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Gestern — 20. September 2024Haupt-Feeds

Le gaming en Tunisie : une nouvelle ère pour les créateurs et les joueurs

20. September 2024 um 12:48

Le secteur du jeu vidéo en Tunisie connaît actuellement une expansion remarquable. Longtemps relégué au second plan par des industries plus conventionnelles, le gaming s’impose aujourd’hui comme un acteur essentiel de la culture numérique du pays.

Cette dynamique croissante ouvre un éventail d’opportunités, tant pour les passionnés que pour les développeurs locaux, contribuant à faire émerger une scène vidéo-ludique tunisienne en pleine transformation.

Un marché en mutation

Le marché du gaming en Tunisie connaît une évolution rapide et diversifiée. Si les jeux vidéo occupent une place de choix dans cette transformation numérique, certains segments, comme les jeux de casino en ligne, suscitent également un intérêt grandissant.

Toutefois, dans le contexte local, marqué par des valeurs culturelles fortes, la préférence reste largement orientée vers des jeux de stratégie, d’action et de simulation, et le secteur reste encadré par des régulations strictes qui en restreignent la diffusion et l’accès.

Pour autant, ce marché en pleine mutation ouvre des perspectives économiques significatives et contribue à diversifier l’offre des genres vidéoludiques. Les joueurs tunisiens, en particulier, expriment une préférence marquée pour des expériences de jeu immersives et captivantes, plaçant l’interaction et l’engagement au cœur de leur expérience de jeu.

Des communautés grandissantes

La Tunisie est aujourd’hui le foyer d’une communauté de gamers passionnés et engagés. Avec l’essor des technologies de l’information, notamment la 4G et l’accès généralisé aux smartphones, de nombreux Tunisiens se tournent vers le jeu vidéo pour se divertir, se détendre, ou même se professionnaliser. Des jeux multi-joueurs populaires comme Fortnite, Fifa et Call of Duty ont trouvé un écho auprès des jeunes joueurs tunisiens, qui participent à des compétitions locales et internationales.

Par ailleurs, l’essor des plateformes de streaming comme Twitch et YouTube Gaming permet également aux gamers tunisiens de se connecter à une audience mondiale. Certains ont su se faire un nom en tant que créateurs de contenu et attirent des milliers de spectateurs. Cette exposition a renforcé l’idée que la Tunisie peut être une plaque tournante du gaming en Afrique du Nord.

Les créateurs tunisiens à l’assaut de l’industrie

Outre la montée des joueurs, l’industrie du développement de jeux vidéo en Tunisie connaît aussi une dynamique encourageante. Des studios indépendants émergent, portés par des développeurs locaux de jeux innovants, souvent inspirés par la riche culture tunisienne. 

Cette effervescence est soutenue par des initiatives locales telles que la Tunisian Game Developers Association, qui favorise le réseautage, l’éducation et la collaboration entre les développeurs de jeux. Aussi, les événements comme la Tunisian Game Jam permettent aux créateurs de se rencontrer et de faire émerger des projets ambitieux. La scène du développement de jeux vidéo en Tunisie bénéficie également d’un soutien de la part des institutions gouvernementales et des investisseurs. Ceci ouvre la voie à une expansion encore plus large.

L’émergence du gaming en Tunisie marque une nouvelle ère pour les créateurs et les joueurs. Le pays se positionne progressivement comme un acteur majeur de l’industrie vidéoludique en Afrique du Nord, porté par une communauté de gamers en pleine croissance et des développeurs talentueux. Grâce à un environnement favorable à l’innovation, la Tunisie semble bien partie pour devenir un hub incontournable du gaming dans les années à venir.

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Tunisie : Chokri Ben Nessir nommé Pdg de la Télévision nationale

Von: Yusra NY
19. September 2024 um 17:23

La présidence de la république a annoncé, ce jeudi 19 septembre 2024, , la nomination de Chokri Ben Nessir au poste de président directeur général de la Télévision nationale.

Sur décision du président Kaïs Saïed, Chokri Ben Nessir (qui occupait le poste de Pdg de la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition – Snipe-La Presse-) succède ainsi à Awatef Daly, qui était en poste depuis juin 2023 et limogée ce jour.

Le communiqué de la présidence a par ailleurs annoncé la nomination de Said Ben Kraiem, en tant que Pdg de la Snipe-La Presse.

Y. N.

*Ph d’archives (Illustration: Chokri Ben Nessir à droite).

