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Gestern — 18. Dezember 2025Haupt-Feeds

REVUE DE PRESSE | Économie mondiale : banques, pétrole, agriculture et huile d’olive en focus

Von: hechmi
18. Dezember 2025 um 16:03

huile d'oliveLes dernières 24 heures ont été marquées par des annonces de régulation bancaire, des signaux de marché sur le pétrole liés aux sanctions, et des repères de prix sur l’huile d’olive. Plusieurs décisions d’autorités (Royaume-Uni, Inde, États-Unis) et mouvements de marché (Brent/WTI) structurent l’actualité économique mondiale.

Banques : supervision et cadre des indices de référence

Au Royaume-Uni, le gouvernement a annoncé une refonte du régime des benchmarks financiers afin de réduire la charge de conformité et de recentrer l’encadrement sur les indices jugés systémiques ; la réduction visée du nombre d’administrateurs concernés est estimée à 80–90%.

En Inde, la banque centrale (RBI) a imposé des restrictions à une banque coopérative urbaine, incluant l’interdiction d’octroyer de nouveaux prêts et un plafond de retrait de dépôts (sur une période annoncée de six mois).

Aux États-Unis, la Réserve fédérale a, selon des sources, clos des notifications formelles adressées à Citigroup concernant des faiblesses de gestion des risques de trading (MRIAs), un signal suivi par les marchés bancaires.

Énergie : pétrole soutenu par le risque sanctions/blocage

Les cours du pétrole ont progressé avec des informations faisant état de sanctions américaines potentielles visant l’énergie russe et d’un risque lié à un blocage de tankers vénézuéliens. Reuters rapportait un Brent autour de 60,10 $/b et un WTI autour de 56,38 $/b à l’instant mentionné.

Dans les majors, BP a annoncé la nomination de Meg O’Neill (Woodside) comme prochaine CEO, avec prise de fonctions annoncée pour avril 2026, après la sortie de Murray.

Agriculture : repères sur les flux céréaliers

Un repère de marché publié par l’USDA (édition décembre 2025) met en avant une dynamique d’exportations américaines de maïs et une prévision d’exportations 2025/26 à 81,3 Mt, avec une mention de volumes inspectés au premier trimestre 2025/26 dépassant 19 Mt.

Huile d’olive : points de prix “à l’origine”

Des relevés de prix “à l’origine” agrégés par Oleista indiquent (dernières mises à jour affichées) une extra-vierge à 3,73 €/kg en Tunisie (maj 2025-12-08) et 4,82 €/kg en Grèce (maj 2025-12-09).

Chiffres clés

  • Brent : 60,10 $/b (niveau rapporté par Reuters, instant cité).
  • WTI : 56,38 $/b (niveau rapporté par Reuters, instant cité).
  • Maïs US : 81,3 Mt (prévision export 2025/26, USDA).
  • Huile d’olive (Tunisie) : 3,73 €/kg extra-vierge.

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Loi de finances 2026 : Ce qui change pour l’agriculteur

Von: hechmi
17. Dezember 2025 um 09:25

Le monde agricole bénéficie d’un soutien ciblé et productif, centré sur le financement et la compétitivité.

👉 Ce qui change :

  • Mise en place de crédits saisonniers dédiés aux petits agriculteurs, pour couvrir les besoins de trésorerie.
  • Prise en charge partielle par l’État du coût du crédit d’investissement, afin d’encourager la modernisation des exploitations.
  • Avantages fiscaux pour certaines filières, notamment l’huile d’olive (exonérations de droits de douane et suspension de TVA sur les intrants de conditionnement).
  • Exonérations ciblées sur certains produits agricoles pour soulager les coûts de production.

👉 Ce qui ne change pas :

  • Pas de retour à des subventions agricoles généralisées.
  • Le soutien reste conditionné et encadré.

📌 À retenir
La Loi de finances 2026 privilégie un soutien par le financement et la fiscalité ciblée, avec l’objectif de préserver l’activité agricole sans déséquilibrer les finances publiques.

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Loi de finances 2026 : Ce qui change pour la PME et l’entrepreneur

Von: hechmi
16. Dezember 2025 um 09:23

La Loi de finances 2026 mise sur l’allègement des coûts et l’accès au financement, plutôt que sur des aides directes massives.

👉 Ce qui change :

  • Pour les recrutements de diplômés de l’enseignement supérieur, l’État prend en charge, de façon dégressive, la contribution patronale à la sécurité sociale, réduisant ainsi le coût de l’embauche.
  • Des lignes de financement spécifiques sont mobilisées via les banques publiques et le Fonds national de l’emploi, avec parfois des conditions préférentielles.
  • Les entreprises communautaires bénéficient d’un régime incitatif : exonérations temporaires d’impôt, suspension de TVA sur les investissements, prise en charge de cotisations sociales.

Les PME peuvent bénéficier des amnisties fiscales et douanières pour régulariser des situations antérieures avec abandon de pénalités.

👉 Ce qui change aussi, en pratique :

Les obligations fiscales et déclaratives seront de plus en plus digitalisées (facturation électronique, paiements et notifications en ligne).

📌 À retenir
La Loi de finances 2026 cherche à fluidifier l’activité des PME, en réduisant certains coûts et en facilitant le financement, tout en renforçant progressivement le cadre fiscal numérique.

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Budget 2026 : le déficit ne dit pas tout

Von: hechmi
16. Dezember 2025 um 08:26

La lecture traditionnelle du budget de l’État se concentre sur le déficit budgétaire. Pour 2026, celui-ci s’établit autour de 11 milliards de dinars. Cette approche décrit un déséquilibre annuel entre recettes et dépenses. Elle ne rend toutefois pas compte de l’ensemble des décaissements auxquels l’État doit faire face. Une lecture en cash-flow met en évidence un besoin de financement global supérieur à 27 milliards de dinars, révélant une contrainte de trésorerie plus large.

Un déficit budgétaire mesuré, mais partiel

Sur le plan budgétaire, les équilibres sont clairement identifiés. Les recettes sont projetées à 52,56 MDT, tandis que les dépenses atteignent 63,58 MDT, générant un déficit d’environ 11 MDT. Cette mesure reflète la situation économique de l’exercice. Elle ne renseigne pas sur les flux financiers réels qui conditionnent la liquidité quotidienne de l’État.

