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Algerien – Botschafter nennt Palästinenserstaat als zwingende Bedingung für Normalisierung mit Israel

Von: maghreb
21. November 2025 um 11:47

AußenministeriumTrotz der diplomatischen Formel „alles ist möglich“ hält Algier am Primat der palästinensischen Eigenstaatlichkeit, als Voraussetzung für diplomatische Beziehungen zu Israel, fest. Washington D.C. – Die Beziehungen zwischen Algerien und Israel gehören traditionell zu den spannungsgeladensten im Nahen Osten und Nordafrika. Anders als einige seiner regionalen Nachbarn (wie Marokko im Zuge der Abraham-Abkommen) hat Algier […]

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Devant les milliards des Saoud, c’est désormais Trump d’Arabie !

20. November 2025 um 09:41

Difficile de trouver plus cupide et plus vénal que Donald Trump ! On dit que l’argent est le nerf de la guerre mais chez le président américain c’est le nerf des relations internationales tout court. Face au gros chèque saoudien, le locataire de la Maison Blanche a disculpé en direct l’héritier Mohamed ben Salmane de toute responsabilité dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Il a aussi annoncé la vente de 48 avions de chasse F-35 dont la vente était liée jusque-là à la normalisation avec Israël et a décidé de pousser encore plus le partenariat stratégique avec Riyad. Bref, la lune de miel de Trump d’Arabie agace même les Israéliens !

Imed Bahri

Le journal arabophone londonien Al-Quds al Arabi est revenu sur cette visite en passant au peigne fin aussi bien sa forme que son fond car l’accueil en grande pompe de l’hôte saoudien a donné le ton de cette visite qui se veut historique. 

Fait rare, le président américain a accueilli, mardi 18 novembre 2025, le prince héritier saoudien lors d’une cérémonie grandiose qui a eu lieu sur la pelouse sud de la Maison-Blanche. D’habitude, ce lieu est réservé aux accueils des visites d’État ! L’événement comprenait une revue des honneurs militaires, une salve de coups de canon et un survol d’avions de chasse américains.

Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur le renforcement des liens de sécurité et la coopération nucléaire civile. Ben Salmane s’est engagé à porter les investissements saoudiens dans l’économie américaine de 600 milliards de dollars à 1 000 milliards de dollars, tandis que Trump a confirmé un nouvel accord de défense et son approbation de la vente d’avions de chasse F-35 à l’Arabie saoudite.

Une garde d’honneur militaire américaine a escorté le cortège du prince héritier jusqu’à la pelouse sud où Trump l’a accueilli à son arrivée. Les deux dirigeants ont ensuite levé les yeux vers les avions de chasse qui survolaient la zone avant que Trump n’accompagne son hôte à l’intérieur.

La géopolitique de l’argent

D’habitude cet accueil prestigieux n’est réservé qu’à certains chefs d’État. Or, Ben Salman est toujours prince héritier et le chef d’État saoudien c’est son père le roi Salman. Cette exception protocolaire en dit long sur la place qu’occupe l’Arabie saoudite dans la géopolitique de M. Trump, une géopolitique dictée avant tout par les intérêts financiers.

Au cours de sa visite à la Maison Blanche, Ben Salmane s’est entretenu avec Trump dans le Bureau ovale où ce dernier a annoncé que Washington vendrait des avions de chasse F-35 à l’Arabie saoudite dans le cadre d’un accord similaire à celui conclu avec Israël. Ce serait la première fois que les États-Unis vendent ces avions de chasse à l’Arabie saoudite, marquant un tournant important dans la politique américaine. Cet accord pourrait potentiellement modifier l’équilibre militaire au Moyen-Orient et mettre à l’épreuve ce que Washington appelle jusque-là «l’avantage militaire qualitatif d’Israël», seul pays de la région à posséder à ce jour des F-35. Jusque-là, les États-Unis faisaient miroiter aux Saoudiens qu’ils ne leur vendraient des F-35 que s’ils reconnaissaient officiellement Israël. 

Lors de sa rencontre avec Ben Salmane dans le Bureau ovale, Trump a confirmé que les États-Unis étaient parvenus à un accord de défense avec l’Arabie saoudite, que la plupart des experts estiment similaire au récent accord avec le Qatar sur lequel nous sommes revenus dans notre article du 24 octobre dernier intitulé «Nouveau traité en gestation entre Washington et Riyad». Si c’est effectivement le cas, toute agression contre l’Arabie saoudite sera considérée comme une agression contre les États-Unis. 

Le président américain a, également, indiqué avoir discuté des accords d’Abraham avec Ben Salmane et s’est dit convaincu d’avoir reçu une réponse positive. Le prince héritier a répondu que l’Arabie saoudite souhaitait participer à ces accords qui prévoient la normalisation des relations avec Israël mais aussi garantir une voie claire vers une solution à deux États.

M. Trump a laissé entendre qu’un accord nucléaire civil avec l’Arabie saoudite était aussi envisageable. La réunion a, on l’imagine, porté aussi sur l’aspect économique, M. Trump affirmant que l’économie américaine était en excellente santé. Prenant note de l’accord de l’Arabie saoudite d’investir 600 milliards de dollars aux États-Unis, il a déclaré : «Je tiens à vous remercier d’avoir accepté d’investir 600 milliards de dollars aux États-Unis. Et comme il est mon ami, ce montant pourrait atteindre mille milliards de dollars… Je vais m’en occuper». Le prince héritier a répondu que l’Arabie saoudite augmenterait ses investissements aux États-Unis à mille milliards de dollars.

Trump a également abordé la question iranienne, affirmant que «le pays souhaitait parvenir à un accord avec Washington même s’ils prétendent le contraire et se disant ouvert aux négociations». Le prince héritier saoudien a affirmé que cela serait dans l’intérêt de l’Iran et de la région, soulignant qu’il ferait tout son possible pour y parvenir.

Lors du dîner, le président américain a fait une autre annonce de taille qui a ravi son hôte : «Ce soir, je suis ravi d’annoncer que nous poussons notre coopération militaire à des sommets encore plus élevés en désignant officiellement l’Arabie saoudite comme un allié majeur non-membre de l’Otan, ce qui est quelque chose de très important pour eux».

