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Tunisie : prolongation des inscriptions au programme d’insertion économique des personnes handicapées

19. August 2025 um 10:51

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé, ce lundi, la prolongation des délais d’inscription au programme de renforcement de l’insertion économique des personnes en situation de handicap, du 17 au 25 août courant, via la plateforme https://acces-financement.emploi.gov.tn/.

Dans un communiqué, le ministère a précisé que cette initiative intervient en réponse à la forte demande d’inscription à ce programme. “L’objectif étant de satisfaire le maximum de demandes et d’en faire bénéficier le plus grand nombre”, ajoute le communiqué.

Les bénéficiaires du programme profiteront de prêts sans intérêts, d’un montant maximal de 10 mille dinars par prêt, pour financer des activités dans tous les secteurs économiques.

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Près d’un an après, l’auto-entrepreneuriat en Tunisie tient-il ses promesses ?

Von: hechmi
18. August 2025 um 19:58

Auto-entrepreneurLancé en novembre 2024, le projet Auto-Entrepreneur « المبادر الذاتي » ambitionne de sortir des milliers de travailleurs de l’informel en leur offrant un cadre légal simplifié, une couverture sociale et un accès facilité au financement.

Objectif annoncé : atteindre 25 000 adhérents dès la première année. Mais pour l’instant, seuls 3 300 inscrits ont rejoint le programme, malgré une dynamique mensuelle encourageante (700 inscriptions en juillet, 400 en août).

Le dispositif a connu plusieurs évolutions législatives depuis 2020. La réforme de 2025 a notamment élargi la liste des bénéficiaires aux freelances numériques et créatifs, avec un décret en préparation pour officialiser les activités éligibles.

Sur le plan financier, une convention avec la Banque Tunisienne de Solidarité prévoit des prêts de 15 000 dinars, assortis de deux années de grâce et d’un remboursement étalé sur sept ans. Le lancement des demandes est prévu pour septembre.

La répartition sectorielle des adhésions révèle de fortes disparités : 80 % des inscrits exercent dans les services, 12 % dans l’artisanat et 3 % dans l’industrie. Les régions de l’Ouest restent faiblement représentées, soulevant la question d’une meilleure inclusion territoriale.

Enfin, le projet devrait s’enrichir dans la loi de finances 2026 avec de nouvelles mesures : simplification des inscriptions en ligne, réduction des formalités, extension à ceux ayant fermé leur entreprise avant 2023, et uniformisation des cotisations sociales et fiscales.

Défis identifiés

  • Adhésion limitée au démarrage Faible nombre d’inscriptions les premiers mois (200 par mois), loin de l’objectif annuel de 25 000.
  • Inégalités régionales persistantes 80 % des adhérents viennent du littoral, alors que le travail informel est plus répandu dans l’ouest du pays.
  • Complexité technique et administrative Difficultés d’inscription sur la plateforme, malgré la numérisation des démarches.
  • Cadre légal incomplet Certaines activités restent exclues faute de reconnaissance officielle dans le décret gouvernemental.

Chiffres clés

  • 25 000 adhérents — objectif fixé pour la première année
  • 3 300 inscrits — nombre d’adhérents enregistrés à ce jour
  • 15 000 dinars — montant du prêt proposé avec deux ans de grâce
  • 80 % services — part des inscrits, contre 12 % artisanat et 3 % industrie.

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Tunisie | Pour une université utile et économiquement viable

18. August 2025 um 08:18

Le taux de chômage des diplômés en Tunisie a atteint 23,5% au premier trimestre de 2025, selon l’Institut national de la statistique. Ce problème touche particulièrement les femmes, avec un taux de chômage de 30,7% contre 13,6% pour les hommes. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, notamment le déséquilibre entre les formations proposées et les besoins du marché du travail, ainsi que des difficultés d’insertion professionnelle pour les jeunes diplômés. Le diagnostic ainsi fait, et depuis belle lurette, comment se fait-il que l’on n’arrive pas à trouver et à mettre en route les solutions requises pour que notre université produise le moins de «déchet» possible (qu’on nous excuse ce mot) et que le marché du travail trouve les compétences dont il a réellement besoin ?

Raouf Chatty *

L’année universitaire 2025-2026 approche à vive allure. Des dizaines de milliers d’étudiants s’apprêtent à entrer pour la première fois à l’université ou de regagner les bancs des écoles supérieures et des facultés.

Pour eux et pour leurs parents, une période d’angoisse commence, qui concerne les études à entreprendre, leur utilité réelle, la valeur des diplômes les sanctionnant et leurs perspectives sur le marché de l’emploi.

Cette inquiétude est en rapport direct avec les gros investissements en temps, en argent et en efforts que les étudiants (et, derrière eux, leurs parents) vont investir pour s’installer dans cette nouvelle vie universitaire, dont souvent ils ignoraient tout jusque-là.

