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Formation IA et transition énergétique : l’IACE accompagne les entreprises tunisiennes

Von: walid
08. Dezember 2024 um 18:15

Journées de l'Entreprise 2024Des formations accélérées sur l’Intelligence artificielle (IA) et la réduction des émissions de carbone ont été dispensées par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) en faveur d’un nombre de directeurs exécutifs de sociétés.

Organisées dans le cadre de la 38ème édition des Journées de l’Entreprise tenue, du 5 au 7 décembre 2024, sous le thème «l’Entreprise et les Grands changements : Adaptation et Opportunités», ces formations visent à doter les responsables d’entreprises des compétences nécessaires à la réalisation, l’évaluation et le développement des projets dans les domaines de l’IA et de la réduction des émissions de carbone.

Le directeur général adjoint de la société Misfat Filtration, Mohamed Guermazi a mis l’accent sur l’importance de l’élimination de dioxyde de carbone de l’environnement, notamment par les industriels.

Il a rappelé que dans sa contribution déterminée au niveau national (CDN), la Tunisie s’est fixée l’objectif de réduire ses émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 45 pour cent d’ici 2030 par rapport au niveau de 2010.

Il a souligné que l’adhésion des entreprises industrielles tunisiennes exportatrices vers le marché européen sont appelées à respecter, d’ici 2026, leur empreinte carbone pour poursuivre leurs échanges avec l’UE.

De son côté la vice-présidente de l’IACE, Houbeb Ajmi a estimé que l’utilisation de l’IA par les entreprises est devenue une urgence pour développer la performance individuelle de ses employés et la société en général.

Elle a appelé les chefs d’entreprises à assurer la formation du personnel, à rendre accessible l’information numérique et à bénéficier de ses avantages.

Journées de l’entreprise : Le corps managérial national à l’épreuve du changement climatique

Von: hechmi
08. Dezember 2024 um 13:56

Journées de l'entreprise 2024Triompher des contrariétés du changement climatique, est d’abord une affaire de volonté. Il se trouve que cela stimule le talent managérial et l’appétit d’innovation.

Samedi 7 décembre les Journées de l’Entreprise ont célébré la clôture avec un panel de choc. Le thème choisi examine les réponses ‘’pilotes’’ en parade aux retombées des phénomènes climatiques extrêmes. Le réchauffement climatique arrive en tête des soucis des opérateurs. Sans oublier la sécheresse qui semble exclure le mode opératoire actuel autant dans l’industrie que dans l’agriculture.

Ces deux activités exerçaient avec une certaine prodigalité qui avait cours quand l’eau était abondante. Trois individualités ont constitué un panel des plus animés. L’on a eu droit à un échantillon de cas de reconversion des modes de production, des plus réussis. Et des use cases modélisés avec des outils de calculs économiques les plus rigoureux.

Des problématiques maîtrisées

Retenez bien ces trois noms. Ce sont des titans de la prospective et des tacticiens de l’innovation. Sur terrain ils conçoivent, avec une vitesse V, la contre offensive managériale.

Abdelhamid Mnejja, DG du Génie rural et administrateur en charge de l’exploitation des eaux auprès de la SONEDE. A lui tout seul il préfigure la réactivité dont doit se parer la fonction publique. La problématique du réchauffement climatique et de son corollaire la sécheresse sont entièrement cernées.

Le pays sait exactement formaliser les contraintes et appréhender les retombées de ces deux phénomènes pénalisants. Les parades élaborées sont robustes et l’assistance, en proie aux alertes sur l’eau, a déstressé. Les calculs économiques les plus pointus ont été appliqués afin d’arrêter une stratégie de riposte, à l’échelle nationale. Cette dernière vise à apporter toute l’assistance nécessaire à l’ensemble des activités économiques.

“Triompher des contrariétés du changement climatique, est d’abord une affaire de volonté.”

Tout est passé au crible. Les calculs de coûts sont faits et les choix, à titre d’exemple pour les solutions d’irrigation alternative et jusqu’aux cultures verticales sont fin prêtes. On est dans la course avec ce qu’il faut de mordant. L’Etat n’est pas en retrait par rapport à son rôle moteur.

Le secteur privé a été superbement représenté, également. Mohamed Meksi, Directeur de la R&D chez Sartex, pour l’industrie textile. Et le secteur agricole a été brillamment représenté par Mohamed Sahbi Mahjoub, PDG de ‘’Sadira’’, entreprise agricole principalement exportatrice.

SARTEX : régler la maitrise de l’énergie et stopper la pollution avec plus value économique

L’industrie textile est à un tournant de redéploiement de son process de production. Surtout sur le marché international où le rouleau compresseur de la décarbonation commande la sélection des entreprises. Il s’agit d’un palier de transition existentielle. Prise en ciseaux par la problématique de la compétitivité et l’agenda environnemental, l’industrie textile ne peut performer qu’au prix d’une sortie par le haut.

Et tout le programme de Up Grading suivi par Sartex, superbement exposé par Mohamed Meksi restituait toute la pertinence des choix retenus. L’entreprise s’est engagée dans un plan de recyclage de ses eaux usagées. Elle récupère ses rejets et valorise ses résidus réalisant une économie avantageuse de coûts.

“Les entreprises tunisiennes sont à un tournant de redéploiement de leur process de production.”

En matière d’énergie électrique la démarche de Sartex est nourrie des mêmes soucis de prévenance environnementale et de calcul marchand. L’entreprise s’est dotée d’une centrale électrique pour la production d’énergie et d’un dispositif de co-génération pour la production de chaleur. Là encore l’autonomie est assurée et l’entreprise tourne en toute aisance. Gains de coûts garantis. L’exploit de Sartex est que l’entreprise casse un credo managérial, car elle développe une expertise supplémentaire en dehors de son cœur de métier ! Sans se disperser !

