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Le SNJT exprime sa solidarité avec Boughalleb et réclame la suspension du décret 54

Von: Yusra NY
11. Juli 2025 um 20:28

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé sa pleine solidarité avec Mohamed Boughalleb condamné à 2 ans de prison ferme sur la base du décret 54.

Dans un communiquĂ© publiĂ© ce vendredi 11 juillet 2025, le SNJT a fermement dĂ©noncĂ© cette nouvelle condamnation estimant qu’elle reprĂ©sente une nouvelle atteinte Ă  la libertĂ© d’expression en Tunisie, rĂ©vĂ©lant une grave dĂ©rive judiciaire dans le traitement des affaires relatives Ă  la libertĂ© de la presse.

La mĂȘme source a de nouveau exprimĂ© son rejet de l’instrumentalisation de la justice pour des procĂšs d’opinion, et a condamnĂ© les peines privatives de libertĂ© prononcĂ©es sur la base du dĂ©cret 54, qu’elle appelle Ă  suspendre dĂ©finitivement.

Exprimant à nouveau sa solidarité avec les journalistes en détention, le SNJT a appelé à leur libération immédiate et au respect de la liberté de la presse en Tunisie.

Y. N.

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Le CRLDHT dĂ©nonce l’«acharnement judiciaire» Ă  l’encontre du journaliste Mohamed Boughalleb

11. Juli 2025 um 07:01

En rĂ©action Ă  la condamnation du journaliste Mohamed Boughalleb Ă  deux ans de prison ferme, prononcĂ©e le 10 juillet 2025 par la chambre criminelle du tribunal de premiĂšre instance de Tunis, pour «pour un post
 qui n’est pas le sien», prĂ©cise dans un communiquĂ© le Centre pour le respect des libertĂ©s et des droit de l’homme en Tunisie (CRLDHT).

Boughalleb a Ă©tĂ© condamnĂ© en vertu de l’article 24 du dĂ©cret-loi 2022-54 «pour une publication attribuĂ©e Ă  son nom sur Facebook, prĂ©tendument diffamatoire Ă  l’égard d’une enseignante universitaire», rappelle l’ONG basĂ©e Ă  Paris, en qualifiant le verdict d’«infĂąmant» et qui s’inscrirait, selon ses termes, «dans la continuitĂ© d’un acharnement judiciaire systĂ©matique Ă  l’encontre d’un journaliste critique, indĂ©pendant et dĂ©rangeant pour le rĂ©gime autoritaire de KaĂŻs SaĂŻed.»

«Cette affaire, qui a dĂ©butĂ© par une simple plainte appuyĂ©e sur une capture d’écran sans vĂ©rification technique, aurait dĂ» ĂȘtre classĂ©e. La dĂ©fense a rappelĂ© Ă  maintes reprises que le compte Ă  l’origine de la publication ne lui appartenait pas et qu’aucune expertise numĂ©rique n’a Ă©tĂ© diligentĂ©e. En dĂ©pit de l’absence de preuve matĂ©rielle et du caractĂšre manifestement viciĂ© de la procĂ©dure, la chambre criminelle a maintenu l’accusation, ignorant les rĂšgles les plus Ă©lĂ©mentaires d’un procĂšs Ă©quitable», note encore le CRLDHT, en rappelant que Boughalleb a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  huit mois de prison en 2024 pour avoir critiquĂ© un ministre dans une Ă©mission radio et qu’il avait Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ© le 22 mars 2024, puis maintenu en dĂ©tention dans cette seconde affaire. AprĂšs avoir obtenu une dĂ©cision de mise en libertĂ© le 20 fĂ©vrier 2025, il a Ă©tĂ© Ă  nouveau jugĂ© «comme un criminel pour une infraction d’opinion», prĂ©cise le CRLDHT.

Tout en dĂ©nonçant «une dĂ©rive judiciaire grave oĂč l’absence de preuve n’empĂȘche pas la prison» et «une instrumentalisation du dĂ©cret-loi 54, devenu l’arme de destruction massive de la libertĂ© d’expression», et en exigeant l’annulation du verdict, et la fin des poursuites judiciaires fondĂ©es sur des accusations non authentifiĂ©es», ainsi que «l’abrogation du dĂ©cret-loi 2022-54, ou Ă  dĂ©faut, sa suspension immĂ©diate dans toutes les affaires d’opinion», l’Ong rappelle que l’état de santĂ© du journaliste s’est dĂ©tĂ©riorĂ©, qu’il souffre de maladies chroniques (diabĂšte, hypertension, troubles de la prostate) et qu’il a perdu 70% de sa vue.

I. B.

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Tunis | Verdict dans l’affaire opposant l’enseignante universitaire à Boughalleb

Von: Yusra NY
10. Juli 2025 um 19:13

Le journaliste Mohamed Boughalleb, a été condamné, ce jeudi 10 juillet 2025, à deux ans de prison ferme sur la base du décret 54.

Mohamed Boughalleb avait comparu devant la chambre criminelle du tribunal de premiĂšre instance de Tunis, le 23 juin dans le cadre de cette affaire.

Rappelons que Mohamed Boughalleb avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 22 mars 2024 et avait fait l’objet d’un mandat de dĂ©pĂŽt dans le cadre d’une affaire intentĂ©e par une enseignante universitaire, avant sa libĂ©ration provisoire acceptĂ©e le 20 fĂ©vrier dernier par la chambre criminelle.

Y. N.

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Tunisie │Amendement du dĂ©cret-loi 54, dĂ©sir et rĂ©alitĂ© ?