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Tunisie : la peine de Sonia Dahmani réduite d’un an à huit mois de prison  

11. September 2024 um 07:55

La peine d’un an de prison ferme prononcée en première instance contre l’avocate et analyste politique Sonia Dahmani a été commuée à huit mois de prison par la cour d’appel de Tunis.  

Sonia Dahmani, qui a comparu mardi 10 septembre 2024 devant la cour d’appel de Tunis, est apparue très marquée par son incarcération dans des conditions qualifiées de très dures par ses avocats et ses proches. Mais elle n’a pas perdu de sa verve et de sa combattivité habituelles, en faisant valoir son droit à la liberté d’expression. D’autant qu’elle a été condamnée pour une déclaration médiatique concernant le dossier des migrants subsahariens en Tunisie, en vertu du décret-loi n° 54 de 2022, un texte très controversé qui a valu l’emprisonnement à de nombreux activistes politiques, journalistes et simples citoyens qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux.

De nombreuses organisations nationales, dont le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont demandé l’abrogation de ce texte liberticide et de faire appliquer les décrets lois 115 et 116 pour les délits de presse, aujourd’hui complètement (et étrangement) ignorés par les juges.

Rappelons que Sonia Dahmani est poursuivie dans d’autres affaires également liées à ses interventions médiatiques.

I. B.    

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Tunisie : vive inquiétude de la détérioration de la santé de Boughalleb en prison

11. September 2024 um 07:12

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) s’inquiète vivement de la dégradation préoccupante de l’état de santé de Mohamed Boughalleb, journaliste incarcéré depuis mars 2024.

Dans dans un communiqué publié mardi 10 septembre 2024, le SNJT dénonce les conditions de détention et le manque de soins médicaux adéquats, et tient le ministère de la Justice responsable de cette situation.

Boughalleb, souffrant de maladies chroniques graves comme le diabète et l’hypertension, voit son état s’aggraver en raison de l’insuffisance des soins en prison et du manque de médicaments essentiels. De plus, il est privé de ses droits fondamentaux, tels que celui de correspondre avec sa famille.

Le SNJT alerte sur les conditions difficiles des journalistes en détention en Tunisie, marquées par des violations de leurs droits et un accès limité aux soins. Il exige une intervention immédiate pour transférer Boughalleb à l’hôpital et lui garantir les soins nécessaires, notamment pour son diabète, ainsi que ses droits lors des transferts pour ses procès, qui sont effectués dans des conditions difficiles et humiliantes.

En soulignant que le ministère de la Justice est responsable de la détérioration de la santé de Boughalleb, le SNJT met en garde contre les graves conséquences potentielles du manque de soins. Il réitère son soutien à Boughalleb et aux journalistes emprisonnés, appelant au respect de leurs droits à la santé et à la dignité.

Le journaliste est poursuivi dans plusieurs affaires en lien avec l’exercice de son métier et il a déjà été condamné à 8 mois de prison en appel, dans une affaire l’opposant à une fonctionnaire au ministère des Affaires religieuses.

I. B.

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Tunisie : 80% des entreprises médiatiques menacées de disparition

08. September 2024 um 12:47

Les médias en Tunisie ne se sont jamais aussi mal portés qu’ils le sont aujourd’hui. Ce secteur est sinistré sur le plan économique et complètement abandonné par l’Etat, qui n’est pressé d’y mener les réformes qui s’imposent.

C’est  le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) qui a lancé cette alerte, lors de sa participation à une rencontre organisée par le SNJT et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), en collaboration avec les associations Journalisme et citoyenneté et Journalistes sans frontières, ce dimanche 8 septembre 2024, sur le thème «Comment soutenir la presse de qualité ?».

«Le secteur souffre aujourd’hui en Tunisie d’abandon, d’appauvrissement, de marginalisation et d’intimidation. Il a besoin d’être profondément réformé, mais le pouvoir le laisse sciemment couler», estime Dabbar, qui déplore l’absence d’instances de régulation notamment pour l’information audiovisuelle, et ce depuis la marginalisation de la Haute instance indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) et son remplacement par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).

L’absence de la Haica se fait aujourd’hui lourdement ressentir en pleine campagne pour la présidentielle du 6 octobre prochain, estime Dabbar. Cette élection est d’ailleurs la première que les médias tunisiens couvrent en l’absence d’une instance de régulation, sous le contrôle direct de la commission électorale et sous la menace du recours au décret loi n°54 qui a valu l’emprisonnement et des poursuites judiciaires à plusieurs journalistes et acteurs de la société civile, ce qui a créé un climat de peur dans les salles de rédaction et poussé les journalistes à l’autocensure, a aussi fait remarquer Dabbar.              

