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L’AlgĂ©rie importera plus de 9 millions de tonnes de blĂ©

30. MĂ€rz 2025 um 11:49
Avec une production qui devrait se maintenir au cours de la campagne 2025-26, l’AlgĂ©rie devrait importer plus de 9 millions de tonnes de blĂ© pour rĂ©pondre Ă  la demande intĂ©rieure, selon un rapport du Foreign Agricultural Service (FAS) du ministĂšre amĂ©ricain de l’Agriculture.Le FAS prĂ©voit des importations de blĂ© de 9,2 millions de tonnes pour [
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Etude | La crise climatique rend Tunisie plus dĂ©pendante de l’AlgĂ©rie  

30. MĂ€rz 2025 um 10:58

Dans une Ă©tude intitulĂ©e “Tunisia’s Climate Crisis, Economic Downturn, and Growing Dependency on Algeria”, publiĂ©e sur le site web de Carnegie Endowment, Hamza Meddeb affirme que la crise climatique, conjuguĂ©e au ralentissement Ă©conomique depuis 2011, a accru la dĂ©pendance croissante de la Tunisie Ă  l’égard de l’AlgĂ©rie.

«Depuis 2017, la Tunisie subit les effets du changement climatique de plus en plus marquĂ©s, notamment une grave sĂ©cheresse. Les Ă©checs de gouvernance du prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed n’ont fait qu’exacerber les vulnĂ©rabilitĂ©s persistantes du pays», Ă©crit le chercheur tunisien, membre du Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center (Etats-Unis). Il ajoute : «Au cours des quatorze derniĂšres annĂ©es, la Tunisie a connu d’importants bouleversements politiques, notamment le processus de dĂ©mocratisation qui a suivi le Printemps arabe de 2010-2011, l’effondrement dĂ©mocratique consĂ©cutif Ă  la prise de pouvoir du prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed en 2021 et, plus rĂ©cemment, le dĂ©ploiement d’un processus chaotique de restauration autoritaire. Cependant, une dynamique critique a suscitĂ© moins d’attention : la crise climatique, qui a aggravĂ© la trajectoire politique tumultueuse du pays. Depuis 2017, la Tunisie subit les effets du changement climatique de plus en plus marquĂ©s, notamment une grave sĂ©cheresse, une forte baisse du niveau des fleuves transfrontaliers qui coulent de l’AlgĂ©rie vers la Tunisie et une rĂ©duction spectaculaire des rĂ©serves d’eau des barrages du pays. Ces facteurs ont conduit Ă  des insĂ©curitĂ©s hydriques et alimentaires gĂ©nĂ©ralisĂ©es, provoquant une dĂ©gradation importante de l’agriculture et de l’élevage, notamment dans les rĂ©gions frontaliĂšres avec l’AlgĂ©rie.»

Aggravation de l’insĂ©curitĂ© alimentaire

Hamza Meddeb estime que «l’aggravation de l’insĂ©curitĂ© alimentaire en Tunisie a amplifiĂ© le dĂ©sĂ©quilibre des pouvoirs entre la Tunisie et l’AlgĂ©rie, renforçant l’influence gĂ©opolitique de cette derniĂšre sur son voisin plus faible et de plus en plus dĂ©pendant. Cette dĂ©pendance a aggravĂ© la marginalisation de la Tunisie, tant au niveau rĂ©gional qu’international, et l’a contrainte Ă  s’aligner Ă©troitement sur Alger».

Il convient de rappeler dans ce contexte que l’AlgĂ©rie a construit ces vingt derniĂšres annĂ©es de nombreux barrages le long des fleuves transfrontaliers avec la Tunisie, ce qui, associĂ© Ă  une consommation d’eau accrue, ont considĂ©rablement rĂ©duit les niveaux d’eau en aval, entraĂźnant de mauvaises rĂ©coltes et aggravant les difficultĂ©s financiĂšres des agriculteurs des rĂ©gions du nord-ouest tunisien, le grenier du pays.

«Depuis 2017, l’AlgĂ©rie met en Ɠuvre une politique de dĂ©veloppement ambitieuse en construisant des barrages le long des fleuves partagĂ©s avec la Tunisie, en Ă©tendant les rĂ©seaux d’irrigation et en dĂ©veloppant les infrastructures de rĂ©tention d’eau telles que les lacs artificiels», rappelle Hamza Meddeb. Qui ajoute qu’«entre 2017 et 2019, l’AlgĂ©rie a rapidement augmentĂ© le nombre de ses barrages, de soixante-cinq Ă  quatre-vingt-un, avec pour objectif d’atteindre 139 d’ici 2030.» En satisfaisant ainsi ses besoins d’irrigation dans les rĂ©gions de l’est, l’AlgĂ©rie rĂ©duit la quantitĂ© d’eau s’écoulant en aval, RĂ©sultat : la construction de barrages par l’AlgĂ©rie sur l’Oued Mellegue et d’autres fleuves partagĂ©s a rĂ©duit les terres irriguĂ©es en Tunisie. «L’Oued Medjerda, le plus important fleuve transfrontalier de Tunisie, a connu une baisse significative de son dĂ©bit suite Ă  la construction d’un barrage en AlgĂ©rie. Ce fleuve alimente en eau plus de la moitiĂ© de la population et constitue une ressource vitale majeure, 13,4% de la population tunisienne vivant dans son bassin», souligne Ă  juste titre le chercheur.

Briser ce cercle vicieux

Pour briser ce cercle vicieux de la crise Ă©conomique et financiĂšre et de la dĂ©pendance vis-Ă -vis de l’AlgĂ©rie, aggravĂ©es selon lui par «la dĂ©tĂ©rioration de ses relations avec les institutions financiĂšres internationales, le manque de soutien financier des pays du Golfe ou de l’Europe et son incapacitĂ© Ă  accĂ©der aux marchĂ©s financiers internationaux», l’auteur estime que «la Tunisie doit donner la prioritĂ© Ă  la lutte contre le changement climatique en mettant en Ɠuvre une stratĂ©gie d’adaptation globale pour relever les dĂ©fis de la sĂ©curitĂ© alimentaire.»

«Cela nĂ©cessitera des financements importants, d’oĂč l’importance pour le pays d’abandonner son isolationnisme et de rechercher activement des soutiens financiers extĂ©rieurs», explique Hamza Meddeb. Il ajoute : «Le renforcement de la rĂ©silience climatique devrait inclure des mesures visant Ă  prĂ©parer les infrastructures, les agriculteurs, les institutions et la sociĂ©tĂ© aux sĂ©cheresses et autres Ă©vĂ©nements climatiques. Il devrait Ă©galement inclure des mesures de protection sociale pour les populations rurales, telles que des programmes de transferts monĂ©taires liĂ©s au climat qui pourraient aider les familles pauvres Ă  faire face Ă  la hausse des coĂ»ts alimentaires et aux mauvaises rĂ©coltes.»

