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Heute — 25. Juni 2025Haupt-Feeds

Le géant sud-coréen Yura étend ses activités en Tunisie

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 21:07

Le géant sud-coréen Yura Corporation, spécialisé dans la fabrication de câbles, fils et faisceaux de câbles pour l’industrie automobile, implanté à Kairouan depuis 2007, compte renforcer sa présence en Tunisie, a indiqué mercredi la FIPA.
L’Agence a récemment accueilli une délégation de l’entreprise sud-coréenne, conduite par Kim Jong Gu, directeur général de la filiale tunisienne, et Lee KangHoon, directeur exécutif du développement commercial du groupe. La délégation a présenté un « programme ambitieux pouvant tripler les capacités d’emploi de ses sites en Tunisie ».
Employant actuellement plus de 2500 personnes, le groupe envisage de porter ce chiffre à plus de 5000 d’ici un an, selon la même source.
Lors de la réunion, les discussions ont principalement porté sur les programmes d’extension prévus par le groupe sud-coréen pour les prochaines années, réaffirmant l’intérêt stratégique accordé au site tunisien en général, et à la région de Kairouan en particulier.
De leur côté, les représentants des structures d’appui ayant participé à la réunion ont exprimé leur engagement à soutenir le développement des activités du groupe, en assurant leur disponibilité à accompagner ses projets à chaque phase d’extension, afin de garantir une mise en œuvre efficace.
Présente à Kairouan à travers quatre unités de production, Yura Corporation est le fournisseur exclusif de câblage automobile pour les groupes KIA et Hyundai Motor.

Khaled Nouri : La formation continue, pilier de la modernisation des forces de sécurité

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 20:48

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a souligné l’importance de la formation continue dans la qualification des cadres supérieurs des forces de sécurité et le renforcement de leurs compétences scientifiques.
Lors de son intervention à la réunion du conseil scientifique de l’École supérieure des forces de sécurité intérieure (ESFSI), tenue mercredi, Khaled Nouri a insisté sur la nécessité de poursuivre le développement et la modernisation des programmes de formation dans les différentes spécialités, en adéquation avec la politique générale de l’État et du ministère de l’Intérieur.
Le ministre a également présidé la cérémonie de clôture de la 26ᵉ session de formation de l’ESFSI.
À cette occasion, il a appelé les nouveaux diplômés à mettre à profit les connaissances fraîchement acquises pour améliorer les méthodes de travail, rehausser la qualité des services rendus aux citoyens, lutter contre toutes les formes de criminalité et faire respecter la loi dans le strict respect des droits de l’homme et des fondements de la sécurité nationale.
Khaled Nouri a plaidé en faveur d’une présence sécuritaire effective et équilibrée, adaptée aux besoins des citoyens et à l’évolution des formes de criminalité. Il a également mis l’accent sur l’importance de la prévention, de l’anticipation et d’une coordination étroite entre les différents intervenants, dans le but de renforcer la confiance dans l’institution sécuritaire.

Tunisie : Le mufti annonce la date du nouvel an de l’Hégire

25. Juni 2025 um 20:20

Le mufti de la République tunisienne a annoncé, dans la soirée du mercredi 25 juin 2025, que le 1er jour de l’année 1447 de l’hégire correspond à demain jeudi 26 juin 2025.

La présidence du gouvernement a annoncé, hier, que les agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif bénéficieront d’un seul jour de congé à l’occasion du nouvel an de l’hégire.

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BCT: Recettes touristiques (+8,5%) et revenus du travail (+8,4%) en hausse

25. Juni 2025 um 19:31
BCT: Recettes touristiques (+8,5%) et revenus du travail (+8,4%) en hausse | Univers News

TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – Les recettes touristiques et les revenus du travail cumulés ont drainé, durant la période allant du 1er janvier au 20 juin 2025, 6,8 milliards de dinars, selon les indicateurs monétaires et financiers, rendus publics, mercredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Les recettes touristiques ont enregistré une hausse de 8,5%, passant de 2,7 milliards de dinars, le 20 juin 2024, à 3 milliards de dinars, actuellement alors que les revenus du travail ont progressé de 8,4%, à 3,7 milliards de dinars, durant la même période.

 L’ensemble de ces recettes ont permis de couvrir à hauteur de 89,5% des services de la dette extérieurs, lesquels ont dépassé les 7,6 milliards de dinars, à la date du 20 juin courant.

 Pour ce qui est des avoirs nets en devises, ils ont légèrement régressé de 3,5%, à 23,3 milliards de dinars (l’équivalent de 101 jours d’importation), le 24 juin 2025, contre 24,1 milliards de dinars (111 jours d’importation), une année auparavant.

La BCT a fait état, en outre, d’une hausse des billets et monnaies en circulation, de 12,4%, pour dépasser les 24,7 milliards de dinars.

La Bourse de Tunis s’ouvre à de nouveaux horizons: Taraji Holding et BNA Assurances bientôt cotées!!!

25. Juni 2025 um 19:18
La Bourse de Tunis s’ouvre à de nouveaux horizons: Taraji Holding et BNA Assurances bientôt cotées!!! | Univers News

  • La BVMT affiche un résultat provisoire avant impôt de 487 mille dinars au 31 mai 2025, contrastant avec une perte de 45 mille dinars à la même période en 2024
  • Dynamisme retrouvé du marché obligataire avec le signe d’une activité boursière en pleine reprise

TUnis-UNIVERSNEWS- (SEF) – La réunion du Conseil d’Administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT), tenue le mardi 24 juin 2025, a marqué un tournant stratégique pour le marché financier tunisien avec des décisions ambitieuses et des résultats financiers prometteurs.

