Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 11. Dezember 2024Haupt-Feeds

Création d’une nouvelle pépinière d’entreprises à Gabès

11. Dezember 2024 um 12:35
Une pépinière d’entreprises vient d’être créée à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Gabès (ENIG). Et ce, dans le cadre d’un partenariat entre l’Université de Gabès, la société OMV, spécialisée dans la production pétrolière, et la Société tunisienne d’activités pétrolières (ETAP).

La pépinière offre un espace bien aménagé et doté d’équipements à la pointe de la technologie. Lesquels permettront de répondre aux besoins logistiques, techniques et d’accompagnement en faveur des jeunes entrepreneurs et des employés d’une startup dans la région.

Avec TAP

L’article Création d’une nouvelle pépinière d’entreprises à Gabès est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Augmentations salariales : Ce qui va changer à partir du 1er janvier

Von: hechmi
10. Dezember 2024 um 15:11

SalaireDécret n° 2024-419 du 9 juillet 2024, fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs non agricoles régis par le code du travail.

Article premier – Le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs non agricoles pour les travailleurs des deux sexes âgés de 18 ans au moins est fixé comme suit :

2) A compter du 1er janvier 2025 :
• Pour les salariés payés au mois :
– Régime de 48 heures par semaine : 528.320 dinars
– Régime de 40 heures par semaine : 448.238 dinars
• Pour les salariés payés à l’heure :
– Régime de 48 heures par semaine : 2.540 dinars
– Régime de 40 heures par semaine : 2.586 dinars.

Le salaire minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs non agricoles tel que fixé ci-dessus comprend l’indemnité complémentaire provisoire dans les secteurs non agricoles régis par le code du travail, instituée par le décret n° 81-437 du 7 avril 1981, et majorée par le décret n° 82-501 du 16 mars 1982 susvisé.

Art. 2 – Les travailleurs rémunérés à la tâche, à la pièce ou au rendement et qui, en contrepartie du rendement normal, perçoivent un salaire égal au salaire minimum interprofessionnel garanti, bénéficient d’une majoration de salaire selon un montant leur permettant, en contrepartie du rendement normal, de percevoir le salaire minimum interprofessionnel garanti, tel que fixé à l’article premier du présent décret.

Art. 3 – Les jeunes travailleurs âgés de moins de 18 ans ne peuvent en aucun cas percevoir un salaire inférieur à 85% de celui du travailleur adulte.

Art. 4 – Ne peuvent bénéficier de l’augmentation de salaire découlant de l’application du présent décret, les travailleurs dont le salaire global – salaire de base, primes et indemnités habituellement servis – est égal ou supérieur au salaire global auquel a droit le travailleur payé au salaire minimum interprofessionnel garanti.

Art. 5 – Les employeurs qui contreviennent aux dispositions du présent décret sont passibles des peines prévues à l’article 3 de la loi n° 66-27 du 30 avril 1966 susvisée.

Art. 6 – Le présent décret prend effet à compter du 1er mai 2024.

Art. 7 – Toutes dispositions contraires au présent décret sont abrogées et notamment le décret n° 2022-769 du 19 octobre 2022 fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs non agricoles régis par le code du travail.

agricoleDécret n° 2024-420 du 9 juillet 2024, fixant le salaire minimum agricole garanti

Article premier – Le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs non agricoles pour les travailleurs des deux sexes âgés de 18 ans au moins est fixé comme suit :

Article premier – Le salaire minimum agricole garanti est fixé pour les travailleurs des deux sexes âgés de 18 ans au moins comme suit :

– 18.904 dinars par journée de travail effectif à compter du 1er mai 2024.
– 20.320 dinars par journée de travail effectif à compter du 1er janvier 2025.

Art. 2 – Il est octroyé aux travailleurs agricoles spécialisés et qualifiés une prime dénommée « prime de technicité » dont le montant est uniformément fixé, quelleque soit l’ancienneté du travailleur, comme suit :

• Pour les travailleurs spécialisés :
– 1.008 dinars par journée à compter du 1er mai 2024.
– 1.084 dinars par journée à compter du 1er janvier 2025.
• Pour les travailleurs qualifiés :
– 1.896 dinars par journée à compter du 1er mai 2024.
– 2.038 dinars par journée à compter du 1er janvier 2025.

Cette prime s’ajoute au montant du salaire minimum agricole garanti, et ce pour chaque journée au cours de laquelle le travailleur accomplit un travail nécessitant une spécialisation ou une qualification.

Art. 3 – Les travailleurs rémunérés à la tâche, à la pièce ou au rendement et qui, en contrepartie du rendement normal, perçoivent un salaire égal au salaire minimum agricole garanti, bénéficient d’une majoration de salaire selon un montant leur permettant, en contrepartie du rendement normal, de percevoir le salaire minimum agricole garanti, tel que fixé aux articles premier et 2 du présent décret.

Art. 4 – Les employeurs qui contreviennent aux dispositions du présent décret sont passibles des peines prévues à l’article 3 de la loi n° 66-27 du 30 avril 1966 susvisée.

Art. 5 – Le présent décret prend effet à compter du 1er mai 2024.

Art. 6 – Toutes dispositions contraires au présent décret sont abrogées et notamment le décret n° 2022-768 du 19 octobre 2022 fixant le salaire minimum agricole garanti.

Le déploiement de Samsung One UI 7 commence, offrant un aperçu du futur de l’IA mobile

10. Dezember 2024 um 11:43

One UI 7 vise à offrir les contrôles les plus intuitifs possibles pour des expériences mobiles personnalisées grâce à une plateforme centrée sur l’Intelligence Artificielle (IA)

Samsung Electronics annonce l’ouverture publique du programme bêta de One UI 7. Cette nouvelle version apporte de puissantes fonctionnalités exploitant l’Intelligence Artificielle (IA), des contrôles simplifiés, et un aperçu de la manière dont l’IA sera intégrée dans les smartphones de demain. One UI 7 marque un bond en avant significatif en intégrant des agents d’IA de pointe et des capacités multimodales à chaque niveau de l’interface. Il en résulte une plateforme d’IA où chaque interaction est naturelle et intuitive. Le programme bêta donne ainsi un premier aperçu d’une expérience mobile optimisée, offrant une personnalisation plus poussée que jamais.

