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Heute — 03. Dezember 2024Haupt-Feeds

Tunisie : Kaïs Saïed veut réviser la loi sur le statut de la banque centrale

03. Dezember 2024 um 12:23

«La politique monétaire doit être cohérente avec la politique économique, et l’Etat doit avoir une politique et non plusieurs», a déclaré le président Kaïs Saïed, tout en soulignant «la nécessité pour toutes les institutions de l’Etat de travailler en harmonie».  

Cette déclaration, faite lors d’une rencontre avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, lundi 2 décembre 2024, au Palais de Carthage, sonne comme un reproche adressé au responsable de l’Institut d’émission dont la politique monétaire s’inscrit traditionnellement dans une approche libérale cadrant mal avec l’étatisme préconisé par le chef de l’Etat, fervent défenseur du rôle social de l’Etat.

Le président de la république a, par ailleurs, rappelé que la loi de 2016 relative au statut de la BCT, qui doit être révisée, stipule que l’un de ses objectifs majeurs est de maintenir la stabilité des prix et les équilibres financiers afin d’atteindre les objectifs de la politique économique de l’Etat, notamment la croissance et l’emploi.

Le chef de l’Etat ne parle pas de maîtrise de l’inflation, qui est la principale mission de la BCT, mais de la stabilité des prix qui fait intervenir d’autres acteurs et dépend directement des mouvements du marché.

I. B.

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Kaïs Saïed : Vers une révision du statut de la BCT

Von: hechmi
03. Dezember 2024 um 09:35

BCTLe président de la République, Kaïs Saïed a reçu, lundi au Palais de Carthage, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, indique un communiqué de la présidence de la République.

Le président Saïed a évoqué, à cette occasion, la loi portant fixation du statut de la BCT, qui doit faire l’objet d’une révision, rappelant que parmi les objectifs principaux de cette institution est de veiller à maintenir la stabilité des prix et la stabilité financière de manière à soutenir la réalisation des objectifs de la politique économique de l’Etat, y compris dans les domaines de développement et de l’emploi.

Il a souligné que la politique monétaire de l’Etat doit être conforme à sa politique économique et que toutes les institutions doivent agir en harmonie.

Par ailleurs, le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance du rôle de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF).

Saïed plaide pour une révision du statut de la Banque Centrale de Tunisie

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 08:43

Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, lundi au Palais de Carthage, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, indique un communiqué de la présidence de la République.
Le président Saïed a évoqué, à cette occasion, la loi portant fixation du statut de la BCT, qui doit faire l’objet d’une révision, rappelant que parmi les objectifs principaux de cette institution est de veiller à maintenir la stabilité des prix et la stabilité financière de manière à soutenir la réalisation des objectifs de la politique économique de l’Etat, y compris dans les domaines de développement et de l’emploi.
Il a souligné que la politique monétaire de l’Etat doit être conforme à sa politique économique et que toutes les institutions doivent agir en harmonie.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance du rôle de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF).

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Tunisie – Kaïs Saïed : « L’État se tient aux côtés des agriculteurs »

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 08:38

Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, lundi au palais de Carthage, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

L’entretien a porté sur l’action du gouvernement, en particulier la mise en œuvre d’une série de mesures dans le domaine agricole, concernant la récolte des olives, le stockage de l’huile d’olive et la fourniture de semences aux agriculteurs, indique un communiqué de la présidence de la République.

A cette occasion, le président Saïed a réaffirmé que l’État, avec toutes ses institutions, se tient aux côtés des agriculteurs étant donné que c’est son rôle naturel qu’il a retrouvé non seulement dans le secteur agricole mais aussi dans d’autres domaines.

À cet égard, il a insisté sur le fait que l’État continue à faire face à toutes les tentatives de déstabilisation, de chantage et aux agissements des corrompus qui, « après avoir semé la corruption dans le pays, cherchent à se présenter comme des victimes », lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, le chef de l’Etat a exhorté chaque responsable à œuvrer pour répondre aux aspirations du peuple et à s’engager, quel que soit son poste, dans le mouvement de libération nationale et l’effort de construction d’une nouvelle histoire pour la Tunisie, rompant avec les accumulations du passé et balisant la voie pour la réalisation des revendications des Tunisiens.

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Kaïs Saïed favorise la coordination entre politique économique et monétaire

02. Dezember 2024 um 23:06

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu cet après-midi, lundi 2 décembre 2024, au palais de Carthage, Fethi Zouhair Nouri, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.