«La Tunisie devrait Ă©galement chercher Ă  conclure un accord formel avec l’AlgĂ©rie pour Ă©tablir un cadre de gestion des ressources en eau partagĂ©es, notamment axĂ© sur la rĂ©gulation du dĂ©bit des riviĂšres transfrontaliĂšres et des sources d’eau souterraine», Ă©crit-il. Et de conclure : «Enfin, la Tunisie doit dĂ©passer le cadre des Ă©changes transfrontaliers informels avec l’AlgĂ©rie en concluant des accords commerciaux formels. La crĂ©ation de zones franches ou d’un accord de libre-Ă©change plus large permettrait aux entreprises tunisiennes d’accĂ©der plus facilement aux marchĂ©s algĂ©riens, de favoriser une intĂ©gration Ă©conomique plus poussĂ©e et de rĂ©duire le dĂ©sĂ©quilibre actuel des relations bilatĂ©rales», sachant que l’AlgĂ©rie reprĂ©sente actuellement l’un des plus importants dĂ©ficits commerciaux de la Tunisie, avec la Chine, la Russie et la Turquie.

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Entretien avec Hamid Grine | LumiÚre brisée de Jean Sénac

30. MĂ€rz 2025 um 09:00

Dans son dernier ouvrage, ‘‘SĂ©nac et son diable’’ (coĂ©ditĂ© par Rives, Alger, AlgĂ©rie, et Gaussen, Marseille, France, en mars 2025), Hamid Grine * revient sur l’assassinat mystĂ©rieux de Jean SĂ©nac, poĂšte engagĂ© et fervent dĂ©fenseur d’une AlgĂ©rie libre et fraternelle, dont la vie et la mort restent entourĂ©es de zones d’ombre.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

À travers cette enquĂȘte, l’auteur s’attache Ă  dĂ©construire les rĂ©cits romancĂ©s qui ont longtemps entourĂ© cette affaire pour restituer une vĂ©ritĂ© plus nuancĂ©e. Crime politique ou crime de mƓurs ? Figure mythifiĂ©e ou poĂšte incompris ? SĂ©nac Ă©tait-il un martyr ou un homme en dĂ©calage avec son Ă©poque ? Autant de questions auxquelles l’auteur tente de rĂ©pondre en s’appuyant sur des tĂ©moignages inĂ©dits et des documents d’archives.

Dans cet entretien, Hamid Grine nous plonge au cƓur de son investigation, tout en interrogeant la place de l’intellectuel en AlgĂ©rie et la mĂ©moire parfois sĂ©lective d’une nation en quĂȘte de vĂ©ritĂ©.

Kapitalis : Pourquoi avoir choisi de revenir sur le crime de Jean SĂ©nac plus de 50 ans aprĂšs sa mort ? Qu’est-ce qui vous a poussĂ© Ă  Ă©crire ce livre ?

Hamid Grine : Deux raisons m’ont motivĂ©. La premiĂšre est sentimentale. Jean SĂ©nac a marquĂ© ma jeunesse Ă  travers son Ă©mission ‘‘PoĂ©sie sur tous les fronts’’ (1967-1971), que je suivais assidĂ»ment. Il me faisait rĂȘver, et je fais partie de ceux qui n’oublient jamais les rĂȘves de leur jeunesse. Son assassinat a Ă©tĂ© un choc immense pour le jeune lycĂ©en que j’étais alors. On avait tuĂ© une possibilitĂ© de rĂȘve et d’évasion.

La seconde raison est liĂ©e Ă  mon insatisfaction vis-Ă -vis des diffĂ©rentes versions biographiques sur son assassinat. J’ai vĂ©cu dans l’Alger de SĂ©nac, que j’ai connu furtivement, et la ville qu’il dĂ©crivait ne correspondait pas Ă  celle que je connaissais. J’ai voulu creuser plus profondĂ©ment.

Dans votre enquĂȘte, vous affirmez que l’assassinat de SĂ©nac n’était pas un crime politique mais un crime de mƓurs. Qu’est-ce qui vous permet d’en ĂȘtre certain ?

J’ai eu la chance, juste aprĂšs la mort de SĂ©nac, d’assister Ă  un dĂźner en prĂ©sence d’un officier de police ayant participĂ© Ă  l’enquĂȘte. Il nous a fourni des arguments solides : SĂ©nac n’était pas un opposant politique, bien au contraire, il soutenait le rĂ©gime. S’il avait Ă©tĂ© perçu comme une menace, il aurait Ă©tĂ© expulsĂ© vers la France.

L’officier nous a aussi expliquĂ© que SĂ©nac Ă©tait trĂšs imprudent. Il draguait ouvertement des hommes dans une sociĂ©tĂ© machiste et mettait chez lui des amants de passage qu’il connaissait Ă  peine. Son fils adoptif, Jacques Miel, l’avait averti Ă  plusieurs reprises du danger qu’il courait et lui conseillait de rentrer en France.

Quant Ă  l’hypothĂšse d’un crime islamiste, elle ne tient pas la route : les islamistes n’étaient pas encore une force structurĂ©e en 1973. Ce mouvement n’a Ă©mergĂ© qu’en 1976, lors du dĂ©bat sur la Charte nationale, comme l’a confirmĂ© le gĂ©nĂ©ral-major Benyelles dans ses mĂ©moires.

Quels ont été les éléments les plus marquants ou surprenants que vous avez découverts au cours de votre recherche ?

Deux rencontres ont Ă©tĂ© cruciales. La premiĂšre, avec l’assassin prĂ©sumĂ©, que personne n’avait interrogĂ© auparavant. La seconde, avec Ahmed Taleb-Ibrahimi, ministre de l’Information et de la Culture Ă  l’époque de SĂ©nac, qui m’a apportĂ© un Ă©clairage inĂ©dit sur la perception du poĂšte par le pouvoir.

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’enquĂȘte judiciaire qui a eu lieu Ă  l’époque ?

La police algĂ©rienne a menĂ© une enquĂȘte rigoureuse. Aucun suspect n’a Ă©tĂ© ignorĂ©. Certains amants de SĂ©nac, mĂȘme ceux rĂ©sidant Ă  400 km d’Alger, ont Ă©tĂ© interrogĂ©s Ă  plusieurs reprises. Ses proches ont dĂ» fournir des alibis.

Un diplomate, qui avait accompagnĂ© SĂ©nac en chasse de «chair fraĂźche» en Oranie un mois avant le meurtre, tĂ©moigne du sĂ©rieux de l’enquĂȘte. Pourtant, certains continuent de nier la nature crapuleuse du crime sans aucun argument solide.

Comment cette enquĂȘte a-t-elle Ă©tĂ© perçue par les proches de SĂ©nac et par la sociĂ©tĂ© ?

Ses proches, pour la plupart, ont refusĂ© d’admettre la culpabilitĂ© du jeune homme arrĂȘtĂ©. Ils reprennent le narratif de SĂ©nac lui-mĂȘme, qui se voyait mourir en Lorca.

Quant Ă  la sociĂ©tĂ©, SĂ©nac n’était connu et apprĂ©ciĂ© que d’une Ă©lite culturelle. Un poĂšte proche de lui a reconnu dans un quotidien algĂ©rien le caractĂšre homophobe du crime et le sĂ©rieux de l’enquĂȘte.

L’annulation de la condamnation de l’accusĂ© par Houari Boumediene a suscitĂ© des spĂ©culations. Quel impact cette dĂ©cision a-t-elle eu ?

Elle a semĂ© le doute chez les proches et les biographes de SĂ©nac, en raison du manque de communication des autoritĂ©s. Pourtant, il n’y avait rien de mystĂ©rieux : la justice a suivi ses procĂ©dures et l’accusĂ© a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© aprĂšs une rĂ©vision de son procĂšs.

Jean Sénac apparaßt comme un poÚte engagé mais aussi profondément solitaire. Comment son rapport à la société algérienne a-t-il évolué ?

