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Le grand absent de Charm El-Cheikh

14. Oktober 2025 um 11:35

Lundi 13 octobre 2025, à Charm El-Cheikh, en Égypte, une vingtaine de chefs d’État étaient réunis sous les projecteurs du monde entier. Les caméras fixaient leurs visages, les micros guettaient leurs paroles, les discours parlaient de paix, d’équilibre et d’avenir. Et pourtant, sur cette scène saturée de puissances, un absent régnait en maître. Il n’était pas là — et cependant, il était partout. Dans l’air que chacun respirait, dans les regards échangés, dans les silences lourds de prudence. Son ombre s’étendait d’un bout à l’autre de la tribune, occupant l’espace tout entier, au point d’établir, à lui seul, un équilibre face aux vingt présences officielles. C’est le peuple palestinien.

Khemais Gharbi *

Il y avait certes Mahmoud Abbas, le fantomatique président de l’Autorité palestinienne, mais il ne représente plus aujourd’hui que lui-même et une poignée de carriéristes corrompus méprisés par l’écrasante majorité des Palestiniens. Et ce sont ces derniers qui étaient au cœur des conversations à Sharm El-Cheikh, dans les arrière-pensées, dans les calculs comme dans les hésitations.

Invisible, mais omniprésent, le peuple palestinien pesait autant que tous les dirigeants réunis, car c’est autour de lui, de sa cause, de son nom — ou de son silence — que tout gravitait.

Ce géant invisible avait convoqué les puissants sans envoyer d’invitation. Il les avait forcés à se rassembler autour de son absence, à reconnaître, malgré eux, qu’il demeurait — encore et toujours — le centre du monde tant que ses droits ne sont pas rétablis.

Une présence éclatante

C’est un fait rarissime : le monde a été convoqué par un absent, dont la présence est si éclatante qu’aucun protocole n’a pu la contenir.

Il planait au-dessus d’eux comme une conscience, comme une lumière qu’on ne peut éteindre. Il habitait leurs mots, leurs silences, leurs regards fuyants.

Son sacrifice force l’admiration du monde entier. Depuis des décennies, il endure l’injustice, la faim, le siège et les bombardements, sans jamais renoncer à la terre qu’il aime, ni aux valeurs qu’il incarne.

Sa résistance n’est pas seulement celle des armes, mais celle d’un peuple entier qui refuse de plier, qui se relève toujours, qui transforme la douleur en courage. 

Chaque maison détruite devient serment, chaque deuil devient drapeau, chaque enfant, promesse de survie. Il affronte l’impossible avec la même détermination que les grands peuples de l’Histoire, et son sang versé ne réclame ni vengeance ni oubli — mais justice et liberté.

C’est cette fidélité obstinée à la dignité humaine qui fait de lui un symbole universel, redouté par ceux qui tuent, respecté par ceux qui espèrent.

Hier, le monde a célébré, sans le dire, la puissance silencieuse d’un peuple qu’on croyait effacé — et qui, par sa seule endurance, a contraint les puissants à s’incliner devant son ombre.

Son image plane déjà sur ces lignes, comme elle planait hier sur la scène de Charm El-Cheikh.

Un nouveau leadership palestinien

Mais que nul n’en doute : le grand absent, c’était la résistance palestinienne — présente dans chaque conscience, immense dans son silence, victorieuse dans son absence.

Un analyste politique expliquerait cette absence par la difficulté de trouver aujourd’hui un représentant légitime du peuple palestinien, qui soit acceptable sur les plans intérieur et extérieur. Le Hamas comme l’OLP et l’Autorité palestinienne installée à Ramallah ayant perdu toute crédibilité aux yeux des Palestiniens eux-mêmes, il va peut-être falloir œuvrer aujourd’hui pour l’avènement d’un nouveau leadership légitime, capable d’unifier les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie autour d’un projet national qui conjugue libération et paix, résistance intérieure et reconnaissance extérieure, et ce dans le cadre d’une solution à deux Etats, seule issue raisonnable et encore possible au conflit israélo-palestinienne qui dure depuis 1948.     

* Ecrivain et traducteur.  

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WMC | LE RADAR : Espoir fragile à Gaza, les premiers échanges de prisonniers débutent

Von: hechmi
13. Oktober 2025 um 18:13

LE RADARDate : Lundi 13 octobre 2025 (Africa/Tunis)
Période analysée : dernières 24 h
Périmètre : Monde + Moyen-Orient & France

Monde

US–Chine : menaces de tarifs à 100%… puis signaux d’apaisement
La Maison Blanche souffle le chaud et le froid sur la relance de la guerre commerciale : menaces de tarifs à 100% puis perspective d’une rencontre Trump–Xi fin octobre. Marchés nerveux mais en léger rebond.

Dynamique : en hausse.
Hashtags/Keywords : #Tarifs #USChina #Commerce #RareEarths | Trump, Xi, tarifs 100%, export controls.

Pétrole : rebond après les plus bas de 5 mois
Le Brent et le WTI repartent à la hausse, aidés par l’espoir d’un apaisement US–Chine. Effet immédiat sur l’énergie et les bourses européennes.

Dynamique : en hausse.
Hashtags/Keywords : #Brent #WTI #Énergie | prix du pétrole, stocks, marchés

États-Unis : le “shutdown” pèse sur l’activité
Le Trésor alerte sur l’impact économique de la fermeture partielle des administrations, ajoutant à l’incertitude de marché. Dynamique : en hausse.
Hashtags/Keywords : #Shutdown #USÉconomie #Marchés | dépenses publiques, croissance.

