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Fin de la crise diplomatique entre la Tunisie et la Libye : les citoyens libyens libérés

24. März 2025 um 19:58
Fin de la crise diplomatique entre la Tunisie et la Libye : les citoyens libyens libérés

La libération des deux citoyens libyens, annoncée le 24 mars 2025 par Mostafa Abdelkebir, président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme, marque la fin d’une crise diplomatique entre la Tunisie et la Libye. Cette crise avait éclaté le 16 mars 2025 suite à la condamnation en Tunisie de Wassim Chkima, un ressortissant libyen, à […]

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ECLAIRAGES –USA – Maghreb – Incertitudes économiques …2/2

24. März 2025 um 07:48

Le ralentissement économique américain et ses répercussions sur les pays du Maghreb : une réflexion rationnelle.

 

Dans un monde interconnecté, où les destins économiques des nations se croisent et s’entrelacent, le poids des grandes puissances, en particulier celui des États-Unis, se fait sentir avec une intensité palpable.

Aujourd’hui, alors que l’Amérique traverse une période de ralentissement économique, une ombre inquiétante plane non seulement sur ses propres rivages, mais également sur les terres vibrantes du Maghreb. Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie se voient confrontés à un tournant qui pourrait redéfinir leur avenir économique et social.

 

L’écho des exportations et des investissements 

Les économies maghrébines, liées par un fil invisible aux États-Unis, ressentent déjà les tremblements de ce ralentissement. Le Maroc, par exemple, envoie une multitude de ses produits, des textiles élégants aux fruits gorgés de soleil, vers les marchés américains.

Une baisse de la demande américaine n’est pas qu’une question de chiffres : c’est une menace qui pèse sur les familles, des artisans aux agriculteurs, dont la subsistance dépend des échanges commerciaux. Lorsque les exportations diminuent, c’est comme si une part de l’espoir s’évanouissait, laissant place à l’anxiété et à l’incertitude.

Les entreprises locales, souvent déjà frêles, se voient contraintes de réduire leurs effectifs, et avec elles les rêves d’une vie meilleure s’effacent lentement.

De plus, la perspective d’une diminution des investissements directs étrangers (IDE) américains ne fait qu’aggraver ce sentiment d’inquiétude. Les projets d’infrastructure, qui pourraient transformer des régions entières, sont désormais menacés par la prudence des investisseurs, craintifs face à un horizon économique incertain. Les promesses de progrès s’effritent, et avec elles les aspirations d’un futur radieux pour des millions de citoyens.

Un secteur touristique en danger 

Le tourisme, fleuron des économies maghrébines, se retrouve au cœur de cette tempête. Des destinations comme le Maroc et la Tunisie, qui ont longtemps séduit les voyageurs américains par leurs paysages enchanteurs et leur riche patrimoine culturel, pourraient voir leurs rives désertées.

La peur d’un avenir incertain pourrait pousser les visiteurs à restreindre leurs envies d’évasion, réduisant ainsi les flux touristiques qui nourrissent non seulement les entreprises, mais aussi l’âme de ces nations.

Les conséquences d’une telle diminution vont bien au-delà des simples statistiques : elles touchent des cœurs, des familles, et des communautés entières qui, dans leur quotidien, dépendent de l’afflux des touristes.

La diaspora maghrébine, vibrant lien entre ces pays et les États-Unis, joue également un rôle crucial. Les transferts d’argent, qui permettent à des milliers de familles de vivre dignement, pourraient s’assécher face à un ralentissement économique.

La douleur de l’incertitude se propage, affectant non seulement le bien-être immédiat de ces familles, mais aussi la vitalité de petites entreprises et d’initiatives locales qui comptent sur ces fonds pour fleurir et grandir.

 Une volatilité éprouvante sur les marchés financiers 

La volatilité des marchés financiers, exacerbée par le ralentissement américain, amplifie encore davantage le sentiment d’angoisse. Les capitaux, hésitants, s’éclipsent des marchés émergents, tels ceux du Maghreb, laissant derrière eux des promesses non tenues et un accès plus difficile au financement. Les gouvernements et les entreprises, déjà fragilisés, se retrouvent confrontés à une insurmontable montagne de défis pour réaliser leurs projets de développement.

Avec un dollar américain qui se déprécie, les coûts d’importation explosent, entraînant une inflation qui étrangle littéralement le pouvoir d’achat des consommateurs locaux. Les familles, déjà en difficulté, voient leurs ressources s’amenuiser, plongeant encore plus profondément dans un cycle de précarité qui semble inéluctable. 

La dépréciation du dollar pourrait être globalement bénéfique pour la Tunisie en réduisant la facture des importations. Mais cet effet dépendra de l’évolution d’autres devises et des prix internationaux des matières premières. Une appréciation de l’euro ou des hausses de prix sur les marchés mondiaux pourraient limiter les avantages pour l’économie tunisienne.

