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JCMC 2025 : appel Ă  films pour la 20e Ă©dition Ă  GabĂšs sur le thĂšme “Le droit au futur”

02. Juli 2025 um 23:55

La 20Ăšme Ă©dition des JournĂ©es CinĂ©matographiques MĂ©diterranĂ©ennes de Chenini (JCMC), se tiendra du 15 au 19 octobre 2025 Ă  GabĂšs, sous le thĂšme “Le droit au futur”.

Dans ce contexte, un appel Ă  films est lancĂ© Ă  l’intention des cinĂ©astes des deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, pour participer Ă  la compĂ©tition officielle avec des Ɠuvres interrogeant le devenir de l’humanitĂ© et des sociĂ©tĂ©s.

La date limite d’envoi des films est fixĂ©e au 15 aoĂ»t 2025.

Cet appel est ouvert aux courts-mĂ©trages porteurs de visions critiques ou alternatives de l’avenir, qui donnent la parole Ă  demain, projettent, alertent ou construisent autour du droit des gĂ©nĂ©rations futures Ă  un avenir vivable. Les Ɠuvres qui seront en lice pour le Prix CinĂ©ma engagĂ©, doivent s’articuler autour des thĂ©matiques telles que l’environnement et les changements climatiques, l’éducation et la transmission du savoir, la justice sociale ou encore l’imaginaire comme outil de rĂ©sistance et de transformation.

LancĂ© en 2005, ce rendez-vous cinĂ©matographique annuel, organisĂ© par l’Association Formes et Couleurs Oasiennes, vise Ă  construire des ponts entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, Ă  sensibiliser autour de questions culturelles, sociales et environnementales, et Ă  crĂ©er un espace de dialogue et d’échange d’idĂ©es.

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Amel Guellaty primĂ©e Ă  Malte : son film “D’oĂč vient le vent” rafle le Grand Prix et le prix d’interprĂ©tation pour Eya Bellagha

01. Juli 2025 um 15:32

Le film “Where the Wind Comes From” (D’oĂč vient le vent) de la jeune cinĂ©aste tunisienne Amel Guellaty a remportĂ© la plus haute distinction, “The Golden Bee Award” du Meilleur Long MĂ©trage Ă  la troisiĂšme Ă©dition du Festival du film mĂ©diterranĂ©en qui s’est tenue Ă  La Valette, Ă  Malte, du 21 au 29 juin 2025. L’actrice Eya Bellagha, qui incarne Alyssa, a Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e par le prix de la Meilleure InterprĂ©tation.

Coproduction tuniso-franco-qatarie, ce premier long-mĂ©trage de la cinĂ©aste se prĂ©sente comme un rĂ©cit initiatique, Ă  la fois poĂ©tique et ancrĂ© dans une jeunesse en quĂȘte de sens. Il met en scĂšne Alyssa (Eya Bellagha), une jeune rebelle de 19 ans, et Mehdi (Slim Baccar), 23 ans, timide et introverti, deux amis proches qui utilisent leur imagination pour Ă©chapper Ă  leur triste rĂ©alitĂ©.

Un jour, ils découvrent un concours qui se tient dans le sud tunisien et qui pourrait leur permettre de changer leur vie. Ils décident de faire le road trip, peu importent les obstacles.

Le festival qui a prĂ©sentĂ© 55 films en provenance de plus de 20 pays, a Ă©tĂ© placĂ© sous le thĂšme “We Are Film”, mettant en avant la force du cinĂ©ma Ă  rapprocher les cultures mĂ©diterranĂ©ennes et Ă  faire dialoguer les identitĂ©s Ă  travers les rĂ©cits cinĂ©matographiques.

LancĂ© en 2023, le Mediterrane Film Festival vise Ă  renforcer la position de Malte sur le marchĂ© mondial du film tout en promouvant les Ă©changes culturels et la coopĂ©ration entre les pays mĂ©diterranĂ©ens. Le festival ambitionne de servir aussi de plateforme pour les cinĂ©astes, les professionnels du secteur et les passionnĂ©s, qui peuvent ainsi se rencontrer, Ă©changer des idĂ©es et crĂ©er des partenariats pour de futurs projets.