Deux nouvelles admissions majeures

C’est désormais officiel : Taraji Holding et BNA Assurances ont reçu un accord de principe pour leur introduction en Bourse sur le marché principal. Cette double admission vient renforcer la profondeur du marché et diversifier les opportunités d’investissement. Toutefois, les introductions restent conditionnées par l’obtention du visa du Conseil du Marché Financier (CMF).

Retour à la rentabilité

La BVMT affiche un résultat provisoire avant impôt de 487 mille dinars au 31 mai 2025, contrastant avec une perte de 45 mille dinars à la même période en 2024. Cette performance remarquable est attribuée à une hausse des commissions de négociation, signe d’une activité boursière en pleine reprise.

Gouvernance et audit en ligne de mire

Le Comité Permanent d’Audit Interne a présenté un rapport détaillé incluant les contrats d’assurance de la Bourse, le suivi des audits précédents, et les affaires judiciaires en cours. Un exercice d’auto-évaluation de la gouvernance a également été conduit, confirmant l’engagement croissant de la BVMT envers les meilleures pratiques.

 Accélération des projets structurants

Parmi les chantiers en cours : la migration vers la plateforme Optiq, le renforcement de la résilience technologique, et l’optimisation du data center. Ces investissements stratégiques visent à renforcer la compétitivité et la sécurité des infrastructures du marché.

Une organisation maîtrisée du Congrès AFCM 2025

Le bilan financier du congrès de l’Association des Bourses Africaines (AFCM), organisé par la BVMT, a révélé une gestion rigoureuse avec seulement 30% du budget consommé. Un signe fort de discipline budgétaire et d’efficacité opérationnelle.

Dynamisme du marché obligataire

La Bourse a également entériné l’admission de quatre nouveaux emprunts obligataires pour un montant total de 200 millions de dinars, portant l’encours global à près de 15 milliards de dinars. Ce chiffre reflète la confiance des émetteurs et des investisseurs dans le marché obligataire tunisien.

La Bourse de Tunis affirme sa solidité et son attractivité dans un contexte de mutation stratégique. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour le développement du marché financier tunisien.

Liste des 28 plages interdites à la baignade cet été en Tunisie

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 19:01

Le ministère de la Santé a mis en garde contre la baignade dans 28 plages, en raison de la pollution des eaux dans les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, l’Ariana et Bizerte.
Dans le cadre du suivi de la qualité de l’eau de mer, le ministère a réalisé des opérations de contrôle sur 539 points le long du littoral. Les résultats du mois de juin révèlent que 71 % des plages tunisiennes sont de bonne qualité, tandis que 28 sites sont déclarés impropres à la baignade.
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a précisé la répartition des plages interdites à la baignade comme suit :
Gouvernorat de Tunis
• Un point interdit : plage de la rue Bach Hamba à La Goulette.
Gouvernorat de Ben Arous – 15 points interdits :
• À 100 m au sud de la plage Marouan (Radès)
• En face du siège de la protection civile (Radès)
• À 100 m au nord de l’embouchure de l’oued Meliane (Radès)
• En face de l’embouchure de l’oued Maizet (Ezzahra)
• À l’embouchure de l’oued Boukhamsa (Ezzahra)
• En face de la rue Salsa Major (Hammam-Lif)
• En face de la rue de la Méditerranée (Hammam-Lif)
• En face du Casino (Hammam-Lif)
• En face de la rue Habib Thameur (Hammam-Lif)
• En face de la rue Aziza Othmana (Hammam-Lif)
• Ancienne embouchure Echaâbia (Hammam-Lif)
• À l’embouchure de l’oued Ayachia (Hammam-Lif)
Gouvernorat de l’Ariana – 6 points interdits :
• À l’embouchure de la sabkha (Raoued)
• Devant le centre d’élevage des chevaux d’Akrout (Raoued)
• Au niveau du lotissement résidentiel (Raoued Plage)
• À la Cité des juges (Raoued)
• Au canal du Golfe (Raoued)
• À 50 m au nord du canal du Golfe (Raoued)
Gouvernorat de Bizerte – 6 points interdits :
• Plage de Jalta (Bizerte)
• Plage Baâli (Menzel Jemil)
• Port de pêche de Sidi Hachani (Menzel Abderrahmène)
• Canal 1 de Zarzouna
• Canal 2 de Zarzouna
Le ministère a appelé les citoyens à éviter la baignade dans ces zones pour leur propre sécurité, tout en affirmant que les opérations de contrôle se poursuivent tout au long de la saison estivale.

La Presse

Gabès mise sur le tourisme alternatif : 6 nouveaux gîtes ruraux en chantier

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 19:00

L’investissement dans le secteur du tourisme alternatif suscite un intérêt croissant dans le gouvernorat de Gabès.

Actuellement, six gîtes ruraux sont en cours de réalisation dans les délégations d’El Hamma, Mareth et Limaoua (Gabès-Sud), avec une capacité d’accueil totale de 180 lits, auxquels s’ajoutent deux hébergements familiaux à Toujane.

Le commissaire régional au tourisme à Gabès, Bechir Kediri, a indiqué, mercredi à l’Agence TAP, que sept nouveaux hébergements familiaux, un gîte rural et un centre d’animation touristique verront prochainement le jour à Tamezret.

Le gouvernorat de Gabès compte actuellement neuf hébergements familiaux répartis entre Matmata, Dkhilet Toujane, Gabès-Sud et Gabès-Ouest, avec une capacité totale de 105 lits, ainsi qu’un gîte rural à Tamezret (Matmata) offrant 28 lits.

Dans le cadre du suivi de ce secteur, le gouverneur de Gabès, Radhouane Necibi, a effectué, mercredi, une visite au gîte rural “Beït El Khchab” à Limaoua (Gabès-Sud), un nouveau projet qui offrira, une fois achevé, une capacité de 14 lits, pour un investissement estimé à environ 1,4 million de dinars.