Sadira : L’agriculture prise sous le feu de la sécheresse et du rendement financier

Assoiffé par la sécheresse l’irrigation traditionnelle est mise en échec. L’eau manque, et il faut apprendre à basculer vers la culture sobre, soutient avec amertume mais sans résignation, Mohamed Sahbi Mahjoub.

Les exploitants sont appelés à une culbute technique. Rationner oui mais avec de la ruse. Un quantum d’eau quand il est séquencé sert mieux la croissance de la plante que s’il était administré en une seule fois. Cela a l’air simple mais c’est méritant de le trouver car c’est une recette gagnante. Cela améliore la récolte ainsi que les résultats de l’entreprise.

Pareilles recettes bénéfiques, notamment pour la détection de souches adaptées à la sécheresse Mohamed Sahbi Mahjoub en développe à profusion jusqu’à ne plus avoir soif. Mais là ne s’arrête pas l’effort d’innovation managériale. La carte agricole nationale peut être reconfigurée.

“L’agriculture est d’abord et avant tout garante de notre indépendance alimentaire.”

Au Maroc, pays proche et opérant avec des contraintes similaires aux nôtres, une superficie modeste de 12.000 ha destinée à la culture de la myrtille et de la framboise générerait un chiffre d’affaires de un milliard d’euros. Sous nos cieux cette même recette nous immobilise 1.600.000 ha d’oliviers.

Ne cédons pas à la facilité l’agriculture, précisera Mohamed Sahbi Mahjoub, est d’abord et avant tout garante de notre indépendance alimentaire. Cependant les fenêtres de performance ne doivent pas être fermées ni négligées, nous rappelle l’expérience de Sadira.

Les transformations sont en marche

Ah ! Quel finish ! Les transformations managériales sont en marche. Elles sont appliquées avec succès par le peloton de tête car aux prises avec le ‘’mur du son’’ de la compétitivité sur le marché international.

Les use cases des entreprises tunisiennes prouvent que le thème des journées illustre bien le répondant des managers tunisiens. Ils ont pu maitriser et domestiquer les solutions les plus avancées. Le pays se convertit à une nouvelle rationalité économique, avec superbe. A l’évidence ce sont les entreprises les plus prospères qui se mettent en pointe. Sauront- elle transmettre leur réactivité au reste du corps entrepreneurial national ? C’est le nouveau pari qui se pose à l’économie tunisienne.

Ali DRISS

 

Ramadan Ahmed Boujenah, vice premier-ministre libyen, lors de la 38e édition des Journées de l’entreprise : «La Tunisie peut devenir un centre financier de la région afro-euro-méditerranéenne»

07. Dezember 2024 um 17:55

La Presse — Présent lors de l’ouverture officielle de la 38e édition des journées de l’entreprise, organisée par l’Iace du 5 au 7 décembre, le vice Premier-ministre et ministre de la Santé libyen, Ramadan Ahmed Boujenah, a prononcé un discours dans lequel il a mis l’accent sur les liens historiques et sociaux entre la Tunisie et la Libye reflétant leur destin commun. Il a appelé à la mise en place d’un ensemble de mesures pour renforcer les liens économiques entre les deux pays. 

Les relations qui lient les deux pays leur confèrent, selon le Ahmed Boujenah, la responsabilité de construire un modèle de partenariat stratégique qui va au-delà du commerce, pour établir des ponts d’intégration économique et réaliser les objectifs communs des deux nations. «Aujourd’hui, la Libye, avançant à pas sûrs vers un avenir meilleur, tire sa force de la détermination de ses enfants et de leur insistance à surmonter les défis. Nous croyons que la coopération avec la Tunisie, notre pays frère, est un pilier essentiel pour réaliser notre vision d’un avenir stable et prospère», a-t-il déclaré. Boujneh a affirmé que les relations entre la Libye et la Tunisie ont besoin d’un saut qualitatif qui dépasse les frontières traditionnelles des échanges commerciaux pour établir un partenariat reposant sur la nécessité et le devoir de soutenir les petites et moyennes entreprises dans la réalisation de projets communs. Il a appelé, dans ce contexte, à la mise en place d’un ensemble de mesures susceptibles de renforcer les liens économiques entre les deux pays, notamment le développement des législations du secteur bancaire, le renforcement de la coopération culturelle et touristique, ainsi que dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la mise en œuvre d’initiatives concrètes et immédiates dans le secteur du transport aérien, telles que l’augmentation du nombre de vols directs entre les aéroports libyens et tunisiens, ainsi que la possibilité pour les compagnies aériennes libyennes et tunisiennes d’opérer des vols entre la ville de Sebha et Tunis, et enfin; le renforcement de la coopération en matière de développement local et de soutien à la décentralisation, en particulier entre les municipalités des villes frontières. «J’appelle les entreprises tunisiennes à entrer en partenariat avec nous pour la mise en œuvre de projets, non seulement dans les régions du sud de la Libye, mais aussi dans les zones occidentales et orientales, qui regorgent d’opportunités d’investissement, notamment dans les secteurs des infrastructures, des énergies renouvelables et de l’agriculture», a-t-il martelé. Boujeneh a, par ailleurs, indiqué que le développement des régions frontalières communes entre la Libye et la Tunisie nécessite une plus grande implication de l’Algérie, et ce afin de renforcer la stabilité et d’améliorer le rapprochement entre les pays frères dans un modèle de coopération arabe et régionale.

