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Lula critique Trump : “il est président des États-Unis, pas du monde entier”

27. März 2025 um 15:45
Lula critique Trump : “il est président des États-Unis, pas du monde entier”

Lors de sa visite au Japon, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a vivement critiqué la décision de Donald Trump d’augmenter les droits de douane sur plusieurs catégories de produits, notamment les voitures importées. Il a exprimé son inquiétude quant aux conséquences économiques de cette mesure, soulignant qu’elle risquait d’aggraver l’inflation aux États-Unis […]

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Gaza | Israël reprend son génocide, les États-Unis laissent faire

22. März 2025 um 08:42

Si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Imed Bahri

Chassez le naturel, il revient au galop. À peine deux mois après le très précaire cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, l’État hébreu s’est dérobé de ses engagements dans les négociations et a repris son génocide avec sa soif de sang habituelle faisant des centaines de morts à Gaza chaque jour depuis mardi.

Vendredi 21 mars 2025, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a déclaré: «J’ai donné l’ordre à Tsahal de prendre davantage de territoire à Gaza. Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire qui sera annexé à Israël». Il a également agité la menace de l’occupation permanente. Beaucoup en appellent à l’administration Trump, tel le comité éditorial du Financial Times (FT), qui a appelé à la restauration du cessez-le-feu à Gaza, soulignant que le président américain Donald Trump est le seul dirigeant à avoir un pouvoir de pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’appelant à agir dans ce sens. 

Le journal a rappelé tout d’abord que les Gazaouis avaient bénéficié de deux mois de répit après les frappes aériennes et les bombardements israéliens qui avaient transformé la bande de Gaza en un champ de ruines et avaient commencé à recoller les morceaux de leur vie brisée. De leur part, les familles des Israéliens encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza s’accrochaient à l’espoir de les revoir et de les libérer.

Israël cherche à modifier les termes de l’accord

Cependant, Netanyahu a dissipé toute illusion que la paix serait enfin rétablie après 17 mois de conflit brutal. Mardi, l’armée a ordonné la reprise de ses bombardements sur Gaza où ses raids ont tué plus de 500 personnes pour cette seule journée, selon le ministère de la Santé de Gaza, ce qui en fait l’une des journées les plus sanglantes de la guerre d’Israël à Gaza avec un bilan total approchant les 50 000 morts.

Netanyahu a accusé le Hamas d’avoir repris les combats en refusant de libérer les détenus sauf que c’est Israël qui a cherché à modifier les termes de l’accord. Le FT estime, pour sa part, que rien ne justifiait la décision de Netanyahu de reprendre la guerre et de mettre en danger la vie des détenus restants et appelle à un cessez-le-feu immédiat forçant les parties belligérantes à faire des concessions qui mettraient fin aux massacres et garantiraient la libération des 59 détenus avant qu’il ne soit trop tard pour ceux qui restent en vie.

Le FT affirme que Trump est le seul dirigeant ayant une influence sur Netanyahu et qui peut faire pression sur le Premier ministre israélien. L’équipe Trump a contribué à négocier l’accord de cessez-le-feu conclu en janvier et en a revendiqué la paternité sauf que depuis, le président américain a dévoilé un plan dangereux visant à vider Gaza des Palestiniens et a proféré des menaces agressives contre le Hamas, reprises par Netanyahu.

Lorsque Israël a interrompu toutes les livraisons d’aide à Gaza et coupé les dernières lignes électriques ce mois-ci pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte un accord de cessez-le-feu révisé, l’administration Trump est restée silencieuse. Lorsque Israël a repris son attaque contre Gaza, la Maison-Blanche et Trump lui-même ont soutenu l’attaque et se sont joints à Israël pour accuser le Hamas.

Le Mouvement de résistance islamique, qui a tiré des roquettes sur Israël pour la première fois depuis plusieurs mois, s’était engagé à respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu. Dans la première phase, 38 détenus ont été libérés en échange de la libération par Israël de plus de 1 500 prisonniers palestiniens. La deuxième phase prévue pour débuter début janvier a constitué l’épreuve la plus difficile. Les deux parties étaient censées accepter un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza en échange de la libération des détenus restants. Cependant, Netanyahu a refusé à plusieurs reprises de mettre définitivement fin à la guerre ou de retirer ses troupes. Il n’a jamais engagé de discussions sérieuses sur une deuxième phase.

