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Heute — 15. Dezember 2025Haupt-Feeds

Journées cinématographiques de Carthage – JCC 1966-2024 : un festival entre culture, pouvoir et résistance

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 19:17

Tahar Cheriaa - JCCCréées en 1966, les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) constituent la plus ancienne manifestation cinématographique du continent africain. Dès leur origine, elles se sont distinguées par une vocation politique affirmée : promouvoir les cinémas africains et arabes dans une perspective de décolonisation culturelle. Plus qu’un festival, les JCC ont été conçues comme un outil de souveraineté symbolique face à la domination des circuits occidentaux de production et de diffusion.

Une genèse militante et panafricaine

La naissance des JCC s’inscrit dans un contexte de déséquilibre structurel. Dix ans après l’indépendance tunisienne, l’absence d’une industrie cinématographique nationale structurée contrastait avec une forte tradition ciné-clubiste. À l’échelle continentale, la distribution restait dominée par des sociétés européennes et américaines. Les JCC émergent alors comme une réponse directe à cette hégémonie, dans ce qui fut qualifié de « guerre de libération cinématographique ».

Tahar Cheriaa, fondateur du festival, incarne cette orientation. À la tête de la Fédération tunisienne des ciné-clubs et responsable institutionnel du cinéma, il défend une stratégie claire : créer une compétition réservée aux cinémas africains et arabes afin d’inverser les rapports de force symboliques. Sa conviction, résumée par la formule « Qui tient la distribution, tient le cinéma », structure durablement l’identité des JCC.

Institutionnalisation et tensions

Jusqu’aux années 1970, les JCC fonctionnent sur un mode biennal et militant. Le tournant de 1978 marque une rupture. L’introduction d’un marché du film et l’ouverture accrue à des figures reconnues du cinéma arabe traduisent une volonté de professionnalisation. Cette évolution suscite des tensions avec les réseaux cinéphiles, attachés à l’idéal anti-commercial des débuts. Le festival entre alors dans une phase de compromis entre mission idéologique et contraintes institutionnelles.

Sous contrôle politique, une marge d’expression

Durant la période du régime de Zine El Abidine Ben Ali, les JCC conservent une visibilité internationale tout en évoluant dans un cadre politique contraint. Le palmarès devient un espace de négociation symbolique. Des films comme Making of, Teza ou Microphone abordent des questions sociales et politiques régionales, sans remettre directement en cause le pouvoir en place. Le festival sert à la fois de vitrine officielle et de plateforme critique limitée.

Après 2011, une nouvelle configuration

La révolution tunisienne ouvre une phase de transformation. Depuis 2015, les JCC sont devenues annuelles, avec une structure permanente et une ambition internationale renforcée. La création du Prix Tahar Cheriaa, dédié aux premières œuvres, vise à institutionnaliser l’héritage du fondateur. Toutefois, un paradoxe persiste : si les JCC offrent une visibilité essentielle aux films du Sud, la faiblesse des réseaux de distribution régionaux limite leur diffusion hors des festivals.

Le Tanit d’or, reflet des enjeux contemporains

L’édition 2024 illustre cette continuité. Le Tanit d’or attribué à Les enfants Rouges de Lotfi Achour consacre une œuvre inspirée de traumatismes nationaux récents. La dédicace du prix à la Palestine rappelle que, près de soixante ans après leur création, les JCC demeurent un espace où cinéma et géopolitique restent étroitement liés.

EN BREF

  • Festival fondé en 1966 dans une logique de décolonisation culturelle.
  • Projet porté par Tahar Cheriaa et le mouvement ciné-clubiste.
  • Tournant institutionnel en 1978 avec la création d’un marché du film.
  • Négociation constante avec le pouvoir sous le régime Ben Ali.
  • Passage à l’annualité après 2015.
  • Enjeu central toujours non résolu : la distribution des films africains et arabes.

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Budget de l’État 2026 : déficit, trésorerie et besoins de financement expliqués

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 18:26

Chaque année, la présentation du budget de l’État suscite une incompréhension persistante. Une question revient systématiquement : pourquoi les montants d’emprunts mobilisés sont-ils bien supérieurs au déficit budgétaire annoncé ? Le budget de l’État pour 2026 illustre clairement ce décalage. Alors que le déficit budgétaire est estimé à 11 milliards de dinars, les ressources de financement atteignent près de 27 milliards de dinars. Cette différence s’explique par une distinction fondamentale entre logique budgétaire et logique de trésorerie.

Deux approches comptables distinctes

Le budget de l’État repose sur une approche économique et comptable. Il retrace l’ensemble des recettes, qu’elles soient fiscales, non fiscales ou issues de dons, ainsi que les dépenses liées au fonctionnement de l’administration, aux salaires, aux subventions, aux investissements publics et aux intérêts de la dette. Le solde de ces opérations détermine le déficit ou l’excédent budgétaire.

La trésorerie obéit à une logique différente. Elle mesure exclusivement les flux financiers réels, c’est-à-dire les entrées et sorties effectives de liquidités, sans considération pour leur qualification économique.

Le remboursement du principal, source de confusion

La principale incompréhension porte sur le traitement du remboursement du principal de la dette. Contrairement aux intérêts, considérés comme une charge annuelle, le remboursement du capital ne constitue pas une dépense budgétaire. Il ne finance aucune action publique et correspond à la restitution d’un emprunt contracté antérieurement. D’un point de vue budgétaire, il s’agit donc d’une opération financière, inscrite hors dépenses.

Cette exclusion n’implique toutefois aucune neutralité financière.

Un impact direct sur les liquidités

Sur le plan de la trésorerie, le remboursement du principal représente une sortie de cash immédiate. En 2026, le remboursement de la dette intérieure dépasse 7,9 milliards de dinars, tandis que celui de la dette extérieure avoisine également 7,9 milliards de dinars. Ces montants s’ajoutent au déficit budgétaire et doivent être intégralement financés.

Du déficit budgétaire au besoin de trésorerie

La différence entre les deux notions est alors claire. Le déficit budgétaire résulte de l’écart entre dépenses et recettes budgétaires. Le besoin de trésorerie correspond au déficit budgétaire auquel s’ajoutent les remboursements du principal de la dette. Pour 2026, ce mécanisme conduit à un déficit d’environ 11 milliards de dinars, mais à un besoin de trésorerie global de 27 milliards de dinars, couvert par des emprunts intérieurs, extérieurs et des ressources de trésorerie.

Une logique comparable à celle d’un ménage

À l’image d’un ménage, les dépenses courantes et les intérêts d’un crédit pèsent sur le budget. Le remboursement du capital n’est pas une dépense, mais il réduit néanmoins le solde bancaire. L’État fonctionne selon une logique identique.

CHIFFRES CLÉS

  • 11 milliards de dinars — Déficit budgétaire estimé en 2026
  • 27 milliards de dinars — Besoin total de trésorerie
  • 7,9 milliards de dinars — Remboursement de la dette intérieure
  • 7,9 milliards de dinars — Remboursement de la dette extérieure

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Loi de Finances 2026 | Comprendre le Budget : Recettes, dépenses et financement du déficit

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 18:07

La loi n°17 de l’année 2025, datée du 12 décembre 2025, fixe les équilibres du budget de l’État pour l’exercice 2026. Le texte a été adopté par l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts. Il a été publié au Journal officiel de la République tunisienne n°148 du 12 décembre 2025.

Un déficit budgétaire de 11,015 milliards de dinars

Pour 2026, les recettes de l’État s’élèvent à 52,56 milliards de dinars. Les dépenses atteignent 63,575 milliards de dinars. L’écart entre ces deux agrégats se traduit par un déficit budgétaire de 11,015 milliards de dinars. Ces données constituent l’équilibre général du budget tel que défini par la loi de finances.