SĂ©nac n’était pas un solitaire. Il Ă©tait toujours entourĂ© d’amis et d’amants. Mais il a connu trois pĂ©riodes distinctes : sous Ahmed Ben Bella, il Ă©tait un acteur culturel central; sous Boumediene, ses relations au pouvoir se sont Ă©tiolĂ©es.

AprĂšs son dĂ©part de la radio en 1971, il a sombrĂ© dans la dĂ©pression et l’excĂšs, se sentant mis Ă  l’écart.

Sa marginalisation, notamment due à son homosexualité, a-t-elle influencé son parcours ?

Hamid Grine : Absolument. Son homosexualitĂ© affichĂ©e et provocatrice lui a portĂ© prĂ©judice dans une sociĂ©tĂ© conservatrice. S’il avait Ă©tĂ© plus discret, son sort aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© diffĂ©rent.

Quel message espérez-vous transmettre avec ce livre ?

Je voulais raconter un homme tel qu’il Ă©tait, loin des clichĂ©s et des fantasmes. C’est un livre de bonne foi, comme dirait Montaigne.

Pensez-vous que votre livre contribuera à la réhabilitation de la mémoire de Sénac ?

L’avenir nous le dira. Aujourd’hui, en AlgĂ©rie, on parle peu de SĂ©nac, et quand on le fait, c’est davantage pour son assassinat que pour son Ɠuvre.

* Hamid Grine, nĂ© le 20 juin 1954 Ă  Biskra, est un Ă©crivain, romancier et ancien journaliste algĂ©rien. Auteur d’une Ɠuvre riche et variĂ©e, il s’est illustrĂ© aussi bien dans le roman que dans l’essai, explorant des thĂ©matiques allant de l’identitĂ© Ă  la mĂ©moire, en passant par le pouvoir et la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne contemporaine.

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AlgĂ©rie : finalisation d’un investissement qatari de 3,5 milliards de dollars

29. MĂ€rz 2025 um 10:16

Le gouvernement algĂ©rien et la sociĂ©tĂ© qatarie Baladna ont finalisĂ© les derniĂšres dispositions nĂ©cessaires pour la mise en Ɠuvre pratique du projet intĂ©grĂ© de production de lait en poudre dans le sud de l’AlgĂ©rie, a rapportĂ© le 28 mars 2025 le site d’information Al-Araby.

Le ministre de l’Agriculture, Youssef Cherfa, et le prĂ©sident du conseil d’administration de la sociĂ©tĂ© qatarie « Baladna AlgĂ©rie », Ali Al Ali, ont signĂ© l’accord final pour la mise en Ɠuvre du projet, ainsi qu’un deuxiĂšme accord pour l’achat par l’Office algĂ©rien du lait de la totalitĂ© des quantitĂ©s de lait en poudre produites par Baladna AlgĂ©rie, selon Al-Araby.

Le projet, d’un coĂ»t de 3,5 milliards de dollars, sera mis en Ɠuvre dans la rĂ©gion d’Adrar, dans le sud de l’AlgĂ©rie, sur une superficie de 117 000 hectares. Il comprendra des fermes fourragĂšres, des fermes laitiĂšres et de viande, ainsi qu’une usine de lait en poudre.

Le projet vise Ă  produire localement 50% des besoins en lait en poudre du marchĂ© algĂ©rien, avec pour objectif d’atteindre l’autosuffisance. La production devrait atteindre plus de 194 000 tonnes de lait en poudre au cours de la neuviĂšme annĂ©e du projet, rĂ©duisant ainsi les importations algĂ©riennes de lait en poudre, qui s’élĂšvent actuellement Ă  environ 2 milliards de dollars par an.

Il est Ă  noter que la rĂ©union d’affaires qataro-algĂ©rienne, tenue Ă  Doha le 23 octobre 2024, a portĂ© sur le renforcement de la coopĂ©ration commerciale et Ă©conomique et des opportunitĂ©s d’investissement disponibles dans les deux pays. À cet Ă©gard, Rashid bin Hamad Al-Athba, deuxiĂšme vice-prĂ©sident de la Chambre de commerce et d’industrie du Qatar, a expliquĂ© que les Ă©changes commerciaux entre les deux pays ont connu une croissance croissante, doublant en trois ans pour atteindre 297 millions de riyals (81,5 millions de dollars) l’annĂ©e derniĂšre, contre 132 millions de riyals en 2020.

Il a noté que le volume des échanges commerciaux reste inférieur aux attentes, exprimant sa pleine conviction dans le rÎle clé que le secteur privé peut jouer pour élever le niveau de coopération commerciale et économique.

Le projet permettra le transfert de technologies modernes et des derniĂšres techniques de production laitiĂšre, en plus d’approvisionner le marchĂ© local en viande rouge. Le projet produira 84 000 tĂȘtes de bĂ©tail par an, destinĂ©es Ă  approvisionner le marchĂ© local en viande rouge, et crĂ©era plus de 5 000 emplois directs.

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DĂ©cĂšs de l’acteur algĂ©rien Hamza Feghouli | Adieu Mama Messaouda !

28. MĂ€rz 2025 um 11:07

L’AlgĂ©rie pleure ce vendredi 28 mars 2025 la perte d’un artiste qui a marquĂ© des gĂ©nĂ©rations entiĂšres. Hamza Feghouli, l’emblĂ©matique Mama Messaouda, nous a quittĂ©s aprĂšs un long combat contre la maladie. Avec lui, c’est toute une Ă©poque qui s’efface, celle oĂč la tĂ©lĂ©vision rassemblait les familles autour de programmes d’humour simple et authentique, portĂ© par des personnages qui devenaient des amis invisibles de notre quotidien.

Qui peut oublier Mama Messaouda, cette figure maternelle et pĂ©tillante, malicieuse, dont les mimiques et rĂ©pliques rĂ©sonnaient dans les foyers algĂ©riens? DerriĂšre cette personnalitĂ© attachante se cachait un comĂ©dien de gĂ©nie, un artiste qui savait insuffler de la vie Ă  ses rĂŽles et qui, grĂące Ă  son talent, a fait de chaque apparition une occasion de rire et de rĂȘver.

Hamza Feghouli n’était pas qu’un acteur : il Ă©tait un vĂ©ritable narrateur, un transmetteur d’émotions, une voix et une prĂ©sence qui ont forgĂ© la culture populaire algĂ©rienne. Son humour accessible et bienveillant touchait tous les Ăąges, unissant les gĂ©nĂ©rations autour d’un Ă©cran, qu’il soit noir et blanc ou en couleur, mais toujours rempli de la chaleur de son talent.

L’adieu Ă  une Ă©poque d’or

La disparition de Hamza Feghouli signe la fin d’un chapitre. Celui d’un temps oĂč l’humour algĂ©rien Ă©tait ancrĂ© dans la simplicitĂ©, l’authenticitĂ© et l’amour du public. Une Ă©poque oĂč les artistes Ă©taient bien plus que des visages dans un cadre ; ils Ă©taient des compagnons de chaque instant, des figures familiĂšres inscrites dans nos souvenirs les plus chers.

Aujourd’hui, les hommages affluent de toutes parts. Sur les rĂ©seaux sociaux, les messages de condolĂ©ances, les vidĂ©os d’archive et les tĂ©moignages Ă©mouvants rappellent Ă  quel point Hamza Feghouli Ă©tait apprĂ©ciĂ© et respectĂ© par tous.