Lors de cette rencontre, le président a rappelé que la loi régissant le statut de cette institution publique nécessite une révision et souligne que l’un des principaux objectifs de cette institution est de garantir la stabilité des prix et la stabilité financière pour atteindre les objectifs économiques de l’État, y compris la croissance et l’emploi.

Kaïs Saïed a insisté sur l’importance d’une coopération harmonieuse entre toutes les institutions de l’État, affirmant que la politique monétaire doit être en adéquation avec la politique économique. Il a précisé qu’il ne devrait y avoir qu’une seule politique d’État, même si plusieurs institutions existent.

De plus, il a souligné le rôle crucial du Comité des analyses financières pour s’assurer qu’il remplit efficacement ses fonctions assignées.

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Kaïs Saïed renforce le soutien aux agriculteurs

02. Dezember 2024 um 22:54

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu  ce lundi 2 décembre 2024, au palais de Carthage, le chef du gouvernement Kamel Maddouri. Lors de cette réunion, il a discuté du fonctionnement général du gouvernement, en mettant l’accent sur l’exécution des mesures qu’il a ordonnées dans le secteur agricole, notamment concernant la récolte des olives, le stockage de l’huile et la fourniture de semences aux agriculteurs.

Selon le communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a réaffirmé que l’État et ses institutions soutiennent les agriculteurs, considérant cela comme un rôle naturel. Il a également souligné l’importance pour l’État tunisien de contrer toute tentative de perturbation ou de chantage, ainsi que les actions des corrompus qui cherchent à se présenter comme des victimes après avoir causé des dommages au pays.

En outre, il a insisté sur le fait que les Tunisiens font preuve d’une grande conscience et aspirent à un avenir meilleur. Il a ajouté que chaque responsable doit s’engager à répondre aux attentes du peuple et à contribuer à un mouvement de libération nationale.

Toujours selon le communiqué de la présidence, le critère principal pour choisir les responsables doit être leur engagement à bâtir une nouvelle histoire pour la Tunisie, en rompant avec les erreurs du passé et en ouvrant la voie à la réalisation des aspirations du peuple.

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Gestern — 02. Dezember 2024Haupt-Feeds

Visites inopinées du Président de la République : Un nouveau mode de gouvernance efficient 

02. Dezember 2024 um 18:01

Le suivi continu et la prise de connaissance des préoccupations des citoyens à travers toutes les régions du pays sans exclusive bénéficient d’un intérêt majeur de la part du Président de la République qui concrétise cette approche par les multiples visites inopinées qu’il entreprend à un rythme quotidien ou presque, ce qui en fait une sorte de mode de gestion dans l’esprit de mener une bonne gouvernance de la chose publique.

La Presse — En effet, il ne se passe pas, pratiquement, un jour sans l’annonce d’une visite-surprise du Chef de l’Etat à travers le pays en se rendant dans des établissements et autres entreprises socioéconomiques souffrant d’une quelconque défaillance à cause de la mauvaise gestion ou encore suite à une volonté délibérée pour les dilapider.

Ainsi, on ne compte plus les visites inopinées durant les trois dernières années et dont le nombre va crescendo prouvant, si besoin est, que le Président Saïed en fait un véritable credo dans sa stratégie de gouvernance et non pas une activité passagère, comme tentent de le faire croire certaines mauvaises langues malveillantes.

Il suffit de passer en revue et d’énumérer les visites ayant eu lieu tout au long de ces années pour se rendre compte d’une manière concrète de cette volonté inébranlable consistant à servir les Tunisiennes et les Tunisiens où qu’ils se trouvent sans la moindre distinction couvrant, de la sorte, toute la Tunisie la Verte, de “Bab El Khadhra à Borj El Khadhra”.  Qu’on en juge !…

Ces visites ont couvert tout le territoire allant de la capitale et le Nord jusqu’à l’extrême sud en plein cœur du Sahara, sachant qu’à chaque déplacement, le Chef de l’Etat met le doigt sur les anomalies constatées, fait le diagnostic qui s’impose et finit par annoncer les décisions adéquates aboutissant à des solutions positives;

C’est le cas, à titre d’exemple, de la piscine du Belvédère et la Place Pasteur alors que d’autres dossiers sont en passe de connaître des issues heureuses dont la Maison de la Culture Ibn Khaldoun, la Place de Barcelone, la Place Mongi-Bali, etc.

