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Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

Tunisie : l’IACE préconise des révisions réglementaires pour booster le tourisme et les exportations d’huile d’olive

Von: walid
11. Oktober 2025 um 10:30

L’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a appelé, vendredi, à accélérer la mise en œuvre des réformes et des révisions réglementaires relatives aux secteurs du tourisme et de l’huile d’olive, pour consolider les réserves en devises, réduire le déficit commercial, créer des emplois et favoriser le développement économique.

Dans une note d’analyse intitulée « Évaluation des performances du tourisme et de l’huile d’olive en 2025 et perspectives pour 2026… Pour une exploitation optimale des opportunités », l’institut a évoqué les performances positives des secteurs du tourisme et de l’huile d’olive, en 2025, considérant que ces secteurs constituent deux piliers essentiels de la croissance économique en Tunisie.

La Tunisie devrait attirer 11 millions de touristes en 2025

Dans cette note, l’IACE a rappelé que la Tunisie a accueilli 10,2 millions de touristes en 2024, pour la première fois depuis 2019, selon les données de l’Organisation mondiale du tourisme. Cette reprise du secteur touristique a contribué à l’augmentation des recettes, qui ont atteint 7,5 milliards de dinars en 2024, soit une hausse d’environ 8,6 % par rapport à 2023. Cette hausse a contribué à réduire le déficit courant à 2,4 milliards de dinars, soit 1,5 % du PIB.

Le secteur a continué d’enregistrer des chiffres positifs au cours de l’été 2025, avec 5,3 millions d’arrivées au 20 juillet 2025, contre 4,8 millions pour la même période en 2024. Les recettes touristiques ont également évolué pour atteindre 5,4 milliards de dinars à fin août 2025.

Malgré les défis auxquels le secteur touristique est confronté, le nombre de touristes devrait atteindre environ 11 millions de touristes en 2025, avec des recettes de 7,8 milliards de dinars, a encore souligné l’IACE.

Toujours selon la même source, les perspectives restent positives pour 2026, avec des recettes qui devraient atteindre près de 8,1 milliards de dinars, ce qui confirme le rôle du tourisme comme l’un des principaux piliers de l’économie nationale.

Huile d’olive : De bonnes performances malgré la baisse des prix mondiaux

S’agissant de l’huile d’olive, l’IACE a rappelé que la saison 2024/2025 a enregistré une hausse de 37% de la production mondiale d’huile d’olive, par rapport à la saison 2023/2024. Cette hausse est due à l’augmentation de la production dans les principaux pays producteurs, à commencer par l’Espagne, qui a augmenté sa production de 51 %.

La hausse de la production mondiale a contribué à la baisse des prix mondiaux, le prix de la tonne ayant baissé de 10,281 dollars en janvier 2024 à 5,448 dollars en janvier 2025. La baisse s’est poursuivie pour atteindre 5,075 dollars/ tonne en juin 2025.

Au niveau national, la production tunisienne d’huile d’olive a atteint 340 mille tonnes pour la saison 2024/2025, soit une augmentation de 55 % par rapport à la saison 23/24. Cette augmentation de la production a renforcé la position de la Tunisie en tant que troisième producteur mondial d’huile d’olive après l’Espagne et la Turquie, avec 10 % de la production mondiale d’huile d’olive, selon le Conseil Oléicole International.

Malgré une augmentation du volume des exportations ayant atteint 252,7 mille tonnes jusqu’à août 2025, les recettes ont diminué pour atteindre 3,3 milliards de dinars contre 4,8 milliards de dinars au cours de la même période de la saison précédente, et ce en raison de la baisse du prix moyen à l’exportation. “Néanmoins, les recettes devraient rester élevées malgré la baisse des prix mondiaux”.

Quant à la saison 2025-2026, la production mondiale devrait baisser de 10 %, en raison de la baisse prévue de la production de l’Union européenne et de la Turquie. Toutefois, les perspectives restent positives pour la Tunisie et l’Espagne, selon le ministère américain de l’Agriculture.

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IACE | Le Forum de Gouvernance et la sécurité des relations financières

09. Oktober 2025 um 11:47

Le Centre tunisien de gouvernance des entreprises (CTGE) relevant de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) organise, le samedi 18 octobre 2025, la 7e édition du Forum de Gouvernance, consacrée à l’évaluation de la Loi n°2005-96, relative au renforcement de la sécurité des relations financières.

Vingt ans après, il devient essentiel non seulement de mesurer l’impact de ce texte de loi, mais également d’examiner sa capacité à répondre aux mutations économiques et financières actuelles.

Cette loi repose sur trois axes principaux : le renforcement de la transparence financière et de la bonne gouvernance ; le renforcement de l’indépendance des commissaires aux comptes et la création des comités d’audit ; et la dynamisation du système de Registre national des entreprises (RNE).

C’est dans ce cadre que s’inscrit le Forum de Gouvernance, qui ambitionne de dresser un bilan de l’application de cette loi tout en mettant en lumière les insuffisances et les inconvénients qui ont émergé dans le système tunisien et dans la gouvernance des entreprises.