Une structure de recettes dominée par la fiscalité

Les recettes fiscales représentent la principale source de financement du budget. Elles totalisent 47,773 milliards de dinars, soit 90,9 % des recettes de l’État. Les recettes non fiscales atteignent 4,437 milliards de dinars, correspondant à 8,4 % du total. Les dons sont évalués à 350 millions de dinars, soit 0,7 % des recettes globales.

Cette répartition confirme la forte dépendance du budget de l’État aux ressources fiscales, conformément aux dispositions de l’article 2 de la loi de finances.

Des dépenses encadrées par des crédits de paiement et d’engagement

Les dépenses budgétaires sont arrêtées à 63,575 milliards de dinars en crédits de paiement. Les crédits d’engagement atteignent 66,8 milliards de dinars. La loi prévoit une ventilation des dépenses par missions, missions spécifiques et programmes, détaillée dans les tableaux annexés.

Un financement reposant sur les emprunts intérieurs et extérieurs

Le financement du déficit et des besoins de trésorerie repose sur des ressources totales de 27,064 milliards de dinars. Les emprunts extérieurs sont plafonnés à 6,808 milliards de dinars. Les emprunts intérieurs représentent 19,056 milliards de dinars. Les ressources de trésorerie complètent cet ensemble à hauteur de 1,2 milliard de dinars.

Ces ressources sont utilisées pour financer le déficit budgétaire, à hauteur de 11,015 milliards de dinars. Elles servent également au remboursement du principal de la dette intérieure pour 7,932 milliards de dinars et de la dette extérieure pour 7,917 milliards de dinars. Les prêts et avances de trésorerie s’élèvent à 200 millions de dinars.

Comptes spéciaux, effectifs et encadrement financier

Les comptes spéciaux du Trésor sont dotés de 1,924 milliard de dinars. Les comptes de fonds de participation atteignent 53,104 millions de dinars. Les ressources et dépenses des établissements publics rattachés sont évaluées à 1,586 milliard de dinars.

Le nombre total d’agents de la fonction publique autorisés pour 2026 est fixé à 687.000. La loi encadre également les plafonds financiers, notamment les garanties de l’État, les prêts du Trésor aux entreprises publiques et les avances de la Banque centrale de Tunisie, définies sans intérêts et remboursables sur quinze ans, avec trois années de grâce.

EN BREF

  • Le budget de l’État pour 2026 est régi par la loi n°17 de 2025.
  • Les recettes s’élèvent à 52,56 milliards de dinars.
  • Les dépenses atteignent 63,575 milliards de dinars.
  • Le déficit budgétaire est fixé à 11,015 milliards de dinars.
  • Les recettes fiscales représentent plus de 90 % des ressources.
  • Le financement repose principalement sur les emprunts intérieurs.
  • Les effectifs publics autorisés sont de 687 000 agents.

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Renouvellement automatique des titres de séjour en France : Ce que prévoit la loi ?

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 17:39

Carte de séjour FranceL’Assemblée nationale a adopté en première lecture, le 11 décembre 2025, une proposition de loi visant à instaurer un renouvellement automatique des titres de séjour de longue durée. Le texte, déposé le 16 septembre 2025 sous le numéro 1799, entend simplifier les démarches administratives des ressortissants étrangers et réduire la charge pesant sur les préfectures.

Cette proposition de loi part d’un constat partagé par plusieurs parlementaires : les délais de renouvellement des titres de séjour sont souvent longs et sources d’incertitude juridique pour les personnes concernées. Dans certains cas, ces retards peuvent entraîner une perte temporaire de droits, notamment en matière d’emploi ou de protection sociale.

Des titres de séjour de longue durée concernés

Le dispositif concerne deux catégories de titres. Il s’applique, d’une part, aux cartes de séjour pluriannuelles, délivrées pour une durée de deux à quatre ans. Il inclut, d’autre part, les cartes de résident, valables dix ans. Ces titres sont généralement accordés à des étrangers installés durablement sur le territoire français.

Un principe de renouvellement par défaut

Le texte instaure un mécanisme fondé sur une présomption de renouvellement. Concrètement, le renouvellement deviendrait la règle, sauf si l’administration identifie un motif de refus. L’examen individuel ne disparaît pas, mais il serait inversé dans sa logique : l’absence de décision explicite vaudrait maintien du droit au séjour.

La proposition encadre également les conditions de refus. Lorsque l’administration s’appuie sur des informations transmises par des tiers pour refuser un renouvellement, elle serait tenue d’en communiquer la teneur et l’origine à la personne concernée. Cette disposition vise à renforcer les garanties procédurales.

La question des délais administratifs

Des amendements ont été discutés afin d’évaluer les conséquences de la perte du droit au séjour lorsque la demande de renouvellement n’est pas traitée dans un délai de trois mois. Cette question reste un point sensible du débat parlementaire, en lien avec le fonctionnement des services préfectoraux.

Un parcours législatif encore incertain

Si le texte a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, son adoption définitive n’est pas acquise. Il a été transmis au Sénat, où l’équilibre politique pourrait conduire à des modifications substantielles, voire à un rejet.

Le gouvernement s’est opposé à la proposition lors des débats, évoquant des risques juridiques et constitutionnels. Selon l’exécutif, un renouvellement automatique pourrait entrer en tension avec le principe d’examen individuel des situations administratives.

À ce stade, la réforme du renouvellement des titres de séjour reste donc en discussion. Son issue dépendra des travaux du Sénat et, le cas échéant, d’une éventuelle commission mixte paritaire.

EN BREF

  • Une proposition de loi sur le renouvellement automatique des titres de séjour a été adoptée en première lecture.
  • Le texte vise les cartes de séjour pluriannuelles et les cartes de résident.
  • Le renouvellement deviendrait la règle, sauf motif de refus explicite.
  • L’administration serait tenue de mieux encadrer les décisions de refus.
  • Le gouvernement exprime des réserves juridiques.
  • Le Sénat doit désormais examiner le texte.

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Loi de finances 2026 : Salaires, pensions, solidarité et les ajustements sociaux de 2026

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 14:59

Face à la pression persistante sur le pouvoir d’achat, la Loi de finances 2026 introduit une série de mesures sociales ciblées, sans engager de refonte globale du système de protection sociale. Le choix assumé est celui d’ajustements progressifs, destinés à amortir les effets de l’inflation sur les revenus, dans un contexte de marges budgétaires limitées.

Le texte prévoit d’abord une revalorisation des salaires et des pensions sur la période 2026–2028. Les montants précis et les modalités d’application sont renvoyés à des décrets ultérieurs [à vérifier], mais l’orientation est clairement affichée. L’objectif est de préserver le pouvoir d’achat des actifs et des retraités, confrontés à une érosion continue des revenus réels. Plus qu’un levier structurel, cette mesure s’inscrit comme un signal politique adressé aux ménages.

Un renforcement de la solidarité ciblée

Au-delà des revenus, la Loi de finances 2026 renforce plusieurs dispositifs de solidarité ciblée. La création d’un Fonds de promotion des personnes en situation de handicap constitue l’une des principales nouveautés. Doté de ressources dédiées, ce fonds vise à soutenir l’insertion économique, la formation et l’autonomie. Il marque un glissement vers une approche plus active, privilégiant l’intégration et l’accès à l’emploi plutôt qu’une assistance strictement compensatoire.

 

Cette orientation s’inscrit dans une logique de ciblage assumé. Le texte prévoit également des allocations mensuelles au profit de personnes atteintes de certaines maladies rares ou chroniques. Ces mesures entendent répondre à des situations de vulnérabilité spécifiques, identifiées comme prioritaires dans le cadre des politiques sociales actuelles.