Mais malgrĂ© la tristesse, il reste une certitude : l’humour qu’il a partagĂ© ne s’éteindra jamais. Chaque rediffusion, chaque imitation, chaque mention de Mama Messaouda fait vivre son esprit encore un peu plus.

Merci Hamza Feghouli. Merci pour les rires, pour la joie que tu as semĂ©e, pour l’hĂ©ritage inoubliable que tu nous laisses. Repose en paix.

Djamal Guettala 

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Sonatrach et Sonelgaz explorent les opportunitĂ©s d’investissement Ă  Addis-Abeba

28. MĂ€rz 2025 um 08:49
Le PrĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral (P-dg) du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, et le P-dg de Sonelgaz, Mourad Adjal, se sont entretenus Ă  Addis-Abeba avec le P-dg de la sociĂ©tĂ© Ethiopia investment holding (EIH), Brook Taye, dans le cadre de la visite officielle du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, en [
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Air Algérie lance une liaison aérienne directe sur le Nigeria

28. MĂ€rz 2025 um 08:28
L’autoritĂ© de l’aviation civile du Nigeria (NCAA) a accordĂ© Ă  Air AlgĂ©rie un permis d’exploitation de transporteur Ă©tranger (FCOP), facilitant ainsi l’amĂ©lioration de la connectivitĂ© aĂ©rienne entre le Nigeria et l’AlgĂ©rie.Le FCOP est un document requis par les compagnies aĂ©riennes Ă©trangĂšres pour effectuer des transports aĂ©riens commerciaux Ă  destination, en provenance ou Ă  l’intĂ©rieur d’un [
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Condamnation de Boualem Sansal | Signal inquiĂ©tant pour la libertĂ© d’expression en AlgĂ©rie

27. MĂ€rz 2025 um 12:46

Le 27 mars 2025, l’écrivain et intellectuel algĂ©rien Boualem Sansal a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  cinq ans de prison ferme par le tribunal de Dar El Beida Ă  Alger, suite Ă  des accusations portant sur des atteintes Ă  la sĂ©curitĂ© de l’État. Cette condamnation intervient aprĂšs plusieurs mois de tensions politiques et culturelles dans le pays, et met en lumiĂšre une problĂ©matique alarmante : la rĂ©pression croissante de la libertĂ© d’expression en AlgĂ©rie.

Boualem Sansal, figure de proue de la littĂ©rature francophone et auteur de romans emblĂ©matiques comme ‘‘Le Serment des Barbares’’ et ‘‘2084 : La Fin du Monde’’, est reconnu pour ses prises de position courageuses sur la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne, ses critiques sur le pouvoir en place, ainsi que ses rĂ©flexions sur les dĂ©rives de l’intĂ©grisme religieux. Son arrestation en novembre 2024, suivie de cette lourde peine de prison, suscite une vive inquiĂ©tude au sein de la communautĂ© littĂ©raire et intellectuelle internationale.

Un Ă©crivain dans la tourmente

La situation de Sansal fait Ă©cho Ă  celle de nombreux Ă©crivains et intellectuels algĂ©riens qui, au fil des annĂ©es, ont Ă©tĂ© contraints de faire face Ă  la rĂ©pression et Ă  la censure. Son cas soulĂšve des questions cruciales sur l’espace de la libertĂ© d’expression dans le pays. Sa condamnation, qui n’a fait qu’exercer son droit Ă  la parole, marque un recul significatif pour une sociĂ©tĂ© qui, jadis, a Ă©tĂ© nourrie par les Ă©crits de figures emblĂ©matiques comme Mouloud Mammeri, Assia Djebar, Kateb Yacine, ou encore Tahar Djaout.

Ces Ă©crivains ont, chacun Ă  leur maniĂšre, façonnĂ© la mĂ©moire de l’AlgĂ©rie, apportant une richesse intellectuelle et culturelle inestimable. L’AlgĂ©rie, terre de rĂ©flexion et de lutte, est aussi la terre de la pensĂ©e libre, de la rĂ©sistance littĂ©raire et de l’engagement. Des voix comme celles de Mammeri, Djebar ou Yacine, qui ont contestĂ© les normes Ă©tablies et ont dĂ©fiĂ© les rĂ©gimes en place, ont marquĂ© l’histoire contemporaine du pays. La rĂ©pression de Sansal s’inscrit dans cette longue tradition de lutte des Ă©crivains algĂ©riens pour la libertĂ© de penser et d’écrire.

Un carrefour littéraire en danger

L’AlgĂ©rie est un carrefour littĂ©raire et intellectuel, marquĂ© par une longue tradition de rĂ©flexion philosophique, historique et culturelle. Figures comme ApulĂ©e, philosophe et Ă©crivain romain nĂ© Ă  Madaure, ont Ă©tabli des bases solides pour la transmission des savoirs. ApulĂ©e, Ă  travers son Ɠuvre ‘‘Les MĂ©tamorphoses (ou L’Âne d’or)’’, a incarnĂ© la fusion de la culture africaine, latine et grecque, une combinaison qui a forgĂ© une identitĂ© littĂ©raire unique. Il a inspirĂ© des gĂ©nĂ©rations de penseurs, soulignant le rĂŽle de la littĂ©rature comme outil de rĂ©flexion et de libĂ©ration.

Des Ă©crivains comme ApulĂ©e ont montrĂ© que la pensĂ©e et la parole libres ne connaissent pas de frontiĂšres. L’AlgĂ©rie, de ses racines antiques Ă  sa pĂ©riode coloniale, a toujours Ă©tĂ© un terrain de dĂ©bats et d’échanges intellectuels. Les Ă©crivains contemporains, dont Sansal, ont hĂ©ritĂ© de cette tradition, mais aujourd’hui, leurs voix sont Ă©touffĂ©es par un rĂ©gime qui semble redouter la pensĂ©e critique.

La libertĂ© d’expression en danger

La condamnation de Sansal n’est pas un incident isolĂ©. Elle fait partie d’une tendance inquiĂ©tante observĂ©e en AlgĂ©rie, oĂč la rĂ©pression des voix dissidentes s’intensifie, y compris dans le domaine littĂ©raire et intellectuel. Au moment oĂč le pays est confrontĂ© Ă  des dĂ©fis Ă©conomiques et sociaux majeurs, la censure devient une arme pour maintenir l’ordre Ă©tabli. Cependant, cette politique ne peut que nuire Ă  l’avenir du pays. La littĂ©rature, le dĂ©bat intellectuel et l’échange d’idĂ©es sont les pierres angulaires d’une sociĂ©tĂ© libre et dĂ©mocratique.

Le cas de Sansal est aussi un appel Ă  l’action. La communautĂ© internationale, les organisations de dĂ©fense des droits de l’homme et les Ă©crivains du monde entier doivent se mobiliser pour soutenir les Ă©crivains algĂ©riens, et pour faire pression sur le gouvernement afin de garantir la libertĂ© d’expression.

Alors que Sansal purge sa peine, il est crucial d’espĂ©rer qu’il bĂ©nĂ©ficiera d’une amnistie, comme cela a Ă©tĂ© le cas pour d’autres Ă©crivains et intellectuels dans des situations similaires. Il est impĂ©ratif que des efforts soient dĂ©ployĂ©s pour garantir la libertĂ© d’expression et permettre aux voix dissidentes de s’exprimer sans crainte de rĂ©pression.