L’IA au service d’une expérience utilisateur plus intuitive

One UI 7 apporte des mises à jour importantes aux fonctionnalités de Galaxy AI[1], notamment les outils avancés d’aide à la rédaction. Elles permettent d’accéder aux outils d’écriture n’importe où, dès que du texte peut être sélectionné, et ce sans qu’il soit nécessaire de passer d’une application à l’autre. Ces capacités viennent compléter les outils d’aide à la rédaction déjà disponibles dans l’écosystème Galaxy, qui utilisent notamment l’IA pour résumer du contenu, corriger l’orthographe et résumer des notes automatiquement.

Les fonctionnalités de One UI 7 liées aux appels téléphoniques repoussent les limites de la communication grâce à la transcription des appels, prise en charge dans 20 langues.[1] Lorsque l’enregistrement des appels est activé, ceux-ci sont automatiquement retranscrits afin d’éliminer le besoin de prendre des notes à la main.

Un design repensé pour un niveau de personnalisation avancé

Les fonctionnalités avancées d’IA de One UI 7 s’accompagnent d’un design intégralement repensé, basé sur un nouveau système de notification qui diffuse des informations en temps réel tout en offrant un accès simplifié depuis l’écran d’accueil du smartphone. La Now Bar[2], qui affiche le statut d’applications comme Interprète, Musique, Enregistrement, Chronomètre et bien d’autres. Avec un accès instantané aux notifications importantes, la Now Bar supprime le besoin de déverrouiller l’appareil en permanence. Conçue pour être prise en charge par les prochains appareils de la série Galaxy S, cette nouvelle barre d’outils va transformer l’expérience offerte par l’écran de verrouillage. Ce dernier va par ailleurs continuer d’évoluer pour offrir des expériences toujours plus intelligentes dans le futur.

Le design de One UI 7 est épuré et impactant, permettant de créer des expériences simples et homogènes pour les utilisateurs Galaxy. One UI 7 limite les informations affichées à l’écran et s’adapte à chaque utilisateur tout en garantissant un usage intuitif entre les différentes fonctionnalités d’IA. Avec un écran d’accueil simplifié, des widgets transformés et des options de personnalisation avancées pour les applications, One UI 7 permet de contrôler chaque détail afin d’offrir un niveau de personnalisation toujours plus élevé.

L’interface de l’appareil photo a été repensée pour permettre de contrôler plus intuitivement les paramètres avancés. Les boutons, réglages et modes de l’appareil photo ont ainsi été réorganisés pour en faciliter l’accès et donner à l’utilisateur un meilleur aperçu des photos et vidéos qu’il est en train de réaliser. D’une manière générale, les réglages sont d’ailleurs désormais plus facilement accessibles. Ils sont en effet situés dans la partie inférieure de l’écran, sous les doigts des utilisateurs.

Le mode Pro, en photo comme en vidéo, voit également ses réglages simplifiés, pour mieux se concentrer sur le sujet.

Un nouveau contrôle du zoom est disponible lorsque l’utilisateur filme en mode Vidéo Pro, lui permettant d’en contrôler la vitesse pour des transitions plus fluides. Le déploiement officiel de One UI 7 débutera sur les prochains appareils de la série Galaxy S à partir du premier trimestre 2025 et apportera de nouvelles fonctionnalités d’IA, dont certaines directement embarquées sur l’appareil. En accord avec l’engagement de Samsung d’étendre progressivement sa politique de mise à jour du système d’exploitation, One UI 7 sera ensuite déployé sur d’autres appareils Galaxy dans les mois suivants.

La version bêta de One UI 7 sera d’abord disponible sur les appareils de la série Galaxy S24 en Allemagne, en Inde, en Corée, en Pologne, au Royaume-Uni et aux États-Unis à partir du 5 décembre. Les utilisateurs de la série Galaxy S24 ont la possibilité de s’inscrire au programme via Samsung Members.

 

À propos de Samsung Electronics Co., Ltd.

Samsung inspire le monde et façonne l’avenir avec des idées et des technologies transformatrices. La société redéfinit les mondes des téléviseurs, des smartphones, des appareils portables, des tablettes, des appareils numériques, des systèmes réseau et de la mémoire, des systèmes LSI, des fonderies et des solutions LED.

 

 

 

 

 

Tunisie : appel à projets “Green4 Transition“ 

09. Dezember 2024 um 16:47

Greenov’i soutient l’entrepreneuriat vert en Tunisie et lance l’appel à projets « Green4Transition » dont l’objectif est d’accompagner et de financer des entreprises déjà implantées en Tunisie pour favoriser la transition écologique des entreprises vers des modes de production sobres, équitables et durables.

Pour ce faire, Greenov’i bénéficie du soutien financier de l’Union européenne grâce à son programme « Tunisie Verte & Durable » destiné à soutenir l’action environnementale.

Le programme est réalisé par Expertise France en partenariat avec le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET). Sa mission est d’accompagner et de soutenir la transition écologique du secteur privé, sur une durée de 60 mois (2023-2028).

Dans ce cadre, Greenov’i propose un budget de 12 millions d’euros (environ 39 millions de dinars) pour soutenir les initiatives vertes, en soutenant les structures d’accompagnement et les financeurs de l’économie verte. Cela vise à surmonter les obstacles financiers et techniques et à favoriser le développement des éco-entreprises.

Pour les entreprises traditionnelles qui s’engagent dans une transition écologique, ce projet vise à financer des vouchers verts et d’autres initiatives. Une session d’information sur les objectifs de Green4Transition et les modalités de candidatures aura lieu en ligne le 11 décembre.

L’article Tunisie : appel à projets “Green4 Transition“  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Formation IA et transition énergétique : l’IACE accompagne les entreprises tunisiennes

Von: walid
08. Dezember 2024 um 18:15

Journées de l'Entreprise 2024Des formations accélérées sur l’Intelligence artificielle (IA) et la réduction des émissions de carbone ont été dispensées par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) en faveur d’un nombre de directeurs exécutifs de sociétés.