Soutien au tissu associatif et incitations fiscales

La Loi de finances 2026 accorde par ailleurs une attention particulière au rôle des associations sociales et culturelles. Elle élargit les avantages fiscaux qui leur sont accordés et améliore la prise en compte des dons dans le calcul de l’impôt. L’objectif est double : encourager l’engagement citoyen et soutenir des acteurs souvent en première ligne dans l’accompagnement social, sans alourdir directement les dépenses publiques.

Là encore, la logique reste sélective. Les incitations fiscales sont conçues pour maximiser l’impact social tout en maîtrisant la charge budgétaire, dans un contexte où l’État cherche à concilier soutien social et discipline financière.

Un équilibre sous contrainte

La Loi de finances 2026 ne prétend pas répondre aux fragilités sociales structurelles. Elle procède par ajustements successifs, cherchant à maintenir la cohésion sociale sans remettre en cause l’architecture globale du système de protection sociale. Le texte reflète un équilibre délicat entre contraintes budgétaires et impératif social, privilégiant des réponses ciblées à court et moyen terme plutôt qu’une réforme d’ensemble.

EN BREF

  • Revalorisation annoncée des salaires et pensions sur 2026–2028.
  • Absence de réforme globale du système de protection sociale.
  • Création d’un Fonds de promotion des personnes en situation de handicap.
  • Allocations mensuelles pour certaines maladies rares ou chroniques.
  • Avantages fiscaux élargis pour les associations et les dons.

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Loi de Finances 2026 : baisse de l’impôt sur les retraites… mais pas tout de suite

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 13:48

RetraiteL’article 56, paragraphe II, de l’article 26 du Code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés est modifié comme suit :

Les pensions de retraite et les rentes viagères bénéficient d’un abattement égal à 25 % de leur montant brut pour le calcul de l’impôt.

Ce taux d’abattement est relevé progressivement comme suit :

  • 30 % à partir du 1er janvier 2027,
  • 40 % à partir du 1er janvier 2028,
  • 50 % à partir du 1er janvier 2029.

RAPPEL -Imposition des pensions de retraite au titre de l’IRPP

Abattement de base

En Tunisie, pour le calcul de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), les pensions de retraite et les rentes viagères bénéficient d’un abattement forfaitaire de 25 % du montant brut avant imposition.

Exonérations existantes

Une partie importante des retraités bénéficie déjà d’une exonération totale de l’IRPP et de la contribution sociale si leur revenu annuel imposable est faible. Ainsi près de 56 % des retraités avec un revenu imposable annuel inférieur à 5 000 dinars ne paient pas d’impôt ni de contribution sociale.

Régime spécial pour pensions de source étrangère

Abattement renforcé pour pensions étrangères

La législation tunisienne prévoit un abattement de 80 % pour les pensions ou rentes viagères de source étrangère, à condition qu’elles soient transférées en Tunisie ou déclarées à l’importation.

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Loi de finances 2026 : Ce qui change pour les salariés

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 09:22

La Loi de finances 2026 introduit des ajustements destinés à atténuer la pression sur le pouvoir d’achat, sans bouleverser le cadre salarial existant.

👉 Ce qui change :

  • Une revalorisation progressive des salaires et des pensions est prévue sur la période 2026–2028. Les modalités précises seront fixées par décrets, mais le principe d’un ajustement est acté.
  • Les pensions de retraite sont concernées par cette revalorisation, dans une logique de maintien du niveau de vie des retraités.
  • Les dispositifs de solidarité ciblée sont renforcés, notamment pour les personnes en situation de handicap et celles atteintes de maladies rares ou chroniques, à travers des aides spécifiques et un fonds dédié.

👉 Ce qui ne change pas :

  • Pas de réforme globale du système salarial.
  • Pas de baisse directe de l’impôt sur le revenu généralisée.

📌 À retenir
La Loi de finances 2026 cherche avant tout à stabiliser les revenus et à préserver les catégories les plus vulnérables, dans un contexte de marges budgétaires limitées.

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Gestern — 14. Dezember 2025Haupt-Feeds

Course à l’intelligence artificielle : les États-Unis peuvent-ils gagner la course ?

Von: hechmi
14. Dezember 2025 um 21:59

intelligence artificielleLa compétition mondiale pour dominer l’intelligence artificielle (IA) est devenue une des lignes de fracture stratégiques du XXIᵉ siècle. Alors que Washington concentre d’énormes ressources sur la supériorité technologique, certains experts s’interrogent : les États-Unis pourraient-ils « gagner » le front de l’IA mais perdre le combat plus large pour l’influence économique et géopolitique ?

Une stratégie américaine tous azimuts sur l’IA

Les États-Unis ont misé massivement sur l’IA comme moteur principal de la croissance et de l’avantage stratégique. En 2025, les entreprises technologiques américaines ont investi des centaines de milliards de dollars dans les infrastructures, les centres de données, les puces et la recherche de pointe, créant un écosystème dynamique autour de la recherche fondamentale et des applications avancées. Cette stratégie est dominée par une vision d’intelligence artificielle générale (AGI) — une IA capable d’égaler ou de surpasser les capacités cognitives humaines — qui sert désormais de symbole de supériorité technologique.

Cette approche magnifie l’image de la Silicon Valley comme moteur de l’innovation, mais elle repose aussi sur une certaine vision idéologique selon laquelle l’IA serait le seul moyen d’assurer l’hégémonie technologique américaine. Or, cette focalisation exclusive pourrait s’avérer une faiblesse stratégique.

« La suprématie technologique en intelligence artificielle ne se traduit pas automatiquement par une domination économique et géopolitique durable. »

La stratégie chinoise : pragmatisme et diversification

Contrairement aux États-Unis, la Chine ne parie pas tout sur une seule technologie ou une même vision. L’investissement chinois s’étend à l’IA appliquée, aux technologies industrielles, à l’énergie propre, aux véhicules électriques, aux batteries et à l’automatisation et robotisation des usines. L’objectif n’est pas seulement de produire la IA la plus puissante, mais de rendre l’IA omniprésente dans tous les secteurs de l’économie.

Cette stratégie pragmatique, centrée sur l’adoption massive et la capacité productive, permet à Pékin de renforcer son secteur manufacturier, de réduire sa dépendance aux importations clés, et d’intégrer l’IA dans la transformation de l’ensemble de son économie. Cette approche pourrait s’avérer plus résistante à long terme que la stratégie américaine axée sur les grandes percées technologiques.

« Pékin mise moins sur la percée spectaculaire que sur le déploiement massif de l’IA dans l’industrie, l’énergie et les infrastructures. »

Gagner la course ≠ gagner la guerre

Le cœur de l’argument développé dans le FT et repris par plusieurs analystes est simple : l’IA seule ne détermine pas la puissance globale d’une nation. Les États-Unis peuvent conserver leur supériorité dans certains domaines de l’IA (comme les modèles de langage ou les architectures d’apprentissage profond), mais cela ne garantit pas qu’ils conserveront un leadership durable dans l’économie mondiale ou dans l’application stratégique de ces technologies.

Par exemple, la capacité à intégrer l’IA dans les industries traditionnelles — fabrication, énergie, transport — pourrait déterminer l’évolution productive des économies à long terme. La Chine s’y concentre notamment avec un déploiement rapide de solutions d’IA industrielles et un soutien massif des autorités publiques.

Risques structurels pour les États-Unis

Cette concentration sur l’IA soulève plusieurs préoccupations critiques :

  • Dépendance économique excessive à une technologie qui peut ne pas générer les retombées escomptées en termes de création d’emplois ou de transformation industrielle.
  • Vulnérabilité stratégique, si l’IA ne constitue pas le facteur décisif attendu dans les conflits futurs.
  • Compétition inégale, car la Chine combine industrie, financement étatique et déploiement de masse.