L’épreuve décisive de l’orientation

A ce niveau, il est fondamental de voir le ministère de l’Enseignement supérieur et ses antennes à travers le pays agir et se faire utilement présent et visible pour rassurer les étudiants et leurs parents et les aider à faire face avec le moins de difficultés possibles à cette épreuve décisive pour leur avenir. La tutelle doit comprendre que son rôle ne s’arrête pas à l’orientation universitaire des bacheliers. Elle sait très bien que des milliers parmi ces derniers vont se retrouver dans des branches à très faible taux d’employabilité et risquent, au terme de leurs études, de renforcer les rangs des diplômés chômeurs.

C’est dans cette optique que le ministère de l’Enseignement supérieur doit percevoir sa mission et définir son rôle. Certes, la question est très douloureuse. Elle le sera beaucoup moins pour lui, pour ces étudiants, leurs parents et pour la communauté nationale, si le ministère affronte aujourd’hui les choses en face. Il est très bien placé pour connaître les possibilités en termes d’emploi de chaque branche. A l’aune de cette donne, il lui incombe de s’atteler à la tâche. Il pourrait désigner des aiguilleurs dans chaque établissement d’enseignement supérieur, en coordination avec l’administration, pour contacter les étudiants et les éclairer sur tous les enjeux, l’objectif étant de les responsabiliser et de ne pas les laisser trimer pendant des années pour se retrouver dans un marché de l’emploi où ils n’ont pas de place. En agissant de la sorte, le ministère ne se met pas en porte-à-faux par rapport à sa mission. Au contraire, il rend un service important à cette communauté de jeunes étudiants désemparés.

Des chômeurs de luxe

Les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle pourront ensemble aider les étudiants à se recycler parallèlement  à leurs études supérieures dans des centres de formation qui pourront leur apprendre les métiers de demain (dans les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, etc.), des métiers à fort taux d’employabilité dont l’économie nationale et le marché de l’emploi à l’étranger ont besoin aujourd’hui et auront besoin demain dans le contexte de la révolution technologique en cours.

C’est certes une tâche difficile, mais utile, nécessaire et faisable. L’intérêt national l’exige, tant il est vrai que les entreprises tunisiennes ne cessent, depuis des années voire des décennies, de se plaindre du fait qu’elles ne trouvent pas sur le marché de l’emploi les profils professionnels dont elles ont concrètement besoin pour mener leurs activités. Ce constat a été fait depuis longtemps, pourquoi rien n’a été fait jusque-là pour combler ce fossé et faire en sorte que l’université cesse de produire des chômeurs de luxe?

* Ancien ambassadeur.

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Gouvernance : La filiation, le mal qui gangrène le secteur public

16. August 2025 um 08:10

La filiation dans l’administration et en entreprise, tendance à se faire succéder automatiquement par un membre de la famille après la retraite ou en cas d’invalidité, serait, selon des observateurs, l’une des entraves majeures à la création de richesses en Tunisie. Ce phénomène freinerait la croissance et perpétuerait des fragilités structurelles telles que les disparités régionales, la pauvreté multidimensionnelle et l’inégalité des chances.

Origines historiques et cadre sociopolitique

Utilisé abusivement depuis l’indépendance par dirigeants et chefs d’entreprises, ce mécanisme — héritage de l’époque makhzenienne ottomane — leur a permis de contrôler le recrutement dans les secteurs public et privé. En l’absence d’État de droit fort et de contre-pouvoirs crédibles, les décideurs, issus de régimes autoritaires, ont massivement recruté des proches. Le tribalisme professionnel et entrepreneurial a ainsi remplacé le tribalisme primaire que Bourguiba voulait combattre.

Tolérance dans le privé, inacceptabilité dans le public

Si la filiation peut se comprendre dans le privé — un chef d’entreprise « family friendly » relayé par ses enfants ou son épouse —, elle est inacceptable dans le secteur public, financé par l’argent des contribuables. Depuis l’indépendance, le pouvoir politique a été mobilisé au profit de certaines castes et régions.

Ampleur et pratiques sectorielles

Aujourd’hui, dans presque tous les secteurs, les jeunes cadres et ouvriers accèdent aux postes grâce à des liens familiaux avec des responsables influents. Le phénomène touche aussi les universités et le corps médical, où l’on retrouve souvent des familles entières dans une même spécialité. Parfois, la filiation bénéficie d’arrangements légaux, conclus avec la complicité de l’UGTT, permettant l’embauche sans concours dans des secteurs comme les banques, l’énergie, les mines ou les établissements publics. Les institutions les plus rémunératrices — Banques, Compagnie des phosphates de Gafsa, Groupe chimique, ETAP, SNDP, STEG… — sont particulièrement concernées.

Impact sur les disparités régionales

La généralisation de la filiation, en toute impunité, a accentué les inégalités entre régions côtières et intérieures. L’indice de développement régional 2025 montre des écarts marqués entre gouvernorats côtiers comme Tunis, Monastir, Ben Arous et Sousse, et régions comme Kasserine, Kairouan, Jendouba et Sidi Bouzid. Ces disparités avaient déjà alimenté les révoltes de 2010–2011.