Moyen-Orient – France

Gaza : cessez-le-feu formalisé, échanges de prisonniers
L’Égypte, le Qatar et la Turquie signent avec les États-Unis un document formalisant la trêve ; libérations croisées (otages israéliens / détenus palestiniens). Forte traction sur réseaux.

Dynamique : pic.
Hashtags/Keywords : #Gaza #Ceasefire #HostageDeal | trêve, échanges, médiation

France : crise politique et bras de fer budgétaire 2026
Réintégration de Sébastien Lecornu, menaces de motions de censure et délai critique pour déposer le PLF 2026. Marchés français en mode “attentiste”.

Dynamique : en hausse.
Hashtags/Keywords : #Budget2026 #CrisePolitique #Assemblée | déficit, OAT, CAC40

Région Golfe/Europe : marchés partagés, pétrole en soutien
Les places du Golfe finissent mixtes ; en Europe, léger rebond (luxe/énergie) malgré tensions commerciales et politique française.

Dynamique : en reflux (volatilité en baisse).
Hashtags/Keywords : #GulfMarkets #STOXX600 #CAC40 | énergie, taux, risque politique

En bref

Tendance globale dominée par US–Chine + pétrole ; forte visibilité sociale (#Tariffs, #Oil).
Gaza capte l’attention régionale (pics de recherches et partages).
France : incertitude budgétaire maintient la prudence sur OAT/CAC.

 

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Gaza : 1872 prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de la deuxième vague d’échanges

13. Oktober 2025 um 16:00

Les forces d’occupation israéliennes ont libéré lundi 1872 prisonniers palestiniens, dans le cadre de la deuxième vague de libérations prévues par l’accord de cessez-le-feu signé le 9 octobre.

Trente huit bus et dix ambulances ont transporté les anciens détenus depuis le centre de détention de Ketziot (Néguev) vers la bande de Gaza, où ils ont été accueillis dans une scène d’émotion au complexe médical Nasser à Khan Younès. Plusieurs libérés ont immédiatement reçu des soins médicaux avant de retrouver leurs proches.

Cette deuxième vague comprend 154 prisonniers condamnés à de lourdes peines ou à la perpétuité, transférés vers l’Égypte, ainsi que 1718 détenus originaires de Gaza, arrêtés après le 7 octobre 2023.

Plus tôt dans la journée, une première vague de 96 prisonniers, dont plusieurs condamnés à perpétuité, avait été relâchée du centre pénitentiaire d’Ofer vers Ramallah, dans le cadre du même accord.

Cet accord de cessez-le-feu, annoncé par le président américain Donald Trump, prévoit notamment la fin de la guerre contre Gaza, le retrait des troupes israéliennes, l’entrée massive de l’aide humanitaire et l’échange de prisonniers entre les deux parties.

Selon les organisations de défense des détenus palestiniens, plus de 11 000 personnes restent encore incarcérées dans les prisons israéliennes, souvent dans des conditions inhumaines marquées par la torture, la privation et la négligence médicale.

Depuis le 7 octobre 2023, l’agression contre Gaza a fait 67.869 martyrs et plus de 170.000 blessés, majoritairement des femmes et des enfants. La famine provoquée par le siège a également causé la mort de 463 civils, dont 157 enfants.

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Gaza: Le Hamas a libéré tous les otages vivants

Von: walid
13. Oktober 2025 um 11:55
Gaza: Le Hamas a libéré tous les otages vivants

Le Hamas a remis lundi en deux étapes les vingt derniers otages encore vivants qu’il détenait au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza, dans le cadre de la première phase d’un accord de cessez-le-feu avec l’entité sioniste , alors qu’un sommet sur la fin de la guerre dans l’enclave palestinienne est prévu dans […]

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Hamas remet les premiers otages dans le cadre du cessez-le-feu

13. Oktober 2025 um 07:04

Ce lundi matin, un premier groupe d’otages israéliens a été remis à la Croix-Rouge par le mouvement Hamas, marquant le début concret de l’accord de cessez-le-feu entre le mouvement palestinien et Israël. Selon des sources internationales concordantes, sept otages vivants auraient quitté la bande de Gaza en direction d’un point de passage contrôlé, en vue de leur transfert vers Israël.

Cet échange intervient dans un climat d’immense tension et d’attente. L’accord global prévoit la libération de 20 otages israéliens toujours retenus à Gaza, en contrepartie de la remise en liberté de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Les premiers mouvements observés ce matin suggèrent que la mise en œuvre de l’accord a bel et bien commencé.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) supervise l’opération, garantissant la neutralité et la sécurité du transfert. Aucune image officielle n’a encore été diffusée, mais des sources diplomatiques évoquent des contrôles médicaux préalables avant toute remise aux autorités israéliennes.

Un cessez-le-feu fragile

Si les libérations se poursuivent comme prévu, d’autres groupes d’otages devraient suivre dans les heures ou jours à venir. Mais une question demeure : cette opération ouvrira-t-elle la voie à un véritable processus politique ? Ou ne s’agit-il que d’une pause dans un conflit sans fin ?

Ce début de libération intervient alors que le cessez-le-feu reste fragile. Israël a insisté sur le fait que l’opération militaire reprendrait si le Hamas ne respecte pas intégralement ses engagements. De son côté, le mouvement palestinien exige l’entrée immédiate de l’aide humanitaire à Gaza, épuisée après des mois de siège.