La vente des F-35 agace Israël 

L’annonce par Trump de la vente d’avions de chasse furtifs F-35 à l’Arabie saoudite a provoqué un choc en Israël. Le journal de droite Maariv a employé le terme «coup de tonerre»

Maariv considère que cette vente de F-35 à l’Arabie saoudite ne se limite pas à une simple transaction d’armement. Elle empiète sur un domaine jusqu’ici réservé à un seul pays de la région : Israël. Certes, les États-Unis continuent d’affirmer qu’ils protégeront l’avantage militaire qualitatif d’Israël mais tout expert en sécurité sait que cette supériorité est relative et non garantie à vie. Dès lors qu’un pays voisin acquiert l’accès à des avions de chasse de cinquième génération (même de façon limitée, comme le minimisent les proches du Premier ministre), la supériorité aérienne d’Israël n’est plus assurée.

Le fait que Trump soit prêt à franchir un tel pas soulève une question troublante : Washington considère-t-il toujours Israël comme un atout stratégique irremplaçable ou comme un pays important, certes, mais qui n’est plus au centre de la politique américaine dans la région ?

Aux yeux de l’administration américaine actuelle, stabiliser l’Arabie saoudite, coopérer avec elle et freiner toute autre influence régionale est peut-être aussi important aujourd’hui que l’enthousiasme fervent pour l’exclusivité israélienne dans le ciel du Moyen-Orient.

Maariv estime que les États-Unis adoptent désormais une vision stratégique globale du Moyen-Orient et non pas une vision d’un prisme israélien.

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Israël : un projet de loi prévoit d’exécuter les prisonniers palestiniens au poison !

19. November 2025 um 19:44
Israël : un projet de loi prévoit d’exécuter les prisonniers palestiniens au poison !

Un vif débat au sein de la commission israélienne de la sécurité nationale a révélé, mercredi, les détails controversés d’un projet de loi visant à instaurer la peine de mort contre des prisonniers palestiniens. Selon les éléments dévoilés lors de cette séance houleuse, relayée par la chaîne de la Knesset, l’exécution serait effectuée par injection […]

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Le Hamas connaît un regain de popularité à Gaza

19. November 2025 um 12:47

Alors que la population de Gaza a subi pendant deux ans un effroyable génocide commis par Israël et qu’elle continue d’endurer les pires souffrances, le Hamas vit actuellement un sursaut de popularité qui avait connu une baisse durant le conflit.

Imed Bahri

Le mouvement, qui existe depuis plus de 40 ans et qui a réussi à s’imbriquer fortement à la population, est dans le viseur de la communauté internationale et à sa tête les États-Unis qui veulent le désarmer et lui confisquer tout pouvoir de contrôle sur la bande de Gaza, mais en l’absence d’une alternative crédible qui puisse garantir l’ordre public, le Hamas est loin d’être lâché par la population. Il faut dire que les gangs financés et armés par Israël se sont comportés comme des ennemis de la population en pillant les aides, tuant et semant la terreur, et ce sont les combattants du Hamas qui sont venus au secours des victimes et puni les agresseurs. 

Le Wall Street Journal a publié une enquête de Sudarsan Raghavan et Suha Ma’ayeh consacrée la popularité croissante du Hamas à Gaza, un phénomène qui est de nature à compliquer la tentative du président Donald Trump pour désarmer ses combattants. Il indique que la popularité du mouvement a augmenté depuis l’accord de cessez-le-feu négocié le mois dernier par le président américain Donald Trump et son plan en 20 points dont l’un prévoit le désarmement du Hamas dans le cadre des arrangements d’après-guerre.

Le journal américain note que si de nombreux Gazaouis souhaitent le départ du Hamas du pouvoir, ils saluent ses efforts pour lutter contre la criminalité et assurer la sécurité.

Un rôle crucial contre la criminalité

Suite à l’accord de cessez-le-feu, des combattants du Hamas ont investi les rues en tant que forces de police et de sécurité intérieure, patrouillant dans les routes et ciblant les criminels, les rivaux et les détracteurs du mouvement. Malgré la perception négative du Hamas parmi certains Palestiniens de Gaza, nombreux sont ceux qui ont salué son rôle crucial dans la réduction de la criminalité et le maintien de la sécurité.

Le journal cite Hazem Srour, 22 ans, qui déclare : «Même ceux qui s’opposent au Hamas veulent la sécurité car nous souffrons d’une grave insécurité due aux vols, aux actes de violence et à l’anarchie. Seul le Hamas peut arrêter cela, et c’est pourquoi la population le soutient».

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) relevant des Nations Unies, avant le cessez-le-feu, plus de 80% de l’aide humanitaire fournie par les Nations Unies et ses agences partenaires était interceptée et pillée par des habitants de Gaza désespérés ou confisquée par des gangs armées.

Le mois dernier, les vols ciblant les camions ont chuté à environ 5%, d’après l’agence onusienne. Un porte-parole de l’Ocha attribue cette baisse à l’augmentation du flux d’aide et à l’action de la «police bleue» du Hamas pour lutter contre la criminalité.

Le WST rapporte que la baisse de la criminalité et le soutien continu à la résistance armée contre Israël ont permis au Hamas de redorer son image et d’exercer un contrôle plus strict sur la bande de Gaza. D’après des chercheurs, des sondeurs, des analystes et des habitants de Gaza, nombreux sont les Palestiniens qui parlent désormais du groupe armé en des termes plus pragmatiques.

41% des Gazaouis voteraient pour Hamas

Dans un sondage publié le mois dernier par le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les sondages d’opinion de Ramallah, 51% des habitants de Gaza interrogés ont exprimé une opinion positive sur l’action du Hamas pendant la guerre, contre 43% en mai et 39% il y a un peu plus d’un an. La marge d’erreur du sondage est de 3,5 points. 

À une question distincte portant sur le soutien aux partis politiques lors d’élections hypothétiques, 41% des habitants de Gaza ont déclaré soutenir le Hamas soit une hausse de 4 points par rapport aux cinq mois précédents et c’est le niveau de soutien le plus élevé depuis décembre 2023.

Le journal rapporte aussi que la réalisation de sondages est difficile dans les villes dévastées de la bande Gaza. Toutefois, les chercheurs ont mené des entretiens en face à face avec des personnes vivant du côté contrôlé par le Hamas, le long de la ligne de cessez-le-feu. Pour les autres Gazaouis, Khalil al-Shaqaqi, directeur du centre ayant mené le sondage, a indiqué que les enquêteurs les ont interrogés dans leurs tentes à l’aide de tablettes et de téléphones portables et que les résultats ont directement été transmis aux serveurs informatiques du centre.