Transparence et digitalisation : progrès et limites

Depuis, la digitalisation et une volonté politique relative ont permis des avancées, mais les effets restent limités. Des affaires récentes montrent que les fuites aux concours et le copinage persistent, y compris sous la présidence de Kaïs Saïed.

Exemples récents

Concours des inspecteurs du ministère de l’Éducation : allégations de fuites d’épreuves avant examen, entraînant enquêtes et réactions syndicales.
Affaire Mohamed Abidi : un bachelier de 18/20 orienté vers une filière non demandée, privant l’accès aux facultés de médecine et de pharmacie. Le problème a été corrigé après médiatisation.

Pratiques sous régimes passés

Sous Bourguiba, Ben Ali et les islamistes, l’orientation universitaire était influencée par l’origine sociale et familiale. Abid Briki a révélé que sous Ben Ali, des enfants de syndicalistes entraient en médecine avec 10/20 de moyenne.

Conséquences économiques

Pour les économistes, la filiation dégrade les performances administratives et entrepreneuriales, plaçant parfois des personnes non qualifiées à des postes stratégiques.

La filiation existe ailleurs mais reste exacerbée en Tunisie. Sa persistance menace la stabilité et appelle des mesures législatives sévères. L’idéal serait une réforme en profondeur de l’État, avec un véritable État de droit, contrôlé par des contre-pouvoirs forts: justice indépendante, syndicats libres, presse libre, parlement légitime.

Abou SARRA

EN BREF

  • Pratique : La filiation consiste à faire succéder un proche dans l’administration ou l’entreprise.
  • Origine : Héritage de l’époque ottomane, renforcé depuis l’indépendance.
  • Impact : Freine la croissance, aggrave les inégalités régionales et sociales.
  • Secteurs concernés : Administration, entreprises publiques, universités, corps médical.
  • Actualité : Malgré la digitalisation, des affaires récentes révèlent fuites aux concours et copinage persistants.

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Tunisie : le taux de chômage recule à 15,3 % au deuxième trimestre 2025

15. August 2025 um 15:06

Le taux de chômage a reculé au cours du deuxième trimestre pour atteindre 15,3%, contre 15.7% au premier trimestre 2025, selon les statistiques de l’INS publiées vendredi.

Le nombre de chômeurs s’établit ainsi à 651.1 milles, en baisse de 13.4 mille par rapport au premier trimestre 2025 (664.5).

Le taux baisse à 12,6% pour les hommes (contre 13.6% en T1 2025), par contre le taux augmente à 20,9% après 20.3% au T1 2025 chez les femmes.

Le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans a diminué au cours du deuxième trimestre 2025, atteignant 36.8 % contre 37.7 % au premier trimestre 2025. Il s’agit de 36.4 % pour les hommes et 37.8 % pour les femmes.

Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur augmente pour atteindre 24,0% au premier trimestre de l’année 2025 (contre 23,5 % au premier trimestre 2025) Ce taux est de 14.2 % chez les hommes et de 31,3 % chez les femmes.

Evolution du nombre d’actifs

Au deuxième trimestre de 2025 la population active s’inscrit en hausse, s’établissant à 4259.9 mille individus contre 4233.4 mille au premier trimestre de l’année 2025, soit une augmentation de 26.5 mille individus.

Cette population se répartit en 2899.8 mille hommes et 1360.1 femmes, soit respectivement 68.1 % et 31.9 % de l’ensemble de la population active.

Cependant, malgré l’augmentation de la population active pendant le deuxième trimestre de l’année 2025, le taux d’activité a recule de 0,2 point atteignant 46,2 % de la population en âge d’activité (âgée de plus de 15 ans) contre 46,4 % le premier trimestre 2025.

Evolution du nombre d’actifs occupés

Le nombre des occupés a augmenté de 39.9 mille pour s’établir à 3608.8 mille au deuxième trimestre de l’année 2025 contre 3568.9 au premier trimestre de l’année 2025.

Cette population est répartie inégalement entre les deux sexes : 2533.5 mille hommes contre 1075.4 mille femmes, soit respectivement 70.2 % et 29.8 % de la population active occupée.

Répartition des occupés selon le secteur d’activité

La répartition des occupés selon les secteurs d’activités se présente comme suit : 53 % dans le secteur des services, 20% dans le secteur des industries manufacturière, 13 % dans le secteur des industries non manufacturière et 14% dans le secteur de l’agriculture et de la pêche.

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INS : le taux de chômage recule à 15,3% au deuxième trimestre 2025

15. August 2025 um 13:27

L’Institut national de la Statistique vient de publier son dernier chiffre sur le taux de chômage qui a également reculé pour atteindre 15,3% contre 15,7% précédemment.

Par sexe, le taux de chômage des hommes a diminué à 12,6% (contre 13,6% au T1), tandis que celui des femmes a augmenté à 20,9% (après 20,3%).  Au deuxième trimestre 2025, la population active a progressé pour atteindre 4 259,9 milliers d’individus, contre 4 233,4 milliers au premier trimestre, soit une augmentation de 26,5 milliers. Cette population comprend 2 899,8 milliers d’hommes (68,1%) et 1 360,1 milliers de femmes (31,9%). Malgré cette hausse, le taux d’activité a légèrement reculé de 0,2 point, s’établissant à 46,2% de la population en âge d’activité (15 ans et plus), contre 46,4% au premier trimestre.