Le ministre des Affaires Etrangères s’entretient avec son homologue belge

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 18:59

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Mohamed Ali Nafti s’est entretenu mercredi, par téléphone, avec le vice-premier ministre belge, ministre des Affaires étrangères Maxime Prévost.

Les deux ministres ont mis en avant les relations d’amitié et de coopération de longue date établie entre la Tunisie et la Belgique.

Mohamed Ali Nafti a mis l’accent sur la nécessité de renforcer ces relations aux niveaux bilatéral et européen, dans divers secteurs vitaux, en perspective de la commémoration du 30ème anniversaire de la signature de l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union Européenne.

Il a, également, souligné l’importance du soutien apporté par la Belgique aux efforts déployés dans plusieurs domaines, dont, notamment, la récupération des fonds spoliés.

De son côté, le haut responsable belge a salué la solidité des relations bilatérales et la diversité de ses domaines, tant au niveau fédéral qu’avec les régions belges.

Les deux parties sont convenues de poursuivre les consultations et le dialogue lors des prochaines échéances bilatérales et européennes à Tunis et à Bruxelles.

Doc House – Point Doc 2025 : Une opportunité pour le cinéma documentaire

25. Juni 2025 um 18:20

Le réalisateur tunisien, Marwan El Hechkel, a été récompensé de deux prix pour la finition de son film « This is my heaven » : Prix Doc House d’un montant de 3.000 euros et Prix El Jazira days documentaries, la cinéaste Salma Abou Bacha a obtenu le Prix de la représentation de Wallonie-Bruxelles (Begique) d’une valeur de 700 euros.

La Presse — Le documentaire tunisien s’impose aux côtés de la fiction comme un genre à part entière qui ne cesse de s’épanouir notamment depuis 2014, date à laquelle la production a connu un véritable bond en avant. Plusieurs jeunes réalisateurs, formés ou pas dans les écoles de cinéma, se sont attelés à réaliser de plus en plus de films en rapport avec le quotidien des gens s’appuyant sur des personnages singuliers ou encore des situations réelles.

Plusieurs formats ont vu le jour : du simple documentaire de témoignages au documentaire hybride en passant par le documentaire de création. Parmi les plus réussis : « Le Challat de Tunis » Bayard d’Or au Fiff de Namur, « Zeineb n’aime pas la neige » (Tanit d’Or des JCC 2016) ou encore « Les filles d’Olfa » (César du meilleur documentaire) de Kaouther Ben Henia  pour ne citer que ces exemples.

L’intérêt grandissant pour le documentaire a donné lieu à la création de structures et de festivals tels que DocuMed organisée annuellement par l’Association cinéma documentaire tunisien, le Festival international du documentaire et de la courte fiction de Médenine et Point Doc, une rencontre annuelle internationale dédiée au documentaire et au soutien des projets de films dont la 5e édition s’est  tenue du 19 au 21 juin courant à la Cité de la culture, et ce,  à l’initiative de Doc House, une organisation tunisienne, créée en 2018 par un collectif d’artistes et d’opérateurs culturels et dédiée à la promotion du documentaire.

Selon Soumaya Bouallagui, directrice exécutive de Doc House, le film documentaire peut contribuer à changer le regard et impacter la société. «Le nombre croissant de productions de documentaires a nécessité la mise en place d’une structure de soutien pour accompagner les films au niveau aussi bien du processus de production que de la diffusion», explique-t-elle. La 5e édition de Point Doc a mis l’accent sur la relation entre cinéma documentaire et écologie avec pour objectif la sensibilisation aux enjeux environnementaux à travers des débats, des projections et des rencontres qui visent à  stimuler une prise de conscience collective sur cette thématique actuelle.

Faisant le bilan de cette édition, la directrice exécutive de Doc House s’est dit satisfaite des résultats des différentes sections de Point Doc : Les panels qui  ont porté sur la production Sud-Sud, l’image à l’orée des changements géo-politiques dans le monde et son impact sur le cinéma documentaire intitulé : « Ondes de chocs géo-politiques : quel avenir pour le documentaire ? » et « Quelles sont les constructions et déconstructions de l’image à l’ère contemporaine ? ». Trois master-class et trois films : « L’homme qui plantait le Baobab » de Michel K. Zongo, « The âge of water » d’Isabel Alacantra Atalaya  et « Casablanca » d’Adriano Valerio ont été projetés à cette occasion.

Outre les panels, Erige Shiri, réalisatrice du documentaire « La voie normale » (2018) et des fictions « Sous les figues » (2021) et « Promis le ciel » (2025), a présenté au cours d’un master-class son expérience dans la réalisation du documentaire. Elle a évoqué les difficultés et les obstacles qui surviennent lors du financement, de la production et de la réalisation d’un documentaire.

De même, Ridha Tlili pour son documentaire « La couleur du phosphate » qu’il a lui-même produit sans aide de l’Etat. Quant à Lilia Sallemi, elle a mis l’accent sur le thème  « Filmer le monde : le regard en éveil » et Giulia Boccato  s’est intéressée au « Documentaire, impact et éco-production face aux changements climatiques ».

Par ailleurs, un jury, formé de quatre professionnels : Meftah Saïd, producteur-réalisateur libyen, Ramses Mahfoudh, producteur tunisien, Erige Shiri, productrice-réalisatrice tunisienne et Mehdi Baccar, représentant de la chaîne de télévision El Jazira documentaire, a dévoilé les résultats des huit projets proposés lors de cette session. 

Les films tunisiens retenus pour le pitch sont : « Brahim Ksontini, sculpteur de la mémoire » d’Ons Kamoun, « Sur ce tableau » de Younes Ben Hajria, « Je mourrai libre » de Mahrez Karoui et « This i my heaven » de Marwen El Hechkel. Les autres projets sont : « A Butterfly Hug » d’Ayatallah Yusuf (Egypte), « Safe Memories » de Salma Abou Bacha (Egypte), « My Father’s War » de Khalil Zairi (Maroc) et « Face à soi-même chantant » de Abdelhakim Mohamedi (Algérie).