Vers un avenir incertain mais résilient?

Les défis posés par le ralentissement économique aux États-Unis ne sont pas que des chiffres sur un tableau statistique. Ils incarnent des luttes, des espoirs et des rêves d’une génération au-delà des graphiques abstraits.

Les pays du Maghreb, bien que confrontés à des obstacles, doivent puiser dans leur résilience et leur ingéniosité pour naviguer à travers une conjoncture éclectique.

La route est semée d’embûches, mais c’est souvent dans les moments les plus sombres que la lumière de la solidarité et de la créativité humaine brille le plus intensément.

En ces temps incertains, le Maghreb doit se dresser avec courage, se réinventer et tracer un chemin vers un avenir meilleur.

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Article en relation :

ECLAIRAGES – USA : incertitudes économiques …

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Lutte contre les criquets : la Tunisie cherche le soutien de l’Algérie et de la Libye

23. März 2025 um 15:46
Lutte contre les criquets : la Tunisie cherche le soutien de l’Algérie et de la Libye

L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche a mis en garde contre les dangers que représente l’invasion de criquets pèlerins dans le sud du pays. Mohamed Rajaybia, responsable des grandes cultures au sein de l’Union, a souligné que cette infestation menace gravement les récoltes agricoles. Bien que des mesures aient été prises, telles que […]

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La Tunisie, futur pôle régional de l’hydrogène vert

22. März 2025 um 19:46
La Tunisie, futur pôle régional de l’hydrogène vert

Tunisie se positionne comme un acteur potentiel dans le secteur de l’hydrogène vert, grâce à ses ressources renouvelables abondantes et à sa situation géographique stratégique sur la Méditerranée. Selon un rapport de l’organisation Advisian, soutenu par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), la Tunisie possède les atouts nécessaires pour devenir un […]

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Record tragique : près de 9 000 morts lors de tentatives de migration cette année

22. März 2025 um 17:38
Record tragique : près de 9 000 morts lors de tentatives de migration cette année

L’ONU a annoncé aujourd’hui, vendredi, que 8938 personnes au moins ont perdu la vie lors de tentatives de migration en 2024, un nombre record. L’organisation a souligné que le bilan réel pourrait être bien plus élevé, en raison des décès non documentés. Cette tragédie met en lumière les dangers croissants auxquels sont confrontés les migrants, […]

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Accident mortel en Libye : 6 tunisiens parmi les victimes

22. März 2025 um 15:27
Accident mortel en Libye : 6 tunisiens parmi les victimes

Un responsable du ministère des Affaires étrangères tunisien a confirmé à l’agence TAP que les circonstances du tragique accident ayant causé la mort de six travailleurs tunisiens et la blessure d’un autre en Libye font l’objet d’un suivi attentif. L’accident, survenu sur la route reliant Jalu à Koufra, a impliqué une collision entre un bus […]

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Un accident de la route en Libye fait 8 morts dont 6 Tunisiens

22. März 2025 um 11:29

Le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme, Mustapha Abdelkabir, qui s’exprimait sur les ondes de Mosaïque FM, a annoncé la mort de six ressortissants tunisiens et la blessure d’un autre dans un accident de la route survenu à l’aube de ce samedi 22 mars 2025, sur l’axe reliant Jalu à Al-Koufra en Libye.

L’accident a été causé par une collision entre un bus transportant des passagers et un camion léger. Les victimes tunisiennes étaient employées par la société Méditerranée Holding, sur le site de Sarir.

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Boualem Sansal condamné à 10 ans de prison, la France réagit

21. März 2025 um 15:59

L’écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, Boualem Sansal, a comparu devant un tribunal d’Alger, jeudi 20 mars. Une peine de 10 ans de prison a été requise contre lui.

Le 20 mars, Boualem Sansal a été jugé au tribunal correctionnel de Dar El Beida à Alger, lors d’un procès expéditif d’environ 30 minutes.

À la fin de l’audience, le procureur a demandé une peine de dix (10) ans de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million de dinars, rapportent plusieurs médias locaux, dont le quotidien Chorrouk. Cette information a également été relayée par plusieurs médias dont Le Monde et Le Figaro.

Boualem Sansal est poursuivi pour atteinte à l’unité nationale, outrage à l’armée, mise en péril de l’économie nationale et possession de vidéos et de publications jugées menaçant la sécurité et la stabilité du pays.

Le verdict de cette affaire sera rendu le jeudi 27 mars 2025.

Emmanuel Macron a souhaité une « issue rapide » pour Boualem Sansal, affirmant qu’il avait confiance en la président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Cependant, le président français estime que l’affaire n’était pas sérieuse et que l’écrivain, malade, méritait d’être libéré.