«Grâce à sa position internationale et régionale, la Tunisie peut devenir la capitale économique et un centre financier de la région afro-euro-méditerranéenne, qui est en mesure de soutenir les économies des pays voisins ce qui permet de consolider son rôle dans le cadre de la politique de Son Excellence le Président Kaïs Saïed», a-t-il conclu. 

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Le chef du gouvernement lors de l’ouverture officielle de la 38e édition des journées de l’entreprise de Sousse : Pour un climat des affaires rassurant en Tunisie

07. Dezember 2024 um 12:58

Inaugurant la 38e édition des Journées de l’entreprise, organisées sous le haut patronage du Président de la République, Kaïs Saïed, du 5 au 7 décembre à Sousse par l’Iace, sur le thème «L’entreprise et les grands changements : adaptation et opportunités», le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présenté les grands chantiers sur lesquels travaille actuellement le gouvernement pour améliorer le climat des affaires et booster l’investissement en Tunisie. Brossant un tableau des grandes réformes engagées par le gouvernement, et devant un parterre d’investisseurs et de chefs d’entreprise, Maddouri a adressé un message rassurant visant à restaurer la confiance des entreprises. 

La Presse — Selon le haut responsable, le gouvernement est actuellement sur tous les fronts pour mettre à niveau les réglementations en vigueur, afin de doter l’entreprise d’une meilleure capacité d’adaptation à un nouveau contexte national et international en pleine mutation.

Évoquant une reconfiguration du paysage économique mondial, Maddouri a souligné que ces changements traduisent l’accélération des bouleversements géopolitiques que connaît le monde aujourd’hui, ainsi que l’effritement du commerce mondial. Ces changements, poursuit-il, ont poussé plusieurs pays à réévaluer leurs stratégies commerciales et d’investissement, à réviser leurs partenariats ainsi que leurs politiques d’investissements directs étrangers. «Cette nouvelle donne nous oblige à consolider les relations commerciales de la Tunisie, mais aussi sa flexibilité économique, tout en diversifiant les partenariats économiques et en mettant en œuvre des politiques économiques efficaces afin de faire face à ces nouveaux défis et tirer parti des opportunités naissantes», a indiqué, dans ce contexte, le Chef du gouvernement.

Vers un partenariat tuniso-libyen approfondi 

S’adressant à Ramadan Ahmed Boujenah, vice-Premier ministre et ministre de la Santé libyen, qui était présent lors de l’inauguration de l’événement, Maddouri a appelé de ses vœux à une complémentarité et une meilleure intégration économique entre les deux pays, à travers la dynamisation des investissements communs dans les grands projets innovants, en garantissant la libre circulation des personnes et des marchandises, et en élargissant les domaines de coopération mutuelle pour inclure tous les secteurs socioéconomiques et culturels. «L’objectif est de servir les deux peuples frères selon une vision commune qui aspire à construire un avenir commun fondé sur une coopération durable entre les deux pays».

Une nouvelle vision, une révolution en marche 

Rappelant la nouvelle vision économique et sociale du Président de la République Kaïs Saïed, Maddouri a souligné que le Chef de l’État a appelé à la construction d’un nouvel ordre humanitaire fondé sur un système financier mondial solidaire et inclusif, qui devrait voir le jour dans un contexte où la société humaine commence à se structurer d’une nouvelle manière, dépassant ainsi l’ancien ordre international.

«Ce changement trouve écho dans notre pays à travers une nouvelle approche nationale de développement, sous-tendue par la Constitution. Cette approche vise à surmonter les séquelles des choix socioéconomiques défaillants et balise la voie vers un nouveau pacte citoyen fondé sur la confiance et la responsabilité.  Elle ambitionne de mobiliser tous les efforts, de valoriser et de libérer toutes les énergies pour construire une économie créatrice de valeur ajoutée, générant des emplois décents et durables. Elle consolidera les valeurs de justice sociale, la répartition équitable des richesses tout en renforçant les principes de citoyenneté responsable, en stimulant l’investissement et en garantissant la complémentarité entre les secteurs public et privé», a-t-il poursuivi.

Qualifiant le 25 juillet 2021 de moment de transition historique, Maddouri a affirmé que la Tunisie est en train de vivre un moment national qui concilie l’accélération des réformes et la mise en place d’une vision stratégique renouvelée, permettant le décollage économique tout en répondant aux aspirations sociales et économiques des citoyens. «Le Président de la République, Kaïs Saïed, a déjà identifié les bases de cette approche à travers le renforcement des fondements d’un État porteur d’une vision renouvelée pour ses citoyens : un État efficace, performant et juste.

Un État qui s’engage à transformer la réalité des citoyens, à préserver leur dignité, à les protéger contre toutes formes de précarité et de pauvreté, tout en libérant les énergies et en mobilisant tous les efforts pour atteindre le développement», a-t-il insisté. Étayant ses propos, le Chef du gouvernement a mentionné l’article 17 de la Constitution qui stipule que l’État garantit la cohabitation entre les secteurs public et privé et œuvre à réaliser leur complémentarité sur la base de la justice sociale. Il a précisé que cet article consacre la responsabilité de l’État dans la mise en place de toutes les conditions et garanties nécessaires pour une économie compétitive et innovante, en instaurant des règles claires en faveur de l’égalité des chances, d’une concurrence constructive et équitable. Il a ajouté, dans ce cadre, que la lutte contre la corruption, perçue comme un obstacle au développement et un frein à l’initiative et à la création de richesse, constitue un pilier fondamental de cette approche, car elle permet d’encourager l’investissement. C’est dans ce contexte que Maddouri a rappelé l’appel lancé en faveur d’une révolution législative qui concerne tous les domaines sociaux et économiques et qui permet d’adapter le cadre législatif et institutionnel aux exigences d’une économie compétitive et durable. Le Chef du gouvernement a, par ailleurs, mis l’accent sur les efforts d’évaluation continue des programmes et des politiques publiques ainsi que sur la vigilance concernant la transparence des transactions économiques. Il a souligné, dans ce même contexte, l’importance de l’instauration de règles de concurrence équitable ainsi que la nécessité de lutter contre les systèmes de rente. Maddouri a, en outre, insisté sur la démarche engagée par le gouvernement visant à simplifier les procédures administratives, dont la complexité constitue, selon ses dires, une porte d’entrée pour la corruption. Cette démarche implique également une réforme profonde du système des marchés publics, un levier essentiel pour le développement économique et social.