Mais le choix du jury s’est porté sur les projets du réalisateur tunisien Marwan El Hechkel qui a été récompensé de deux Prix pour le développement de son film « This is my heaven » : Prix Doc House d’un montant de 3.000 euros et Prix El Jazira days documentaries, et Salma Abou Bacha (Egypte) qui a obtenu le Prix la représentation de Wallonie-Bruxelles (Begique) d’une valeur de 700 euros. 

Les lauréats ont donc bénéficié d’aides au développement de leur film, proposées par des chaînes de télévision à l’instar d’El Jazira ou de festivals tels que Sundance, Berlin et d’autres. Cette année, Ahmed Chawki, représentant du festival El Gouna en Egypte, a présenté au cours d’une rencontre à la Cité de la culture le Fonds d’aide au cinéma dont le budget dépasse les 240 mille dollars. Un projet peut bénéficier d’une subvention aux alentours de 15 mille dollars.

Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance : Le ticket d’entrée sur les marchés mondiaux

25. Juni 2025 um 18:00

Face à l’évolution rapide des réglementations internationales, notamment européennes, les critères ESG ne sont plus une option pour les entreprises tunisiennes: ils deviennent un marqueur de sérieux, de résilience et d’attractivité pour les capitaux. Pour les investisseurs à la recherche de performances durables et alignées sur les nouveaux standards, comprendre et anticiper cette dynamique est désormais essentiel.

La Presse — Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sont connus sous l’acronyme ESG. Ces critères s’imposent comme des indicateurs essentiels pour évaluer la viabilité à long terme des entreprises. Au-delà du rendement financier, ils permettent d’appréhender les risques extra-financiers et de mesurer l’impact global d’une organisation sur son environnement naturel, humain et institutionnel. 

Le pilier environnemental englobe les actions visant à réduire l’empreinte écologique : limitation des émissions de CO, gestion des déchets, utilisation responsable des ressources naturelles… Le pilier social évalue quant à lui les relations de l’entreprise avec ses collaborateurs, ses fournisseurs et les communautés locales, en matière de droits humains, de santé et sécurité au travail ou encore de développement local. Enfin, le pilier gouvernance s’intéresse à la structure décisionnelle, à l’éthique des affaires, à la transparence et aux mécanismes de contrôle interne.

L’apport du secteur financier !

Hanen Ben Ayed, manager chez «DéclicRSE», consultante-formatrice en stratégie et reporting ESG, «Green Finance Expert» et professionnelle certifiée «GRI», souligne que «ces indicateurs sont devenus incontournables pour les investisseurs responsables ». Selon elle, «ces derniers orientent de plus en plus leurs capitaux vers des modèles d’affaires résilients et alignés avec les objectifs de développement durable». 

En Tunisie, l’intégration des critères ESG en est encore à ses débuts, avec des niveaux d’engagement très variables selon les secteurs… et même entre entreprises d’un même secteur. Si certaines jouent un rôle pionnier en matière de responsabilité sociétale, d’autres ne font encore que découvrir ces concepts. 

Le secteur financier tunisien figure parmi les plus avancés. Plusieurs banques et compagnies d’assurances ont adopté des stratégies ESG, concrétisées par la publication de rapports dédiés et des engagements réels en faveur de la durabilité. Certaines institutions financières proposent aujourd’hui des produits verts ou inclusifs, alignés avec les objectifs de transition écologique et d’inclusion sociale.

L’intégration progressive des risques ESG dans la gestion des portefeuilles devient peu à peu une norme. Parallèlement, certains fonds d’investissement incluent désormais les critères ESG dans leurs procédures de due diligence et accompagnent les entreprises de leurs portefeuilles dans la mise en œuvre de stratégies RSE. 

Ce changement de paradigme s’inscrit dans un contexte mondial où les réglementations ESG se multiplient. L’Union européenne, en particulier, a pris une position de leader avec l’introduction de plusieurs textes majeurs dans le cadre de son Pacte vert : la directive Csrd sur le reporting de durabilité, imposant une transparence renforcée sur les impacts ESG ; le règlement sur la taxonomie verte, définissant les activités économiques durables pour orienter les investissements; le Sfdr, exigeant des gestionnaires d’actifs la publication d’informations sur la durabilité de leurs portefeuilles ; la directive CS3D sur le devoir de vigilance, imposant aux entreprises d’identifier et de prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement dans leurs chaînes de valeur ; le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (Macf), instaurant une taxe carbone sur certains produits importés en Europe (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité…).

Ces mesures visent à réorienter les flux financiers vers les activités les plus durables, tout en imposant un haut niveau d’exigence aux entreprises opérant ou exportant vers l’UE. Les sanctions prévues peuvent aller jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires mondial.

Le cadre tunisien est à renforcer

Face à ces exigences, Hanen Ben Ayed indique que «les entreprises européennes intensifient leur vigilance envers leurs partenaires non européens». Elle rappelle que «les entreprises tunisiennes, dont plus de 70 % des exportations sont destinées à l’Union européenne, sont donc soumises à une pression croissante en matière de transparence et de conformité ESG. Et elle met en garde : «Celles qui ne s’adaptent pas risquent d’être évincées au profit de concurrents mieux alignés avec les nouvelles normes». Les audits diligentés par des clients européens, ainsi que les demandes croissantes de calcul d’empreinte carbone, en témoignent.