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L’étĂ© en festivals : FIFAK 2025, dĂ©couvrez le programme et les dates clĂ©s du Festival international du film amateur

Von: walid
29. Juni 2025 um 19:35

FIFAKLa 38e Ă©dition du Festival international du film amateur de KĂ©libia (FIFAK) se tiendra du 16 au 23 aoĂ»t 2025. AprĂšs une Ă©dition 2024 dĂ©diĂ©e Ă  “Save Gaza”, cette nouvelle rencontre portera l’emblĂšme puissant “Free Palestine”, affirmant son engagement et sa solidaritĂ©, tout en conservant l’esthĂ©tique poĂ©tique qui caractĂ©rise le FIFAK depuis sa crĂ©ation en 1964.

Un ÉvĂ©nement Majeur du CinĂ©ma Amateur

OrganisĂ© par la FĂ©dĂ©ration tunisienne des cinĂ©astes amateurs (FTCA), avec le soutien du ministĂšre des Affaires culturelles, du Centre national du cinĂ©ma et de l’image (CNCI) et en collaboration avec la municipalitĂ© de KĂ©libia, le festival invite les cinĂ©astes amateurs et Ă©tudiants en cinĂ©ma du monde entier Ă  soumettre leurs Ɠuvres. Les inscriptions pour les participants Ă©trangers seront clĂŽturĂ©es le 15 juillet 2025, et le 28 juillet pour les participants tunisiens.

Chaque annĂ©e, la ville cĂŽtiĂšre de KĂ©libia, situĂ©e au Cap Bon, devient un carrefour d’échanges et de dĂ©couvertes. Le festival offre une plateforme unique oĂč les jeunes talents peuvent prĂ©senter leurs derniĂšres crĂ©ations, principalement des courts-mĂ©trages, partager leurs expĂ©riences avec des pairs internationaux et rencontrer des professionnels reconnus du secteur cinĂ©matographique.

Une Programmation Riche et Diversifiée

Au-delĂ  des compĂ©titions nationales et internationales (fiction, documentaire, animation, et film expĂ©rimental), le FIFAK propose une programmation foisonnante. Celle-ci inclut des sĂ©ances spĂ©ciales consacrĂ©es Ă  un pays ou Ă  un cinĂ©ma invitĂ©, des projections de films pour enfants (courts et longs-mĂ©trages), des ateliers encadrĂ©s par des spĂ©cialistes tunisiens et Ă©trangers, ainsi que des rencontres-dĂ©bats enrichissantes. Une compĂ©tition nationale de scĂ©nario et de photographie complĂšte Ă©galement l’offre du festival.

Un Haut Lieu de Découverte et de Formation

Le FIFAK est reconnu comme la plus ancienne rencontre de jeunes cinĂ©astes, d’associations tunisiennes de cinĂ©ma, d’étudiants, de professionnels et de cinĂ©philes. Au fil des annĂ©es, il s’est imposĂ© comme un tremplin essentiel pour de nombreux cinĂ©astes et techniciens, contribuant Ă  l’émergence de talents. Des figures emblĂ©matiques du cinĂ©ma, telles que Nanni Moretti, Diego Risquez, Sheila Graber, Ahmed Ben Kamila, Salma Baccar, FĂ©rid Boughedir ou Ridha BĂ©hi, ont marquĂ© de leur passage ce festival. Le regrettĂ© rĂ©alisateur Ă©gyptien Youssef Chahine, le critique français Alain Bergala, les cinĂ©astes palestiniens Michel Khleifi et Rashid Masharawi, le cinĂ©aste burkinabĂ© Gaston KaborĂ©, et l’Argentin Pablo CĂ©sar, figurent Ă©galement parmi les invitĂ©s de prestige qui ont honorĂ© le festival de leur prĂ©sence.