Le poids du remboursement du principal de la dette

L’approche en trésorerie intègre un élément absent du déficit budgétaire : le remboursement du principal de la dette. En 2026, ces remboursements représentent 7,93 MDT pour la dette intérieure et 7,92 MDT pour la dette extérieure, soit près de 16 MDT de sorties de trésorerie. Ces montants ne financent ni les dépenses courantes ni les investissements. Ils correspondent uniquement à des engagements contractés antérieurement.

Un besoin de financement total supérieur à 27 MDT

En cumulant le déficit budgétaire, le remboursement du principal de la dette et les opérations de trésorerie, le besoin de financement global atteint 27,06 MDT. Cette configuration signifie que les recettes courantes sont entièrement absorbées. L’État doit ainsi recourir à l’emprunt pour couvrir ses besoins de liquidité, indépendamment de toute nouvelle politique de dépense.

Une dépendance accrue au financement intérieur

La structure du financement met en évidence une prédominance de l’endettement intérieur. Les emprunts domestiques sont estimés à 19,06 MDT, contre 6,81 MDT pour les emprunts extérieurs. Cette répartition concentre la pression de financement sur le marché local, avec des implications directes pour la liquidité bancaire et la capacité de financement du secteur privé.

Un budget sous contrainte de trésorerie

La lecture en cash-flow montre que le budget 2026 est fortement conditionné par le service de la dette. Même sans augmentation des dépenses, le fonctionnement financier de l’État nécessite un volume élevé d’emprunts. La marge de manœuvre budgétaire dépend donc étroitement de la capacité à mobiliser des ressources de financement.

Deux lectures complémentaires

Le déficit budgétaire mesure un déséquilibre annuel. Le cash-flow mesure la pression financière immédiate. Sous l’angle des flux de trésorerie, le budget 2026 apparaît comme un exercice de gestion de liquidité, dominé par les échéances de dette, plutôt que comme un budget d’arbitrage des politiques publiques.

CHIFFRES CLÉS

  • 11 MDT : Le déficit budgétaire résulte de l’écart entre 52,56 MDT de recettes et 63,58 MDT de dépenses. Il mesure un déséquilibre annuel.
  • 27,06 MDT : Ce montant agrège déficit, remboursement du principal et opérations de trésorerie. Il traduit la contrainte globale de liquidité.
  • 15,85 MDT : Les remboursements du principal de la dette intérieure et extérieure constituent des sorties de cash incompressibles.
  • 19,06 MDT : Les emprunts intérieurs forment la principale source de financement, concentrant la pression sur le marché local.
  • 6,81 MDT : Les emprunts extérieurs complètent le financement, dans une proportion plus limitée.

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Journées de l’Entreprise | IACE : Fethi Zouheir Nouri plaide pour un New Deal de l’investissement productif

Von: hechmi
16. Dezember 2025 um 07:36

Fethi Zouhair Nouri - IACELe moment est venu pour doper la croissance et d’investir plus. Mais aux meilleures conditions de financement.

Fethi Zouheir Nouri, Gouverneur de la BCT a fait une intervention remarquable lors de la clôture des JES de l’IACE. Un diagnostic réaliste suivi d’un projet de New Deal ambitieux et lucide. Amine Ben Ayed, par conviction s’est ravisé en renonçant à son intervention. Il s’ne explique avec un trait d’élégance ‘’J’adhère totalement au propos de Mr le Gouverneur’’. Le discours fut intensément ressenti de tous. Il faut reconnaitre que l’on s’est éloigné des sentiers battus.

Une nouvelle culture de l’investissement

Le Gouverneur indique que le taux d’investissement dans le pays est à son étiage. A peine 16 % du PIB. Seul trait apaisant, le secteur privé en réalise 58 %. Qu’importe les deux pourcentages sont en-dessous des objectifs souhaitables et souhaités. Et le Gouverneur, de manière didactique, de rappeler que cela est bien contrariant.

Appuyant son propos il fait observer que le pays ne manque ni de talents, ni d’idées, ni de projets. Il concède, toutefois, que l’ordre économique actuel fait planer quelques incertitudes. Et il ajoute courageusement, que certains obstacles au financement, dans notre pays, persistent. Cela fait qu’au final, les chefs d’entreprises repoussent leurs projets à plus tard.

Cette procrastination nous fait du mal à tous. Et d’appeler la communauté d’affaires à investir plus et au système bancaire de financer non point de manière inconsidérée mais de manière professionnelle. La fenêtre de l’investissement ne doit pas rester fermée. Elle doit rester ouverte mais exigeante, précise-t-il.

Les enjeux du moment

Il convient d’aller vers une allocation rationnelle et raisonnable des ressources de façon à privilégier les nouveaux projets productifs. Car ces derniers s’inscrivent dans le moyen et le long terme. le gouverneur a souligné avec contrariété que de 2022 à 2024 les crédits à court terme ont augmenté de plus de 8,3 %. Et, pour leur part, les crédits à moyen et long terme n’ont progressé que de 3 %.

Le bon sens recommande de mettre de l’ordre et de préférer le financement des projets productifs au lieu de la consommation. Et le cœur de cible reste toujours les PME. Il s’agit là d’une question de survie et non d’une simple ambition. Avec gravité le gouverneur affirme que le monde traverse une ère de rupture numérique, énergétique, écologique et géopolitique.

Sous-investir aujourd’hui revient à s’exposer à régresser dans la compétition internationale, demain.

Changer notre façon de faire !

On croyait rêver ! Nous gardons, en mémoire un masque de l’argentier national, austère et constamment sur la réserve. Généralement rivé sur les normes prudentielles. Fethi Zouheir Nouri rompt avec cette posture qu’il juge a-cyclique pour la troquer contre le profil du Mentor de l’expansion en ces temps de disette de l’investissement.

Il faut reconnaitre qu’il en possède la méthode et maitrise le discours. Sans hésitation il affirme, haut et fort, que le risque fait partie du métier. Le moment est venu pour la communauté nationale d’affaires de reconfigurer le schéma de financement des projets.

Auparavant on s’en tenait à un Mix réduit d’autofinancement et d’endettement bancaire. Introduisons l’Equity (Les Fonds propres) de marché. Oui l’écosystème national est équipé en conséquence. pourquoi dés lors ne pas en généraliser la pratique. Cela détendrait les rapports entre opérateurs et banquiers. Ces derniers seront rassurés de voir se redresse le coefficient d’endettement des entreprises.

Et, le gouverneur de pourfendre la crispation sur la question des garanties. Il appelle les investisseurs à jouer le jeu et au lieu de thésauriser de convertir l’essentiel de leur patrimoine en actifs financiers.

