Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

Banque mondiale : Comment l’Algérie façonne son avenir économique

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. Elle offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée.

 

Voici les trois points essentiels à retenir de cette étude de la Banque mondiale:

1- L’Algérie diversifie son économie, en triplant ses exportations hors hydrocarbures depuis 2017, pour atteindre 5,1 milliards de dollars en 2023, réduisant ainsi sa dépendance au pétrole et au gaz.

2- Des réformes stratégiques, telles que le Système communautaire portuaire algérien (APCS) et une nouvelle loi sur l’investissement, améliorent l’efficacité commerciale et attirent les investissements étrangers, avec le soutien de la Banque mondiale.

3- Malgré les progrès accomplis, des défis tels que la faible productivité et les pressions mondiales en faveur de la décarbonisation soulignent la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir la résilience et la croissance économiques à long terme.

 

Aux premières lueurs du jour, sur le Port d’Alger, les grues s’animent au-dessus des piles de conteneurs. « Il y a dix ans, 90 % de ces navires transportaient du pétrole et du gazfait remarquer un agent portuaire, désignant les bateaux en cours de chargement d’engrais, de bobines d’acier et de caisses de dattes. Aujourd’hui, l’évolution de nos exportations est visible : ce n’est plus seulement du pétrole et du gaz. C’est notre avenir qui se dessine. »

Longtemps dépendante des hydrocarbures, l’Algérie trace désormais une voie audacieuse vers la diversification économique. Alors que plus de 90 % de ses recettes d’exportation étaient historiquement liées à l’industrie pétrolière, le pays opère une transformation profonde pour réduire cette dépendance et attirer les investissements étrangers. Les mesures récentes, soutenues par la Banque mondiale, commencent à porter leurs fruits, comme le souligne la mise à jour économique de l’Algérie pour le second semestre 2024.

Les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant 5,1 milliards de dollars en 2023, soit 2 % du PIB. Les engrais, les produits sidérurgiques et le ciment figurent parmi les principales exportations, témoignant des premiers résultats positifs dans l’élargissement de la base économique algérienne. Néanmoins, ce portefeuille reste limité et souligne l’importance de poursuivre les efforts d’expansion et de diversification.

Au cœur de cette transformation se trouve le Système communautaire portuaire algérien (APCS), lancé en juillet 2021 et développé avec l’expertise de la Banque mondiale. Cette plateforme numérique connecte l’ensemble des acteurs portuaires et réduit les délais de dédouanement en reliant les douanes, les compagnies maritimes et les exportateurs sur une interface unique. L’assistance technique de la Banque mondiale a également inclus l’établissement d’un cadre juridique, la promotion du dialogue entre les parties prenantes, et l’organisation de visites d’étude dans des ports mondiaux tel que celui de Barcelone. « L’APCS marque un tournant pour le secteur commercial algérien, souligne Meriem Ait Ali Slimane, économiste principale à la Banque mondiale. Il démontre comment des réformes ciblées peuvent avoir un impact économique transformateur. »

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. La loi offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée. L’AAPI a déployé une plateforme en ligne pour simplifier le parcours des investisseurs, facilitant l’accès au foncier, à l’information et aux incitations de manière numérique. La Banque mondiale a appuyé l’AAPI à travers des formations et des recommandations stratégiques, en particulier sur les moyens d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) et de développer des secteurs tournés vers l’exportation.

Le secteur agricole algérien a également enregistré des avancées, particulièrement en matière d’exportation de produits alimentaires frais. L’assistance technique de la Banque mondiale a soutenu la réalisation d’études de marché, l’évaluation des chaînes de valeur et le renforcement du dialogue public privé. En 2018, une campagne soutenue par la Banque mondiale a permis de collecter plus de 800 000 peaux de mouton, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’industrie du cuir. Cette initiative a marqué le début d’une série de réponses aux enjeux environnementaux. Dans le secteur industriel, des efforts similaires ont ciblé des chaînes de valeur comme le liège et la mécanique de précision. Des initiatives de renforcement des capacités, incluant des voyages d’étude et des programmes de formation, ont contribué à améliorer les compétences et la coordination entre les acteurs du secteur.

Pour garantir la conformité des produits algériens aux normes internationales, l’Organisme Algérien d’Accréditation (ALGERAC) a élargi son champ d’action. La Banque mondiale a accompagné ALGERAC dans l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal et le renforcement des compétences de son personnel. En juillet 2024, le nombre de laboratoires accrédités s’élevait à 135, contre 77 en 2021, soit une augmentation de 75 % en trois ans. L’accréditation est essentielle pour adapter les produits algériens aux normes mondiales, offrant ainsi un avantage stratégique pour accéder à de nouveaux marchés.