Crises ou opportunités ? 

Évoquant les défis économiques auxquels est confrontée la Tunisie, le Chef du gouvernement a affirmé que la politique du compter-sur-soi est un choix souverain, stratégique et responsable, dont la concrétisation nécessite un engagement sérieux de tous. L’objectif est de bâtir une économie fondée sur l’innovation, soutenir et diversifier la production locale, renforcer le tissu des entreprises nationales, leur fournir le soutien nécessaire et leur permettre de jouer leur rôle en tant que levier essentiel de croissance.

Sur un autre plan, Maddouri a souligné que la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement dans le monde, un changement impulsé par la crise du Covid, constitue une occasion pour les pays en développement de renforcer leur positionnement mondial et de s’ouvrir à de nouveaux marchés. Il a ajouté que dans un contexte d’urgence climatique, la transition énergétique et écologique est devenue une obligation et un facteur de changement des modèles économiques et sociaux actuels. Cette transition est, selon Maddouri, la responsabilité de tous : secteurs public et privé mais aussi société civile. Elle devrait baliser la voie vers un avenir durable qui permet non seulement d’atteindre le développement et la prospérité, mais aussi de garantir le droit d’accès des générations futures aux ressources naturelles et d’atteindre la souveraineté énergétique. «Dans ce contexte, nous réitérons notre engagement à soutenir les projets verts et à continuer de fournir aux entreprises des incitations à même de contribuer à leur décarbonation. Nous rappelons aujourd’hui que la Tunisie figure en tête des pays qui œuvrent à poser les bases d’une transition énergétique et écologique durable et inclusive qui concilie les objectifs de développement économique et la protection de l’environnement», a-t-il indiqué.

Des réformes en bonne voie 

Rappelant le projet de révision du Code du travail, initié par le président de la République Kaïs Saïed, Maddouri a affirmé que cette réforme adopte une approche qui concilie les exigences d’encouragement à l’investissement, la stimulation du marché du travail, les besoins économiques des entreprises ainsi que la protection des droits des travailleurs. «Nous ne pouvons qu’apprécier l’initiative novatrice du président de la République et son engagement à promouvoir l’initiative collective et à réaliser le développement régional à travers la création des entreprises communautaires, qui ont ouvert de nouvelles perspectives pour un grand nombre de jeunes issus des régions intérieures, en leur permettant de prendre l’initiative pour créer des emplois et de nouvelles sources de revenus dans divers secteurs et régions», a-t-il souligné. Et le Chef du gouvernement de conclure : «Je tiens à souligner une nouvelle fois la nécessité d’investir dans ces changements et de transformer les opportunités qu’ils offrent en moteurs de croissance économique, de développement inclusif et durable. Je réitère l’engagement de l’État à poursuivre son soutien à de telles initiatives qui renforcent les valeurs du dialogue et de la coopération, et qui contribuent à la construction d’un avenir plus prometteur. Ces efforts ne sont que le début du chemin que nous parcourrons avec une volonté collective, un esprit national déterminé et une volonté commune de transformer les défis en opportunités et en projets».


L’amélioration de l’environnement des affaires en point de mire

Lors de son discours d’ouverture, le Chef du gouvernement a insisté sur la volonté de l’État d’assainir le climat des affaires en Tunisie. En effet, le gouvernement a lancé une révision du cadre législatif de l’investissement. Il s’est actuellement penché sur un nouveau texte juridique global et unifié, qui rompt avec la rigidité des textes existants et permet de lever les obstacles que les investisseurs peuvent rencontrer dans divers domaines. L’élaboration du nouveau texte se fera, selon Maddouri, suivant une approche participative permettant de répondre aux attentes des entreprises en matière de simplification des procédures administratives relatives aux autorisations, d’encouragement à l’accès aux marchés étrangers, ainsi que d’orientation vers des secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée. Il a par ailleurs évoqué la révision du code des changes ainsi que les efforts visant à débloquer les grands projets publics et privés.

M.S.


Des mesures en faveur d’une administration numérique et moderne

Soulignant l’importance de la numérisation en tant que vecteur de croissance économique, le chef du gouvernement a indiqué que l’État œuvre à renforcer son infrastructure numérique et à consolider les compétences et les capacités dans ce domaine. La réduction de la fracture numérique, à travers le développement des réseaux de télécommunication ainsi que le déploiement à grande échelle de l’internet à haut débit, figure parmi les priorités du gouvernement. L’investissement dans les centres de données et dans les technologies cloud, ainsi que le déploiement de la 5G, sont, selon le chef du gouvernement, autant de mesures engagées par l’État pour préparer les entreprises à la transformation numérique.