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Coupe d’AlgĂ©rie (Quart de finale) : l’USM El Harrach Ă©limine l’ES Mostaganem aux tirs au but et file en demi-finale

Von: hechmi
27. MĂ€rz 2025 um 12:28

L’équipe de l’USM El Harrach (Ligue 2) s’est qualifiĂ©e aux demi-finales de la Coupe d’AlgĂ©rie de football, saison 2024-2025, aux dĂ©pens de l’ES Mostaganem (Ligue 1), qu’elle a battu aux tirs au but (2-0), mercredi soir lors du quart de finale jouĂ© au stade du 5 juillet (Alger).

Les deux équipes se sont séparées aprÚs le temps réglementaire et les prolongations sur le score de parité (1-1).

L’USM El Harrach avait ouvert le score Ă  la 27e minute par son avant-centre Abid qui a trompĂ© la vigilance du gardien de but de l’ES Mostaganem, Ouabdi, d’une pichenette dans la surface de rĂ©paration.

L’égalisation des MostaganĂ©mois est intervenue Ă  la 63e par le capitaine Mesloudi, qui a trompĂ© la vigilance du gardien Faouzi Chaouchi d’un tir puissant.

Lors des prolongations, aucune Ă©quipe n’a pu assurer la qualification, diffĂ©rĂ©e Ă  la fatidique sĂ©ance des tirs au but qui a souri Ă  l’USM El harrach, grĂące Ă  son gardien de but Chaouchi qui a arrĂȘtĂ© quatre tirs, permettant Ă  son Ă©quipe d’ĂȘtre la premiĂšre qualifiĂ©e aux demi-finales, en attendant la suite des matchs des quarts de finale, prĂ©vus jeudi et vendredi.

Programme des autres matchs des quarts de finale :

Jeudi 27 mars (22h00) :

Stade Miloud Hadefi (Oran): CR TĂ©mouchent (Ligue 2) – USM Alger (Ligue 1)

Stade Nelson Mandela (Alger): MC El-Bayadh (L1) – ES SĂ©tif (L1)

Vendredi 28 mars (22h00):

Stade Hocine Ait Ahmed (Tizi-Ouzou): CR Belouizdad (L1) – MO BĂ©jaia (inter-rĂ©gions).

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L’AlgĂ©rie reçoit le premier Su-35, mais attend toujours le Su-57

27. MĂ€rz 2025 um 10:05
L’AlgĂ©rie est techniquement le premier acheteur Ă©tranger du Sukhoi Su-57 de fabrication russe, mais le pays est toujours bloquĂ© avec son prĂ©dĂ©cesseur.Entre-temps, Alger a reçu ce mois-ci le premier des deux douzaines de chasseurs Sukhoi Su-35 prĂ©vus, rapporte rapporte le site « The National Interest ».L’avion est arrivĂ© Ă  la base aĂ©rienne d’Oum el Bouaghi, [
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Aflam 2025 | Écrans d’exil, miroirs de rĂ©voltes

27. MĂ€rz 2025 um 07:40

Dans les salles obscures de Marseille, carrefour des mĂ©moires et des rĂ©sistances, des images surgissent du passĂ© et du prĂ©sent, Ă©clairant les fissures et les fulgurances d’un monde arabe en perpĂ©tuel bouleversement. Du 19 au 27 avril 2025, la 12ᔉ Ă©dition du festival Aflam sera comme une fenĂȘtre sur les rĂ©volutions avortĂ©es, les exils contraints et les hĂ©ritages persistants, offrant une programmation vibrante oĂč se croisent cinĂ©ma d’archives et crĂ©ations contemporaines.

Djamal Guettala, Ă  Marseille.

De la Syrie qui vacille entre chute et renouveau, Ă  la Tunisie et l’AlgĂ©rie qui interrogent leurs mĂ©moires collectives, en passant par l’Égypte, le Liban, la Palestine, ou encore le Maroc, chaque film est un fragment de l’histoire, un cri ou un murmure. Images d’un monde bouleversĂ©, qui capturent l’intime pour rĂ©vĂ©ler l’universel.

La Tunisie à l’honneur

Pour incarner cette Ă©dition, une femme, une prĂ©sence, Fatma Ben SaĂŻdane. Actrice et rĂ©alisatrice tunisienne, elle est l’ñme d’un cinĂ©ma qui interroge, qui rĂ©siste et qui inspire. Figure incontournable du cinĂ©ma maghrĂ©bin, elle incarne des personnages puissants et des rĂ©cits oĂč la rĂ©volte est souvent tapie sous la peau du quotidien. À Marseille, elle sera cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  travers une masterclass et une sĂ©lection de films retraçant son parcours, oĂč l’engagement artistique se mĂȘle au combat social.

Cette annĂ©e, la Tunisie fait une apparition forte, avec des films qui explorent l’histoire et les luttes contemporaines du pays. ‘‘La TĂ©lĂ© arrive’’ de Moncef Dhouib, qui sera projetĂ© le 25 avril au Mucem, raconte comment un village du Sud tunisien, avec l’arrivĂ©e d’une Ă©quipe de tĂ©lĂ©vision allemande, se voit contraint de jouer un rĂŽle, manipulant la rĂ©alitĂ© pour masquer ses vĂ©ritables problĂšmes. Ce film dĂ©nonce la superficialitĂ© des images vĂ©hiculĂ©es par les mĂ©dias et les illusions qu’elles crĂ©ent.

Le soir mĂȘme, au CinĂ©ma L’Alhambra, ‘‘El Jaida’’ de Selma Baccar offrira une immersion dans l’histoire tunisienne en suivant quatre femmes emprisonnĂ©es en 1955, une Ă©poque marquĂ©e par la lutte pour l’indĂ©pendance. Les conditions sociales, les injustices et la rĂ©pression sont au cƓur de ce rĂ©cit poignant de solidaritĂ© fĂ©minine.

Le 25 avril, ‘‘DerriĂšre le soleil’’ de Dhia Jerbi nous invitera Ă  une quĂȘte personnelle et intime, un film oĂč le rĂ©alisateur tunisien, exilĂ© en France, explore le lien familial et la transmission de l’hĂ©ritage culturel. La projection sera accompagnĂ©e d’une rencontre avec le rĂ©alisateur.

À travers des documentaires et des fictions, la Tunisie s’impose cette annĂ©e comme un pays de mĂ©moire, oĂč les questions de l’indĂ©pendance, de la dictature et de la transition restent des sujets brĂ»lants.

L’AlgĂ©rie : hĂ©ritage colonial et mĂ©moire des luttes

Aflam 2025 mettra Ă©galement en lumiĂšre l’AlgĂ©rie, avec des films puissants qui revisitent les luttes et les mĂ©moires du pays. ‘‘Amsevrid (The Outlandish)’’ de Tahar Kessi, qui sera projetĂ© le 20 avril au Polygone Ă©toilĂ©, nous plongera au cƓur de l’arriĂšre-pays algĂ©rien et de ses fantĂŽmes. À travers le parcours de trois personnages Ă  diffĂ©rentes Ă©poques, ce film interroge la maniĂšre dont l’histoire se tisse et se perpĂ©tue Ă  travers la mĂ©moire, la rĂ©volte et la rĂ©sistance.