La FTCA : Un Pilier du Cinéma Amateur Tunisien

La FĂ©dĂ©ration tunisienne des cinĂ©astes amateurs (FTCA), fondĂ©e en 1962 sous le nom d’Association des jeunes cinĂ©astes tunisiens (AJCT), est une institution clĂ©. Elle est devenue un vĂ©ritable centre de formation, encadrant des gĂ©nĂ©rations de cinĂ©astes. Aujourd’hui, elle compte plus de 320 adhĂ©rents rĂ©partis dans 23 clubs Ă  travers le pays, leur offrant formation, encadrement et les moyens nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de leurs films.

Depuis plus d’un demi-siĂšcle, la FTCA produit en moyenne une vingtaine de films par an. Elle gĂšre Ă©galement un patrimoine cinĂ©matographique prĂ©cieux de plus de 500 films (en 16 mm, Super 8 et vidĂ©o), dont certaines Ɠuvres sont signĂ©es par des cinĂ©astes aujourd’hui cĂ©lĂšbres. Le FIFAK, qu’elle organise chaque annĂ©e, est considĂ©rĂ© comme le premier festival du genre en Afrique et dans le monde arabe, soulignant son importance historique et culturelle.

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Le producteur Habib Attia invité à rejoindre The Academy of Motion Picture Arts and Sciences

28. Juni 2025 um 14:23

Le producteur tunisien Habib Attia figure parmi les nouveaux membres invitĂ©s Ă  rejoindre l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, prestigieuse institution qui organise chaque annĂ©e les Oscars. Cette reconnaissance confirme l’importance de son parcours et de sa contribution au renouveau du cinĂ©ma tunisien, qu’il accompagne depuis prĂšs de deux dĂ©cennies Ă  travers des Ɠuvres puissantes, singuliĂšres et dĂ©sormais incontournables sur la scĂšne internationale.

Habib Attia rejoint ainsi un cercle encore restreint de professionnels tunisiens admis au sein de l’Academy, tous ayant jouĂ© un rĂŽle actif dans le dĂ©veloppement du cinĂ©ma tunisien. Avant lui, la rĂ©alisatrice Kaouther Ben Hania – dont il a produit plusieurs films –, la rĂ©alisatrice Raja Amari, la productrice Dorra Bouchoucha, la monteuse franco-tunisienne Nadia Ben Rachid, ou encore la rĂ©alisatrice Meryam Joobeur (Brotherhood, nommĂ© aux Oscars en 2020), ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  siĂ©ger dans diffĂ©rentes branches de l’institution. Le producteur Tarak Ben Ammar, qui a produit plusieurs films tournĂ©s en Tunisie et soutenu l’industrie locale dĂšs les annĂ©es 1970, en fait Ă©galement partie. L’entrĂ©e d’Habib Attia vient ainsi renforcer une prĂ©sence tunisienne encore modeste mais croissante dans cette institution de rĂ©fĂ©rence.

À la tĂȘte de la sociĂ©tĂ© CinĂ©tĂ©lĂ©films, fondĂ©e par son pĂšre Ahmed Bahaeddine Attia, producteur historique de films majeurs comme Les Silences du palais, Les Sabots en or et Halfaouine, Habib Attia a su, dĂšs son retour en Tunisie en 2007 aprĂšs avoir terminĂ© ses Ă©tudes en Italie, faire Ă©merger une nouvelle gĂ©nĂ©ration de cinĂ©astes. Son nom est aujourd’hui indissociable de la percĂ©e du cinĂ©ma tunisien sur la scĂšne mondiale, notamment grĂące Ă  une sĂ©rie de films qui ont franchi les frontiĂšres des festivals pour accĂ©der aux plus hautes sphĂšres de reconnaissance, jusqu’à l’AcadĂ©mie elle-mĂȘme.