Et à l’adresse des banques de signifier que les meilleurs garanties sont dans l’entretien d’entreprises prospères. Le tour est joué. C’est ni plus ni moins qu’un New Deal, fort avisé et de circonstance que le Gouverneur en peu de mots, vient d’esquisser.

Ali DRISS

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Loi de finances 2026 : comment lire les 110 articles par grands axes ?

Von: hechmi
16. Dezember 2025 um 07:20

Derrière l’apparente technicité de la Loi de finances 2026 se dessine une architecture budgétaire structurée autour de quelques axes majeurs : la soutenabilité des finances publiques, le ciblage social, le soutien à l’activité productive et la modernisation profonde de l’action de l’État. Le tableau de synthèse ci-après permet de lire le texte non pas article par article, mais par blocs de politiques publiques, révélant la logique d’ensemble du législateur.

Des premiers articles consacrés à l’équilibre budgétaire, aux recettes et à la trésorerie de l’État, jusqu’aux dispositions finales, la loi déroule une trajectoire claire : stabiliser sans rompre, soutenir sans généraliser, réformer sans brusquer. L’emploi, la santé, l’agriculture et la solidarité bénéficient de mesures ciblées, tandis que la transition énergétique et la digitalisation fiscale s’imposent comme des leviers structurants de moyen terme.

Ce découpage met également en lumière un choix stratégique fort : faire de la réforme administrative et numérique un pilier à part entière de la politique fiscale et douanière, avec plusieurs dizaines d’articles dédiés à la dématérialisation des déclarations, paiements et contrôles. En filigrane, la Loi de finances 2026 ne se limite pas à un exercice comptable annuel : elle esquisse une transformation progressive de la relation entre l’État, l’entreprise et le citoyen.

Ce tableau offre ainsi une clé de lecture essentielle pour comprendre les priorités, les arbitrages et les lignes de force d’un texte appelé à structurer l’action publique tout au long de l’année 2026.


🧾 Tableau de synthèse

Articles Catégorie principale Sous-thèmes clés
1 – 12 Budget & finances publiques Recettes, dépenses, trésorerie, emprunts, garanties, BCT
13 – 15 Emploi & salaires Cotisations sociales, revalorisation salaires et pensions
16 – 19 Santé & sécurité sociale Médicaments, équipements médicaux, CNSS
21 Logement & foncier Logement social, opérateurs publics
22 Fiscalité salariale Avantages en nature (transport)
23 – 26 Financement & emploi Fonds national de l’emploi, PME, autofinancement
27 – 31 Agriculture & pêche Crédits agricoles, huile d’olive, produits agricoles
32 – 39 Mesures sociales & solidarité Handicap, maladies rares, dons, associations
40 Entreprises publiques Compagnie des phosphates de Gafsa
41 – 44 Projets publics & coopération Dons, prêts extérieurs, TVA, droits de douane
45 – 47 Transition énergétique Énergies renouvelables, véhicules électriques
48 – 49 Droits d’enregistrement Actes, immobilier
50 Amnistie douanière Régularisation des infractions
51 – 55 Réforme fiscale Facturation électronique, régularisation fiscale
56 – 60 Dispositions générales Entrée en vigueur, exécution
61 – 70 Entreprises communautaires Fiscalité, douane, emploi, TVA
71 – 80 Digitalisation fiscale Déclarations, paiements, contrôle
81 – 90 Procédures fiscales Notifications, recours, garanties
91 – 100 Digitalisation douanière Déclarations, paiements, sanctions
101 – 107 Fiscalité locale Taxes locales, digitalisation
108 – 110 Dispositions finales Abrogations, publication

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Budget de l’État 2026 : déficit, trésorerie et besoins de financement expliqués

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 18:26

Chaque année, la présentation du budget de l’État suscite une incompréhension persistante. Une question revient systématiquement : pourquoi les montants d’emprunts mobilisés sont-ils bien supérieurs au déficit budgétaire annoncé ? Le budget de l’État pour 2026 illustre clairement ce décalage. Alors que le déficit budgétaire est estimé à 11 milliards de dinars, les ressources de financement atteignent près de 27 milliards de dinars. Cette différence s’explique par une distinction fondamentale entre logique budgétaire et logique de trésorerie.

Deux approches comptables distinctes

Le budget de l’État repose sur une approche économique et comptable. Il retrace l’ensemble des recettes, qu’elles soient fiscales, non fiscales ou issues de dons, ainsi que les dépenses liées au fonctionnement de l’administration, aux salaires, aux subventions, aux investissements publics et aux intérêts de la dette. Le solde de ces opérations détermine le déficit ou l’excédent budgétaire.

La trésorerie obéit à une logique différente. Elle mesure exclusivement les flux financiers réels, c’est-à-dire les entrées et sorties effectives de liquidités, sans considération pour leur qualification économique.

Le remboursement du principal, source de confusion

La principale incompréhension porte sur le traitement du remboursement du principal de la dette. Contrairement aux intérêts, considérés comme une charge annuelle, le remboursement du capital ne constitue pas une dépense budgétaire. Il ne finance aucune action publique et correspond à la restitution d’un emprunt contracté antérieurement. D’un point de vue budgétaire, il s’agit donc d’une opération financière, inscrite hors dépenses.

Cette exclusion n’implique toutefois aucune neutralité financière.

Un impact direct sur les liquidités

Sur le plan de la trésorerie, le remboursement du principal représente une sortie de cash immédiate. En 2026, le remboursement de la dette intérieure dépasse 7,9 milliards de dinars, tandis que celui de la dette extérieure avoisine également 7,9 milliards de dinars. Ces montants s’ajoutent au déficit budgétaire et doivent être intégralement financés.

Du déficit budgétaire au besoin de trésorerie

La différence entre les deux notions est alors claire. Le déficit budgétaire résulte de l’écart entre dépenses et recettes budgétaires. Le besoin de trésorerie correspond au déficit budgétaire auquel s’ajoutent les remboursements du principal de la dette. Pour 2026, ce mécanisme conduit à un déficit d’environ 11 milliards de dinars, mais à un besoin de trésorerie global de 27 milliards de dinars, couvert par des emprunts intérieurs, extérieurs et des ressources de trésorerie.

Une logique comparable à celle d’un ménage

À l’image d’un ménage, les dépenses courantes et les intérêts d’un crédit pèsent sur le budget. Le remboursement du capital n’est pas une dépense, mais il réduit néanmoins le solde bancaire. L’État fonctionne selon une logique identique.