Lire aussi : Gaza : Le cessez-le-feu entre en vigueur après deux ans de guerre

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Gaza ou l’éternel retour des Palestiniens

11. Oktober 2025 um 09:44

La défense civile de Gaza a affirmé vendredi 10 octobre 2025 que près de 200 000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Fabuleux peuple palestinien, magnifique Gaza, qui plie mais ne rompt pas. Détruite, rasée, assassinée mais restée debout, digne et fière pour avoir tenu en échec l’ignoble machine de guerre du raciste et corrompu Benjamin Netanyahu, maître d’œuvre du génocide des Palestiniens.

Abdelaziz Dahmani

Heureux jour, le vendredi 10 octobre 2025, cessez-le-feu ou paix «provisoire» (car rien n’est durable ou définitif avec l’Etat d’Israël), le peuple palestinien, et notamment celui de Gaza, respire de bonheur, après 730 jours au cours desquels il a connu toutes les horribles facettes de l’enfer sur terre…

Admirables Palestiniens, exceptionnels, réduits à toutes les misères, exposés à tout instant à la faim, à la soif et à la mort, ils sont restés debout, réduits à la mendicité, sans toit, ni travail, ni de quoi manger, ni médecin pour se soigner, ni école pour les enfants…, mais debout et fiers. Même si les seuls chemins permis aux survivants sont ceux des cimetières collectifs, avec juste des numéros plantés dans le sable, pour désigner leurs morts.

Israël, devenu, encore plus raciste, plus sanguinaire, voulait réduire Gaza à rien, à la disparition même de l’Histoire, de son passé, de sa culture et de son identité. Cette ville millénaire, Israël voulait la réduire en poussière. Ce dessein, qui a germé dans la tête pourrie de Itamar Ben G’vir et autres monstres sionistes, n’a pu être réalisé… Car le peuple palestinien reste grand et admirable de courage, de dignité, d’honneur.

Ce peuple de Palestine et, surtout, de Gaza, réduit à presque à rien, n’a pas mis en échec seulement Israël. Il a mis en échec aussi les soutiens occidentaux de cet Etat factice et belliqueux qui sème la haine et la mort au Moyen-Orient depuis 1948. Ces soi-disant puissances occidentales qui croient avoir droit de vie et de mort sur le reste de l’humanité. Et à leur tête un Donald Trump plus déconcertant que jamais, qui, après avoir armé Israël et attisé la violence dans la bande de Gaza, se veut, aujourd’hui, maître de cérémonie d’une improbable paix. 

La déportation des Palestiniens est une «ligne rouge»

En réalité, c’est Trump que le peuple de Gaza a mis en échec. Rappelez-vous, les débiles déclarations du président américain, lors de son intronisation à la tête des États Unis, en janvier de cette année, lorsqu’il a formé le vœu de déporter les deux millions de Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie, de vider Gaza de sa population et d’y construire une Riviera sur la côte orientale de la Méditerranée, une sorte de club de riches, son jardin privé, son parcours de golf… Mais les Gazaouis lui ont résisté et n’ont pas abandonné leur terre, et là, il faudrait aussi rendre hommage à l’Egypte, qui a fait de la déportation des Palestiniens une «ligne rouge»

On ne le dira jamais assez, mais dans cette affaire de Gaza, c’est le fasciste Netanyahu qui a subi son plus grand échec politique en n’atteignant aucun de ses objectifs, malgré l’ampleur inégalée des massacres et des destructions infligés aux Palestiniens et à son propre peuple.

Souvenez-vous, après le drame du 7 octobre 2023, Netanyahu s’est donné pour mission de briser le Hamas en peu de temps et libérer aussi rapidement les otages israéliens. Que s’est passé ? Deux ans après, le Hamas est certes fortement secoué, affaibli, muselé, mais il n’a pas été battu et n’a pas rendu les armes. Et la résistance palestinienne, avec ou sans le Hamas, restera toujours debout.  

La leçon d’abnégation et de résilience du peuple palestinien

Avec les inhumaines destructions qu’il a provoquées, Israël s’est vengé d’une façon ignoble sur les Palestiniens, simples citoyens, assassinant plus de 20 000 bébés et enfants. Et par un retour de manivelle, il a rendu la cause de la libération de la Palestine visible dans le monde entier. Et a fait d’Israël un pays hors-la-loi, banni, haï et stigmatisé lors des innombrables et immenses manifestations propalestiniennes dans le monde entier et, surtout, dans les pays occidentaux, principaux alliés de l’Etat hébreu, où le drapeau palestinien n’a jamais été aussi visible dans les rues.

Certes, Gaza est détruite par la force brutale et la haine destructrice d’un Etat voyou, aujourd’hui mis au ban de l’humanité. Mais Gaza est toujours debout et son peuple, admirable de courage, donne une leçon d’abnégation et de résilience au reste du monde, y compris à nos régimes arabes, riches et moins riches, soumis à leurs maîtres occidentaux, repliés sur leurs médiocres problèmes internes et empêchant leurs peuples de respirer…

Un dernier mot : avant le 7 octobre 2023, la cause palestinienne était presque morte et enterrée… La voilà aujourd’hui plus vivante que jamais, malgré les malheurs et les destructions… Et c’est l’ignoble Netanyahu, aveuglément soutenu par les extrémistes juifs, qui met aujourd’hui l’existence d’Israël en danger, en tout cas dans la conscience des hommes justes !

* Journaliste.

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La guerre de Gaza est-elle vraiment finie ?

10. Oktober 2025 um 08:54

Dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre 2025, le président américain Donald Trump a annoncé l’accord sur la fin de la guerre de Gaza. Après deux ans d’un effroyable et interminable génocide, c’est un soulagement mais la prudence est de mise. D’autant que les forces d’occupation israéliennes ont bombardé, à l’aube de ce vendredi 10 octobre, les villes de Khan Younis et de Gaza, malgré l’annonce de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu.

