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Heute — 20. Mai 2025Haupt-Feeds

Sommet Choose France : 37 milliards d’euros et 13 000 emplois à la clé

20. Mai 2025 um 17:45

Cette année, le 8e sommet Choose France a réalisé un nouveau record avec l’annonce de 20 milliards d’euros de nouveaux projets et la confirmation de 17 milliards d’euros de projets en intelligence artificielle déjà annoncés en février, lundi 19 mai, rapporte l’AFP.

 

Un afflux d’investissements étrangers, les centres Data en vogue

Selon l’Elysée, un investissement de 37 milliards d’euros est nécessaire de la part de diverses entreprises en France, comprenant 20 milliards inédits, afin de générer environ 13 000 emplois directs ou indirects.

Ces annonces ont eu lieu lors du 8e sommet Choose France, un événement annuel conçu pour attirer les investissements étrangers en France.

A cet effet, ce sont les centres de données qui dégainent les plus grands moyens en mettant sur la table plusieurs projets d’envergure annoncés ou validés suite au Sommet sur l’intelligence artificielle de février dernier, qui avait attiré 109 milliards d’euros de promesses d’investissements privés.

Le canadien Brookfield ouvre les auspices en confirmant une annonce faite en février avec 10 milliards d’euros pour un site à Cambrai. Il est suivi par l’américain Prologis qui prévoit un investissement de 6,4 milliards d’euros.

Digital Realty, une autre entreprise américaine, a également confirmé ses projets d’implantation de centres de données à Marseille et Dugny (Seine-Saint-Denis), pour un montant total de 2,3 milliards.

L’on s’attend également à ce que l’autre projet de plusieurs milliards, impliquant le fonds d’investissement émirati MGX, soit validé pour la création d’un campus d’intelligence artificielle en Île-de-France.

 

L’économie circulaire et la décarbonation de l’industrie

Circ, une entreprise américaine à la pointe du recyclage chimique du textile, prévoit d’investir 450 millions d’euros dans sa première usine de portée mondiale située à Saint-Avold (Moselle), ce qui devrait créer 200 emplois.

Par ailleurs, le secteur de la décarbonation de l’industrie a été abordé à travers huit annonces, dont une joint-venture entre l’entreprise française H2V et l’entreprise allemande Hy2gen, qui prévoit un investissement de 1,5 milliard d’euros pour la production de biocarburants pour avions.

 

La mobilité et la finance

Dans le chapitre de la mobilité, l’allemand Daimler Truck prévoit d’investir 92 millions d’euros dans son usine de production d’autobus électriques à Ligny-en-Barrois (Meuse).

Quant à Windrose Technology, une entreprise chinoise spécialisée dans les camions électriques, elle prévoit d’investir 175 millions d’euros pour établir sa plus grande usine en Europe.

Pour sa part, MSC Croisières, basé en Suisse, va confirmer la commande de deux nouveaux navires auprès des Chantiers de l’Atlantique situés à Saint-Nazaire.

S’agissant du secteur de la finance, Revolut, une entreprise de technologie financière basée au Royaume-Uni, prévoit d’investir un milliard d’euros en France sur trois ans et établira son nouveau siège pour l’Europe de l’Ouest à Paris.

Il y a également Adia (Emirats Arabes Unis) qui a investi 600 millions d’euros dans ECG, le principal acteur européen de l’hébergement en plein air.

En outre, Icon Infrastructure, une société britannique, prévoit d’investir 500 millions d’euros en capital dans le domaine des infrastructures en France.

D’autres entreprises prévoient également d’investir, à l’instar de Netflix, Amazone et Mars.

Le total des investissements annoncés par l’ensemble des entreprises internationales s’élève à 37 milliards d’euros en France, ce qui permettrait la création de 13 000 emplois.

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Le projet de loi sur l’organisation des contrats de travail a le soutien des députés 

La quasi-totalité des députés a exprimé son soutien au projet de loi portant organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, soulignant que ce texte ouvre la voie à une véritable « révolution législative« .

Un nombre de députés ont affirmé, au cours d’une séance plénière tenue au siège de l’assemblée des représentants du peuple au Bardo que l’adoption du projet d’amendement du code de travail mettra définitivement fin à l’emploi précaire, soulignant la nécessité de hâter la mise en œuvre des nouvelles dispositions pour rendre justice à des milliers de personnes travaillant dans des conditions difficiles.

Dans ce contexte, une élue a indiqué que la sous-traitance n’est plus autorisée dans les institutions de l’état, relevant que tous les agents contractuels doivent bénéficier de leurs droits. « Le ministère des affaires sociales doit assumer son rôle dans la protection sociale des travailleurs » a-t-elle ajouté.

Une autre député a appelé à la nécessité de soutenir ce projet de loi notamment en matière d’interdiction de la sous-traitance sous toutes ses formes dans les secteurs du gardiennage et des services de nettoyage, ajoutant que ce projet de loi est « porteur d’un souffle révolutionnaire »

Elle a rappelé que ce projet de loi a bénéficié de 7 séances d’audition avant son examen en plénière, saluant les efforts déployés par le président de la commission de la santé et des affaires sociales Nabih Ben Thabet, décédé le 9 mai courant, qui avait présidé les travaux préliminaires dès réception de la première version du projet de loi précité.