Le nombre des Gazaouis interrogés étaient critiques envers le Hamas. La tendance observée au cours des 12 derniers mois, comme le reflétaient les sondages précédents, était à un déclin de la popularité du mouvement islamiste, en particulier à Gaza.

Al-Shaqaqi a déclaré à propos du groupe armé: «Cette guerre a prouvé, dans une certaine mesure, aux habitants de Gaza et à d’autres, qu’Israël n’est pas parvenu à le vaincre. Le Hamas ne disparaîtra pas demain et nous devons vivre avec cette réalité»

Plus tôt cette année, des centaines de Gazaouis, épuisés par le déplacement et la faim, ont manifesté contre le Hamas, qui a mené l’opération Déluge d’al-Aqsa le 7 octobre 2023. Nombre d’entre eux ont reproché au Hamas sa lenteur à mettre fin à ce conflit qui dure depuis deux ans. Beaucoup restent frustrés par le Hamas et horrifiés par sa répression brutale. Le journal a cité Mohammed Burno, 33 ans, militant anti-Hamas et partisan du Fatah, mouvement rival : «C’est le Hamas qui crée ce chaos. De leur point de vue, ils appellent cela maintenir la sécurité mais la véritable sécurité ne s’obtient pas par la brutalité».

Le Hamas contrôle actuellement environ 47% de la bande de Gaza, la zone située à l’ouest de la ligne jaune qui marque le point de retrait des forces israéliennes dans le cadre de la première phase du plan de paix de Trump. De l’autre côté de la ligne jaune, soit environ 53% de la bande de Gaza, le territoire est sous contrôle militaire israélien.

En attendant l’émergence d’une alternative

Le WSJ souligne que le soutien croissant au Hamas à Gaza pourrait poser un dilemme à Trump et à son plan dont la deuxième phase prévoit le désarmement du mouvement et sa renonciation à tout rôle dans un futur gouvernement dans la bande en échange du retrait des forces israéliennes et de leur remplacement par une force internationale de stabilisation.

Les Palestiniens interrogés à Gaza étaient partagés sur la question du désarmement du Hamas: 55% s’y opposent et 44 % y sont favorables. Par ailleurs, 52% d’entre eux sont opposés au déploiement d’une force internationale chargée de désarmer le Hamas.

«Cette majorité signifie que beaucoup de gens souhaitent que le Hamas continue de posséder des armes, même s’ils ne le soutiennent pas», a déclaré Shaqaqi. Il a ajouté: «On craint l’objectif ultime d’Israël dans cette guerre et à court terme, le chaos».

Les Gazaouis se plaignent depuis longtemps des pillages et des violences perpétrés par des gangs armés sur l’ensemble du territoire pendant la guerre. «Le danger, en l’absence d’une autorité centrale, est que Gaza soit réparti entre 10 ou 20 milices différentes», a déclaré Miqdad Miqdad, un chercheur de 31 ans qui travaille avec des organisations humanitaires locales et vit à Gaza.

Avec le cessez-le-feu et la diminution de la crainte des bombardements israéliens, Miqdad est rentré chez lui, se sentant plus en sécurité maintenant que l’ordre est revenu dans les rues. «Lorsque les armes ont proliféré sans contrôle et qu’il n’y avait aucun système ni autorité pour faire respecter le pouvoir, ces groupes ont commencé à opérer librement. Les gens ne souhaitent pas forcément que le Hamas reste au pouvoir indéfiniment. Ils veulent simplement la stabilité jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement», explique-t-il. 

Ibrahim Miqdad, 47 ans, habitant de Deir al-Balah, dans le centre de Gaza, a déclaré que la population ne se sent plus perdue avec l’administration du territoire actuellement par Hamas. Il souhaite que le groupe armé conserve ses armes afin de pouvoir continuer à tenir tête à Israël jusqu’à ce que les droits soient rétablis et que la Palestine soit reconnue comme État. 

Si Trump est parvenu à négocier un cessez-le-feu à Gaza, cette accalmie a permis au Hamas de consolider sa position, faute d’alternative crédible sur le territoire qu’il contrôle.

Durant la guerre, le gouvernement israélien a essuyé de vives critiques, y compris de la part de ses propres services de sécurité, pour son incapacité à développer une alternative viable au Hamas. Le WSJ cite Kobi Michael, chercheur principal à l’Institut d’études de sécurité nationale de Tel-Aviv et à l’Institut Misgav, un groupe de réflexion israélien, qui affirme que les Palestiniens continueront à soutenir le Hamas, ou du moins à ne pas s’y opposer, jusqu’à l’émergence d’une alternative.

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Israël, cet « albatros au cou de l’Amérique »

17. November 2025 um 12:23

Vers la fin de son second mandat dans les années 1990, Bill Clinton changea le rythme d’aide livrée à Israël qui était annuel en accord décennal. C’est-à-dire que l’administration américaine s’engage non plus pour l’année à venir, mais pour la décennie à venir d’un certain montant d’aide militaire et financière à l’Etat sioniste.

Le premier accord décennal était signé par Clinton, le second par Bush fils et le troisième, qui vient à échéance en 2028, par Obama. Israël vient d’annoncer la semaine dernière son désir que le quatrième accord que Trump signerait en 2028, ne serait plus d’une durée de 10 ans mais de 20 ans. Une échéance qu’Israël voudrait faire coïncider avec « les festivités du centenaire » de sa création…

Non seulement cela, mais Israël demande aussi une révision en hausse du montant actuel de l’aide annuelle estimée à 3,8 milliards de dollars. Ce montant est purement théorique. Car, à chaque guerre que mène Israël, à chaque intervention militaire américaine au Moyen-Orient pour le compte d’Israël (Irak, Syrie, Libye, Iran, Yémen etc.), ce montant croît de manière exponentielle.

Selon le projet « Coûts de la guerre » de l’Université Brown, cité par le site Axios, « au cours des deux années suivant l’attaque du 7 octobre, le gouvernement américain a dépensé au moins 21,7 milliards de dollars en aide militaire à Israël et entre 9,65 et 12,07 milliards de dollars supplémentaires pour les guerres au Yémen, en Iran et d’autres opérations militaires dans la région en soutien à Israël. »

Toujours selon Axios, les négociations concernant la nouvelle durée et le nouveau montant de l’aide ont commencé déjà entre responsables américains et israéliens. Elles se déroulent dans une atmosphère de grand embarras pour l’administration Trump et de forte inquiétude pour les génocidaires de Tel-Aviv.

