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Décès de Adel Youssef, figure emblématique de la Radio tunisienne

11. Mai 2025 um 12:52

Le célèbre animateur et figure emblématique de la Radio tunisienne Adel Youssef, est décédé ce dimanche 11 mai 2025 à l’âge de 86 ans, a annoncé l’établissement de la Radio Tunisienne.

Adel Youssef est né le 29 octobre 1939 à Alexandrie. Son vrai nom est Adel Awadh Abdel Latif. Il est né d’un père égyptien et d’une mère tunisienne. Son grand-père maternel Mokhtar Ayari était un compagnon du leader syndicaliste Mohamed Ali Hammi, qui a été contraint à l’exil.

Adel Youssef perdit sa mère à l’âge de 6 ans et a vécu une enfance pauvre, avant de venir vivre en Tunisie, très difficilement.  

Surnommé le «rossignol de la radio», le défunt a passé plus de 50 ans derrière le micro. Il a commencé son parcours à la radio en 1952 dans la section théâtre, avant de faire une pause de trois ans, pour revenir en 1959 et poursuivre son parcours jusqu’en 2005.

Il a présenté sa première émission intitulée «Mouradifat» (Synonymes), écrite par la poétesse et animatrice Zoubeida Bachir. Il y lisait les textes littéraires, avec sa voix exceptionnelle et singulière, ce qui a suscité l’admiration des auditeurs.

Il s’est surtout fait connaître grâce à l’émission «Ibra wa Nagham» et à l’émission ramadanesque «Tahiyyat al Ghouroub», qui a ensuite changé de titre pour devenir «Ramadhan Milaa Qoloubina», diffusée sans interruption pendant 40 ans.

Adel Youssef était également connu pour sa lecture de textes radiophoniques dans plusieurs programmes enregistrés.

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Sonia Dahmani détenue depuis un an | Son collectif de défense organise une conférence

Von: Yusra NY
10. Mai 2025 um 22:31

Le collectif de défense de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani organise une conférence de presse ce lundi 12 mai 2025 à 11h00 à la Maison de l’Avocat de Tunis.

Cet événement marquera le premier anniversaire de l’arrestation de l’avocate et offrira l’opportunité de faire le point sur son dossier judiciaire, indique son collectif de défense qui appelle médias et défenseurs des droits humains à assister en nombre à cette conférence.

Cette conférence de presse vise à faire la lumière sur l’évolution de son dossier judiciaire, les nombreuses violations qui ont entaché la procédure, ainsi que la situation juridique et humaine dans laquelle elle se trouve depuis son arrestation, lit-on dans la note diffusée par le collectif.

La même source affirme que ce rendez-vous se veut un moment fort pour réaffirmer l’impératif du respect de la primauté du droit et plaider en faveur d’une justice équitable en Tunisie.

Y. N.

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La famille de Mourad Zeghidi contrainte de reporter un évènement de solidarité

Von: Yusra NY
09. Mai 2025 um 23:43

La famille de Mourad Zeghidi a annoncé avec regret le report d’un évènement de solidarité prévu ce dimanche à 16h à l’occasion des 365 jours du journaliste.

Selon un communiqué de la famille diffusé dans la soirée de ce vendredi 9 mai 2025, les autorités sécuritaires ont informé tardivement le propriétaire de la salle devant accueillir l’événement (Le Rio) de la nécessité d’obtenir une autorisation préalable pour la tenue de ladite manifestation.

Cette notification inattendue a contraint la famille à prendre la décision de reporter l’événement en vue d’entreprendre rapidement les démarches nécessaires pour obtenir l’autorisation requise et qu’une nouvelle date pour la manifestation de solidarité avec le journaliste Mourad Zeghidi serait communiquée prochainement.

Y. N.

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Appel à la mobilisation avec Sonia Dahmani

Von: Yusra NY
08. Mai 2025 um 23:48

Ce dimanche 11 mai marquera une année de détention de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani. A cette occasion, sa sœur à appelé à la mobilisation.