Par ailleurs, Un député a cité l’article 46 figurant dans la constitution du 25 juillet 2022 selon lequel  » Tout citoyen et toute citoyenne ont droit au travail. L’état prend les mesures nécessaires afin de le garantir sur la base de la compétence et l’équité », exprimant le souhait d’adopter le projet de loi qui devra restaurer la confiance entre l’employeur et l’employé.

En contrepartie, un autre député a proposé le renvoi du projet d’amendement du code de travail à la commission de la santé et des affaires sociale pour le réajuster, avant son examen en plénière.

Il a appelé à la nécessité d’étudier l’impact social et économique de ce projet de loi à même de garantir la protection des travailleurs.

Avec TAP

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Le CIPPH appelle l’Etat à agir face à la précarité des employés

Les agents et cadres du Centre International pour la Promotion des Personnes Handicapées (CIPPH) observent un sit-in et une grève de la faim devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) depuis le 5 mai, réclamant la fin de leur situation d’emploi précaire.

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) invite les institutions de l’État à « prendre les décisions nécessaires pour une solution définitive et globale garantissant aux agents du CIPPH (Centre international pour la promotion des personnes handicapées) un travail décent », dans un communiqué rendu public.

Les manifestants revendiquent principalement leur intégration immédiate à la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), l’adoption d’un statut permanent, et l’inclusion de leurs rémunérations dans le budget du CIPPH plutôt que via l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS).

Le FTDES dénonce une contradiction entre le discours officiel sur la fin de l’emploi précaire et la réalité des agents du CIPPH, caractérisée par « des contrats précaires, l’absence d’un statut de base et des salaires non versés à temps ».

Début mai, la Direction Générale du CIPPH avait pourtant affirmé sur Facebook que « le processus de régularisation professionnelle des agents contractuels se déroule normalement » sous la supervision de l’autorité de tutelle.

Avec TAP

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Vers la fin du travail précaire ? Le projet de loi sur la sous-traitance en débat à l’ARP

20. Mai 2025 um 14:59

Les travaux de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance ont débuté mardi matin, en présence de 126 députés.

La séance se tient en présence du président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, et du ministre des Affaires sociales, Issam El Ahmar, accompagné d’une délégation composée des cadres du ministère.

Dans son discours d’ouverture, le président de l’ARP a indiqué que le projet de loi relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance constitue une révolution législative et soutient les fondements de l’État social équitable. Il a ajouté que ce projet est d’une grande importance, car il s’inscrit dans le processus de mise en œuvre législative de la Constitution du 25 juillet 2022 et de ses principes fondamentaux.

Il a estimé que le projet soumis au Parlement répond aux orientations confirmées par le président de la République, Kaïs Saïed, visant à éliminer toutes les formes de travail précaire. Il a expliqué que le texte proposé concrétise les piliers de l’État social, qui garantit à ses citoyens les conditions d’une vie décente.

Il a exprimé son soutien à l’adoption de toutes les réformes visant à garantir le respect de la dignité humaine, et le droit de chaque citoyen à un emploi décent. Il a souligné que le projet vise essentiellement à la réalisation d’une complémentarité entre les secteurs public et privé sur la base de la justice sociale.

Il a conclu que l’instauration d’un climat social sain et propice à la production repose sur les principes des droits, considérant que le projet de révision du Code du travail s’inscrit dans le cadre de la feuille de route pour achever les réformes législatives, amorcées avec la promulgation de la Constitution.

Les membres de la Commission de la santé et des affaires sociales de l’Assemblée ont procédé à la lecture du rapport des travaux de la commission ayant examiné le projet.

L’ordre du jour de la séance plénière comprend un débat général qui permet aux députés de proposer des amendements. Le ministère des Affaires sociales, en tant qu’initiateur du projet, peut également proposer des modifications avant le vote.

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Tunisie : Les entreprises de gardiennage rejettent l’assimilation à la sous-traitance et défendent leur rôle de prestataires de services

Von: walid
20. Mai 2025 um 09:05

Le membre de la Chambre syndicale des entreprises de sécurité et de gardiennage, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Naceur Yatouji a appelé à « ne pas considérer le secteur de gardiennage comme un secteur de sous-traitance, mais un secteur de prestation de services » .

L’arrêt d’activité d’environ 200 entreprises et la mise en chômage d’un nombre oscillant entre 50 et 60 mille travailleurs est un crime, qui est en contradiction avec les dispositions de la constitution, a-t-il précisé.

“Nous avons décidé de nous adresser à l’opinion publique pour clarifier notre position, qui est conforme avec l’orientation de l’Etat relative à la rupture avec l’emploi vulnérable et rectifier les concepts erronés qui ont été utilisés pour influencer l’opinion publique, en s’appuyant sur des données légales et professionnelles, notamment après la confusion, suscitée par l’introduction ou non des sociétés de gardiennage dans le cadre de la sous-traitance, a précisé Yatouji.

Intervenant lors d’une conférence tenue lundi à Tunis, il a évoqué « les accusations portées contre leurs organisations, qui sont allées jusqu’à lier la sous-traitance à la traite d’êtres humains, ne sont que des tentatives de déformation de la réalité », les qualifiant de « fausses ».

Et de poursuivre: « Au cours de la semaine dernière, certains députés ont lancé une campagne contre nous, en nous accusant et nous menaçant. C’est pourquoi nous avons organisé une réunion, ou il a été convenu de tenir une rencontre avec les médias, et nous avons également adressé une correspondance au bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP)».