En effet, Trump et ses collaborateurs sont dans l’embarras face à la montée des critiques de la jeunesse américaine, y compris au sein de la base électorale républicaine, de la politique excessivement pro-israélienne de Washington. Les réseaux sociaux d’est en ouest et du nord au sud du vaste territoire américain pointent des doigts accusateurs vers l’Establishment washingtonien qui « continue de placer les intérêts d’Israël avant ceux de l’Amérique. »

De multiples sondages montrent que 75 % des Américains de moins de 35 ans soutiennent les droits des Palestiniens contre l’occupation et la guerre génocidaire d’Israël. Même au Congrès qui, en plein génocide, se permettait 58 standing ovations au criminel de guerre Netanyahu, les choses sont en train de changer. Le vendredi 14 novembre, 21 représentants démocrates ont déposé un projet de résolution accusant Israël de commettre un génocide à Gaza. Elle sera sans doute rejetée, mais cela représente une tendance inquiétante pour le Lobby à Washington et pour Israël : pour la première fois 21 représentants se déclarent ouvertement contre la politique israélienne.

Mais l’inquiétude d’Israël provient surtout du changement qui semble irréversible dans l’opinion publique américaine qui prend de plus en plus conscience que les administrations américaines successives, y compris et surtout celle qui s’est fait élire sous le slogan « l’Amérique d’abord », ont en fait toujours suivi la même politique consistant à prendre en compte les intérêts d’Israël avant « les besoins pressants » du peuple américain.

A cela s’ajoutent les critiques acerbes proférés quotidiennement dans les podcasts par d’éminents intellectuels, académiciens et chercheurs américains qui, à l’instar du Professeur John Mearsheimer, considèrent Israël comme « un albatros au cou de l’Amérique » dont il faut se débarrasser au plus vite.

C’est dans cette atmosphère alarmante, angoissante même pour Israël, que les génocidaires de Tel-Aviv tentent désespérément de prolonger la durée et d’augmenter le montant de l’aide imposée au contribuable américain contre sa volonté.

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Marokko – Ausbildung marokkanischer Soldaten bei israelischem Drohnenhersteller BlueBird

Von: maghreb
14. November 2025 um 12:06

DrohnenEin Technologietransferprogramm zwischen Rabat und Tel Aviv nimmt Form an – und bereitet den Weg für eine neue Rüstungskooperation im Drohnensektor. Tel Aviv – Die militärische Zusammenarbeit zwischen Marokko und Israel konkretisiert sich weiter. Nach Angaben des marokkanischen Militärforums FAR-MAROC und übereinstimmenden Medienberichten nehmen derzeit Angehörige der Königlichen Streitkräfte (FAR) an einem mehrwöchigen Ausbildungsprogramm beim […]

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Reprise imminente de la guerre entre Israël et l’Iran

12. November 2025 um 07:24

En l’absence de négociations, d’inspection de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et dans un contexte de flou total concernant les stocks de matières nucléaires iraniennes, nombreux sont ceux qui, dans la région, craignent qu’une nouvelle guerre avec Israël soit inévitable. Les deux ennemis souhaitent en découdre. La République islamique souhaite prendre sa revanche après la guerre des 12 jours de juin dernier quant à Israël, il estime que la menace nucléaire iranienne n’est pas écartée. Également, le gouvernement Netanyahu n’a pas abandonné son objectif de faire tomber le régime islamiste. (Ph. Des manifestants à Téhéran ont commémoré mardi l’anniversaire de la prise d’assaut de l’ambassade américaine le 4 novembre 1979.)

Imed Bahri

Dans le New York Times, Steven Erlanger a averti, en se basant sur les informations de responsables et les analyses d’experts, qu’une nouvelle guerre entre Israël et l’Iran n’est plus qu’une question de temps, compte tenu de l’échec des négociations nucléaires et de l’absence de tout contrôle international sur le programme nucléaire iranien.

2 000 missiles simultanément sur Israël

Le journal révèle une intensification des préparatifs militaires des deux côtés. «Les usines iraniennes de missiles fonctionnent 24 heures sur 24», a déclaré Ali Vaez, directeur du projet Iran au sein de l’International Crisis Group, indiquant que des responsables iraniens lui avaient confié que «l’Iran se prépare à lancer 2 000 missiles simultanément sur Israël lors du prochain conflit afin de saturer les défenses israéliennes», lui qui n’en a lancé que 500 lors des affrontements de juin dernier.

«Israël estime que la mission n’est pas encore accomplie et ne voit aucune raison de ne pas reprendre le conflit. C’est pourquoi l’Iran redouble d’efforts pour préparer la prochaine confrontation», a ajouté M. Vaez, laissant entendre qu’une nouvelle guerre entre les deux pays est inéluctable. 

Le journal américain indique, de son côté, que le précédent accord nucléaire avait pris fin et que les sanctions américaines avaient été rétablies. L’Iran posséderait suffisamment d’uranium pour fabriquer 11 armes nucléaires mais l’emplacement de ce stock reste incertain. Téhéran prétend qu’il a été enfoui sous les décombres après les frappes américaines, tandis qu’Israël allègue qu’il a été déplacé vers des sites secrets.

L’Iran poursuit également le développement d’un nouveau site d’enrichissement d’uranium, surnommé «Pickaxe Mountain», et Téhéran refuse l’accès aux inspecteurs internationaux.

Le journal américain a cité la déclaration du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, au Financial Times, selon laquelle la majeure partie du stock d’uranium iranien existe toujours, l’estimant à environ 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%, un niveau très proche de celui nécessaire à la fabrication d’armes nucléaires. 

Le NYT cite aussi Suzanne Maloney, de la Brookings Institution, affirmant que «l’Iran est plus faible qu’auparavant mais cela pourrait le rendre plus dangereux car il pourrait agir de manière désespérée».

Hisham Hellyer, expert au Center for American Progress, estime pour sa part qu’Israël souhaite endiguer le programme nucléaire iranien et, comme il est peu probable que cela aboutisse par la négociation, il pourrait frapper à nouveau. Il précise, en outre, que les Iraniens sont occupés à reconstruire mais une fois qu’ils auront franchi une certaine ligne, Israël les attaquera de nouveau. 

Une nouvelle confrontation est inévitable

Le NYT rapporte, par ailleurs, que certains responsables iraniens souhaiteraient parvenir à un accord avec le président américain Donald Trump, justifiant cette position par l’impact des sanctions sur le pays et arguant que toute résistance supplémentaire profiterait à Israël et pourrait affaiblir le gouvernement iranien sous la pression populaire.