Les mêmes visites ont porté, par ailleurs, sur les différents secteurs d’activité économique et sociale. On citera, à ce propos, la santé, l’agriculture, l’agroalimentaire, les finances, les banques, le commerce et ses circuits de distribution, les médias, les transports, l’industrie. Et, bien évidemment, le volet social se trouve en dénominateur commun lors de ces visites.  Bref, tous les domaines ont bénéficié d’une sollicitude particulière.

Les déplacements effectués à Sidi Bouzid, à Bir Lahfay, à Kasserine ont permis de réitérer la nécessité de privilégier le côté social dans toute œuvre économique.

En matière de santé, de Président Kaïs Saïed a rendu visite à l’hôpital de la Rabta, l’hôpital de campagne de Bir Ali Ben Khelifa, aux emplacements destinés pour l’édification de l’hôpital Roi Salmane à Kairouan et de la Cité médicale de Kairouan sans oublier l’unité pharmaceutique à Ben Arous.

Le secteur industriel a eu sa part de cet intérêt avec des visites à l’usine d’El Fouladh, à la Société nationale de cellulose et de papier alfa (Sncpa) à Kasserine, couronnée par des mesures énergiques en vue de faire redémarrer leurs activités         

Et en se rendant au dépôt de la Sncft à Jebel Jelloud, puis à l’entrepôt de la Société des Transports de Tunis (Transtu) à Bab Saâdoun, le Président de la République, Kaïs Saïed, a souligné, l’impératif d’identifier des solutions urgentes pour améliorer les services du transport public dans les différentes régions du pays et de fournir aux Tunisiens un service de transport commun «décent et sécurisé».

Toujours, dans le domaine du transport, le Président de la République s’est rendu en visite inopinée à l’aéroport international de Tunis-Carthage, pour prendre connaissance de ce qu’il a qualifié de « lacunes et dépassements » survenus par le passé et qui persistent à ce jour au sein de Tunisair qui, en aucun, ne sera cédée.

Quant au secteur agricole, le Chef de l’Etat a multiplié les visites à des terres domaniales à Enfidha, à Jendouba, à Fernana, à Siliana, au Kef et à Sfax, plus précisément à Henchir Chaâl tout en réaffirmant que l’Etat n’a pas l’intention de céder ce dernier domaine comme certains le souhaitent et le «planifient à travers des appels d’offres arrangés par les lobbies…»

Concernant le secteur des médias, le Chef de l’Etat s’est rendu au siège de Snipe-  La Presse où il a pris connaissance des problèmes financiers et administratifs de cette institution qui constitue, selon les propres termes du Président de la République, une partie de la mémoire et de l’identité nationales avant de faire part de son «engagement politique» à réduire ces difficultés et à améliorer les conditions de travail au sein de cette entreprise.

Cette visite, ainsi que celle rendue, quelque temps après, à Dar Assabah ont revigoré ces journaux papier avec un engagement ferme pour les remettre à flot. 

Chose promise, chose due, une décision a été prise, par la suite, pour procéder à la fusion entre ces deux établissements dont les détails devraient être annoncés dans un proche avenir.

A noter que la liste de ces visites serait longue à énumérer, mais en tout état de cause, l’approche est désormais, bien ancrée et tout démontre qu’elle est déjà érigée en règle immuable pour faire bouger les choses et sortir du carcan de la négligence, de la mauvaise gestion et de la corruption dans le but clair de remettre la Tunisie sur la bonne voie et confirmer le vrai décollage vers une avenir prospère et un développement durable sans retour en arrière dans la mesure où le leitmotiv consiste à compter sur soi dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’indépendance de la décision.

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Retour sur la visite du chef de l’État à l’hôpital de campagne de Bir Ali Ben Khalifa : La santé, un droit fondamental de l’homme

30. November 2024 um 17:47

La Presse — Un hôpital de campagne a été mis en place dans un temps record à Bir Ali Ben Khalifa (Sfax) pour ne pas priver les citoyens des soins nécessaires. Se rendant sur place, le Chef de l’Etat est ferme. Il évoque la santé comme partie intégrante des droits humains. Entretemps, une enquête est en cours concernant le retard accusé au niveau des travaux prévus à l’hôpital de la région, privant les citoyens des services de soins essentiels des années durant.