Malgré ces avancées, l’Algérie continue de faire face à des défis en matière de productivité et de bureaucratie. La transition mondiale vers la décarbonisation pose des risques, particulièrement pour les exportations à forte intensité carbone tels que les engrais et le ciment, dans le cadre du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union Européenne (CBAM). Afin de maintenir la croissance des exportations, l’Algérie devra augmenter sa productivité, attirer davantage d’Investissements directs étrangers et verdir ses processus industriels. Les recommandations de la Banque mondiale préconisent l’adoption d’une tarification du carbone, la diversification des marchés d’exportation et le renforcement des chaînes de valeur dans des secteurs à fort potentiel, tels que les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

« L’Algérie dispose d’un potentiel considérable pour diversifier ses exportations et s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales, souligne Kamel Braham, Représentant résident de la Banque mondiale en AlgérieLe défi actuel est de capitaliser sur cet élan, notamment en s’attaquant aux barrières structurelles et en renforçant la compétitivité. »

La collaboration de l’Algérie avec la Banque mondiale continuera d’informer et d’orienter sa transformation économique. En numérisant les processus commerciaux, en renforçant les capacités institutionnelles et en diversifiant ses portefeuilles d’exportation, le pays pose les bases d’une croissance durable. Alors que le soleil se lève sur le Port d’Alger, la vue des conteneurs remplis d’acier, de ciment et de produits agricoles — plutôt que de pétrole et de gaz uniquement — symbolise un nouveau chapitre de l’histoire économique algérienne.

Source: Banque mondiale

L’article Banque mondiale : Comment l’Algérie façonne son avenir économique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

La Tunisie signe une convention de 319,3 Mtnd avec la Banque mondiale

28. April 2025 um 09:16

Le ministère de l’Économie et de la Planification et la Banque mondiale ont conclu une convention de financement d’un montant de 96,1 millions d’euros, soit environ 319,3 Mtnd. Ce financement est destiné à appuyer le projet visant à renforcer l’enseignement supérieur en matière d’innovation, de résilience et d’amélioration de l’employabilité.

La convention prévoit une durée de remboursement de 28 ans, incluant une période de grâce de 8 ans.

En marge de sa participation au troisième jour des réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh a rencontré Ethiopis Tafara, vice-président de la Banque mondiale. Il a salué à cette occasion la coopération établie entre la Tunisie et l’institution financière, notamment dans des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, les partenariats public-privé et l’amélioration du climat des affaires.

De son côté, le vice-président de la Banque mondiale a réaffirmé l’engagement de l’institution à approfondir cette collaboration, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires pour la Tunisie, à travers un soutien financier et une assistance technique adaptés.

L’article La Tunisie signe une convention de 319,3 Mtnd avec la Banque mondiale est apparu en premier sur Managers.

Tunisie | La BM prévoit une croissance de 1,9% en 2025 et 1,6 % en 2026

27. April 2025 um 11:15

Un accord de financement de 96,1 millions d’euros, soit l’équivalent de 319,3 millions de dinars, pour l’appui de l’enseignement supérieur, a été signé par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le directeur du bureau de la Banque mondiale (BM) à Tunis, Alexandre Arrobbio.

Le crédit a été signé hier, samedi 26 avril 2025, en marge des Spring Meetings du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), à Washington, en présence de Ousmane Dione, vice-président de la BM pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et l’ambassadrice de la Tunisie aux Etats-Unis, Hanène Tejouri Bessassi.  Il sera payable à 28 ans, avec une période de grâce de 8 ans.

Sur un autre plan, la BM prévoit une croissance économique en Tunisie de 1,9 % en 2025 et de 1,6% en 2026, dans son rapport sur la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, publié le 23 avril courant.

Selon ce rapport intitulé «Changer de vitesse : le secteur privé comme moteur de la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord», cette croissance devrait être soutenue par le secteur agricole qui connaîtra un rebond en 2025, sous l’hypothèse d’une amélioration des précipitations.

Pour ce qui est du taux d’inflation, il devrait baisser à 5,5% en 2025 et à 5% en 2026, contre 7% en 2024.