Cependant, d’autres responsables iraniens prônent la confrontation, ne voyant aucun intérêt à dialoguer avec M. Trump, qui s’est retiré de l’accord nucléaire de 2015 et a exacerbé la colère de l’Iran en bombardant les installations nucléaires iraniennes.

Le journal estime que les deux camps considèrent une nouvelle confrontation avec Israël comme inévitable, comme l’explique Ali Vaez: «C’est pourquoi le pays intensifie ses préparatifs pour la prochaine étape et souhaite instaurer un nouvel équilibre des forces qui dissipe l’impression de faiblesse iranienne».

Par ailleurs, le NYT note que les principaux États arabes tentent d’empêcher le déclenchement d’une nouvelle guerre régionale. Ils souhaitent collaborer avec M. Trump afin de limiter l’influence d’Israël qui ambitionne de devenir une puissance hégémonique régionale après avoir dévasté Gaza, le Hamas et le Hezbollah et affaibli l’Iran. Les responsables arabes encouragent la reprise des négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis mais avec peu d’optimisme pour le moment.

Cette enquête dresse un tableau sombre du Moyen-Orient à la veille d’une nouvelle confrontation entre Israël et l’Iran sans négociations, sans supervision internationale, sans confiance mutuelle, seulement une course aux armements nucléaires et balistiques qui s’accélère et des calculs de représailles qui rendent la prochaine guerre plus imminente que jamais. L’ère de la paix et de la prospérité que promet Donald Trump n’est pas pour demain…

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Cessez-le-feu fragilisé : Israël bombarde Rafah

19. Oktober 2025 um 11:11

Les forces de l’occupation ont mené des raids sur Rafah, au sud de la bande de Gaza, sous prétexte de répondre à une violation du cessez-le-feu, selon la chaîne israélienne Channel 14.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré samedi que le poste-frontière de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Égypte, resterait fermé jusqu’à nouvel ordre, et que sa réouverture dépendrait de la remise par le mouvement palestinien de résistance Hamas des corps des otages décédés. Pendant ce temps, les deux parties ont continué à s’accuser mutuellement d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu.

Cette déclaration de Netanyahou est intervenue après que l’ambassade de Palestine au Caire a annoncé la réouverture du passage de Rafah à partir de ce lundi « afin de permettre aux Palestiniens résidant en République arabe d’Égypte et souhaitant retourner dans la bande de Gaza de voyager ».

Depuis plusieurs jours, le gouvernement israélien et le mouvement Hamas échangent des accusations de violation de l’accord de cessez-le-feu, négocié avec la médiation des États-Unis.

Le département d’État américain a indiqué tard samedi avoir reçu « des informations crédibles faisant état d’une violation imminente de l’accord de cessez-le-feu par le Hamas contre les habitants de Gaza ».

Il a ajouté que l’attaque prévue contre des civils palestiniens constituerait « une violation directe et grave de l’accord de cessez-le-feu ».

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Marokko – Finanzministerin betont solide Wirtschaftsbeziehungen auch zu Israel

Von: maghreb
18. Oktober 2025 um 08:57

FinanzministerinIn Washington spricht Nadia Fettah Alaoui über Investitionen, Technologieaustausch und Herausforderungen in der aktuellen geopolitischen Lage. Washington D.C. – Während der Jahrestreffen des Internationalen Währungsfonds (IWF) und der Weltbank in Washington D.C. hat Marokkos Wirtschafts- und Finanzministerin Nadia Fettah Alaoui die wirtschaftlichen Reformen und Entwicklungsstrategien ihres Landes vorgestellt. Bei einer öffentlichen Diskussion des Nordafrika-Programms am […]

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Israël écarte Marwan Barghouthi de l’accord sur Gaza

09. Oktober 2025 um 14:37

Alors que l’accord entre le Hamas et Israël prévoit l’échange de près de 2000 prisonniers palestiniens contre des otages israéliens, le nom de Marwan Barghouthi, figure emblématique de la cause palestinienne, a été explicitement exclu des négociations par le gouvernement israélien.

Barghouthi, absent d’un échange majeur

Interrogée lors d’un point de presse, la porte-parole du gouvernement israélien Shosh Bedrosian a affirmé que Marwan Barghouthi ne serait pas concerné par l’accord d’échange. « À ce stade, il ne fera pas partie de cet échange », a-t-elle déclaré, mettant fin aux rumeurs qui circulaient depuis l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Selon les termes de l’accord, près de 2000 détenus palestiniens doivent être libérés, dont 250 condamnés à perpétuité et 1700 arrêtés depuis le début du conflit. En contrepartie, le Hamas remettra 20 otages israéliens encore vivants et les corps de plusieurs autres prisonniers retenus à Gaza.

Un prisonnier devenu symbole

Arrêté en 2002 par l’armée israélienne, Marwan Barghouthi, aujourd’hui âgé de 65 ans, purge cinq peines de prison à perpétuité pour son rôle présumé dans la seconde Intifada. Membre influent du Fatah, il est considéré par de nombreux Palestiniens comme un symbole de résistance et un héritier politique potentiel de Yasser Arafat.

Pour ses partisans, Barghouthi incarne la lutte pour la liberté et la dignité du peuple palestinien. Dans les camps et les territoires occupés, son portrait figure aux côtés des martyrs et des prisonniers les plus célèbres. À leurs yeux, son éventuelle libération aurait marqué un tournant historique dans la réconciliation nationale palestinienne.

Les Israéliens divisés

En Israël, Marwan Barghouthi demeure une figure hautement controversée. Nombreux sont ceux qui le considèrent comme responsable d’opérations meurtrières durant l’Intifada, tandis que d’autres voient en lui un interlocuteur crédible pour un futur accord de paix.

Plusieurs anciens responsables israéliens, dont des officiers de renseignement, ont déjà plaidé pour sa libération, estimant qu’il pourrait être un interlocuteur pragmatique et légitime pour un processus politique durable.

Mais le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, dominé par la droite nationaliste et les partis religieux, rejette catégoriquement cette hypothèse. Pour lui, libérer Barghouthi reviendrait à renforcer le nationalisme palestinien, au moment où Israël cherche à consolider son avantage militaire et politique à Gaza.

Un absent qui pèse dans les négociations

Si l’accord sur Gaza représente un espoir de répit humanitaire, l’absence de Barghouthi rappelle les limites de la démarche actuelle : un compromis tactique, mais sans véritable avancée politique.