Le nombre d’actifs occupés a également augmenté de 39,9 milliers, pour s’établir à 3 608,8 milliers, dont 2 533,5 milliers d’hommes (70,2%) et 1 075,4 milliers de femmes (29,8%). La répartition sectorielle des occupés montre que 53% travaillent dans les services, 20% dans les industries manufacturières, 13% dans les industries non manufacturières, et 14% dans l’agriculture et la pêche.
Sur le plan du chômage, le nombre de chômeurs a diminué à 651,1 milliers au deuxième trimestre, soit une baisse de 13,4 milliers par rapport au premier trimestre (664,5 milliers).

Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a baissé, passant de 37,7% au premier trimestre à 36,8% au deuxième trimestre, avec respectivement 36,4% pour les hommes et 37,8% pour les femmes. Enfin, le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a légèrement augmenté, atteignant 24,0% au deuxième trimestre, avec une répartition à 14,2% chez les hommes et 31,3% chez les femmes.

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Zaghouan : Extension du centre de formation en phase technique

14. August 2025 um 16:18

L’étude de faisabilité technique du projet d’extension du centre de formation et d’apprentissage de Zaghouan sera réalisée d’ici la fin 2025, a indiqué à l’Agence TAP le directeur régional de l’emploi, Anis Lachheb.

Il a précisé que les travaux viseront principalement à porter la capacité d’accueil du centre à 172 lits afin de répondre à la forte demande des candidats souhaitant s’y inscrire.

Chaque année, le centre de formation et d’apprentissage de Zaghouan accueille 560 inscrits et propose huit spécialités, dont notamment la maintenance industrielle, la réparation automobile, le soudage, ainsi que la réalisation d’outils et de matrices, selon la même source.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle avait effectué le 13 juin dernier, une visite de travail à Zaghouan consacrée aux préparatifs de la reprise des activités de formation et à la situation du marché de l’emploi dans la région.

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Concours Douane 2025 : 100 officiers à recruter, conditions et procédures

Von: hechmi
14. August 2025 um 11:32

EmploiLa Direction générale de la Douane annonce le recrutement de cent (100) officiers parmi les candidats titulaires d’une licence (système LMD), d’une maîtrise ou d’un diplôme équivalent, remplissant les conditions suivantes :

  • Être de nationalité tunisienne.

  • Être célibataire.

  • Jouir de ses droits civiques et présenter une bonne moralité.

  • Répondre aux conditions physiques et mentales permettant d’exercer ses fonctions sur l’ensemble du territoire, de jour comme de nuit.

  • Avoir une acuité visuelle égale ou supérieure à 20/15 pour les deux yeux, avant correction.

  • Mesurer au minimum 1,70 m pour les hommes et 1,65 m pour les femmes.

  • Être âgé de 27 ans au plus au 1er janvier 2025.

Répartition des postes par spécialité :

  • Informatique : 8 postes

  • Droit : 14 postes

  • Économie et gestion : 42 postes

  • Comptabilité et finance : 30 postes

  • Éducation physique : 2 postes

  • Langue anglaise : 4 postes

Dossier de candidature – première étape

  • Formulaire de candidature à remplir, valider et imprimer obligatoirement sur le site : concours.douane.gov.tn

  • Demande manuscrite adressée à Mme la Ministre des Finances, précisant la spécialité choisie

  • Copie de la carte d’identité nationale

  • Copie du diplôme requis (ou équivalent pour les diplômes étrangers)

  • Extrait de naissance datant de moins de trois mois

  • Quatre enveloppes timbrées portant l’adresse complète du candidat et affranchies en recommandé

Pour les candidats dépassant la limite d’âge, joindre une attestation de services civils effectifs ou une attestation d’inscription comme demandeur d’emploi datant de moins de trois mois, afin de déduire la durée correspondante de l’âge légal maximum.

Documents à fournir après admission définitive :

  • Trois extraits de naissance originaux (moins de trois mois)

  • Copie certifiée conforme du diplôme, accompagnée pour les diplômes étrangers d’une attestation d’équivalence

  • Trois copies de la carte d’identité nationale

  • Quatre photos d’identité

  • Bulletin n°3 du casier judiciaire

Modalités et calendrier :

  1. Les candidatures doivent être envoyées par courrier recommandé à l’adresse :
    Direction générale de la Douane – Direction du Recrutement et de la Formation – Rue de Carthage, Lafayette, Tunis 1002, avec la mention « Recrutement d’officiers de douane 2025 » sur l’enveloppe.