Maddouri a ajouté que, conformément à la vision du Président de la République, l’État place parmi ses priorités la transformation de l’administration en un modèle numérique intégré. Pour ce faire, plusieurs décisions ont été prises, notamment l’identification d’une liste de documents qui ne seront plus exigés par l’administration, dès lors qu’elle pourra y accéder grâce à l’interopérabilité des systèmes d’information. Il a également évoqué la révision du service de légalisation des signatures et l’élimination progressive du mécanisme d’approbation de la copie conforme. Il a été décidé, par ailleurs, d’unifier l’accès aux portails des services administratifs sectoriels en lançant une plateforme nationale unique pour les services administratifs, et en numérisant les procédures de paiement pour les usagers des services publics.

M.S.

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Tunisie : Un nouveau code du travail pour répondre aux mutations économiques

Von: La Presse
07. Dezember 2024 um 09:10

« Il est temps de mettre en place un nouveau code du travail qui s’adapte aux technologies modernes et à l’intelligence artificielle, a déclaré vendredi à Sousse, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

Il a souligné, au cours d’un atelier de travail organisé à Sousse, dans le cadre de la 38ème édition des journées de l’entreprise, que le nouveau code du travail permettra d’organiser les relations individuelles et collectives en matière d’emploi, de santé et de sécurité professionnelle.

Selon le ministre, ce nouveau code organisera également les contrats de travail à durée déterminée et indéterminée les relations professionnelles tripartites, pour établir un équilibre entre les droits des travailleurs à une couverture sociale équitable tout en préservant les entreprises qui sont une source d’emploi.

Dans ce contexte, le ministre des affaires sociales a souligné l’importance de la création du fonds d’assurance contre la perte d’emploi qui contribuera à réduire l’impact des changements économiques sur les entreprises outre l’accompagnement des travailleurs licenciés et leur réinsertion dans la vie économique.

Il a rappelé l’intérêt accordé par le président de la république à l’organisation des relations professionnelles et à la lutte contre toutes les formes d’emploi précaire, rappelant l’inclusion d’un grand nombre d’agents dans le secteur public et dans la fonction publique, outre le versement des primes des ouvriers de chantiers.

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Lijun Duan: géopolitique et énergies renouvelables en Chine

06. Dezember 2024 um 18:37

Un vieux proverbe chinois affirme que tout ce qui est éternel n’existe pas, pour signifier que nous vivons dans un monde en constante évolution.  A partir de ce proverbe chinois que Lijun Duan, Senior Fellow au Centre de la Chine et de la globalisation (think tank chinois) et ancienne présidente du conseil d’administration de Yankuang (une entreprise minière classée 72e au palmarès mondial de Fortune 500), est revenue sur les changements géopolitiques, lors du panel intitulé “L’Adaptation aux changements géopolitiques : enjeux Et opportunités”, de la 38ème édition des journées de l’entreprise organisée par l’IACE

 

Elle estime que l’adaptation et la recherche d’opportunités sont essentielles dans ce contexte. Les changements géopolitiques actuels, estime-t-elle, ont un impact significatif sur le quotidien des entreprises. “Bien qu’il existe des défis, il y a aussi de nombreuses opportunités à saisir”.

Les trois tendances géopolitiques, notamment l’engagement de la Chine envers la neutralité carbone et le développement de l’énergie solaire, initiatives de développement de haute qualité en Chine : le gouvernement chinois met en avant des stratégies pour promouvoir un développement durable face aux défis environnementaux.

Partant du constat que la Chine a pris des initiatives majeures, notamment l’engagement du président Xi Jinping à atteindre un pic d’émissions de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060. Ces objectifs ont été annoncés fin 2021. 

Quant à la question du siècle, les relations entre les États-Unis et la Chine, Lijun DUAN estime que ce phénomène s’est intensifié au cours de la dernière décennie, affectant les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Concernant l’énergie solaire, la Chine a atteint un coût d’énergie nivelé (LCOE) inférieur à 4 cents d’euro par kilowattheure, devenant ainsi un leader mondial dans ce domaine. Le pays a cessé de subventionner cette industrie en 2021, ce qui rend les récentes lois anti-subvention contre ses produits photovoltaïques difficiles à comprendre. En effet, environ 90 à 94 % des panneaux solaires sont fabriqués en Chine, faisant de cette industrie une composante essentielle du marché mondial.

Et de préciser: “Il est regrettable de constater que malgré la disponibilité de solutions énergétiques renouvelables à grande échelle pour lutter contre le changement climatique, des actions contraires émergent. Cela soulève des questions sur la capacité des autres pays à rivaliser avec l’industrie photovoltaïque chinoise, qui a bénéficié d’années d’innovation et d’amélioration des processus de fabrication”. 

Alors que le monde fait face à des défis environnementaux majeurs, elle estime “crucial de reconnaître les opportunités offertes par les avancées dans le secteur des énergies renouvelables et de favoriser une coopération internationale pour maximiser leur potentiel”.

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Journées de l’Entreprise 2024 – IACE: Des solutions technologiques pour remplacer les paiements par chèques

Von: hechmi
06. Dezember 2024 um 14:09

Lors de la 38ᵉ édition des Journées de l’Entreprise, organisée à Sousse, les discussions se sont focalisées sur les défis et les opportunités liés aux mutations du tissu entrepreneurial en Tunisie. L’événement a accueilli plusieurs intervenants, dont Mr Bilel Darnaoui Directeur Général Monétique Tunisie, qui a apporté des éclairages sur l’intégration des nouvelles technologies dans le contexte économique tunisien.

L’un des thèmes abordés concernait l’impact du nouveau cadre législatif sur les chèques, un sujet qui, de prime abord, peut sembler déconnecté des enjeux technologiques. Cependant, comme l’a expliqué M. Dernaoui, les technologies numériques jouent un rôle clé dans la modernisation des processus financiers et dans l’accompagnement des entreprises face à ces évolutions légales.