L’un des projets les plus marquants qu’il a portĂ©s reste L’homme qui a vendu son dos/The Man Who Sold His Skin, rĂ©alisĂ© par Kaouther Ben Hania, qui a permis Ă  la Tunisie de dĂ©crocher sa toute premiĂšre nomination Ă  l’Oscar du meilleur film international, en 2021. Le film, audacieux et visuellement stylisĂ©, interroge les notions de libertĂ©, de frontiĂšres et de marchandisation des corps, Ă  travers l’histoire d’un rĂ©fugiĂ© syrien devenu Ɠuvre d’art vivante. PrĂ©sentĂ© Ă  la Mostra de Venise, il a connu un parcours exceptionnel jusqu’aux Oscars, consolidant la rĂ©putation de Habib Attia comme producteur capable de porter des projets Ă  la fois artistiquement exigeants et internationalement viables.

Deux ans plus tard, en 2023, il produit Les Filles d’Olfa, Ă©galement rĂ©alisĂ© par Kaouther Ben Hania. Le film est prĂ©sentĂ© en compĂ©tition officielle au Festival de Cannes (premiĂšre prĂ©sence d’un film tunisien en sĂ©lection officielle depuis 1970) et y remporte quatre prix dĂ©cernĂ©s par des jurys indĂ©pendants : l’ƒil d’or du meilleur documentaire, le Prix François-Chalais, le Prix de la CitoyennetĂ© et le Prix du CinĂ©ma positif. Il est ensuite nommĂ© aux Oscars 2024 dans la catĂ©gorie meilleur documentaire. ƒuvre hybride, entre documentaire et fiction, Les Filles d’Olfa interroge le destin d’une mĂšre tunisienne dont deux filles ont rejoint Daech, tout en explorant les traumatismes intimes et politiques que cette histoire incarne. LĂ  encore, le geste de production de Habib Attia est fondamental : accompagner une Ɠuvre complexe, qui bouscule les formats narratifs traditionnels, tout en lui assurant une visibilitĂ© mondiale.

Mais au-delĂ  de ces deux films emblĂ©matiques, Habib Attia a produit, depuis une quinzaine d’annĂ©es, plusieurs Ɠuvres majeures du cinĂ©ma tunisien post-rĂ©volutionnaire. DĂšs 2013, Le Challat de Tunis, satirique et impertinent, marquait le dĂ©but de sa collaboration avec Kaouther Ben Hania. Il s’était auparavant engagĂ© dans la production de No More Fear de Mourad Ben Cheikh, l’un des tout premiers films Ă  documenter la rĂ©volution tunisienne, ou encore It Was Better Tomorrow de Hinde Boujemaa. Il est aussi coproducteur de Brotherhood de Meryam Joobeur, qui a valu Ă  la Tunisie sa premiĂšre nomination aux Oscars dans la catĂ©gorie du court-mĂ©trage de fiction.

Aujourd’hui, son entrĂ©e Ă  l’Academy vient consacrer un parcours fondĂ© sur la rigueur, la fidĂ©litĂ© artistique et une rare capacitĂ© Ă  faire rayonner des rĂ©cits tunisiens profondĂ©ment ancrĂ©s dans le rĂ©el. Elle atteste aussi de la place croissante qu’occupe le cinĂ©ma tunisien sur la scĂšne internationale. Si le cinĂ©ma tunisien est de plus en plus prĂ©sent dans les festivals majeurs et accĂšde aux cĂ©rĂ©monies prestigieuses comme les Oscars, il reste cependant en marge des grands circuits industriels de production mondiaux, marquĂ©s par des enjeux Ă©conomiques et de distribution complexes. La trajectoire de producteurs comme Habib Attia prouve qu’un autre modĂšle est possible : celui d’un cinĂ©ma indĂ©pendant, audacieux, libre, qui n’attend pas qu’on lui tende la main pour exister.

