelles à Nabeul, le festival est une véritable plateforme d’échanges artistiques et culturels, et les autorités s’emploient à en renforcer le rayonnement international.

Sur le plan agricole, le commissaire régional de l’agriculture, Ali Ammar, a annoncé une baisse de 25 à 30 % de la production de raisin destiné à la transformation, estimée à environ 17 000 tonnes contre 25 000 l’an dernier, en raison de la réduction des surfaces cultivées et des effets du changement climatique.

Programme des soirées

• 11 août : Spectacle soufi Salatine El Hadhra

• 12 août : Soirée jeunesse avec Blingos et Sanfara

• 13 août : Pièce théâtrale Visa de Karim Gharbi

• 14 août : Soirée Chansons de dessins animés

• 15 août : Pièce Lellahom par Kaouther Bardi et Rim Zribi

• 16 août : Talents locaux avec Yalla Grombalia Toughanni

• 17 août : Concert de Nabiha Kraouli

• 18 août : Soirée rap avec Kaso

• 19 août : Flash Back des années 90

• 21 août : Pièce Laylat Ajab

• 22 août : Soirée avec l’artiste égyptien Ehab Tawfik

• 24 août : Clôture avec un spectacle soufi de Sami Lajmi

Le Festival des vignes de Grombalia, alliant tradition viticole et créations artistiques, confirme son rôle de vitrine culturelle tout en sensibilisant aux défis agricoles liés au climat.

Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

Lotfi Abdelli annonce son retour au Festival international de Carthage 2026

10. August 2025 um 20:40
Lotfi Abdelli annonce son retour au Festival international de Carthage 2026

L’humoriste tunisien Lotfi Abdelli fera son grand retour au Festival international de Carthage à l’été 2026, comme il l’a annoncé sur sa page personnelle ce dimanche 10 août 2025. Après s’être installé en France en 2022 suite à des tensions avec certains représentants du syndicat des forces de l’ordre en Tunisie, qui l’avaient accusé d’avoir […]

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Festival international du film amateur de kelibia : Il faut sauver le Fifak

10. August 2025 um 18:50

Selon certaines rumeurs, la conférence de presse serait annulée et le festival pourrait subir le même sort. Un scandale pour ce festival cinématographique le plus ancien en Tunisie et même en Afrique et dans le monde arabe qui a participé à l’éclosion de cinéastes engagés ayant marqué par leurs films le catalogue du 7e art.

La Presse — Les dates ont été annoncées depuis plus deux mois ainsi que les appels  à candidatures. Le Fifak organisé depuis plus de 60 ans devrait se tenir  du 16 au 22 août prochain. Une conférence de presse aurait dû avoir lieu pour dévoiler le programme. Or, les organisateurs n’ont donné aucun signe de vie sur la 38e édition qui serait placée sous le thème «Free Palestine».

Malgré l’insistance des journalistes proches du festival, c’est le silence radio. Selon certaines rumeurs, la conférence de presse serait annulée et le festival pourrait subir le même sort. Un scandale pour ce festival cinématographique le plus ancien en Tunisie et même en Afrique et dans le monde arabe qui a participé à l’éclosion de cinéastes engagés ayant marqué par leurs films le catalogue du 7e art et qui continue à  soutenir la jeune génération dont la seule visibilité pour leurs films est le Fifak.

Les raisons qui ont conduit à  cette situation alarmante sont sans aucun doute financières. La Fédération tunisienne du cinéma amateur est une institution à but non lucratif. Son budget provient des subventions accordées par le ministère de la Culture qui restent insuffisantes  pour couvrir les dépenses de cette manifestation annuelle.

Toujours selon des rumeurs, l’hôtel, qui assure l’hébergement des invités : jurys, journalistes et participants, aurait refusé de contribuer une nouvelle fois à abriter le festival réclamant le paiement de l’hébergement de la session précédente, sans compter les dépenses relatives aux transports par avion de certains invités dont les membres du jury international.

En attendant une revalorisation du Fifak, il est urgent de venir en aide à  cette 38e édition et de sauver le festival pour qu’il demeure. Le gouvernorat de Nabeul et la municipalité de Kelibia ont un grand rôle à jouer, cela y va du prestige et du renom de leur région. Le Cnci devrait aussi prendre en compte la mauvaise passe par laquelle passe le Fifak et participer à augmenter son budget. Un appel qu’on espère qu’il sera entendu dans les délais les plus proches.

Cinéma – « Wed » de Habib Mestiri : Une très libre adaptation du « Dernier rêveur »

10. August 2025 um 18:40

Dans le cadre de « Regards cinématographiques » tenus sur deux jours,  organisés  par le Festival international de Hammamet, en partenariat avec le Syndicat indépendant des producteurs et des réalisateurs, le dernier opus de Habib Mestiri, dont la première a eu lieu le mercredi dernier,  sortira en salles le 17 septembre prochain.

La Presse — « Wed », du réalisateur Habib Mestiri (« Vagues brisées » et « Les Semblables ») est un film politique sur le militantisme de gauche et ses conséquences. Projetée précédemment dans la section Horizons du cinéma tunisien aux JCC 2023, cette production low cost — autrement dit avec des bouts de ficelles —  a rencontré le public cinéphile  en première aux Jardins des arts du Centre culturel méditerranéen de Hammamet.  