Il a considéré que le projet de loi qui sera présenté lors d’une plénière de l’ARP n’a pas fait l’objet d’un examen approfondi du secteur, considérant que l’amendement de l’article 28 est une menace pour le secteur, car il va entraîner le licenciement de milliers d’ouvriers formés et qualifiés, un déséquilibre dans les institutions sensibles, en plus de l’incapacité des entreprises bénéficiaires d’assurer un emplois directe à ce grand nombre d’agents, ainsi que la perte de l’expertise dans le domaine de la sécurité et de la sûreté, a-t-il conclu .-

Un membre de la chambre syndicale des entreprises de gardiennage a souligné que le projet de loi proposé doit préciser que les entreprises de gardiennage ne sont pas considérées comme des entreprises de sous-traitance, mais des prestataires de services.

Il a appelé, ainsi, à la prudence et à ne pas se précipiter dans l’adoption de cette loi.

Il a, aussi, suggéré d’organiser le secteur en créant une structure au sein du ministère de l’Intérieur chargée du suivi, du contrôle et du renforcement du contrôle des entreprises de gardiennage, tout en sanctionnant les contrevenants sans nuire au système.

De son côté, le professeur de droit, Hatem Kotrane a indiqué que le projet de loi portant amendement au Code du travail, en ce qui concerne la sous-traitance comporte plusieurs points positifs, d’autant plus qu’il dissipe toute la confusion qui existe dans le code de travail entre le concept de contrat de travail à durée

déterminée(CDD) et le contrat de travail à durée indéterminée(CDI) pour les travailleurs permanents.

Kotrane a estimé que l’interdiction de la sous-traitance est un sujet de premier plan car il prohibe par la force de la loi la location de la main-d’œuvre.

En revanche, la loi autorise le recours à la prestation de services ou à l’exécution de travaux.

Le professeur de droit a précisé que les entreprises de gardiennage opérant en Tunisie ou à l’étranger, sont des «des prestataires de services » selon la loi, car les entreprises ne peuvent pas assurer seules leur propre sécurité.

Les entreprises de gardiennage en Tunisie ont été crées depuis 1989 suite à la décision d’approbation de la convention collective nationale des agents des entreprises de gardiennage, de sécurité et de transport des ouvriers.

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Gestern — 19. Mai 2025Haupt-Feeds

Les sociétés de gardiennage inquiètes face à la révision du Code du travail

19. Mai 2025 um 16:30

Membre de la Chambre syndicale des sociétés de sécurité et de gardiennage, Nasser Yatouji affirme son rejet total du projet de loi sur les contrats de travail et la sous-traitance. Lequel sera débattu mardi 20 mai en plénière au Parlement et inclut, dans son article 28, les sociétés de gardiennage et de sécurité.

S’exprimant sur les ondes de la radio privée Diwan FM, en marge d’un séminaire organisé lundi 19 courant par la Chambre syndicale sur la sécurité et le gardiennage, M. Yatouji a critiqué cette révision. Tout en insistant sur le fait que leurs activités relèvent des prestations de service et non de la sous-traitance, souligne La Presse.

Il rappelle également que des échanges ont eu lieu avec les parlementaires concernant la modification de la loi sur les contrats de travail et la limitation des contrats à durée déterminée.

Enfin, Nasser Yatouji estime important de revoir la révision de la loi sur le code du travail. Car plus de 200 entreprises risquent de subir une injustice importante en raison de cette modification.

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Sociétés de sécurité et de gardiennage : rejet du projet de loi sur les contrats de travail et la sous-traitance

Von: La Presse
19. Mai 2025 um 12:22

Nasser Yatouji, membre de la Chambre syndicale des sociétés de sécurité et de gardiennage, a confirmé leur rejet absolu du projet de loi relatif aux contrats de travail et à la sous-traitance qui sera présenté demain à la session plénière du Parlement et qui inclut dans son article 28, le personnel de gardiennage et de sécurité.

Dans une déclaration à Diwan FM aujourd’hui en marge d’un séminaire organisé par la Chambre  syndicale lundi sur le secteur du gardiennage et de la sécurité, le porte-parole a dénoncé cette révision, soulignant que l’activité de leurs entreprises ne relève pas du secteur de la sous-traitance, mais plutôt des prestations de service, a-t-il précisé.

La même source a expliqué qu’ils ont déjà envoyé plusieurs correspondances aux parlementaires concernant cette révision de la loi réglementant les contrats de travail et empêchant la conclusion de contrats à durée déterminée.

Il a appelé à la nécessité de revoir la révision de la loi, soulignant que plus de 200 entreprises seront soumises à une grande injustice à cause de cette révision.

ARP: demain examen du projet de loi sur les contrats de travail et la sous-traitance

Von: La Presse
19. Mai 2025 um 11:52

L’ARP tiendra une séance plénière demain mardi, à partir de 10h00, au palais du Bardo, pour examiner le projet de loi relatif aux contrats de travail et à la sous-traitance. Le projet de loi a été déposé au bureau de l’ARP  le 14 mars 2025 par la Présidence de la République en tant qu’initiateur, et a été renvoyé à la commission de la santé, des affaires féminines, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapées le 18 mars.

