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Tunisie : le Parlement discute une nouvelle loi sur la protection des animaux

28. Oktober 2025 um 17:43
Tunisie : le Parlement discute une nouvelle loi sur la protection des animaux

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala, a reçu ce mardi au palais du Bardo une délégation de l’Association Zahraa des amis des animaux, conduite par sa présidente Mounia Mellah. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la discussion de l’initiative législative relative à la protection animale. Les représentantes de l’association ont […]

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Tunisie : vers un nouveau cadre législatif pour la protection des animaux

28. Oktober 2025 um 15:14

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala, a reçu, mardi au Palais du Bardo, une délégation de l’Association Zahra pour les amis des animaux, conduite par sa présidente Monia Mellah.

Cette rencontre a été consacrée à la présentation des activités et objectifs de l’association, qui œuvre à la protection des animaux domestiques et à la sensibilisation du public à la bienveillance et au respect des animaux.

Une association engagée sur le terrain

L’Association Zahra mène plusieurs actions concrètes, notamment en matière de soins, d’hébergement, de vaccination et d’adoption, tout en luttant activement contre la maltraitance et la négligence des animaux.

Ses représentantes ont mis en avant la nécessité de renforcer le cadre législatif existant, saluant le projet de loi sur la protection animale actuellement à l’étude au Parlement. Elles ont également exprimé leur souhait de participer aux travaux des commissions concernées pour y présenter leurs propositions.

Appel à une coopération nationale

La délégation a évoqué les difficultés structurelles rencontrées par l’association, appelant à une coopération accrue entre les citoyens, la société civile, les municipalités et les ministères concernés.

Elle a plaidé pour un soutien matériel et logistique renforcé, notamment à travers la création de centres régionaux de vaccination et de stérilisation des animaux, afin de réduire le nombre de chiens errants et d’éviter le recours à leur abattage.

Le Parlement favorable à la concertation

Pour sa part, Ibrahim Bouderbala a salué le travail humanitaire mené par l’association, qu’il a qualifié de démarche contribuant à bâtir une société équilibrée fondée sur les valeurs d’humanité et de respect du vivant.

Le président de l’Assemblée a également affirmé la disposition du Parlement à associer l’Association Zahra aux discussions législatives relatives à la protection animale.

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Tunisie : chats brûlés, chiens abattus… jusqu’où ira la cruauté envers les animaux ?

27. August 2025 um 17:53

L’arrestation d’une femme ce mercredi 27 août à El Mellassine, filmée en train d’asperger des chats d’essence avant de les brûler vifs, a une nouvelle fois choqué l’opinion publique. La suspecte, récidiviste, a été placée en garde à vue sur instruction du ministère public près le tribunal de première instance de Tunis 2. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux prouvent qu’elle n’en était pas à son premier acte.

Cette affaire n’est pas isolée. Quelques jours auparavant, le chien Rocky avait succombé à ses blessures après avoir été agressé à Sousse avec un objet tranchant. L’auteur a été condamné à trois mois de prison ferme, une peine considérée comme symbolique par les défenseurs des animaux. Si ce verdict marque une avancée, il reste largement en deçà des attentes de ceux qui réclament une véritable reconnaissance des droits des animaux.

Mais au-delà de ces cas, c’est toute une politique qui est remise en cause. Dans plusieurs municipalités, l’abattage des chiens errants reste une pratique courante, exécutée à balles réelles dans les rues. Ces scènes, parfois sous les yeux d’enfants, choquent autant qu’elles questionnent leur efficacité. Pour les associations, elles ne font qu’entretenir le problème, là où des campagnes de stérilisation, de vaccination et la création de centres d’accueil offriraient des solutions durables.

À cette violence s’ajoutent les empoisonnements, autre méthode couramment utilisée contre les animaux errants. Bien souvent, ces pratiques sont justifiées par la peur de voir des chiens et des chats fouiller les poubelles. Pourtant, ce phénomène découle surtout du manque de civisme : déchets abandonnés dans la rue, dépotoirs sauvages et absence de collecte régulière. En s’attaquant aux animaux plutôt qu’aux causes, on déplace le problème au lieu de le résoudre.