CHIFFRES CLÉS

  • 11 milliards de dinars — Déficit budgétaire estimé en 2026
  • 27 milliards de dinars — Besoin total de trésorerie
  • 7,9 milliards de dinars — Remboursement de la dette intérieure
  • 7,9 milliards de dinars — Remboursement de la dette extérieure

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Loi de Finances 2026 | Comprendre le Budget : Recettes, dépenses et financement du déficit

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 18:07

La loi n°17 de l’année 2025, datée du 12 décembre 2025, fixe les équilibres du budget de l’État pour l’exercice 2026. Le texte a été adopté par l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts. Il a été publié au Journal officiel de la République tunisienne n°148 du 12 décembre 2025.

Un déficit budgétaire de 11,015 milliards de dinars

Pour 2026, les recettes de l’État s’élèvent à 52,56 milliards de dinars. Les dépenses atteignent 63,575 milliards de dinars. L’écart entre ces deux agrégats se traduit par un déficit budgétaire de 11,015 milliards de dinars. Ces données constituent l’équilibre général du budget tel que défini par la loi de finances.

Une structure de recettes dominée par la fiscalité

Les recettes fiscales représentent la principale source de financement du budget. Elles totalisent 47,773 milliards de dinars, soit 90,9 % des recettes de l’État. Les recettes non fiscales atteignent 4,437 milliards de dinars, correspondant à 8,4 % du total. Les dons sont évalués à 350 millions de dinars, soit 0,7 % des recettes globales.

Cette répartition confirme la forte dépendance du budget de l’État aux ressources fiscales, conformément aux dispositions de l’article 2 de la loi de finances.

Des dépenses encadrées par des crédits de paiement et d’engagement

Les dépenses budgétaires sont arrêtées à 63,575 milliards de dinars en crédits de paiement. Les crédits d’engagement atteignent 66,8 milliards de dinars. La loi prévoit une ventilation des dépenses par missions, missions spécifiques et programmes, détaillée dans les tableaux annexés.

Un financement reposant sur les emprunts intérieurs et extérieurs

Le financement du déficit et des besoins de trésorerie repose sur des ressources totales de 27,064 milliards de dinars. Les emprunts extérieurs sont plafonnés à 6,808 milliards de dinars. Les emprunts intérieurs représentent 19,056 milliards de dinars. Les ressources de trésorerie complètent cet ensemble à hauteur de 1,2 milliard de dinars.

Ces ressources sont utilisées pour financer le déficit budgétaire, à hauteur de 11,015 milliards de dinars. Elles servent également au remboursement du principal de la dette intérieure pour 7,932 milliards de dinars et de la dette extérieure pour 7,917 milliards de dinars. Les prêts et avances de trésorerie s’élèvent à 200 millions de dinars.

Comptes spéciaux, effectifs et encadrement financier

Les comptes spéciaux du Trésor sont dotés de 1,924 milliard de dinars. Les comptes de fonds de participation atteignent 53,104 millions de dinars. Les ressources et dépenses des établissements publics rattachés sont évaluées à 1,586 milliard de dinars.

Le nombre total d’agents de la fonction publique autorisés pour 2026 est fixé à 687.000. La loi encadre également les plafonds financiers, notamment les garanties de l’État, les prêts du Trésor aux entreprises publiques et les avances de la Banque centrale de Tunisie, définies sans intérêts et remboursables sur quinze ans, avec trois années de grâce.

EN BREF

  • Le budget de l’État pour 2026 est régi par la loi n°17 de 2025.
  • Les recettes s’élèvent à 52,56 milliards de dinars.
  • Les dépenses atteignent 63,575 milliards de dinars.
  • Le déficit budgétaire est fixé à 11,015 milliards de dinars.
  • Les recettes fiscales représentent plus de 90 % des ressources.
  • Le financement repose principalement sur les emprunts intérieurs.
  • Les effectifs publics autorisés sont de 687 000 agents.

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Loi de finances 2026 : Ce qui change pour les salariés

Von: hechmi
15. Dezember 2025 um 09:22

La Loi de finances 2026 introduit des ajustements destinés à atténuer la pression sur le pouvoir d’achat, sans bouleverser le cadre salarial existant.

👉 Ce qui change :

  • Une revalorisation progressive des salaires et des pensions est prévue sur la période 2026–2028. Les modalités précises seront fixées par décrets, mais le principe d’un ajustement est acté.
  • Les pensions de retraite sont concernées par cette revalorisation, dans une logique de maintien du niveau de vie des retraités.
  • Les dispositifs de solidarité ciblée sont renforcés, notamment pour les personnes en situation de handicap et celles atteintes de maladies rares ou chroniques, à travers des aides spécifiques et un fonds dédié.

👉 Ce qui ne change pas :

  • Pas de réforme globale du système salarial.
  • Pas de baisse directe de l’impôt sur le revenu généralisée.

📌 À retenir
La Loi de finances 2026 cherche avant tout à stabiliser les revenus et à préserver les catégories les plus vulnérables, dans un contexte de marges budgétaires limitées.

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Loi de finances 2026 : un budget sans rupture

Von: hechmi
14. Dezember 2025 um 14:58

Adoptée dans un contexte économique tendu, la Loi de finances 2026 confirme une stratégie de continuité budgétaire. Le recours à l’endettement, les garanties de l’État et le rôle accru de la Banque centrale structurent un texte qui privilégie la stabilité financière plutôt que la rupture.

Une loi de finances sous contrainte structurelle

La Loi de finances 2026 s’inscrit dans un environnement marqué par des marges budgétaires étroites. L’objectif affiché n’est pas une relance massive, mais la gestion de l’équilibre. Dès ses premiers articles, le cadre est posé : les recettes ordinaires de l’État demeurent insuffisantes pour couvrir l’ensemble des dépenses, et le déficit conserve un caractère structurel.

Pour y faire face, le gouvernement retient une combinaison classique de leviers : emprunts intérieurs, financements extérieurs et facilités de trésorerie. Cette architecture financière traduit une approche pragmatique, visant à assurer la continuité de l’action publique et le respect des engagements de l’État, sans engager de réorientation majeure de la politique budgétaire.

L’endettement comme pilier de la stabilité

Le texte confirme le rôle central de l’endettement dans le financement du budget 2026. L’État est autorisé à mobiliser des ressources sur les marchés, tant domestiques qu’internationaux, afin de couvrir ses besoins de financement. Cette stratégie s’inscrit dans la continuité des exercices précédents, où l’accès au crédit demeure un instrument essentiel de stabilisation budgétaire.

