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La BCT cherche à protéger l’économie tunisienne des risques inflationnistes

29. März 2025 um 13:51

 «La décision de la Banque centrale de Tunisie de réduire le taux directeur de la BCT de 50 points de base de 8% à 7,5% s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive, lui permettant d’être toujours en mesure de maîtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie».

C’est ce qu’a indiqué, vendredi 28 mars 2025, l’analyste économique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordée à l’agence Tap, estimant que «la BCT a trouvé le juste milieu des solutions intermédiaires entre la concrétisation des résultats et des avancées réalisées au niveau de maîtrise de l’inflation, d’une part, et d’autre part, la protection de notre économie nationale des risques inflationnistes, qui peuvent résulter des évolutions des prix sur le marché international, ou de la hausse de la demande locale, favorisée par la hausse salariale, d’autre part».

De même, l’Institut d’émission s’est retrouvé dans l’obligation de stimuler la croissance économique, à travers, entre autres, la facilitation de l’accès au financement, grâce surtout à la réduction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation s’est inscrite, depuis des mois, sur une courbe descendante, a ajouté Ennaifar.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT a été révisé à la hausse pour atteindre 8%, depuis le mois de décembre 2022, afin de faire face à une inflation à deux chiffres, engendrée, notamment, par l’accroissement des prix des produits de base à l’échelle internationale, causé essentiellement par le conflit russo-ukranien.

«Aujourd’hui nous sommes dans une période où l’inflation est relativement maîtrisée, bien qu’elle soit toujours élevée au niveau de 5,7%, mais elle a significativement baissé par rapport au pic enregistré en 2022, et donc il est légitime que les opérateurs économiques demandent une baisse du taux directeur pour accéder aux financements», a noté l’économiste. Et d’ajouter que «la BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur ne va pas révolutionner la demande de financement et relancer l’investissement, mais cela lui permettra de suivre de près l’évolution des prix».

Si les prix confirment leur tendance baissière, la BCT pourrait, dans quelques mois, baisser encore davantage son taux directeur. Mais si reviennent en hausse, elle serait contrainte d’adopter des politiques monétaires encore plus strictes n’excluant la révision à la hausse du taux directeur, estime Ennaifar.

En ce qui concerne les ménages, cette légère baisse du taux directeur n’aura pas, d’après lui, d’importantes répercussions immédiates sur les crédits de consommation. Par contre, elle pourrait stimuler les financements destinés à l’acquisition de logements. A ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crédits à taux variables afin de pouvoir maintenir leur niveau de profit.

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 août 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prêt dont la durée est supérieure à 7 ans avec un taux fixe, et ayant remboursé 3 ans, peut bénéficier d’une réduction du taux d’intérêt sur le capital restant dû.

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Tunisie | Des conseils ministériels qui se suivent et se ressemblent

29. März 2025 um 11:49

Le conseil ministériel restreint (CMR) qui s’est tenu vendredi 28 mars 2025 au Palais de la Kasbah, était consacré à «l’examen des mesures urgentes pour booster l’économie, créer des emplois pour les diplômés chômeurs et améliorer les conditions de vie des citoyens». Sauf qu’aucune mesure concrète n’a été annoncée dans le communiqué rendant compte de la réunion et on s’est contenté, comme souvent dans ce genre de conclave, d’idées générales qui ne font pas manger son homme.

Selon le communiqué de la présidence du gouvernement, le CMR a été présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri et «débattu plusieurs axes stratégiques (sic !), notamment le soutien aux entreprises communautaires, la promotion de l’investissement comme moteur de croissance, la garantie de la souveraineté alimentaire et de la sécurité hydrique, ainsi que l’accélération de la transition numérique et énergétique».

«Un calendrier précis a été établi pour assurer une mise en œuvre rapide et coordonnée de ces mesures», ajoute le communiqué de la présidence du gouvernement, qui ne précise rien sur les dites «mesures» et ledit «calendrier» afin que nous puissions juger, nous autres analystes, citoyens et observateurs, du sérieux et de la faisabilité, et des «mesures» et du «calendrier».

Selon le communiqué de la présidence du gouvernement, Mme Zaafrani Zenzeri «a souligné l’importance d’adopter des mesures pratiques pour dynamiser l’économie dans les prochains mois, avec un suivi rigoureux.»

«Elle a aussi plaidé pour une approche intégrée visant à améliorer la performance économique, préserver le tissu institutionnel et adapter le cadre législatif aux mutations actuelles», tout en rappelant que «la politique sociale doit rester au cœur des priorités, avec une exploitation optimale des ressources disponibles.»

Elle a également «appelé à renforcer la coordination entre les différents départements ministériels et structures publiques pour lever les obstacles freinant la mise en œuvre des projets structurants. Et souligné la nécessité de relancer les projets en suspens afin de générer davantage d’opportunités pour les jeunes, encourager l’innovation et instaurer un climat économique compétitif rompant avec les modèles économiques traditionnels basés sur la rente.»