Dans les rues de Ramallah, son nom est déjà scandé dans les manifestations appelant à sa libération. Beaucoup de Palestiniens voient dans son maintien en détention la preuve qu’Israël ne cherche pas un véritable règlement politique, mais un apaisement temporaire.

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Israël avertit : L’accord sur Gaza n’entrera en vigueur qu’après approbation de son gouvernement

09. Oktober 2025 um 11:28

Le gouvernement israélien doit se prononcer sur l’accord visant à libérer les otages détenus à Gaza. L’entrée en vigueur de la trêve dépend de cette validation officielle, tandis que certains ministres expriment déjà leurs réticences.

Une approbation gouvernementale indispensable

Le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a précisé que le cessez-le-feu et l’échange d’otages à Gaza ne débuteront qu’après l’aval du cabinet israélien, attendu dans la soirée. Le communiqué souligne : « Contrairement aux informations diffusées par des médias arabes, le décompte des soixante-douze heures ne commencera qu’après l’approbation de l’accord par le gouvernement. »

Le cabinet doit se réunir à 18 heures, heure locale (16 heures à Tunis) pour valider officiellement le texte. Cette étape est cruciale pour permettre la libération des otages et le début effectif de la trêve humanitaire.

Des divergences au sein du gouvernement

Le ministre des finances israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a annoncé sur le réseau social X que son parti, le Parti sioniste religieux, ne votera pas en faveur de l’accord.

Smotrich a exprimé sa « immense joie » pour le retour des otages, mais a insisté sur les risques liés à la libération de prisonniers palestiniens, qu’il qualifie de futurs dirigeants terroristes. Il a déclaré :

« Immédiatement après le retour des personnes enlevées chez elles, l’État d’Israël doit continuer à s’efforcer d’éradiquer complètement le Hamas et de démilitariser totalement Gaza, afin qu’il ne représente plus une menace pour Israël. »

Cette position souligne les tensions internes autour de la trêve et les difficultés politiques que devra affronter Netanyahu pour faire adopter l’accord.

Des informations contradictoires dans les médias

Plusieurs médias hébreux avaient initialement rapporté que la trêve prenait effet dès la signature de l’accord en Égypte à midi, citant des sources égyptiennes et l’agence Reuters. Cette clarification israélienne vise à rectifier le calendrier officiel et à éviter toute confusion sur la mise en œuvre du plan.

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Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

09. Oktober 2025 um 10:42

Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

Un moment théâtral à la Maison-Blanche

Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

Pression directe sur Benyamin Netanyahu

Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

Une coalition arabe reconstituée

Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

Un calcul politique assumé

L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

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Accord entre le Hamas et Israël pour la première phase du plan Trump pour Gaza

09. Oktober 2025 um 10:03

Un accord inédit et qualifié d’historique entre le Hamas et Israël marque une étape décisive dans la crise de Gaza. Cette première phase, fruit d’une médiation internationale intense, ouvre la voie à un cessez-le-feu temporaire et à des mesures humanitaires d’urgence, mais les défis politiques et sécuritaires restent considérables.

Une trêve progressive sous supervision internationale

L’accord conclu entre le Hamas et Israël prévoit une cessation progressive des hostilités à Gaza. Dans un premier temps, les deux camps doivent observer une trêve de six semaines, sous supervision du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Cette accalmie vise à permettre la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave dévastée.

Les livraisons de nourriture, d’eau et de carburant seront coordonnées par les Nations unies afin de répondre à la crise humanitaire sans précédent. Des corridors sécurisés doivent être mis en place pour acheminer les secours, alors que la population de Gaza, épuisée par des mois de bombardements, vit dans une situation d’urgence absolue.

Au moins 400 camions d’aide humanitaire entreront chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, et ce nombre augmentera au cours des jours suivants, selon une source du Hamas. L’accord prévoit également « le retour immédiat des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord »,

Cet accord, salué prudemment par la communauté internationale, ne constitue que la première étape d’un plan de paix en trois phases. Les négociations futures devront aborder la reconstruction de Gaza, la mise en place d’une autorité palestinienne de transition et la perspective d’un règlement politique durable.

Réserves israéliennes et soutien égyptien

Du côté israélien, le gouvernement Netanyahou reste divisé : certains ministres craignent que cette trêve profite militairement au Hamas. Le premier ministre israélien a annoncé qu’il réunirait jeudi son gouvernement afin d’approuver l’accord. Celui-ci pourrait être signé dès jeudi en Egypte. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a invité Donald Trump à « assister à sa signature ».

L’accord prévoit que l’échange ait lieu dans les soixante-douze heures qui suivront la signature. M. Trump a dit qu’il pensait que tous les otages, vivants et morts, seraient « de retour lundi ».

À Gaza, les factions armées expriment à la fois méfiance et soulagement, estimant que la trêve ne saurait être qu’un premier pas vers la levée du blocus. Le Hamas libérera en une fois les 20 otages vivants (sur les 47 encore à Gaza), a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable du mouvement islamiste. Ils seront échangés contre près de 2000 détenus palestiniens, dont 250 purgent des peines à perpétuité et 1700 autres sont détenus depuis le début de la guerre.

Malgré l’espoir suscité, de nombreux observateurs appellent à la prudence. Le cessez-le-feu reste conditionné au respect strict des engagements par les deux parties et à la poursuite du dialogue diplomatique. Les médiateurs internationaux redoutent qu’un incident sur le terrain n’enflamme à nouveau le conflit.

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Gaza : Greta Thunberg dénonce un « génocide en direct » et appelle les gouvernements à agir

07. Oktober 2025 um 12:17

Lors d’une prise de parole à l’aéroport d’Athènes, Greta Thunberg a dénoncé avec force la situation à Gaza, qualifiant la crise de « génocide en cours, diffusé en direct sur nos téléphones ».

La militante suédoise a insisté sur le fait que nul ne pourra prétendre, demain, ignorer les crimes commis, et a pointé la responsabilité des États et institutions internationales :

« En vertu du droit international, les États ont l’obligation légale d’agir pour empêcher et arrêter un génocide. Cela signifie mettre fin à la complicité, exercer une réelle pression et arrêter les transferts d’armes. Nous ne voyons rien de tout cela. »

Pour Greta Thunberg, les gouvernements échouent à protéger les Palestiniens et à garantir l’aide humanitaire, alors même que des millions de personnes vivent sous un siège illégal et prolongé, fruit de décennies d’occupation et d’oppression.