La loi entérine également la possibilité de recourir à des financements islamiques, à travers des émissions de sukuk, renforçant la diversification des sources de financement sans modifier la trajectoire globale.

L’État garant, acteur clé du dispositif financier

L’un des marqueurs du texte réside dans le rôle accordé à l’État en tant que garant financier. La Loi de finances 2026 autorise explicitement la garantie de l’État pour des prêts et des émissions de sukuk, confirmant une stratégie fondée sur la mobilisation de la crédibilité souveraine afin de sécuriser les financements.

Ce choix traduit une volonté de rassurer les créanciers et de contenir les coûts de financement, dans un contexte où la perception du risque reste un facteur déterminant.

Banque centrale et Trésor : une articulation assumée

Autre levier sensible : les facilités accordées par la Banque centrale au Trésor. Encadrées juridiquement mais significatives, elles illustrent l’articulation étroite entre politique budgétaire et politique monétaire. Sans constituer une rupture, ce dispositif confirme le rôle de la Banque centrale comme soutien indirect de la liquidité de l’État.

Stabilité des effectifs et gestion prudente

La Loi de finances 2026 ne prévoit ni réduction brutale ni expansion notable des effectifs publics. La stabilisation de la masse salariale s’inscrit dans une logique de maîtrise des charges, cohérente avec l’objectif général de préservation des équilibres.

Un budget de pilotage

En filigrane, le texte révèle une gouvernance financière prudente, parfois défensive. L’enjeu n’est pas de transformer le modèle économique, mais de tenir la trajectoire, honorer les engagements de l’État et préserver la capacité de paiement. La Loi de finances 2026 apparaît ainsi comme un budget de pilotage, axé sur la continuité et la gestion du risque, plutôt que sur la rupture.

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Loi de finances 2026 : un budget de transition, entre soutien social et virage numérique

Von: hechmi
14. Dezember 2025 um 10:02

Loi de FinancesAdoptée dans un contexte économique contraint, la Loi de finances 2026 s’inscrit dans une logique de gestion sous pression, marquée par un recours accru à l’endettement, un ciblage social plus affirmé et une accélération de la digitalisation fiscale et douanière. À travers ses 110 articles, le texte combine mesures de soutien, incitations sectorielles et réformes procédurales, sans rompre avec les équilibres budgétaires fragiles qui caractérisent les finances publiques tunisiennes.

Un budget sous tension, soutenu par l’endettement

Les premiers articles fixent le cadre macro-budgétaire de 2026. L’État autorise le recouvrement des recettes et l’exécution des dépenses dans un contexte de déficit persistant, financé par un mix d’emprunts intérieurs et extérieurs. La loi prévoit également des garanties de l’État pour des prêts et des émissions de sukuk, ainsi que des facilités exceptionnelles accordées par la Banque centrale au Trésor. L’objectif est d’assurer la continuité de l’action publique et la couverture des charges de trésorerie, tout en stabilisant les effectifs de la fonction publique.

Emploi et salaires : inciter sans déséquilibrer

Sur le plan social, la loi renforce les dispositifs d’incitation à l’emploi, en particulier en faveur des diplômés de l’enseignement supérieur. L’État prend en charge, de manière dégressive, la contribution patronale à la sécurité sociale pour les nouvelles recrues du secteur privé.

Parallèlement, une revalorisation des salaires et des pensions est annoncée pour la période 2026–2028, selon des modalités qui seront précisées par voie réglementaire. Ces mesures visent à préserver le pouvoir d’achat et à soutenir l’insertion professionnelle, malgré des marges budgétaires limitées.

« Le financement du déficit repose sur un mix d’emprunts intérieurs et extérieurs, complété par des garanties et facilités exceptionnelles. »

Filets sociaux et solidarité ciblée

La Loi de finances 2026 consolide plusieurs mécanismes de protection sociale. Elle crée un Fonds de promotion des personnes en situation de handicap, financé notamment par une retenue sur certaines indemnités, et élargit l’accès à des allocations spécifiques pour des maladies rares ou chroniques. Les associations sociales, culturelles et sportives bénéficient d’un cadre fiscal plus favorable, avec une extension de la déductibilité des dons. L’approche reste ciblée afin de contenir l’impact budgétaire.

Secteurs productifs : agriculture, logement et santé

Le secteur agricole bénéficie de lignes de financement dédiées, notamment pour les petits agriculteurs et les crédits saisonniers, ainsi que d’avantages fiscaux ciblés sur le conditionnement de l’huile d’olive et certains produits agricoles. Le Fonds de promotion du logement est renforcé pour soutenir le logement social. Dans la santé, des suspensions de TVA et des exonérations douanières sur les équipements médicaux sont accordées, principalement au profit des structures publiques.

« La Loi de finances 2026 adopte une gestion sous pression, combinant endettement, ciblage social et réformes procédurales, sans bouleverser les équilibres existants. »

Transition énergétique et mobilisation des recettes

La loi mobilise le Fonds de transition énergétique pour subventionner partiellement les crédits dédiés aux projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables. Des incitations fiscales soutiennent la mobilité électrique et hybride, ainsi que la filière des batteries au lithium.

En parallèle, des mécanismes de régularisation fiscale et douanière sont ouverts, avec abandon total ou partiel des pénalités, afin de générer des recettes immédiates et de réduire le contentieux.

« Facturation électronique et procédures dématérialisées redessinent la relation entre l’administration et le contribuable. »

Le virage numérique, réforme structurante

La réforme la plus structurante concerne la digitalisation des procédures fiscales, douanières et locales : facturation électronique, déclarations et paiements en ligne, notifications et contrôles dématérialisés. La mise en œuvre sera progressive, encadrée par décrets, avec l’objectif d’améliorer l’efficacité administrative et la traçabilité.

Au total, la Loi de finances 2026 apparaît comme un texte de transition. Elle ajuste les curseurs sans bouleverser les équilibres, entre soutien social ciblé, incitations sectorielles, discipline budgétaire et modernisation administrative. Sa portée dépendra désormais de la rapidité et de l’effectivité des décrets d’application.

EN BREF

  • Budget 2026 élaboré dans un contexte de déficit persistant.
  • Recours accru à l’endettement pour financer l’action publique.
  • Incitations ciblées à l’emploi et revalorisation salariale étalée.
  • Soutien sectoriel à l’agriculture, au logement et à la santé.
  • Digitalisation fiscale et douanière comme réforme structurante.