Organisées dans le cadre de la 38ème édition des Journées de l’Entreprise tenue, du 5 au 7 décembre 2024, sous le thème «l’Entreprise et les Grands changements : Adaptation et Opportunités», ces formations visent à doter les responsables d’entreprises des compétences nécessaires à la réalisation, l’évaluation et le développement des projets dans les domaines de l’IA et de la réduction des émissions de carbone.

Le directeur général adjoint de la société Misfat Filtration, Mohamed Guermazi a mis l’accent sur l’importance de l’élimination de dioxyde de carbone de l’environnement, notamment par les industriels.

Il a rappelé que dans sa contribution déterminée au niveau national (CDN), la Tunisie s’est fixée l’objectif de réduire ses émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 45 pour cent d’ici 2030 par rapport au niveau de 2010.

Il a souligné que l’adhésion des entreprises industrielles tunisiennes exportatrices vers le marché européen sont appelées à respecter, d’ici 2026, leur empreinte carbone pour poursuivre leurs échanges avec l’UE.

De son côté la vice-présidente de l’IACE, Houbeb Ajmi a estimé que l’utilisation de l’IA par les entreprises est devenue une urgence pour développer la performance individuelle de ses employés et la société en général.

Elle a appelé les chefs d’entreprises à assurer la formation du personnel, à rendre accessible l’information numérique et à bénéficier de ses avantages.

Journées de l’entreprise : Le corps managérial national à l’épreuve du changement climatique

Von: hechmi
08. Dezember 2024 um 13:56

Journées de l'entreprise 2024Triompher des contrariétés du changement climatique, est d’abord une affaire de volonté. Il se trouve que cela stimule le talent managérial et l’appétit d’innovation.

Samedi 7 décembre les Journées de l’Entreprise ont célébré la clôture avec un panel de choc. Le thème choisi examine les réponses ‘’pilotes’’ en parade aux retombées des phénomènes climatiques extrêmes. Le réchauffement climatique arrive en tête des soucis des opérateurs. Sans oublier la sécheresse qui semble exclure le mode opératoire actuel autant dans l’industrie que dans l’agriculture.

Ces deux activités exerçaient avec une certaine prodigalité qui avait cours quand l’eau était abondante. Trois individualités ont constitué un panel des plus animés. L’on a eu droit à un échantillon de cas de reconversion des modes de production, des plus réussis. Et des use cases modélisés avec des outils de calculs économiques les plus rigoureux.

Des problématiques maîtrisées

Retenez bien ces trois noms. Ce sont des titans de la prospective et des tacticiens de l’innovation. Sur terrain ils conçoivent, avec une vitesse V, la contre offensive managériale.

Abdelhamid Mnejja, DG du Génie rural et administrateur en charge de l’exploitation des eaux auprès de la SONEDE. A lui tout seul il préfigure la réactivité dont doit se parer la fonction publique. La problématique du réchauffement climatique et de son corollaire la sécheresse sont entièrement cernées.

Le pays sait exactement formaliser les contraintes et appréhender les retombées de ces deux phénomènes pénalisants. Les parades élaborées sont robustes et l’assistance, en proie aux alertes sur l’eau, a déstressé. Les calculs économiques les plus pointus ont été appliqués afin d’arrêter une stratégie de riposte, à l’échelle nationale. Cette dernière vise à apporter toute l’assistance nécessaire à l’ensemble des activités économiques.

“Triompher des contrariétés du changement climatique, est d’abord une affaire de volonté.”

Tout est passé au crible. Les calculs de coûts sont faits et les choix, à titre d’exemple pour les solutions d’irrigation alternative et jusqu’aux cultures verticales sont fin prêtes. On est dans la course avec ce qu’il faut de mordant. L’Etat n’est pas en retrait par rapport à son rôle moteur.

Le secteur privé a été superbement représenté, également. Mohamed Meksi, Directeur de la R&D chez Sartex, pour l’industrie textile. Et le secteur agricole a été brillamment représenté par Mohamed Sahbi Mahjoub, PDG de ‘’Sadira’’, entreprise agricole principalement exportatrice.

SARTEX : régler la maitrise de l’énergie et stopper la pollution avec plus value économique

L’industrie textile est à un tournant de redéploiement de son process de production. Surtout sur le marché international où le rouleau compresseur de la décarbonation commande la sélection des entreprises. Il s’agit d’un palier de transition existentielle. Prise en ciseaux par la problématique de la compétitivité et l’agenda environnemental, l’industrie textile ne peut performer qu’au prix d’une sortie par le haut.

Et tout le programme de Up Grading suivi par Sartex, superbement exposé par Mohamed Meksi restituait toute la pertinence des choix retenus. L’entreprise s’est engagée dans un plan de recyclage de ses eaux usagées. Elle récupère ses rejets et valorise ses résidus réalisant une économie avantageuse de coûts.

“Les entreprises tunisiennes sont à un tournant de redéploiement de leur process de production.”

En matière d’énergie électrique la démarche de Sartex est nourrie des mêmes soucis de prévenance environnementale et de calcul marchand. L’entreprise s’est dotée d’une centrale électrique pour la production d’énergie et d’un dispositif de co-génération pour la production de chaleur. Là encore l’autonomie est assurée et l’entreprise tourne en toute aisance. Gains de coûts garantis. L’exploit de Sartex est que l’entreprise casse un credo managérial, car elle développe une expertise supplémentaire en dehors de son cœur de métier ! Sans se disperser !

Sadira : L’agriculture prise sous le feu de la sécheresse et du rendement financier

Assoiffé par la sécheresse l’irrigation traditionnelle est mise en échec. L’eau manque, et il faut apprendre à basculer vers la culture sobre, soutient avec amertume mais sans résignation, Mohamed Sahbi Mahjoub.