Doté d’une capacité d’accueil de 12 lits et disposant de tous les services et équipements disponibles dans les hôpitaux universitaires, l’hôpital de campagne de Bir Ali Ben Khalifa dans le gouvernorat de Sfax a été mis en place dans un très bref délai (en cinq jours plus précisément) en réponse aux requêtes de citoyens. La visite du Chef de l’État à cet hôpital, mercredi, s’inscrit dans le cadre du suivi de l’exécution des directives qu’il a données pour la réalisation de ce projet et témoigne de sa ferme résolution à joindre l’acte à la parole et couper court à la procrastination et aux discours creux des décideurs qui ont plongé le pays durant la dernière décennie dans le marasme.

Enquête judiciaire

Le Président de la République avait ordonné la mise en place d’un hôpital temporaire le 13 novembre dernier lors de sa rencontre avec le ministre de la Défense nationale, avec le concours du ministère de la Santé, dans la délégation de Bir Ali Ben Khalifa, en attendant que l’hôpital régional soit en service. Toutefois, il semble que la corruption qui a marqué certains responsables durant la dernière décennie dans des secteurs clés, dont celui de la santé, soit toujours de mise.

En effet, le 12 novembre dernier, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, avait effectué une visite impromptue à l’hôpital en question où il a été témoin de certains dysfonctionnements. Suite à la plainte qu’il a déposée, et dans laquelle il a relevé de graves dépassements, une enquête a été ordonnée par le Parquet près le tribunal de Première Instance de Sfax 2 visant à identifier les personnes qui pourraient être impliquées dans le gaspillage des fonds publics de l’hôpital en question. Quatorze personnes, dont de hauts responsables relevant de directions régionales ont été placés en détention sur ordre du Parquet après avoir été auditionnés par les agents de la sous-direction des recherches financières et économiques de la Direction de la police judiciaire d’El Gorjani. Les investigations se poursuivent dans cette même affaire.

Inadmissible et incompréhensible

Quand on sait que le budget alloué à l’hôpital régional en question datait de 2012, comme l’avait souligné le ministre de la Santé, on ne peut qu’exprimer notre écœurement à l’égard d’une frange de responsables véreux non seulement dans ce secteur, mais dans les institutions décisionnelles du pays, car plus d’une décennie après, rien n’a été fait à ce niveau. Dans cet intervalle de temps, les habitants n’avaient pas le droit au Smig sur le plan des services sanitaires, dont les services de chirurgie, la médecine spécialisée, et étaient acculés à faire le déplacement à Sfax. Il est vrai qu’en ce temps-là, les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir se félicitaient des faux acquis en matière de liberté et de démocratie de façade.

Nul n’ignore que dans le secteur de la santé, la corruption systémique a débouché sur la déliquescence de l’hôpital public et a considérablement favorisé les cliniques, sur fond de scandales sanitaires à répétition qui ont secoué le pays, à l’instar, à titre d’exemple, des «stents» périmés en 2016 et de la mort de nouveau-nés en 2019. Sans compter la pandémie de Covid-19 qui a mis à genoux un système de santé déjà titubant sous l’effet de la mauvaise gestion de cette crise. En dépit d’une relative amélioration ces dernières années, le secteur observe toujours plusieurs difficultés engendrées essentiellement par la mauvaise gestion et la corruption. D’ailleurs, lors de sa rencontre en octobre dernier  avec le ministre de la Santé, le Chef de l’État a souligné qu’il était nécessaire d’accélérer le travail en vue de redorer le blason des services publics de santé.

Mis en place en un temps record, comme on l’avait précédemment cité, grâce au concours du département de la Défense nationale, cet hôpital de campagne va assurer provisoirement les soins de proximité pour les citoyens. L’établissement est doté d’équipements modernes et peut accueillir jusqu’à 14 patients. Le Président Kaïs Saïed a fait savoir au moment où il s’est rendu sur les lieux que «nous sommes dans une course contre la montre», comme pour insister sur les grands défis qui nous attendent et sur la nécessité de parer au plus pressé et de passer la vitesse supérieure dans l’exécution des projets.    

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Tunisie : difficile démarrage des saisons oléicole et céréalière

29. November 2024 um 12:37

La capacité de stockage de l’Office national de l’huile (ONH) atteignait environ 250 000 tonnes jusqu’en 1990, contre seulement 80 000 tonnes actuellement. Pourquoi cette chute ?