Imed Bahri

Avec un Benjamin Netanyahu fourbe, malhonnête, mythomane et sans foi ni loi qui ne se soucie que de ses calculs personnels, rien n’est sûr surtout que de réelles inquiétudes existent qu’il reprenne la guerre aussitôt les détenus israéliens récupérés. Les observateurs n’oublient pas comment il a battu en brèche en mars dernier la précédente trêve qui avait débuté au mois de janvier. De plus, le diable est dans le détail et beaucoup de questions cruciales restent en suspens. 

Pour Andrew Roth, correspondant du journal britannique The Guardian à Washington, un accord de paix voire un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas, constituerait la plus grande réussite diplomatique de la présidence de Donald Trump.  

Cependant, les détails et le calendrier d’un accord visant à mettre fin à la guerre israélienne à Gaza restent flous, bien que l’objectif affiché d’Israël et du Hamas soit significatif. Conclure un accord avec le soutien politique des États arabes et d’autres puissances régionales représenterait la meilleure chance de mettre fin à la guerre depuis l’échec du cessez-le-feu en mars, ramenant Gaza à un conflit dévastateur qui a fait près de 68 000 morts, principalement des civils.

La première phase du plan de paix, telle que Trump l’a décrite dans texte publié sur Truth Social, est simple : la libération des détenus israéliens en échange d’un retrait militaire israélien limité. Sauf que libérer tous les détenus et gérer le retrait israélien pourrait s’avérer complexe.

Conformément au ton auquel on a été habitué durant la présidence Trump, les espoirs sont exagérés. Le président a déclaré : «Tous les otages seront libérés très prochainement et Israël retirera ses forces sur une ligne convenue, première étape vers une paix solide et durable. Toutes les parties seront traitées équitablement»

Trop de questions restent à résoudre

Il reste encore beaucoup à discuter. Le plan de paix en 20 points de l’administration tente de concilier la création des conditions d’un cessez-le-feu avec la négociation d’une fin définitive de la guerre, l’avenir du Hamas et le désarmement éventuel du groupe palestinien ainsi que la vision d’Israël pour l’avenir de Gaza. Toutes des questions qui restent à résoudre.

Roth rappelle à juste titre : «Nous avons déjà vécu cette situation. L’administration Trump était pressée de négocier la fin de la guerre de Gaza avant même son investiture et un cessez-le-feu planifié à la hâte a échoué en janvier en raison du calendrier de libération des otages dont certains sont toujours détenus à Gaza»

Il s’agit pourtant d’un moment crucial. Alors que le président américain s’exprimait lors d’une table ronde antifa mercredi après-midi, il a reçu une note du secrétaire d’État Marco Rubio indiquant : «Très bientôt. Nous avons besoin que vous approuviez une publication sur Truth Social prochainement afin que nous puissions annoncer l’accord en premier»

Personne ne prétend que la guerre israélienne à Gaza doive prendre fin par des accords de paix de type Oslo ou des délibérations politiques. Toutefois, la situation est différente. C’est un président américain ouvertement partial et instable qui a néanmoins utilisé son instabilité pour déstabiliser ses alliés et ses ennemis. Trump serait également animé par le désir de devenir le premier président américain à recevoir le prix Nobel de la paix depuis Barack Obama.

La remise du prix est prévue ce vendredi et le désir de le décerner au président américain a alimenté les débats politiques à Washington et dans tout le Moyen-Orient.

Les tensions persistent. Le Hamas a appelé Trump et d’autres parties à «garantir le plein respect des termes de l’accord par le gouvernement d’occupation israélien». Il existe une crainte qu’Israël ne reprenne son offensive une fois les détenus libérés.

«Nous n’abandonnerons jamais les droits nationaux de notre peuple jusqu’à ce que nous obtenions la liberté, l’indépendance et l’autodétermination», a déclaré le mouvement, dans une référence indirecte au désir d’établir un État palestinien que Netanyahu a rejeté et que la Maison Blanche a largement abandonné.

Netanyahu doit également composer avec des considérations politiques. Il a annoncé qu’il convoquerait un conseil des ministres jeudi pour approuver l’accord et rapatrier les détenus. Et c’est déjà fait. Il doit aussi gérer la réaction des membres de droite de son cabinet, notamment le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui ont menacé de renverser le gouvernement en cas de cessez-le-feu.

Le président américain sur un piédestal

Trump a tenté de contourner ces considérations par la force, menaçant de déclencher une «guerre totale» à Gaza contre le Hamas si son souhait de paix n’était pas satisfait.

Lorsque Netanyahu a exprimé son scepticisme quant à l’accord, Axios rapporte qu’il a répondu au dirigeant israélien : «Je ne comprends pas pourquoi vous êtes toujours aussi pessimiste… C’est une victoire. Saisissez-la !».

Le président américain aurait l’intention de se rendre dans la région ce week-end pour signer l’accord. C’est son heure et il pourrait user de toute son influence et de son charisme pour empêcher un nouvel échec des négociations et une reprise des combats, ce qui constituerait une défaite diplomatique pour son administration. Croisons les doigts, sans trop y croire tout de même. Car tout cela ressemble à une mise en scène savamment orchestrée dont l’unique objectif, au final, est de mettre le président américain sur un piédestal.  

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Accord Israël–Hamas : les indices asiatiques en hausse

09. Oktober 2025 um 12:08

La plupart des indices boursiers asiatiques ont augmenté ce jeudi 9 octobre. Et ce, alors que les actions américaines ont atteint de nouveaux records, après une légère chute lors de la séance précédente.