NeĂŻla Driss

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Droits d’auteur en Tunisie : focus sur les enjeux du cinĂ©ma, de l’audiovisuel et de la protection des Ɠuvres

Von: hechmi
26. Juni 2025 um 11:48

La Direction gĂ©nĂ©rale des arts scĂ©niques et audiovisuels a organisĂ© hier mercredi, en partenariat avec l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) et le Centre national du cinĂ©ma et de l’image (CNCI), une journĂ©e d’étude consacrĂ©e aux droits d’auteur et aux droits voisins dans le secteur cinĂ©matographique et audiovisuel.

Cette rencontre qui s’est dĂ©roulĂ©e dans la salle Omar Khlifi Ă  la CitĂ© de la Culture Chedly Klibi-Tunis, fa Ă©tĂ© marquĂ©e par la participation du Syndicat indĂ©pendant des rĂ©alisateurs-producteurs (SIRP), ainsi que de reprĂ©sentants de la Direction GĂ©nĂ©rale des Etudes et de la LĂ©gislation Fiscales (DGELF) du ministĂšre des Finances, de la TĂ©lĂ©vision tunisienne, du ministĂšre des Technologies de la communication, en plus de producteurs, rĂ©alisateurs, experts, programmateurs, artistes et techniciens.

La rencontre a dĂ©marrĂ©, selon un selon un communiquĂ© du ministĂšre, avec un exposĂ© sur les principes fondamentaux de la propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique. Plusieurs points ont Ă©tĂ© abordĂ©s, notamment la notion d’auteur (c’est-Ă -dire le crĂ©ateur de l’Ɠuvre originale), les conditions d’adhĂ©sion Ă  l’OTDAV, ainsi que les principales conventions internationales ratifiĂ©es par la Tunisie, telles que la Convention de Berne pour la protection des Ɠuvres littĂ©raires et artistiques du 9 septembre 1886, la Convention universelle sur le droit d’auteur (UNESCO, 1952), ainsi que la loi n° 94-36 du 24 fĂ©vrier 1994, relative Ă  la propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique, telle que modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e par la loi n° 2009-33 du 23 Juin 2009.

Le second axe a portĂ© sur les enjeux de la production et de l’exploitation des Ɠuvres audiovisuelles et cinĂ©matographiques, notamment les contrats de production, le rĂŽle de l’OTDAV, sa mission de gestion collective, de collecte des revenus issus de la diffusion des Ɠuvres, que ce soit en salle ou sur les plateformes. Le dĂ©bat a Ă©galement portĂ© sur le cadre fiscal applicable au secteur, ainsi que sur le Fonds de soutien Ă  la couverture sociale des artistes, financĂ© par une taxe prĂ©levĂ©e sur la vente des billets lors des Ă©vĂ©nements culturels.

Concernant l’exploitation des Ɠuvres audiovisuelles et cinĂ©matographiques, que ce soit Ă  l’écran ou en salle, les intervenants ont expliquĂ© le rapport entre distributeurs, producteurs, salles de cinĂ©ma, plateformes comme YouTube ou IPTV, ainsi que les diffuseurs publics et privĂ©s. Ils ont Ă©galement Ă©voquĂ© les formes d’exploitation illĂ©gale, notamment le piratage, le plagiat et les modifications non autorisĂ©es des Ɠuvres.

La troisiĂšme partie de la rencontre a Ă©tĂ© consacrĂ©e aux modĂšles de contrats dans le domaine audiovisuel et cinĂ©matographique, avec une analyse comparative des pratiques contractuelles en vigueur en France, au Royaume-Uni et au Canada. Il a Ă©galement Ă©tĂ© question de la cession des droits, c’est-Ă -dire le transfert ou la vente des droits liĂ©s aux Ɠuvres audiovisuelles (programmes tĂ©lĂ©visĂ©s, radiophoniques ou cinĂ©matographiques) d’un auteur ou d’un organisme Ă  un autre.