C’est cette question que semble s’être posé le président de la république Kaïs Saïed, en présidant, jeudi 28 novembre 2024, au Palais de Carthage, une séance de travail avec le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, du président-directeur général de l’ONH, Hamed Dali, et du directeur général adjoint de l’Office des céréales, Nabil Zarrouk, mais le communiqué de la présidence de la république rendant compte de cette activité présidentielle n’apporte pas les éclairages nécessaires à ce sujet.

On doit donc se contenter du constat que les choses dans certaines institutions publiques ne marchent pas comme elles devraient l’être et que les limogeages et les nominations se succédant à la tête de celles-ci, et à un rythme de plus en plus rapide, sans que les problèmes constatés ne soient solutionnés. 

Selon le communiqué du Palais de Carthage, le chef de l’Etat a appelé à prendre des mesures urgentes visant d’une part, à sécuriser la saison de récolte des olives de manière à préserver les droits des agriculteurs et d’autre part, à garantir la disponibilité des semences dans les meilleures conditions pour garantir une bonne saison céréalière.

Tout en appelant également à l’élaboration d’un plan stratégique clair, basé sur la prospection de l’avenir afin de faire face à toute éventualité, le président de la République a souligné que «les tentatives de perturbation observées ces derniers jours sont anormales et que l’État ne restera pas les bras croisés face à ceux qui s’imaginent capables de semer le désordre dans quelque domaine que ce soit». De quelles perturbations parle le chef de l’Etat ? Notre mémoire ne nous a pas beaucoup aidés pour trouver une réponse à cette question. 

En outre, Saïed a donné ses instructions pour que l’ONH et l’Office des céréales, créés au début des années 1960, retrouvent pleinement leurs rôles initiaux afin d’atteindre les objectifs pour lesquels ils ont été créés. L’Office des céréales assurait autrefois un approvisionnement suffisant en semences tunisiennes pour répondre aux besoins des agriculteurs, a indiqué le président.

On sait cependant que les difficultés auxquelles fait face aujourd’hui l’office pour approvisionner les agriculteurs en semences s’expliquent par les difficultés financières qui l’empêchent d’en importer des quantités suffisantes pour répondre à la demande nationale dans ce domaine, ainsi que par la hausse des prix desdites semences sur le marché international et de la baisse de la valeur du dinar, la monnaie nationale.

I. B.

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Tunisie : Le chef de l’Etat reçoit le président de l’ISIE

Von: La Presse
29. November 2024 um 08:59

Le président de la République, Kais Saïed a reçu jeudi après-midi au palais de Carthage, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker, qui lui a remis le rapport de l’Instance sur le processus d’installation du conseil national des régions et des districts (2022-2024) ainsi que le rapport financier de l’ISIE de 2023.

Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien a été une occasion pour souligner le rôle de cette instance constitutionnelle lors des échéances électorales et du référendum du 25 juillet de 2022 ainsi que son rôle dans l’organisation des opérations de tirage au sort pour le choix des membres des conseils locaux.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a signalé qu’un projet de loi qui attribuera le statut de collectivité locale aux conseils locaux qui forment le conseil national des régions et des districts comme le stipule l’article 133 de la constitution.

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Tunisie : Kais Saïed appelle à des mesures urgentes pour la récolte des olives

Von: La Presse
29. November 2024 um 08:22

Le chef de l’Etat, Kais Saïed, a présidé jeudi après-midi, au Palais de Carthage, une séance de travail en présence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, du président-directeur général de l’Office national de l’huile, Hamed Dali, et du directeur général adjoint de l’Office des céréales, Nabil Zarrouk.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a appelé à prendre des mesures urgentes visant d’une part, à sécuriser la saison de récolte des olives de manière à préserver les droits des agriculteurs et d’autre part, à garantir la disponibilité des semences dans les meilleures conditions.

Il a également appelé à l’élaboration d’un plan stratégique clair, basé sur la prospection de l’avenir afin de faire face à toute éventualité.

Par ailleurs, le président de la République a souligné que les tentatives de perturbation observées ces derniers jours sont anormales et que l’État ne restera pas les bras croisés face à ceux qui s’imaginent capables de semer le désordre dans quelque domaine que ce soit.

En outre, Saïed a donné ses instructions pour que l’Office national de l’huile et l’Office des céréales, créés au début des années 1960, retrouvent pleinement leurs rôles initiaux afin d’atteindre les objectifs pour lesquels ils ont été établis.

Dans ce contexte, il a rappelé que la capacité de stockage de l’Office national de l’huile était autrefois bien supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui précisant que jusqu’en 1990, elle atteignait environ 250 mille tonnes, contre seulement 80 mille tonnes actuellement.