Ramla Dahmani, considère que l’emprisonnement de sa sœur est totalement injuste : la liberté d’expression étant un droit fondamental, un pilier de toute société juste et démocratique et ne pouvant être une raison de quelconque poursuite.

« Un an de silence, d’injustice, de douleur . Faites une vidéo, dites son nom, et devenez, vous aussi, sa voix », a-t-elle écrit, en appelant à la solidarité avec Sonia Dahmani et d’interpeller les médias, les organisations de défense des droits humains, et toutes les personnes susceptibles de relayer ce message avec cette phrase : « Un an que Sonia est enfermée pour avoir parlé. Un an d’injustice. Libérez Sonia Dahmani. #Stop #Yezzi »

Rappelons que le 10 avril dernier, la chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a décidé de rejeter l’arrêt de la Cour de cassation, confirmant ainsi la qualification de crime et le renvoi du dossier de Sonia Dahmani devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.

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La crise de l’information et des médias en Tunisie

07. Mai 2025 um 11:04

Le secteur des médias en Tunisie se porte de plus en plus mal. Les réformes mises en œuvre depuis 2011 ont été empêchées voire combattues par les pouvoirs successifs et le secteur fait face à de gros problèmes financiers qui l’empêchent de se développer et d’échapper à l’emprise du pouvoir politique.  

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) cherche actuellement à mettre en place de nouveaux mécanismes pour renforcer les médias en Tunisie en identifiant les problèmes du secteur et en proposant des solutions.

Le président du SNJT, Zied Dabbar, a fait cette déclaration lors d’une réunion organisée, le 5 mao 2025, conjointement par le syndicat et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sur le thème «La liberté de la presse à la lumière des développements géopolitiques et technologiques », ajoutant que son organisation soutient la proposition avancée par un groupe de parlementaires de créer un fonds pour renforcer l’indépendance des médias et la qualité de leur contenu.

Le SNJT encourage les journalistes qui souhaitent lancer leur propre entreprise médiatique, a indiqué M. Dabbar, soulignant que le développement technologique et numérique, ainsi que les avantages fiscaux et financiers accordés par l’Etat, favorisent cette option. L’objectif est de dynamiser le secteur dans un contexte de crise de confiance parmi les journalistes et le public.

La plupart des programmes de réforme du secteur ont été menés au détriment des intérêts des journalistes, a-t-il souligné. Les crises structurelles et conjoncturelles qui ont frappé le secteur ont provoqué la disparition de 80% des médias privés.

Le député Mohamed Ali a qualifié la situation des journalistes tunisiens de «difficile» sur les plans professionnel, matériel et éthique, dans un contexte de tension et en l’absence d’une politique médiatique favorable, et a rappelé que trois propositions de loi avaient été soumises à l’Assemblée des représentants du peuple, notamment pour la création d’un mécanisme visant à renforcer l’indépendance des médias et à améliorer la qualité de leur contenu, ainsi que pour des amendements au décret-loi 54 de 2022 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication (anti-fake news), utilisé par la justice pour poursuivre des journalistes et des activistes politiques, et au décret-loi 116 de 2011 relatif à la liberté de communication audiovisuelle.

Pour sa part, le directeur des politiques et des programmes de la FIJ pour le monde arabe et le Moyen-Orient, Monir Zaarour, a souligné la nécessité de maintenir le secteur loin de l’emprise du pouvoir politique. Les changements politiques, économiques et technologiques ont eu un impact négatif sur l’industrie des médias, a-t-il déclaré.

Selon Neji Bghouri, conseiller pour les programmes d’information et de communication au Bureau de l’Unesco à Tunis, le secteur de l’information dans le monde arabe est confronté à un certain nombre de défis, dont la plupart sont de nature économique. «Il est du devoir de l’État d’assurer la pérennité des médias, tout comme il est du devoir des médias eux-mêmes de respecter une série de critères tels que la qualité, le professionnalisme et l’éthique journalistique», a-t-il souligné.