Les recommandations formulĂ©es au terme de la rencontre portent sur l’importance de poursuivre cette initiative afin de couvrir les autres disciplines artistiques, d’organiser des ateliers spĂ©cialisĂ©s pour la rĂ©daction de contrats relatifs aux Ɠuvres audiovisuelles et cinĂ©matographiques et de mettre en place un mĂ©canisme d’enregistrement des contrats. L’accent est mis Ă©galement sur l’encouragement des artistes Ă  adhĂ©rer Ă  l’OTDAV, l’examen des enjeux liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle et l’élaboration des textes rĂ©glementaires pour amĂ©liorer la couverture sociale des artistes.

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“Sudan, remember us” de Hind Meddeb reçoit une mention spĂ©ciale Ă  Casablanca

Von: walid
24. Juni 2025 um 10:15

L’acteur Mohamed Mrad et le documentaire « Sudan, remember us » de Hind Meddeb ont Ă©tĂ© primĂ©s Ă  la 6Ăšme Ă©dition du Festival du film arabe de Casablanca, au Maroc, dont le PalmarĂšs a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© vendredi soir.

Mohamed Mrad a remportĂ© le prix de l’interprĂ©tation masculine pour son rĂŽle dans “JAD” de Jamil Najjar. Ce premier long-mĂ©trage du rĂ©alisateur tunisien a Ă©tĂ© tournĂ© au cours de la saison estivale de 2024. AprĂšs sa sortie rĂ©cente dans les salles tunisiennes, JAD a fait sa premiĂšre arabe au Festival du film arabe de Casablanca, tenu du 13 au 20 juin 2025.

« Sudan, remember us » (Soudan, Quand les poĂšmes s’effondrent) a eu une mention spĂ©ciale. Ce documentaire de 76m est une coproduction de 2024 tuniso-franco-qatarie.

Synopsis : “Au printemps 2019, la cinĂ©aste Hind Meddeb capture un moment jubilatoire de dĂ©fi parmi les jeunes militants soudanais Ă  Khartoum aprĂšs le renversement d’une longue dictature, puis relate la rĂ©pression militaire qui a suivi”.

Ce film dresse le portrait d’une jeune gĂ©nĂ©ration soudanaise luttant pour la libertĂ© avec ses propres paroles, poĂšmes et chansons, une jeunesse dĂ©terminĂ©e Ă  renverser la dictature et Ă  faire triompher ses rĂȘves de libertĂ©. En 2024, il a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© dans divers festivals dont la 21Ăšme Ă©dition des “Giornate degli autori”, sĂ©lection parallĂšle de la 81Ăšme Mostra de Venise (28 aoĂ»t au 9 septembre) et la 49Ăšme Ă©dition du Festival international du film de Toronto (TIFF, 5-15 septembre), au Canada.

Initialement reporter à France Info et pour le magazine Tracks sur Arte, Hind Meddeb a réalisé des documentaires des reportages au Maroc, en Tunisie, en Egypte et au Liban dont » Our Voices As Only Weapons » et » Paris Stalingrad » (2019), Kids on the road et Storie Vere di Palermo (2018), Get Organized ! (2016), Tunisia Clash (2015), Electro Chaabi (2013) et Au pays de Glissant (2011) et Casablanca, one way Ticket to paradise (2007).

Le grand prix du festival du film arabe de Casablanca est revenu au film “The Ant That Crossed My Sketchbook ”du Libanais Chris Akouri. 12 films Ă©taient dans la compĂ©tition des longs-mĂ©trages de fiction et documentaires et 19 autres dans la compĂ©tition des courts-mĂ©trages de fiction et documentaires.

Le Festival du film arabe de Casablanca est organisĂ© par l’Association Imtidad pour la Culture et le DĂ©veloppement, en partenariat avec le Conseil de la commune de Casablanca et le Centre CinĂ©matographique Marocain (CCM).