Cette pression devrait encore s’intensifier, d’autant qu’un projet de directive européenne dit «omnibus» est actuellement en discussion, avec pour objectif d’harmoniser et de simplifier l’ensemble des réglementations ESG. Si certains redoutent un affaiblissement des obligations existantes, la société civile et le monde économique restent mobilisés pour maintenir une ambition forte en matière de vigilance et de durabilité.

Face à ces enjeux, la Tunisie dispose d’une base juridique utile, bien que perfectible. Trois lois constituent le socle du cadre national : la loi n° 2018-35 sur la responsabilité sociétale des entreprises ; la loi n° 2020-30 relative à l’économie sociale et solidaire ; la loi n° 2020-37 sur le financement participatif (crowdfunding). Ces textes visent à concilier performance économique et équité sociale, tout en soutenant les projets à fort impact.

En parallèle, le pays a élaboré plusieurs stratégies nationales: développement durable, transition écologique, neutralité carbone d’ici 2050, gestion circulaire des déchets, inclusion financière, lutte contre la pollution plastique, économie verte, etc. Toutefois, leur faible diffusion auprès du tissu économique limite leur portée. Ces stratégies n’en demeurent pas moins des repères pertinents pour l’élaboration de plans d’action concrets.

Des initiatives financières émergentes 

Sur le plan des marchés financiers, plusieurs initiatives méritent d’être soulignées. Le Conseil du Marché Financier (CMF) a publié un guide pour l’émission d’obligations vertes, sociales et durables. De son côté, la Bourse de Tunis (Bvmt) a élaboré un guide de reporting ESG destiné aux entreprises cotées.

Ces outils favorisent progressivement une dynamique de transparence accrue, comme en témoignent les premiers rapports ESG publiés par des sociétés tunisiennes. Enfin, un cadre national de taxonomie verte est en cours d’élaboration. Il jouera un rôle structurant pour canaliser les capitaux vers les investissements les plus durables et permettra à la Tunisie de mieux s’aligner sur les standards internationaux.

«C’est un levier essentiel pour préserver notre compétitivité à l’export et bâtir un modèle économique résilient, inclusif et durable», conclut Hanen Ben Ayed.

Djebel Oust : Le centre de désintoxication fera peau neuve

25. Juni 2025 um 19:14

À l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, un pas important vient d’être franchi pour améliorer la prise en charge des personnes en situation d’addiction en Tunisie.

Le Centre Amal d’écoute, de prévention et de traitement des addictions, situé au sein du complexe sanitaire de Djebel Oust, devrait bénéficier prochainement d’un appui concret de la part des industriels de la région.

En effet, une convention de partenariat sera signée en octobre entre le complexe sanitaire de Djebel Oust et le Groupement de maintenance et de gestion de la zone industrielle de Bir Mcherga. Ce partenariat prévoit l’implication directe de plusieurs entreprises industrielles dans l’équipement du centre, après une évaluation rigoureuse de ses besoins matériels. L’objectif : offrir un cadre de soins efficace, humain et accessible à ceux qui luttent contre les dépendances, notamment les travailleurs du secteur industriel.

« Il ne s’agit pas seulement de soigner, mais aussi de prévenir et d’accompagner sans stigmatisation ni répression », a souligné Nacer Laabidi, trésorier du groupement. Ce projet s’inscrit dans une logique de santé publique mais aussi de protection du capital humain dans les entreprises, alors que les effets de l’addiction menacent autant la santé des employés que leur performance au travail.

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Plage interdite à la baignade en Tunisie : Qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

25. Juni 2025 um 18:27

Chaque été, à l’approche de la saison balnéaire, les autorités tunisiennes publient une liste des plages interdites à la baignade. Si le terme peut inquiéter les vacanciers, il soulève surtout une question légitime : pourquoi certaines plages deviennent-elles non-conformes à la baignade ? Et que signifie concrètement cette interdiction ?

En Tunisie, c’est le Ministère de la Santé, à travers l’Observatoire National de la Santé Publique et ses laboratoires régionaux, qui est chargé d’évaluer la qualité des eaux de mer destinées à la baignade. Chaque année, entre mai et septembre, des prélèvements sont effectués régulièrement sur plus de 500 points de surveillance répartis sur tout le littoral tunisien.

Ces prélèvements permettent de mesurer le niveau de pollution microbiologique, notamment la concentration de colibacilles fécaux et d’entérocoques intestinaux, deux indicateurs de la présence de matières fécales dans l’eau. Lorsque les résultats dépassent les seuils tolérés définis par les normes internationales de l’OMS, la plage concernée est classée comme non conforme.

Pourquoi certaines plages deviennent-elles interdites ?

Les plages interdites à la baignade ne le sont pas par hasard. En général, plusieurs facteurs expliquent ce classement :

  • Rejets d’eaux usées non traitées ou partiellement traitées, souvent en raison de stations d’épuration défectueuses ou surchargées ;
  • Pollution urbaine due à des déchets ménagers, plastiques ou résidus industriels qui se déversent dans la mer via les oueds ou les canaux d’évacuation ;
  • Absence de surveillance ou de mesures correctives dans des zones sensibles proches de quartiers densément peuplés.
  • Certaines plages se trouvent aussi à proximité immédiate de ports, de zones industrielles ou de dépotoirs, ce qui augmente les risques de contamination.

Un classement préventif pour protéger la santé publique

L’interdiction de baignade n’a pas pour but de pénaliser les baigneurs, mais de les protéger contre les risques sanitaires. Nager dans une eau polluée peut entraîner des infections cutanées, gastro-intestinales, voire des pathologies plus graves, notamment pour les enfants, les personnes âgées ou les individus immunodéprimés.

Ainsi, le classement des plages interdites est un outil de prévention, et non une simple mesure administrative. Il est mis à jour chaque année à l’issue des campagnes de surveillance menées au printemps et au début de l’été.