Netanyahu rattrapé par ses scandales

Au lieu de cela, avec le soutien des États-Unis, Israël a exigé que le Hamas libère la moitié des détenus restants en une seule fois plutôt que de les libérer comme convenu en échange d’une prolongation de la trêve. Comme prévu, le Hamas a rejeté la proposition.

Au lieu de coopérer avec les médiateurs, Netanyahu, sous la pression des partenaires de sa coalition et plus que jamais rattrapé par ses scandales, s’accroche au pouvoir et pour y parvenir a de nouveau déclenché la guerre. Ses détracteurs l’accusent de faire passer ses intérêts avant ceux des Israéliens. Les bombardements et les nouvelles effusions de sang ne feront en effet que mettre en danger la vie des détenus et n’accéléreront pas leur libération. C’est ce que l’accord de cessez-le-feu aurait pu accomplir.

Comme l’ont dit les familles des détenus, Netanyahu aurait dû se battre dans la salle de négociation, et non pousser Israël vers une guerre sans fin. Le FT insiste sur le fait que si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Quant au Hamas, il a dénoncé vendredi le soutien américain aux nouveaux bombardements israéliens sur Gaza accusant Washington d’être un partenaire dans cette agression. Le conseiller à la sécurité nationale américain Michael Waltz a déclaré hier que «le Hamas avait choisi la guerre plutôt que de libérer les otages et qu’Israël avait parfaitement le droit de défendre son peuple contre ce qu’il a appelé les terroristes du Hamas.»

En réponse à ces déclarations qualifiées de biaisées, le Hamas a déclaré dans un communiqué que «parler du droit d’Israël à se défendre est une déformation de la réalité. L’occupant n’a pas le droit de défendre son occupation car il est l’agresseur».

Le Hamas considère que les déclarations de Washington révèlent une fois de plus sa complicité dans l’agression contre le peuple palestinien et dans les crimes perpétrés par Israël. 

Le mouvement palestinien a poursuivi en affirmant qu’il est fallacieux de prétendre qu’il avait préféré la guerre à la libération des détenus. Il estime que ceci constitue une déformation des faits et que toute tentative de déformation des faits ne parviendrait pas à exonérer l’armée d’occupation de ses crimes ni à fournir aux États-Unis une couverture morale pour son soutien à Israël.

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Avec la fin de la Voice of America, les régimes autoritaires sont aux anges!

20. März 2025 um 09:21

Après l’USAID qui a mis les clés sous la porte ce qui a mis en péril plusieurs projets de développement et des soins vitaux notamment des programmes de lutte contre le VIH en Afrique, c’est le tour d’un autre instrument du soft power américain de rendre l’âme, en l’occurrence le réseau radio Voice of America, créé après les attaques de Pearl Harbor pendant la Seconde guerre mondiale. En même temps, les régimes autoritaires ne lésinent pas sur les moyens pour étendre l’audience et l’influence de leurs médias internationaux. 

Imed Bahri

L’éditorialiste Dana Milbank a critiqué cette décision dans les colonnes du Washington Post estimant qu’elle pénalise les peuples et sert les régimes autoritaires. Il estime que Voice of America était une des voix de la liberté dans le monde et un rempart contre le totalitarisme pendant la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide et les décennies qui ont suivi.

La Voix de l’Amérique fut diffusée huit semaines après Pearl Harbor. «Nous vous apportons des voix d’Amérique», avait déclaré le journaliste William Harlan Hale en allemand le 1er février 1942 lors de sa première diffusion; et d’ajouter: «Aujourd’hui et chaque jour à partir de maintenant, nous vous parlerons de l’Amérique et de la guerre. Les nouvelles peuvent être bonnes pour nous, les nouvelles peuvent être mauvaises mais nous vous dirons la vérité».

Milbank affirme que les dirigeants totalitaires de par le monde n’ont pas réussi à faire taire La Voix de l’Amérique à plusieurs reprises notamment Adolf Hitler de l’Allemagne nazie, Joseph Staline de l’Union soviétique, le fondateur de la République de Chine moderne, Mao Zedong, le Guide suprême de la révolution iranienne l’ayatollah Khomeini et leurs successeurs, le président russe Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping et Ali Khamenei.