Cependant, quand on sait que plusieurs CMR du même genre ont été tenus au cours des  dernières années et ont abouti aux mêmes considérations générales sur l’investissement, la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat, sans que nous voyons la moindre amélioration de la situation économique dans le pays – l’investissement, la croissance et l’emploi restant désespérément en berne –, on est en droit d’être quelque peu perplexe et de ne plus attendre grand-chose de ces réunions qui se suivent et se ressemblent. Et qui nous donnent la désagréable impression que l’Etat tourne en rond, broie du vent et a du mal à débloquer la situation dans le pays.   

I. B.

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Au-delà du PIB : des écarts, mais des progrès vers une croissance inclusive

29. März 2025 um 06:21

Un PIB plus élevé ne garantit pas des bénéfices partagés ni une croissance durable. Pour mieux mesurer la prospérité, la CNUCED le complète avec des données sur les conditions de vie, l’égalité et sur l’environnement.

Depuis près de 80 ans, le produit intérieur brut (PIB) est la référence en matière de prospérité. Mais une production économique plus élevée ne garantit pas une répartition équitable des bénéfices, ni une croissance durable.

Pour dresser un tableau plus complet, l’Indice de croissance inclusive d’ONU commerce et développement (CNUCED – pour Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) combine le PIB avec d’autres données portant sur les conditions de vie, l’égalité et la durabilité environnementale.

Lancé en 2022 et élargi cette année, l’indice couvre désormais 134 pays représentant 95 % de la population mondiale et 97 % du PIB mondial.

Les nouvelles données publiées le 10 mars 2025 montrent que, malgré des disparités importantes, certains écarts se réduisent et que les lignes commencent à bouger.

Les économies développées affichent toujours des scores presque deux fois plus élevés

De manière générale, les économies les plus avancées enregistrent une croissance plus inclusive. En moyenne, elles obtiennent un score presque deux fois supérieur à celui des économies en développement.

Le Luxembourg, la Norvège et le Danemark dominent toujours le classement, avec seulement deux économies en développement – Singapour et les Émirats arabes unis (EAU) – dans le top 30.

Certaines économies en développement réussissent à réduire les écarts

Un examen plus attentif révèle les bonnes performances de certaines économies en développement.

Singapour, par exemple, dépasse de nombreuses économies développées en matière de conditions de vie, avec un score de 97,1. De même, le Chilila Chinela Thaïlandeles EAU et l’Uruguay affichent tous un score supérieur à 80 – bien plus proche de la médiane des économies développées (89,3) que de celle du Sud global (46,4).

En matière d’égalité, des pays en développement comme les EAU (91,4), la Biélorussie (87,4), l’Azerbaïdjan (73,7) et la Chine (71,4) égalent ou dépassent la médiane des économies développées (73,5), et se situent bien au-dessus de la médiane des économies en développement (37,4).

Les économies développées génèrent deux fois plus de déchets par habitant

L’indice met en lumière l’urgence de rompre le lien entre croissance économique, consommation de ressources et production de déchets. En effet, les économies développées génèrent environ deux fois plus de déchets par habitant que les économies en développement.

Par exemple, le Luxembourg, qui figure parmi les meilleures performances économiques, produit environ 760 kilogrammes de déchets solides par personne chaque année – soit plus de 2 kilogrammes par jour. À l’inverse, la République démocratique populaire du Lao, l’un des pays les moins avancés, ne génère que 50 kilogrammes par personne par an, soit environ 0,15 kilogramme par jour – le poids d’une pomme.

Cela signifie qu’en moyenne, un habitant du Luxembourg produit plus de 15 fois plus de déchets qu’un habitant du Laos. De manière générale, les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement affichent les taux de déchets par habitant les plus faibles.

Même si la croissance économique et la densité urbaine entraînent généralement une augmentation des déchets, le Japon et la République de Corée (Corée du Sud) montrent qu’une gestion efficace est possible.

La durabilité environnementale varie fortement selon les régions

Les économies développées sont en tête en matière de durabilité, grâce à des politiques plus robustes et à de meilleures infrastructures. Toutefois, leurs scores révèlent une grande diversité de performances au sein du groupe.

Certaines économies en développement rattrapent leur retard. Singapour (66,5), le Panama (54,4) et la République dominicaine (52,3) réduisent l’écart avec l’Irlande (71,1), le Danemark (70,0) et le Royaume-Uni (68,0), notamment en matière d’efficacité énergétique et de gestion des émissions de carbone.

Dans le même temps, les différences régionales au sein du Sud global reflètent la diversité des défis rencontrés.

L’Amérique latine et les Caraïbes, avec une médiane à 41,8, obtiennent de meilleurs résultats que d’autres régions en développement. Mais elles peinent à surmonter le manque d’investissements dans les infrastructures vertes et leur forte dépendance aux combustibles fossiles.

L’Afrique (40,2) présente une grande diversité de résultats. Certains pays progressant; tandis que d’autres rencontrent des difficultés en raison de politiques inégales et de ressources limitées. L’Asie et l’Océanie (30,8) sont confrontées à d’importants défis en matière de durabilité.

D’après la CNUCED

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