Le 23 avril, ‘‘Fanon’’ d’Abdenour Zahzah (qui sera projetĂ© au Mucem), nous plongera dans l’AlgĂ©rie colonisĂ©e de 1953, avec Frantz Fanon, jeune psychiatre noir qui lutte contre l’aliĂ©nation culturelle des AlgĂ©riens tout en Ă©tant pris dans la tourmente de la guerre. Un film qui revient sur l’impact du colonialisme et l’essor de la rĂ©volution algĂ©rienne.

À travers ses films, l’AlgĂ©rie se fait tĂ©moin de son passĂ© et de ses luttes, et Aflam nous invite Ă  revisiter ses combats pour la libertĂ© et l’émancipation.

Cartographies de la douleur et de l’espoir

Le cinĂ©ma arabe d’aujourd’hui, c’est l’histoire en marche, captĂ©e Ă  hauteur d’homme et de femme. C’est aussi la question lancinante de l’exil, des appartenances mouvantes, du lien brisĂ© et rĂ©inventĂ© avec la terre natale.

Dans ‘‘Les Miennes’’ de Samira El Mouzghibati, le dĂ©racinement se dĂ©cline au fĂ©minin, tandis que ‘‘The Roller, the Life, the Fight’’ d’Elettra Bisogno et Hazem Alqaddi interrogera la lutte comme un mode d’existence, tandis que ‘‘2G’’ de Karim Sayad nous plongera dans un voyage sensoriel en Libye, pays rarement captĂ© par la camĂ©ra.

Dans un monde oĂč les rĂ©volutions sont souvent trahies, le cinĂ©ma syrien tentera de recomposer une mĂ©moire disloquĂ©e. ‘‘Chasing the Dazzling Light’’ et ‘‘My Memory is Full of Ghosts’’, qui seront projetĂ©s au Mucem, tĂ©moignent de ce passage fragile entre les tĂ©nĂšbres du passĂ© et la lueur incertaine de l’avenir.

Et alors que la Palestine brĂ»le sous les regards impuissants du monde, Aflam rappellera combien les images peuvent devenir des armes, des archives vivantes d’une lutte que l’on voudrait faire taire.

L’archive Ă©claire le prĂ©sent : voir, entendre, comprendre

Le cycle Vives Archives, fil rouge du festival, interrogera la mĂ©moire du cinĂ©ma arabe, son rapport aux luttes passĂ©es et Ă  la construction des rĂ©cits historiques. Les Ă©coles de cinĂ©ma de l’Europe de l’Est, qui ont formĂ© nombre de cinĂ©astes arabes sous la guerre froide, seront explorĂ©es, tout comme l’hĂ©ritage colonial Ă  l’écran, Ă  travers notamment une rĂ©trospective dĂ©diĂ©e au cinĂ©aste palestinien Kamal Aljafari.

En parallÚle, la Plateforme internationale de Médiation proposera deux journées de réflexion sur la médiation culturelle décoloniale, entre balades urbaines, ciné-débats et rencontres-laboratoires.

Car rĂ©sister, c’est aussi cĂ©lĂ©brer, Aflam s’ouvrira Ă  la nuit avec deux grandes fĂȘtes, oĂč les rythmes d’hier et d’aujourd’hui viendront prolonger les projections dans le tumulte de la danse. Entre concerts et DJ sets, la ville de Marseille rĂ©sonnera des pulsations d’un monde en mouvement, d’une diaspora qui refuse l’oubli.

Avec 52 films, 30 invité·es et 40 Ă©vĂ©nements, cette 12ᔉ Ă©dition d’Aflam affirmera une fois encore que le cinĂ©ma n’est pas un simple divertissement, mais un outil de comprĂ©hension du rĂ©el, une passerelle entre les rives et les mĂ©moires, un acte de rĂ©sistance en soi.

Dans un monde oĂč l’image est parfois vidĂ©e de sens, ici, Ă  Marseille, chaque plan est un cri, chaque film un territoire Ă  dĂ©fricher. Un festival comme un combat, une cĂ©lĂ©bration, une invitation Ă  voir autrement.

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Mondial 2026 (Gr. G – 6e j) : L’AlgĂ©rie domine le Mozambique et grimpe en tĂȘte du groupe G

26. MĂ€rz 2025 um 13:04

La sĂ©lection algĂ©rienne de football s’est largement imposĂ©e devant son homologue mozambicaine sur le score de 5 Ă  1,(mi-temps : 3-1), en match comptant pour la sixiĂšme journĂ©e du groupe G des Ă©liminatoires de la Coupe du monde 2026, disputĂ© mardi soir au stade Hocine AĂŻt Ahmed de Tizi-Ouzou.

Les buts de l’AlgĂ©rie ont Ă©tĂ© inscrits par Amoura (8e, 30e, 80e), Mandi (24e) et Hadjam (65e), alors que Catamo (39e) a rĂ©duit le score pour le Mozambique.

Dans les deux autres rencontres du groupe G, jouĂ©es plus tĂŽt,l’Ouganda a battu la GuinĂ©e (1-0), alors que le Botswana s’est imposĂ© devant la Somalie (2-0).

A l’issue des rencontres de cette sixiĂšme journĂ©e du groupe G, l’AlgĂ©rie s’empare de la premiĂšre place du classement avec 15 points, devant le Mozambique (12 pts), le Botswana et l’Ouganda (9 pts), la GuinĂ©e (7 pts), alors que la Somalie est derniĂšre avec un point.

Les rencontres de la septiĂšme journĂ©e du groupe G des Ă©liminatoires du Mondial 2026, prĂ©vues dĂ©but septembre 2025, mettrons aux prises l’AlgĂ©rie au Botswana, la Somalie Ă  la GuinĂ©e et l’Ouganda au Mozambique.

Pour rappel, les premiers des neuf groupes en lice seront directement qualifiés pour la phase finale du Mondial 2026. Les quatre meilleurs deuxiÚmes (des groupes) joueront dans un tournoi de barrage de la CAF. Le vainqueur du tournoi de barrage de la CAF participera au tournoi de barrage de la Fédération internationale (FIFA).

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BlĂ© : L’AlgĂ©rie tourne totalement le dos Ă  la France

25. MĂ€rz 2025 um 09:34
Le blĂ©, essentiel dans les Ă©changes commerciaux entre l’AlgĂ©rie et la France, est dĂ©sormais achetĂ© auprĂšs d’autres fournisseurs. Mais derriĂšre cette rupture se cachent des tensions diplomatiques qui ont reconfigurĂ© les relations commerciales entre les deux pays.Historiquement, l’AlgĂ©rie reprĂ©sentait un marchĂ© majeur pour le blĂ© français. En 2019, la France exportait 5 millions de tonnes [
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RĂ©duction de 40% sur les tarifs des billets des vols internationaux vers l’AlgĂ©rie

24. MĂ€rz 2025 um 13:46
La compagnie aĂ©rienne nationale Air AlgĂ©rie a annoncĂ©, dimanche dans un communiquĂ©, une rĂ©duction de 40% sur les tarifs des billets des vols internationaux vers l’AlgĂ©rie, au profit de la communautĂ© nationale Ă  l’étranger, durant la pĂ©riode du 23 mars au 6 avril prochains, en application de la dĂ©cision du prĂ©sident de la RĂ©publique, M. [
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Tebboune joue subtilement la carte de la désescalade

24. MĂ€rz 2025 um 12:16

Jouant l’apaisement, le prĂ©sident algĂ©rien Abdelmadjid Tebboune appelle Ă  « rĂ©gler tous les problĂšmes » avec Emmanuel Macron, son « alter ego »; avec lequel cependant il y eut alternativement « des moments de sirocco, des moments de froid ».