Trump fait taire les voix de la liberté

On ne peut qu’être surpris que Trump, prétendument leader du monde libre, soit celui qui ait réussi à faire taire la station de radio. Il a non seulement licencié les quelque 1 300 employés de la station mais a également fermé deux stations sous l’égide de l’Agence américaine pour les médias mondiaux, Radio Free Europe et Radio Free Asia.

Milbank souligne que les despotes sont aux anges avec à cette nouvelle. Le Global Times, journal chinois anglophone qui suit la ligne éditoriale du Quotidien du Peuple, le journal officiel du Parti communiste chinois, a écrit dans ses colonnes: «Le soi-disant phare de la liberté, la Voix de l’Amérique, a été jeté par son propre gouvernement comme un chiffon sale»

Hu Xijin, ancien rédacteur en chef du Global Times, a qualifié la fermeture de Voice of America de «grande nouvelle», expliquant que presque tout le monde en Chine connaît Voice of America parce que c’est un symbole bien connu de la pénétration idéologique américaine en Chine. 

La Russie ne devrait pas tarder de célébrer également la disparition de la radio qu’elle considère comme une menace pour sa sécurité nationale.

L’éditorialiste du WP estime que la réduction au silence de Voice of America, qui compte une audience hebdomadaire d’environ 360 millions de personnes et diffuse dans environ 50 langues, indique l’abandon complet du soft power américain par l’administration Trump et l’affaiblissement de l’influence mondiale des États-Unis en particulier après que le président a fermé l’Agence américaine pour le développement international USAID. 

Vers l’expansion des médias de propagande

Milbank considère que la décision de Trump ouvre la voie à l’expansion des médias de propagande russes et chinois en Afrique et en Amérique latine où Voice of America jouissait auparavant d’une grande popularité. Il rappelle que la station de radio en Iran a doublé son audience en ligne et que le nombre de téléspectateurs de ses vidéos a été multiplié par huit. Par conséquent, à l’heure où Trump prétend vouloir en découdre avec la République islamique et faire pression sur son régime, il se prive d’un outil de taille efficace. 

La Chine dépense des milliards pour ses médias en Afrique tandis que l’Iran dépenserait des centaines de millions à cette fin. La Russie s’efforce également d’implanter Russia Today (RT) et Sputnik comme alternatives à Voice of America dans des pays comme le Venezuela et le Soudan du Sud alors que ces médias sont déjà bien implantés dans le monde arabe depuis plus d’une décennie. 

La Voix de l’Amérique coûte 270 millions de dollars par an aux contribuables américains et sa diffusion touche 48 pays africains. L’éditorialiste du WP estime que ce n’est qu’un faible prix à payer comparé aux bénéfices de la lutte contre l’extrémisme dans les pays répressifs d’Amérique latine et d’Afrique. De ce fait sous prétexte de réaliser des économies souvent aléatoires, l’administration Trump sert les régimes autoritaires de par le monde. 

Milbank conclut que tout comme les Chinois, les Russes et les Iraniens bénéficieront du silence imposé aux voix de la vérité et de la liberté, l’administration Trump en fera de même, indiquant ainsi son approche et sa position concernant la démocratie américaine. En définitive, il y a une convergence entre la politique interne de Trump et sa politique étrangère avec un mépris affiché des règles démocratiques, de la liberté d’expression et de l’État de droit.

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Yémen | Pourquoi Donald Trump cible-t-il les Houthis maintenant?

18. März 2025 um 08:36

L’administration Trump a lancé, depuis le samedi 16 mars 2025, une campagne contre les Houthis au Yémen. Des responsables militaires américains ont affirmé qu’il s’agissait de la première salve d’une campagne visant l’arsenal militaire du groupe armé pro-iranien. Cette campagne pourrait durer plusieurs semaines d’autant plus que l’arsenal en question est enfoui sous terre. Les responsables américains estiment que cette campagne militaire pourrait entraîner la perte de contrôle par les Houthis de vastes parties du territoire qu’ils contrôlent. Reste à savoir, pourquoi ce timing? Le tour des Houthis est-il venu après le Hezbollah et Bachar Al-Assad ou bien est-ce un signal envoyé à Téhéran qui refuse de négocier avec Washington avec le couteau de Trump sous la gorge? 

