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Heute — 11. August 2025Haupt-Feeds

Taboubi | «Qui détient un dossier de corruption le remet à la justice»

11. August 2025 um 13:54

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a dénoncé les insultes, les stigmatisations et les accusations de corruption dont font l’objet ces derniers temps les militants syndicalistes.

Intervenant ce lundi 11 juillet 2025 à l’ouverture des travaux de la Commission administrative de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi a ajouté : «Quiconque détient un dossier de corruption n’a qu’à le remettre à la justice. Nous ne sommes pas au-dessus de la reddition de compte. Et qu’on arrête cette lassante rengaine», dans ce qui ressemble à une réponse au président de la république Kaïs Saïed, qui avait chargé, vendredi, l’UGTT et accusé ses dirigeants de corruption sans pour autant les nommer.

«C’est devenu une question de dignité et d’honneur», a souligné Taboubi, ajoutant que la place Mohamed Ali n’est pas à la portée de quiconque, par allusion à l’attaque dont a fait l’objet le siège de l’UGTT, jeudi 7 août, de la part d’un groupe de personnes se réclamant du président de la république et que ce dernier a clairement défendus lors de sa rencontre, vendredi, avec la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, expliquant qu’ils n’avaient pas l’intention de pénétrer dans le bâtiment abritant la direction de l’UGTT.   

Le secrétaire général de l’UGTT a imputé au pouvoir la responsabilité de l’attaque après que des instructions aient été soudainement données aux agents de l’ordre qui gardaient les lieux pour lever les obstacles sécuritaires devant les assaillants leur permettant ainsi d’atteindre le bâtiment.

I. B.

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Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

Tunisie | L’heure de vérité pour l’UGTT

10. August 2025 um 11:33

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a subi, jeudi 7 juillet 2025, ce que ses dirigeants ont qualifié d’attaque contre leur siège au centre-ville de Tunis de la part d’un groupe d’individus, qui a été suivie, le lendemain, par une charge du président de la république Kaïs Saïed, non exempte de menaces. L’organisation syndicale tente aujourd’hui de recoller les morceaux et de se remettre de la crise interne qui la secoue depuis son 25e congrès, en février 2022.

Imed Bahri  

Dans ce contexte pesant et plein de défis, où les divisions internes sont amplifiées par les pressions externes, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Slaheddine Selmi, a déclaré à Mosaïque FM, que «les instances décisionnelles de l’organisation se réuniront, lundi prochain, pour prendre la décision appropriée, en réponse à l’annulation des séances de conciliation [avec le gouvernement] prévues les 5 et 6 août en cours», estimant que cette annulation décidée par le gouvernement est «un précédent grave dans l’histoire des négociations sociales».

Jeudi dernier, plusieurs manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’UGTT, à la place Mohamed Ali, brandissant des slogans critiquant la direction syndicale et sa gestion de l’organisation et réclamant sa dissolution.

«Les manifestants n’avaient pas l’intention d’agresser ni de prendre d’assaut les lieux, contrairement à ce que colportent certaines mauvaises langues», a expliqué, vendredi, le président Saïed, lors de sa rencontre au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, prenant ainsi clairement le parti des opposants à la direction actuelle conduite par le secrétaire général Noureddine Tabboubi. Ce dernier, dont la gestion de l’organisation syndicale est vivement critiquée, a d’ailleurs dû interrompre ses vacances et revenir à son bureau de la place Mohamed Ali.

Il reste cependant à savoir si le Conseil administratif qui se réunira demain va se laisser entraîner dans une confrontation avec les autorités, notamment en décidant des mobilisations nationales ou des grèves sectorielles pour redorer l’image de l’organisation ou si cette instance décisionnelle va plutôt chercher à colmater les brèches et essayer de rétablir l’unité perdue en perspective du prochain congrès ordinaire fixé pour les 25, 26 et 27 mars 2026. Tant il est vrai qu’une confrontation, quelle qu’en, soient l’ampleur et l’intensité, n’est pas souhaitable, car elle n’est dans l’intérêt d’aucune des parties. Le souvenir de la confrontation sanglante et meurtrière du 26 janvier 1978 est encore dans toutes les mémoires.  

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Le président met en garde : le peuple veut des réponses

10. August 2025 um 09:00

Le vendredi 8 août, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a été reçue au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed.

La rencontre a porté sur plusieurs dossiers d’actualité, notamment les questions sociales et économiques, ainsi que sur une série d’événements récents que le président juge loin d’être fortuits. Selon lui, ces incidents semblent avoir été délibérément provoqués pour semer la discorde et porter atteinte aux citoyens.

Dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence, Kaïs Saïed est revenu sur les incidents survenus devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), soulignant que les forces de l’ordre avaient protégé les lieux — un contraste avec les événements du 4 décembre 2012, lorsque des déchets avaient été jetés devant ce même siège lors d’un rassemblement.

Le chef de l’État a lancé un message clair : « Ces gens ne réalisent-ils pas que le peuple s’est réveillé et qu’il exige des comptes ? » Une manière de rappeler, sans équivoque, que personne ne saurait se croire au-dessus de la loi ni à l’abri de toute responsabilité.

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Kaïs Saïed promet la justice et la lutte contre la corruption

09. August 2025 um 11:04

Le président de la République, Kais Saïed, a réaffirmé l’ouverture prochaine de plusieurs dossiers importants, soulignant que le peuple tunisien a pleinement le droit de réclamer la redevabilité de ceux qui ont détourné ses ressources. Lors d’une réunion au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, il a insisté sur la nécessité de bâtir une nouvelle nation forte, résistant aux manœuvres des corrompus.

Le président a rappelé l’exemple de figures historiques tunisiennes emblématiques de justice et d’abnégation, comme Tahar Haddad, insistant sur la primauté de la légitimité populaire sur une fausse légalité. Il a condamné la démagogie et les fausses accusations et a assuré la protection des institutions publiques face aux troubles récents, affirmant que les incidents de jeudi ne sauraient être comparés aux violences de 2012.

Il a souligné que certains tentent de comparer ce qui s’est passé avec les événements de 2012, période durant laquelle plusieurs syndicalistes ont été agressés, et les images restent là, témoignant encore d’un d’entre eux, le sang coulant de son front, accompagné de la remarque : « Ces gens n’ont-ils pas encore compris que le peuple connaît désormais les moindres détails ? »
Il a également souligné que la concomitance de plusieurs événements survenus ce vendredi  et récemment n’est en aucun cas fortuite, à l’instar de la destruction, vendredi matin, d’une partie d’un canal de distribution d’eau.

Il a déploré les actions délibérées troublant la stabilité, comme la destruction d’une canalisation d’eau. Tout comme il a rendu hommage à des leaders syndicaux légendaires qui ont toujours défendu les droits des travailleurs. Enfin, il a promis que nul ne sera au-dessus de la loi, engageant une lutte déterminée contre l’impunité.

La réunion a abordé des dossiers sociaux et économiques clés et analysé les preuves d’actions planifiées pour déstabiliser le pays et affecter les citoyens.

Avec TAP

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Kais Saïed promet d’ouvrir plusieurs dossiers et d’appliquer la loi à tous sans immunité

Von: Raja
09. August 2025 um 10:03
Kais Saïed promet d’ouvrir plusieurs dossiers et d’appliquer la loi à tous sans immunité

“Plusieurs dossiers doivent être ouverts”, a promis le président de la République, Kais Saïed, réaffirmant que le peuple tunisien a plein droit à revendiquer la redevabilité juste de ses fauteurs afin de récupérer son argent. Le chef de l’Etat a, en outre, assuré que les efforts sont en cours en vue de trouver une solution […]

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Kais Saïed : « Aucun fauteur ne bénéficiera de l’impunité »

Von: La Presse
09. August 2025 um 09:15

« Plusieurs dossiers doivent être ouverts », a affirmé le président de la République, Kais Saïed, réitérant que le peuple tunisien a pleinement le droit d’exiger la redevabilité de ceux qui l’ont lésé afin de récupérer son argent.

Le chef de l’État a assuré que des efforts sont en cours pour trouver une solution nationale à tous les secteurs, dans le but de bâtir un édifice solide et imperméable aux manœuvres des corrompus.

Ces déclarations ont été faites vendredi au palais de Carthage, lors d’une réunion avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri. Fidèle à son style nourri de références historiques, le président a cité plusieurs figures syndicalistes tunisiennes exemplaires par leur altruisme et leur engagement, dont Tahar Haddad. Selon lui, ce dernier refusait de confondre une « fausse légalité » avec la véritable légitimité, laquelle exige que la loi soit l’expression de la volonté de la majorité.

Saïed a réaffirmé son engagement à poursuivre la « lutte pour la libération nationale » et à contrer les « allégations mensongères » et la « démagogie creuse ». Il a également cité l’article Le carnaval, signé par le journaliste Mohamed Galbi et publié le 13 janvier 1978 dans Al-Echaab. « Leurs bribes ainsi que leurs relais sont encore là mais sous d’autres formes et appellations », écrivait Galbi. Le président a estimé que, s’il était vivant, le journaliste aurait tenu les mêmes propos, mais en sens inverse, dénonçant « un flot d’hypocrisie ».