Alors que les relations, au demeurant tumultueuses, entre l’AlgĂ©rie et l’ancienne puissance coloniale prenaient un tournant dangereux- notamment depuis que le ministre de l’IntĂ©rieur Bruno Retaillau, la nouvelle coqueluche de la droite, a mis sa dĂ©mission dans la balance si la France venait Ă  cĂ©der sur le dossier des AlgĂ©riens expulsables- le prĂ©sident algĂ©rien Abdelmadjid Tebboune semble jouer la carte de l’apaisement en estimant que la crise entre Alger et Paris a Ă©tĂ© « crĂ©Ă©e de toutes piĂšces » et en rĂ©itĂ©rant sa volontĂ© de « rĂ©gler tous les problĂšmes » avec Emmanuel Macron.

« Alter ego Â»

Il faut, a-t-il dit, « savoir raison garder, nous avons d’excellentes relations, beaucoup d’amis (en France) qui aiment l’AlgĂ©rie ». Emmanuel Macron est « mon alter ego, on a eu des moments de sirocco, des moments de froid »; mais « c’est avec lui que je travaille ».

Ainsi, en indiquant clairement que son homologue français est son seul et unique interlocuteur, le locataire du palais d’Al-Mouradia coupe ainsi de facto l’herbe sous les pieds du patron de la place Beauvau. Ce dernier voyant sa popularitĂ© monter en flĂšche Ă  la faveur de son hyperactivitĂ© mĂ©diatique et de ses prises de position trĂšs droitiĂšres. Au point de croire dĂ©sormais en ses chances de prendre la tĂȘte des RĂ©publicains, et rĂȘve mĂȘme de l’ElysĂ©e.

Ainsi, « pour ne pas tomber dans le brouhaha, ni le capharnaĂŒm politique lĂ -bas [en France], je dirais seulement trois mots : nous, on garde comme point de repĂšre et unique point de repĂšre le prĂ©sident Macron ». C’est ce qu’affirmait le prĂ©sident algĂ©rien Tebboune dans une interview retransmise samedi 22 mars Ă  la tĂ©lĂ©vision algĂ©rienne. En indiquant ainsi qu’Emmanuel Macron reste son « unique point de repĂšre » dans la crise actuelle entre Alger et Paris.

Dressant le constat de « deux États indĂ©pendants » avec « deux prĂ©sidents qui travaillent ensemble. Tout le reste ne nous concerne pas », a-t-il soulignĂ©. Abdelmadjid Tebboune estime d’ailleurs que les tensions entre son pays et la France sont « un moment d’incomprĂ©hension ». Tout en affichant sa volontĂ© de « rĂ©gler tous les problĂšmes » uniquement avec le prĂ©sident français ou « avec la personne qu’il dĂ©lĂšgue, Ă  savoir les ministres des Affaires Ă©trangĂšres entre eux ».

Les sujets qui  fĂąchent

La prise de position du prĂ©sident algĂ©rien est-elle en mesure de calmer les esprits alors que la crise entre les deux pays est attisĂ©e par des manƓuvres de « l’extrĂȘme droite française revancharde et haineuse », selon les termes du communiquĂ© Ă©manant du ministĂšre algĂ©rien des Affaires Ă©trangĂšres?

Difficile d’y croire, tellement les contentieux hĂ©ritĂ©s des blessures du passĂ© colonial et qui demeurent vives des deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, empoisonnent encore les relations entre les deux pays.

Le Sahara occidental encore et toujours

Parmi les sujets qui fĂąchent, figure la crise depuis l’étĂ© 2024 lorsque Emmanuel Macron, au mĂ©pris de la traditionnelle neutralitĂ© de la France dans ce dossier explosif, reconnut la marocanitĂ© du  Sahara occidental. Alger avait alors retirĂ© son ambassadeur Ă  Paris. Une victoire pour Rabat, un coup dur pour Alger.

Sur un ton virulent, le ministÚre algérien des Affaires étrangÚres avait publié un communiqué par lequel Alger affirmait vouloir « en tirer toutes les conséquences » en indiquant « que la France en assumera seule la pleine et entiÚre responsabilité ». Une précision lourde de sous-entendus était ajoutée : « Les puissances coloniales, anciennes savent se reconnaßtre, se comprendre et se tendre des mains secourables. »

Pourtant, le prĂ©sident Tebboune semble tourner la plage en assurant samedi dernier que l’amitiĂ© entre Paris et Rabat « ne nous dĂ©range pas du tout, contrairement Ă  ce qu’on dit ». Tout en condamnant les visites rĂ©centes de Rachida Dati et GĂ©rard Larcher dans ce territoire, dont le Maroc contrĂŽle de facto 80%, considĂ©rĂ© « non autonome » par l’ONU qui propose une large autonomie sous sa souverainetĂ©. Alors que le Front Polisario, soutenu par l’AlgĂ©rie, rĂ©clame un rĂ©fĂ©rendum d’autodĂ©termination.

L’affaire Sansal

Or, Ă  peine cette couleuvre avalĂ©e par Alger, voila que l’écrivain franco-algĂ©rien Boualem Sansal lance une bombe en dĂ©clarant le 2 octobre- lors d’une Ă©mission du mĂ©dia marquĂ© Ă  droite FrontiĂšre– que l’ouest algĂ©rien faisait partie du Maroc au moment de la colonisation française. « Tout le problĂšme vient d’une dĂ©cision prise par le gouvernement français : quand la France a colonisĂ© l’AlgĂ©rie, toute la partie ouest de l’AlgĂ©rie faisait partie du Maroc, Tlemcen, Oran et mĂȘme jusqu’à Mascara [
] la France a dĂ©cidĂ© comme ça, arbitrairement, de tracer une frontiĂšre», a-t-il  avancĂ©. Des  propos considĂ©rĂ©s comme portant atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© du territoire algĂ©rien et qui auraient motivĂ© en partie son arrestation par les autoritĂ©s algĂ©riennes pour « atteintes Ă  la sĂ»retĂ© de l’État ».

En dĂ©placement Ă  Bruxelles, Emmanuel Macron a rĂ©pĂ©tĂ© son appel Ă  « une issue rapide » pour que l’auteur emprisonnĂ© et atteint d’un cancer « retrouve la libertĂ© », appelant Ă  la « clairvoyance » de son homologue algĂ©rien.

Le dossier brûlant des OQTF

DerniĂšre dossier ayant  fini de ternir la relation bilatĂ©rale : le refus de l’AlgĂ©rie d’accueillir plusieurs ressortissants algĂ©riens sous OQTF expulsĂ©s par la France. La crise ayant atteint son paroxysme aprĂšs l’attentat de Mulhouse ayant fait un mort, commis par un AlgĂ©rien qui avait fait l’objet de plusieurs OQTF.

A noter que  Bruno Retailleau aura menacĂ© d’une « riposte graduĂ©e » si l’AlgĂ©rie continue de refuser d’admettre ses ressortissants expulsĂ©s. Une dĂ©marche « rejetĂ©e sur la forme et le fond » par le gouvernement algĂ©rien qui invite les autoritĂ©s françaises « Ă  suivre le canal d’usage en l’occurrence celui Ă©tabli entre les prĂ©fectures et les consulats ». Le sujet est clos.