Citant les conclusions d’une étude récemment réalisée par le SNJT et qui sera publiée avant la fin de cette année, Zied Dabbar a indiqué que 80% d’entreprises médiatiques vont bientôt fermer leurs portes en raison des difficultés financières qu’elles rencontrent et des pressions de toutes sortes auxquelles elles font face, alors  que le public va de plus en plus chercher l’information dans les réseaux sociaux où pullulent les mensonges, les désinformations et les manipulations de toutes sortes.

I. B.   

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Comment l’Iran influence-t-il l’élection présidentielle américaine?

06. September 2024 um 08:53

Alors que la campagne électorale de l’élection présidentielle américaine bat son plein et que nous sommes à moins de deux mois d’un scrutin sur lequel les yeux du monde entier sont rivés, les autorités américaines ont décelé une vaste campagne d’influence iranienne. Ce qui est saisissant c’est que les Iraniens ne veulent favoriser aucun candidat, contrairement aux Russes qui en 2016 avaient tout fait pour porter au pouvoir Donald Trump et barrer la route à Hillary Clinton. L’objectif iranien est d’affaiblir et de saborder le modèle dit de démocratie américaine. Le moins que l’on puisse dire c’est que la république islamique a le bras long et s’affirme comme un grand protagoniste de la cyber-influence à l’échelle internationale. 

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête préparée par Steven Lee Myers, Tiffany Hsu et Farnaz Fasihi dans laquelle les auteurs affirment que l’Iran est devenu la plus grande menace en matière de désinformation liée à la course à la présidentielle américaine. Ils ont déclaré que l’Iran avait intensifié ses efforts pour discréditer la démocratie américaine.

Dans cette campagne d’influence et de sabordage, l’Iran s’est appuyé sur des opérations de piratage et de faux sites Internet. Un site appelé Savannah Time se décrit comme «votre source fiable d’informations conservatrices et d’informations sur la ville animée de Savannah». Un autre site appelé Newthinker veut devenir «votre destination préférée pour des informations progressistes et perspicaces». Le site Westland Sun se présente comme s’adressant aux musulmans de la banlieue de Détroit. Un travail méthodique qui cible divers types d’électorats aussi bien républicain que démocrate, conservateur ou progressiste mais aussi les communautés. 

Le NYT ajoute que l’Iran organise depuis longtemps des campagnes secrètes de désinformation contre ses ennemis notamment Israël, l’Arabie saoudite et les États-Unis d’Amérique mais que ses campagnes ont jusqu’à présent continué à se dérouler dans l’ombre de campagnes similaires aux russes et chinoises. Cependant les récentes campagnes de désinformation sont devenues plus audacieuses et plus diversifiées selon des responsables américains et des experts en Iran.

Semer les désaccords au sein de l’Amérique

Le journal américain estime que les efforts iraniens visent à contrecarrer les tentatives de retour au pouvoir de l’ancien président Trump mais qu’ils ciblent l’administration Biden et la campagne de Kamala Harris d’une manière qui indique des efforts plus larges visant à semer les désaccords au sein de l’Amérique et à détruire la confiance dans la démocratie aux yeux des Américains et du monde en général.

La directrice du renseignement national Avril Haines a averti il ​​y a quelque temps que «l’Iran est devenu de plus en plus agressif dans ses efforts d’influence visant à semer la discorde et à saper la confiance dans nos institutions démocratiques» et que «les Américains devraient être conscients lorsqu’ils traitent avec des comptes et des utilisateurs qu’ils ne connaissent pas personnellement.»

Le mois dernier, son bureau s’est joint au FBI et à l’Agence de cyber-sécurité et de sécurité des infrastructures pour publier une déclaration notant que «l’Iran considère les élections de cette année particulièrement importantes en termes d’impact qu’elles pourraient avoir sur ses intérêts de sécurité nationale ce qui accroît la tendance de Téhéran à essayer de façonner le résultat.» 

La mission iranienne auprès des Nations Unies a refusé de commenter les tentatives de désinformation et les faux sites Web. Dans une déclaration précédente, le 19 août, concernant la campagne Trump et les tentatives d’infiltration de celle-ci, la mission a déclaré que les accusations étaient «sans fondement et dénuées de sens» et que «l’Iran n’a ni l’intention ni le motif d’intervenir dans le processus de l’élection présidentielle aux États-Unis.» Pour les Iraniens, donc, c’est circulez, il n’y a rien à voir. 