Les marchés de Chine continentale ont gagné plus de 1 % avec la reprise des échanges asiatiques, après une semaine de vacances. Tandis que les contrats à terme sur les actions américaines ont baissé.

Par ailleurs, les prix du pétrole ont chuté après qu’Israël et le Hamas sont parvenus mercredi 8 octobre à un accord pour cesser les combats à Gaza. Ouvrant ainsi la voie à la libération des otages restants, en échange de prisonniers palestiniens dans les prochains jours, indique l’Associated Press.

L’indice japonais Nikkei 225 a progressé de 1,3 % à 48 369,90 points, soutenu par une hausse de plus de 11 % des actions du groupe Soft Bank qui poursuit son expansion dans l’intelligence artificielle.

L’indice Hang Seng de Hong Kong a également augmenté de moins de 0,1 % à 26 840,95 points. Tandis que l’indice composite de Shanghai a augmenté de 1,2 % à 3 931,07 points, lors de sa première séance de négociation depuis le 1er octobre.

L’indice australien S&P/ASX 200 a augmenté de 0,2 % à 8 965,90 points. Alors que l’indice taïwanais TAIEX a augmenté de 1,3 %.

À Wall Street, les actions américaines ont clôturé en ordre dispersé mercredi, l’indice Standard & Poor’s 500 progressant de 0,6 % à 6.735,72 points. Etablissant ainsi un nouveau record, un jour après avoir mis fin à une séquence de sept jours de hausse.

Le Dow Jones Industrial Average a chuté de moins de 0,1 % à 46 601,78 points. Quant à l’indice composite Nasdaq, il a augmenté de 1,1 % à 23 043,38 points, enregistrant un record historique.

Sur les marchés de l’énergie, le prix du brut américain West Texas Intermediate a chuté de 44 cents à 62,11 dollars le baril. Tandis que le prix du brut Brent, référence mondiale des prix du pétrole, a perdu 38 cents à 65,87 dollars le baril.

L’or a réduit une partie de ses gains importants, mais est resté à 4 048,20 $ l’once jeudi matin.

Sur les marchés des changes, le dollar américain a chuté face au yen japonais à 152,57 yens contre 152,70 yens. Enfin, l’euro est passé de 1,1629 $ à 1,1646 $.

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Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

09. Oktober 2025 um 10:42

Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

Un moment théâtral à la Maison-Blanche

Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

Pression directe sur Benyamin Netanyahu

Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

Une coalition arabe reconstituée

Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

Un calcul politique assumé

L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

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Accord entre le Hamas et Israël pour la première phase du plan Trump pour Gaza

09. Oktober 2025 um 10:03

Un accord inédit et qualifié d’historique entre le Hamas et Israël marque une étape décisive dans la crise de Gaza. Cette première phase, fruit d’une médiation internationale intense, ouvre la voie à un cessez-le-feu temporaire et à des mesures humanitaires d’urgence, mais les défis politiques et sécuritaires restent considérables.

Une trêve progressive sous supervision internationale

L’accord conclu entre le Hamas et Israël prévoit une cessation progressive des hostilités à Gaza. Dans un premier temps, les deux camps doivent observer une trêve de six semaines, sous supervision du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Cette accalmie vise à permettre la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave dévastée.

Les livraisons de nourriture, d’eau et de carburant seront coordonnées par les Nations unies afin de répondre à la crise humanitaire sans précédent. Des corridors sécurisés doivent être mis en place pour acheminer les secours, alors que la population de Gaza, épuisée par des mois de bombardements, vit dans une situation d’urgence absolue.

Au moins 400 camions d’aide humanitaire entreront chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, et ce nombre augmentera au cours des jours suivants, selon une source du Hamas. L’accord prévoit également « le retour immédiat des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord »,

Cet accord, salué prudemment par la communauté internationale, ne constitue que la première étape d’un plan de paix en trois phases. Les négociations futures devront aborder la reconstruction de Gaza, la mise en place d’une autorité palestinienne de transition et la perspective d’un règlement politique durable.

Réserves israéliennes et soutien égyptien

Du côté israélien, le gouvernement Netanyahou reste divisé : certains ministres craignent que cette trêve profite militairement au Hamas. Le premier ministre israélien a annoncé qu’il réunirait jeudi son gouvernement afin d’approuver l’accord. Celui-ci pourrait être signé dès jeudi en Egypte. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a invité Donald Trump à « assister à sa signature ».

L’accord prévoit que l’échange ait lieu dans les soixante-douze heures qui suivront la signature. M. Trump a dit qu’il pensait que tous les otages, vivants et morts, seraient « de retour lundi ».

À Gaza, les factions armées expriment à la fois méfiance et soulagement, estimant que la trêve ne saurait être qu’un premier pas vers la levée du blocus. Le Hamas libérera en une fois les 20 otages vivants (sur les 47 encore à Gaza), a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable du mouvement islamiste. Ils seront échangés contre près de 2000 détenus palestiniens, dont 250 purgent des peines à perpétuité et 1700 autres sont détenus depuis le début de la guerre.

Malgré l’espoir suscité, de nombreux observateurs appellent à la prudence. Le cessez-le-feu reste conditionné au respect strict des engagements par les deux parties et à la poursuite du dialogue diplomatique. Les médiateurs internationaux redoutent qu’un incident sur le terrain n’enflamme à nouveau le conflit.