Elle a rappelé l’action de la Global Sumud Flotilla, destinée à briser le blocus maritime de Gaza :

« Cette mission était nécessaire parce que nos gouvernements ont échoué. C’est une histoire de solidarité internationale, de personnes qui agissent là où l’État ne le fait pas. »

La militante a dénoncé les conséquences de cette inaction : engorgement humanitaire, violences et privation délibérée, tout en soulignant que les populations palestiniennes restent confrontées à des conditions « intenables et inhumaines ».

Elle a également relié cette situation à d’autres crises mondiales, citant le Congo, le Soudan ou l’Afghanistan, pour montrer que les injustices sont souvent rendues possibles par l’inaction des pouvoirs publics, des médias et des institutions internationales.

Greta Thunberg a conclu en appelant chacun à utiliser ses plateformes et privilèges pour agir, affirmant que la solidarité internationale est un devoir moral face à l’inaction des États.

« Ce que nous faisons, c’est le strict minimum. Personne n’a à “sauver” le peuple palestinien. Nous répondons simplement à leurs appels et mettons fin à notre propre complicité. »

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Paix à Gaza : Ouverture des négociations entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh

06. Oktober 2025 um 19:24

Sous haute surveillance diplomatique, des émissaires israéliens et du mouvement Hamas ont entamé ce lundi en Égypte des discussions indirectes dans le cadre du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Ces pourparlers, tenus à Charm el-Cheikh, visent à poser les bases d’un cessez-le-feu durable après deux années de guerre dévastatrice à Gaza.

Autour de la table figurent les représentants des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, qui jouent le rôle de médiateurs. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, assiste personnellement aux travaux.

Les discussions portent sur la libération des otages israéliens encore détenus à Gaza – vivants ou morts -, en échange de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. La première phase de l’accord devrait également inclure la mise en place d’un cessez-le-feu complet et des garanties humanitaires pour les civils palestiniens.

Washington mise sur un cessez-le-feu « durable »

Le président américain a déclaré hier que les pourparlers pourraient durer « plusieurs jours », tout en affirmant avoir reçu l’assurance du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou quant à l’arrêt progressif de la campagne militaire sur l’enclave palestinienne.

Donald Trump a également indiqué vouloir « transformer cette trêve en un processus politique global » menant à une reconnaissance internationale de l’État palestinien, promesse au cœur de son plan diplomatique pour le Moyen-Orient.

L’Union européenne veut être associée au plan

De son côté, l’Union européenne a exprimé son souhait de participer à l’organe international de transition prévu pour Gaza.

« L’Europe a un rôle important à jouer et nous devrions faire partie de ce processus », a affirmé ce lundi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en visite au Koweït. L’UE souhaite ainsi rejoindre le futur “Comité de la paix” évoqué dans le plan Trump, destiné à superviser la reconstruction et la gouvernance transitoire du territoire gazaoui.

Côté palestinien, le Hamas exige des garanties concrètes sur la fin du blocus de Gaza et sur la reconstruction du territoire détruit par deux ans de bombardements.

De nombreux observateurs restent prudents, rappelant l’échec des précédentes initiatives internationales, souvent freinées par la méfiance entre les deux camps et la fragilité des équilibres régionaux.

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Netanyahou a ordonné des frappes de drones sur la flottille à Sidi Bou Saïd, selon CBS News

04. Oktober 2025 um 12:11

Selon CBS News, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou aurait directement autorisé des opérations militaires contre deux navires de la Global Sumud Flotilla, le convoi humanitaire international, qui a transporté de l’aide et des militants pro-palestiniens, vers Gaza.

D’après le reportage de CBS News publié samedi 4 octobre 2025, des responsables américains ont indiqué que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, aurait donné son approbation directe pour des opérations militaires visant deux navires du « Global Sumud Flotilla » en septembre dernier.

Des frappes par drones depuis un sous-marin israélien

Les frappes ont eu lieu les 8 et 9 septembre 2025, via des drones lancés depuis un sous-marin israélien, ciblant des navires stationnés près du port tunisien de Sidi Bou Saïd. Des dispositifs incendiaires ont provoqué des incendies sur deux bateaux :

  • Le “Family”, battant pavillon portugais, avec la députée portugaise Mariana Mortágua à bord la veille ;
  • Le “Alma”, battant pavillon britannique, endommagé sur son pont supérieur.

Dans les deux cas, aucune victime n’a été signalée, et les équipages ont pu maîtriser rapidement les incendies.

Réactions et escalade diplomatique

La Global Sumud Flotilla a dénoncé ces attaques comme des actions mettant en danger des civils et des volontaires humanitaires, appelant à des enquêtes indépendantes et à la responsabilisation des auteurs.

Les autorités tunisiennes ont toutefois contesté, dans un premier temps la version des drones, suggérant qu’une explosion interne pourrait être à l’origine du feu. Les images diffusées par la flottille montrent cependant des flammes tombant sur le bateau, sans preuve de feu interne ni de fusée mal utilisée.

Puis, le ministère de l’Intérieur a changé radicalement de position et qualifié l’incident de « prémédité », annonçant l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables. Ce revirement, après des premières déclarations minimisant l’affaire, laisse entendre que l’enjeu dépasse le cadre d’un simple incident portuaire.

Après ces incidents, la marine israélienne a intercepté la plupart des navires du convoi, arrêtant plusieurs activistes, dont Greta Thunberg, des parlementaires européens et 25 ressortissants tunisiens. Ces derniers sont désormais jugés devant un tribunal spécial au Néguev, avec une expulsion prévue via la Jordanie.

La flottille visait à briser le blocus maritime israélien sur Gaza, en apportant aide humanitaire et visibilité internationale à la cause palestinienne. Selon CBS News, l’attaque israélienne contre des navires civils, si elle est confirmée, constitue une violation du droit humanitaire international, qui interdit l’usage de dispositifs incendiaires contre des populations ou biens civils.

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Gaza : Trump appelle Israël à cesser les bombardements, le Hamas prêt à libérer des otages

04. Oktober 2025 um 09:58

Dans un contexte de tensions extrêmes autour de Gaza, les dernières 24 à 48 heures ont vu des développements potentiellement cruciaux pour un réalignement du conflit : Donald Trump presse Israël d’arrêter immédiatement ses frappes, tandis que le Hamas exprime sa volonté de libérer les otages israéliens dans le cadre de la proposition de cessez-le-feu.

Trump exige un arrêt immédiat des bombardements

Le président américain Donald Trump a lancé un appel public à Israël pour qu’il « arrête immédiatement les bombardements » de Gaza, via un message posté sur son réseau social Truth Social. Il a estimé que l’acceptation par le Hamas de la proposition de paix pourrait constituer une base pour sortir du cycle de violence et sauver des vies.

