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Tunisie – Saïed et Zaafrani discutent de la marche des services publics 

07. August 2025 um 07:52

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 6 août 2025 au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, pour discuter de plusieurs questions se rapportant notamment à la marche des services publics, selon un communiqué de la présidence de la République.

Lors de cette réunion, le chef de l’État a souligné que les Tunisiens n’ont que deux options devant eux. A savoir, continuer de vivre comme ils ont pris coutume de le faire par le passé, une vie marquée par le primat du bien-être personnel et des intérêts étriqués. Dans pareille situation, ils doivent être persuadés que cette voie ne mène nulle part, d’autant plus qu’il s’agit d’une option que le peuple Tunisien n’a pas choisie, a-t-il expliqué dans une vidéo publiée via la page officielle de la présidence de la République.

L’autre option, a poursuivi le chef de l’Etat, est d’embrasser une « nouvelle vie », celle qu’ils ont connue au lendemain du 14 janvier 2011. Une vie où les valeurs de solidarité, d’altruisme et de coopération l’emportent sur les clivages et les disparités de quelque origine que ce soit.

Il a, à ce propos, cité l’exemple du marchand de légumes qui s’est proposé d’offrir généreusement ses produits aux sans-argent, et plus récemment celui de l’élan de solidarité de certains Tunisiens qui se sont solidarisés avec leurs concitoyens, bloqués et en mal de trouver un moyen de transport pour se déplacer.

Autant d’initiatives qui viennent témoigner de la capacité des Tunisiens à donner incessamment des leçons de solidarité et à asséner de rudes coups aux traîtres et à leurs commis s’activant à l’intérieur du pays, a encore renchéri le président Saïed.

Tout en rappelant le légitime droit du peuple Tunisien à demander des comptes à ces fauteurs, le président Saïed a réitéré l’engagement à œuvrer sans relâche ni répit à concrétiser les aspirations du peuple tunisien à une vie digne.

Il a, à ce titre, assuré que le peuple tunisien parviendra sans nul doute à récupérer ses droits, ses pleins droits, mettant en garde ceux qui empruntent « la voie contraire » que leurs plans et projets suspects, orchestrés dans le dessein de placer le pays sous tutelle ou de raviver les tentations colonialistes, qu’ils n’auront plus de lendemain et qu’ils seront certes voués à un échec cinglant.

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Tunisie | Quand va-t-on passer des paroles aux actes ?

29. Juli 2025 um 09:58

Le président Kaïs Saied continue d’établir des diagnostics, toujours les mêmes, sur les dysfonctionnements des services publics, alors que les Tunisiens s’impatientent de voir des solutions mises en œuvre et aider à améliorer la situation générale dans le pays, laquelle, dans la plupart des secteurs, continue de se dégrader. Où se situe le hiatus ?

Latif Belhedi

La rencontre qu’a eu le président de la république avec la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, hier, lundi 29 juillet 2025, au Palais de Carthage, n’a pas dérogé à cette règle.

La rencontre a été consacrée au fonctionnement de plusieurs services publics et de diverses défaillances, telles que les coupures répétées d’eau et d’électricité, les déchets non collectés dans plusieurs régions, les atteintes aux biens publics et à l’environnement, ainsi que les entraves à la mise en œuvre de projets.

Le président a déclaré que ces perturbations témoignent clairement des tentatives de certains acteurs de nuire aux citoyens au service de certains groupes d’intérêt et de leurs affidés.

Le chef de l’État a, par ailleurs, souligné que l’État tunisien dispose des moyens légaux pour garantir le respect de la loi et demander des comptes à quiconque cherche à entraver le fonctionnement normal des institutions publiques.

Selon le communiqué de la présidence, Saïed a également été informé de l’avancement du processus la restructuration de plusieurs institutions publiques, de manière à préserver les fonds publics et à offrir de plus larges perspectives aux jeunes.

Le président Saïed a affirmé que le patriotisme, le dévouement et l’engagement sont les principaux critères de sélection des agents de l’Etat, ajoutant que «ceux qui restent les bras croisés comme dans une salle d’attente ou qui tentent de jouer la carte de l’équilibre entre deux camps n’ont pas leur place au service de l’État tunisien».

Oui, mais quand on est à la tête de l’exécutif, qu’on dispose de beaucoup de pouvoirs et qu’on a fait et refait de tels diagnostics, la logique voudrait que l’on attende des décisions, des actes et des résultats qui amélioreraient la situation générale dans le pays. Or, les améliorations tardent malheureusement à venir ou à être ressenties par l’opinion.

Le pays donne l’impression d’être en panne avec une croissance atone et qui tarde à redémarrer. Et c’est cela qui commence à susciter des interrogations voire des doutes chez beaucoup de Tunisiens sur de la viabilité du projet de Saïed.  

Commentaire d’un citoyen : «Si un problème bien posé est à moitié résolu, un problème mal posé est davantage compliqué jusqu’à en devenir insoluble et inextricable.»

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Tunisie l L’instinct de survie au-dessus de tout scrupule

24. Juli 2025 um 09:03

Dans un monde en pleine effervescence et un voisinage croulant sous de lourds nuages de colère et d’instabilité, il importe à la Tunisie de se ressaisir et de tout faire pour pouvoir surmonter la tornade qui se profile à l’horizon.

Elyes Kasri *

L’appareil de production public et privé en Tunisie souffre d’une régression continue depuis 2011 et le marché de l’emploi, le pouvoir d’achat, les infrastructures et les services publics se dégradent de jour en jour.

Depuis ce qui a été pompeusement et fallacieusement qualifié de «révolution de la liberté et de la dignité» ou pire encore de «révolution du jasmin», la seule croissance enregistrée dans notre pays a été dans les innombrables slogans de plus en plus creux et la litanie des promesses intenables et des faux espoirs avec leur lot toxique de désillusions, de rancœurs et de colères jusqu’à présent sous la braise au risque, que Dieu ne le veuille, que les circonstances ou des officines extérieures ne se mettent à souffler dessus.

Une poussière d’individus

Un pays qui se dépeuple (au vu du dernier recensement démographique et de la tentation migratoire alimentée par le sentiment partagé d’un ailleurs plus auspicieux) et qui croit de moins en moins à la chose publique et à un sort collectif et national (les dernières consultations et échéances électorales en sont un indice frappant) semble tenté de retomber dans l’état de poussière d’individus mus par l’instinct de survie, souvent à tout prix et au-dessus de tout scrupule.

* Ancien ambassadeur.

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