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Bac 2025 – session principale : Le verdict des chiffres 

25. Juni 2025 um 17:40

Les résultats du bac ont été annoncés samedi dernier. En avance de trois jours par rapport à la date officielle du mardi 24 juin.

La Presse — Et dans l’ambiance festive à l’occasion de la réussite des 53.721 nouveaux bacheliers, on a tendance, un petit peu, à oublier les 46.282 ajournés et les 44.213 candidats refusés. 

Cela fait, peut être, partie de la logique de la vie, dirions-nous. Malgré tout, cela ne nous empêchera pas de rappeler à ceux qui n’ont pas réussi que la vie continue et que l’espoir n’est jamais perdu. Quant aux ajournés, on ne peut que leur souhaiter bon courage pour la session de contrôle.

Sfax I et Sfax II au coude-à-coude 

Pour ce qui reste, il nous semble qu’il y a beaucoup de leçons à tirer des statistiques de la session principale du bac pour cette édition de juin 2025.

De prime abord, le taux de réussite général de 37.08 % (qui englobe les taux du public, du privé et des candidats à titre individuel) de cette année est en baisse de 5.12 points par rapport à celui de l’année précédente. Ce dernier était de 42.2 %.

Mais il n’est pas loin du taux de 2023 qui était de 36.38 %. Soit une très légère hausse de 0.7 point.

En détaillant un peu, on constate que c’est le secteur public qui s’en sort le mieux, comme d’habitude, avec un taux de réussite de 41.63 % et 51.408 admis contre 13.05 % et 2209 admis pour le privé et 2.34 % et 104 admis pour les candidats libres.

Si on regarde les sections on note, bien évidemment, la domination des matheux. C’est eux, bien sûr, qui caracolent en tête avec un taux de réussite de 74.93 %. Ils sont suivis des candidats de la section Sport avec 73.33 %. En troisième place, nous trouvons les candidats de la section Sciences informatiques avec un taux de 48.47 %. 

La section Sciences expérimentales les suit de près avec 45.83 %. Quant aux éco-gestionnaires, ils ne réalisent que 28.95 %. Les “lettres” ferment la marche avec 23.02 %. 

En ce qui concerne le classement des Cre (Commissariats régionaux de l’éducation) ce sont Sfax I et Sfax II qui sont au coude-à-coude. Sfax I enregistre un taux de 55.75 %, tandis que Sfax II enregistre un taux de 54.89 %. 

La troisième place est occupée par le gouvernorat de Médenine avec son taux de 50.75 %.

Les gouvernorats de Gafsa et Kasserine clôturent la marche respectivement en 25e position avec 28.02 % et en 26e position avec 24.53 %.

En lien avec les littéraires, il y a l’air d’une petite revanche de leur part. En effet, dans ce classement des cre, Nabeul se place en tête grâce à ses candidats de la section “Lettres”. Pour la section “Sciences expérimentales” la première place revient à Sfax II. 

Il en est de même pour les sections Mathématiques, Sciences techniques et Sciences informatiques. En section “Economie et Gestion”, Sfax II cède sa place à Sfax I. Le gouvernorat de Sidi Bouzid vient en premier dans la section “Sport”.

Les filles en tête 

Sur un autre plan, les statistiques, publiées par le ministère de l’Education, révèlent une prépondérance des filles. En effet, elles sont au nombre de 33.890 vs 19.831 pour les garçons, soit 63.09 % contre 36.91 %.

C’est peut-être ce qui s’est répercuté dans les statistiques des fraudes et des mauvais comportements.

Les chiffres montrent que sur les 647 cas enregistrés au cours de la session principale, 349 sont détenus par les filles. En d’autres termes, les filles représentent 53.49 % contre 46.06 % pour les garçons.

Le plus grand nombre de cas a été enregistré chez les candidats issus du secteur public (433 cas), soit 66.92 % de l’ensemble.

Terminons, quand même, avec une note positive en liaison avec les mentions. On compte 4.455 mentions “très bien” (8.29 %), 7.051 mentions “bien” (13.13 %), 12.394 mentions “assez bien” (23.07 %). Les 29.821 admis restants ont obtenu la mention “passable”. Soit 55.51 %.

Le plus grand nombre de mentions “très bien” appartient aux matheux (1.681).

Et, on le devine bien, le nombre le plus faible est celui de la section “Lettres” avec 7 bacheliers seulement sur (tenez-vous bien !) 27.079 candidats admis.

Célébration de la Journée internationale de la femme dans la diplomatie : La femme tunisienne toujours pionnière et avant-gardiste

25. Juni 2025 um 17:20

Le chef de la diplomatie a, lors de son discours, réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur de la juste cause palestinienne. Il n’a pas manqué d’encourager les femmes diplomates à montrer davantage d’abnégation pour défendre la patrie, saluant leur dévouement incontestable. Nafti a évoqué le leadership des femmes diplomates tunisiennes reconnu aux quatre coins du monde.

La Presse —Le ministre des Affaires étrangères de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a déclaré, hier en marge de la célébration de la Journée internationale de la femme dans la diplomatie organisée par le département à l’Académie diplomatique Internationale de Tunis, que la position diplomatique de la Tunisie représente la position et la politique de l’Etat.

Et de préciser : «Une politique que le Président de la République, Kais Saïed, a voulue active dans le domaine diplomatique et courageuse, préservant la dignité et souveraineté de la Tunisie et de tous les Tunisiens, et qui défend toujours ses intérêts. Dans cette perspective, la femme est aux rangs avancés défendant les justes causes et dont en premier lieu la juste cause palestinienne».

Lors de son allocution, Nafti a insisté sur la nécessité de veiller à ce que la cause palestinienne soit présente dans l’action diplomatique afin que le peuple palestinien puisse recouvrer ses droits légitimes sur l’ensemble de ses terres historiques, avec Al Qods pour capitale.