Ce rendez-vous réunira des chefs d’entreprises, des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des auditeurs, des avocats et divers acteurs économiques autour d’un débat constructif, visant à formuler des recommandations et à proposer des pistes de réforme adaptées.

À travers cette rencontre, l’IACE entend réaffirmer son rôle de catalyseur de réflexion et de dialogue, au service de la promotion d’une gouvernance moderne, efficace et inclusive.

Communiqué.  

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Garantie bancaire de 20% : les PME tunisiennes au bord de l’asphyxie

04. Oktober 2025 um 08:36

Face à la nouvelle obligation de constituer une garantie bancaire de 20% sur les contrats de service, les petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes alertent sur un risque de paralysie économique. L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) vient de publier une étude appelant le gouvernement à revoir cette mesure, jugée disproportionnée au regard de la réalité financière du tissu entrepreneurial.

Adoptée le 23 septembre 2025 dans le cadre de la loi n°9 sur la réforme du marché du travail, la décision gouvernementale impose à tout prestataire de services ou entrepreneur de déposer, dans les trois jours suivant la signature d’un contrat, une garantie bancaire équivalente à un cinquième de sa valeur. L’objectif affiché est de sécuriser le paiement des salaires et des cotisations sociales en cas de défaillance de l’employeur.

Mais pour l’IACE, cette approche, bien qu’animée d’une intention sociale légitime, risque d’avoir des effets inverses à ceux recherchés.

L’IACE estime que cette approche, bien qu’animée d’une intention sociale légitime, risque d’avoir des effets inverses à ceux recherchés.

Une mesure jugée inadaptée à la réalité des PME

Selon l’étude menée par des experts juridiques, économiques et universitaires, le taux de 20% représente un niveau de contrainte financière difficilement soutenable pour la majorité des PME. Ces dernières pourraient se voir refuser de telles garanties par les banques, les excluant de fait du marché au profit d’acteurs plus capitalisés.

L’IACE souligne qu’une telle exigence pourrait engendrer une concentration du marché, accentuant les inégalités concurrentielles et fragilisant la dynamique des petites structures.

Le think tank rappelle que ce seuil est supérieur aux standards en vigueur, y compris dans la réglementation nationale. Dans les marchés publics tunisiens, la garantie a été ramenée à 10%, tandis que les pratiques internationales oscillent entre 2 et 5%. Le dispositif actuel serait donc, selon l’organisation, « économiquement insoutenable pour une large partie des prestataires ».

Dans les marchés publics tunisiens, la garantie a été ramenée à 10%, tandis que les pratiques internationales oscillent entre 2 et 5%. Le dispositif actuel serait donc, selon l’organisation, « économiquement insoutenable pour une large partie des prestataires ».

Des ajustements proposés pour concilier protection et viabilité

Pour rendre la mesure applicable sans compromettre la compétitivité des entreprises, l’IACE propose de recentrer le mécanisme sur son objectif initial : la protection des salaires. L’étude recommande de calculer la garantie non pas sur la valeur totale du contrat, mais sur la masse salariale concernée.

Elle suggère également d’instaurer une progressivité du taux selon la taille et la nature de l’entreprise, avec un plafond de 5% pour les PME.

D’autres pistes portent sur la durée et la mise en œuvre du dispositif. Le think tank recommande de limiter la validité de la garantie à la période effective du contrat de service, afin d’éviter une immobilisation prolongée des fonds, et de renforcer la coordination avec les banques pour en faciliter l’accès.

En cas de défaillance du prestataire, l’IACE propose qu’un mécanisme clair permette à l’entreprise cliente de régler directement les salaires dus à partir de la garantie. Cette dernière disposerait d’un droit prioritaire pour récupérer les sommes avancées auprès du prestataire défaillant.

Risques économiques et appel au dialogue

Au-delà des aspects techniques, l’étude alerte sur les conséquences économiques d’une application rigide de la mesure.

L’obligation d’immobiliser 20% du montant d’un contrat pourrait entraîner une hausse des coûts de prestation, que les entreprises répercuteraient sur leurs clients. Certains donneurs d’ordre pourraient alors réduire ou annuler les contrats jugés non essentiels, ce qui freinerait l’activité dans plusieurs secteurs de services.

L’obligation d’immobiliser 20% du montant d’un contrat pourrait entraîner une hausse des coûts de prestation, que les entreprises répercuteraient sur leurs clients. Certains donneurs d’ordre pourraient alors réduire ou annuler les contrats jugés non essentiels, ce qui freinerait l’activité dans plusieurs secteurs de services.

L’IACE qualifie la décision de « mesure expérimentale » et appelle les autorités à ouvrir un dialogue pour en réviser les modalités. L’objectif, selon l’institut, n’est pas de remettre en cause la protection des salariés, mais de garantir un équilibre durable entre justice sociale et viabilité économique.

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