La commission a tenu six réunions pour discuter du projet de loi, au cours desquelles elle a entendu le ministre des Affaires sociales, des représentants de la présidence du gouvernement, des représentants de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), des représentants de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, de la Fédération Tunisienne des Agences de voyage et du Tourisme, de la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement du Conseil des chambres mixtes et un certain nombre d’experts en droit du travail.

ECLAIRAGES – Les indicateurs de croissance et du chômage en Tunisie au premier trimestre

19. Mai 2025 um 06:16

Les récents signaux d’amélioration en matière de croissance et d’emploi, bien qu’encourageants, ne masquent-ils pas la persistance de fragilités structurelles ? Alors que la Tunisie ambitionne une croissance inclusive, comment le gouvernement, les entreprises et la société civile peuvent-ils conjuguer leurs efforts pour transformer ces progrès en leviers durables de développement ?

Promouvoir l’égalité des sexes, diversifier les secteurs économiques et mieux faire correspondre les compétences des travailleurs aux besoins du marché ne constituent-ils pas des priorités stratégiques ? Ces orientations ne pourraient-elles pas tracer la voie vers un avenir économique plus solide et plus équitable pour l’ensemble des citoyens ?

Sources : https://www.ins.tn/publication/commerce-exterieur-aux-prix-courants-avril-2025

Croissance économique : un taux très modeste

Les données des comptes nationaux révèlent que le Produit intérieur brut (PIB) en volume a enregistré une croissance de 1,6 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre, bien qu’encourageant dans un contexte global incertain, est tempéré par une contraction de 0,2 % en glissement trimestriel, suggérant une fragilité dans la dynamique de croissance. Cette situation pourrait être attribuée à divers facteurs, notamment les incertitudes politiques, la faible confiance des investisseurs et les défis liés à l’inflation.

 

Pour assurer une croissance durable, il devient impératif que le gouvernement tunisien adopte des stratégies proactives visant à stimuler les investissements, moderniser les infrastructures et simplifier les réglementations pour favoriser un climat d’affaires attractif.

Dynamique de l’emploi : une amélioration contrastée

En ce qui concerne le marché de l’emploi, des signes positifs émergent avec une augmentation de la population active : 4 233,4 mille individus, en hausse de 54,3 mille par rapport au trimestre précédent. Ce regain d’activité indique un intérêt croissant des Tunisiens à rejoindre le marché du travail, avec un taux d’activité atteignant 46,4 %.

 

 

Cependant, la répartition de cette main-d’œuvre reste inégale par sexe, avec 68,5 % d’hommes et seulement 31,5 % de femmes. Ce déséquilibre pose la question des barrières à l’entrée que rencontrent les femmes sur le marché du travail, notamment en matière d’accès à la formation, à des réseaux professionnels et à un environnement de travail favorable. Des politiques ciblées et des programmes d’encouragement, tels que le soutien à l’entrepreneuriat féminin, pourraient contribuer à réduire cette disparité.

Secteurs d’emploi : une répartition inégale

La répartition sectorielle des emplois révèle également des tendances préoccupantes. Les services dominent le marché de l’emploi avec 54 %, suivis par les industries manufacturières (20 %), les industries non manufacturières (12 %) et l’agriculture et la pêche (14 %). Cette concentration dans le secteur des services pourrait rendre l’économie vulnérable aux chocs externes, notamment en cas de ralentissement économique.

La diversification des secteurs d’emploi est donc essentielle pour une croissance économique résiliente. Le gouvernement devrait encourager le développement des secteurs innovants tels que les technologies de l’information, les énergies renouvelables et l’agro-industrie. Cela nécessiterait des investissements dans la formation professionnelle et la recherche pour préparer la main-d’œuvre aux demandes de ces secteurs en pleine expansion.

Taux de chômage : une lueur d’espoir

Le taux de chômage a enregistré une légère baisse, atteignant 15,7 %. Cette tendance, bien que positive, masque des réalités inquiétantes. Le chômage des jeunes reste particulièrement élevé à 37,7 %, un chiffre qui révèle l’urgence d’une action ciblée pour intégrer les jeunes sur le marché du travail. Les programmes d’insertion professionnelle, les stages et l’apprentissage sont des voies à explorer pour offrir aux jeunes les compétences pratiques nécessaires à leur employabilité.

La situation des femmes sur le marché de l’emploi est encore plus préoccupante, avec un taux de chômage féminin à 20,3 %. Cette situation appelle à des initiatives spécifiques pour soutenir les femmes, notamment par la création de structures d’accueil pour les enfants et des mesures favorisant la flexibilité au travail.

Diplômés de l’enseignement supérieur : un défi persistant

Le taux de chômage parmi les diplômés de l’enseignement supérieur se chiffre à 23,5 %. Bien que cette statistique soit en baisse, elle souligne un écart préoccupant entre les compétences acquises par les jeunes diplômés et celles exigées par le marché du travail. Les entreprises expriment souvent des difficultés à recruter des profils qualifiés, ce qui suggère un besoin urgent de réformer le système éducatif pour mieux aligner la formation académique avec les exigences du marché.

Des partenariats entre les universités et les entreprises pour définir des programmes de formation adaptés pourraient favoriser une meilleure employabilité des jeunes diplômés. Il serait également bénéfique de promouvoir l’esprit entrepreneurial parmi les étudiants, afin de les encourager à créer leurs propres entreprises et à générer de l’emploi.