Évoquant les incidents de jeudi, le président a indiqué que les forces de l’ordre avaient été déployées pour protéger les locaux de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et empêcher tout accrochage. Il a démenti toute intention des manifestants d’agresser ou d’occuper les lieux, réfutant les comparaisons avec les événements de 2012. Il a également dénoncé la destruction, vendredi matin, d’une partie d’un canal de distribution d’eau, y voyant un acte prémédité.

Le chef de l’État a rappelé la mémoire de Mohamed Ali Hami, figure syndicale majeure, qui, a-t-il souligné, tenait ses réunions dans la rue et non dans des hôtels luxueux, défendant ardemment les droits des ouvriers et des plus démunis.

Il a affirmé que le peuple tunisien avait rendez-vous avec l’histoire et qu’il ne céderait pas face aux tentatives de déstabilisation, venues de l’intérieur comme de l’extérieur. Il a promis qu’aucune personne enfreignant la loi ne bénéficierait d’immunité et que la loi s’appliquerait à tous sans exception.

Selon la présidence, la réunion a également abordé plusieurs dossiers sociaux et économiques, ainsi que des incidents jugés « inhabituels », présentés comme planifiés pour aggraver la situation et faire souffrir la population.

Tunisie | Kaïs Saïed vent debout contre les dirigeants de l’UGTT

09. August 2025 um 08:59

Evoquant, de manière allusive et indirecte, ce qui a été présenté comme une attaque menée par un groupe d’individus, avant-hier, jeudi 7 août 2025, contre le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), le président Kaïs Saïed a déclaré que des dossiers doivent être ouverts car le peuple exige qu’on lui rende des comptes, de manière équitable, afin qu’il puisse récupérer l’argent qu’on lui a spolié, ajoutant que des efforts sont en cours pour trouver une solution nationale dans tous les domaines, et pour bâtir un nouvel édifice qui ne s’effondrera pas, malgré les coups de pioche des corrompus. Vidéo.

Le chef de l’Etat a ajouté, en recevant hier vendredi au palais de Carthage la cheffe du gouvernement Sarah Zaafrani Zenzeri, que de nombreux dirigeants syndicaux se sont sacrifiés, comme le leader Tahar Haddad, qui savait distinguer entre la fausse et la vraie légitimité laquelle signifie que la loi en général, quelle qu’elle soit, exprime la volonté de la majorité.

Dans ce contexte, le Président de la République a cité les paroles de Farhat Hached et Tahar Haddad, des pionniers du syndicalisme tunisien, auxquels il semble s’identifier : «Nous poursuivrons ce combat avec détermination et une volonté inébranlable. Que les menteurs mentent, car nous passerons à côté de leur fatuité, jusqu’à ce que l’aube de la certitude pointe, et nous apparaîtrons tels que nous sommes, justes, honnêtes et dévoués au service de l’humanité, tourmentée par les mains des colonisateurs.»

Au début de la réunion, le chef de l’État a cité un article publié dans le journal Echaâb, organe de l’UGTT, sous le titre «Le Carnaval», écrit par le journaliste Mohamed Galbi le 13 janvier 1978 où le chroniqueur disait : «J’ai du mal à croire à toute cette hypocrisie, et j’ai du mal à croire que certains ne savent toujours pas encore que le peuple s’est réveillé. Ces gens ne se rendent-ils pas compte que le peuple n’ignore plus les moindres détails?»

Le chef de l’Etat a également souligné que la survenue récemment d’un certain nombre de faits n’est pas du tout une coïncidence, comme la destruction d’une partie d’un canal de distribution d’eau vendredi matin, imputant ainsi, quoique de manière allusive, certains dysfonctionnements des services publics à des actes de sabotage menés par des opposants à son régime, et plus précisément, à des responsables syndicaux, puisqu’il a continué à donner en exemple les fondateurs du syndicalisme tunisien dans les années 1920-1930, comme Mohamed Ali El-Hammi qui, lui, tenait ses réunions à la rue Al-Jazira et à la rue  de la Commission, au centre-ville de Tunis, et non pas dans des hôtels, des restaurants de luxe et des banquets, a cru devoir rappeler le président, dans une critique limpide des dirigeants actuels de l’UGTT.

«Le peuple sait très bien tout cela et il a rendez-vous avec l’histoire. Il est déterminé à aller de l’avant », a souligné Saïed, en ajoutant : «Nous resterons fermes, résolus et honnêtes. Et quiconque violerait la loi ne bénéficierait d’aucune immunité. La loi s’applique à tous, et nous ne pouvons permettre à quiconque d’attaquer le peuple tunisien», a lancé le chef de l’Etat, et ses menaces sont clairement adressées aux opposants et notamment aux dirigeants syndicaux.