Il a également indiqué que l’Office des céréales assurait autrefois un approvisionnement suffisant en semences tunisiennes pour répondre aux besoins des agriculteurs.

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La récolte des olives s’invite au Palais de Carthage

29. November 2024 um 07:56

Au Palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, dans l’après-midi de jeudi 28 novembre, a réuni autour de lui le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, le président-directeur général de l’Office national de l’huile, Hamed Dali, et le directeur général adjoint de l’Office des céréales, Nabil Zarrouk.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a appelé à prendre des mesures urgentes visant à la fois à sécuriser la saison de récolte des olives de manière à préserver les droits des agriculteurs mais aussi à garantir la disponibilité des semences dans les meilleures conditions.

Il a également appelé à l’élaboration d’un plan stratégique clair, basé sur la prospection de l’avenir afin de faire face à toute éventualité.

Par ailleurs, le président de la République a souligné que les tentatives de perturbation observées ces derniers jours sont anormales et que l’État ne restera pas les bras croisés face à ceux qui s’imaginent capables de semer le désordre dans quelque domaine que ce soit.

Dans ce cadre, le président a donné ses instructions pour que l’Office national de l’huile et l’Office des céréales, créés au début des années 1960, retrouvent pleinement leurs rôles initiaux afin d’atteindre les objectifs pour lesquels ils ont été établis.

Et le chef de l’Etat de rappeler que la capacité de stockage de l’Office national de l’huile était autrefois bien supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui, précisant que jusqu’en 1990, elle atteignait environ 250 mille tonnes, contre seulement 80 mille tonnes actuellement.

Il a également indiqué que l’Office des céréales assurait autrefois un approvisionnement suffisant en semences tunisiennes pour répondre aux besoins des agriculteurs.

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Kais Saïed reçoit le rapport de l’ISIE sur l’installation du CNRD

Von: walid
29. November 2024 um 08:19
Kais Saïed reçoit le rapport de l’ISIE sur l’installation du CNRD

Le président de la République, Kais Saïed a reçu ce jeudi après-midi au palais de Carthage, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker qui lui a remis le rapport de l’Instance sur le processus d’installation du conseil national des régions et des districts (2022-2024) ainsi que le rapport financier de […]

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Remue-ménage dans les hôpitaux de Sfax  (vidéo)

28. November 2024 um 10:12

En attendant l’achèvement des travaux de réfection de l’hôpital de Bir Ali Ben Khalifa, ville du sud-est tunisien (gouvernorat de Sfax), l’armée nationale y a installé un hôpital de campagne doté de plusieurs services. Vidéo.

La capacité d’accueil de l’hôpital est de 12 lits et il assurera des consultations médicales spécialisées et des interventions chirurgicales au profit des citoyens de la région.

En visitant cet hôpital dont il a décidé la mise en place, mercredi 27 novembre 2024, le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est enquis des différents services de cet hôpital qui entrera en service ce jeudi, se déclarant satisfait de sa mise en place dans «un temps-record» en réponse aux appels incessants des citoyens.

L’installation de cet hôpital, a-t-il dit, témoigne de notre ferme volonté d’aller de l’avant sur la voie de la reconstruction et de la réforme, a fait savoir le chef de l’Etat, rappelant que l’accès aux services de santé est du droit de chaque Tunisien et réaffirmant son engagement à reconstruire le secteur de la santé afin qu’il soit à la hauteur des attentes et des aspirations des citoyens.    

Le chef de l’Etat s’est ensuite rendu au pavillon qu’il avait décidé d’affecter temporairement au sein de l’hôpital militaire de Sfax afin d’accueillir des patients qui séjournaient à l’hôpital Hédi Chaker dont l’un des bâtiments est menacé d’écroulement. A noter que trois services (maladies infectieuses, médecine interne, maladies endocriniennes et diabète) ont été transférés de l’hôpital Hédi Chaker.

I. B.

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Kais Saïed inaugure l’hôpital de campagne de Bir Ali Ben Khalifa

Von: walid
28. November 2024 um 08:21
Kais Saïed inaugure l’hôpital de campagne de Bir Ali Ben Khalifa

Le Président de la République, Kais Saïed, s’est rendu, hier, mercredi, après-midi, à la ville de Bir Ali Ben Khalifa dans le gouvernorat de Sfax où il a visité l’hôpital de campagne dont il a autorisé la création en attendant de parachever les travaux de réfection de l’hôpital de la ville. Lors de cette visite, […]

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Tunisie : Quand la Cité médicale des Aghlabides sortira-t-elle de terre ?