Les exploitants sont appelés à une culbute technique. Rationner oui mais avec de la ruse. Un quantum d’eau quand il est séquencé sert mieux la croissance de la plante que s’il était administré en une seule fois. Cela a l’air simple mais c’est méritant de le trouver car c’est une recette gagnante. Cela améliore la récolte ainsi que les résultats de l’entreprise.

Pareilles recettes bénéfiques, notamment pour la détection de souches adaptées à la sécheresse Mohamed Sahbi Mahjoub en développe à profusion jusqu’à ne plus avoir soif. Mais là ne s’arrête pas l’effort d’innovation managériale. La carte agricole nationale peut être reconfigurée.

“L’agriculture est d’abord et avant tout garante de notre indépendance alimentaire.”

Au Maroc, pays proche et opérant avec des contraintes similaires aux nôtres, une superficie modeste de 12.000 ha destinée à la culture de la myrtille et de la framboise générerait un chiffre d’affaires de un milliard d’euros. Sous nos cieux cette même recette nous immobilise 1.600.000 ha d’oliviers.

Ne cédons pas à la facilité l’agriculture, précisera Mohamed Sahbi Mahjoub, est d’abord et avant tout garante de notre indépendance alimentaire. Cependant les fenêtres de performance ne doivent pas être fermées ni négligées, nous rappelle l’expérience de Sadira.

Les transformations sont en marche

Ah ! Quel finish ! Les transformations managériales sont en marche. Elles sont appliquées avec succès par le peloton de tête car aux prises avec le ‘’mur du son’’ de la compétitivité sur le marché international.

Les use cases des entreprises tunisiennes prouvent que le thème des journées illustre bien le répondant des managers tunisiens. Ils ont pu maitriser et domestiquer les solutions les plus avancées. Le pays se convertit à une nouvelle rationalité économique, avec superbe. A l’évidence ce sont les entreprises les plus prospères qui se mettent en pointe. Sauront- elle transmettre leur réactivité au reste du corps entrepreneurial national ? C’est le nouveau pari qui se pose à l’économie tunisienne.

Ali DRISS

 

Amnistie sociale : 10 000 affiliés à la CNSS bénéficient du rééchelonnement

07. Dezember 2024 um 10:06

Selon la directrice du recouvrement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Nadia Hadroug, quelque 10 000 affiliés – entreprises économiques et travailleurs indépendants – ont bénéficié du rééchelonnement de leurs dettes dans le cadre de l’amnistie sociale adoptée le 24 octobre 2024.

Cette initiative, consistant à supprimer les pénalités de retard liées aux cotisations des régimes de sécurité sociale et au système d’indemnisation des accidents du travail et maladies professionnelles, vise à offrir davantage de flexibilité pour le paiement des dettes des entreprises et des travailleurs indépendants.

Mme Hadroug a rappelé que l’amnistie sociale se poursuivra jusqu’au 31 mars 202 et concerne toutes les dettes accumulées jusqu’au deuxième trimestre de 2024. Selon elle, il y a eu une forte adhésion, notamment des travailleurs indépendants.

Pour les entreprises, les dettes concernent essentiellement les cotisations impayées, les salaires non déclarés ou des déclarations salariales incomplètes.

Les entreprises bénéficiaires peuvent étaler leurs dettes sur un maximum de cinq ans avec une réduction de 50% des pénalités, sur quatre ans avec une réduction de 75%, ou sur 36 mois avec une suppression totale des pénalités, explique-t-elle.

Quant aux travailleurs indépendants, ils peuvent étaler leurs dettes sur cinq ans avec une suppression totale des pénalités, sous réserve que la mensualité minimale couvre leurs obligations.

Pour rappel, un décret publié au JORT le 25 octobre 2024 prévoit des suppressions totales ou partielles des pénalités de retard pour les cotisations impayées ou réglées en retard jusqu’au deuxième trimestre de 2024.

L’article Amnistie sociale : 10 000 affiliés à la CNSS bénéficient du rééchelonnement est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

CNSS : Comment profiter de l’amnistie sociale pour régulariser votre situation ?

Von: hechmi
07. Dezember 2024 um 09:10

CNSSPlus de 10 000 entreprises et travailleurs indépendants tunisiens ont déjà bénéficié de l’amnistie sociale mise en place le 24 octobre dernier. Cette mesure, qui permet de supprimer ou de réduire les pénalités de retard sur les cotisations sociales impayées, offre un véritable soulagement financier à de nombreux contribuables.

L’objectif de cette amnistie est double : d’une part, elle vise à régulariser la situation des entreprises et des travailleurs indépendants en difficulté, et d’autre part, elle permet à la CNSS de renforcer sa collecte et d’améliorer la couverture sociale.

Les entreprises peuvent ainsi échelonner le remboursement de leurs dettes sur plusieurs années, avec des réductions importantes sur les pénalités. Les travailleurs indépendants, quant à eux, peuvent bénéficier d’une suppression totale des pénalités s’ils respectent certaines conditions.

Cette mesure exceptionnelle sera valable jusqu’au 31 mars 2025, englobe toutes les dettes jusqu’au 2eme trimestre de l’année 2024.

Réduction des pénalités :

  • Les entreprise concernées peuvent échelonner leurs dettes sur 5 ans avec une réduction de 50% des pénalités de retard,
  • sur 4 ans avec la réduction de 75% des pénalités de retard ou
  • sur 36 mois avec la réduction de toutes les pénalités de retard.
  • les travailleurs indépendants peuvent échelonner leurs dettes sur 5 ans avec la suppression totale des pénalités de retard, à condition que le montant de chaque mensualité ne soit pas inférieur aux dues.

Journées de l’Entreprise 2024 – IACE: Le rôle des entreprises dans un monde en mutation

Von: hechmi
06. Dezember 2024 um 13:47

Karim KoundiLes entreprises d’aujourd’hui ne sont plus seulement des acteurs économiques. Elles sont au cœur d’écosystèmes complexes, avec des responsabilités sociales et environnementales accrues. Les événements mondiaux, comme la guerre en Ukraine, accélèrent ces transformations.