Saïed a poursuivi en affirmant qu’un peuple doté de cette conscience, de cette détermination et de cette volonté brisera tous les complots et toutes les tentatives de semer le doute dans ses rangs.

Doit-on s’attendre à ce que ces charges contre la direction syndicale soient suivies de mesures de représailles contre certains dirigeants de l’UGTT ou ne s’agit-il là que d’avertissements qui, en cas d’aggravation des mouvements sociaux, comme la récente grève de trois jours des employés du transport public, pourraient aboutir à de telles mesures ?

Wait and see…   

I. B.

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Le CRLDHT solidaire avec l’UGTT, ciblée par une tentative d’agression

08. August 2025 um 07:37

Dans le communiqué reproduit ci-dessous, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), une Ong tunisienne basée en France, exprime «sa plus vive indignation et sa solidarité pleine et entière» avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui a été la cible hier, jeudi 7 août 2025, d’«une attaque inacceptable contre son siège central à Tunis.»

Des groupes anonymes et organisés ont tenté de pénétrer par la force dans les locaux de l’UGTT à la place Mohamed Ali, brandissant des slogans haineux et hostiles à l’action syndicale, appelant même à la dissolution de la centrale. Ces scènes, d’une extrême gravité, rappellent les agressions orchestrées contre l’UGTT en décembre 2012, menées à l’époque par les milices dites de «protection de la révolution».

Ces faits ne surviennent pas par hasard : ils s’inscrivent dans un climat de répression généralisée, de criminalisation des mouvements sociaux et de l’action civique et d’étouffement méthodique de toutes les formes de contestation. L’attaque a été rendue possible par la levée soudaine des barrages de sécurité aux abords de la place, ce qui soulève de sérieuses interrogations sur le rôle des autorités.

La veille, Kaïs Saïed – en réaction à la grève de 3 jours dans le secteur des transports les 30, 31 juillet et 1er août – avait publiquement accusé les syndicalistes de «trahison», instillant un discours de haine et de désignation qui légitime les attaques physiques contre les institutions représentatives des travailleuses et travailleurs.

Dans le même temps, le gouvernement a suspendu unilatéralement l’ensemble des négociations sociales, rompant les cadres légitimes du dialogue et accentuant la polarisation. Cette séquence ne peut être interprétée autrement que comme une tentative de réduire au silence l’un des derniers contre-pouvoirs du pays.

L’agression survient aussi à un moment particulièrement opportun pour ses instigateurs : en plein été, alors que de nombreux militants sont en congé, que l’attention médiatique est réduite, et que l’organisation elle-même traverse une crise interne avec des désaccords profonds sur sa gouvernance. Mais aucune division, aucun découragement, aucun conflit interne ne saurait justifier l’inaction, le silence ou l’abandon. Ce qui est en jeu dépasse l’état momentané de l’UGTT : c’est l’existence même d’un syndicalisme libre et combatif en Tunisie qui est visée.

Nous saluons la vigilance, la maîtrise et la dignité des syndicalistes et salarié·es qui ont tenu bon face à la provocation. Leur mobilisation pacifique pour défendre leur organisation mérite le respect et le soutien.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté :

  • cette tentative d’agression préméditée et grave,
  • le discours présidentiel haineux et menaçant,
  • la défaillance — voire la complicité — des forces de sécurité,
  • la stratégie gouvernementale de confrontation, de rupture du dialogue, et de désignation de boucs émissaires.

Nous appelons :

  • à l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire indépendante,
  • à la reprise immédiate du dialogue social dans le respect de l’autonomie syndicale,
  • à une mobilisation large des forces syndicales, associatives et démocratiques en Tunisie et au-delà pour défendre le droit syndical.

Nous rappelons que l’UGTT, malgré les tensions, les déviations et les débats internes, reste une structure centrale dans la reconstruction démocratique du pays. Elle doit pouvoir jouer pleinement son rôle pour défendre les droits des salariés, rétablir un climat de libertés et exiger, avec force, la libération de tous les prisonniers politiques et détenus d’opinion.

Le syndicalisme n’est pas un délit. La critique sociale n’est pas une trahison.
L’UGTT n’est pas seule.

Solidarité avec l’UGTT.
Non à la violence politique.
Oui à la liberté syndicale, au dialogue et à la justice sociale.

Paris, le 7 août 2025

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Kaïs Saïed salue le sacre d’Ahmed Jaouadi : “La Tunisie est un pays de champions” (video)

07. August 2025 um 11:11

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, 6 août 2025, au palais de Carthage, le nageur tunisien, Ahmed Jaouadi, qui vient de remporter deux médailles d’or aux Championnats du monde de natation organisés récemment à Singapour.