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Le pouvoir du narratif, ou comment l’imaginaire façonne le rĂ©el

23. Juni 2025 um 20:10

Pendant des dĂ©cennies, nous avons grandi en regardant des westerns oĂč les Indiens Ă©taient prĂ©sentĂ©s comme des sauvages sanguinaires, attaquant sans raison de paisibles colons blancs. Ils scalpaient, violaient, tuaient, et nous les dĂ©testions. Pourquoi donc ? Parce que les films et les sĂ©ries amĂ©ricains le disaient, et nous n’avions aucun autre rĂ©cit pour contredire cette vision.

Pendant des annĂ©es, les « mĂ©chants Â» Ă©taient les Russes. L’ennemi ultime. Ils Ă©taient froids, brutaux, inhumains, toujours en train de comploter contre le monde libre. LĂ  encore, pourquoi les haĂŻssions-nous ? Parce que Hollywood, avec une efficacitĂ© redoutable, imposait cette image dans l’inconscient collectif.

Puis est venue l’ùre oĂč le « mĂ©chant arabe » est devenu la figure incontournable du mal dans les blockbusters. Un mal caricatural, sale, fanatique, barbu, hurleur, porteur de bombes et destructeur de tout ce qui ressemble Ă  une civilisation. Cela aussi, nous l’avons vu Ă  l’écran, encore et encore, jusqu’à ce que cela devienne, pour beaucoup, une vĂ©ritĂ©.

Dans tous ces rĂ©cits, les AmĂ©ricains, eux, sont toujours du bon cĂŽtĂ©. MĂȘme quand le danger vient d’au-delĂ  des Ă©toiles, ce sont encore eux qui sauvent le monde. Les extra-terrestres attaquent la Terre ? Ce sont les pilotes amĂ©ricains qui volent Ă  la rescousse, la Maison Blanche qui dirige la riposte, le prĂ©sident amĂ©ricain qui prononce le discours qui galvanise l’humanitĂ©. MĂȘme dans l’imaginaire intergalactique, c’est toujours l’AmĂ©rique qui incarne l’ordre, la justice et le salut. Et il faut reconnaĂźtre qu’elle a su, avec constance et talent, construire cette image rassurante d’elle-mĂȘme, en investissant massivement dans son industrie culturelle.

Le cinĂ©ma amĂ©ricain, en particulier, a permis au monde entier de connaĂźtre l’AmĂ©rique et son histoire, dans ses moindres dĂ©tails : depuis l’arrivĂ©e des premiers pionniers, en passant par la guerre de SĂ©cession, la catastrophe de Pearl Harbor, la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam, la prohibition
 Par la puissance de son narratif, l’AmĂ©rique a imposĂ© ses exploits, ses inventions, et mĂȘme ses drames, auxquels nous avons spontanĂ©ment compati, comme le meurtre de Kennedy ou les attentats du 11 septembre. L’AmĂ©rique a su se rendre proche, familiĂšre, mĂ©morable. Elle a su faire en sorte qu’elle devienne une rĂ©fĂ©rence, une figure connue de tous, presque intime. Elle a su, par la force de son rĂ©cit, entrer dans notre imaginaire collectif, dans nos Ă©motions, dans notre idĂ©al, parfois mĂȘme dans notre aspiration Ă  lui ressembler.

Ce n’est pas un hasard. C’est une construction. Une stratĂ©gie. Un choix culturel mĂ»rement entretenu. Car le narratif, ce n’est pas seulement raconter une histoire. C’est imposer une vision du monde. C’est diffuser un imaginaire qui, Ă  force d’ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©, devient une rĂ©fĂ©rence, puis une vĂ©ritĂ©.

Et pourtant, nous, arabes, avons aussi notre propre Histoire. Nous avons notre version et notre lecture du monde. Nous avons notre identitĂ©. Nos propres exploits. Nos grandes figures, nos luttes, nos rĂȘves, nos blessures, nos belles pĂ©riodes
 Mais tout cela reste mĂ©connu, marginal, pĂ©riphĂ©rique. Parce que nous ne l’avons pas racontĂ©, ou pas assez. Parce que nous avons laissĂ© d’autres peuples raconter pour nous – parfois contre nous.