  2. Début des candidatures : 11 août 2025.

  3. Le formulaire en ligne doit impérativement être rempli et imprimé dès le 11 août 2025.

  4. Date limite de réception des dossiers : 22 août 2025. Tout dossier incomplet ou envoyé hors délai sera rejeté.

  5. Les épreuves écrites se tiendront le 29 septembre 2025 et les jours suivants.

  6. Le suivi des étapes du concours et des résultats se fera sur le site officiel : concours.douane.gov.tn

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Quels métiers verts créeront le plus d’emplois durables en Tunisie ?

12. August 2025 um 07:22

Economie VerteEn l’absence de stratégies dynamiques et crédibles pour aider les Tunisiens à s’adapter au dérèglement climatique auquel la Tunisie est sérieusement exposée, des ONG s’emploient, par de petites initiatives, à alerter sur l’enjeu de s’y préparer. Il s’agit, particulièrement, d’intensifier la formation des ressources humaines dans les métiers verts ou verdissants.

Le partenariat CCIT–EFE-Tunisie

C’est dans ce contexte que s’inscrit la conclusion, ces derniers jours, d’une convention de partenariat entre la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT) et l’organisation EFE-Tunisie (Education For Employment Tunisie), organisation à but non lucratif faisant partie d’un réseau international dont le programme Challenge Fund for a Just Transition. Ce programme vise à contribuer à l’atténuation du changement climatique en soutenant les petites entreprises vertes en croissance (PEC).

Objectifs et limites du programme

Objectif du partenariat : accélérer l’intégration des jeunes dans les métiers verts et former 235 jeunes (dont au moins 50 % de femmes) dans des emplois verts au sein d’entreprises ayant engagé une transition écologique, en particulier dans le secteur industriel.

Le communiqué publié à cette occasion précise que ce rapprochement entre acteurs économiques et structures de formation « ambitionne à répondre à un double enjeu, renforcer les compétences vertes au sein des entreprises et offrir aux jeunes des débouchés professionnels dans des secteurs en mutation ».

« Les métiers écologiques sont désormais un prérequis essentiel pour une économie durable. »

 

Par-delà ces détails, cette initiative est certes louable, mais elle demeure fort limitée dans le temps (durée réduite du programme) et dans l’espace (Tunis), alors que les enjeux sont énormes.

Un retard face aux pays voisins

Est-il besoin de rappeler qu’au moment où des pays comme le Maroc, l’Égypte, la Jordanie, également exposés au réchauffement climatique, investissent intensément dans la formation aux métiers verts et verdissants, la Tunisie est carrément à la traîne.

Pour une formation généralisée aux métiers verts et verdissants

D’où l’enjeu, pour les gouvernants qui veulent entendre, d’intensifier la formation dans les métiers verts et verdissants et de saisir cette précieuse opportunité qu’offrent la transition énergétique et l’adaptation au réchauffement climatique pour créer, partout dans le pays, des métiers spécialisés, utiles et surtout durables.

« Former aux métiers verts, c’est investir dans des compétences recherchées en Tunisie comme à l’étranger. »

 

On ne le répétera jamais assez : ces métiers écologiques dans l’industrie sont devenus, de nos jours, un prérequis essentiel pour la transition vers une économie plus durable. Ils offrent de nombreuses opportunités d’emploi et permettent de contribuer activement à la protection de l’environnement.

Les secteurs et les types de métiers écologiques

Ces métiers se retrouvent dans de nombreux secteurs d’activité, tels que le bâtiment, les transports, l’industrie, l’énergie, l’agriculture, la gestion des déchets, la protection de la nature.

On distingue deux types de métiers écologiques dans l’industrie :

  • Les métiers verts, directement liés à l’environnement : ingénieurs en énergies renouvelables, techniciens en génie climatique, responsables de station d’épuration, agents d’entretien des espaces verts, hydrobiologistes, techniciens de la qualité de l’eau, chargés de mission RSE, experts en développement durable, conseillers en rénovation énergétique, responsables de la gestion des déchets, techniciens de traitement des déchets…
  • Les métiers verdissants, métiers traditionnels intégrant des pratiques écologiques : acheteurs responsables, conducteurs d’engins de chantier à faible émission, carrossiers-peintres utilisant des produits écologiques, agents d’entretien utilisant des produits respectueux de l’environnement…
« Pendant que nos voisins accélèrent, la Tunisie reste à la traîne dans la formation verte. »

Un investissement rentable pour l’État

Tout investissement dans la formation aux métiers verts et verdissants est un bon placement pour l’État tunisien, car il permet de disposer de ressources humaines bien qualifiées et fortement demandées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Abou SARRA

EN BREF

  • La Tunisie reste en retard dans la formation aux métiers verts, malgré l’urgence climatique.
  • Un partenariat entre la CCIT et EFE-Tunisie vise à former 235 jeunes, dont 50 % de femmes, aux emplois verts.
  • Ces métiers concernent l’énergie renouvelable, la gestion des déchets, l’eau, le bâtiment, l’agriculture, les transports…
  • On distingue les métiers verts (directement environnementaux) et verdissants (intégrant des pratiques écoresponsables).
  • Les experts appellent à un déploiement national, à l’image du Maroc et de l’Égypte, pour allier transition écologique et création d’emplois durables.