Enfin, la compétition ne se limite pas simplement à produire le meilleur modèle d’IA ou le plus puissant. Elle inclut aussi le contrôle des chaînes d’approvisionnement, la souveraineté des technologies clés comme les semiconducteurs et la capacité à les utiliser de manière intégrée dans des systèmes économiques complets.

« Le contrôle des semi-conducteurs, de l’énergie et des capacités productives pèse autant que la performance algorithmique. »

Vers une nouvelle logique stratégique

Ce débat met en lumière une réalité : la notion même de “gagner la course” est trompeuse. Dans un monde interdépendant, la domination technologique ne suffit pas à elle seule. La capacité d’un pays à transformer son avance technologique en avantage économique durable, à sécuriser ses chaînes de valeurs et à intégrer ces technologies dans tous les secteurs sera peut-être plus déterminante que la simple conquête d’un jalon technologique.

Ainsi, pour les États-Unis, la victoire ne se mesure pas seulement en capacités de calcul ou en modèles d’IA, mais en influence structurelle sur le monde de demain — une influence qui dépend autant de l’industrialisation, de l’éducation, de la modernisation des infrastructures et de la cohésion sociopolitique que des prouesses scientifiques.

EN BREF

  • Les États-Unis dominent la course mondiale à l’intelligence artificielle sur le plan technologique et financier.
  • Washington mise principalement sur l’IA de rupture et la supériorité des modèles et des capacités de calcul.
  • La Chine adopte une stratégie différente, centrée sur la diffusion massive de l’IA dans l’industrie et l’économie réelle.
  • La domination technologique ne garantit pas automatiquement une victoire économique et géopolitique durable.
  • L’enjeu central réside dans la capacité à transformer l’IA en puissance industrielle, productive et stratégique.

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Loi de finances 2026 : un budget sans rupture

Von: hechmi
14. Dezember 2025 um 14:58

Adoptée dans un contexte économique tendu, la Loi de finances 2026 confirme une stratégie de continuité budgétaire. Le recours à l’endettement, les garanties de l’État et le rôle accru de la Banque centrale structurent un texte qui privilégie la stabilité financière plutôt que la rupture.

Une loi de finances sous contrainte structurelle

La Loi de finances 2026 s’inscrit dans un environnement marqué par des marges budgétaires étroites. L’objectif affiché n’est pas une relance massive, mais la gestion de l’équilibre. Dès ses premiers articles, le cadre est posé : les recettes ordinaires de l’État demeurent insuffisantes pour couvrir l’ensemble des dépenses, et le déficit conserve un caractère structurel.

Pour y faire face, le gouvernement retient une combinaison classique de leviers : emprunts intérieurs, financements extérieurs et facilités de trésorerie. Cette architecture financière traduit une approche pragmatique, visant à assurer la continuité de l’action publique et le respect des engagements de l’État, sans engager de réorientation majeure de la politique budgétaire.

L’endettement comme pilier de la stabilité

Le texte confirme le rôle central de l’endettement dans le financement du budget 2026. L’État est autorisé à mobiliser des ressources sur les marchés, tant domestiques qu’internationaux, afin de couvrir ses besoins de financement. Cette stratégie s’inscrit dans la continuité des exercices précédents, où l’accès au crédit demeure un instrument essentiel de stabilisation budgétaire.

La loi entérine également la possibilité de recourir à des financements islamiques, à travers des émissions de sukuk, renforçant la diversification des sources de financement sans modifier la trajectoire globale.

L’État garant, acteur clé du dispositif financier

L’un des marqueurs du texte réside dans le rôle accordé à l’État en tant que garant financier. La Loi de finances 2026 autorise explicitement la garantie de l’État pour des prêts et des émissions de sukuk, confirmant une stratégie fondée sur la mobilisation de la crédibilité souveraine afin de sécuriser les financements.

Ce choix traduit une volonté de rassurer les créanciers et de contenir les coûts de financement, dans un contexte où la perception du risque reste un facteur déterminant.

Banque centrale et Trésor : une articulation assumée

Autre levier sensible : les facilités accordées par la Banque centrale au Trésor. Encadrées juridiquement mais significatives, elles illustrent l’articulation étroite entre politique budgétaire et politique monétaire. Sans constituer une rupture, ce dispositif confirme le rôle de la Banque centrale comme soutien indirect de la liquidité de l’État.

Stabilité des effectifs et gestion prudente

La Loi de finances 2026 ne prévoit ni réduction brutale ni expansion notable des effectifs publics. La stabilisation de la masse salariale s’inscrit dans une logique de maîtrise des charges, cohérente avec l’objectif général de préservation des équilibres.

Un budget de pilotage

En filigrane, le texte révèle une gouvernance financière prudente, parfois défensive. L’enjeu n’est pas de transformer le modèle économique, mais de tenir la trajectoire, honorer les engagements de l’État et préserver la capacité de paiement. La Loi de finances 2026 apparaît ainsi comme un budget de pilotage, axé sur la continuité et la gestion du risque, plutôt que sur la rupture.

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Loi de finances 2026 : un budget de transition, entre soutien social et virage numérique

Von: hechmi
14. Dezember 2025 um 10:02

Loi de FinancesAdoptée dans un contexte économique contraint, la Loi de finances 2026 s’inscrit dans une logique de gestion sous pression, marquée par un recours accru à l’endettement, un ciblage social plus affirmé et une accélération de la digitalisation fiscale et douanière. À travers ses 110 articles, le texte combine mesures de soutien, incitations sectorielles et réformes procédurales, sans rompre avec les équilibres budgétaires fragiles qui caractérisent les finances publiques tunisiennes.

Un budget sous tension, soutenu par l’endettement

Les premiers articles fixent le cadre macro-budgétaire de 2026. L’État autorise le recouvrement des recettes et l’exécution des dépenses dans un contexte de déficit persistant, financé par un mix d’emprunts intérieurs et extérieurs. La loi prévoit également des garanties de l’État pour des prêts et des émissions de sukuk, ainsi que des facilités exceptionnelles accordées par la Banque centrale au Trésor. L’objectif est d’assurer la continuité de l’action publique et la couverture des charges de trésorerie, tout en stabilisant les effectifs de la fonction publique.

Emploi et salaires : inciter sans déséquilibrer

Sur le plan social, la loi renforce les dispositifs d’incitation à l’emploi, en particulier en faveur des diplômés de l’enseignement supérieur. L’État prend en charge, de manière dégressive, la contribution patronale à la sécurité sociale pour les nouvelles recrues du secteur privé.

Parallèlement, une revalorisation des salaires et des pensions est annoncée pour la période 2026–2028, selon des modalités qui seront précisées par voie réglementaire. Ces mesures visent à préserver le pouvoir d’achat et à soutenir l’insertion professionnelle, malgré des marges budgétaires limitées.

« Le financement du déficit repose sur un mix d’emprunts intérieurs et extérieurs, complété par des garanties et facilités exceptionnelles. »

Filets sociaux et solidarité ciblée

La Loi de finances 2026 consolide plusieurs mécanismes de protection sociale. Elle crée un Fonds de promotion des personnes en situation de handicap, financé notamment par une retenue sur certaines indemnités, et élargit l’accès à des allocations spécifiques pour des maladies rares ou chroniques. Les associations sociales, culturelles et sportives bénéficient d’un cadre fiscal plus favorable, avec une extension de la déductibilité des dons. L’approche reste ciblée afin de contenir l’impact budgétaire.