Questionnements …

Bien que certains indicateurs de croissance et d’emploi montrent des signes d’amélioration, les défis structurels persistent. Pour transformer ces avancées en une dynamique durable et inclusive, n’est-il pas opportun que l’État, le secteur privé et la société civile conjuguent leurs efforts autour de réformes profondes et cohérentes ?

Ces réformes ne devraient-elles pas viser, au-delà de la diversification économique et de la promotion de l’égalité entre les sexes sur le marché du travail, une meilleure adéquation entre les compétences disponibles et les exigences du tissu productif ?

Une telle orientation ne permettrait-elle pas à la Tunisie de renforcer ses fondamentaux économiques et d’ouvrir de nouvelles perspectives de cohésion sociale ?

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Investir dans l’IA : opportunité réelle ou excès d’optimisme ?

18. Mai 2025 um 12:00

Cette interrogation, loin d’être une simple hypothèse de travail, traduit un constat “amer“ pour les entreprises qui ont peut-être “trop“ misé sur l’intelligence artificielle (IA), en y investissant d’importantes fortunes.  

Ainsi, une étude de IBM nous apprend que « l’investissement sur des projets en lien avec l’IA n’apporte pas spécialement une garantie de retour sur investissement ». Et pour parvenir à ce diagnostic, IBM a sondé 2 000 dirigeants dans 33 pays opérant dans 24 secteurs d’activités sur les premiers bilans qu’ils pouvaient tirer de l’IA et sur son développement dans les prochaines années. C’est ce que rapporte BDM.

Si l’on en croit l’étude d’IBM, « seulement 25 % des projets en lien avec l’IA ont atteint le retour sur investissement prévu au cours des dernières années ». Encore plus grave, « seuls 16 % (en France c’est 18 %) des projets mis en place se sont déployés à l’échelle de toute l’entreprise ».

Course à l’aveugle

Et l’étude de conclure sur ce volet : « En voulant développer rapidement des solutions à base d’intelligence artificielle, les entreprises se sont lancées dans une course à l’aveugle sans connaître tous les tenants et les aboutissants qu’un tel projet pouvait déclencher ».

Or, quand on a interrogé les chefs d’entreprise sur ce qui les a poussés à se lancer dans cette précipitation, ils ont répondu que c’est « la peur de se faire distancer par les concurrents ». Plus précisément, des 64 % des répondants reconnaissent que le risque de rester à la traîne « les pousse à investir dans certaines technologies avant même d’avoir une compréhension claire de ce qu’elles apportent à l’entreprise », et ce contre 37 % qui estiment qu’« il vaut mieux être rapide et prendre des risques plutôt que d’être prudent et de prendre son temps ».

Pas découragés

Pourtant ce faible retour sur investissement (16%) aurait pu refroidir les entreprises à investir dans des projets liés à l’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le cas pour une majorité d’entre elles. D’ailleurs, « 61 % des dirigeants confirment qu’ils se préparent à développer des agents IA à grande échelle dans les deux prochaines années ». Et ce même si cette ambition reste tempérée par les performances à court terme de l’IA : « 65 % des dirigeants déclarent suivre attentivement le retour sur investissement avant de poursuivre ou d’augmenter leurs investissements. Une prudence assez contradictoire avec leur volonté affichée de déployer l’IA à grande échelle ».

Emploi: quant l’IA menace l’humain

L’étude d’IBM considère par ailleurs que l’humain est pris en considération dans l’investissement dans l’IA. En effet, « parmi les dirigeants interrogés, 69 % estiment que la réussite de leur entreprise réside dans leur capacité à maîtriser des stratégies complexes afin de prendre des décisions cruciales, ce qui n’est pour le moment pas réalisable avec l’intelligence artificielle ».

Ceci étant, plus de 30 % d’entre eux affirment que «… la main-d’œuvre devra se recycler ou se requalifier au cours des 3 prochaines années afin de répondre aux enjeux de l’IA ». Et l’étude de poursuivre : « Dans un marché du travail en pleine mutation, les entreprises capables de s’adapter rapidement auront une longueur d’avance. Aujourd’hui, 54 % des organisations (et 74 % en France) recrutent pour des postes liés à l’IA qui n’existaient pas encore l’an dernier. Une illustration claire de la transformation accélérée du monde professionnel ».

Conclusion : une certaine déception pour les entreprises ayant cru que l’IA était la solution toute faite pour rentabiliser leurs investissements. Cependant, l’espoir est permis, car on n’arrêtera pas cette révolution.

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Concours de recrutement Banque Centrale 2025 : Conditions, Profils, Dates

Von: hechmi
17. Mai 2025 um 22:04

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) lance un concours externe pour le recrutement de 116 agents répartis sur plusieurs grades : Sous-Chef de Service, Attaché de Direction, Attaché de Service, Rédacteur et Agent de Bureau. Ces postes concernent aussi bien le siège à Tunis que les succursales régionales.

Conditions générales :

Les candidats doivent être de nationalité tunisienne, âgés de 18 ans minimum et de 40 à 45 ans maximum selon le grade. Des dérogations d’âge sont possibles sous conditions. Les diplômes exigés varient du niveau secondaire au diplôme d’ingénieur ou mastère, selon les postes.