Imed Bahri

Le New York Times indique dans une enquête préparée par Eric Schmidt et Jonathan Swan que la série de raids a commencé contre une série de dizaines de cibles. Cela marque le début d’une nouvelle offensive contre les Houthis et envoie un message fort à la République islamique d’Iran alors que le président Trump tente de la forcer à conclure un accord concernant son programme nucléaire.

Samedi, le Yémen a été la cible d’attaques aériennes et navales après que le président Trump a ordonné des frappes contre les défenses aériennes, les systèmes de missiles et les drones du mouvement chiite yéménite afin de rouvrir les voies de navigation en mer Rouge perturbées par les attaques des Houthis. Un chef du groupe a également été pris pour cible.

L’administration Biden avait lancé un certain nombre de frappes aériennes contre les Houthis mais n’avait pas réussi à rétablir la stabilité dans la région. Selon des responsables américains, les dernières frappes constituent l’action militaire la plus importante annoncée par la nouvelle administration et se veulent un avertissement clair à Téhéran. 

«L’Amérique vous demandera des comptes»

Trump a été clair dans ses déclarations sur sa plateforme Truth Social dans lesquelles il a annoncé ces frappes: «En Iran, le soutien aux Houthis doit cesser immédiatement. Ne menacez ni le peuple américain ni son président, qui a reçu le mandat présidentiel le plus important de l’histoire ni les voies maritimes mondiales. Si vous le faites, soyez prudents, car l’Amérique vous demandera des comptes»

Les responsables américains ont déclaré que les frappes aériennes contre l’arsenal des Houthis dont une grande partie est enfouie profondément sous terre pourraient se poursuivre pendant plusieurs semaines et que les frappes augmenteront en fonction de la réponse des Houthis.

Les agences de renseignement américaines ont jusqu’à présent eu du mal à localiser les systèmes d’armes des Houthis que le mouvement produit dans des usines clandestines.

Des responsables américains ont déclaré que certains conseillers à la sécurité nationale souhaitaient lancer une campagne plus agressive qui pourrait conduire les Houthis à perdre le contrôle de vastes zones du nord du pays. Cependant, Trump n’a pas encore annoncé cette stratégie craignant qu’elle n’entraîne les États-Unis dans un conflit généralisé au Moyen-Orient qu’il s’était engagé à éviter pendant sa campagne.

Le journal américain ajoute que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait fait pression sur Trump pour qu’il autorise une opération conjointe américano-israélienne visant à détruire les installations nucléaires iraniennes profitant de la vulnérabilité des défenses aériennes iraniennes après une campagne de bombardements israélienne en octobre qui avait démantelé des infrastructures militaires vitales.

Cependant, Trump, qui hésite à s’engager dans une guerre majeure, a jusqu’à présent résisté à la pression des faucons israéliens et américains pour saisir l’opportunité de frapper les sites nucléaires iraniens.

En solidarité avec Gaza, suite à l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023 et à la guerre d’Israël contre Gaza, les Houthis ont ciblé des navires commerciaux liés à Israël et passant par la mer Rouge, ciblant ainsi plus de 100 navires.

Les Houthis ont cessé leurs attaques suite à un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël en janvier. Cependant, le mouvement a annoncé la reprise de ses attaques contre les navires commerciaux après qu’Israël a rétabli un blocus total sur Gaza ce mois-ci, empêchant l’aide humanitaire d’atteindre plus de deux millions de personnes.

«Vos attaques doivent cesser dès aujourd’hui»

Le NYT affirme que les récentes attaques du mouvement ont provoqué la colère de Trump notamment après qu’elles aient ciblé un F-16 survolant la mer Rouge même si elles l’ont manqué. Un drone MQ-9 américain a disparu le jour où les Houthis ont annoncé qu’ils en avaient abattu un.

Trump a écrit sur sa plateforme Truth Social: «À tous les terroristes houthis, votre heure est venue et vos attaques doivent cesser dès aujourd’hui».

Les premières frappes aériennes ont touché un quartier de la capitale Sanaa où résideraient des dirigeants houthis. Selon la chaîne de télévision Al Masirah, chaîne des Houthis qui diffuse depuis Beyrouth, et le ministère de la Santé yéménite, les frappes ont fait neuf morts et neuf blessés.