Secteurs productifs : agriculture, logement et santé

Le secteur agricole bénéficie de lignes de financement dédiées, notamment pour les petits agriculteurs et les crédits saisonniers, ainsi que d’avantages fiscaux ciblés sur le conditionnement de l’huile d’olive et certains produits agricoles. Le Fonds de promotion du logement est renforcé pour soutenir le logement social. Dans la santé, des suspensions de TVA et des exonérations douanières sur les équipements médicaux sont accordées, principalement au profit des structures publiques.

« La Loi de finances 2026 adopte une gestion sous pression, combinant endettement, ciblage social et réformes procédurales, sans bouleverser les équilibres existants. »

Transition énergétique et mobilisation des recettes

La loi mobilise le Fonds de transition énergétique pour subventionner partiellement les crédits dédiés aux projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables. Des incitations fiscales soutiennent la mobilité électrique et hybride, ainsi que la filière des batteries au lithium.

En parallèle, des mécanismes de régularisation fiscale et douanière sont ouverts, avec abandon total ou partiel des pénalités, afin de générer des recettes immédiates et de réduire le contentieux.

« Facturation électronique et procédures dématérialisées redessinent la relation entre l’administration et le contribuable. »

Le virage numérique, réforme structurante

La réforme la plus structurante concerne la digitalisation des procédures fiscales, douanières et locales : facturation électronique, déclarations et paiements en ligne, notifications et contrôles dématérialisés. La mise en œuvre sera progressive, encadrée par décrets, avec l’objectif d’améliorer l’efficacité administrative et la traçabilité.

Au total, la Loi de finances 2026 apparaît comme un texte de transition. Elle ajuste les curseurs sans bouleverser les équilibres, entre soutien social ciblé, incitations sectorielles, discipline budgétaire et modernisation administrative. Sa portée dépendra désormais de la rapidité et de l’effectivité des décrets d’application.

EN BREF

  • Budget 2026 élaboré dans un contexte de déficit persistant.
  • Recours accru à l’endettement pour financer l’action publique.
  • Incitations ciblées à l’emploi et revalorisation salariale étalée.
  • Soutien sectoriel à l’agriculture, au logement et à la santé.
  • Digitalisation fiscale et douanière comme réforme structurante.

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Météo de samedi : brume, nuages et pluies éparses sur l’Est

Von: hechmi
13. Dezember 2025 um 09:41
Orages
Orages

Tunis, 13 décembre — Le temps prévu pour samedi sera marqué par une atmosphère localement brumeuse en début de journée, avant l’apparition de passages nuageux sur la majorité des régions du pays, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Au fil de la journée, la couverture nuageuse deviendra parfois dense sur les régions côtières de l’Est. Ces zones connaîtront quelques pluies éparses, sans indication de quantités significatives à ce stade. Le reste du territoire enregistrera un ciel passagèrement nuageux, sans précipitations signalées.

Les vents souffleront du secteur Est. Ils seront relativement forts près des côtes nord et dans le Sud. Dans ces régions méridionales, ces vents pourront provoquer localement des phénomènes de sables et de poussières, susceptibles de réduire temporairement la visibilité.

Sur le plan maritime, la mer sera agitée dans le Nord ainsi que dans le golfe de Gabès. Elle restera peu agitée sur le reste des côtes. Ces conditions appellent à la prudence pour les activités maritimes, en particulier dans les zones concernées par une mer agitée.

Les températures connaîtront une légère hausse par rapport aux jours précédents. Les maximales oscilleront généralement entre 16 et 21 degrés sur la plupart des régions. Sur les hauteurs, elles se situeront autour de 14 degrés.

Dans l’ensemble, la journée de السبت sera caractérisée par un temps relativement stable, malgré la présence de nuages plus abondants sur l’Est et quelques pluies localisées. L’évolution des conditions météorologiques restera à suivre, notamment dans les zones côtières et le Sud, en raison des vents soutenus et des phénomènes associés.

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Journées de l’Entreprise | IACE : ‘’L’entreprise doit réajuster son parcours’’, Dominique De Villepin

Von: hechmi
13. Dezember 2025 um 09:19

JES IACE 2025Les managers, en ces temps de tourmente, gagneraient à se ménager un temps de pause. Il s’agit pour eux de voir comment composer avec le nouvel ordre économique.

Coup de théâtre lors du panel inaugural des JES. Amine ben Ayed, président de l’IACE ainsi que Sahbi Mahjoub, commissaire des journées, ont renoncé à leurs interventions. C’est un geste élégant pour laisser du temps et du champ à leurs deux invités d’honneur.

Il s’agit de Samir Abdelhafidh, ministre de l’économie et du plan ainsi que Dominique de Villepin, ex-Premier ministre français. Il est le troisième Premier ministre français à se rendre aux JES.

« Une pause stratégique s’impose pour recaler les trajectoires des entreprises face au nouvel ordre économique. »

 

Chacun d’entre eux a laissé une citation remarquable. Ainsi Raymond Barre, convié à se prononcer sur la dévaluation, avait dit sans ambiguïté : ‘’c’est une perte de substance’’. Jean-Pierre Raffarin, à son tour, sollicité sur le meilleur timing pour lancer les réformes, avait répondu : ‘’ ça se fait à chaud dès l’arrivée aux affaires car l’usure du pouvoir ne manquera pas de l’entraver’’.

JES IACE 2025Aujourd’hui, c’est au tour de Dominique de Villepin de rendre son pronostic sur l’avenir de l’entreprise dans le cadre du nouvel ordre économique et d’énoncer : ‘’Ne pas se tromper de défis’’. Quand bien même cela ressemblerait à une déclinaison d’une autre formule célèbre, le propos ne manque pas de mordant.

«Ne pas se tromper de défis dans un monde en transformation rapide. Les choix d’aujourd’hui conditionnent la résilience de demain.»

Un monde en perte de repères

Dominique de Villepin laisse entendre que le monde est confronté à un désordre économique. Le conférencier évoque un moment décisif de transformation historique rapide. Il est irrité par la fureur américaine pour maintenir une asymétrie avec le reste du monde.

 

Par ailleurs, la Chine, anciennement mécano manufacturier et marchand dit ‘’Atelier du monde’’, devient une puissance technologique. Elle surclasse les États-Unis dans 9 domaines technologiques essentiels. Notamment pour les batteries électriques et les algorithmes. Cela sonne le glas de la mondialisation libérale qu’on a connue sous l’égide de l’OMC. De plus, l’ordre monétaire fiduciaire est durement challengé par la crypto et la blockchain. Tout cela concourt à tourmenter le management des entreprises.

« Le monde traverse un désordre économique profond, marqué par des ruptures technologiques et géopolitiques accélérées. »

JES IACE 2025La course à la suprématie technologique

Dominique de Villepin pense que le monde ne tardera pas à se réorganiser différemment. Les pays du Sud-Est asiatique finiraient sur orbite chinoise. Et l’Amérique latine serait de plus en plus sous l’aile des États-Unis.

L’Europe, pour sa part, serait encore plus autocentrée, comprenez plus enclavée. Dans cette configuration, le commerce intra-zone sera prépondérant. Et la course à la suprématie technologique rythmera la compétition mondiale.

Dans ce cadre, il existe une forte opportunité de rapprochement entre l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient et par extension le reste du continent africain. Naturellement, la sphère technologique sous ses différentes déclinaisons technologiques et notamment l’IA sera en pointe.

« La suprématie technologique structure désormais la compétition mondiale entre les grandes zones économiques. »

Une vision de rupture

Dans ce cadre multipolaire coexisteront le capitalisme d’État à la chinoise, le capitalisme de plateforme à l’américaine, enfin le capitalisme de consommation de masse européen.

L’entreprise devra se développer sur son marché domestique et celui de proximité. Les entreprises tunisiennes pourront naviguer dans un espace économique européen, moyen-oriental et africain. C’est une orientation plausible.