Le journal affirme cependant que le réseau d’agents électroniques et de pirates informatiques comprend des fronts commerciaux contrôlés par les Gardiens de la révolution iraniens selon un responsable iranien et un autre Iranien travaillant dans le domaine des médias, tous deux familiers des campagnes de désinformation.

Les Gardiens de la révolution jouissent d’une autorité forte et bien établie dans tous les domaines de la vie iranienne, économique, politique et cybernétique. Le gouvernement et les Gardiens de la révolution s’appuient sur un réseau d’individus qui utilisent les réseaux sociaux pour promouvoir les positions iraniennes parfois en utilisant des pseudonymes. Les deux responsables ci-haut cités, dont l’un est membre des Gardiens de la révolution, affirment solliciter des projets auprès d’entreprises technologiques et de startups dont certaines ne comprennent pas leur objectif.

Alimenter les mouvements de contestation aux Etats-Unis

Les deux responsables ont déclaré que le gouvernement iranien avait consacré des ressources importantes aux opérations de désinformation notamment depuis 2022 lorsque les femmes ont mené un soulèvement qui s’est étendue à tout le pays. Ils ont déclaré que les responsables gouvernementaux mènent des opérations exploratoires continues dans les universités à la recherche d’étudiants en technologie pour les employer après avoir obtenu leur diplôme en leur faisant miroiter des salaires élevés, un soutien à la recherche et des bureaux.

Le journal cite Amir Rashidi, directeur du Groupe Mian, une organisation de défense des droits humains qui se concentre sur le Moyen-Orient et milite en faveur des droits et de la sécurité numériques: «La stratégie d’information et de propagande de l’Iran est similaire à la façon dont les Gardiens de la révolution dirigent des groupes mandataires au Moyen-Orient. Ils procèdent à une infiltration agressive et progressive. Et ils jouent à un jeu basé sur la patience.»

Des agents iraniens ont réussi à pirater les comptes de Roger Stone, un proche conseiller de Trump, et ils ont également tenté de pirater les comptes de Biden et Harris sans résultats connus. Le mois dernier, Meta a annoncé avoir découvert des efforts similaires sur la plateforme de messagerie WhatsApp.

Le journal américain affirme que les efforts de l’Iran et sa concentration sur les États-Unis se sont accrus avec l’invasion de Gaza par Israël, l’allié de l’Amérique, suite à l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023. Les services de renseignement américains ont accusé les agents iraniens d’alimenter les protestations contre la guerre israélienne à Gaza et de fournir un soutien financier aux manifestants et de les aider en ayant recours à des personnes se faisant passer pour des étudiants. L’Iran a nié tout lien avec les manifestations dans les universités américaines bien que le chef spirituel de la République islamique les ait félicitées dans une lettre ouverte.

Le NYT considère que depuis l’avènement de la Révolution islamique de 1979, l’Iran s’est appuyé sur la propagande et la désinformation médiatique à tel point que celle-ci est devenue partie intégrante de l’identité du régime. À mesure que la technologie progressait, les méthodes et les ambitions de l’Iran ont évolué, Khamenei décrivant en 2011 le cyberespace comme la façade iranienne du jihad de l’information. Cette année-là, il a ordonné la création d’un Conseil Cyber Suprême. Et a demandé au gouvernement et à l’armée de travailler avec lui pour servir les intérêts et les objectifs de l’idéologie islamique.

Avant 2020, l’Iran ne montrait pas beaucoup d’intérêt à influencer directement les élections américaines, selon un rapport publié au début de cette année par le Digital Forensics Laboratory de l’Atlantic Council, mais la situation a changé lorsque Trump s’est retiré de l’accord nucléaire signé en 2015 et a décidé de réimposer des sanctions puis avec l’assassinat du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Quds, corps d’élite des Gardiens de la révolution, à l’aéroport de Bagdad en 2020. Les opérations d’influence liées à l’Iran se sont depuis accélérées.

