Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

IDE mondiaux en chute libre : les flux vers les pays en développement au plus bas depuis 2005

Von: walid
23. Juni 2025 um 10:15

Les flux d’IDE vers les économies en développement ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2005, sur fond de hausse des obstacles au commerce et à l’investissement, selon une nouvelle étude de la Banque mondiale publiée récemment.

« Ces obstacles mettent gravement en péril les efforts déployés à l’échelle mondiale pour mobiliser des financements en faveur du développement », soulignent les auteurs du rapport.

Et de rappeler qu’en 2023, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, les économies en développement n’ont reçu que 435 milliards de dollars d’IDE, soit le niveau le plus bas depuis 2005.

Cette même tendance à la baisse des flux d’IDE a été enregistrée vers les économies à revenu élevé, qui ont également chuté à un niveau sans précédent depuis 1996, pour s’établir à 336 milliards de dollars en 2023.

Les flux d’IDE vers les économies en développement ne représentaient en 2023 que 2,3 % du PIB, soit environ la moitié de leur niveau record en 2008, précise le document.

Pour Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale, cette situation est le résultat de choix de politique publique.

« Ce n’est pas une coïncidence si les IDE tombent au plus bas alors que la dette publique, elle, grimpe à des niveaux records. L’investissement privé devra désormais relancer la croissance économique, et il se trouve que les IDE sont l’une des formes d’investissement privé les plus productives. Or, ces dernières années, les gouvernements se sont employés à Il y a lieu de rappeler que la ville de Séville (Espagne) accueillera, du 30 juin au 3 juillet, la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4). Représentants de gouvernements, d’institutions internationales, d’organisations de la société civile et du secteur privé se réuniront pour se pencher sur les moyens de mobiliser les financements nécessaires à la réalisation des principaux objectifs de développement mondiaux et nationaux.

Selon le nouveau rapport de la Banque mondiale qui présente les politiques à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs, l’assouplissement des restrictions à l’investissement constituera à cet égard une première étape indispensable.

« La moitié de toutes les mesures liées aux IDE annoncées depuis le début de cette année par les gouvernements des économies en développement ont consisté en des restrictions, une proportion jamais atteinte depuis 2010 », rappelle le rapport.

Selon Ayhan Kose, économiste en chef adjoint du Groupe de la Banque mondiale et directeur de la cellule Perspectives, à  l’approche de la Conférence sur le financement du développement, la forte baisse des IDE vers les économies en développement devrait sonner l’alarme pour la communauté internationale.

« Il est indispensable de mettre fin à ce ralentissement, non seulement parce que c’est une nécessité économique, mais aussi parce que c’est essentiel pour créer des emplois, instaurer une croissance soutenue et plus largement réaliser les objectifs de développement », souligne Kose, ajoutant que cela passera à la fois par des réformes nationales qui amélioreront le climat des affaires et par une coopération mondiale résolue qui permettra de relancer les investissements transfrontaliers. »

En 2023, les IDE représentaient environ la moitié des financements extérieurs reçus par les économies en développement.

Selon l’étude, ils (IDE) peuvent agir comme un puissant moteur de croissance économique : l’analyse des données de 74 économies en développement entre 1995 et 2019 montre qu’une augmentation de 10 % des flux d’IDE entraîne une augmentation de 0,3 % du PIB réel après trois ans. Et cet impact est même près de trois fois plus élevé, pour atteindre jusqu’à 0,8 %, dans les pays possédant des institutions plus solides, un meilleur capital humain, une plus grande ouverture au commerce et un secteur informel moins prépondérant. De même, l’incidence de la hausse des IDE est bien moindre dans les pays qui ne présentent pas ces caractéristiques.

Selon les données publiées par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia), les investissements directs étrangers se sont établis à 3200 millions de dinars pour toute l’année 2024, soit une augmentation de 26% par rapport à 2023.

Les IDE se sont établis à 760 MD pour le premier trimestre de 2025 en hausse de 25% par rapport à la même période de 2024, ce qui confirme, selon la FIPA, la tendance haussière de ces investissements et un intérêt croissant pour le site Tunisie de la part de plusieurs nationalités.

L’article IDE mondiaux en chute libre : les flux vers les pays en développement au plus bas depuis 2005 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : La Banque mondiale prévoit une croissance modérée à 1,9 % en 2025

L’économie tunisienne devrait enregistrer une croissance modeste de 1,9 % en 2025, avant de ralentir légèrement à 1,6 % en 2026, puis de se stabiliser à 1,7 % en 2027, selon les prévisions actualisées de la Banque mondiale, publiées mardi dans son rapport semestriel sur les Perspectives économiques mondiales.

Ces projections tablent sur une amélioration des conditions climatiques, qui favoriserait une reprise progressive de la production agricole, secteur clé pour l’économie du pays.

À titre de comparaison, la croissance enregistrée en 2024 s’est établie à 1,4 %, confirmant le rythme lent de reprise économique en Tunisie.

Les estimations pour 2025 et 2026 restent inchangées par rapport au rapport d’avril 2025 intitulé Changer de vitesse, qui analysait le rôle du secteur privé comme moteur de croissance dans la région MENA.

En revanche, elles marquent une révision à la baisse par rapport aux projections de janvier 2025, avec un recul de 0,3 point pour 2025 et de 0,7 point pour 2026.

La Banque mondiale souligne que ces niveaux de croissance demeurent insuffisants pour répondre aux défis économiques et sociaux du pays, notamment en matière d’emploi et de finances publiques.