Pour rappel, le rapport sur les «Perspectives de l’économie mondiale, avril 2025», publié le 22 avril courant par le Fonds monétaire international (FMI), prévoit que la croissance en Tunisie devrait se situer à 1,4% en 2025 et 2026 et le taux d’inflation baisser de 7% en 2024 à 6,1% en 2025, avant de remonter à 6,5% en 2026.

Dans les pays importateurs de pétrole comme la Tunisie, la BM estime que les prévisions de la croissance restent assombries par un niveau élevé d’incertitude, alimentée par les conflits en cours, les chocs climatiques extrêmes, les fluctuations des marchés pétroliers et l’évolution de la conjoncture politique mondiale.

Cette incertitude est aggravée par l’impact potentiel des dynamiques commerciales volatiles sur la croissance et l’inflation à l’échelle mondiale. Le rapport souligne, par ailleurs, que les conflits risquent de compromettre des décennies de progrès économique, avec des effets durables sur le développement.

A l’échelle régionale, la BM table sur une croissance modeste de 1,9 % en 2024, suivie d’une progression modérée à 2,6% en 2025. Ces perspectives restent soumises à une grande incertitude en raison de l’évolution rapide de l’environnement mondial.

I. B.

L’article Tunisie | La BM prévoit une croissance de 1,9% en 2025 et 1,6 % en 2026 est apparu en premier sur Kapitalis.

Renforcement du volet social au cœur des nouvelles politiques et programmes nationaux

24. April 2025 um 16:26

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a insisté mercredi à Washington sur l’importance que l’État tunisien accorde au renforcement de son rôle social dans l’ensemble de ses programmes et politiques.

Participant à un panel consacré à la protection sociale au Moyen‑Orient et en Afrique du Nord, organisé dans le cadre des réunions de printemps 2025 du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international , il a exposé les avancées de la Tunisie en matière de soutien aux populations vulnérables, notamment à travers la mise en œuvre du programme de sécurité sociale. Il a également présenté les mesures adoptées pour protéger les ouvriers licenciés pour motif économique et la création d’un fonds de protection sociale dédié aux ouvrières agricoles, selon un communiqué du ministère.

Le ministre a ensuite pris part à la réunion du Groupe consultatif pour l’Afrique, aux côtés du président de la BM, Ajay Banga, où ont été examinés divers enjeux de développement du continent : énergie, infrastructures, emploi, rôle du secteur privé et soutien de la BM à ces secteurs.

Lors d’une conférence de haut niveau organisée par le Pandemic Fund, il a souligné l’importance de la coopération avec ce fonds et mis en lumière son action en faveur du développement du secteur de la santé. Il a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à assurer le succès de la conférence internationale One Health, qui se tiendra en juin 2025 dans le pays avec la participation de nombreuses organisations internationales.

En marge des réunions, Abdelhafidh s’est entretenu avec Kirstine Damkjaer, directrice exécutive adjointe de l’UNOPS, pour faire le point sur la coopération existante, notamment dans les achats publics et l’assistance technique, et explorer de nouvelles pistes de collaboration.

Enfin, lors d’une séance de travail sur les politiques de développement régional, des experts de la Banque mondiale ont partagé des retours d’expérience internationaux. Le ministre a alors présenté les grandes orientations du nouveau plan de développement tunisien, élaboré selon la récente réforme territoriale et les dispositions constitutionnelles, afin de promouvoir un développement véritablement inclusif et équitable.

L’article Renforcement du volet social au cœur des nouvelles politiques et programmes nationaux est apparu en premier sur Managers.

Washington accueille la Tunisie pour les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale

22. April 2025 um 14:11

La Tunisie participe aux réunions de printemps 2025 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international , qui se tiennent du 21 au 26 avril à Washington, a indiqué, mardi, le ministère de l’Économie et de la Planification.

La délégation tunisienne est conduite par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, accompagné du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie , Fethi Zouhair Nouri.

Au cours de cette rencontre annuelle, les représentants tunisiens tiendront des réunions avec des hauts responsables d’institutions financières régionales et internationales, ainsi qu’avec leurs homologues.

Ces réunions rassemblent à Washington des dirigeants d’organisations internationales, des hauts responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile et des acteurs de l’innovation issus de divers horizons, précise le portail de la Banque mondiale.

Parmi les moments forts figurent la réunion du Comité du développement, celle du Comité monétaire et financier international, ainsi que plusieurs forums portant sur le développement international, l’économie mondiale et les marchés financiers, selon l’IFC.

L’article Washington accueille la Tunisie pour les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale est apparu en premier sur Managers.

❌
❌