Dans un rapport publié l’année dernière, Microsoft a noté 7 campagnes iraniennes ciblant les Etats-Unis en 2021 qui sont passées à 24 campagnes après un an. Dans un rapport publié le mois dernier, Clint Watts, directeur du Centre d’analyse des menaces de Microsoft, a averti que l’Iran se préparait à davantage d’activités extrémistes aux États-Unis. Elles peuvent inclure des activités incitant à la violence contre des personnalités ou des groupes politiques et semant le doute sur le résultat des élections. Au moins cinq sites trompeurs sont apparus en ligne alimentant les électeurs américains en contenu constant visant à saper le soutien à Israël et la confiance dans la démocratie américaine, selon Microsoft et Open EA. L’utilisation de l’intelligence artificielle dans ces efforts a été révélée.

Les efforts de tromperie de l’Iran ont ciblé Trump qui dans un article sur le site Newthinker a été décrit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, consommant de l’opium et affilié à son mouvement Maga (Make America Great Again).

La campagne iranienne a également ciblé les démocrates. Dans un article publié par le site Internet Savannah Time, qui n’a aucun lien avec la ville de Géorgie, il a averti que Harris «flirtait dangereusement avec le contrôle des prix à la manière communiste».

Les deux responsables iraniens ont déclaré que Téhéran n’était pas intéressé par le vainqueur final en novembre et estimaient que l’hostilité de Washington envers l’Iran transcendait les deux parties. L’objectif principal de la campagne de désinformation médiatique est donc de semer la discorde, d’approfondir la polarisation et de placer l’Iran sur l’échelle du pouvoir aux côtés de la Chine et de la Russie.

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Faire du neuf avec du vieux : pourquoi certains jeux vidéo font-ils un véritable retour en force sous la forme de rééditions?

02. September 2024 um 13:14

Les remakes de films hollywoodiens connus sont un moyen éprouvé depuis des décennies et de nombreux artistes musicaux aiment également sortir des versions retravaillées de leurs plus grands succès. Ces anciens classiques permettent d’attirer à nouveau l’attention, de susciter l’enthousiasme et, bien entendu, de faire rentrer du chiffre d’affaires dans les caisses. Il n’est donc pas étonnant que cette méthode soit également utilisée dans l’industrie du jeu vidéo, qui dispose de moyens financiers importants. Ph. Unsplash.

En effet, de nombreuses raisons plaident en faveur du recours à des gameplays déjà connus et à des noms populaires, et de nombreux studios de développement ont déjà fêté des succès étonnants avec cette méthode, comme l’a montré en détail un article de Cyberghost. D’autres ont en revanche moins bien réussi leur remake ou ont fait fuir les joueurs. Il semble donc qu’il faille marcher sur la corde raide pour remporter un succès dans ce domaine.

Comment une réédition doit-elle donc être conçue pour être bien accueillie ? Et quels jeux sont des exemples parfaits d’un tel relooking ?

De grands défis pour le secteur du logiciel

Reprendre du matériel qui a déjà fait ses preuves et qui s’est bien vendu par le passé pour donner un nouvel élan à un classique est loin d’être facile, car cela peut rapidement catapulter l’entreprise de logiciels responsable dans l’oubli. En effet, le public réagit généralement avec peu d’enthousiasme lorsque trop de modifications ont été apportées au gameplay original ou que les promesses faites n’ont pas été tenues.

Les meilleures conditions pour une réédition réussie sont réunies lorsqu’un équilibre parfait est établi entre ce qui est connu et les nouveaux contenus du jeu. L’objectif est de recréer la sensation de jeu connue et de rester suffisamment fidèle à l’original pour que le joueur puisse s’y identifier pleinement et sombrer dans la nostalgie. Mais en même temps, il doit y avoir une réelle valeur ajoutée sous la forme de graphismes contemporains, d’options de jeu supplémentaires et d’une qualité améliorée.

Qu’est-ce qui caractérise un come-back réussi ?

Il s’agit donc de trouver un juste milieu et d’apporter la touche de modernité nécessaire au jeu en rendant le menu plus clair, en ajoutant des commandes ou en transformant par exemple une représentation 2D en 3D. D’un point de vue purement technique, il s’agit de rendre le jeu utilisable sur les médias actuels, en particulier les jeux programmés pour des consoles de jeu aujourd’hui obsolètes.

En outre, les mécanismes de base et l’esthétique du jeu doivent être clairement reconnaissables, par exemple en conservant les personnages essentiels et leurs voix. Les exemples négatifs sont les remakes de Resident Evil 1 à 3, où presque tout, à l’exception du thème principal, a été bouleversé, ce qui ne s’est pas avéré être une bonne idée.