Parmi les solutions proposées figurent des outils innovants facilitant les paiements échelonnés et sécurisés, ce qui permettrait aux entreprises de mieux gérer leurs flux financiers. Cette digitalisation accrue favorise également une plus grande inclusion économique, tout en répondant aux exigences de rapidité et d’efficacité dans les transactions.

Journées de l’Entreprise 2024 – IACE: Le rôle des entreprises dans un monde en mutation

Von: hechmi
06. Dezember 2024 um 13:47

Karim KoundiLes entreprises d’aujourd’hui ne sont plus seulement des acteurs économiques. Elles sont au cœur d’écosystèmes complexes, avec des responsabilités sociales et environnementales accrues. Les événements mondiaux, comme la guerre en Ukraine, accélèrent ces transformations.

Les entreprises tunisiennes, bien positionnées à l’international, cherchent à saisir ces opportunités. Pour y parvenir, elles doivent miser sur des ressources humaines qualifiées et une compétitivité renforcée. Le pays, en pleine mutation, ambitionne de devenir un pôle d’attraction pour les talents, notamment dans les secteurs porteurs comme les technologies, souligne Karim Koundi Managing Partner Deloitte Tunisie lors de son intervention sur Express FM aux journées de l’entreprise de l’IACE.

Le développement économique de la Tunisie passe également par un climat des affaires favorable. Un dialogue constructif entre les acteurs publics et privés est essentiel pour stimuler l’innovation et la résilience de l’économie nationale face à la mondialisation.

 

 

 

Tunisie – Amine Ben Ayad à Sousse : “Chaque défi offre une nouvelle voie”

06. Dezember 2024 um 13:12

La ville de Sousse accueille, du 05 au 07 décembre 2024, la 38 édition des Journées de l’Entreprise, un rendez-vous incontournable pour les décideurs économiques en Tunisie et au-delà. Cet événement, organisé par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), se tient cette année sous le thème « L’entreprise et les grandes mutations : adaptation et opportunités ».

À l’ouverture des travaux de cette nouvelle édition, Amine Ben Ayed, président de l’IACE, a indiqué que les bouleversements géopolitiques, les avancées technologiques rapides, les défis climatiques et le retour du protectionnisme économique redéfinissent les règles du jeu pour les entreprises. “Chaque défi est une opportunité, et chaque crise ouvre la voie à une issue favorable”, a-t-il indiqué.

Ben Ayed a ajouté que le choix de ce thème illustre la volonté de l’institut de fournir des clés de compréhension et des pistes d’action aux acteurs économiques tunisiens. Les discussions prévues tout au long des deux jours de l’événement incluront des experts nationaux et internationaux, venus partager leurs expériences et proposer des stratégies d’adaptation efficaces à ces mutations.

“Au niveau national, les transformations économiques se traduisent par des réformes juridiques et institutionnelles d’envergure. Parmi elles figurent la révision du Code du Travail, du Code des Changes et du Code du Commerce, des évolutions qui visent à moderniser le cadre économique tunisien et à renforcer la compétitivité des entreprises locales”, a-t-il encore souligné, tout en ajoutant que l’IACE s’engage à accompagner ces changements et que ses activités ne se limitent pas à cet événement annuel, mais s’étendent tout au long de l’année à travers des conférences, des études et des débats interactifs.

Il est à noter que cette édition revêt une importance particulière, marquant le 40 anniversaire de l’IACE, fondé en 1984 par le visionnaire Mansour Moalla. Ministre, universitaire et entrepreneur, Moalla a posé les bases d’une institution qui s’est imposée comme un acteur clé dans le paysage économique tunisien.

“S’appuyant sur cet héritage, l’IACE cherche aujourd’hui à élargir son rayonnement régional. Une étape majeure de cette vision stratégique est la signature d’une convention avec la partie libyenne. Ce développement vise à renforcer les relations économiques entre les deux pays et à soutenir les entreprises dans l’exploration de nouvelles opportunités d’investissement”, a-t-il souligné.

Il est à noter que cette édition a également permis de célébrer une réalisation nationale notable : 39 universitaires tunisiens, exerçant dans nos universités, figurent parmi les 2 % des chercheurs les plus influents au monde, selon le classement de l’Université de Stanford. Une preuve supplémentaire que la Tunisie reste résolument tournée vers la science et l’innovation comme moteurs de progrès.

Avec des panels interactifs, des ateliers et des moments de networking, cette 38 édition des Journées de l’Entreprise offre un espace unique pour débattre, échanger et construire des solutions collectives. Les organisateurs espèrent que ces échanges contribueront à une meilleure adaptation des entreprises tunisiennes face à un environnement en pleine mutation.

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Signature d’un accord de coopération en l’IACE et l’Autorité de développement du Sud libyen

06. Dezember 2024 um 12:49

En marge de la 38ème édition des journées de l’entreprise, un accord de coopération a été signé entre l’Institut arabe des chefs d’entreprise, et l’Autorité de développement du Sud libyen.

L’accord a été signé coté tunisien par le Directeur Exécutif de l’IACE,  Majdi Hassan et  Ramadan Abou Jannah représentant de l’Autorité de développement du Sud coté libyen. Il s’agit d’un accord-cadre pour la coopération dans le domaine de l’élaboration de plans stratégiques, de la préparation d’études et de recherches économiques conjointes et de la tenue et de l’organisation de séminaires et d’ateliers entre l’Autorité de Développement du Sud et l’IACE.