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Conflit à Gaza : vers un cessez-le-feu et un retrait partiel de l’armée sioniste dans les 24 heures

Von: walid
09. Oktober 2025 um 08:17
Conflit à Gaza : vers un cessez-le-feu et un retrait partiel de l’armée sioniste dans les 24 heures

Un cessez-le-feu doit entrer en vigueur à Gaza dès que l’accord entre l’entité sioniste et le Hamas annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi sera signé, a déclaré une source informée des détails de l’accord, précisant que la signature devrait avoir lieu ce jeudi à 09h00 GMT. La source a précisé que l’armée sioniste […]

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Israël et le Hamas concluent la première phase du plan Trump pour Gaza

09. Oktober 2025 um 07:55

Israël et le Hamas ont conclu, mercredi 8 octobre, la première phase du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump pour Gaza. Cet accord de cessez-le-feu, incluant un échange d’otages, pourrait marquer une étape décisive vers la fin d’une guerre dévastatrice qui ravage la région depuis deux ans.

Dans la soirée du mercredi 8 octobre 2025, Israël et le Hamas ont convenu de suspendre les combats à Gaza afin que les otages restants puissent être libérés dans les prochains jours en échange de prisonniers palestiniens. Les deux parties acceptent ainsi des éléments du plan proposé par l’administration Trump qui représenterait la plus grande avancée depuis des mois dans cette guerre dévastatrice.

« Cela signifie que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes sur une ligne convenue; première étape vers une paix solide, durable et pérenne », a écrit le président Donald Trump sur son réseau social en annonçant l’accord. « Toutes les parties seront traitées équitablement ! »

 

Lire aussi : Plan de paix américain : le « oui, mais » du Hamas

 

Israël et le Hamas ont confirmé séparément les contours de leur accord, qui a suscité des rassemblements de célébrations parmi les familles des otages à Tel-Aviv et un optimisme prudent chez certains Gazaouis. Le Hamas a l’intention de libérer les 20 otages encore en vie d’ici quelques jours. Tandis que l’armée israélienne entamera un retrait de la majeure partie de Gaza et libérera 2 000 prisonniers palestiniens, selon Associated Press qui cite des personnes au courant du dossier.

L’incertitude persiste sur certains aspects les plus épineux de la proposition de Trump – comme la question de savoir si et comment le Hamas désarmera, et qui gouvernera Gaza – mais les parties semblent plus proches que jamais de mettre fin à cette guerre.

 

Lire également : Antonio Tajani : la fin de la guerre à Gaza dépend du « oui » du Hamas au plan

 

Les discussions, menées à Charm el-Cheikh, ont réuni des représentants de haut niveau des États-Unis, du Qatar et de la Turquie. En effet, Jared Kushner, gendre de Trump, et Steve Witkoff, son envoyé spécial, y participaient aux côtés du ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, proche conseiller de Netanyahou.

A noter par ailleurs que Trump a déclaré qu’il pourrait se rendre en Égypte ce week-end.

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Charm el-Cheikh : reprise des négociations entre Hamas et Israël sous médiation égyptienne et américaine

06. Oktober 2025 um 22:34
Charm el-Cheikh : reprise des négociations entre Hamas et Israël sous médiation égyptienne et américaine

Les négociations indirectes entre le mouvement palestinien Hamas et l’occupation israélienne ont débuté ce lundi à Charm el-Cheikh, en Égypte, sous médiation égyptienne, qatarie et américaine, afin de parvenir à un accord global d’échange de prisonniers et à un cessez-le-feu durable à Gaza. Ces discussions s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle initiative de paix […]

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Paix à Gaza : Ouverture des négociations entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh

06. Oktober 2025 um 19:24

Sous haute surveillance diplomatique, des émissaires israéliens et du mouvement Hamas ont entamé ce lundi en Égypte des discussions indirectes dans le cadre du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Ces pourparlers, tenus à Charm el-Cheikh, visent à poser les bases d’un cessez-le-feu durable après deux années de guerre dévastatrice à Gaza.

Autour de la table figurent les représentants des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, qui jouent le rôle de médiateurs. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, assiste personnellement aux travaux.

Les discussions portent sur la libération des otages israéliens encore détenus à Gaza – vivants ou morts -, en échange de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. La première phase de l’accord devrait également inclure la mise en place d’un cessez-le-feu complet et des garanties humanitaires pour les civils palestiniens.

Washington mise sur un cessez-le-feu « durable »

Le président américain a déclaré hier que les pourparlers pourraient durer « plusieurs jours », tout en affirmant avoir reçu l’assurance du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou quant à l’arrêt progressif de la campagne militaire sur l’enclave palestinienne.

Donald Trump a également indiqué vouloir « transformer cette trêve en un processus politique global » menant à une reconnaissance internationale de l’État palestinien, promesse au cœur de son plan diplomatique pour le Moyen-Orient.

L’Union européenne veut être associée au plan

De son côté, l’Union européenne a exprimé son souhait de participer à l’organe international de transition prévu pour Gaza.

« L’Europe a un rôle important à jouer et nous devrions faire partie de ce processus », a affirmé ce lundi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en visite au Koweït. L’UE souhaite ainsi rejoindre le futur “Comité de la paix” évoqué dans le plan Trump, destiné à superviser la reconstruction et la gouvernance transitoire du territoire gazaoui.

Côté palestinien, le Hamas exige des garanties concrètes sur la fin du blocus de Gaza et sur la reconstruction du territoire détruit par deux ans de bombardements.

De nombreux observateurs restent prudents, rappelant l’échec des précédentes initiatives internationales, souvent freinées par la méfiance entre les deux camps et la fragilité des équilibres régionaux.