27. November 2024 um 09:03

La Cité médicale des Aghlabides à Kairouan est un grand projet dont a parlé le président de la république Kaïs Saïed depuis son accession au Palais de Carthage, fin 2019, mais, cinq ans après, on ne peut pas dire que sa réalisation a beaucoup avancé.

Les plans sont toujours dans les cartons et on en est encore aux préparatifs et aux préliminaires, c’est-à-dire l’étude de rentabilité, exigée par la partie chinoise, un moment pressentie pour la réalisation du projet, mais qui ne semble pas pressée d’y aller, ou encore la recherche du financement, l’argent étant, comme on le sait, le nerf de la guerre, alors que les finances publiques, exsangues comme elles sont depuis 2011, ne permettent pas d’énormes dépenses d’investissement.

Dans le cadre des préparatifs et des préliminaires, on a appris la nomination de l’ingénieur Riadh Hentati comme Pdg de la Société de la Cité médicale des  Aghlabides de Kairouan (décret N° 594-2024, en date du 25 novembre 2024 publié par le Journal officiel de la république tunisienne, dans sa dernière édition en date du 26 novembre 2024).

Souhaitons-lui bon vent en espérant que les travaux pourront démarrer le plus tôt possible, car c’est toute la région du centre de la Tunisie qui attend cette réalisation et s’impatiente de voir les bâtiments de cette infrastructure sanitaire sortir enfin de terre.

Aussi, M. Hentati serait-il bien inspiré d’organiser dans quelques semaines, et après avoir pris connaissance des tenants et aboutissants du projet et discuté avec tous les profanisâtes qui y sont impliqués, pour annoncer un planning prévisionnel des étapes de sa réalisation , du démarrage des travaux jusqu’à l’inauguration de ladite Cité.

I. B.

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Contrefaçon, contrebande et spéculation : une guerre perdue ?

26. November 2024 um 10:44

Des lois censées dissuader les contrefacteurs, les contrebandiers et les spéculateurs existent bien en Tunisie et prévoient même de très lourdes sanctions contre les fauteurs. Les services publics (douane, police, contrôle économique) ne cessent également d’annoncer le démantèlement de circuits de trafic de toutes sortes et la saisie d’énormes quantités de produits à l’origine douteuse, mais la spéculation, la contrebande et la contrefaçon continuent de sévir dans le pays. Que faire ?

Imed Bahri

La question des produits contrefaits ou à l’origine douteuse ou inconnue et qui affectent la santé des citoyens a été évoquée par Kaïs Saïed, lors de sa réunion, lundi 25 novembre 2025, avec le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid.

 «Plus de tolérance envers ceux qui nuisent à la santé des citoyens en usant de manœuvres détournées pour changer la date de validité d’un produit ou l’emballage d’un autre dont la source est inconnue», a averti le président de la république, selon le communiqué publié par le Palais de Carthage.

«Autant nos exportations obéissent au contrôle rigoureux des pays de destination, autant nos importations doivent elles aussi répondre aux mêmes vérifications et soucis de rigueur», a insisté le chef de l’Etat, faisant ainsi écho aux scandales récemment révélés par des médias concernant les citoyens dont la santé a été gravement affectée par l’utilisation de produits, notamment cosmétiques, en vente libre sur le marché ou via les sites de e-commerce, dont certains opèrent dans l’illégalité totale.

La réunion a aussi permis au chef de l’Etat de mettre l’accent sur la nécessité de constituer des stocks stratégiques des différents produits de base, afin de contrer les manœuvres des grands spéculateurs, qui profitent des pénuries pour augmenter les prix et réaliser de gros bénéfices.
Parmi les attributions confiées au département du Commerce et du Développement des exportations, figure le contrôle total et rigoureux des circuits d’importation afin de faire obstacle aux spéculateurs plus soucieux du gain et du profit que du pouvoir d’achat et de la santé des citoyens, a insisté le chef de l’Etat, en indiquant que l’Office du commerce de Tunisie (OCT) a pour mission d’importer les produits selon des règles claires et de manière totalement transparente.