Il convient que les entreprises procèdent à une pause stratégique, une forme de ‘’Reset’’ pour recaler leur trajectoire en cohérence avec le nouvel ordre économique.

ALI DRISS

EN BREF

  • Les JES s’ouvrent sur un panel recentré autour de Dominique de Villepin et du ministre de l’Économie.
  • L’ancien Premier ministre décrit un monde en désordre économique et technologique.
  • La montée en puissance technologique de la Chine bouleverse la mondialisation libérale.
  • La compétition mondiale se structure autour de la suprématie technologique.
  • Les entreprises sont appelées à une pause stratégique pour s’adapter au nouvel ordre économique.

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Loi de finances 2026 : un budget social sous forte contrainte ? (Texte complet publié au JORT)

Von: hechmi
12. Dezember 2025 um 22:31

JORT

Adoptée en décembre 2025, la Loi de finances 2026 s’inscrit dans un contexte économique et social marqué par la nécessité de préserver la cohésion sociale, de soutenir la croissance et d’accompagner les mutations structurelles de l’économie tunisienne. Elle repose sur un équilibre délicat entre mobilisation des ressources publiques, maîtrise des équilibres financiers et renforcement du rôle économique et social de l’État

Un cadre budgétaire sous contrainte

Pour l’exercice 2026, les recettes de l’État sont estimées à 52,56 milliards de dinars, tandis que les dépenses budgétaires atteignent 63,58 milliards de dinars, faisant apparaître un besoin de financement significatif. Celui-ci est couvert par un recours combiné à l’endettement intérieur et extérieur, ainsi que par des ressources de trésorerie, dans un contexte de pression persistante sur les finances publiques.

Le renforcement du rôle social de l’État comme priorité

La loi consacre un axe central à la dimension sociale, avec des mesures en faveur de l’emploi, du pouvoir d’achat et de la protection sociale. Elle prévoit notamment :

  • des incitations à l’embauche des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé, via une prise en charge progressive des cotisations sociales patronales ;
  • une revalorisation programmée des salaires et des pensions de retraite sur la période 2026-2028 ;
  • le soutien aux systèmes de santé et de sécurité sociale, ainsi que la création de nouveaux mécanismes de financement au profit des caisses sociales ;
  • l’instauration d’un Fonds de promotion des personnes en situation de handicap, destiné à renforcer leur inclusion économique et sociale

Soutien à l’investissement et aux entreprises

La Loi de finances 2026 met également l’accent sur la relance de l’investissement, en particulier dans les régions moins développées. Plusieurs lignes de financement sont créées ou renforcées au profit :

  • des petites et moyennes entreprises,
  • des entreprises communautaires,
  • des porteurs de projets et des jeunes entrepreneurs,
  • des petits agriculteurs et des acteurs du secteur agricole.

Des mécanismes de bonification des taux d’intérêt et des facilités de crédit visent à améliorer l’accès au financement et à stimuler l’activité productive.

Transition énergétique, écologique et numérique

La loi introduit des mesures significatives en faveur de la transition énergétique et environnementale, notamment par l’encouragement aux investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la mobilité propre. Parallèlement, elle poursuit les efforts de réforme fiscale et de digitalisation des services publics, à travers l’élargissement de la facturation électronique et la simplification des procédures administratives, y compris pour les Tunisiens résidant à l’étranger.

Une loi de finances à vocation redistributive

Dans son ensemble, la Loi de finances 2026 reflète une orientation clairement redistributive et interventionniste, visant à amortir les chocs sociaux, soutenir les catégories vulnérables et accompagner la transformation du tissu économique. Elle illustre la volonté des pouvoirs publics de concilier impératifs budgétaires, équité sociale et soutien à la croissance, dans un environnement national et international toujours incertain.

Chiffres clés

  • Recettes de l’État : 52,56 milliards TND
  • Dépenses budgétaires : 63,58 milliards TND
  • Déficit à financer : ≈ 11 milliards TND
  • Plafond des facilités BCT : 11 milliards TND
  • Effectif public autorisé : 687 000 agents

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Journées de l’Entreprise | IACE : Aller vers une économie agile

Von: hechmi
12. Dezember 2025 um 13:48

IACE

Le Nouvel Ordre Économique (NOE) fait de la réactivité un impératif de chaque instant. L’entreprise et l’administration doivent synchroniser leur tempo.

Le premier panel des JES s’est tenu en soirée du jeudi 11, courant. Le thème, quasi prévisible, est ainsi formulé ‘L’administration d’une économie agile’. Il tombe sous le sens que par impératif de performance, secteur privé et secteur public doivent s’interstimuler. Fatalement, cela entraîne dans son sillage l’urgence de réformer l’administration. Et cela, inévitablement, passe par sa digitalisation. Haro sur le ‘’e-Gov’’ autant que ‘’l’Open-Gov’’.

Réformer en profondeur

Le courant est passé entre les représentants du public et du privé lors de ce panel, de haute facture. Le secteur privé plaide pour un environnement administratif réactif, moderne et compétitif. Et pour sa part l’administration s’oblige à ces critères légitimes et bénéfiques et consent à se réformer. Et à se digitaliser.

Le panel était modéré par Nafaa Enneifer, membre du comité directeur de l’IACE et chef d’entreprise, de son état. Il a su faire parvenir toutes les attentes du management national sur un mode serein. Ni revendicatif, ni vindicatif contre les anachronismes et autres archaïsmes contre tout risque bureaucratique.

Il a usé d’une tonalité citoyenne qui restitue à la fois une ambiance d’Agora grecque. Les participants n’ont pas manqué d’intervenir, copieusement. Et, dans le même temps, un climat d’audition (Hearing) à la manière des institutions américaines. Et les déclarations des dirigeants officiels n’ont pas manqué de solennité.

« La performance économique impose une réforme profonde de l’administration. Celle-ci passe nécessairement par la digitalisation des services et l’adoption de l’e-Gov et de l’Open-Gov. »

Une écoute réciproque

Le message était bien perçu par Sofiane Hemissi, ministre des télécoms, lequel par obligation de redevabilité, acquis démocratique précieux, levait le voile sur la stratégie digitale nationale, en préparation (plan 2026 – 2030). Il a autant assumé les retards et les décalages des stratégies précédentes tout en mettant en avant le pragmatisme du plan (2026-2030).

Pareil pour Mohamed Hedi Safer, DG des Douanes, qui pour sa part est revenu dans le détail sur le plan de digitalisation de ce qui reste à numériser parmi les prestations de la douane. On le voit acquis à l’impératif de célérité de traitement des dossiers, telle la rapidité d’enlèvement des marchandises régulièrement sollicitée par les entreprises.

Pareil pour Mohamed Ben Abid, DG du climat d’affaires au ministère de l’économie et du plan, lequel avec tact et force de persuasion a expliqué le travail de reengineering des rapports entre administration et entreprise. Désormais, la démarche réformatrice sera horizontale et se fera dans un cadre d’inter-opérabilité. Voilà qui est rassurant. L’administration entreprend de se globaliser et se présentera à l’avenir, en un front office unique.

« La stratégie digitale nationale 2026-2030 assume les retards passés et mise sur un pragmatisme opérationnel. »

Un mouvement d’ensemble

Il a bien fallu prioriser les sujets d’intervention dans cette approche réformatrice. Un inventaire détaillé pour les prestations à numériser en premier a été opéré. Il faut bien dégraisser le mammouth.

Le lancement de l’opération s’est donc fait avec les prestations les plus sollicitées par les citoyens et les entreprises, telles que la carte d’identité nationale, les extraits de naissance, les déclarations fiscales.