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Gaza, théâtre de l’humanité, de la Nakba au Sumud  

06. Oktober 2025 um 08:38

«Rien de nouveau sous le soleil» : le communiqué de Hamas du 3 octobre 2025, en réponse au plan du président américain Donald Trump, illustre cette fatalité. Promesses, trêves, ruptures. Mais derrière les mots de politique et de diplomatie, c’est toute la condition humaine qui se joue à Gaza : deuil impossible, fraternité assassinée, langage épuisé. 

Manel Albouchi

Dans nos quartiers, le feuilleton commence toujours par la fenêtre du voisin : on observe, on commente, on s’indigne. À la télévision, ce sont les interminables feuilletons turcs où se rejouent les mêmes intrigues : une promesse, une trahison, une réconciliation manquée. 

Le 3 octobre 2025, c’est Gaza qui a livré son nouvel épisode : un communiqué de Hamas en réponse au plan de Donald Trump. Un texte qui dit à la fois «oui» et «non» : oui à la libération des otages, oui à une gestion technocratique de Gaza, mais non à toute imposition extérieure sur l’avenir du peuple palestinien. Une ouverture qui n’ouvre rien, une concession qui garde intact le fond du drame. 

Le texte a été accueilli avec prudence. Dans les rues de Gaza comme dans les capitales occidentales, chacun a retenu son souffle. Mais, au fond, tous savent que cette séquence n’est qu’un nouvel épisode d’un feuilleton que l’on connaît trop bien : annonce, espoir, rupture. 

Le monde rivé sur Gaza 

L’opinion publique mondiale a suivi ces derniers jours la Global Flottilla Sumoud, partie d’Espagne, d’Italie et de Tunisie pour briser symboliquement le blocus et acheminer une aide humanitaire. Les images des bateaux fragiles, porteurs d’un espoir disproportionné face à la puissance militaire israélienne, ont fait le tour du monde. 

Comme lors de chaque crise à Gaza, le globe entier a fixé ses yeux sur ce territoire minuscule, devenu le théâtre d’un drame planétaire. Le spectateur, fasciné et impuissant, s’indigne, commente, partage. Gaza n’est plus seulement une guerre locale : c’est un miroir où se reflète l’humanité – ou l’inhumanité – entière. 

De la Nakba de 1948 aux bombardements récents, Gaza condense tout le drame humain. Ici, le deuil est permanent, la fraternité est brisée, la médecine est impuissante, et les familles portent sur leurs visages la fatigue d’une perte sans fin. 

Chaque guerre a laissé les mêmes images : hôpitaux débordés, écoles détruites, enfants arrachés à la vie. Gaza est devenue le condensé d’une souffrance universelle, une scène où se rejouent sans cesse les mêmes rôles : victime, bourreau, sauveur, spectateur. 

La répétition sans fin 

Freud parlait de compulsion de répétition : la blessure traumatique qui revient inlassablement. Gaza est enfermée dans ce cercle : promesse, trêve, rupture, violence. 

La théorie des jeux (John Nash) montre que deux adversaires peuvent avoir tout intérêt à coopérer, mais qu’ils choisissent souvent la défiance par peur d’être trahis. 

C’est ce qu’on appelle un équilibre de Nash : chacun croit protéger son intérêt immédiat en refusant la coopération, mais le résultat final est pire pour les deux. 

Ici la logique est flagrante : 

– Israël, obsédé par la sécurité, choisit la force pour ne pas paraître faible. 

– Hamas, obsédé par la dignité et la survie, choisit la résistance armée pour ne pas être effacé. 

Résultat : tout le monde perd. Gaza perd des vies humaines et des générations traumatisées. Israël perd la paix intérieure et l’image publique qui lui garantissait jadis une soi-disant légitimité morale. 

Le langage épuisé 

Depuis Oslo (1993) jusqu’aux multiples conférences internationales, les mêmes formules reviennent : «cessez-le-feu», «trêve humanitaire», «solution à deux États». À force d’être répétées, elles se sont vidées de leur force. Le langage diplomatique recouvre l’indicible sans parvenir à le nommer. 

À Gaza, les mots sont devenus des coquilles vides, incapables de porter le poids de l’horreur. 

Et pourtant, au milieu des ruines, persiste un souffle. Ce souffle s’appelle Sumoud : la résilience. 

Il prend la forme d’une mère qui refait du pain dans une maison détruite. 

Il prend la voix d’un enfant qui retourne à l’école dans une salle éventrée. 

Il prend le visage d’un peuple qui, malgré tout, répète : «Nous existons.» 

Sumoud n’est pas un messie au sens religieux. C’est une force messianique silencieuse, collective, qui refuse l’effacement. Chaque humiliation la renforce. Chaque ruine la ravive. 

Du nouveau ? 

«Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera», dit encore l’Ecclésiaste. Gaza illustre cette vérité universelle. Le feuilleton continue, identique et insupportable. 

Mais Gaza n’est pas seulement répétition. Elle est aussi mémoire et avertissement. Elle rappelle que tant que l’Autre ne sera pas reconnu, l’histoire de Caïn et Abel se rejouera. 

Pour Edward Saïd, la Palestine n’est pas seulement une terre disputée, mais une question existentielle : un peuple qui réclame d’être reconnu dans son humanité. 

Et aucun conflit «intraitable» ne peut être résolu si l’on nie les besoins fondamentaux : l’identité, la sécurité, la reconnaissance de la souffrance. 

Tant que ces trois besoins resteront bafoués, Sumoud persistera, dans l’attente d’un scénario nouveau. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.  