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Crise diplomatique entre l’AlgĂ©rie et la France : Tebboune appelle Ă  la sagesse et au dialogue

24. MĂ€rz 2025 um 09:20

Les tensions entre l’AlgĂ©rie et la France ne sont pas au beau fixe, dans une relation oscillant entre « je t’aime, moi non plus ». Pour revenir sur la situation actuelle, le prĂ©sident algĂ©rien Abdelmadjid Tebboune a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de faire preuve de sagesse dans la gestion des diffĂ©rends entre les deux pays, qualifiant les tensions actuelles de « chaos et tumulte politique ».

Lors d’une interview avec des journalistes de mĂ©dias publics, Abdelmadjid Tebboune a affirmĂ© qu‘Emmanuel Macron, son homologue français, est « la seule rĂ©fĂ©rence en France pour rĂ©soudre ce conflit Â». Il a dĂ©clarĂ© : « Il y a effectivement eu un malentendu, mais il reste le prĂ©sident de la RĂ©publique française. Pour moi, le rĂšglement des diffĂ©rends doit se faire avec lui ou avec la personne qu’il dĂ©lĂšgue, c’est-Ă -dire son ministre des Affaires Ă©trangĂšres, ce qui est correct. Â»

Abdelmadjid Tebboune a Ă©galement exprimĂ© sa confiance en son ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Ahmed Attaf, qu’il considĂšre comme une personne compĂ©tente et digne de confiance pour gĂ©rer ce dossier. Il a insistĂ© sur le fait que l’AlgĂ©rie et la France sont deux nations indĂ©pendantes — une puissance africaine et une puissance europĂ©enne — dont les prĂ©sidents travaillent ensemble, ajoutant que « le reste ne nous concerne pas Â».

 

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L’AlgĂ©rie dans le Top 10 africain en matiĂšre de pouvoir d’achat

24. MĂ€rz 2025 um 10:19
La baisse de l’inflation en AlgĂ©rie est sous la barre des 5% , contribuant Ă  une amĂ©lioration significative du pouvoir d’achatL’AlgĂ©rie se positionne devant la Libye (17.588 dollars), l’Afrique du Sud (16.009 dollars) et la Tunisie (14.718 dollars), qui connaissent des dĂ©fis Ă©conomiques majeurs, notamment une inflation Ă©levĂ©e et un chĂŽmage important, souligne Al-Moujahid.MalgrĂ© sa [
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La production algĂ©rienne de gaz s’est Ă©levĂ©e Ă  9,75 milliards de mĂštres cubes en janvier

21. MĂ€rz 2025 um 10:36

La production algérienne de gaz naturel a bondi de 539 millions de mÚtres cubes sur un an en janvier. Soit son plus haut niveau depuis mars 2023.

Cette hausse intervient aprĂšs que la production de gaz du pays a diminuĂ© de 6,82 milliards de mĂštres cubes Ă  98,41 milliards de mĂštres cubes, contre 105,24 milliards de mĂštres cubes en 2023, selon les donnĂ©es publiĂ©es jeudi 20 mars par l’Energy Research Unit basĂ©e Ă  Washington.

L’augmentation de la production dĂ©but 2025 devrait stimuler les exportations algĂ©riennes de GNL, qui ont diminuĂ© l’annĂ©e derniĂšre en raison de la maintenance planifiĂ©e de l’usine d’Arzew, compte tenu notamment de la stabilitĂ© de la consommation.

La consommation de gaz de l’AlgĂ©rie pour la production d’électricitĂ© et le chauffage a atteint environ 1,605 milliard de mĂštres cubes en janvier, contre 1,606 milliard de mĂštres cubes au mĂȘme mois de l’annĂ©e derniĂšre.

Production de gaz de l’AlgĂ©rie en janvier 2025

La production de gaz de l’AlgĂ©rie a atteint 9,75 milliards de mĂštres cubes en janvier, contre 9,21 milliards de mĂštres cubes au mĂȘme mois de l’annĂ©e derniĂšre.

Sur une base mensuelle, la production algérienne de gaz au cours du mois suivi a augmenté de 276 millions de mÚtres cubes, contre une moyenne de 9,47 milliards de mÚtres cubes en décembre précédent.

Le niveau du mois dernier est le plus Ă©levĂ© depuis le record d’environ 13,17 milliards de mĂštres cubes Ă©tabli en mars 2023, selon les chiffres de la Joint Organizations Data Initiative (JODI).

Dans le cadre de la derniĂšre initiative du pays visant Ă  accroĂźtre sa production, la Sonatrach construit une nouvelle station de compression de gaz. Dans le but de maintenir le niveau de production des champs de Ghard Al-Nas et d’augmenter la capacitĂ© de production, elle entreprendra une pression de production d’environ 40 millions de mĂštres cubes par jour.

Les champs de Ghard En-Noss sont considĂ©rĂ©s comme l’un des sites les plus importants du systĂšme de production de la Sonatrach. La rĂ©gion compte 17 champs, dont celui de Hamra, ainsi que des unitĂ©s de traitement et de production d’hydrocarbures. C’est le deuxiĂšme producteur de gaz aprĂšs Hassi R’Mel.

Les exportations de gaz de l’AlgĂ©rie

Les exportations algĂ©riennes de gaz naturel liquĂ©fiĂ© (GNL) ont diminuĂ© pour le deuxiĂšme mois consĂ©cutif en janvier, Ă  509 millions de mĂštres cubes (mcm), contre 1,4 milliard de mcm durant janvier 2024, selon les donnĂ©es de JODI. Cette baisse est due aux activitĂ©s de maintenance des usines d’Arzew et Skikda.

Toutefois, les exportations de gaz par pipeline du pays ont augmentĂ© Ă  3,07 milliards de mĂštres cubes au cours du mois sous revue, contre 2,47 milliards de mĂštres cubes au cours du mĂȘme mois de l’annĂ©e derniĂšre.

En revanche, les derniĂšres donnĂ©es de l’UnitĂ© de recherche sur l’énergie montrent que les exportations algĂ©riennes de GNL ont augmentĂ© en fĂ©vrier 2025 sur une base mensuelle pour atteindre 0,68 million de tonnes (925 millions de mĂštres cubes), mais ont diminuĂ© sur une base annuelle par rapport Ă  0,98 million de tonnes (1,33 milliard de mĂštres cubes) en fĂ©vrier 2024.

La Turquie a reçu plus de 50 % des expĂ©ditions totales de GNL de l’AlgĂ©rie le mois dernier, comme le montrent les chiffres suivants :

  • Turquie : 0,35 million de tonnes
  • France : 0,30 million de tonnes
  • Italie : 0,03 million de tonnes.

*(1 million de tonnes = 1,360 milliard de mĂštres cubes).

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Le gouvernement algĂ©rien inaugure un centre de donnĂ©es sur l’intelligence artificielle Ă  Oran

21. MĂ€rz 2025 um 10:10
Le ministre algĂ©rien des Postes et TĂ©lĂ©communications Sid Ali Zerrouki a posĂ© cette semaine la premiĂšre pierre de l’installation, situĂ©e dans le quartier Akid Lotfi.Les spĂ©cifications de l’installation n’ont pas Ă©tĂ© communiquĂ©es, mais le centre de donnĂ©es devrait fournir un accĂšs prĂ©cieux aux ressources technologiques pour les chercheurs, les startups et les institutions acadĂ©miques.Le pays [
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