Le chef de la diplomatie, a, dans son discours, souligné que les femmes occupent 36 % des postes diplomatiques en Tunisie, avec 11 femmes à la tête de consulats et d’ambassades dans le monde, notamment aux États-Unis, en Inde, à Oman, à Belgrade et à Helsinki. Il a, de même, insisté sur plusieurs autres faits saillants quant à l’accès de la femme à des postes de haute responsabilité. Il a entre autres évoqué la désignation d’une cheffe de gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, deuxième femme tunisienne cheffe du gouvernement.

Nafti a indiqué que cette politique favorisant l’accès de la femme à des postes avancés de décision notamment au sein de l’Etat vient en parfaite harmonie avec cette lancée de la politique de l’Etat depuis le début de construction de l’Etat moderne tunisien. Le ministre a souligné qu’après les deux premiers piliers de l’Etat moderne étaient l’éducation et la santé pour tous, alors qu’actuellement la Tunisie est en train de bâtir le troisième pilier, en l’occurence la capacité et l’émancipation de la femme pour défendre les intérêts de la Tunisie où qu’elle soit. 

Il y a trois ans, lors de sa 76e session, l’Assemblée Générale des Nations unies a déclaré par consensus que le 24 juin sera la journée des femmes dans la diplomatie, reconnaissant, ainsi, et célébrant la contribution des femmes à un domaine longtemps resté l’apanage des hommes, a déclaré Nafti.

Co-sponsor de cette résolution, la Tunisie, a considéré cette décision comme une étape importante vers la consécration de l’égalité des genres dans le domaine diplomatique et une reconnaissance du rôle vital de la femme diplomate dans le renforcement de la coopération multilatérale, mais aussi une nouvelle fondation dans l’édification de la paix et de la sécurité dans le monde, ainsi que dans la réalisation du développement durable.

«Nous estimons, a souligné Nafti, qu’en effet, la femme diplomate a prouvé sa capacité à contribuer de manière constructive à l’élaboration des politiques et des stratégies pour faire face aux différentes crises, aux mutations mondiales et à leurs répercussions, aux niveaux national, régional et international.

En soutenant la résolution, la Tunisie qui a fait, depuis l’indépendance, de l’égalité et de la promotion des droits des femmes un pilier de sa politique nationale et un choix de société, a réitéré son engagement à renforcer davantage la présence de la femme dans le domaine diplomatique et dans les postes de décision, conformément au principe d’égalité des chances».

Un leadership tunisien confirmé

Le ministre a indiqué qu’en Tunisie, la femme diplomate a investi un domaine longtemps réservé aux hommes, à la faveur du principe de l’égalité des chances défendu par l’Etat tunisien. Face aux défis sécuritaires que vit le monde d’aujourd’hui, la femme diplomate tunisienne est appelée à jouer un rôle important dans la recherche de solutions et dans le développement de la diplomatie tunisienne, à travers une approche fondée sur l’innovation, le dévouement et les valeurs humaines pour établir la paix et la sécurité dans le monde.

La femme tunisienne, a-t-il, relevé, a prouvé sa compétence dans ce secteur et mérite une reconnaissance mondiale. 

D’ailleurs lors d’une présentation de la direction de la communication du département, une vidéo a bien explicité les reconnaissances internationales du rôle joué par plusieurs femmes diplomates tunisiennes dans les quatre coins du monde.

La journée a connu la participation d’une pléiade de femmes diplomates étrangères et  hommes diplomates représentant plusieurs pays frères et amis. Et la coordinatrice résidente de l’ONU en Tunisie, Rana Taha ainsi que la représentante du bureau de l’ON Femmes pour la Tunisie et la Libye, Florence Basty, ont toutes les deux donné un discours à l’occasion, outre un message vidéo de la directrice exécutive adjointe pour le soutien normatif, la coordination du système des Nations unies et les résultats des programmes, Nyaradzayi Gumbonzvanda.

Leurs messages étaient reconnaissants du leadership confirmé des femmes diplomates tunisiennes et de la diplomatie tunisienne dans plusieurs dossiers de portée internationale notamment le soutien explicite au multilatéralisme et au rôle des Nations unies dans divers secteurs de développement.

Trafic en hausse à Enfidha-Hammamet et Monastir, mais un potentiel loin d’être atteint : que disent les chiffres ?

25. Juni 2025 um 17:17

Alors que la Tunisie cherche à relancer son secteur touristique, les aéroports d’Enfidha-Hammamet et de Monastir affichent des perspectives de croissance prometteuses pour 2025. Les prévisions de TAV Airports pour cette année révèlent une nette hausse du trafic passagers à Enfidha-Hammamet et à Monastir. Pourtant, derrière ces chiffres encourageants, un constat demeure : le potentiel de ces infrastructures modernes reste largement inexploité, faute d’une intégration réelle dans le tissu de transport national. Enjeu économique, touristique et territorial, la question de l’accessibilité devient centrale dans la réflexion sur l’avenir du secteur aérien tunisien.

Les prévisions pour l’année 2025 s’annoncent encourageantes pour les aéroports touristiques tunisiens d’Enfidha-Hammamet et de Habib Bourguiba Monastir. Selon les données publiées par l’opérateur TAV Airports, les deux plateformes devraient enregistrer une croissance significative de leur trafic passagers, en réponse à un renforcement des lignes aériennes existantes et à l’arrivée de nouvelles compagnies.
L’aéroport d’Enfidha-Hammamet est attendu à 1,5 million de passagers, contre 1,3 million en 2024. Monastir, de son côté, devrait franchir la barre des 1,8 million, en hausse par rapport aux 1,6 million enregistrés l’année précédente. Au total, ces deux aéroports pourraient accueillir 3,3 millions de passagers en 2025.
Cette progression s’explique notamment par une dynamique positive du côté de l’offre aérienne : Enfidha bénéficie de l’installation de quatre nouvelles compagnies, desservant dix destinations supplémentaires, tandis que Monastir enregistre six nouvelles liaisons grâce à deux opérateurs récemment arrivés.