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Hamas exige la libération de Marwan Barghouthi dans toute future opération d’échange de prisonniers

05. Oktober 2025 um 21:55
Hamas exige la libération de Marwan Barghouthi dans toute future opération d’échange de prisonniers

Selon des sources relayées par les médias israéliens, le mouvement Hamas maintient fermement sa position d’inclure le dirigeant palestinien Marwan Barghouthi dans toute future opération d’échange de prisonniers avec Israël. D’après le journal Yedioth Aharonoth, un délégation du Hamas doit se rendre au Caire pour des discussions avec des représentants égyptiens, qataris et américains, dans […]

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Gaza : Trump appelle Israël à cesser les bombardements, le Hamas prêt à libérer des otages

04. Oktober 2025 um 09:58

Dans un contexte de tensions extrêmes autour de Gaza, les dernières 24 à 48 heures ont vu des développements potentiellement cruciaux pour un réalignement du conflit : Donald Trump presse Israël d’arrêter immédiatement ses frappes, tandis que le Hamas exprime sa volonté de libérer les otages israéliens dans le cadre de la proposition de cessez-le-feu.

Trump exige un arrêt immédiat des bombardements

Le président américain Donald Trump a lancé un appel public à Israël pour qu’il « arrête immédiatement les bombardements » de Gaza, via un message posté sur son réseau social Truth Social. Il a estimé que l’acceptation par le Hamas de la proposition de paix pourrait constituer une base pour sortir du cycle de violence et sauver des vies.

Ce rappel intervient dans un contexte où le feu diplomatique est presque aussi intense que les hostilités militaires. Trump a fixé un ultimatum : le Hamas doit accepter sa proposition avant dimanche, sous peine de voir Israël relancer l’offensive avec davantage de force.

Le Hamas se déclare prêt à libérer les otages

D’après plusieurs médias, le Hamas a répondu favorablement à la proposition de Trump. Il affirme être prêt à libérer tous les otages israéliens – vivants ou décédés – dans le cadre d’un échange contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le mouvement précise qu’il entend négocier immédiatement les modalités de cette libération, notamment le calendrier, les lieux, et les garanties de sécurité.

Dans son communiqué, le Hamas évoque également la possibilité de confier l’administration de Gaza à des technocrates indépendants, remettant en cause le rôle direct du mouvement dans la gestion de l’enclave.

Face à cette posture du Hamas et à l’appel de Trump, Israël a annoncé qu’il se préparait à mettre en œuvre « immédiatement » la première phase du plan de paix américain, notamment la libération des otages. Toutefois, l’armée israélienne affirme conserver le droit à la défense et maintient des frappes dans certaines zones, en particulier à Gaza-ville, malgré la pression.

Côté diplomatique, plusieurs États et organisations internationales ont salué la réaction du Hamas et appelé à saisir cette fenêtre pour instaurer un cessez-le-feu.

Enjeux et interrogations

Crédibilité et conditions : la proposition américaine comprend plusieurs volets sensibles – cessez-le-feu immédiat, retrait progressif des forces israéliennes, désarmement du Hamas, et création d’un gouvernement de transition. Chaque partie redoute que l’autre ne respecte pas ses engagements.

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Donald Trump demande à Israël d’arrêter les bombardements à Gaza

Von: Yusra NY
03. Oktober 2025 um 23:19

Suite à la réponse du Hamas à son plan, le présidebt américain Donald Trump a demandé ce vendredi 3 octobre 2025, à Israël «d’arrêter immédiatement les bombardements à Gaza».

Cet appel lancé par le président américain fait suite au communiqué du Hamas, qui, malgré certaines réserve a accepté de libérer tous les otages israéliens. Il a par ailleurs jugé que le Hamas « était prêt pour une paix durable».

Notons que que le Hamas avait un peu plus tôt exprimé son accord de principe de la libération de tous les otages israéliens, sous conditions de négociations supplémentaires sur les modalités pratiques, et d’un transfert de l’administration de l’enclave.

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Gaza : Le Hamas réclame des « modifications substantielles » au plan Trump

01. Oktober 2025 um 20:03

Le Hamas a indiqué mercredi que le plan de cessez-le-feu pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump ne peut pas être accepté tel quel. Le mouvement exige des clarifications sur la fin des hostilités, le retrait israélien et le maintien de ses armes de résistance, tout en laissant ouverte la possibilité de négociations si ses conditions sont respectées.

Selon une source proche du Hamas citée par Xinhua, la réponse du mouvement dépendra de modifications substantielles et de clarifications sur plusieurs points essentiels : la cessation complète des hostilités, le calendrier du retrait israélien de Gaza et la garantie du maintien des armes de résistance.

Le texte, élaboré « en étroite collaboration avec l’entité sioniste », comporte quelques aspects positifs superficiels, mais présente surtout des risques sérieux pour la cause palestinienne.

Le Hamas exige que toute libération de prisonniers israéliens soit conditionnée au retrait effectif d’Israël, afin d’éviter tout blocage.

Concernant la reconstruction de Gaza, le mouvement insiste pour que celle-ci soit supervisée par une instance palestinienne, et non par un conseil international.

Résistance et gouvernance : des lignes rouges

Le Hamas considère que le désarmement de la résistance constitue une question « existentielle ». Le mouvement affirme qu’il ne peut rejeter le plan dans son ensemble, mais il insistera sur des révisions et garanties concernant la gouvernance, la sécurité et le maintien des armes.

Pour l’analyste palestinien Hani al-Masri, directeur du Centre Masarat à Ramallah, le plan présente « de sérieux dangers ». Selon lui, il accorde à Israël des gains immédiats, tandis que les Palestiniens n’obtiennent que des promesses vagues et lointaines.

Il avertit que ce plan pourrait prolonger l’occupation, transformer Gaza en protectorat international et compromettre durablement la solution à deux États.

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