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Les signataires ont affirmé à l’occasion leurs conviction « de l’importance du renforcement des liens de coopération entre les deux parties et du renforcement des efforts conjoints dans les domaines d’intérêt commun, ainsi que de la volonté des deux parties de fournir un cadre de coopération fructueux et durable qui soutient la réalisation de leurs objectifs stratégiques, et en tant qu’incarnation de la volonté commune des deux parties de développer et de renforcer les liens de coopération bilatérale et en reconnaissance des connaissances et des expériences que les deux parties ont acquises dans leurs domaines d’expertise, et de leur souci d’utiliser de manière optimale l’expertise et les compétences dont dispose chacune d’elles pour promouvoir le développement durable et soutenir les compétences humaines ».

Il convient de noter que la signature a été faite en présence du chef du gouvernement Kamel Maddouri et Ramadan Abou Jannah, vice-premier ministre et ministre de la Santé libyen.

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Tunisie : Les grandes annonces de Kamel Maddouri pour dynamiser l’investissement

06. Dezember 2024 um 11:58

À l’ouverture de la 38 édition des Journées de l’Entreprise, qui se tient à Sousse du 5 au 7 décembre 2024, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a dévoilé une série de mesures destinées à améliorer le climat des affaires et renforcer l’attractivité économique de la Tunisie.

Dans son discours, Kamel Maddouri a mis en avant la création imminente d’une plateforme numérique unifiée. Selon lui, cet outil permettra de simplifier les procédures administratives, lever les obstacles auxquels les investisseurs font face et renforcer l’attractivité économique de la Tunisie. “Cette plateforme vise à coordonner les efforts entre différents secteurs clés tels que le tourisme, l’exportation et d’autres domaines stratégiques… Elle ambitionne également de consolider les liens entre le secteur public et privé pour soutenir l’économie nationale”, a-t-il indiqué.

Parmi les mesures phares annoncées, le gouvernement prévoit un fonds spécial pour accompagner les citoyens ayant perdu leur emploi pour des raisons économiques. Ce dispositif a pour objectif de faciliter leur réintégration sur le marché du travail tout en offrant une protection sociale renforcée.

D’une manière générale, cette initiative novatrice est couplée à une réforme fiscale prévue pour 2025. Ensemble, elles visent à réduire les charges fiscales des entreprises, à encourager les projets structurants et à soutenir les programmes publics stratégiques.

Une année 2025 sous le signe de la relance

Sur un autre plan, le Chef du gouvernement a affirmé que des mesures concrètes ont été prises pour accélérer la réalisation des projets d’investissement, notamment via la réduction des délais d’exécution, l’allègement des charges financières et la simplification des garanties exigées. “Ces décisions, annoncées par la présidence de la République le 27 novembre 2024, illustrent une volonté de stimuler les initiatives économiques et de réduire les coûts exceptionnels des projets”, a-t-il souligné.

Maddouri a également insisté sur le rôle crucial des organismes publics, tant à l’échelle centrale que régionale, dans l’accompagnement des investisseurs et la levée des obstacles entravant l’avancement des projets. “Ces initiatives traduisent une vision claire : renforcer la dynamique économique, stimuler les opportunités d’emploi et répondre aux attentes sociales et économiques… Grâce à ces efforts conjoints, la Tunisie aspire à devenir un modèle en matière d’investissement durable et inclusif”, a-t-il encore précisé.

Dans le même sillage, le chef du gouvernement a souligné que 2025 sera une année clé pour l’économie tunisienne. Le projet de loi de finances 2025 repose sur des initiatives stratégiques visant à soutenir les investissements et à renforcer l’emploi, particulièrement dans les régions intérieures.

Dans ce cadre, trois fonds d’investissement ont été adoptés à savoir : 7 millions de dinars pour financer des projets de petites et moyennes entreprises (PME) à des conditions avantageuses, 10 millions de dinars pour soutenir les besoins d’exploitation des entreprises en phase de démarrage et 3 millions de dinars pour les jeunes porteurs de projets dans les zones prioritaires, éligibles entre juillet 2025 et décembre 2026.

“Ces initiatives visent à stimuler l’entrepreneuriat, diversifier les sources de revenus et encourager la création d’emplois dans différents secteurs… Elles traduisent aussi les orientations de la présidence de la République, déterminée à promouvoir un climat propice à l’innovation et à l’investissement tout en préservant les droits fondamentaux des travailleurs”, a-t-il encore indiqué.

Sur un autre plan, Maddouri a assuré que le gouvernement poursuit son accompagnement des entreprises, en renforçant les initiatives collectives et en soutenant les jeunes entrepreneurs. “Nous appelons à une collaboration étroite pour maximiser les retombées positives de ces initiatives. Avec une volonté collective et un esprit national, nous pouvons bâtir un avenir prospère, où innovation et solidarité seront les piliers d’une économie florissante”, a-t-il encore précisé tout en ajoutant que ces mesures témoignent de l’ambition de la Tunisie de devenir une référence régionale en matière de dynamisme économique, tout en s’inscrivant dans une démarche de résilience et de durabilité.

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Tunisie : le Chef de gouvernement inaugure la 38ᵉ édition des Journées de l’Entreprise sous le signe des grands changements

06. Dezember 2024 um 11:18

Le Chef de gouvernement, Kamel Madouri, a officiellement inauguré ce matin la 38 édition des Journées de l’Entreprise, qui se déroule du 5 au 7 décembre 2024 à Port El Kantaoui. Cette édition s’articule autour du thème « L’Entreprise et les grands changements : adaptation et opportunités », mettant en avant les enjeux majeurs des transformations géopolitiques et économiques actuelles, tout en explorant des pistes pour accélérer la croissance. Pour la première fois, le secteur communautaire prend part aux débats, aux côtés des acteurs publics et privés, dans une démarche inclusive.