03. Juli 2025 um 13:25

La Commission de la lĂ©gislation gĂ©nĂ©rale de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a entamĂ© l’examen d’un projet de loi visant Ă  modifier le dĂ©cret-loi n° 54/22 relatif Ă  la lutte contre les dĂ©lits liĂ©s aux systĂšmes d’information et de communication. Beaucoup d’observateurs doutent du sĂ©rieux de cette initiative et, surtout, de ses chances d’aboutir, eu Ă©gard l’échec des prĂ©cĂ©dentes tentatives pour amender ce dĂ©cret-loi tant dĂ©criĂ©.

Imed Bahri

Ce décret, censé lutter contre les fake news, prévoit des peines de prison de cinq ans et de lourdes amendes pour quiconque diffuse de «fausses informations» ou de «fausses rumeurs» en ligne.

Le prĂ©sident de la commission parlementaire, Yasser Gourari, a annoncĂ© Ă  l’agence de presse Tap que la premiĂšre sĂ©ance serait consacrĂ©e Ă  l’audition du parti Ă  l’origine du projet de loi, prĂ©sentĂ© par un groupe de parlementaires. Le bureau de la commission dĂ©finira ultĂ©rieurement les auditions restantes.

La dĂ©cision de renvoyer le projet de loi Ă  la Commission de lĂ©gislation gĂ©nĂ©rale a Ă©tĂ© prise par le Bureau de l’ARP le 11 avril, bien qu’une proposition d’amendement ait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e par plusieurs parlementaires le 20 fĂ©vrier 2024, mais n’ait pas Ă©tĂ© soumise aux commissions compĂ©tentes. Cela a incitĂ© 60 dĂ©putĂ©s Ă  soumettre une nouvelle demande d’examen en janvier dernier.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), en collaboration avec des groupes de la sociĂ©tĂ© civile, a intensifiĂ© ses efforts pour mettre fin aux poursuites contre les journalistes fondĂ©es sur le dĂ©cret 54, insistant sur le fait que le dĂ©cret 115 de la loi sur la presse devrait plutĂŽt s’appliquer aux questions relatives Ă  la profession.

Une résolution générale du syndicat du 23 février a appelé à «une pression accrue pour la libération des journalistes et des professionnels des médias emprisonnés et pour la suspension des poursuites contre toutes les personnes poursuivies en vertu du décret 54».

La Cour de cassation a statuĂ© dans un contexte similaire le 3 fĂ©vrier, annulant la saisine de l’avocate et journaliste Sonia Dahmani dans une affaire de critique de fonctionnaires.

Sur les ondes de la radio Diwan Fm, Gourari a soulignĂ© qu’un consensus se dĂ©gageait nĂ©anmoins sur la nĂ©cessitĂ© de rĂ©former ce texte, prĂ©cisant que certains articles nĂ©cessitaient une rĂ©vision approfondie, notamment l’article 24, sur la base duquel beaucoup d’activistes politiques et de journalistes ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  des peines de prison ferme. «La possibilitĂ© de criminaliser les journalistes en vertu de ce dĂ©cret est un point qui doit ĂȘtre examinĂ© de toute urgence», a-t-il insistĂ©. L’objectif de cette initiative est d’harmoniser le dĂ©cret 54 avec la Constitution et la Convention de Budapest.

«Le pouvoir en place a lui-mĂȘme Ă©tĂ© affectĂ© nĂ©gativement par ce dĂ©cret, notamment parce que l’opposition l’a accusĂ© Ă  plusieurs reprises de l’utiliser comme un outil pour Ă©liminer ses opposants», a soulignĂ© Gourari, estimant que la rĂ©vision de ce texte est dans l’intĂ©rĂȘt de tous.

Selon le parlementaire, il existe dĂ©sormais une volontĂ© de crĂ©er un climat mĂ©diatique libre et responsable. Il n’a pas prĂ©cisĂ© la volontĂ© de qui
 Car l’état catastrophique des mĂ©dias actuellement en Tunisie prouve exactement le contraire de ce qu’affirme M. Gourari, qui semble prendre ses dĂ©sirs pour des rĂ©alitĂ©s.    

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Wataniya 2 │ Les dessous du limogeage de Rostom Cherif

30. Juni 2025 um 08:13

Dans une note publiĂ©e dimanche 29 juin 2025, le Pdg de l’Établissement de la TĂ©lĂ©vision tunisienne, Chokri Ben Nessir, a a annoncĂ© le limogeage de Rostom Cherif de ses fonctions Ă  la tĂȘte de la deuxiĂšme chaĂźne nationale Wataniya 2 et son remplacement par Majid Mraihi, qui assurera l’intĂ©rim en plus de ses autres fonctions.

Il n’y a pas d’explication officielle de ce limogeage de la journaliste sportive, mais des commentaires sur les rĂ©seaux sociaux parlent d’une sĂ©rie de «graves fautes professionnelles» que la concernĂ©e aurait commises dans l’exercice de ses fonctions. On parle, surtout, de la rediffusion d’un entretien avec Mounir BaĂątour, fondateur en 2015 et ancien prĂ©sident de l’association Shams de dĂ©fense des droits LGBT, aujourd’hui rĂ©fugiĂ© en France. 

Selon ces mĂȘmes bruits de couloirs, une enquĂȘte administrative interne aurait Ă©tĂ© ouverte Ă  ce sujet, ce qui mĂ©rite confirmation ou infirmation de la part des responsables de l’ETT.

I. B.

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