Des responsables américains ont déclaré que les frappes de samedi étaient le résultat d’une série de réunions de haut niveau à la Maison-Blanche cette semaine entre Trump et ses principaux collaborateurs à savoir le vice-président J. D. Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio, le conseiller à la sécurité nationale Michael Waltz, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le général Michael E. Corella, commandant du commandement central de l’armée. Trump a approuvé le plan vendredi.

Les attaques ont été lancées depuis l’USS Harry S. Truman, un cuirassé naviguant dans le nord de la mer Rouge, ainsi que depuis des avions de chasse et des drones lancés depuis des bases américaines dans la région.

L’administration Biden avait riposté aux attaques contre des navires commerciaux par plusieurs contre-attaques des forces militaires américaines et britanniques entre janvier et mai 2024. Les armées des deux pays avaient mené au moins cinq frappes conjointes majeures contre les Houthis en réponse aux attaques visant des navires. Cependant, cette fois-ci, le Commandement central au Moyen-Orient a annoncé samedi avoir mené ces frappes sans l’aide d’aucun autre pays.

Le journal note que les précédentes frappes menées par les États-Unis n’ont pas réussi à les dissuader d’attaquer les voies de navigation reliées au canal de Suez qui sont vitales pour le commerce mondial. Des centaines de navires ont été contraints d’emprunter une longue route alternative autour de l’Afrique du Sud ce qui a fait grimper les coûts du transport maritime. Malgré le cessez-le-feu à Gaza, les compagnies maritimes évitent toujours d’envoyer leurs conteneurs via la mer Rouge et continuent de contourner le cap de Bonne-Espérance.

L’administration Biden avait cherché à réduire la capacité des Houthis à menacer les navires commerciaux et militaires tout en évitant de tuer un grand nombre de combattants et de dirigeants houthis ce qui aurait pu conduire à un chaos supplémentaire dans une guerre régionale en expansion qui, selon les responsables, pourrait entraîner l’Iran.

Une plus grande latitude pour agir sur le terrain

Les craintes d’un conflit régional plus large se sont considérablement atténuées au cours des mois ayant suivi la guerre d’Israël contre le Hezbollah et le Hamas qui a affaibli les deux plus importants mandataires armés de l’Iran dans la région, mais également suite à la destruction d’une grande partie des défenses aériennes de l’Iran lors d’une série de frappes aériennes punitives l’automne dernier laissant le pays vulnérable à une contre-attaque israélienne plus importante s’il ripostait.

Cela a donné à Trump plus de latitude pour lancer une campagne de bombardements massive contre les Houthis et l’utiliser comme un avertissement aux dirigeants iraniens s’ils rejetaient les pourparlers axés sur leur programme nucléaire. Il n’est pas clair comment une nouvelle campagne de bombardements contre les Houthis réussira là où les efforts militaires précédents menés par les États-Unis ont largement échoué.

Les responsables militaires ont déclaré que ces attaques toucheraient un plus large éventail de cibles houthies et seraient menées sur une période de plusieurs semaines. Trump n’a pas donné plus de détails sur les événements dans sa publication sur les réseaux sociaux. Bien qu’il ait déclaré: «La réponse de Joe Biden a été terriblement faible alors les Houthis ont continué leur attaque. L’attaque des Houthis contre les navires américains ne sera pas tolérée. Nous utiliserons une force meurtrière écrasante jusqu’à ce que nous atteignions notre objectif».

Le NYT note que les Houthis qui ont développé leur expérience de combat au cours d’une guerre de huit ans avec une coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont accueilli favorablement la perspective d’une guerre avec l’Amérique. Maintenant, les responsables américains et ceux du Moyen-Orient attendent une réponse des Houthis.

Le magazine Politico a noté, de son côté, que les nouvelles frappes aériennes sur le Yémen, les plus importantes depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, sont survenues après que le président américain a assoupli les règles pour mener des frappes et donné aux commandants sur le terrain une grande latitude pour agir. 

Le magazine a cité un responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat, affirmant que la récente augmentation des attaques contre les bastions d’Al-Shabaab en Somalie et contre l’EI en Syrie est le résultat de cette politique ajoutant que davantage de raids ont lieu dans la région lorsque les commandants militaires voient une opportunité de frapper les dirigeants de ces organisations.