Répartition des postes :

  • Sous-Chef de Service : profils en droit, électromécanique, gouvernance publique.
  • Attaché de Direction : profils en finance, comptabilité, gestion, informatique, génie civil.
  • Attaché de Service : techniciens supérieurs en assistance de direction, mécanique, comptabilité.
  • Rédacteur : techniciens en électricité-bâtiment et formalités douanières.
  • Agent de bureau : agents de caisse, accueil, sécurité, chauffeurs, magasiniers.

Méthode de présélection :

Un score est attribué en fonction des moyennes scolaires et de l’année d’obtention du diplôme. Une attention particulière est portée aux compétences techniques et à l’expérience pour certains profils.

Procédure de candidature :

L’inscription se fait exclusivement en ligne sur le site de la BCT entre le 19 mai et le 2 juin 2025. Chaque candidat ne peut postuler qu’à un seul poste. Les candidats retenus à la présélection devront ensuite envoyer un dossier papier à une adresse spécifique.

Déroulement des épreuves :

  • Écrit : culture générale et spécialité (éliminatoire si note ≤ 8/20).
  • Oral : entretien avec un jury (coefficient 3).
  • Technique (chauffeurs) : test théorique et pratique.

Les candidats seront classés selon les résultats et convoqués progressivement à chaque étape.

Résultats et admission :

Les listes sont publiées sur le site de la BCT. L’admission définitive est soumise à une visite médicale. En cas de désistement ou d’inaptitude, un candidat sur la liste complémentaire sera appelé.

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UGTT : l’Union régionale de Sfax demande la suspension immédiate de Noureddine Taboubi

16. Mai 2025 um 16:29
UGTT : l’Union régionale de Sfax demande la suspension immédiate de Noureddine Taboubi

Dans un communiqué publié ce vendredi 16 mai 2025, l’Union régionale du travail à Sfax a officiellement demandé la suspension immédiate de l’activité syndicale de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT. La demande, adoptée par 57 des 62 membres de la commission administrative régionale, s’appuie sur les articles 133, 136 et 138 du règlement intérieur […]

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Le cri d’alarme des doctorants au chômage pour intégrer l’université

16. Mai 2025 um 11:12

Hamda Kouka, coordinateur du groupement « voix des doctorants- chercheurs » appelle à l’intégration des doctorants au chômage dans le corps enseignant des établissements universitaires et des centres de recherche.

Il précise que ces doctorants refusent l’affectation dans les administrations publiques ou dans des domaines qui ne relèvent pas de leurs compétences et qualifications, rapporte un site de la place.

Lors d’une conférence de presse organisée jeudi 15 mai par la coordination au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), M. Kouka a également appelé le ministère de l’Enseignement supérieur à dévoiler le nombre exact des postes vacants au sein des universités tunisiennes et dans les différentes spécialités scientifiques.

Il a rappelé que ledit ministère avait promis de fournir les statistiques des postes vacants avant le 21 mars 2025, promesse qui n’a pas respectée.

En outre, M. Kouka indique que la coordination revendique la publication des critères d’inscription des doctorants sur la plateforme électronique du ministère. Tout en assurant que les demandes des doctorants-chercheurs sont légitimes et fondées sur les recommandations du président de la République. En effet, ce dernier avait appelé à trouver des solutions à ce dossier dans les plus brefs délais.

Toutefois, le coordinateur indique que « les doctorants-chercheurs refusent catégoriquement la participation au concours qui sera organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, considéré comme l’unique mécanisme de recrutement ». Car ce concours ne tient pas compte de leur parcours scientifique.

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Salariés en Tunisie : Alerte rouge sur l’engagement et le bien-être

16. Mai 2025 um 09:56

Le rapport 2025 “State of the Global Workplace” publié par Gallup dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail dans la région MENA. Sur les 18 pays étudiés, la Tunisie se classe 16e, ne devançant que l’Égypte et le Liban.

Ce classement est d’autant plus préoccupant qu’il reflète une situation de désengagement massif des employés, une baisse de bien-être général, et une instabilité structurelle du marché de l’emploi.

Un engagement au plus bas, un coût économique élevé

Sur les ondes d’Express FM, l’économiste Habib Zitouna a réagi aux résultats du rapport. Il révèle que seulement 8 % des salariés tunisiens se déclarent engagés dans leur travail. Ce taux figure parmi les plus faibles au monde.

« Ce faible engagement représente à lui seul une perte estimée à 8 % du PIB national », affirme Zitouna.

Un désengagement massif qui n’est pas sans conséquence : perte de productivité, démotivation, départs non remplacés, manque d’innovation.

« Plus de 30 % des Tunisiens travaillent sans contrat ni protection sociale. »

 

Chômage élevé, précarité généralisée

Autre indicateur alarmant : plus de 30 % des travailleurs tunisiens exercent sans contrat formel ni couverture sociale. Un chiffre révélateur de l’importance de l’économie informelle dans le pays.

Le taux de chômage s’élève à 16 %, soit environ 600 000 personnes sans emploi, avec des pics plus marqués chez les jeunes diplômés et les femmes.

Salaires bas, pouvoir d’achat en chute libre

Le contexte économique marqué par une inflation persistante affecte directement le pouvoir d’achat des ménages tunisiens. Selon Zitouna, le salaire moyen dans le secteur privé plafonne à 900 dinars, légèrement plus dans le public.