I. B.

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Crimes et censure | Israël est un enfer pour la presse et des médias

07. Mai 2025 um 08:34

Le journaliste Haggai Matar a révélé que l’unité de la censure militaire de l’armée israélienne a lancé l’année dernière la plus grande attaque contre la liberté de la presse battant le record du nombre d’articles censurés. Il est également revenu sur les cas des médias interdits purement et simplement. Matar a aussi évoqué les crimes et les arrestations arbitraires commis par Israël dont sont victimes les journalistes palestiniens. C’est un tableau très sombre qui est dressé et que l’État hébreu occulte, tout en continuant de véhiculer la fable de «la seule démocratie du Moyen-Orient». 

Imed Bahri

L’article publié par le média israélien +972 Magazine révèle que la censure militaire israélienne a atteint son plus haut niveau en 2024 avec 1635 articles interdits de publication et 6265 autres partiellement (certains passages) censurés. 

Matar, directeur exécutif du magazine, indique que le censeur militaire –une unité de renseignement au sein de l’armée israélienne– est intervenu dans une moyenne de 21 reportages d’information par jour en 2024, soit plus du double du pic précédent d’environ 10 interventions quotidiennes pendant l’opération Bordure protectrice dans la bande de Gaza en 2014 et plus du triple de la moyenne hors temps de guerre de 6,2 par jour.

Le journaliste suggère que la principale raison derrière cette augmentation sans précédent des cas de censure est la guerre dévastatrice menée par Israël à Gaza, en plus de ses conflits au Liban, en Syrie, au Yémen et en Iran.

Selon Matar, les médias israéliens ont soumis 20 770 articles d’information à la censure militaire pour examen l’année dernière soit près du double du total de l’année précédente et quatre fois plus qu’en 2022.

La censure est intervenue sur 38% de ces documents, soit une augmentation de 7% par rapport au pic précédent enregistré en 2023 tandis que 20% ont été complètement supprimés soit une augmentation de 18% par rapport à la même année.

L’ironie est que la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai de chaque année, a coïncidé cette année au milieu d’une attaque sans précédent contre la couverture médiatique et d’une période sombre pour le journalisme israélien, estime Matar.

Israël était classé 101e sur 180 pays dans l’indice de liberté de la presse de Reporters sans frontières l’année dernière. Son classement est désormais tombé à la 112e place. Du point de vue de Matar, cette évaluation reflète l’état du journalisme en Israël même sans tenir compte du massacre de journalistes dans la bande de Gaza.

Le Comité pour la protection des journalistes de New York, une organisation non gouvernementale qui a pour mission de protéger la liberté de la presse et à défendre les droits des journalistes, a rapporté qu’au moins 168 journalistes et travailleurs des médias palestiniens ont été tués à Gaza par l’armée israélienne pendant la guerre, un nombre plus élevé que tout autre conflit violent enregistré au cours des dernières décennies. D’autres organisations rapportent que ce nombre atteint 232.

Israël traite les journalistes travaillant pour les médias à Gaza comme des cibles militaires légitimes, affirmant à plusieurs reprises que les journalistes tués étaient affiliés au Hamas bien qu’il ne fournit aucune preuve de cela.

Les journalistes à Gaza ne risquent pas seulement de mourir sous les bombardements israéliens mais souffrent aussi souvent de la faim, de la soif et sont sans-abri. Ils sont également confrontés à la répression du Hamas s’ils se montrent critiques à son endroit ou s’ils couvrent des manifestations qui lui sont hostiles. 

Pendant ce temps, Israël continue d’arrêter et d’emprisonner systématiquement des journalistes palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, souvent sans inculpation, en guise de punition pour leur couverture critique de l’actualité.

Cette répression s’est aggravée pendant la guerre actuelle, se manifestant par l’interdiction faite aux médias tels qu’Al Jazeera et Al Mayadeen d’opérer en Israël.