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Le Soudan rejette la proposition américano-israélienne d’accueillir les Palestiniens de Gaza

16. März 2025 um 08:12

Les médias israéliens ont rapporté, citant un rapport de l’Associated Press ayant obtenu l’information de sources américaines et israéliennes, que les États-Unis et Israël ont contacté des responsables de trois pays d’Afrique de l’Est pour discuter de la réinstallation des Palestiniens de Gaza.

Les sources contactées ont affirmé que le Soudan avait rejeté la proposition, tandis que la Somalie et le Somaliland ont déclaré qu’ils n’étaient pas au courant de la proposition, a rapporté Kan TV.

Selon le plan de Donald Trump, les 2 millions d’habitants de Gaza devraient être déplacés et relocalisés définitivement.

Le président américain a proposé que les États-Unis prennent possession du territoire et y développent un projet immobilier pour le transformer en une riviera sur la côte est de la Méditerranée.

I. B.

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L’affaire du Palestinien Mahmoud Khalil secoue les États-Unis

14. März 2025 um 07:57

La décision d’expulser le citoyen palestinien Mahmoud Khalil des États-Unis par l’administration Trump soulève un énorme tollé car à travers l’arbitraire auquel est confronté le jeune homme, c’est la liberté d’expression garantie par le Premier amendement de la Constitution américaine qui est menacé. Il est illégal d’expulser une personne en situation régulière, détentrice de la fameuse green card (carte verte), qui plus est, sans avoir commis aucun crime. L’administration Trump accuse le Palestinien de faire l’apologie du Hamas mais n’a fourni jusque-là aucune preuve. 

Imed Bahri

Le Washington Post a consacré son éditorial au cas du Palestinien Mahmoud Khalil qui constitue un précédent grave menaçant le Premier amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d’expression. Puisque Trump veut expulser le jeune homme résidant légalement aux États-Unis en raison de ses positions. 

Mahmoud Khalil, titulaire d’une green card et étudiant soutenant la cause palestinienne a été arrêté samedi par les services de l’immigration et des douanes pour des déclarations qu’il a faites et non pour quelque acte criminel. «Si Donald Trump parvient à l’expulser, comme il le souhaite, le risque est que les résidents légaux et peut-être les citoyens américains soient punis pour avoir exercé leurs libertés garanties par le Premier amendement», écrit le comité éditorial du WP

Khalil, un Palestinien de 30 ans qui a grandi en Syrie, est arrivé aux États-Unis avec un visa étudiant en 2022 pour poursuivre un master en administration publique à l’Université de Columbia à New York. Il est devenu un leader important du mouvement pro-palestinien et anti-guerre sur le campus provoquant la colère des militants pro-israéliens dont certains ont appelé à son expulsion la semaine dernière.

Première d’une longue série d’arrestations à venir

Lundi, Trump, qui a fait campagne contre les manifestations universitaires comme celles qui ont secoué l’Université de Columbia au printemps dernier, s’est vanté de l’arrestation de Khalil avertissant sur Truth Social que c’est la première d’une longue série d’arrestations à venir.

Le journal américain a ajouté que Khalil n’a été accusé d’aucun crime et qu’il n’existe aucune preuve suggérant qu’il soit lié au terrorisme cependant il se trouve dans une cellule de prison parce que le secrétaire d’État Marco Rubio, selon les documents judiciaires, a estimé que «la présence de Khalil sur le sol américain aurait de graves répercussions sur la politique étrangère des États-Unis». Rubio n’a pas révélé comment il avait pris cette décision ni précisé la nature de la menace que Khalil représentait s’il restait aux États-Unis. 

Interrogé mercredi, Rubio n’a accusé Khalil d’aucun crime précis mais a éludé la question du Premier Amendement en déclarant: «Cela n’a rien à voir avec la liberté d’expression». Il a ensuite décrit la nature des manifestations organisées par Khalil que le tribunal a pourtant considérées comme des formes d’expression protégées: «Vous payez tout cet argent pour des frais de scolarité universitaires pour des études qui sont censées être prestigieuses mais vous ne pouvez pas aller en cours et vous avez peur d’y aller parce que ces fous se promènent avec le visage couvert et crient des choses horribles. Si vous nous aviez dit que vous aviez l’intention de faire cela à votre arrivée en Amérique, nous vous aurions arrêté et si vous aviez fait cela en entrant, nous vous aurions expulsé».