Lors de son discours, Madouri a souligné que l’organisation de cet événement reflète la profondeur des bouleversements rapides que nous vivons aujourd’hui, qu’ils soient géopolitiques, économiques ou technologiques. Dans ce cadre, il a appelé toutes les parties prenantes à intensifier leurs efforts et leur engagement pour renforcer un dialogue constructif et favoriser une réponse adaptée aux attentes des citoyens.

Le Chef du gouvernement a également mis en lumière l’impact des changements globaux sur les relations commerciales et les stratégies nationales.  “Ces mutations poussent de nombreux pays à revoir leurs partenariats et à diversifier leurs échanges d’investissements directs. Nous devons nous concentrer sur le développement de politiques efficaces et la diversification des partenariats pour surmonter les défis et saisir les opportunités”, a-t-il souligné.

Madouri a également plaidé pour des liens économiques et culturels renforcés avec les partenaires internationaux, en insistant sur “l’importance de l’innovation pour bâtir des partenariats stratégiques qui assurent la liberté d’exportation et favorisent une coopération multidimensionnelle”.

Par ailleurs, il a rappelé les orientations de la Constitution, en particulier son 17 chapitre, qui insiste sur “la responsabilité de l’État dans la garantie de l’intégration entre les secteurs public et privé et la mise en place d’une économie compétitive et innovante”. Il a aussi insisté sur la nécessité de combattre la corruption et de simplifier les procédures pour encourager l’investissement.

Sur un  autre plan, le Chef du gouvernement a appelé à une “révolution législative”, visant à moderniser les cadres juridiques et institutionnels pour répondre aux besoins d’une économie durable et inclusive. “L’évaluation continue des programmes et des politiques publiques est essentielle pour assurer une croissance renouvelable et équitable”, a-t-il assuré.

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Tunisie : Coup d’envoi de la 38e édition des Journées de l’Entreprise sous le signe de la transformation économique

06. Dezember 2024 um 09:51

Sous le signe de l’innovation et de la résilience, la 38e édition des Journées de l’Entreprise s’est ouverte ce matin à Sousse. En présence du Chef du Gouvernement, Kamel Maddouri, cet événement phare invite les dirigeants économiques à anticiper et exploiter les grandes mutations de notre époque. Portant sur les changements géopolitiques, technologiques et environnementaux, cette édition promet d’offrir des perspectives et des solutions concrètes pour assurer la pérennité et la compétitivité des entreprises

L’événement, organisé par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), se déroule du 5 au 7 décembre à Sousse, sous le thème : « L’Entreprise et les grands changements : adaptation et opportunités ».

Cette édition se distingue par un format repensé, combinant des conférences plénières, des ateliers interactifs et des CEO Masterclasses. Parmi les temps forts de cette édition : une session dédiée à l’adaptation aux nouvelles réglementations des chèques et aux solutions alternatives, un panel explorant les opportunités offertes par les changements géopolitiques et les stratégies d’ajustement pour les entreprises, une discussion sur les bonnes pratiques face au changement climatique, avec des exemples d’entreprises ayant réussi à décarboner leurs activités…

L’événement met également en lumière des cas pratiques, avec des responsables présentant des solutions concrètes adaptées aux contextes national et international.

Il est à noter que cette rencontre annuelle, réunissant plus de 1.000 participants, offre une occasion unique de réflexion et d’échanges entre les différents acteurs économiques. Elle ambitionne de fournir des pistes d’action concrètes pour accélérer la croissance et renforcer la résilience des entreprises tunisiennes.

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Journées de l’Entreprise 2024 – IACE : Une exigence d’adaptation pour assurer la croissance

06. Dezember 2024 um 10:25

S’adapter ou mourir, c’est le défi auquel sont aujourd’hui confrontées les entreprises qui évoluent dans un environnement incertain et dans un contexte international, le moins qu’on puisse dire périlleux, et qui menacerait même la stabilité financière internationale selon certains experts.

Le thème choisi pour la 38ème édition des “Journées de l’Entreprise” cette année a été : “L’Entreprise et les Grands Changements : Adaptation et Opportunités”

“Les changements géopolitiques, géostratégiques ont un impact direct sur les entreprises dans notre pays tout comme les différentes révisions des cadres réglementaires et légaux dont les réglementations commerciales et de travail, d’où l’importance pour nous d’accompagner toutes les évolutions internationales ou nationales” a déclaré Amine Ben Ayed, président de l’IACE.

La capacité d’adaptation permet aux entreprises de s’adapter efficacement aux changements, géopolitiques, impact des nouvelles technologies, de l’IA, des nouvelles pratiques commerciales, des tendances des marchés et des réglementations. Savoir s’adapter permet aux entreprises de faire une transition réussie et d’ajuster leurs managements et stratégies aux mutations rapides du monde et d’améliorer produits et services pour rester pertinente.

Dans l’incertitude, les entreprises doivent apprendre à tirer leur épingle du jeu, trouver des opportunités là où on pensait rencontrer des obstacles, user d’agilité et s’améliorer constamment.

“Le but de ces journées est de mettre en place un réseau d’actions et d’échanges pour le bien des entreprises” a conclu Nejia Gharbi et Coordinatrice des journées de l’Entreprise.

Un véritable changement, c’est de cela qu’a besoin le paysage entrepreneurial national, espérons que les journées de l’entreprise placées sous le haut patronage du président de la République représenté par Kamel Madouri, Chef du Gouvernement initieront ce changement.

A.B.A

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