À cette occasion, le chef de l’État a décerné au nageur, Ahmed Jaouadi, le premier grade de l’Ordre national du mérite dans le domaine du sport, saluant ses performances ainsi que sa contribution au rayonnement sportif de notre pays sur la scène internationale.

« Je tiens à te féliciter pour cet exploit personnel, qui est aussi un exploit pour la Tunisie tout entière, Pays des champions par excellence », s’est exprimé le chef de l’Etat en s’adressant au nageur Ahmed Jaouadi avant de poursuivre : « Lorsque tu étais dans le bassin de la compétition, la seule chose qui t’a certes hantée était de décrocher la victoire et de porter haut le drapeau de ton pays où qu’il se trouve.»

Et le président Saïed d’ajouter que « Je sais parfaitement que tu as travaillé dur et fort pour venir à bout de ce sacre international », réaffirmant à ce propos que “l’époque de la participation pour la simple et insignifiante participation est désormais révolue”.

“Si participation il y a, ça doit être pour réaliser des exploits et décrocher des sacres”, a-t-il encore martelé.

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Kaïs Saïed reçoit Sarra Zaafrani : examen des dérives dans les services publics

07. August 2025 um 10:58

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mercredi, après-midi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, la réunion a été l’occasion de débattre d’une série de questions liées à la marche de nombre de services publics et de passer en revue plusieurs pratiques “inhabituelles” devenues récurrentes ces derniers jours.

Face à cette situation, le chef de l’Etat a souligné que le peuple tunisien connaît parfaitement « les moindres détails », assurant qu’il parviendra à mettre en échec les maigres tentatives visant à le persécuter et à exacerber la situation.

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Kais Saïed appelle à une « nouvelle vie » fondée sur la solidarité et l’unité nationale

Von: walid
07. August 2025 um 08:08
Kais Saïed appelle à une « nouvelle vie » fondée sur la solidarité et l’unité nationale

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mercredi, 6 août 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri. La réunion a été l’occasion de débattre d’une série de questions se rapportant notamment à la marche des services publics, cite un communiqué de la présidence de la République. Lors de […]

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Ahmed Jaouadi décoré de l’Ordre du mérite pour ses exploits à Singapour

Von: walid
07. August 2025 um 08:06
Ahmed Jaouadi décoré de l’Ordre du mérite pour ses exploits à Singapour

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, 6 août 2025, au palais de Carthage, le nageur tunisien, Ahmed Jaouadi, qui vient de remporter deux médailles d’or aux Championnats du monde de natation organisés récemment à Singapour. À cette occasion, le chef de l’État a décerné au nageur, Ahmed Jaouadi, le premier grade […]

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Kaïs Saïed | «Les Tunisiens giflent les traitres»

07. August 2025 um 10:10

Les Tunisiens et les Tunisiennes donnent chaque jour leçon sur leçon et gifle sur gifle aux traîtres, aux agents et à leurs laquais à l’intérieur du pays. Ils giflent et donnent des leçons, et ils ont le droit d’exiger des comptes. C’est leur droit légitime, compte tenu de l’ampleur des souffrances qu’ils ont endurées», a déclaré Kaïs Saïed, lors de sa rencontre, mercredi 6 août 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre, Sarra Zaâfrani Zenzeri, pour discuter de plusieurs sujets liés au fonctionnement de plusieurs établissements publics.

Le président de la république a ajouté : «Nous devons œuvrer pour soulager les citoyens de leurs souffrances, jour et nuit, à toute heure, afin qu’ils puissent vivre comme ils l’entendent, dans la dignité.»

Saïed, toujours dans ses bottes, et se considérant en pleine guerre de libération nationale, selon une expression qui lui est chère, a affirmé que le peuple tunisien recouvrera pleinement, si Dieu le veut, tous ses droits.

Quant à ceux qui choisissent de s’opposer à cette voie, qu’ils se sachent qu’ils s’engagent dans une impasse, une voie qui ne les mènera jamais à leurs objectifs. Ces derniers, qu’il n’a pas nommément désignés sont, selon lui, «alliés à des forces extérieures, dont la seule ambition est de réduire cette nation à l’asservissement et au contrôle colonial.»

Qui n’a rien, se sert gratuitement

Pour le chef de l’État, les Tunisiens ont deux options : soit ils continuent à vivre comme ils le font, en ne se souciant que d’eux-mêmes, de leur ego et de leurs intérêts, sachant que cette voie est vouée à l’échec et que le peuple n’a pas choisie, soit ils optent pour une nouvelle vie, comme celle qu’ils ont connue au lendemain du 14 janvier 2011, fondée sur la solidarité, la coopération et l’élimination des inégalités entre riches et pauvres, entre personnes en bonne santé et malades, se soutenant mutuellement face à l’adversité et aux difficultés jusqu’à ce qu’elles soient surmontées.