Les entreprises tunisiennes, bien positionnées à l’international, cherchent à saisir ces opportunités. Pour y parvenir, elles doivent miser sur des ressources humaines qualifiées et une compétitivité renforcée. Le pays, en pleine mutation, ambitionne de devenir un pôle d’attraction pour les talents, notamment dans les secteurs porteurs comme les technologies, souligne Karim Koundi Managing Partner Deloitte Tunisie lors de son intervention sur Express FM aux journées de l’entreprise de l’IACE.

Le développement économique de la Tunisie passe également par un climat des affaires favorable. Un dialogue constructif entre les acteurs publics et privés est essentiel pour stimuler l’innovation et la résilience de l’économie nationale face à la mondialisation.

 

 

 

LA TUNISIE QUI GAGNE – Dhekra Hammami de Maiti Cosmetics : « Entreprendre en Tunisie c’est comme gravir une montagne sur une pente raide et escarpée, il faut de l’escalade »

06. Dezember 2024 um 09:20

Dhekra Hammami MAITI Cosmetics« Seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin découvriront jusqu’où on peut aller. » disait Thomas Steam Eliot, poète, dramaturge et critique littéraire américain. Une citation qui colle comme un gant à Dhekra Hammami fondatrice de « Maiti Cosmetics » lancé officiellement en 2020. Le commencement fût avec l’extraction des huiles essentielles et végétales. Bien avant, en 2017 Dhekra a suivi moult formations pour améliorer ses compétences et affiner le concept Maiti dont le nom est inspiré de celui de sa petite fille. Entretien :

Vous vous êtes engagée dans un secteur assez difficile d’accès, qui vous a appuyé à vos débuts ?

Mon premier soutien est venu du programme Thniti (Mon chemin), une opportunité qui m’a permis de poser le socle de ce qui allait devenir Maiti Cosmetics. Ce programme a été un tremplin pour acquérir des compétences pratiques et affiner l’idée de ce que pourrait être mon entreprise.

Par la suite, l’accompagnement s’est intensifié avec le programme Enpact, qui a joué un rôle clé dans le renforcement de mon projet. Grâce à ce programme, j’ai pu finaliser l’étude du projet au sein de la pépinière d’entreprises en 2019. C’est à partir de là que la structure a pris une forme plus concrète, ouvrant la voie au lancement officiel en 2020.

Le voyage entrepreneurial, bien que plein de défis, s’est révélé être une aventure enrichissante. Maiti est aujourd’hui bien plus qu’un simple projet, c’est une marque qui incarne mes valeurs et ma passion pour les produits naturels et le respect de l’environnement.

Quels sont les premiers produits que vous avez créés ?

Les premiers produits que j’ai créés dans le cadre de Maiti Cosmetics étaient des huiles essentielles et des huiles végétales. Cependant, ma première formulation dans le domaine des cosmétiques naturels remonte à mon projet de fin d’études de master. C’est au laboratoire de l’Institut de Biotechnologie que j’ai mis au point un sérum anti-âge, utilisant de l’huile de pépin de raisin, reconnue pour sa richesse en vitamines et ses propriétés bénéfiques pour la peau. Cette expérience a marqué le début de mon aventure dans la formulation cosmétique naturelle.

Quel a été votre premier marché et sur qui avez vous effectué vos premiers essais ?

Mon premier marché s’est naturellement orienté vers une clientèle locale, à la recherche de produits authentiques, naturels et respectueux de l’environnement. Dès le début, j’ai ciblé des consommateurs sensibles aux bienfaits des ingrédients naturels et à l’éthique de production responsable.

Les premiers essais de mes formulations ont été réalisés dans un cadre scientifique rigoureux, en collaboration avec le laboratoire de l’Institut de Biotechnologie.

Maiti, c’est bien plus qu’une marque, c’est une philosophie de vie.

J’ai ensuite effectué des tests sur un panel soigneusement sélectionné de volontaires, composé de professionnels de la cosmétique, de chercheurs, J’ai aussi sollicité l’avis de personnes de confiance, comme des membres de ma famille et des amis, ainsi que des individus intéressés par les soins naturels.

Cette approche m’a permis de recueillir des retours experts et objectifs, assurant ainsi la qualité, l’efficacité et la sécurité de mes premiers produits avant leur commercialisation.

Avez-vous eu une aide financière et chez qui ?

Oui, j’ai eu la chance de recevoir un soutien financier déterminant qui a joué un rôle clé dans la concrétisation de mon projet. RedStart Tunisie a cru en mon ambition d’apporter des solutions naturelles et innovantes à travers Maiti Cosmetics, en m’accordant une aide précieuse.

De plus, Widu Africa, avec son engagement envers le développement entrepreneurial en Afrique, a renforcé cette dynamique. Ces soutiens ont agi comme des catalyseurs, permettant à Maiti de se développer de manière durable tout en restant fidèle à ses valeurs.

Avez-vous fait des levées de fonds ?

Oui, j’ai eu l’opportunité de lever des fonds dans le cadre du programme Pow’Her, qui nous a octroyé un financement modeste mais hautement stratégique. Ce soutien a permis de franchir des étapes clés dans le développement de Maiti Cosmetics, en nous dotant des ressources nécessaires pour poursuivre notre croissance.

Par ailleurs, grâce au programme Minassa, nous avons pu donner une dimension internationale à notre projet en voyageant à Marseille, renforçant ainsi notre réseau et explorant de nouvelles opportunités de marché. Ces initiatives ont non seulement contribué financièrement, mais ont également eu un impact profond sur la visibilité et l’expansion du projet.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez dû faire face en tant que jeune entrepreneure ?

Un jeune porteur de projet fait face à une panoplie de défis qui, bien que stimulants, peuvent parfois être décourageants. L’une des difficultés majeures réside dans l’accès au financement. Obtenir des fonds pour réaliser un projet, c’est comme gravir une montagne sur une pente raide et escarpée. Il faut avoir les bons arguments, convaincre les investisseurs des opportunités que peut offrir le projet et de sa valeur, alors que souvent il n’a pas d’historique pour appuyer sa légitimité.