« Le pourcentage de travailleurs engagés en Tunisie ne dépasse pas 8 %, un chiffre alarmant. » – Habib Zitouna

 

« Ces montants ne permettent pas aux employés de vivre confortablement », déplore-t-il.

Retards technologiques et rigidité structurelle

À ces facteurs s’ajoute une faible capacité d’adaptation aux chaangements globaux. La transition numérique, l’intégration de l’intelligence artificielle ou encore la flexibilité du travail sont autant de domaines dans lesquels la Tunisie accuse un retard notable.

Selon Zitouna, cet immobilisme contribue au désintérêt croissant des travailleurs, surtout parmi les jeunes générations.

Indicateurs clés

  • 8 % des travailleurs engagés
  • 8 % du PIB perdu à cause du désengagement
  • 30 % des travailleurs sans contrat ni couverture sociale
  • 16 % de chômage, soit 600 000 chômeurs
  • 900 dinars : salaire mensuel moyen dans le privé.

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Tunisie │ Le taux de chômage estimé à 15,7 % au 1er trimestre 2025

15. Mai 2025 um 13:55

Au premier trimestre de 2025, la population active en Tunisie s’inscrit en hausse, s’établissant à 4 233 000 individus contre 4 179 100 au troisième trimestre de l’année 2024, soit une augmentation de 54 300 individus. 

C’est ce qu’indique l’Institut national de la statistique (INS) dans ses «Indicateurs de l’emploi et du chômage au premier trimestre 2025».

Cette population se répartit en 2 899 700 hommes (68,5% de la population active) et 1 333 700 femmes (31,5%).

Cette augmentation correspond à une hausse de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité qui atteint 46,4% de la population en âge de travailler contre 46,2% le troisième trimestre 2024.

Le nombre des occupés a augmenté de 57 000 pour s’établir à 3 568 900 au premier trimestre de l’année 2025 contre 3 511 900 au troisième trimestre de l’année 2024.

Cette population est répartie inégalement entre les deux sexes : 2 505 500 hommes contre 1 063 500 femmes, soit respectivement 70,2 % et 29,8 % de la population active occupée.

La répartition des occupés selon les secteurs d’activités se présente comme suit : 54 % dans les services, 20% dans les industries manufacturières, 12 % dans les industries non manufacturières et 14% dans l’agriculture et de la pêche.

Baisse du chômage à 15,7% 

Le nombre de chômeurs s’établit à 664500, en baisse de 2 700 par rapport au troisième trimestre 2024 (667200). Le taux de chômage diminue pour atteindre 15,7 %, contre 16 % au troisième trimestre 2024.

Par sexe, le taux de chômage a légèrement augmenté pour les hommes, s’établissant à 13,6% (contre 13,3 % au T3 2024), tandis qu’il a baissé pour les femmes, passant à 20,3 % après 22,1 % au T3 2024.

Au premier trimestre 2025, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a reculé pour s’établir à 37,7 %, après 40,5 % au troisième trimestre 2024. Cette baisse concerne aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %).

Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur diminue pour atteindre 23,5 % au premier trimestre de l’année 2025 (contre 25 % au troisième trimestre 2024). Ce taux est de 13,6 % chez les hommes et de 30,7 % chez les femmes.

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Tunisie : Le taux de chômage recule à 15,7 % au premier trimestre 2025

15. Mai 2025 um 12:18

Le taux de chômage en Tunisie a baissé à 15,7% au premier trimestre de l’année en cours contre 16,0 % au troisième trimestre de l’année écoulée.

Selon les indicateurs de l’emploi et du chômage du premier trimestre de 2025, publiés ce jeudi par l’Institut national de la statistique (INS), le taux de chômage a légèrement augmenté pour les hommes, s’établissant à 13,6% (contre 13,3 % au troisième trimestre de 2024), tandis qu’il a baissé pour les femmes, passant à 20,3 % après 22,1 % au 3ème trimestre de 2024.

Au premier trimestre 2025, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a reculé pour s’établir à 37,7 %, après 40,5 % au troisième trimestre 2024. Cette baisse concerne aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %).

Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a diminué pour atteindre 23,5 % au premier trimestre de l’année 2025 (contre 25 % au troisième trimestre 2024). Ce taux est de 13,6 % chez les hommes et de 30,7 % chez les femmes.

D’après l’INS, au premier trimestre de 2025 la population active a augmenté pour atteindre 4233,4 mille individus contre 4179,1 mille au troisième trimestre de l’année 2024, soit une augmentation de 54,3 mille individus. Cette population se répartit en 2899,7 mille hommes et 1333,7 mille femmes, soit respectivement 68,5 % et 31,5 % de l’ensemble de la population active.

Cette augmentation de la population active pendant le premier trimestre de l’année 2025 correspond à une hausse de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité qui atteint 46,4 % de la population en âge d’activité contre 46,2 % le troisième trimestre 2024.

Le nombre des occupés a aussi augmenté de 57 mille pour s’établir à 3568,9 mille au premier trimestre de l’année 2025 contre 3511,9 au troisième trimestre de l’année 2024.

Cette population est répartie inégalement entre les deux sexes : 2505,5 mille hommes contre 1063,5 mille femmes, soit respectivement 70,2 % et 29,8 % de la population active occupée.