La veille, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt avait déclaré que Khalil avait relayé de la «propagande pro-Hamas» lors de rassemblements et distribué des «tracts portant le logo du Hamas» bien qu’elle n’ait fourni aucun document pour étayer ces dires.

Avant d’achever ses études en décembre, l’Université de Columbia a sanctionné Khalil pour sa potentielle participation à un «rassemblement non autorisé» célébrant l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 menée par le Hamas. Ses détracteurs affirment que ses publications sur les réseaux sociaux concernant le sionisme sont antisémites. Cependant, ses soutiens rejettent cette accusation affirmant qu’il défend les droits humains des Palestiniens.

À l’intérieur du trou noir

L’éditorial du WP  note: «Quelle que soit la description de ce qu’il a dit, cela reste un discours mais rien dans ce cas ne semble normal. Khalil a été emmené dans un centre d’immigration du New Jersey puis rapidement transporté à 1 300 miles jusqu’au centre de détention de LaSalle près de Jena en Louisiane, un établissement qui a une très mauvaise réputation répertorié par l’American Civil Liberties Union dans une enquête de 2024 sur le système de détention des immigrants intitulée Inside the Black Hole (À l’intérieur du trou noir, Ndlr)». 

Les autorités de l’immigration peuvent y transférer des détenus mais elles n’ont pas expliqué la décision de l’éloigner de sa famille et de son avocat. Lors d’une audience de procédure à New York mercredi, un juge a décidé que les autorités pouvaient le garder en Louisiane. L’un des avocats de Khalil a déclaré qu’ils n’avaient pas pu joindre leur client depuis son arrestation.

Le journal américain note que si le gouvernement poursuit la procédure judiciaire et que l’équipe juridique dépose un appel, l’affaire sera portée devant la Cour d’appel des États-Unis pour la cinquième circonscription située dans la Nouvelle-Orléans, une cour pro-Trump que les défenseurs de l’immigration ont surnommée le «pipeline anti-immigration». Si c’était à New York, l’appel aurait lieu devant la Cour d’appel pour la deuxième circonscription réputée plus libérale.

Malgré le tollé médiatique entourant l’affaire, le gouvernement est resté vague sur ses détails. Bien que les procédures d’immigration ne soient pas publiques comme les affaires civiles ou pénales, l’administration Trump prévoit d’utiliser Khalil comme modèle pour les futures expulsions.

Le comité éditorial du WP estime que public a le droit de savoir ce que prévoit l’administration et si le secrétaire d’État peut expulser un résident légal simplement parce qu’il n’apprécie pas son opinion sur un sujet déterminé? Et qui sera le prochain à perdre ses droits qui sont normalement garantis par le Premier amendement?

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Bill Bazzi : «Je ressens une profonde affinité avec la Tunisie»

13. März 2025 um 11:37

Le président américain Donald Trump a nommé le maire de Dearborn Heights (Michigan), Bill Bazzi, dorigine libanaise, ambassadeur en Tunisie, en remplacement de Joey R. Hood, en fonction depuis février 2022.

Bazzi, un allié de longue date de Trump qui l’a félicité sur Truth Social pour son aide dans sa réélection,

Dans un message sur Facebook, Bazzi a souligné son attachement personnel à la Tunisie : «Aujourd’hui, je suis honoré et reconnaissant davoir été nommé par le président Donald Trump au poste dambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les nombreux pays que jai visités, je ressens une profonde affinité avec la Tunisie et ses institutions. Jai eu loccasion de rencontrer des parlementaires, de visiter des orphelinats, des instituts de leadership féminin, des écoles et des entreprises qui démontrent le dynamisme croissant du pays dans la région. Unis, mon objectif est de continuer à exercer des fonctions qui influencent, promeuvent la paix et les partenariats diplomatiques, qui profitent à notre pays et renforcent les relations mondiales.»

Originaire du Liban, Bazzi a immigré aux États-Unis à l’âge de 10 ans et a grandi à Dearborn, une ville abritant une importante communauté arabo-américaine. Diplômé de la Fordson High School, il a servi dans la réserve du Corps des Marines de 1999 à 2016, atteignant le grade de sergent d’artillerie et servant dans la police militaire et les services secrets. En 2021, il devient le premier maire arabo-américain et musulman de Dearborn Heights, une ville caractérisée par une diversité croissante mais aussi des tensions politiques.

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