Un potentiel loin d’être atteint…

Malgré cette embellie, les chiffres restent encore très en deçà de la capacité totale des deux plateformes. En effet, l’aéroport d’Enfidha-Hammamet peut accueillir jusqu’à 7 millions de passagers par an, et celui de Monastir jusqu’à 4,5 millions. À eux deux, ils n’exploitent actuellement qu’environ 30 % de leur potentiel. Ce sous-emploi pèse lourdement sur la rentabilité de l’opérateur, mais aussi sur l’économie touristique régionale, à un moment où l’aéroport de Tunis-Carthage dépasse chaque année sa capacité théorique de cinq millions de passagers.
Le principal frein à cette montée en puissance reste l’insuffisance criante des infrastructures de transport terrestre, notamment pour Enfidha-Hammamet. Bien que moderne et conforme aux standards internationaux, l’aéroport reste difficilement accessible pour les voyageurs indépendants, les Tunisiens résidant à l’étranger ou les touristes non pris en charge par des circuits organisés.
L’absence de transports en commun réguliers, de navettes dédiées rend le parcours vers ou depuis l’aéroport particulièrement compliqué. Par ailleurs, les vols réguliers ne sont toujours pas autorisés, limitant le développement d’une clientèle individuelle et fidèle.

Des solutions à portée de main

Pour remédier à ces blocages, plusieurs pistes sont régulièrement évoquées : création de navettes aéroportuaires fréquentes, développement de partenariats public-privé pour améliorer les connexions régionales, ou encore optimisation de la signalisation routière. Mais sans réelle volonté politique ni coordination entre les ministères du Tourisme, du Transport et de l’Intérieur, ces mesures restent à l’état de projet.
Ceci pour dire que dans un pays où le tourisme représente une part essentielle du PIB, l’accessibilité des infrastructures aéroportuaires ne peut plus être considérée comme un simple détail logistique. Elle constitue désormais un levier stratégique majeur pour la compétitivité de la destination Tunisie.

Le président Abbas salue le soutien indéfectible de la Tunisie à la cause palestinienne

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 17:03

Le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, a salué les positions constantes de la Tunisie, direction et peuple, en faveur du peuple palestinien et de sa cause juste, lors d’une rencontre tenue lundi au siège de la présidence à Ramallah.

Selon l’agence de presse palestinienne, Mahmoud Abbas a souligné que ces positions ont eu un impact positif dans le soutien aux droits légitimes des Palestiniens à la liberté et à l’indépendance.

Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur de Tunisie en Palestine, Habib Ben Farah, a remis un message écrit du président Kaïs Saïed à son homologue palestinien, réaffirmant la position de principe et constante de la Tunisie en faveur du peuple palestinien.

Dans ce message, le président Saïed a exprimé sa reconnaissance pour les gestes fraternels de la direction et du peuple palestiniens, notamment à travers l’hommage posthume rendu au martyr tunisien, Fares Khalef, étudiant décédé le 7 avril 2025 alors qu’il tentait de hisser le drapeau palestinien au sommet d’un bâtiment de l’École supérieure des sciences et technologies du design à Den Den.

Le président Abbas avait décoré Fares Khalef, à titre posthume, de la distinction de « Chevalier de la Palestine », le 9 avril 2025, saluant son courage et son engagement en faveur de la cause palestinienne.

Dans son message, le président Saïed a souligné que ce geste symbolise l’unité de la cause, des valeurs et de la destinée entre la Tunisie et la Palestine, cette dernière étant une cause centrale pour la nation arabe. Il a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à poursuivre les efforts en vue de renforcer les liens de fraternité et de coopération bilatérale dans tous les domaines, au service des deux peuples frères.

Tunisiens de l’étranger : 3,7 milliards de dinars transférés au premier semestre 2025

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 16:45

Les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) ont transféré 3,7 milliards de dinars vers le pays, entre le 1er janvier et le 20 juin 2025, selon les derniers indicateurs publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Ce chiffre marque une hausse de 8,4 % par rapport à la même période en 2024.
Avec les recettes touristiques, également en hausse (+8,5 %, à 3 milliards de dinars), ces transferts ont permis de générer 6,8 milliards de dinars de recettes extérieures. Un apport décisif qui a couvert près de 90 % du service de la dette extérieure, estimée à 7,6 milliards de dinars à la date du 20 juin.
Dans un contexte de pression sur les réserves en devises – qui ont légèrement reculé à 23,3 milliards de dinars, soit 101 jours d’importation – ces flux financiers confirment le rôle stratégique des TRE dans l’équilibre des finances nationales.

Tunisie : De nouveaux tronçons de l’entrée sud de Tunis ouverts à la circulation

25. Juni 2025 um 17:43


Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat, à travers sa Direction générale des ponts et chaussées, a annoncé l’ouverture partielle de nouvelles sections du projet d’élargissement de l’entrée sud de la capitale. Cette ouverture est prévue pour ce mercredi 25 juin 2025 à partir de 17 heures.

Les nouvelles portions concernées par cette mise en service comprennent :

Une bretelle déviée à partir de l’entrée sud, destinée aux automobilistes en provenance de Tunis et se dirigeant vers Ben Arous et Radès.

Une autre bretelle issue de la route reliant les zones de M’hamdia, Mourouj et Radès, réservée aux conducteurs venant des Mourouj et se rendant vers le centre de la capitale.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’avancement des travaux d’aménagement de cette zone stratégique, qui vise à fluidifier le trafic et à améliorer la sécurité routière à l’entrée de Tunis.

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