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Journées de l’Entreprise | IACE : ‘’L’entreprise doit réajuster son parcours’’, Dominique De Villepin

Von: hechmi
13. Dezember 2025 um 09:19

JES IACE 2025Les managers, en ces temps de tourmente, gagneraient à se ménager un temps de pause. Il s’agit pour eux de voir comment composer avec le nouvel ordre économique.

Coup de théâtre lors du panel inaugural des JES. Amine ben Ayed, président de l’IACE ainsi que Sahbi Mahjoub, commissaire des journées, ont renoncé à leurs interventions. C’est un geste élégant pour laisser du temps et du champ à leurs deux invités d’honneur.

Il s’agit de Samir Abdelhafidh, ministre de l’économie et du plan ainsi que Dominique de Villepin, ex-Premier ministre français. Il est le troisième Premier ministre français à se rendre aux JES.

« Une pause stratégique s’impose pour recaler les trajectoires des entreprises face au nouvel ordre économique. »

 

Chacun d’entre eux a laissé une citation remarquable. Ainsi Raymond Barre, convié à se prononcer sur la dévaluation, avait dit sans ambiguïté : ‘’c’est une perte de substance’’. Jean-Pierre Raffarin, à son tour, sollicité sur le meilleur timing pour lancer les réformes, avait répondu : ‘’ ça se fait à chaud dès l’arrivée aux affaires car l’usure du pouvoir ne manquera pas de l’entraver’’.

JES IACE 2025Aujourd’hui, c’est au tour de Dominique de Villepin de rendre son pronostic sur l’avenir de l’entreprise dans le cadre du nouvel ordre économique et d’énoncer : ‘’Ne pas se tromper de défis’’. Quand bien même cela ressemblerait à une déclinaison d’une autre formule célèbre, le propos ne manque pas de mordant.

«Ne pas se tromper de défis dans un monde en transformation rapide. Les choix d’aujourd’hui conditionnent la résilience de demain.»

Un monde en perte de repères

Dominique de Villepin laisse entendre que le monde est confronté à un désordre économique. Le conférencier évoque un moment décisif de transformation historique rapide. Il est irrité par la fureur américaine pour maintenir une asymétrie avec le reste du monde.

 

Par ailleurs, la Chine, anciennement mécano manufacturier et marchand dit ‘’Atelier du monde’’, devient une puissance technologique. Elle surclasse les États-Unis dans 9 domaines technologiques essentiels. Notamment pour les batteries électriques et les algorithmes. Cela sonne le glas de la mondialisation libérale qu’on a connue sous l’égide de l’OMC. De plus, l’ordre monétaire fiduciaire est durement challengé par la crypto et la blockchain. Tout cela concourt à tourmenter le management des entreprises.

« Le monde traverse un désordre économique profond, marqué par des ruptures technologiques et géopolitiques accélérées. »

JES IACE 2025La course à la suprématie technologique

Dominique de Villepin pense que le monde ne tardera pas à se réorganiser différemment. Les pays du Sud-Est asiatique finiraient sur orbite chinoise. Et l’Amérique latine serait de plus en plus sous l’aile des États-Unis.

L’Europe, pour sa part, serait encore plus autocentrée, comprenez plus enclavée. Dans cette configuration, le commerce intra-zone sera prépondérant. Et la course à la suprématie technologique rythmera la compétition mondiale.

Dans ce cadre, il existe une forte opportunité de rapprochement entre l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient et par extension le reste du continent africain. Naturellement, la sphère technologique sous ses différentes déclinaisons technologiques et notamment l’IA sera en pointe.

« La suprématie technologique structure désormais la compétition mondiale entre les grandes zones économiques. »

Une vision de rupture

Dans ce cadre multipolaire coexisteront le capitalisme d’État à la chinoise, le capitalisme de plateforme à l’américaine, enfin le capitalisme de consommation de masse européen.

L’entreprise devra se développer sur son marché domestique et celui de proximité. Les entreprises tunisiennes pourront naviguer dans un espace économique européen, moyen-oriental et africain. C’est une orientation plausible.

Il convient que les entreprises procèdent à une pause stratégique, une forme de ‘’Reset’’ pour recaler leur trajectoire en cohérence avec le nouvel ordre économique.

ALI DRISS

EN BREF

  • Les JES s’ouvrent sur un panel recentré autour de Dominique de Villepin et du ministre de l’Économie.
  • L’ancien Premier ministre décrit un monde en désordre économique et technologique.
  • La montée en puissance technologique de la Chine bouleverse la mondialisation libérale.
  • La compétition mondiale se structure autour de la suprématie technologique.
  • Les entreprises sont appelées à une pause stratégique pour s’adapter au nouvel ordre économique.

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Loi de finances 2026 : un budget social sous forte contrainte ? (Texte complet publié au JORT)

Von: hechmi
12. Dezember 2025 um 22:31

JORT

Adoptée en décembre 2025, la Loi de finances 2026 s’inscrit dans un contexte économique et social marqué par la nécessité de préserver la cohésion sociale, de soutenir la croissance et d’accompagner les mutations structurelles de l’économie tunisienne. Elle repose sur un équilibre délicat entre mobilisation des ressources publiques, maîtrise des équilibres financiers et renforcement du rôle économique et social de l’État

Un cadre budgétaire sous contrainte

Pour l’exercice 2026, les recettes de l’État sont estimées à 52,56 milliards de dinars, tandis que les dépenses budgétaires atteignent 63,58 milliards de dinars, faisant apparaître un besoin de financement significatif. Celui-ci est couvert par un recours combiné à l’endettement intérieur et extérieur, ainsi que par des ressources de trésorerie, dans un contexte de pression persistante sur les finances publiques.

Le renforcement du rôle social de l’État comme priorité

La loi consacre un axe central à la dimension sociale, avec des mesures en faveur de l’emploi, du pouvoir d’achat et de la protection sociale. Elle prévoit notamment :

  • des incitations à l’embauche des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé, via une prise en charge progressive des cotisations sociales patronales ;
  • une revalorisation programmée des salaires et des pensions de retraite sur la période 2026-2028 ;
  • le soutien aux systèmes de santé et de sécurité sociale, ainsi que la création de nouveaux mécanismes de financement au profit des caisses sociales ;
  • l’instauration d’un Fonds de promotion des personnes en situation de handicap, destiné à renforcer leur inclusion économique et sociale

Soutien à l’investissement et aux entreprises

La Loi de finances 2026 met également l’accent sur la relance de l’investissement, en particulier dans les régions moins développées. Plusieurs lignes de financement sont créées ou renforcées au profit :

  • des petites et moyennes entreprises,
  • des entreprises communautaires,
  • des porteurs de projets et des jeunes entrepreneurs,
  • des petits agriculteurs et des acteurs du secteur agricole.