Les chantiers sont bien lancés et les finalisations sont imminentes. Les plans d’action, ou ils sont en amorce ou ils sont en cours de finalisation. La digitalisation des caisses sociales de la CNAM, celle des marchés publics, des autres procédures douanières sont en cours. On ne demandera plus aux citoyens de ramener des informations qui sont en possession de l’administration. L’on ne demandera plus à l’entreprise de transférer le même document d’un service à l’autre.

Fini tout cela. L’administration fera figure, pas d’un coup mais progressivement cela s’entend, d’un interlocuteur unique. Et cela ne manquera pas de redresser le classement du pays dans les rapports de la Banque mondiale au grand soulagement de Mohamed Ben Abid. 46e en 2012 dans le rapport du ‘’Doing Business’’, la Tunisie se retrouve 70e en 2025.

Tout cela pourrait changer. Il faudrait que rien n’entrave les plans établis, même avec une pénurie de RH dédiées ?

« Progressivement, l’administration entend se présenter comme un interlocuteur unique pour les citoyens et les entreprises. »

Un système d’information unifié

Il existe bien une volonté politique pour hâter le basculement numérique vers ‘’l’e-gov’’ ainsi que ‘l’open-Gov’’, rassurent les responsables de l’administration. Le pays entend se doter d’un système d’information avancé aligné sur les exigences des standards internationaux.

La partie est engagée avec méthode encore que les participants ont aimé que l’administration commence par simplifier les process avant de les numériser. L’une et l’autre peuvent être réalisés simultanément, soutiennent les responsables. Désormais tout se fera en horizontalité et ce sera l’un de nos meilleurs éléments d’attractivité. Et certainement de compétitivité.

Ali DRISS

EN BREF

  • Le NOE impose une administration plus agile et réactive.
  • Les JES ont consacré un panel à la réforme administrative et à la digitalisation.
  • Une stratégie digitale nationale 2026-2030 est en préparation.
  • Les services les plus sollicités sont prioritairement numérisés.
  • L’objectif est un front office unique fondé sur l’interopérabilité.

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Prévisions météo : temps brumeux et pluies locales sur l’Est

Von: hechmi
12. Dezember 2025 um 09:52
brouillards
Météo

Tunis, 12 déc. (TAP) – Le temps sera, vendredi, densément brumeux, avant de devenir partiellement nuageux sur les régions côtières de l’Est en fin de journée et durant la nuit, avec quelques pluies éparses, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

Le vent soufflera du secteur sud sur le Nord et le Centre, et du secteur est sur le Sud. Il sera relativement fort près des côtes nord et localement sur le Sud, et faible à modéré sur le reste des régions.

La mer sera généralement peu agitée, devenant localement agitée à Cap Serrat et dans le golfe de Gabès.

Les températures resteront stationnaires. Les maximales seront généralement comprises entre 15 et 20 degrés, et atteindront 13 degrés sur les hauteurs de l’Ouest, selon la même source.

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Journées de l’Entreprise | IACE : L’onde de choc du nouvel ordre économique

Von: hechmi
12. Dezember 2025 um 07:20

Journées de l'Entreprise - IACELa croissance linéaire est derrière nous. L’IA allume la compétition internationale. Tout va s’accélérer. C’est une mêlée à vaste échelle. Comment dès lors la Tunisie peut-elle renforcer sa place dans la tour de table planétaire ?

Du 11 au 13, courant, l’IACE tient la 39 ème édition de ses Journées de l’Entreprise, dans la ville de Sousse. Précisément au port d’El Kantaoui. Le thème de cette année est on ne peut plus mobilisateur. Il s’impose de lui-même autant qu’il est dicté par le contexte du moment : ‘’L’entreprise face au nouvel ordre économique’’. Les débats promettent d’être passionnants. Cela est conforté par les thèmes qui seront abordés. Ainsi que par la qualité des panélistes et modérateurs.

L’ordre économique en tourmente

Exit la mondialisation, l’OMC a vécu. Les pulsions protectionnistes sont de retour. Ajouter à cela que la nouvelle économie bouscule l’ordre établi. Le scénario de rupture s’est mis en route.

Après la survenue des IT, du Big data, de l’IOT, de la réalité augmentée voici que l’IA investit l’économie mondiale. Et elle fait flamber la concurrence. Les plus puissants se lancent dans une course à la suprématie technologique. Et ça va tanguer. Les dés sont jetés.

Comment, dès lors, les pays en développement pourraient s’arranger pour demeurer dans la partie ? Dans ce contexte, nous voyons les entreprises tunisiennes se mettre en ordre de bataille. Et c’est tout à l’heure crédit.

« La croissance linéaire appartient au passé. Avec l’IA, la compétition internationale s’accélère et redistribue les rapports de force à grande vitesse. »

Des courants d’antagonisme économique

L’économie mondiale est traversée par des courants antagonistes. l’Amérique est possédée par le démon MAGA. Elle avance à grands pas et avec de grands sabots sans ménager personne. En réalité son mal vient de plus loin.

À la veille du Millenium Bill Gates affirmait- sans vergogne, et en toute confiance : ‘’Le XXI ème siècle sera celui de la technologie et en la matière l’Amérique, domine’’. L’empire des GAFAM paraît indéboulonnable. L’ennui et que l’Amérique bascule dans une offensive quelque peu belliqueuse au fur et à mesure de son avancée technologique.

Elle malmène ses partenaires. Voilà qu’elle s’essaie à minorer l’Europe. Cette dernière ne fait que se protéger. Elle taxe les GAFAM. Elle conteste mais n’exhibe aucune esquisse de contre-attaque.

L’Amérique veut aussi contenir la Chine. Cette dernière se rebiffe et se veut out of control. Elle se veut indomptable. Comment se solderait la bataille ? Mystère ! Les pays émergents tel la Tunisie sont en dynamique de positionnement sur la scène internationale. Ils ont besoin de partenaires dans cette aventure si périlleuse.

« Les puissances s’engagent dans une course à la suprématie technologique. Les dés sont jetés et chacun avance ses pions avec détermination. »

Un Deal Gagnant-Gagnant

Dans un propos public récent Amine Ben Ayed, président de l’IACE, soutenait avec une certaine hauteur de vue, que la Tunisie a beaucoup appris de son expérience de co-développement avec ses divers partenaires d’Europe et d’Asie. Elle n’est pas démunie et se prévaut de ressources humaines de qualité. Et malgré le brain drain le pays est bien loti.

La diaspora est sollicitée et elle répond favorablement. Cela se met en place, progressivement. Le président de l’IACE rappelle que la Tunisie s’en tient à une attitude salutaire. Elle choisit ses partenaires en toute souveraineté. Elle ne se range sous l’aile de personne. Et regarde également vers le reste du continent africain où sa cote est bien réelle.

Et Amine Ben Ayed de rappeler qu’en l’occurrence, contrairement à la compétition sportive il n’y aura pas un gagnant. Et un perdant. Optimiste il soutient qu’il s’agit d’un deal gagnant-gagnant. En dépit de ce discours cohérent, la partie n’est pas gagnée pour autant. Il faudra bien livrer bataille.Et les vents contraires ne manqueront pas. Il nous appartient de manoeuvrer avec la juste réactivité.

« La Tunisie sélectionne ses partenaires en toute souveraineté. Elle valorise ses acquis, mobilise sa diaspora et élargit son horizon vers l’Afrique. »

 

La gouvernance de l’IA devra être institutionnalisée. Mais le sera-t-elle au vu de l’euphorie qui s’empare des puissances économiques. Lors du SMSI, organisé par l’ONU en Tunisie, on a bien espéré que l’Internet serait enfin sous la tutelle de l’ONU. Il n’en est rien et l’ICANN, autorité du Web reste privée.