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Amnistie pour chèques impayés : un conflit d’intérêts au Parlement ?

11. August 2025 um 20:20

ARPL’évènement parlementaire a été, ces derniers jours,  le rejet,  le 21 juillet 2025, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’une proposition législative portant amnistie générale pour le délit d’émission de chèques sans provision.

L’objectif prétendu –bien prétendu- des députés auteurs de cette initiative était double : désengorger les tribunaux et les prisons, et favoriser la réinsertion économique des condamnés, tout en maintenant le droit des créanciers à recourir aux voies civiles.

Rejet de l’extension de l’amnistie aux montants de plus de 5000 dinars

Ce projet visait, dans sa première version, à accorder une amnistie générale aux personnes ayant émis des chèques sans provision de petits montants, voire des montants ne dépassant pas les cinq mille dinars.

C’est sa deuxième mouture présentée en séance plénière qui a été rejetée. Cette dernière élargissait l’amnistie à tous les chèques sans provision sans distinction du montant.

En plus clair encore, la première version prévoyait un plafond de 5 000 dinars, alors que la seconde ne le prévoyait plus, sachant que le nombre total des émetteurs de chèques sans provision détenus en prison a été estimé, au début de cette année,  par la ministre de la justice à 406 avant de baisser 136 par l’effet de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques et son corollaire, la régularisation de la majorité des situations.

« Toute loi qui ne protège pas la victime constitue une forme de criminalité légale. » — Fatma M’seddi

 

Concernant les 136 détenus qui restent, ils ont émis des chèques de différents montants, et non uniquement inférieurs à cinq mille dinars. Les personnes concernées par ce plafond ne sauraient dépasser quelques dizaines, voire quelques individus seulement.

Conséquence : avec la suppression du plafond, l’amnistie engloberait tous ceux qui ont émis des chèques de gros montants.

C’est ce qui explique les raisons qui ont amené la plupart des députés à voter contre cette proposition. Ils ont estimé que cette deuxième version ne garantit pas efficacement les droits des créanciers et qu’elle ouvre la voie à des abus qui pourraient être incontrôlables.

Nous nous empressons de signaler que le projet n’est pas totalement abandonné. D’après le député Ahmed Saïdani, le projet est simplement revenu à la commission pour être remanié.

« En 2011, la libération massive de condamnés avait causé la faillite de nombreux petits commerçants. »

 

Avec ce rejet, le parlement aurait reçu une nouvelle claque

Pour les observateurs de la chose parlementaire, le rejet de cette initiative parlementaire a décrédibilisé davantage le parlement en ce sens où des députés ont osé proposer un projet de loi dénué de tout bon sens et contraire à la loi. Et pour cause.

Cette proposition législative présentée à la hussarde pèche par son timing. Elle est présentée  à une période de démobilisations générale (vacances estivales).Le choix du timing ne serait pas innocent, il reflèterait la recherche d’objectifs malsains.

Cette initiative parlementaire est dénuée de tout bon sens et est contraire à la loi pour une raison simple : l’émission d’un chèque sans provision est considérée partout dans le monde comme une escroquerie caractérisée. Le chèque étant un instrument de paiement qui repose sur la confiance; l’émettre sans provision, c’est obtenir un bien ou un service en trompant sciemment son bénéficiaire.

C’est pourquoi, à travers cette initiative législative scélérate, le parlement, si jamais il avait adopté le projet sous prétexte que l’Etat a l’habitude de promulguer des amnisties fiscales,  aurait  choisi les escrocs contre les victimes. Car, que cette amnistie ait un plafond de 5000 dinars ou plus les créanciers victimes restent victimes.  Il s’agit, le plus souvent,  de commerçants, d’artisans, de fournisseurs de marchandises et de services.

« Avec ce projet, le Parlement aurait choisi les escrocs contre les victimes. »

Pour Fatma M’seddi, la proposition législative serait une forme de « criminalité légale »

Commentant sur sa page facebook cette affaire, la dynamique députée de Sfax, Fatma M’seddi a estimé que « toute loi qui ne protège pas la victime constitue une forme de « criminalité légale »  et de « clémence anarchique ».

Elle estime que l’initiative législative concernent l’amnistie, qu’elle prenne la forme d’une « amnistie générale », d’un « règlement fiscal » ou d’un « arrangement pénal », ne sont que des accoutrements séduisants dissimulant un risque réel d’impunité ».

Elle a mis en garde contre le risque de reproduire, selon ses termes, « la catastrophe de 2011, lorsque des milliers de condamnés pour émission de chèques impayés avaient été libérés sans obligation de régularisation, causant la faillite de nombreux petits commerçants, artisans et fournisseurs ».

La question qui se pose dès lors est de savoir pour quelle raison certains députés ont proposé un tel projet de loi controversé.

Selon Riadh Jrad, chroniqueur de télévision, généralement bien informé auprès des premiers décideurs du pays, « il y aurait un conflit d’intérêts concernant certains députés initiateurs de ce projet, ils seraient eux-mêmes émetteurs de chèques sans provision et chercheraient, à travers cette loi qu’ils ont soumise, à obtenir une amnistie ».