La situation peut également devenir difficile lorsqu’une version originale réussie, dotée de fonctionnalités parfaites, est simplement remplacée par une nouvelle version, qui présente peut-être un design de pointe, mais dont la qualité est globalement inférieure – c’est ce qui s’est passé avec la nouvelle version automatique de « Warcraft 3 ».

Pourquoi les classiques du jeu revisités sont-ils si populaires ?

Le fait que de nombreux joueurs s’intéressent aux remakes modernes et qu’il en résulte souvent un deuxième engouement pour un titre de jeu a plusieurs raisons à la fois :

⦁ Les jeunes joueurs ont ainsi l’occasion de découvrir de vrais classiques qui étaient à la mode avant leur époque.

⦁ Les joueurs plus âgés peuvent quant à eux se replonger dans les souvenirs du bon vieux temps et rencontrer à nouveau les héros de leur enfance.

⦁ En règle générale, les remakes sont moins chers que les nouveaux jeux des studios de développement connus.

⦁ Les clients savent à l’avance ce qu’ils peuvent attendre d’un jeu, de sorte qu’il n’est plus nécessaire de faire un gros travail de persuasion sous la forme d’une publicité massive.

⦁ Comme le gameplay et les mécanismes des classiques sont connus, il est d’autant plus facile de se lancer dans le jeu.
Quels sont les avantages pour les entreprises de développement ?

Au lieu de partir de zéro, les studios doivent investir beaucoup moins de temps et d’argent, car la mise en page de base et le déroulement du jeu sont déjà définis. L’effort réel se limite donc à peaufiner un meilleur design, à mettre en œuvre de nouvelles techniques et à réaliser des subtilités telles que des fonctions supplémentaires.

Cela permet de raccourcir la phase de création et d’économiser d’énormes coûts. En outre, le risque financier est beaucoup plus faible, car les chances de vente d’une nouvelle version peuvent être mieux évaluées.

Comment se distinguent les nouvelles éditions

Il existe différentes approches pour catégoriser les rééditions. Il est toutefois plus facile de distinguer deux groupes : les soi-disant remasters et les remakes. Dans le cas d’un remaster, seules des modifications minimes sont apportées à l’original, dans le but d’optimiser son fonctionnement. De plus, le remaster permet de jouer au jeu en HD et sur plusieurs plates-formes, aussi bien sur plusieurs consoles qu’en ligne.

En revanche, les adaptations des remakes sont beaucoup plus importantes et peuvent se traduire par une modification du gameplay, une nouvelle apparence, des commandes plus complètes ou un changement de perspective. La plupart du temps, le code du jeu doit être entièrement réécrit.

Quels exemples ont été particulièrement réussis ?

Il existe quelques grands classiques des années 90 et 2000 qui connaissent un succès mondial, même après avoir été remis au goût du jour : «Pokémon» et «Super Mario» en font partie, tout comme «Resident Evil» ou «Diablo 2». Zelda de Nintendo en est un exemple, qui a été progressivement réédité sur différents types de consoles et n’a rien perdu de sa popularité jusqu’à aujourd’hui.

En outre, ce sont surtout ces jeux qui se sont fait un nom grâce à leur aspect rafraîchi :

«Mafia : Definitive Edition» : en 2001, le jeu original «Mafia» du studio de développement tchèque Illusion Softworks a marqué le début d’une nouvelle ère pour les jeux d’action, en remplaçant les scènes de combat superficielles et les coups de feu sauvages par des thèmes tels que l’intrigue, le pouvoir et la vengeance. Avec un nouveau design et une nouvelle bande-son, le remake est sorti en 2010 pour poursuivre l’histoire connue.

«Final Fantasy VII» : Le jeu de rôle japonais de fantasy est un succès auprès des initiés depuis la fin des années 80. Bien qu’il y ait eu 15 remakes, avec toujours plus d’action et d’extras, le septième est légendaire, car c’est la première fois que des animations 3D font passer l’histoire au niveau supérieur. Il s’est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde et a rendu les jeux de rôle de ce type extrêmement populaires.

«Demon’s Souls» : sorti à l’origine en exclusivité sur PS3, ce jeu est devenu culte pour toute une génération. La sortie de la PS5 a coïncidé avec celle d’un artwork grandiose qui a également convaincu tous les joueurs d’« Elden Ring ».

En septembre 2024, nous attendons également le remake d’«Age of Mythology : Retold», qui est déjà entré dans l’histoire du jeu avec ses terrifiants géants de feu, ses puissantes tempêtes et ses titans.

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