L’article Tunisie : La Banque mondiale prévoit une croissance modérée à 1,9 % en 2025 est apparu en premier sur webdo.

L’économie mondiale devrait enregistrer sa plus faible croissance depuis 2008

11. Juni 2025 um 14:32

Selon le dernier rapport publié par la Banque mondiale, l’intensification des tensions commerciales et l’incertitude entourant les politiques publiques devraient faire chuter la croissance mondiale cette année à son rythme le plus faible depuis 2008 (à l’exception des récessions caractérisées). Les turbulences récentes ont entraîné une révision à la baisse des prévisions de croissance pour près de 70 % des économies du monde, toutes régions et catégories de revenu confondues.

Les Perspectives économiques mondiales prévoient que la croissance ralentira à 2,3 % en 2025, soit une performance inférieure de près d’un demi-point de pourcentage à celle qui avait été projetée au début de l’année. Elles n’anticipent pas de récession mondiale. Néanmoins, si les prévisions pour les deux prochaines années se matérialisent, la croissance mondiale moyenne au cours des sept premières années des années 2020 sera la plus lente de toutes les décennies depuis les années 1960.

« En dehors de l’Asie, le monde en développement entre de plus en plus dans une ère de stagnation, alerte Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Économie du développement. Cette menace plane depuis plus d’une décennie maintenant. La croissance dans les économies en développement a progressivement marqué le pas depuis trente ans, pour passer de 6 % par an dans les années 2000 à 5 % dans les années 2010, avant de tomber à moins de 4 % dans les années 2020. Cette évolution suit la trajectoire de la croissance du commerce mondial, qui a baissé de 5 % en moyenne dans les années 2000 à environ 4,5 % dans les années 2010, puis chuté à moins de 3 % dans les années 2020. La croissance des investissements s’est également tassée, tandis que la dette a atteint des niveaux records. »

La croissance devrait ralentir dans près de 60 % des économies en développement cette année, pour s’établir en moyenne à 3,8 % en 2025 avant de remonter légèrement à 3,9 % en moyenne en 2026 et 2027. Des taux inférieurs de plus d’un point de pourcentage à la moyenne enregistrée dans les années 2010. Les pays à faible revenu devraient afficher une croissance de 5,3 % cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que le taux projeté au début de 2025. Le relèvement des droits de douane et le resserrement des marchés du travail engendrent également des pressions inflationnistes : selon les projections, l’inflation mondiale se situera à 2,9 % en moyenne en 2025, soit un taux qui reste supérieur aux niveaux d’avant la pandémie.

Le ralentissement de la croissance va entraver la capacité des pays en développement à stimuler la création d’emplois, réduire l’extrême pauvreté et combler le fossé qui les sépare des niveaux de revenu par habitant des économies avancées. La croissance du revenu par habitant dans les économies en développement devrait s’établir à 2,9 % en 2025, soit 1,1 point de pourcentage de moins que la moyenne enregistrée entre 2000 et 2019. En supposant que les économies en développement (hors Chine) soient en mesure de maintenir une croissance du PIB de 4 % (ce qui correspond aux projections pour 2027), il leur faudrait environ deux décennies pour retrouver leur trajectoire d’avant la pandémie.

La croissance mondiale pourrait rebondir plus rapidement que prévu si les grandes économies parviennent à atténuer les tensions commerciales, ce qui réduirait l’incertitude politique générale et la volatilité financière. Selon le rapport, si les différends commerciaux actuels étaient résolus par des accords qui réduisent de moitié les droits de douane par rapport à leur niveau de la fin du mois de mai, la croissance mondiale gagnerait 0,2 point de pourcentage de plus en moyenne sur la période 2025-2026.

« Les économies de marché émergentes et en développement ont récolté par le passé les fruits de l’intégration commerciale, mais elles se retrouvent aujourd’hui en première ligne d’un conflit commercial mondial, souligne M. Ayhan Kose, économiste en chef adjoint et directeur de la cellule Perspectives de la Banque mondiale.

La meilleure parade consiste à redoubler les efforts d’intégration avec de nouveaux partenaires, à faire avancer les réformes de soutien à la croissance et à renforcer la résilience budgétaire pour surmonter la tempête. Face à la hausse des barrières commerciales et à la montée de l’incertitude, une reprise du dialogue et de la coopération à l’échelle mondiale peut ouvrir la voie à un avenir plus stable et plus prospère. »

Alors qu’elles sont confrontées à une multiplication des obstacles aux échanges, les économies en développement devraient privilégier une plus grande libéralisation en nouant des partenariats commerciaux et d’investissement stratégiques avec d’autres économies et en diversifiant leurs échanges, notamment dans le cadre d’accords régionaux. Compte tenu des ressources publiques limitées et des besoins croissants de développement, les décideurs devraient s’attacher à mobiliser les recettes intérieures, donner la priorité aux dépenses en faveur des ménages les plus vulnérables et renforcer les cadres budgétaires.

Enfin, pour accélérer la croissance économique, les pays devront améliorer le climat des affaires et promouvoir l’emploi productif en dotant les travailleurs des compétences nécessaires et en créant les conditions d’une rencontre efficace entre travailleurs et entreprises sur le marché du travail. Une collaboration mondiale sera cruciale pour soutenir les économies en développement les plus vulnérables, notamment sous la forme d’interventions multilatérales, de financements concessionnels et, pour les pays en proie à des conflits, d’une aide et d’un soutien d’urgence.

L’article L’économie mondiale devrait enregistrer sa plus faible croissance depuis 2008 est apparu en premier sur Managers.

❌
❌