Un autre obstacle important est la quête de visibilité et de crédibilité dans un marché saturé. En tant que jeune entrepreneur, il est essentiel de se distinguer tout en gagnant la confiance des clients et des partenaires potentiels. Cela nécessite une bonne stratégie marketing, des produits efficients à l’usage pour être crédibles et mériter la confiance des consommateurs.

Le soutien des programmes comme Thniti et Enpact a été déterminant pour mon parcours.

Il y a aussi malgré toutes les formations que le porteur de projet a suivi, le manque  d’expérience qui peut rendre les prises de décisions plus complexes, surtout lorsqu’il s’agit de choix importants. Les jeunes entrepreneurs doivent souvent apprendre sur le tas, jonglant entre innovation et pragmatisme.

Malgré ces défis, chaque obstacle représente aussi une opportunité d’apprentissage et de croissance. Avec une passion indéfectible, une vision claire, et un réseau de soutien solide, il est tout à fait possible de transformer ces difficultés en tremplins vers le succès.

Quels ont été les premiers obstacles que vous avez vaincus ?

Le défi de s’imposer dans un marché saturé de produits cosmétiques a été crucial. En tant que nouvelle marque, il a fallu prouver la valeur et la qualité de mes formulations. J’ai donc investi du temps dans des recherches approfondies et dans la collaboration avec des laboratoires réputés, ce qui m’a permis d’établir une base solide pour la crédibilité de Maiti.

Ensuite, la quête de financement a constitué un autre obstacle majeur. Convaincre des partenaires et des investisseurs de soutenir une jeune entreprise innovante demande une grande persévérance.

Mon objectif est de faire de Maiti Cosmetics une référence internationale en matière de maquillage naturel

Enfin, la gestion des ressources humaines a également été un défi. Constituer une équipe passionnée et engagée autour d’une vision commune a nécessité un effort constant et exigé perspicacité et détermination. J’ai appris à identifier les talents, à construire un environnement collaboratif et à valoriser chaque contribution, ce qui a renforcé notre cohésion.

Ces premiers obstacles, bien que difficiles, ont été des catalyseurs de croissance personnelle et professionnelle. Ils m’ont appris la résilience, l’importance du réseau et la nécessité d’une vision claire pour faire avancer Maiti Cosmetics vers l’avenir.

Qu’attendez vous des pouvoirs publics ?

J’attends des pouvoirs publics un engagement fort en faveur du développement durable et de l’innovation, notamment dans le secteur des cosmétiques naturels.

En somme, j’attends des pouvoirs publics qu’ils soient des partenaires proactifs dans la création d’un écosystème favorable à la croissance des entreprises engagées dans la durabilité et l’innovation.

Quel est le produit que vous rêver de faire ?

Le produit de mes rêves est une gamme complète de maquillage 100% naturel, alliant innovation et respect de l’environnement. J’imagine des formulations enrichies d’extraits de plantes, soigneusement sélectionnées pour leurs bienfaits, et une palette d’options qui reflète la diversité et la beauté de la nature.

J’ai déjà réalisé environ 30% de ce rêve en développant un fard à paupières, conçu à partir de poudres de plantes et d’extraits naturels. Ce produit est non seulement beau mais il est également présenté dans une palette écologique fabriquée à partir de déchets de bois d’olivier, une matière noble et durable.

Chaque obstacle surmonté est une étape vers la réussite.

Mon objectif est d’étendre cette gamme pour inclure des rouges à lèvres, des blushs et des fonds de teint, tous élaborés avec des ingrédients naturels et des techniques de fabrication respectueuses de l’environnement. Chaque produit serait conçu non seulement pour mettre en valeur la beauté naturelle, mais aussi pour minimiser l’impact sur notre planète.

Je rêve d’offrir aux consommateurs une alternative véritablement éthique et esthétique, où le maquillage devient un moyen d’expression sans compromis sur la santé ou l’environnement. Cette vision me motive à poursuivre l’innovation, à rechercher des partenariats stratégiques, et à continuer d’explorer les merveilles que la nature a à offrir.

Quelles sont vos ambitions à court, moyen et long terme ?

Dans un avenir proche, mon objectif est de renforcer la présence de Maiti sur le marché local en élargissant notre gamme de produits naturels. Sur le moyen terme, mon ambition est d’étendre Maiti Cosmetics au niveau régional, en ciblant des marchés voisins en Afrique du Nord et en Europe.

Je vise également à créer un programme de sensibilisation qui met en avant les avantages des cosmétiques naturels, en collaborant avec des influenceurs et des experts de l’industrie. Cela inclut le développement d’une plateforme en ligne pour renforcer notre engagement auprès des consommateurs et améliorer notre service client.

La beauté naturelle n’est pas un luxe, c’est un droit.

Ce que je vise à long terme est de faire de Maiti Cosmetics une référence internationale en matière de maquillage naturel et écologique. Créer une marque synonyme d’innovation, de qualité et de respect de l’environnement.

Je souhaite également investir dans la recherche pour développer de nouveaux ingrédients durables et explorer des solutions d’emballage encore plus écologiques.

Enfin, je vise à contribuer à l’éducation et à la formation d’une nouvelle génération d’entrepreneurs dans le secteur des cosmétiques naturels, en partageant mon expérience et en soutenant l’innovation au sein de la communauté.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Étude : seulement 28 % des PME ont sollicité des demandes de financements bancaires dont 38 % ont été rejetées

05. Dezember 2024 um 17:18

La Fondation Konrad Adenauer, en coopération avec le Centre des jeunes dirigeants (CJD), l’Association tunisienne des ressources humaines ainsi que l’Institut One to One, a mené une étude portant sur les petites et moyennes entreprises (PME) en Tunisie.

Les axes abordés dans le cadre de ladite étude sont principalement l’employabilité et l’accès aux financements. A cet effet, le CEO de One to One for Research and Polling, Youssef Medded a accordé une interview à radio privée Express FM, jeudi 5 décembre 2024, afin d’en faire un tour de table.