Soulignant l’importance de la solidarité nationale, Kaïs Saïed a rappelé à Sarra Zaâfrani Zenzeri la scène historique et immortelle où un vendeur de légumes, lors des événements de janvier 2011, avait écrit sur son camion : «Qui n’a rien, se sert gratuitement.» Ce même esprit de soutien mutuel et de solidarité a été observé, ces derniers jours, chez des propriétaires de voitures particulières qui ont inscrit leur numéro de téléphone portable sur leurs véhicules et invité les citoyens ayant besoin d’un transport à leur envoyer des demandes par téléphone afin qu’ils puissent le leur assurer. C’était lors de la grève, la semaine dernière, des agents du transport public.

I. B.

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Tunisie – Saïed et Zaafrani discutent de la marche des services publics 

07. August 2025 um 07:52

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 6 août 2025 au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, pour discuter de plusieurs questions se rapportant notamment à la marche des services publics, selon un communiqué de la présidence de la République.

Lors de cette réunion, le chef de l’État a souligné que les Tunisiens n’ont que deux options devant eux. A savoir, continuer de vivre comme ils ont pris coutume de le faire par le passé, une vie marquée par le primat du bien-être personnel et des intérêts étriqués. Dans pareille situation, ils doivent être persuadés que cette voie ne mène nulle part, d’autant plus qu’il s’agit d’une option que le peuple Tunisien n’a pas choisie, a-t-il expliqué dans une vidéo publiée via la page officielle de la présidence de la République.

L’autre option, a poursuivi le chef de l’Etat, est d’embrasser une « nouvelle vie », celle qu’ils ont connue au lendemain du 14 janvier 2011. Une vie où les valeurs de solidarité, d’altruisme et de coopération l’emportent sur les clivages et les disparités de quelque origine que ce soit.

Il a, à ce propos, cité l’exemple du marchand de légumes qui s’est proposé d’offrir généreusement ses produits aux sans-argent, et plus récemment celui de l’élan de solidarité de certains Tunisiens qui se sont solidarisés avec leurs concitoyens, bloqués et en mal de trouver un moyen de transport pour se déplacer.

Autant d’initiatives qui viennent témoigner de la capacité des Tunisiens à donner incessamment des leçons de solidarité et à asséner de rudes coups aux traîtres et à leurs commis s’activant à l’intérieur du pays, a encore renchéri le président Saïed.

Tout en rappelant le légitime droit du peuple Tunisien à demander des comptes à ces fauteurs, le président Saïed a réitéré l’engagement à œuvrer sans relâche ni répit à concrétiser les aspirations du peuple tunisien à une vie digne.

Il a, à ce titre, assuré que le peuple tunisien parviendra sans nul doute à récupérer ses droits, ses pleins droits, mettant en garde ceux qui empruntent « la voie contraire » que leurs plans et projets suspects, orchestrés dans le dessein de placer le pays sous tutelle ou de raviver les tentations colonialistes, qu’ils n’auront plus de lendemain et qu’ils seront certes voués à un échec cinglant.

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Le double champion du monde Ahmed Jaouadi décoré de l’Ordre du Mérite sportif

Von: Yusra NY
07. August 2025 um 00:37

Le nageur tunisien, Ahmed Jaouadi , double champion du monde a été reçu ce mercredi 6 août 2025 par le président de la République Kaïs Saïed.

Une cérémonie a été organisée au palais de Carthage, au cours de laquelle Ahmed Jaouadi qui a réalisé le doublé aux Championnats du monde de natation à Singapour s’est vu décerner le premier grade de l’Ordre national du Mérite dans le secteur du sport.

Lors de cette rencontre le chef de l’État a salué l’engagement et le courage du jeune Ahmed Jaouadi, estimant qu’il représente la volonté et de l’excellence tunisienne.

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En Tunisie, les droits de douane américains se feront sentir sur de nombreux fronts

06. August 2025 um 08:58

Pour les producteurs tunisiens, la principale préoccupation concernant l’imposition des droits de douane par Donald Trump n’est pas la perte de revenus ou de parts de marché auprès des consommateurs américains. Ils craignent plutôt les dommages que ces impositions causeront aux relations qu’ils ont durement cultivées. (Ph. L’huile d’olive est le principal produit d’exportation de la Tunisie vers les États-Unis).

Sabina Henneberg *

Depuis le début du mois, les États-Unis ont commencé à imposer un droit de douane de 25 % sur toutes les marchandises importées de Tunisie. Dans une lettre officielle envoyée le 7 juillet, Washington a invoqué l’excédent commercial «à long terme et très persistant» de ce pays d’Afrique du Nord avec les États-Unis comme raison de cette taxe.