Des mécanismes de bonification des taux d’intérêt et des facilités de crédit visent à améliorer l’accès au financement et à stimuler l’activité productive.

Transition énergétique, écologique et numérique

La loi introduit des mesures significatives en faveur de la transition énergétique et environnementale, notamment par l’encouragement aux investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la mobilité propre. Parallèlement, elle poursuit les efforts de réforme fiscale et de digitalisation des services publics, à travers l’élargissement de la facturation électronique et la simplification des procédures administratives, y compris pour les Tunisiens résidant à l’étranger.

Une loi de finances à vocation redistributive

Dans son ensemble, la Loi de finances 2026 reflète une orientation clairement redistributive et interventionniste, visant à amortir les chocs sociaux, soutenir les catégories vulnérables et accompagner la transformation du tissu économique. Elle illustre la volonté des pouvoirs publics de concilier impératifs budgétaires, équité sociale et soutien à la croissance, dans un environnement national et international toujours incertain.

Chiffres clés

  • Recettes de l’État : 52,56 milliards TND
  • Dépenses budgétaires : 63,58 milliards TND
  • Déficit à financer : ≈ 11 milliards TND
  • Plafond des facilités BCT : 11 milliards TND
  • Effectif public autorisé : 687 000 agents

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Journées de l’Entreprise | IACE : Aller vers une économie agile

Von: hechmi
12. Dezember 2025 um 13:48

IACE

Le Nouvel Ordre Économique (NOE) fait de la réactivité un impératif de chaque instant. L’entreprise et l’administration doivent synchroniser leur tempo.

Le premier panel des JES s’est tenu en soirée du jeudi 11, courant. Le thème, quasi prévisible, est ainsi formulé ‘L’administration d’une économie agile’. Il tombe sous le sens que par impératif de performance, secteur privé et secteur public doivent s’interstimuler. Fatalement, cela entraîne dans son sillage l’urgence de réformer l’administration. Et cela, inévitablement, passe par sa digitalisation. Haro sur le ‘’e-Gov’’ autant que ‘’l’Open-Gov’’.

Réformer en profondeur

Le courant est passé entre les représentants du public et du privé lors de ce panel, de haute facture. Le secteur privé plaide pour un environnement administratif réactif, moderne et compétitif. Et pour sa part l’administration s’oblige à ces critères légitimes et bénéfiques et consent à se réformer. Et à se digitaliser.

Le panel était modéré par Nafaa Enneifer, membre du comité directeur de l’IACE et chef d’entreprise, de son état. Il a su faire parvenir toutes les attentes du management national sur un mode serein. Ni revendicatif, ni vindicatif contre les anachronismes et autres archaïsmes contre tout risque bureaucratique.

Il a usé d’une tonalité citoyenne qui restitue à la fois une ambiance d’Agora grecque. Les participants n’ont pas manqué d’intervenir, copieusement. Et, dans le même temps, un climat d’audition (Hearing) à la manière des institutions américaines. Et les déclarations des dirigeants officiels n’ont pas manqué de solennité.

« La performance économique impose une réforme profonde de l’administration. Celle-ci passe nécessairement par la digitalisation des services et l’adoption de l’e-Gov et de l’Open-Gov. »

Une écoute réciproque

Le message était bien perçu par Sofiane Hemissi, ministre des télécoms, lequel par obligation de redevabilité, acquis démocratique précieux, levait le voile sur la stratégie digitale nationale, en préparation (plan 2026 – 2030). Il a autant assumé les retards et les décalages des stratégies précédentes tout en mettant en avant le pragmatisme du plan (2026-2030).

Pareil pour Mohamed Hedi Safer, DG des Douanes, qui pour sa part est revenu dans le détail sur le plan de digitalisation de ce qui reste à numériser parmi les prestations de la douane. On le voit acquis à l’impératif de célérité de traitement des dossiers, telle la rapidité d’enlèvement des marchandises régulièrement sollicitée par les entreprises.

Pareil pour Mohamed Ben Abid, DG du climat d’affaires au ministère de l’économie et du plan, lequel avec tact et force de persuasion a expliqué le travail de reengineering des rapports entre administration et entreprise. Désormais, la démarche réformatrice sera horizontale et se fera dans un cadre d’inter-opérabilité. Voilà qui est rassurant. L’administration entreprend de se globaliser et se présentera à l’avenir, en un front office unique.

« La stratégie digitale nationale 2026-2030 assume les retards passés et mise sur un pragmatisme opérationnel. »

Un mouvement d’ensemble

Il a bien fallu prioriser les sujets d’intervention dans cette approche réformatrice. Un inventaire détaillé pour les prestations à numériser en premier a été opéré. Il faut bien dégraisser le mammouth.

Le lancement de l’opération s’est donc fait avec les prestations les plus sollicitées par les citoyens et les entreprises, telles que la carte d’identité nationale, les extraits de naissance, les déclarations fiscales.

Les chantiers sont bien lancés et les finalisations sont imminentes. Les plans d’action, ou ils sont en amorce ou ils sont en cours de finalisation. La digitalisation des caisses sociales de la CNAM, celle des marchés publics, des autres procédures douanières sont en cours. On ne demandera plus aux citoyens de ramener des informations qui sont en possession de l’administration. L’on ne demandera plus à l’entreprise de transférer le même document d’un service à l’autre.

Fini tout cela. L’administration fera figure, pas d’un coup mais progressivement cela s’entend, d’un interlocuteur unique. Et cela ne manquera pas de redresser le classement du pays dans les rapports de la Banque mondiale au grand soulagement de Mohamed Ben Abid. 46e en 2012 dans le rapport du ‘’Doing Business’’, la Tunisie se retrouve 70e en 2025.

Tout cela pourrait changer. Il faudrait que rien n’entrave les plans établis, même avec une pénurie de RH dédiées ?

« Progressivement, l’administration entend se présenter comme un interlocuteur unique pour les citoyens et les entreprises. »

Un système d’information unifié

Il existe bien une volonté politique pour hâter le basculement numérique vers ‘’l’e-gov’’ ainsi que ‘l’open-Gov’’, rassurent les responsables de l’administration. Le pays entend se doter d’un système d’information avancé aligné sur les exigences des standards internationaux.

La partie est engagée avec méthode encore que les participants ont aimé que l’administration commence par simplifier les process avant de les numériser. L’une et l’autre peuvent être réalisés simultanément, soutiennent les responsables. Désormais tout se fera en horizontalité et ce sera l’un de nos meilleurs éléments d’attractivité. Et certainement de compétitivité.