Le gouvernement israélien a également persécuté la presse libre en Israël, prenant des mesures pour fermer le radiodiffuseur public Kan, étranglant financièrement le quotidien libéral Haaretz et affaiblissant délibérément les médias établis tout en finançant de nouveaux médias pro-gouvernementaux tels que Channel 14 avec des fonds publics. En outre, le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu a imposé de sévères restrictions à la liberté des médias.

Matar estime que le coup dévastateur porté à la presse israélienne ne vient pas de la censure gouvernementale mais plutôt de ce qu’il décrit comme une trahison des salles de rédaction envers leur mission première à savoir informer le public de la vérité sur ce qui se passe autour de lui. Il accuse les journalistes israéliens –même ceux qui ont exprimé des regrets de ne pas avoir couvert ce qui se passait à Gaza lors des guerres précédentes– d’occulter délibérément les hôpitaux bombardés, les enfants affamés et les fosses communes que le monde voit quotidiennement.

Au lieu d’être témoins de la réalité de la guerre ou d’amplifier la voix des journalistes vivant à Gaza et de montrer leur solidarité avec eux, la plupart des journalistes israéliens se sont impliqués dans les efforts de propagande de guerre, allant même jusqu’à rejoindre les rangs de l’armée qui mène la guerre dans la bande de Gaza. Dans ce cas, Matar considère qu’il s’agit d’une complicité de la part de ces journalistes israéliens et non d’une contrainte exercée par la censure militaire.

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Les Tunisiens ne font plus confiance à leurs médias

06. Mai 2025 um 10:26

Le Conseil de la presse vient de publier, lundi 5 mai 2025, une étude intitulée «Confiance du public en les médias», un baromètre pour mesurer la confiance des Tunisiens en leurs médias. Le recul est spectaculaire et inquiétant…

En effet, 64% des 1518 personnes interrogées «ne font pas confiance aux médias», taux qui s’élève à 77,8% chez la frange des personnes âgées de 18 à 24 ans.

Cette baisse de confiance atteint 82% s’agissant des chroniqueurs dans les médias audiovisuels. Il faut dire que ceux et celles qui occupent aujourd’hui le haut du pavé sont les plus baveux et les plus médiocres de la place, les voix indépendantes et libres ayant été, dans le même temps, poussées vers la sortie et réduites au silence.

S’exprimant lors d’une conférence tenue au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la présidente du bureau sortant du Conseil de la presse, Itidal Majbri, a affirmé que le concept d’autorégulation échappe à une large frange du public (90%) et que seulement 2,9% du public interrogé sait qu’il existe aujourd’hui une structure dénommée «Conseil de la presse».

S’agissant des médias traditionnels les plus fréquemment utilisés par les Tunisiens en tant que source d’information, l’étude révèle que la télévision se place en tête avec un taux 77%, suivie par les quotidiens avec 5,9%.

Pour ce qui est des nouveaux médias, le réseau social Facebook arrive en premier lieu avec un taux de 96,9% contre 45,5% pour TikTok et 40,6% pour YouTube. 

Sur un autre plan, Majbri a indiqué que le Conseil de la presse avait élaboré une enquête en août 2024 visant à scruter l’avis des journalistes sur la présidentielle de 2024 et auquel ont pris part 133 journalistes, hommes et femmes, issus des différents médias de l’audiovisuel, du numérique, de la presse écrite, des agences de presse et de la presse associative.

L’enquête révèle que la majorité des journalistes sondés (71,5%) ont éprouvé de sérieuses difficultés à dénicher l’information, ajoutant que le décret-loi n°54-2022 sur la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication a manifestement impacté le travail de 96% des journalistes lors de la couverture de l’élection présidentielle de 2024.

La présidente a, par ailleurs, affirmé que 63% des médias n’ont pas établi un plan médiatique détaillé destiné à la couverture des élections, ajoutant que les journalistes interrogés ont déclaré avoir subi des pratiques de «censure et de contrôle» en l’absence d’une plateforme professionnelle et éthique habilitée à statuer sur le travail journalistique. La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), censée jouer ce rôle d’autorégulation a été marginalisée et ses activités gelées depuis 2021.

I. B. 

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