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Heute — 14. Dezember 2025Haupt-Feeds

Loi de finances 2026 : un budget de transition, entre soutien social et virage numérique

Von: hechmi
14. Dezember 2025 um 10:02

Loi de FinancesAdoptée dans un contexte économique contraint, la Loi de finances 2026 s’inscrit dans une logique de gestion sous pression, marquée par un recours accru à l’endettement, un ciblage social plus affirmé et une accélération de la digitalisation fiscale et douanière. À travers ses 110 articles, le texte combine mesures de soutien, incitations sectorielles et réformes procédurales, sans rompre avec les équilibres budgétaires fragiles qui caractérisent les finances publiques tunisiennes.

Un budget sous tension, soutenu par l’endettement

Les premiers articles fixent le cadre macro-budgétaire de 2026. L’État autorise le recouvrement des recettes et l’exécution des dépenses dans un contexte de déficit persistant, financé par un mix d’emprunts intérieurs et extérieurs. La loi prévoit également des garanties de l’État pour des prêts et des émissions de sukuk, ainsi que des facilités exceptionnelles accordées par la Banque centrale au Trésor. L’objectif est d’assurer la continuité de l’action publique et la couverture des charges de trésorerie, tout en stabilisant les effectifs de la fonction publique.

Emploi et salaires : inciter sans déséquilibrer

Sur le plan social, la loi renforce les dispositifs d’incitation à l’emploi, en particulier en faveur des diplômés de l’enseignement supérieur. L’État prend en charge, de manière dégressive, la contribution patronale à la sécurité sociale pour les nouvelles recrues du secteur privé.

Parallèlement, une revalorisation des salaires et des pensions est annoncée pour la période 2026–2028, selon des modalités qui seront précisées par voie réglementaire. Ces mesures visent à préserver le pouvoir d’achat et à soutenir l’insertion professionnelle, malgré des marges budgétaires limitées.

« Le financement du déficit repose sur un mix d’emprunts intérieurs et extérieurs, complété par des garanties et facilités exceptionnelles. »

Filets sociaux et solidarité ciblée

La Loi de finances 2026 consolide plusieurs mécanismes de protection sociale. Elle crée un Fonds de promotion des personnes en situation de handicap, financé notamment par une retenue sur certaines indemnités, et élargit l’accès à des allocations spécifiques pour des maladies rares ou chroniques. Les associations sociales, culturelles et sportives bénéficient d’un cadre fiscal plus favorable, avec une extension de la déductibilité des dons. L’approche reste ciblée afin de contenir l’impact budgétaire.

Secteurs productifs : agriculture, logement et santé

Le secteur agricole bénéficie de lignes de financement dédiées, notamment pour les petits agriculteurs et les crédits saisonniers, ainsi que d’avantages fiscaux ciblés sur le conditionnement de l’huile d’olive et certains produits agricoles. Le Fonds de promotion du logement est renforcé pour soutenir le logement social. Dans la santé, des suspensions de TVA et des exonérations douanières sur les équipements médicaux sont accordées, principalement au profit des structures publiques.

« La Loi de finances 2026 adopte une gestion sous pression, combinant endettement, ciblage social et réformes procédurales, sans bouleverser les équilibres existants. »

Transition énergétique et mobilisation des recettes

La loi mobilise le Fonds de transition énergétique pour subventionner partiellement les crédits dédiés aux projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables. Des incitations fiscales soutiennent la mobilité électrique et hybride, ainsi que la filière des batteries au lithium.

En parallèle, des mécanismes de régularisation fiscale et douanière sont ouverts, avec abandon total ou partiel des pénalités, afin de générer des recettes immédiates et de réduire le contentieux.

« Facturation électronique et procédures dématérialisées redessinent la relation entre l’administration et le contribuable. »

Le virage numérique, réforme structurante

La réforme la plus structurante concerne la digitalisation des procédures fiscales, douanières et locales : facturation électronique, déclarations et paiements en ligne, notifications et contrôles dématérialisés. La mise en œuvre sera progressive, encadrée par décrets, avec l’objectif d’améliorer l’efficacité administrative et la traçabilité.

Au total, la Loi de finances 2026 apparaît comme un texte de transition. Elle ajuste les curseurs sans bouleverser les équilibres, entre soutien social ciblé, incitations sectorielles, discipline budgétaire et modernisation administrative. Sa portée dépendra désormais de la rapidité et de l’effectivité des décrets d’application.

EN BREF

  • Budget 2026 élaboré dans un contexte de déficit persistant.
  • Recours accru à l’endettement pour financer l’action publique.
  • Incitations ciblées à l’emploi et revalorisation salariale étalée.
  • Soutien sectoriel à l’agriculture, au logement et à la santé.
  • Digitalisation fiscale et douanière comme réforme structurante.

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La Banque centrale fixe les règles pour les cartes et les missions de ses inspecteurs

05. Dezember 2025 um 16:04

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié la circulaire n°2025-15, qui définit officiellement les modalités d’attribution de l’ordre de mission et de la carte professionnelle pour ses agents chargés du contrôle sur place.

Selon cette circulaire, chaque agent de la BCT chargé des inspections doit disposer d’un ordre de mission et d’une carte professionnelle conformes aux modèles officiels précisés dans les annexes de la circulaire. Ces documents permettent d’identifier clairement les inspecteurs et de garantir la légitimité de leurs missions sur le terrain.

La circulaire précise également que tout agent ayant quitté le corps d’inspection de la Banque centrale doit restituer sa carte professionnelle. Cette mesure vise à renforcer le contrôle et la sécurité autour des missions de vérification.

La circulaire entrera en vigueur à partir du 2 mars 2026. Elle s’inscrit dans le cadre des lois tunisiennes relatives aux changes, au statut de la Banque centrale, aux banques et établissements financiers, ainsi qu’aux nouvelles réglementations telles que le crowdfunding et le renseignement de crédit.

En clarifiant les spécifications des documents officiels des inspecteurs, la Banque centrale de Tunisie renforce la transparence et la conformité dans ses activités de contrôle sur place, garantissant ainsi un suivi rigoureux des établissements financiers et des opérations de change sur le territoire.

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