Morale de l’histoire : les informations qui circulent selon lesquelles les députés ne seraient au parlement que pour servir leurs propres intérêts et non  ceux des communautés qu’ils y représentent ne seraient pas infondées.

Abou SARRA

EN BREF

  • Le 21 juillet 2025, l’ARP a rejeté une proposition d’amnistie générale pour chèques sans provision.
  • La première version limitait l’amnistie aux montants inférieurs à 5 000 dinars, mais la deuxième, rejetée, supprimait ce plafond.
  • Les députés ont estimé que la mesure favorisait les auteurs de chèques impayés, y compris de gros montants, au détriment des victimes.
  • Fatma M’seddi a dénoncé une « criminalité légale » et un risque d’impunité.

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Tunisie : jusqu’à 5 ans de prison pour avoir tué un animal

11. August 2025 um 12:12
Tunisie : jusqu’à 5 ans de prison pour avoir tué un animal

Le député au Parlement, Chokri El Bahri, a présenté lundi 11 août 2025, dans l’émission Ahla Sabah, une initiative législative inédite en Tunisie visant à renforcer la protection des animaux. Ce projet de loi, déposé le 23 juillet 2024 et officiellement transmis le 1ᵉʳ août 2024, repose sur le principe de la « santé unique […]

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Tunisie : vers une nouvelle politique publique pour l’emploi et la formation professionnelle 2026-2030

09. August 2025 um 12:22

Une réunion s’est tenue mercredi dernier au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de formation, sur la mise en place d’une politique publique, relative à l’emploi, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et les sociétés communautaires, dans le cadre du Plan de développement 2026‑2030.

Au cours de cette réunion, tenue en présence du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued, les participants ont insisté sur l’importance d’adopter une nouvelle approche pour mettre en œuvre des politiques adaptées aux réalités régionales et aux préoccupations des acteurs concernés, dans le cadre d’une réforme globale, lit-on dans un communiqué du ministère publié ce vendredi.

Les intervenants ont appelé à une mobilisation collective entre les différents partenaires engagés dans les domaines de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat. Il a également été souligné que l’appui à l’innovation locale et l’encouragement à l’autonomie sont des axes essentiels.

Le projet des sociétés communautaires a été aussi au cœur des discussions et l’accent a été mis sur la nécessité d’assurer une bonne gouvernance et d’améliorer l’accompagnement et le soutien, outre l’adaptation du cadre légal aux particularités de ce type de structures.

Le bilan de 2021‑2025 a été également présenté et les priorités en matière de formation professionnelle ont été définies.

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Londres classe « Palestine Action » comme groupe terroriste

02. Juli 2025 um 19:59

Les députés britanniques ont voté en faveur de l’interdiction de Palestine Action en tant qu’organisation terroriste, malgré les inquiétudes selon lesquelles cette décision pourrait criminaliser des formes de protestation légitimes.

Le projet de décret visant à modifier la loi sur le terrorisme de 2000 et à interdire ce groupe, présenté par la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, a été adopté mercredi à la Chambre des communes par 385 voix contre 26.

Présentant les arguments du gouvernement, le ministre de l’Intérieur Dan Jarvis a déclaré : « En mettant en œuvre cette mesure, nous ferons tomber le voile de légitimité de Palestine Action, nous attaquerons ses sources de financement et nous affaiblirons ses efforts de recrutement et de radicalisation à des fins d’activités terroristes. »


IEt d’ajouter : « Ne nous faisons pas d’illusions. Palestine Action n’est pas un groupe de protestation légitime. Les personnes qui manifestent légalement n’ont pas besoin d’armes. Elles ne lancent pas de bombes fumigènes ni de feux d’artifice en direction de citoyens innocents. Et elles ne causent pas des millions de livres

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Tunisie – Banque mondiale : Cap sur les réformes et les investissements pour l’emploi

La Tunisie renforce son partenariat stratégique avec la Banque mondiale et l’IFC, dans le cadre de son prochain Plan national de développement. Au cœur des discussions : gouvernance, justice sociale et projets créateurs d’emplois, notamment dans les énergies renouvelables et l’agroalimentaire.

Le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a reçu ce lundi 30 juin 2025 le Représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, Alexandre Arobbio, ainsi que Sarah Morsi, Représentante résidente de la Société financière internationale (IFC). Une rencontre qui s’inscrit dans une dynamique de consolidation des relations avec les institutions financières internationales, à l’heure où la Tunisie prépare son Plan national de développement 2026-2030.

À cette occasion, le Secrétaire d’État a salué la solidité d’un partenariat vieux de plus de soixante ans entre la Tunisie et la Banque mondiale. Il a appelé à l’intensification de l’appui international dans la mise en œuvre d’un programme de réformes « ambitieux », fondé sur une amélioration de la gouvernance, la réduction des disparités régionales et la promotion d’une justice sociale équitable.