Bien que la Tunisie ne soit pas un partenaire commercial majeur des États-Unis, cette décision met en évidence un changement plus large de la politique commerciale américaine, qui privilégie les équilibres bilatéraux à court terme aux relations économiques et sécuritaires de longue date. Pour les petites économies comme la Tunisie, les implications sont importantes.

Opportunités manquées

La Tunisie compte 12 millions d’habitants. Ses principales exportations sont les pièces automobiles, le textile, l’habillement, le pétrole et les produits agricoles. Seulement 3 % des exportations tunisiennes sont destinées aux États-Unis. En 2024, la Tunisie a enregistré un excédent commercial de 621 millions de dollars avec les États-Unis, selon les données du recensement américain. Cette même source indique qu’au cours des dernières années, les importations tunisiennes en provenance des États-Unis ont parfois dépassé les exportations, ce qui suggère que les échanges commerciaux entre les deux pays sont globalement équilibrés.

L’huile d’olive est le principal produit d’exportation du pays vers les États-Unis. Pour les producteurs, la principale préoccupation concernant les droits de douane n’est pas la perte de revenus ou de parts de marché auprès des consommateurs américains. Ils craignent plutôt les dommages qu’ils causeront aux relations qu’ils ont durement cultivées. L’un d’eux estime qu’à l’origine de son entreprise et de ses produits se trouve un héritage culturel qui a permis à la Tunisie d’être le premier pays arabe, sous la présidence d’Habib Bourguiba (1956-1987), à interdire la polygamie et à réduire considérablement le taux d’analphabétisme chez les filles. Bloquer soudainement le commerce bilatéral menace une amitié de plus de 200 ans entre les deux pays, ancrée dans des valeurs occidentales communes et une vision qui a façonné l’identité tunisienne.

Pour d’autres exportateurs, les droits de douane représentent une occasion manquée. Cela concerne en particulier les petits collectifs d’artisans, qui ont bénéficié de fonds américains pour développer leurs marchés en Amérique du Nord. Les exportations de produits tunisiens en bois d’olivier, notamment des bols et autres articles de cuisine, ainsi que des pièces décoratives sculptées dans des troncs d’olivier, ont commencé à augmenter grâce à la baisse des exportations de produits similaires en provenance des pays d’Europe du Sud, qui ont adopté la récolte mécanique des olives. La menace des droits de douane aurait commencé à avoir un effet dissuasif sur ces artisans, qui doivent désormais se tourner vers d’autres marchés pour développer leurs exportations.

Effets néfastes

L’économie tunisienne est déjà en difficulté, en raison de décennies de politiques inefficaces. Après la révolution du «Printemps arabe» de 2011, les gouvernements successifs ont reporté les réformes qui auraient permis d’attirer les investissements, laissant le pays avec un endettement élevé. Bien que des secteurs importants comme le tourisme aient commencé à se remettre de l’impact de la pandémie de Covid-19 et que le gouvernement ait reconnu la nécessité de relancer les industries du phosphate et de l’énergie, l’endettement de la Tunisie a continué d’augmenter.

Le 22 juillet, lors d’une visite officielle du conseiller spécial américain pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Massad Boulos, et du secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, Josh Harris, le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré à ses invités que son pays avait décidé de diversifier ses partenariats stratégiques «pour servir les intérêts de son peuple». Cette remarque sur les partenaires stratégiques fait sans aucun doute allusion à la Russie et à la Chine; la Tunisie semble également approfondir ses relations avec l’Iran.

Les commentaires de Saïed ne doivent pas nécessairement être interprétés comme une réponse directe à la menace de droits de douane de Trump. Le président tunisien s’adressait au profond sentiment pro-palestinien de sa population et a peut-être choisi d’adopter une position farouchement anti-américaine, même sans la lettre du 7 juillet. Il a également régulièrement évoqué la réorientation des partenariats stratégiques de son pays. Parallèlement, les relations américano-tunisiennes ont souffert, leur trajectoire démocratique s’étant progressivement dégradée.

Mais le résultat est clair : ce pays arabe, connu pour son adhésion historique aux valeurs occidentales, pour avoir été le premier à abolir l’esclavage, pour avoir mis l’accent sur l’égalité entre les hommes et les femmes et pour avoir eu, de 2014 à 2022, la constitution la plus libérale du monde arabe, poursuit à toute vitesse sa réorientation, loin de l’alignement et des idéaux occidentaux.

Chercheuse principale au Washington Institute et directrice de son programme de recherche junior.