« Wed » (Affinités/ Liens) est une adaptation très libre du roman « Le dernier rêveur » de Mustapha Ben Ahmed, ex-président du bloc parlementaire de Nida Tounes à l’Assemblée nationale. C’est l’histoire de Khalil (Ahmed Ben Saâd), journaliste de gauche qui a perdu jeune ses parents et est adopté par une voisine Douja  (Najwa Miled) qui le dorlote comme s’il était son fils. Ne voulant pas abandonner ses idéaux, il en paie le prix en subissant l’oppression de l’appareil sécuritaire représenté par Yahia (Jamel Madani) qui le torture et l’humilie pour qu’il se remette au droit chemin. 

Accusé à tort de complot contre l’Etat, il continue à mener un combat acharné contre le système qui cherche à se débarrasser de lui, le poussant au suicide. Vivant dans un trauma permanent, il imagine l’existence d’une femme « Han el Wed » qui lui adresse des missives l’avertissant continuellement des dangers qui mettent sa vie en péril.  Son ami et complice Ould el Aifa (Taoufik Gharbi) tente de lui venir en aide pour le sauver de sa détresse, mais sans grand espoir.

Avec « Wed », Habib Mestiri renouvelle son expérience de l’adaptation littéraire, ce qui est rare dans le cinéma tunisien. Auparavant, il  a adapté « Les Semblables », roman de Mohamed Nacer Nefzaoui, en s’intéressant notamment à l’histoire contemporaine de la Tunisie et particulièrement la Gauche qui a connu de multiples désillusions et défaites.

La fidélité au roman de Mustapha Ben Ahmed reste précaire en raison du budget limité du film. Habib Mestiri a essayé de condenser l’histoire au maximum.

Il a surtout filmé dans des espaces fermés avec, toutefois, quelques prises à l’extérieur afin d’enrichir la narration avec des images d’archives permettant de situer l’époque à laquelle se déroulent les événements, à savoir les années 70 à 90 où la chasse aux sorcières était à son apogée et durant lesquelles les activistes et les intellectuels ont subi répressions et persécutions.

Le décor important dans le film symbolise l’appartenance au mouvement (photos de Che Guevara et Mahmoud Derouiche), ainsi que la peur et l’angoisse (sculptures fantasmagoriques signées par  l’artiste plasticienne prometteuse Leila Rokbani) ou encore les images floutées de « Han el Wed » (d’après une chanson de Mohamed Abdelwaheb), des apparitions qui offrent une dimension onirique à ce drame. « Han el Wed » représente pour Khalil une figure obsessionnelle de l’espoir, un idéal insaisissable qui lui échappe continuellement.  

Dans sa quête idéologique sans lendemain, Khalil se trouve pris en étau entre un pouvoir répressif et un idéal difficile à réaliser. « Wed » est un témoignage fort, mais malheureusement tronqué sur l’histoire d’une époque qui aurait sans doute nécessité plus de moyens pour en faire une œuvre d’une dimension ample et intense. Mais déjà le mérite de Habib Mestiri est de vouloir échapper à des attentes narratives classiques en concoctant un récit qui invite à une plongée dans un monde où la liberté d’expression est condamnée. 

Chroniques de la Byrsa : Petits-fils déserteurs

10. August 2025 um 18:30

La Presse — Juilletiste ou aoutienne, ma petite famille parisienne, composée des parents et de leurs deux enfants, venait chaque été « égayer mon foyer » pour reprendre l’expression galvaudée avec l’ambiance joyeuse et dynamique qu’il retrouvait ainsi pour le temps des vacances estivales.

Et puis, le temps passant, les enfants sont devenus de beaux jeunes gens plus gais et plus dynamiques que jamais, mais aussi avec des tendances tout à fait légitimes à l’émancipation, tous deux étant devenus majeurs et matériellement plus à l’aise, ayant pris soin en cours d’année de gagner de l’argent de poche. Et, pour l’une de leurs premières initiatives, ils ont pris celle de ne pas passer cette année leurs vacances au pays de leurs parents. Ils lui ont préféré le Maroc pour l’une et Malte pour l’autre.

Je n’ai pas été surpris par une telle décision. J’avais été mis au courant par mon fils du choix de ses enfants plusieurs semaines auparavant. C’était au cours d’un entretien téléphonique dans lequel il m’annonçait que ses rejetons avaient pris le mauvais pli de leurs compatriotes d’adoption de vouloir consommer les produits en vogue, jugement qui a provoqué une vigoureuse réaction de son épouse qui suivait la discussion sans en avoir l’air.

Elle voulait me dire que sa progéniture était très attachée à son pays d’origine et d’autres choses dans le même sens mais je ne l’ai pas laissée aller plus loin en lui assénant : « Leur décision est tout à fait normale. Leur dernier séjour parmi nous a été si morne qu’avec ma défunte femme nous nous sommes dit qu’il serait étonnant qu’ils reviennent au pays de sitôt. » Ma sentence a ainsi tiédi des ardeurs qui se seraient sans doute exacerbées dans le feu de la polémique qui s’amorçait. Mais pas rien que. 

Mes petits-enfants se sont rendus à leur destination respective en joyeuses bandes d’amis pour aller chacun de son côté s’amuser comme des fous. Or, dans notre pays, les jeunes ne s’amusent pas comme des fous. C’est la triste réalité. Ils sont pris dans un corset de convenances et de réglementations qui sont incompatibles avec leur aspiration à « s’éclater ».

Et c’est précisément dans leurs « folies » — qui n’en sont pas — que le pays d’accueil trouve son compte, les comportements prétendument sages ne générant pas beaucoup de dépenses et de recettes, en fin de compte buts ultimes de l’industrie touristique.

Alors, bien sûr, je suis peiné par la désertion de mes petits-enfants, et doublement. Je me trouve privé de la joie de les retrouver, fût-ce furtivement, et mon pays a été privé du fruit de leurs « extravagances » en compagnie de leurs copains et copines. 

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