Ce programme est directement lié aux grandes orientations du futur Plan national de développement, actuellement en cours d’élaboration selon une approche participative et inclusive. L’enjeu est de traduire ces priorités en actions concrètes et en investissements structurants, avec l’appui des partenaires internationaux.

Des projets à fort impact dans des secteurs stratégiques

Pour leur part, les représentants de la Banque mondiale et de l’IFC ont réaffirmé leur engagement à soutenir la Tunisie, tant sur le plan technique que financier. Ils ont insisté sur l’importance de la coordination et de l’efficience dans la mise en œuvre des projets en cours, notamment ceux réalisés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

Sarah Morsi, de l’IFC, a particulièrement mis en avant les investissements dans des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables et les industries agroalimentaires, reconnus pour leur potentiel en matière de création d’emplois durables. Elle a également exprimé la volonté de l’IFC de renforcer son soutien aux projets alignés sur les priorités nationales, dans un esprit de co-construction avec les autorités tunisiennes.

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Tunisie : « Accompagnant de vie », un métier avec emploi garanti

La Tunisie se dote d’un nouveau métier à fort potentiel d’employabilité : l’accompagnant de vie. Annoncée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, cette nouvelle filière de formation professionnelle se présente comme une réponse directe à la fois aux besoins croissants en matière d’aide sociale et à la nécessité de renforcer l’insertion des jeunes dans le monde du travail.

Un métier humainement essentiel, professionnellement porteur

La fonction d’accompagnant de vie cible un public souvent vulnérable : personnes âgées, en situation de handicap, souffrant de maladies chroniques ou atteintes de troubles du spectre de l’autisme. Il s’agit de leur offrir un soutien adapté, aussi bien sur le plan physique que psychologique et social, dans une logique d’accompagnement global.

Selon le ministre, cette formation est conçue pour répondre à des standards élevés. Elle mise sur l’acquisition de compétences en communication, en soins de base, en accompagnement psychosocial, ainsi qu’en gestion des situations sensibles. « Ces compétences ne peuvent être développées que dans un cadre rigoureux, mêlant apprentissage théorique et immersion pratique », a-t-il insisté.

Une insertion professionnelle quasi assurée

Fait remarquable : le programme affiche un taux d’insertion professionnelle pouvant atteindre les 100 %. Cela s’explique par une forte demande, tant sur le plan national qu’international, pour ce type de profils qualifiés. Le ministère prévoit également une évaluation continue du parcours afin de garantir la qualité de la formation et de l’adapter en permanence aux besoins du marché.

Le cursus sera disponible dans les centres de formation professionnels publics et privés, conformément à une stratégie plus large de modernisation de la formation professionnelle. Celle-ci vise à mieux répondre aux réalités sociales du pays et aux mutations du marché du travail, en développant des métiers à la fois utiles et porteurs.

En investissant dans ce nouveau métier, la Tunisie ouvre ainsi une double voie : celle de l’inclusion sociale des personnes fragiles, et celle d’un avenir professionnel prometteur pour de nombreux jeunes en quête de perspectives concrètes.

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Corruption : Vers une nouvelle loi pour protéger les lanceurs d’alerte en Tunisie

Face à la recrudescence de la corruption et à l’absence d’une instance dédiée depuis la dissolution de l’INLUCC, un projet d’amendement de la loi de 2017 sur les lanceurs d’alerte est en cours d’examen à l’ARP. Objectif : garantir une meilleure protection juridique et institutionnelle à ceux qui osent dénoncer les abus.

La commission parlementaire chargée de l’organisation de l’administration, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption a entamé l’examen d’un projet de loi visant à amender la loi organique n°10-2017 relative au signalement des faits de corruption et à la protection des lanceurs d’alerte.

Soumis par quinze députés, ce projet intervient dans un contexte de vide institutionnel, aggravé depuis la dissolution de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) en 2021. Il vise à restaurer un cadre juridique fonctionnel pour favoriser le signalement d’abus et garantir aux lanceurs d’alerte une protection effective.

Selon le document explicatif publié sur le site de l’ARP, l’absence d’une autorité spécialisée pour recevoir et traiter les alertes a découragé nombre de citoyens à dénoncer les pratiques illicites, aggravant la propagation de la corruption à différents niveaux de l’État.

Les auteurs de l’amendement soulignent que plusieurs lanceurs d’alerte ont été victimes de représailles allant du licenciement à la mutation arbitraire, voire à des poursuites judiciaires. Ils appellent donc à un cadre légal qui garantirait non seulement la sécurité professionnelle de ces personnes, mais aussi leur réintégration et le versement de leurs droits.

Le projet, composé de 42 articles, entend définir avec précision les procédures de signalement, les mécanismes de protection ainsi que les délais de régularisation des situations professionnelles. Il propose également, dans son article 2, la création d’une nouvelle structure spécialisée, en remplacement de l’INLUCC, chargée de centraliser les signalements et de coordonner les mesures de protection.

Ce projet de loi pourrait, s’il est adopté, marquer un tournant important dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption en Tunisie. Il devra toutefois franchir plusieurs étapes avant son adoption définitive en séance plénière.

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