Cela pour dire que la concurrence sera féroce. Et Amine Ben Ayed dans une sortie métaphorique la compare à un fauve. La consigne précisai t-il est qu’il faut courir non seulement, plus vite que le prédateur mais également que tous les autres compétiteurs afin de ne pas servir de proie.

C’est sûr les lignes vont bouger et cela irait vite. Mais quelle que soit l’énergie et la détermination des managers tunisiens à gagner la partie, le soutien des pouvoirs publics sera le Game Changer. Et les JES se pencheront sur la manière d’instituer une concertation entre le Public et le privé qui sera profitable à tous.

Ali DRISS

EN BREF

  • L’IACE consacre ses JES au nouvel ordre économique marqué par la montée de l’IA et la recomposition des rapports de force.
  • Les tensions entre puissances redessinent les chaînes de valeur et compliquent le positionnement des pays émergents.
  • La Tunisie mise sur ses ressources humaines, sa diaspora et des partenariats souverains.
  • La gouvernance de l’IA demeure un enjeu central dans un environnement hautement concurrentiel.
  • Le soutien public sera déterminant pour transformer l’élan entrepreneurial en stratégie nationale.

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MG Tunisie devient partenaire officiel des Aigles de Carthage

Von: hechmi
11. Dezember 2025 um 22:05

MG TunisieMG Tunisie vient d’annoncer la signature d’un partenariat stratégique avec la Fédération Tunisienne de Football (FTF), faisant de la marque un partenaire officiel des Aigles de Carthage.

Ce partenariat reflète la volonté de MG de soutenir un sport qui unit toute la Tunisie et de contribuer à l’élan d’énergie, de passion et d’espoir porté par des millions de supporters à travers le pays. En s’associant à l’équipe nationale, MG souhaite accompagner de près le parcours d’une jeunesse qui rêve, s’engage et se dépasse.

À travers cette collaboration, MG réaffirme son engagement à être une marque proche des Tunisiens, investie dans ce qui les rassemble et dans ce qui les fait vibrer.

M. Achraf Hizaoui, Directeur Général de MG Tunisie a déclaré à cette occasion: « Nous sommes particulièrement fiers de nous associer à la Fédération Tunisienne de Football et aux Aigles de Carthage. Le football est bien plus qu’un sport : c’est une passion nationale qui rassemble les Tunisiens, transcende les générations et porte une immense énergie positive. Chez MG, nous partageons pleinement cette passion. Nous voulons être aux côtés des supporters, encourager notre équipe et accompagner la jeunesse tunisienne dans ce qui l’inspire et la motive. Ce partenariat est pour nous une manière de célébrer ce lien fort et sincère avec le public tunisien. »

 

MG TunisieCette alliance marque une nouvelle étape dans l’engagement de MG Tunisie à soutenir des initiatives qui incarnent l’unité, l’excellence et l’ambition, des valeurs que partage également le football tunisien.

Un partenariat qui représente le début d’une aventure commune

MG Tunisie aborde cette collaboration avec une vision à long terme, portée par l’ambition de construire une relation solide, durable et véritablement fructueuse pour le football tunisien. La marque souhaite s’affirmer comme un partenaire impliqué, présent aux côtés de la Fédération et des Aigles de Carthage dans chaque étape décisive, en apportant son soutien, son énergie et ses valeurs à l’élan national.

MG Tunisie aspire également à accompagner l’équipe nationale dans les grands défis qui se profilent, notamment la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc et la Coupe du Monde 2026. À l’approche de ces échéances majeures, MG réaffirme sa volonté d’être un allié actif du succès des Aigles de Carthage, convaincue que le travail, la passion et la détermination partagée peuvent conduire le football tunisien vers de nouveaux sommets.

MG Tunisie

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AUTOMOBILE : Kia et Hyundai en tête des immatriculations à fin novembre

Von: hechmi
11. Dezember 2025 um 11:33

AutomobileLe marché tunisien VP+VU affiche une structure dominée par cinq marques. Kia clôture les onze premiers mois de 2025 avec 5 991 immatriculations. Hyundai suit avec 5 855 unités. Renault occupe la troisième place avec 4 360 véhicules. Suzuki et Isuzu affichent des volumes proches, respectivement 3 508 et 3 507 unités.

Les performances mensuelles montrent des variations selon les marques. Kia atteint un pic en juillet avec 1 416 unités. Hyundai réalise son plus haut niveau en octobre (809 unités). Renault enregistre une progression notable en avril (653 unités). Suzuki et Isuzu connaissent également des pics alternés, notamment en mai et en septembre.

Des modèles utilitaires dominants dans les ventes

Le classement des modèles souligne la présence marquée du segment utilitaire. Le D-Max simple cabine totalise 2 686 unités. Le Doblo suit avec 2 408 immatriculations. Berlingo Van se place troisième (2 303 unités). Le Tiggo 1X Populaire atteint 1 992 ventes. Les modèles I20 et Grand i10 complètent ce palmarès avec 1 949 et 1 868 unités.

Un marché rythmé par des variations mensuelles

L’évolution VP+VU montre des écarts sensibles entre 2024 et 2025. Le marché progresse en janvier (+44,63 %) avant un repli en février (–4,95 %) et mars (–7,87 %). Avril marque un rebond (+34,37 %) suivi d’une hausse en mai (+11,12 %). Juin et juillet affichent des gains significatifs (+14,02 % et +63,53 %). Août conserve cette tendance (+22,71 %). Le quatrième trimestre révèle une correction : septembre (–7,64 %), octobre (–13,12 %) et novembre (–5,98 %).

Des usages marqués par la prédominance du particulier

Les immatriculations destinées à l’usage particulier atteignent 31 034 unités. Les autres usages totalisent 15 905 véhicules. Le segment de la location compte 8 808 immatriculations. L’administratif représente 1 077 véhicules et le taxi individuel 780 unités.

Le leasing continue de structurer le marché

Les données sur les qualités d’immatriculation montrent la place centrale du leasing. Le statut de locataire leasing regroupe 32 325 véhicules. Les propriétaires totalisent 25 261 unités. Le co-propriétaire représente 18 immatriculations. La catégorie « autres » n’enregistre aucune unité.

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Météo : Brume dense et nuages passagers attendus jeudi en Tunisie

Von: hechmi
11. Dezember 2025 um 10:52
brouillards
Météo

La journée de jeudi débutera sous une brume dense sur l’ensemble du pays. L’Institut National de la Météorologie (INM) anticipe ensuite des passages nuageux qui toucheront la majorité des régions. Cette évolution restera progressive, avec des formations plus compactes sur les zones côtières au fil des heures.

Des pluies faibles sur les zones littorales

Les nuages deviendront plus denses près des côtes où l’INM prévoit des pluies faibles. Ces précipitations resteront limitées et ne devraient concerner que les secteurs littoraux. Aucune autre région ne fait l’objet d’un signal particulier dans les prévisions communiquées.

Vent d’Est contrasté selon les régions

Le vent soufflera de secteur Est avec une intensité variable. L’INM annonce un vent relativement fort sur la région de Cap Serrat, tandis qu’il restera faible à modéré sur le reste du territoire. Ces conditions permettront une visibilité globalement correcte après la dissipation de la brume du matin, même si quelques passages nuageux pourront temporairement la réduire.

Mer agitée au Cap Serrat

La mer sera agitée au niveau du Cap Serrat, conformément au renforcement local du vent. Sur les autres côtes, la mer restera peu agitée. Cette différence traduit les variations régionales déjà observées dans les conditions du vent.

Températures stables et fraîches

Les températures maximales se situeront généralement entre 16 et 20 °C. Les hauteurs de l’Ouest enregistreront des valeurs plus fraîches, autour de 14 °C. L’INM ne signale pas de changement notable dans l’évolution thermique par rapport aux jours précédents.

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