Ce constat ne relĂšve ni du ressentiment ni de la plainte. Il n’y a lĂ  aucun reproche envers ceux qui ont su construire leur propre rĂ©cit et l’imposer au monde. Il y a seulement la luciditĂ© de reconnaĂźtre qu’à force de silence, d’oubli ou de passivitĂ©, nous avons laissĂ© les autres peupler notre imaginaire Ă  notre place. Et qu’il est temps d’inverser le mouvement.

Les peuples qui ne maĂźtrisent pas leur propre narratif, qui ne racontent pas eux-mĂȘmes leur Histoire et leurs histoires, qui ne diffusent pas leur vision du monde, se retrouvent piĂ©gĂ©s dans les rĂ©cits des autres. Et c’est ce qui est arrivĂ© – et arrive encore – aux Arabes. Non seulement nous ne contrĂŽlons pas l’image que les autres se font de nous, mais nous ne la produisons mĂȘme pas.

Car un narratif puissant ne se construit pas en une gĂ©nĂ©ration. Il repose sur une continuitĂ©, une production massive et rĂ©guliĂšre, une capacitĂ© Ă  se raconter, Ă  s’imposer dans l’imaginaire collectif mondial. Les AmĂ©ricains l’ont compris trĂšs tĂŽt, les Russes l’ont tentĂ© avec plus ou moins de succĂšs, les Indiens y parviennent de plus en plus grĂące Ă  l’essor de Bollywood. Mais le monde arabe, malgrĂ© sa richesse culturelle, peine encore Ă  se rĂ©approprier son propre rĂ©cit.

Or, le cinĂ©ma, la tĂ©lĂ©vision, la littĂ©rature, le jeu vidĂ©o, le théùtre mĂȘme : tous ces outils sont des champs de bataille contemporains. Ce sont eux qui forgent l’imaginaire mondial. Ce sont eux qui dĂ©terminent qui est « le bon Â», qui est « le mĂ©chant Â», qui est « moderne Â», « arriĂ©rĂ© Â», « civilisĂ© Â», « dangereux Â», « fascinant Â», « exotique Â»â€Š

Il est temps, donc, non pas de pleurer sur le narratif des autres, mais de construire le nĂŽtre. De produire, de diffuser, de raconter. D’oser des rĂ©cits forts, multiples, complexes. De ne plus toujours attendre que l’Occident nous filme, nous dĂ©crive, nous caricature.

Parce qu’un peuple sans rĂ©cit, ou dont le rĂ©cit est toujours dictĂ© par les autres, est un peuple qui disparaĂźt de l’imaginaire mondial. Et Ă  terme, de l’Histoire.

NeĂŻla Driss

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Cité de la Culture | Point Doc : Cinéma, écologie, et dialogue pour un monde durable

Von: Yusra NY
14. Juni 2025 um 19:27

Point Doc revient pour sa 5Úme édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie.

L’affiche de cette Ă©dition incarne cette rĂ©flexion : diversitĂ© des regards, urgences climatiques, ouverture au monde autant de valeurs qui nourrissent la richesse du documentaire.

L’évĂšnement organisĂ© par Doc House se dĂ©roulera les 19, 20 & 21 Juin 2025 Ă  la CitĂ© de la Culture Chedli Klibi Ă  Tunis et les organisateurs prĂ©voient un programme riche, des invitĂ©.e.s et des expert.e.s du monde entier et un espace d’échange pour les professionnel.le.s.

Doc House – Tunisie est une organisation indĂ©pendante Ă  but non lucratif fondĂ©e en 2018. Elle Ɠuvre Ă  promouvoir la production, la distribution et le rĂ©seautage professionnel liĂ©s au documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

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