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C’était en 2002 : promesses et désillusions de l’économie tunisienne

Von: hechmi
17. August 2025 um 12:09

C'était en 2002

Parce que l’histoire de l’économie éclaire toujours le présent, WMC lance une nouvelle rubrique rétrospective : « C’était en… ». Chaque semaine, nous replongerons dans les archives de Webmanagercenter, pour revisiter des événements économiques, sociaux et politiques marquants d’il y a 10, 20 ans ou plus.

Avec cette rubrique, WMC se transforme aussi en mémoire vivante de l’économie tunisienne, en donnant une seconde vie à ses archives.

L’année 2002 fut marquée par une série d’événements économiques décisifs en Tunisie. À l’heure où la mondialisation battait son plein, le pays engageait des réformes bancaires, tentait de sauver ses champions nationaux en difficulté et voyait sa compétitivité saluée sur la scène internationale. Retour sur cinq moments clés publiés dans WMC il y a plus de vingt ans, et ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.

Privatisation de l’UIB : la Société Générale s’installe (6 novembre 2002)

La cession de 52 % du capital de l’Union Internationale de Banques (UIB) à la Société Générale française fut un jalon majeur. Le contrat, signé au ministère du Développement, marquait l’ouverture accrue du secteur bancaire tunisien au capital étranger.
Jean-Louis Mattei, directeur de la banque de détail internationale de la SG, promettait alors un retour sur fonds propres de 20 à 25 % et une montée en gamme des services (crédits à la consommation, assurance, leasing).

👉 Avec le recul : L’UIB a effectivement connu une modernisation, mais aussi une intégration poussée aux standards de la maison-mère.

SPDIT – SFBT : une ingénierie financière inédite (9 novembre 2002)

Pour se conformer à la loi interdisant les participations croisées, la SPDIT vendit ses parts dans la SFBT… à ses propres actionnaires. Un montage original, combinant réduction de capital et distribution de dividendes, évita un choc sur la Bourse de Tunis.
Chaque actionnaire SPDIT reçut ainsi une action SFBT pour six détenues, sans mouvement de fonds.

👉 Aujourd’hui : Cette opération illustre déjà la créativité du marché financier tunisien pour contourner des blocages structurels. Vingt ans plus tard, la SFBT est restée un fleuron coté, preuve que certaines innovations ont permis de consolider des acteurs de long terme.

BATAM : le plan de sauvetage d’un géant de la distribution (25 novembre 2002)

En difficulté, le groupe Batam bénéficia d’une “bulle d’oxygène” bancaire de 27 MDT et d’accords avec ses fournisseurs pour éviter la faillite. La loi de 1995 sur les entreprises en difficulté fut mobilisée, permettant un règlement amiable et la suspension de la cotation à la Bourse de Tunis.

👉 Vingt ans plus tard : L’affaire Batam reste un cas d’école des limites du capitalisme tunisien des années 1990-2000, marqué par des montages financiers risqués et une gouvernance fragile. Sa disparition ultérieure montre que les plans de sauvetage ne suffisent pas toujours face aux failles structurelles.

Banques de développement : vers l’universalité (2 décembre 2002)

Créées dans les années 1980 pour financer les grands projets, les banques de développement mixtes tuniso-arabes s’essoufflaient. En 2002, leur transformation en banques universelles fut actée, suivant la nouvelle loi bancaire et l’exemple du rachat de l’UIB par la SG.

👉 Avec le recul : Cette évolution a ouvert la voie à une concurrence accrue, mais elle a aussi accentué la fragilité de certaines institutions, contraintes de se restructurer face à la montée des banques commerciales et des nouveaux acteurs financiers.

Tunisie, 34ᵉ économie la plus compétitive au monde (28 novembre 2002)

Le Forum économique mondial de Davos classa la Tunisie 34ᵉ au monde en compétitivité économique, devant l’Italie, la Grèce, la Turquie, le Maroc, l’Inde ou la Chine. Un succès attribué à la “clairvoyance” des choix politiques et à l’encouragement à l’exportation.

👉 Deux décennies plus tard : La Tunisie est loin de ces classements. La désindustrialisation, la perte d’attractivité et la crise structurelle ont effacé ces performances. Ce contraste illustre la difficulté à maintenir une trajectoire de compétitivité dans un contexte de transition politique et économique.

Conclusion : le miroir du temps

En revisitant 2002, on mesure combien certaines décisions ont façonné le présent. La privatisation de l’UIB annonçait la montée en puissance des banques internationales, l’affaire Batam révélait les fragilités du capitalisme tunisien, tandis que le classement de Davos reflétait un potentiel qui s’est partiellement dissipé.

Relire ces archives, c’est confronter les promesses d’hier aux réalités d’aujourd’hui : un exercice salutaire pour penser l’avenir.

(NB: La date est celle de la publication de l’article sur WMC)

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Revue de Presse : Tapis rouge, controverses et symboles du sommet Trump-Poutine

Von: hechmi
16. August 2025 um 18:41
Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

Le 15 août 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a reçu Vladimir Poutine, président de la Russie, à Anchorage, dans une ville choisie pour sa symbolique géopolitique (proximité, usage militaire, lien historique russo‑américain).

L’objectif affiché : obtenir un cessez‑le‑feu en Ukraine et amorcer un rapprochement diplomatique. Mais l’absence de l’Ukraine dans les négociations, le contexte militaire et les éléments visuels – tapis rouge, fly‑over de bombardier B‑2 – ont rapidement plongé cette rencontre dans la controverse.

Dans la Presse Internationale

The Guardian souligne l’urgence affichée par Trump : il souhaite un cessez‑le‑feu “aujourd’hui”, sous peine de sanctions sévères, tout en proposant des garanties de sécurité américaines hors OTAN. L’absence de Zelenskyy est vivement critiquée, et la symbolique (vestiaires soviétiques, accoutrement, sourires sur le tapis rouge) atténue la gravité de la situation ukrainienne.

Reuters insiste sur le fait qu’il n’y a eu aucun accord concret : Trump a nié négocier des concessions territoriales pour l’Ukraine, mais l’avenir reste flou. Zelenskyy, écarté, appelle à une “paix juste” et veut participer aux discussions.

Times of India : le réel gagnant paraît être Poutine, qui gagne en visibilité diplomatique sans rien céder.

The Sun et d’autres réclament un ton plus incisif : Lavrov est affiché avec un sweat “CCCP” tandis qu’on sert ironiquement du “Chicken Kyiv” : des provocations brandies comme des messages symboliques contre l’Ukraine.

El País rapporte des manifestations massives à Anchorage : drapeaux français, girasoles et protestations contre l’exclusion de l’Ukraine et une rencontre perçue comme délirante dans une ville déjà fragilisée par les pressions logistiques et sociales.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés à Anchorage le 15 août 2025 pour discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine, sans la participation de Zelenskyy.
  • Aucune décision majeure n’a été prise ; Poutine ressort renforcé diplomatiquement.
  • Controverses visuelles : tapis rouge, bomber B-2, t-shirts “CCCP”, “Chicken Kyiv”… symboles provocateurs.
  • Réactions contrastées : applaudissements chez certains Républicains, indignation chez les pro-Ukraine et Démocrates.
  • Manifestations locales : drapeaux ukrainiens, girasoles et critiques virulentes à Anchorage.
  • Médias américains, européens et russes soulignent soit l’importance du dialogue, soit l’absence de résultats tangibles.
  • Perspective diplomatique : un suivi trilatéral impliquant Zelenskyy semble nécessaire pour une vraie avancée.

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