Meddeb indique que cette étude : ”Perception du climat des affaires par les PME en Tunisie”, a porté sur un échantillon de 1 000 PME, sur un total de 20 000 existantes sur tout le territoire. Ces entreprises emploient entre 6 à 199 salariés permanents et ont été questionnées au cours des mois de septembre et octobre 2024.

Youssef Medded a précisé en prélude que selon les résultats de ladite étude, 44 % des PME interviewées sont établies dans le Grand Tunis contre 18 % qui sont implantées au Sahel, 14 % à Sfax, 13 % au nord-est, et seulement 5 % sont situées au nord, au centre-ouest et au sud. Des chiffres qui traduisent une franche disparité régionale.

 

Le financement bancaire : le talon d’Achille des PME !

Répondant à la question « les PME ont-elles investi en 2023 ? », Youssef Meddeb a indiqué que 30 % d’entre elles ont engagé des investissements dans la digitalisation, 24 % dans le parc automobile et 23 % seulement dans tout ce qui concerne l’infrastructure.

Le CEO de One To One explique, à la lumière de ces chiffres qu’il juge timides, qu’en 2025, les intentions d’investissement sont bien plus importantes. En effet, 57 % des entreprises ont fait part de leur intention d’investir l’année prochaine.

Par ailleurs, dans le registre de financement, Youssef Medded a indiqué que seulement 28 % des PME ont sollicité un financement auprès des banques. 42 % de ces entreprises ont réussi à obtenir la totalité du fonds requis, 20 % n’ont réussi à obtenir qu’un financement partiel, alors que 38 % ont vu leur demande rejetée.

Sur le plan du leasing, 18 % des entreprises ont effectué une demande dont les ¾ ont réussi à l’obtenir.

Toujours à propos du financement, et particulièrement sur la question de la garantie réelle, pas moins des ⅔ des PME interrogées ont exprimé leur souhait de voir cette garantie baissée car jugeant sa valeur comme injuste envers les entrepreneurs.

 

Les entreprises industrielles, championnes de l’employabilité

Dans le chapitre de l’employabilité, une frange considérable de 35 % des PME emploient entre 6 et 9 salariés. 29 % des entreprises déclinent un nombre de salariés situé entre 10 et 19 salariés. Celles qui emploient le plus grand nombre de personnes, à savoir entre 20 et 49, sont de l’ordre de 19 %. Et Youssef Meddeb de préciser que 68 % des PME interrogées emploient moins de 20 salariés.

Un constat ressort des résultats de l’étude : les entreprises ayant le plus grand taux d’employabilité sont les entreprises industrielles avec 81 % employant plus d’une centaine de salariés. La raison est évidente : les industries requièrent un nombre considérable de main-d’œuvre.

Quant à la question de savoir si les entreprises rencontrent des difficultés pour trouver les bons profils en matière de ressources humaines, une entreprise sur deux confirme cette configuration. Et quand bien même elles réussissent à trouver le bon profil, il leur est difficile de pouvoir l’embaucher : salaire jugé bas, conditions de travail inappropriées, etc. Youssef Medded a souligné à ce titre que les entreprises qui rencontrent le plus de difficultés à dénicher les bons profils sont celles du secteur des services, suivi par l’industrie et le commerce.

Et puis un chiffre alarmant qui interpelle : 71 % des PME interrogées avouent ne pas avoir les bons filons en vue de fidéliser leurs employés.

L’article Étude : seulement 28 % des PME ont sollicité des demandes de financements bancaires dont 38 % ont été rejetées est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Stratégies d’adaptation et d’optimisation pour les entreprises face aux défis de la décarbonation et de l’intégration de l’IA

05. Dezember 2024 um 14:24

Les entreprises, aujourd’hui, naviguent dans un contexte en perpétuelle mutation, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Elles doivent non seulement s’adapter à des régulations de plus en plus complexes, mais aussi exploiter l’émergence de nouvelles technologies, tout en saisissant ces mutations comme des leviers de transformation stratégique. C’est ce qu’il ressort en partie de la 38 ème édition des journées de l’Entreprise organisée par l’IACE, du 5 au 7 décembre 2024. 

Des changements externes, tels que l’avènement d’un nouveau paysage géopolitique, le changement climatique ou l’adoption accélérée des outils de l’IA, exigent la mise en place de nouvelles pratiques et plans d’actions. Par ailleurs, les changements intervenus ou en cours à l’échelle nationale, notamment sur le plan réglementaire (réglementations commerciales et de travail), traduisent une nouvelle approche économique.

En 2023, environ 63 % des entreprises ont intégré l’intelligence artificielle (IA)

En 2023, environ 63 % des entreprises ont intégré l’intelligence artificielle (IA) dans leurs opérations. Bien que des inquiétudes subsistent concernant la perte d’emplois, le Forum économique mondial prévoit la création de 97 millions de nouveaux postes d’ici 2025, nécessitant des compétences inédites, notamment en traduction. De plus, les revenus des entreprises devraient augmenter de près de 70 % d’ici 2030 grâce à l’IA. 

Une chose est sûre : l’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui se développe rapidement. Plus encore, elle offre des avantages considérables dans de nombreux domaines. De ce fait, l’IA transforme les entreprises en améliorant leur efficacité, en stimulant leur productivité et en créant de nouveaux emplois.

L’enjeu est désormais de savoir comment s’adapter avec agilité à ces transformations tout en saisissant les opportunités qu’elles offrent pour les exploiter comme catalyseurs afin d’accélérer le développement et la croissance des entreprises.

Vous trouverez ci-dessous le lien du programme

Programme-38ème-édition-des-Journées

L’article Stratégies d’adaptation et d’optimisation pour les entreprises face aux défis de la décarbonation et de l’intégration de l’IA est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UBCI s’engage avec la startup Kumulus pour répondre aux défis de l’eau et la réduction de la consommation du plastique

03. Dezember 2024 um 10:46

Face aux défis croissants liés au stress hydrique et à la pollution par les bouteilles d’eau en plastiques, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur de solutions durables. Avec le lancement de son partenariat avec la startup Kumulus, la banque franchit une nouvelle étape dans sa stratégie environnementale en faveur de ses employés et de ses clients.