La répartition des occupés selon les secteurs d’activités se présente comme suit : 54 % dans le secteur des services, 20% dans le secteur des industries manufacturière, 12 % dans le secteur des industries non manufacturière et 14% dans le secteur de l’agriculture et de la pêche.

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Code du travail : voici ce que prévoit l’amendement de l’article 6 du projet de loi

La Commission de la santé, de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes aux besoins spécifiques à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé, mercredi 14 mai 2025, l’amendement de l’article 6 du projet de loi portant organisation des contrats de travail et interdiction de la sous-traitance de la main-d’œuvre.

Ledit article (amendé) stipule que les contrats de travail à durée déterminée, qui ne relèvent pas des cas exceptionnels prévus par le Code du travail, seront transformés en contrats de travail à durée indéterminée, sans tenir compte de leur date d’expiration ou de l’achèvement des travaux objet du contrat.

Lire aussi : La réforme du Code du travail suscite des craintes pour les entreprises et les investisseurs

Ces mesures s’appliqueront aux contrats conclus avant l’entrée en vigueur de cette loi, qui sont encore en cours d’exécution, ou qui ont été rompus après le 14 mars 2025.

Avec TAP

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Tunisie : partenariat public-privé pour intégrer 12 000 demandeurs d’emploi dans le secteur automobile

13. Mai 2025 um 12:58

“Quelque 12 mille demandeurs d’emploi seront recrutés dans le secteur privé et ce, en vertu d’une convention signée entre l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) et de grandes entreprises économiques opérant en Tunisie”, a annoncé, mardi, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued lors d’une journée d’information pour annoncer le lancement du programme des « grands employeurs ».

Il s’agit d’une dizaine d’entreprises actives dans le domaine de la fabrication de composants automobiles, établies en Tunisie, dont certaines appartiennent à des investisseurs étrangers et d’autres à des Tunisiens, selon le ministre.

Chaoued a précisé que le lancement du programme des “grands employeurs” vise à mobiliser les grandes entreprises du secteur de la fabrication de composants automobiles afin de renforcer leur capacité d’emploi faisant savoir que d’autres secteurs seront impliqués et ce, dans le but d’offrir des emplois stables aux demandeurs d’emploi.

Le ministre a signalé qu’il s’agit de signer des contrats entre l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) et les entreprises à forte capacité de recrutement.

Chaoued a annoncé que la prochaine étape concernera les cliniques privées outre le lancement d’un programme destiné à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.

Il a souligné que ce nouveau programme repose principalement sur la garantie de formations complémentaires au profit des demandeurs d’emploi retenus par les entreprises économiques signalant que le département accordera des bourses aux nouveaux recrutés durant leur période de formation et prendra en charge leur formation et leur reconversion, afin de répondre aux exigences des entreprises concernées.

Par ailleurs, le ministre de l’Emploi a évoqué le projet d’amendement du Code du travail, soumis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) signalant que cette réforme favorisera la stabilité sociale et contribuera à la relance économique.

A noter que le secteur de la fabrication de composants automobiles compte plus de 200 entreprises dont 70% appartiennent à des investisseurs étrangers. Ce secteur fournit actuellement 100 000 emplois stables et ses besoins en main-d’œuvre devraient augmenter à 70 000 postes supplémentaires au cours des cinq prochaines années.

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Tunisie : Plus de 20 000 recrutements prévus dans la fonction publique en 2026, selon Riadh Chaouad

13. Mai 2025 um 12:00

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Riadh Chaouad a annoncé lundi que le nombre des recrutements dans la fonction publique dépassera les 20 mille au cours de l’année 2026 dont une partie permettra de combler les postes vacants, en application des instructions du président de la république Kais Saied.

Chaouad a souligné dans une déclaration à la TAP, au cours de sa visite de travail au gouvernorat de Béja, que le conseil national des régions et des districts décidera de la mise en place du plan de développement et des propositions du lancement des centres de formation et autres projets, précisant que son département se penche sur l’élaboration de nouvelles conceptions visant le lancement de nouvelles spécialités de formation dont le centre de formation de la fille rurale.

Il a précisé que sa visite dans le gouvernorat de Béja permettra de résoudre les problématiques liées aux projets bloqués tels que le centre de Thibar dont les travaux ont été suspendus depuis 2021, annonçant la création d’une nouvelle direction générale de l’emploi à Béja.

Le ministre de l’emploi a indiqué qu’un budget de plus d’1 million de dinars a été prévu pour le réaménagement du centre de formation de Béja, relevant que ce centre comprend, pour la première fois, la spécialité de mécanique auto et d’autres spécialités adaptées aux besoins économiques de cette région.

Au cours de sa visite aux délégations de Béja- Sud, Thibar, Amdoun et Medjez El Bab, Chaouad s’est rendu aux centres de formation et d’insertion professionnelle de Béja et de Thibar, au centre de formation et d’apprentissage aux métiers de l’artisanat à Amdoun, au centre de la fille rurale à Medjez El Bab, à la direction régionale de l’emploi, à l’espace de l’entrepreneur à Béja- ville et au bureau de l’emploi et du travail indépendant à Medjez El Bab.

Les directions régionales de l’emploi à Béja ont souligné à la correspondante de TAP dans la région que le gouvernorat de Béja enregistre chaque année des dizaines d’initiatives bénéficiant de plusieurs programmes d’accompagnement avant et après la réalisation du projet.

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