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Heute — 01. Juli 2025Haupt-Feeds

Tunisie │ La crise financière persiste  

01. Juli 2025 um 09:36

Le déficit budgétaire de la Tunisie devrait s’établir à environ 5,5% du PIB en 2025, contre 6,3% en 2024. Cette réduction est due à l’augmentation des impôts sur les sociétés et les personnes à hauts revenus. Le déficit est également influencé par les efforts déployés par le pays pour gérer la dette publique, qui devrait s’établir à environ 80,5% du PIB d’ici fin 2025, contre 82,2% en 2024.

Malgré des prévisions officielles de croissance de 3,2% pour 2025 (contre 2,1 % en 2024), jugées trop optimistes par les experts, la Banque mondiale prévoyant pour le pays un taux de seulement 1,9%, la Tunisie est confrontée à une crise financière et recherche des sources de financement, notamment des prêts potentiels, non pas auprès du Fonds monétaire international (FMI) avec lequel les négociations sont au point mort depuis octobre 2023, mais auprès d’autres bailleurs de fonds internationaux. Or, ces derniers ne se bousculent pas au portillon, étant donné la faible notation souveraine du pays, qui est noté «Caa1», avec une perspective stable, par Moody’s, en février dernier.

Le projet de loi de finances 2025 table sur un déficit budgétaire d’environ 9,8 milliards de dinars.

Avec le maintien des dépenses de l’Etat à des niveaux relativement élevés, les charges budgétaires sont estimées à 59,828 milliards de dinars contre des ressources budgétaires ne devant pas dépasser 50,028 milliards de dinars.

Dans le cadre de la politique sociale du président de la république Kaïs Saïed, le gouvernement vise à réduire les impôts pour les personnes à faibles revenus et à les augmenter pour les personnes à revenus plus élevés.

Les entreprises réalisant un chiffre d’affaires de 20 millions de dinars ou plus verront ainsi leurs impôts augmenter à 25%.

La stabilité du dinar tunisien est également une source de préoccupation en raison de facteurs tels que les emprunts récurrents auprès de la Banque centrale, qui se répercutent négativement sur la contribution des banques à la relance du secteur privé.

I. B.

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Allemagne : Merz met un turbocompresseur sur la croissance

27. Juni 2025 um 14:39

En Allemagne, le forfait comprend des options supplémentaires d’amortissement des coûts allant jusqu’à 30 % sur une période de trois ans pour l’achat de machines, rapporte le magazine Capital.

Le gouvernement du chancelier Friedrich Merz cherche à limiter la charge fiscale peu après l’investissement en équipements professionnels. À l’issue de la période triennale, de 2028 à 2032, une réduction progressive de l’impôt sur les sociétés de 15 % à 10 % est prévue en Allemagne.

Par ailleurs, l’achat d’une voiture 100 % électrique devient désormais plus attractif fiscalement pour les entreprises. La nouvelle loi prévoit non seulement une augmentation du prix plafond de 75 000 à 100 000 euros par voiture, mais également une option d’amortissement de 75 % l’année d’achat.

Parallèlement, afin de stimuler l’investissement dans la recherche et le développement, l’allocation de recherche est élargie. Par exemple, le plafond de calcul de l’allocation devrait passer de 10 millions d’euros actuellement à 12 millions d’euros pour la période 2026-2030.

Le paquet de mesures doit encore être approuvé par la Chambre haute du Bundesrat le 11 juillet, comme le rapporte Reuters.

Critiques des Verts et de la gauche

Dans son discours au Parlement, le vice-chancelier et ministre des Finances, Lars Klingbeil (SPD), a lancé un message clair sur le retour de l’Allemagne à la croissance. Tandis que l’opposition s’est demandé si les réductions d’impôts conduisaient nécessairement à des investissements plus élevés.

Katerina Beck, experte économique du Parti vert, a notamment souligné que les nouvelles options d’amortissement ne garantissent pas une augmentation des investissements. L’argent pourrait, par exemple, être distribué aux actionnaires, a-t-elle déclaré à la tribune du Parlement allemand.

De son côté, le député de gauche Christian Gehrke a douté que les réductions d’impôts conduisent à davantage d’investissements, soulignant que de nombreuses entreprises hésitent à investir en raison de la situation internationale négative et de la politique tarifaire souvent erratique du président américain, Donald Trump.

Au Parlement, le projet de loi a été voté par les groupes parlementaires conservateur et social-démocrate. Tandis que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD)  s’est abstenue. Les Verts et la Gauche ont voté contre.

La loi de coalition devra surmonter un autre obstacle : le 11 juillet, les Länder se prononceront sur le projet de loi au Conseil fédéral (Bundesrat). Mais tout porte à croire que l’ambitieux projet de la coalition sera finalement approuvé.

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Stagnation économique dans la zone euro

24. Juni 2025 um 14:59

Le secteur privé de la zone euro a peu progressé en juin, restant dans l’incertitude alors que les politiques commerciales erratiques des États-Unis et les conflits géopolitiques laissent les entreprises incertaines quant à leur prochaine décision.

L’indice PMI mondial S&P est resté à 50,2, légèrement au-dessus du seuil de 50 points séparant croissance et contraction, selon les données publiées lundi 23 juin. Les économistes tablaient sur une accélération à 50,5. Le secteur des services a réussi à revenir au seuil critique des 50 points, tandis que le secteur manufacturier est resté à 49,4, sans croissance pour le 36ème mois consécutif dans la zone euro.

« L’économie de la zone euro peine à retrouver son dynamisme, a déclaré Cyrus de la Rubia, économiste à la Hamburg Commercial Bank. Depuis six mois, la croissance est minime ».

Les données suggèrent que la production économique du deuxième trimestre restera faible. Cela est conforme aux prévisions des économistes, qui tablaient sur une stagnation du PIB au trimestre clos en juin, selon la dernière enquête de Bloomberg. Cette stagnation est freinée par la forte incertitude entourant la politique commerciale du président américain Donald Trump et les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient.

L’enquête a été menée entre le 12 et le 19 juin, avant les attaques américaines contre l’Iran ce week-end. Les résultats définitifs du mois seront publiés la première semaine de juillet.

Les données nationales PMI publiées lundi ont présenté un tableau contrasté : si l’Allemagne a renoué de manière inattendue avec la croissance après seulement un mois de contraction; la France est restée sous la barre des 50 points – elle se situe dans cette fourchette depuis septembre.

La Banque centrale européenne (BCE) prévoit une croissance de seulement 0,9 % pour la zone cette année; tandis que l’inflation semble désormais maîtrisée. Cela lui a permis de baisser ses taux d’intérêt pour la huitième fois. Même si l’on s’attend généralement à ce qu’ils restent inchangés lors de sa réunion de juillet. Certains responsables suggérant que le cycle d’assouplissement monétaire pourrait être terminé.

« La BCE peut rester relativement calme; alors que l’euro fort et l’effet déflationniste des tarifs douaniers américains contrecarrent une augmentation à court terme de l’inflation », a expliqué De la Rubia.

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