Même sur la scène politique, des voix s’élèvent. Le député Chokri El Bahri a dénoncé cette « chasse » aux chiens, pratiquée depuis plus d’un demi-siècle sans résultat. Il parle d’un « crime » institutionnalisé et plaide pour une approche plus moderne : vaccination, stérilisation, gestion des dépotoirs et structures d’accueil adaptées. Il rappelle qu’un projet de loi, déposé en juillet 2024, interdit désormais aux municipalités de recourir à ces méthodes d’abattage, ouvrant la voie à des alternatives plus respectueuses de la vie animale.

Pour les associations comme Arrahma, dirigée par Jamila Ammar, l’arsenal juridique actuel est « dépassé » et l’État doit prendre ses responsabilités. Les sanctions sont trop faibles, la loi peu appliquée, et les drames se répètent. « Combien de Rocky faudra-t-il encore ? », s’interrogent les défenseurs des animaux.

Ces affaires, largement relayées sur les réseaux sociaux, ne sont pas de simples faits divers. Elles mettent en lumière une réalité dérangeante : en Tunisie, l’animal reste perçu comme un objet ou un nuisible. Tant que l’État ne réformera pas en profondeur sa législation et ne soutiendra pas une politique de protection claire, ces drames continueront de se répéter. Car ignorer la souffrance des animaux, c’est aussi tourner le dos à une part de notre humanité.

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Tunisie : Quand la cruauté tue, les animaux considérés comme des objets !

11. August 2025 um 08:00

Le chien violemment frappé par un individu à Sousse, n’a pas survécu à ses blessures. Cette issue tragique, largement relayée sur les réseaux sociaux, a provoqué une onde de choc parmi les défenseurs des animaux. Mais au-delà de l’émotion, elle interroge sur la place que notre société accorde à la vie animale.

Ce décès ne devrait pas être perçu comme un simple fait divers. Il est le symbole d’une situation chronique en Tunisie : l’animal reste considéré comme un objet, un bien sans valeur morale, qu’on utilise, qu’on maltraite et qu’on abandonne sans craindre de véritables conséquences.

En Tunisie, malgré quelques associations actives et engagées, la protection animale reste marginale. Les textes de loi existants sont rarement appliqués, et les sanctions demeurent faibles. Dans les mentalités, l’animal est encore trop souvent perçu comme un outil — un moyen de garde, de travail ou de consommation — plutôt que comme un être sensible.

Cette absence de reconnaissance se traduit par des scènes quotidiennes de maltraitance : chiens et chats errants empoisonnés, bêtes de somme épuisées, animaux domestiques négligés. Les campagnes de sensibilisation peinent à infléchir les comportements, faute d’un cadre légal strict et de moyens dédiés au contrôle.

Pour les défenseurs de la cause animale, ce décès doit servir d’électrochoc. Il ne s’agit pas seulement de punir les actes de cruauté, mais de repenser la relation que nous entretenons avec les animaux. Sans une réforme claire de la législation et un changement de regard, d’autres drames semblables continueront de se répéter.

Le regard de la société

Au-delà des lois, c’est un problème culturel. Pour beaucoup, un animal n’est pas un être sensible mais un outil, un gardien ou un produit. La compassion animale est perçue comme un luxe, presque un caprice, dans un pays où les difficultés économiques pèsent lourd. Pourtant, la misère sociale ne peut justifier la cruauté.


Les associations de défense animale tirent la sonnette d’alarme depuis des années, mais leur action se heurte à un manque criant de moyens et de soutien institutionnel. Ce décès devrait servir d’électrochoc : il est temps de réformer la loi, de durcir les sanctions, et surtout de sensibiliser massivement à la valeur de la vie animale. Car un pays qui ferme les yeux sur la souffrance des plus vulnérables – y compris celle des animaux – ferme aussi les yeux sur une part de son humanité.

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