Reste que ces recommandations ont souvent été faites par le chef de l’Etat, que des lois censées dissuader les spéculateurs et les contrefacteurs existent et prévoient de très lourdes sanctions, que les services publics (douane, police, contrôle économique) ne cessent d’annoncer le démantèlement de circuits de trafic et de contrebande de toutes sortes et la saisie d’énormes quantités de produits à l’origine douteuse, mais la spéculation, la contrebande et la contrefaçon continuent de sévir dans le pays. La seule explication à cette situation est que le système de contrôle reste insuffisant, par manque de moyens, ou que certains agents publics sont défaillants sinon complices. Ou les deux à la fois, sachant que des pays autrement mieux outillés que le nôtre n’ont pas réussi à venir définitivement à bout de ces fléaux.  

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Nécessité de hâter le démarrage des mégaprojets pour une relance économique et sociale

26. November 2024 um 09:45

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a été reçu, lundi 25 novembre 2024, au Palais de Carthage, par le président de la République, Kais Saïed.

Lors de cette réunion, cite un communiqué de la présidence de la République, la chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de hâter le démarrage de nombre de mégaprojets dans plusieurs secteurs dont ceux de la santé, des transports et des énergies renouvelables, affirmant que la Tunisie a tant besoin d’une véritable relance économique et sociale.

Dans ce contexte, il a réitéré son appel à simplifier autant que possible les procédures en vigueur et à œuvrer à fournir les prestations aux usagers de l’administration dans les plus brefs délais.

Le peuple tunisien mène une course effrénée contre le temps, a-t-il encore martelé, pressant les responsables en poste de prendre conscience des enjeux et des défis qui se posent et de faire preuve de responsabilité nationale dans le traitement des affaires des citoyens.

Plus besoin de rappeler que les procédures en vigueur doivent être simplifiées autant que possible, a insisté le président Saïed, rappelant que l’objectif sous-tendant ces procédures n’est autre que de concrétiser les objectifs auxquels aspirent le peuple tunisien.

Avec TAP

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Tunisie : le nouveau rôle des médias publics, selon Saïed

26. November 2024 um 09:57

Le rôle des médias publics en Tunisie tel que défini par le président Kaïs Saïed est de contribuer à «la guerre de libération nationale [qu’il mène actuellement et] qui n’est pas un simple slogan, mais une lutte menée sur plusieurs fronts, dont l’un des plus importants est celui des médias».

C’est ce qu’a indiqué un communiqué de la  présidence de la république, suite à la réunion, vendredi 25 novembre 2024, au Palais de Carthage, entre le chef de l’Etat, et les dirigeants des principaux médias publics, à savoir les Pdg de la Radio tunisienne, Henda Ghribi, de la Télévision tunisienne, Chokri Ben Nasr, de l’agence Tunis Afrique Presse, Najeh Missaoui, ainsi que l’administrateur délégué de Dar Assabah, Mohamed Ben Salem.

Au cours de cette rencontre, qui a porté sur le rôle des «médias nationaux» (traduire ceux relevant directement de l’Etat) dans la conjoncture actuelle, Saïed a évoqué les étapes historiques traversées par la presse écrite et les médias audiovisuels en Tunisie, signalant que certains journaux [publics], dont la disparition était envisagée, représentent une part intégrante de l’histoire de la Tunisie, qui ne saurait être effacée ou occultée.

Le président fait ici allusion surtout aux groupes La Presse et Assabah, qui ont traversé une grave crise financière et ont failli être cédés aux privés, avant que lui-même ne s’oppose à cette solution sérieusement envisagée un moment. Ces médias, en plus de Shems FM ou encore la radio Zitouna, survivent aujourd’hui, rappelons-le, grâce aux fonds qui leur sont alloués par l’Etat, c’est-à-dire par les contribuables.  

Saïed a, en outre, indiqué que l’humanité connaît actuellement des bouleversements, notant que, bien que la pensée humaine ait évolué, certains concepts restent figés. Le conflit entre de nouvelles idées et les vieilles conceptions aboutira, selon ses termes, à l’émergence de notions novatrices, adaptées aux transformations rapides et sans précédent que connaît le monde.

D’après le chef de l’Etat, le véritable révolutionnaire est celui qui se soulève pour les causes de la liberté et de la justice, valeurs désormais partagées par toute l’humanité. «C’est également celui qui construit sur des bases solides, inébranlables face aux assauts de la régression, de l’injustice et de la corruption», a-t-il ajouté, laissant ainsi entendre que le projet politique qu’il a initié par la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 s’inscrit dans une vision révolutionnaire et novatrice.

I. B.  

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