Ali DRISS

EN BREF

  • Le NOE impose une administration plus agile et réactive.
  • Les JES ont consacré un panel à la réforme administrative et à la digitalisation.
  • Une stratégie digitale nationale 2026-2030 est en préparation.
  • Les services les plus sollicités sont prioritairement numérisés.
  • L’objectif est un front office unique fondé sur l’interopérabilité.

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Journées de l’Entreprise | IACE : L’onde de choc du nouvel ordre économique

Von: hechmi
12. Dezember 2025 um 07:20

Journées de l'Entreprise - IACELa croissance linéaire est derrière nous. L’IA allume la compétition internationale. Tout va s’accélérer. C’est une mêlée à vaste échelle. Comment dès lors la Tunisie peut-elle renforcer sa place dans la tour de table planétaire ?

Du 11 au 13, courant, l’IACE tient la 39 ème édition de ses Journées de l’Entreprise, dans la ville de Sousse. Précisément au port d’El Kantaoui. Le thème de cette année est on ne peut plus mobilisateur. Il s’impose de lui-même autant qu’il est dicté par le contexte du moment : ‘’L’entreprise face au nouvel ordre économique’’. Les débats promettent d’être passionnants. Cela est conforté par les thèmes qui seront abordés. Ainsi que par la qualité des panélistes et modérateurs.

L’ordre économique en tourmente

Exit la mondialisation, l’OMC a vécu. Les pulsions protectionnistes sont de retour. Ajouter à cela que la nouvelle économie bouscule l’ordre établi. Le scénario de rupture s’est mis en route.

Après la survenue des IT, du Big data, de l’IOT, de la réalité augmentée voici que l’IA investit l’économie mondiale. Et elle fait flamber la concurrence. Les plus puissants se lancent dans une course à la suprématie technologique. Et ça va tanguer. Les dés sont jetés.

Comment, dès lors, les pays en développement pourraient s’arranger pour demeurer dans la partie ? Dans ce contexte, nous voyons les entreprises tunisiennes se mettre en ordre de bataille. Et c’est tout à l’heure crédit.

« La croissance linéaire appartient au passé. Avec l’IA, la compétition internationale s’accélère et redistribue les rapports de force à grande vitesse. »

Des courants d’antagonisme économique

L’économie mondiale est traversée par des courants antagonistes. l’Amérique est possédée par le démon MAGA. Elle avance à grands pas et avec de grands sabots sans ménager personne. En réalité son mal vient de plus loin.

À la veille du Millenium Bill Gates affirmait- sans vergogne, et en toute confiance : ‘’Le XXI ème siècle sera celui de la technologie et en la matière l’Amérique, domine’’. L’empire des GAFAM paraît indéboulonnable. L’ennui et que l’Amérique bascule dans une offensive quelque peu belliqueuse au fur et à mesure de son avancée technologique.

Elle malmène ses partenaires. Voilà qu’elle s’essaie à minorer l’Europe. Cette dernière ne fait que se protéger. Elle taxe les GAFAM. Elle conteste mais n’exhibe aucune esquisse de contre-attaque.

L’Amérique veut aussi contenir la Chine. Cette dernière se rebiffe et se veut out of control. Elle se veut indomptable. Comment se solderait la bataille ? Mystère ! Les pays émergents tel la Tunisie sont en dynamique de positionnement sur la scène internationale. Ils ont besoin de partenaires dans cette aventure si périlleuse.

« Les puissances s’engagent dans une course à la suprématie technologique. Les dés sont jetés et chacun avance ses pions avec détermination. »

Un Deal Gagnant-Gagnant

Dans un propos public récent Amine Ben Ayed, président de l’IACE, soutenait avec une certaine hauteur de vue, que la Tunisie a beaucoup appris de son expérience de co-développement avec ses divers partenaires d’Europe et d’Asie. Elle n’est pas démunie et se prévaut de ressources humaines de qualité. Et malgré le brain drain le pays est bien loti.

La diaspora est sollicitée et elle répond favorablement. Cela se met en place, progressivement. Le président de l’IACE rappelle que la Tunisie s’en tient à une attitude salutaire. Elle choisit ses partenaires en toute souveraineté. Elle ne se range sous l’aile de personne. Et regarde également vers le reste du continent africain où sa cote est bien réelle.

Et Amine Ben Ayed de rappeler qu’en l’occurrence, contrairement à la compétition sportive il n’y aura pas un gagnant. Et un perdant. Optimiste il soutient qu’il s’agit d’un deal gagnant-gagnant. En dépit de ce discours cohérent, la partie n’est pas gagnée pour autant. Il faudra bien livrer bataille.Et les vents contraires ne manqueront pas. Il nous appartient de manoeuvrer avec la juste réactivité.

« La Tunisie sélectionne ses partenaires en toute souveraineté. Elle valorise ses acquis, mobilise sa diaspora et élargit son horizon vers l’Afrique. »

 

La gouvernance de l’IA devra être institutionnalisée. Mais le sera-t-elle au vu de l’euphorie qui s’empare des puissances économiques. Lors du SMSI, organisé par l’ONU en Tunisie, on a bien espéré que l’Internet serait enfin sous la tutelle de l’ONU. Il n’en est rien et l’ICANN, autorité du Web reste privée.

Cela pour dire que la concurrence sera féroce. Et Amine Ben Ayed dans une sortie métaphorique la compare à un fauve. La consigne précisai t-il est qu’il faut courir non seulement, plus vite que le prédateur mais également que tous les autres compétiteurs afin de ne pas servir de proie.

C’est sûr les lignes vont bouger et cela irait vite. Mais quelle que soit l’énergie et la détermination des managers tunisiens à gagner la partie, le soutien des pouvoirs publics sera le Game Changer. Et les JES se pencheront sur la manière d’instituer une concertation entre le Public et le privé qui sera profitable à tous.

Ali DRISS

EN BREF

  • L’IACE consacre ses JES au nouvel ordre économique marqué par la montée de l’IA et la recomposition des rapports de force.
  • Les tensions entre puissances redessinent les chaînes de valeur et compliquent le positionnement des pays émergents.
  • La Tunisie mise sur ses ressources humaines, sa diaspora et des partenariats souverains.
  • La gouvernance de l’IA demeure un enjeu central dans un environnement hautement concurrentiel.
  • Le soutien public sera déterminant pour transformer l’élan entrepreneurial en stratégie nationale.

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