Vendredi 29 novembre, l’UBCI a dévoilé l’installation de machines Kumulus dans plusieurs de ses sites, une innovation technologique capable de produire de l’eau potable directement à partir de l’air. Ce projet s’inscrit dans une démarche ambitieuse de sensibilisation à l’écoresponsabilité auprès de ses collaborateurs et de ses clients pour la réduction de l’utilisation des bouteilles en plastique.

Le fonctionnement de la machine repose sur un procédé ingénieux : l’air ambiant est refroidi pour générer des gouttelettes d’eau, qui sont ensuite filtrées, minéralisées, et stockées dans un réservoir garantissant leur pureté et fraîcheur. Chaque machine peut produire entre 20 et 30 litres d’eau potable par jour, offrant ainsi une alternative pratique et écologique à l’eau conditionnée.

L’UBCI ambitionne de déployer ces machines dans plusieurs sites à travers le pays, consolidant ainsi son rôle de pionnier en matière de développement durable et son soutien aux startups tunisiennes. À travers ce partenariat, la banque espère inspirer un changement durable dans les pratiques environnementales, tout en contribuant à la préservation des ressources naturelles.

A PROPOS DE L’UBCI :

Née en 1961, l’UBCI dispose aujourd’hui d’un réseau de 102 Agences et 117 GABs opérant au cœur même des principaux centres économiques de la Tunisie.

L’UBCI offre une large gamme de produits et de services à l’attention de sa Clientèle de Particuliers et de Professionnels couvrant leurs différents univers de besoins en matière de banque au quotidien, de financement de projets, de bancassurance et de gestion patrimoniale.

Au service également de ses Clients Entreprises et Institutionnels, l’UBCI se démarque notamment par le biais de ses équipes spécialisées dans les domaines du cash management, des activités de marchés, de la banque d’affaires, du commerce international, de l’ingénierie financière, du leasing et du factoring.

Certifiée ISO 9001 pour ses activités à l’International depuis 2002 et pour ses activités monétiques depuis 2012.

 L’UBCI est aussi la première banque en Tunisie ayant obtenu en 2022 le label engagé RSE décerné par AFNOR Certification grâce à sa démarche RSE ancrée depuis 2012.

 Pour plus d’information : www.ubci.tn

A PROPOS DE KUMULUS :

Kumulus est une startup pionnière dans la création d’eau potable à partir de l’air, grâce à une technologie brevetée développée en collaboration avec les universités de Limoges et Gustave Eiffel (Paris Est). Contrairement aux systèmes de filtration classiques, les machines Kumulus ne nécessitent pas de source d’eau initiale, mais seulement une alimentation électrique.

Cette innovation révolutionnaire offre aux entreprises une alternative durable et efficace aux bouteilles en plastique. Les machines produisent une eau de qualité supérieure directement sur le lieu de travail, répondant aux besoins des collaborateurs tout en réduisant l’impact environnemental.

En plus de fournir une eau fraîche et sans contaminants comme les microplastiques, Kumulus permet d’éliminer jusqu’à 1,5 tonne de déchets plastiques par an pour un bureau de 100 employés. Sa solution simplifie également la gestion logistique en supprimant les contraintes liées à l’achat, au stockage et à l’élimination des bouteilles et bonbonnes. Enfin, elle génère des économies significatives, réduisant les dépenses en eau embouteillée de 30 à 50 %.

La Biennale de l’Art Pop’Art 2024 – Saison II : un rendez-vous culturel et solidaire

03. Dezember 2024 um 08:55

Après une première édition exceptionnelle en 2021, la Société d’Entraide de Bienfaisance de Tunisie (SFEB) revient, en partenariat avec Ennakl Automobiles et TotalEnergies Marketing Tunisie, avec la Biennale de l’Art sous le thème « Pop Art 2024 – Saison II ». Cet événement artistique, organisé au profit de ses actions caritatives, se tiendra du 30 novembre au 8 décembre 2024, de 10h à 19h, à l’hôtel Golden Carthage de Gammarth.

Un événement d’envergure culturelle et caritative

Sous la direction artistique de Nadia Zouari, plasticienne et critique d’art basée à Paris, cette Biennale rassemblera 50 artistes majoritairement tunisiens de renommés, qui présenteront près de 140 œuvres Pop’Art sélectionnées.

Le vernissage a eu lieu le 29 novembre 2024 en présence de personnalités distinguées, notamment Son Excellence Madame Anne Guéguen, Ambassadrice de France en Tunisie, M.Michel Delattre, Président de la SFEB, M.Anouar Ben Ammar, Directeur Général d’Ennakl Automobiles, et M.Mutaz Nazzal, Directeur Général de TotalEnergies Marketing.

Ennakl Automobiles et TotalEnergies Marketing Tunisie : des partenaires engagés pour un impact social positif

En tant que partenaires majeurs de la Biennale de l’Art Pop’Art 2024, Ennakl Automobiles et TotalEnergies Marketing Tunisie réaffirment leur engagement en faveur du développement social et culturel en Tunisie.

Leur démarche commune en matière de responsabilité sociétale se traduit par un soutien concret à cette manifestation artistique d’envergure, notamment à travers l’accompagnement de jeunes talents issus de l’École des Beaux-Arts. Ce partenariat a permis à ces étudiants de présenter leurs œuvres au public, soulignant l’importance de valoriser et de soutenir la nouvelle génération d’artistes tunisiens.

Associés à la SFEB, ces deux acteurs s’engagent à amplifier l’impact de la Biennale en favorisant un accès élargi à la culture, en impliquant les communautés locales et en soutenant une démarche inclusive et responsable.

Ennakl Automobiles et TotalEnergies Marketing Tunisie affirment ainsi leur volonté commune de promouvoir des initiatives porteuses de sens, tout en renforçant leur rôle de catalyseurs de changement positif pour la Tunisie.

❌
❌