Ce rappel intervient dans un contexte où le feu diplomatique est presque aussi intense que les hostilités militaires. Trump a fixé un ultimatum : le Hamas doit accepter sa proposition avant dimanche, sous peine de voir Israël relancer l’offensive avec davantage de force.

Le Hamas se déclare prêt à libérer les otages

D’après plusieurs médias, le Hamas a répondu favorablement à la proposition de Trump. Il affirme être prêt à libérer tous les otages israéliens – vivants ou décédés – dans le cadre d’un échange contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le mouvement précise qu’il entend négocier immédiatement les modalités de cette libération, notamment le calendrier, les lieux, et les garanties de sécurité.

Dans son communiqué, le Hamas évoque également la possibilité de confier l’administration de Gaza à des technocrates indépendants, remettant en cause le rôle direct du mouvement dans la gestion de l’enclave.

Face à cette posture du Hamas et à l’appel de Trump, Israël a annoncé qu’il se préparait à mettre en œuvre « immédiatement » la première phase du plan de paix américain, notamment la libération des otages. Toutefois, l’armée israélienne affirme conserver le droit à la défense et maintient des frappes dans certaines zones, en particulier à Gaza-ville, malgré la pression.

Côté diplomatique, plusieurs États et organisations internationales ont salué la réaction du Hamas et appelé à saisir cette fenêtre pour instaurer un cessez-le-feu.

Enjeux et interrogations

Crédibilité et conditions : la proposition américaine comprend plusieurs volets sensibles – cessez-le-feu immédiat, retrait progressif des forces israéliennes, désarmement du Hamas, et création d’un gouvernement de transition. Chaque partie redoute que l’autre ne respecte pas ses engagements.

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La flottille humanitaire pour Gaza interceptée par les forces navales israéliennes

01. Oktober 2025 um 21:20

Mercredi soir, plusieurs navires de la flottille internationale Global Sumud, transportant de l’aide humanitaire vers Gaza, ont été interceptés en mer Méditerranée par les forces navales israéliennes, selon ses organisateurs. Les militants dénoncent une opération illégale et appellent à la protection des participants.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les organisateurs ont affirmé : « Vers 20 h 30 heure de Gaza, plusieurs navires de la flottille Global Sumud, notamment l’Alma, le Sirius et l’Adara, ont été illégalement interceptés et abordés par les forces d’occupation israéliennes dans les eaux internationales ».

Le communiqué précise également que « la retransmission en direct et les communications avec plusieurs autres bateaux ont été perdues », soulignant le caractère massif et coordonné de l’arraisonnement.

Partie début septembre d’Espagne, la flottille réunit 45 bateaux et plusieurs centaines de militants venus de plus de 40 pays, dont des personnalités telles que Greta Thunberg ou Mandla Mandela (petit-fils de Nelson Mandela).

Les organisateurs présentent la mission comme « pacifique et non violente » et destinée à briser symboliquement le blocus de Gaza tout en acheminant une aide humanitaire.

Accusations et tensions en mer

Israël affirme que la flottille est liée au Hamas et tente de pénétrer une « zone de combat actif » en violation d’un « blocus naval légal ». La Marine israélienne a proposé de transférer toute aide par des canaux sécurisés, tandis que les militants dénoncent des « tactiques d’intimidation ».

Certains navires, comme l’Alma et le Sirius, auraient été encerclés, contraignant leurs capitaines à effectuer des manœuvres brusques pour éviter des collisions. Selon les militants, des communications ont été brouillées à distance.

La flottille navigue dans une zone considérée « à haut risque » où Israël avait déjà intercepté les navires humanitaires Madleen et Handala en juin et juillet derniers. L’Espagne et l’Italie avaient envoyé des bâtiments militaires pour escorter le convoi, avant de se retirer à la limite des zones déclarées « exclusion maritime » par Israël.

Malgré ces obstacles, les organisateurs affirment vouloir poursuivre leur mission humanitaire, estimant que leur action répond à l’urgence liée au blocus et à la guerre en cours depuis l’attaque du Hamas contre Israël.

🚨🇵🇸🇮🇱 ALERTE INFO | La flottille pour Gaza est en cours d’arraisonnement par Israël. Les organisateurs ont déclaré il y a quelques minutes : « Nos navires sont interceptés illégalement. Les caméras sont hors tension et les navires ont été immobilisés par des militaires. » pic.twitter.com/9HevoXrp7w

— Cerfia (@CerfiaFR) October 1, 2025

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Gaza : Le Hamas réclame des « modifications substantielles » au plan Trump

01. Oktober 2025 um 20:03

Le Hamas a indiqué mercredi que le plan de cessez-le-feu pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump ne peut pas être accepté tel quel. Le mouvement exige des clarifications sur la fin des hostilités, le retrait israélien et le maintien de ses armes de résistance, tout en laissant ouverte la possibilité de négociations si ses conditions sont respectées.

Selon une source proche du Hamas citée par Xinhua, la réponse du mouvement dépendra de modifications substantielles et de clarifications sur plusieurs points essentiels : la cessation complète des hostilités, le calendrier du retrait israélien de Gaza et la garantie du maintien des armes de résistance.

Le texte, élaboré « en étroite collaboration avec l’entité sioniste », comporte quelques aspects positifs superficiels, mais présente surtout des risques sérieux pour la cause palestinienne.

Le Hamas exige que toute libération de prisonniers israéliens soit conditionnée au retrait effectif d’Israël, afin d’éviter tout blocage.

Concernant la reconstruction de Gaza, le mouvement insiste pour que celle-ci soit supervisée par une instance palestinienne, et non par un conseil international.

Résistance et gouvernance : des lignes rouges

Le Hamas considère que le désarmement de la résistance constitue une question « existentielle ». Le mouvement affirme qu’il ne peut rejeter le plan dans son ensemble, mais il insistera sur des révisions et garanties concernant la gouvernance, la sécurité et le maintien des armes.

Pour l’analyste palestinien Hani al-Masri, directeur du Centre Masarat à Ramallah, le plan présente « de sérieux dangers ». Selon lui, il accorde à Israël des gains immédiats, tandis que les Palestiniens n’obtiennent que des promesses vagues et lointaines.

Il avertit que ce plan pourrait prolonger l’occupation, transformer Gaza en protectorat international et compromettre durablement la solution à deux États.

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