Traduit de l’anglais.

Source : Arab Gulf Business Insight.

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Réforme de l’enseignement : le chef de l’État appelle à repenser tout le système éducatif tunisien

05. August 2025 um 10:47

Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a souligné, lundi, l’importance d’une réforme cohérente et globale du secteur de l’éducation et de l’enseignement, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.

“Ce n’est point un hasard que la constitution tunisienne stipule la création du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement”, a-t-il indiqué lors d’une réunion tenue au Palais de Carthage, avec le ministre de l’éducation, Noureddine Nouri, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mondher Belaïd, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued, le ministre de la jeunesse et des sports, Sadok Mourali, le ministre des affaires religieuses, Ahmed Bouhali, la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Asma Jebri et la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi.

“Ce choix, approuvé par le peuple, découle d’une conviction profonde que l’un des axes majeurs de la libération nationale est précisément celui de l’éducation et de l’enseignement”, a-t-il dit.

A cette occasion, le chef de l’Etat a évoqué les nombreuses réformes de l’enseignement engagées en Tunisie depuis la seconde moitié du 19ème siècle, estimant qu’un peuple n’a pas d’avenir sans un système éducatif national juste, équitable et inclusif à tous les niveaux.

“Aucune erreur ne peut être tolérée dans ce projet civilisationnel, car toute défaillance pourrait engendrer des conséquences difficiles à rattraper, laissant des victimes sur le chemin et bloquant leurs perspectives d’apprentissage et d’emploi”, a-t-il prévenu.

Selon le chef de l’État, plusieurs choix antérieurs ont engendré des inégalités et produit des victimes que l’Etat se doit de venir en aide.

Le Président de la République a affirmé que le sujet ne se limite pas à l’apprentissage dans les établissements et aux préparations aux examens, mais il s’agit de tout un système à revoir dans toutes ses composantes y compris les activités dans les maisons de la culture et les maisons de jeunes qui doivent être les espaces propices pour développer la pensée libre et ouvrir la voie à la créativité.

“La pensée nationale libre est la clé de toute forme de création, et les Tunisiennes et les Tunisiens en sont pleinement capables, pour peu que les conditions adéquates et une volonté ferme soient réunies pour les mettre à disposition de la jeunesse et de tous ceux qui les encadrent dans les diverses institutions”, a souligné Kaïs Saïed.

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Le chef de l’État insiste sur la nécessité d’une réforme globale et cohérente du secteur éducatif

05. August 2025 um 08:31

Le chef de l’État, Kaïs Saïed, a insisté lundi sur l’importance d’une réforme cohérente et globale du secteur de l’éducation et de l’enseignement, selon un communiqué de la présidence de la République.

Il a rappelé que la constitution tunisienne prévoit la création du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, un choix ratifié par le peuple, reflet de la conviction profonde que l’éducation constitue un des piliers essentiels de la libération nationale.

Lors d’une réunion au Palais de Carthage réunissant plusieurs ministres, dont ceux de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, de l’Emploi, de la Jeunesse, des Affaires religieuses, de la Famille et des Affaires culturelles, Kaïs Saïed a souligné que l’avenir d’un peuple repose sur un système éducatif national juste, équitable et inclusif, à tous les niveaux, rappelant les nombreuses réformes engagées depuis la seconde moitié du 19ᵉ siècle.
Il a mis en garde contre toute erreur dans ce projet civilisateur, soulignant que tout échec pourrait avoir des conséquences irréversibles, causant des victimes et freinant leurs perspectives d’apprentissage et d’emploi. Il a également reconnu que certains choix passés ont créé des inégalités auxquelles l’État doit remédier.

Selon le chef de l’État, la réforme ne doit pas se limiter à l’enseignement en établissements ou à la préparation des examens, mais inclure l’ensemble du système éducatif, y compris les activités des maisons de la culture et des maisons de jeunes, qui doivent devenir des lieux propices à l’épanouissement de la pensée libre et à la créativité.

Kaïs Saïed a conclu en affirmant que la pensée nationale libre est la clé de toute création, estimant que les Tunisiennes et Tunisiens ont le potentiel nécessaire, à condition que des moyens appropriés et une volonté ferme soient mis à disposition de la jeunesse et de ses encadrants dans toutes les institutions.

Avec TAP

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Kais Saïed plaide pour une réforme globale et équitable du système éducatif

Von: walid
05. August 2025 um 08:32
Kais Saïed plaide pour une réforme globale et équitable du système éducatif

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, hier à Carthage, les ministres de l’éducation, Noureddine Nouri, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, de la Jeunesse et du Sport, Sadok Mourali, des Affaires religieuses, Ahmed Bouheli, de la Famille, de la […]

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