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La production algérienne de gaz s’est élevée à 9,75 milliards de mètres cubes en janvier

21. März 2025 um 10:36

La production algérienne de gaz naturel a bondi de 539 millions de mètres cubes sur un an en janvier. Soit son plus haut niveau depuis mars 2023.

Cette hausse intervient après que la production de gaz du pays a diminué de 6,82 milliards de mètres cubes à 98,41 milliards de mètres cubes, contre 105,24 milliards de mètres cubes en 2023, selon les données publiées jeudi 20 mars par l’Energy Research Unit basée à Washington.

L’augmentation de la production début 2025 devrait stimuler les exportations algériennes de GNL, qui ont diminué l’année dernière en raison de la maintenance planifiée de l’usine d’Arzew, compte tenu notamment de la stabilité de la consommation.

La consommation de gaz de l’Algérie pour la production d’électricité et le chauffage a atteint environ 1,605 milliard de mètres cubes en janvier, contre 1,606 milliard de mètres cubes au même mois de l’année dernière.

Production de gaz de l’Algérie en janvier 2025

La production de gaz de l’Algérie a atteint 9,75 milliards de mètres cubes en janvier, contre 9,21 milliards de mètres cubes au même mois de l’année dernière.

Sur une base mensuelle, la production algérienne de gaz au cours du mois suivi a augmenté de 276 millions de mètres cubes, contre une moyenne de 9,47 milliards de mètres cubes en décembre précédent.

Le niveau du mois dernier est le plus élevé depuis le record d’environ 13,17 milliards de mètres cubes établi en mars 2023, selon les chiffres de la Joint Organizations Data Initiative (JODI).

Dans le cadre de la dernière initiative du pays visant à accroître sa production, la Sonatrach construit une nouvelle station de compression de gaz. Dans le but de maintenir le niveau de production des champs de Ghard Al-Nas et d’augmenter la capacité de production, elle entreprendra une pression de production d’environ 40 millions de mètres cubes par jour.

Les champs de Ghard En-Noss sont considérés comme l’un des sites les plus importants du système de production de la Sonatrach. La région compte 17 champs, dont celui de Hamra, ainsi que des unités de traitement et de production d’hydrocarbures. C’est le deuxième producteur de gaz après Hassi R’Mel.

Les exportations de gaz de l’Algérie

Les exportations algériennes de gaz naturel liquéfié (GNL) ont diminué pour le deuxième mois consécutif en janvier, à 509 millions de mètres cubes (mcm), contre 1,4 milliard de mcm durant janvier 2024, selon les données de JODI. Cette baisse est due aux activités de maintenance des usines d’Arzew et Skikda.

Toutefois, les exportations de gaz par pipeline du pays ont augmenté à 3,07 milliards de mètres cubes au cours du mois sous revue, contre 2,47 milliards de mètres cubes au cours du même mois de l’année dernière.

En revanche, les dernières données de l’Unité de recherche sur l’énergie montrent que les exportations algériennes de GNL ont augmenté en février 2025 sur une base mensuelle pour atteindre 0,68 million de tonnes (925 millions de mètres cubes), mais ont diminué sur une base annuelle par rapport à 0,98 million de tonnes (1,33 milliard de mètres cubes) en février 2024.

La Turquie a reçu plus de 50 % des expéditions totales de GNL de l’Algérie le mois dernier, comme le montrent les chiffres suivants :

  • Turquie : 0,35 million de tonnes
  • France : 0,30 million de tonnes
  • Italie : 0,03 million de tonnes.

*(1 million de tonnes = 1,360 milliard de mètres cubes).

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10 ans de prison pour l’écrivain algérien Boualem Sansal : les tensions franco-algériennes s’intensifient

20. März 2025 um 22:32
10 ans de prison pour l’écrivain algérien Boualem Sansal : les tensions franco-algériennes s’intensifient

La justice algérienne a requis une peine de dix ans de prison à l’encontre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis novembre 2024, pour des chefs d’accusation incluant “l’atteinte à l’unité nationale”. Cette affaire a exacerbé les tensions déjà vives entre l’Algérie et la France, notamment après le soutien du président Emmanuel Macron à un […]

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Rétrécissement de l’espace géostratégique de la Tunisie

20. März 2025 um 12:14

A l’occasion de la célébration du 69e anniversaire de son indépendance, il n’est pas excessif de penser que la Tunisie peut mieux faire et mérite très certainement mieux en matières de relations diplomatiques et de coopération  internationale.

Elyes Kasri *

Alors que les Etats-Unis d’Amérique ont pris conscience du fardeau stratégique et moral que représente pour eux une Europe de plus en plus vieille et décadente moralement et économiquement avec un délire belliciste suicidaire, du moment que les véritables enjeux se dessinent désormais dans la zone Asie-Pacifique, et qu’un nouveau Yalta avec une reconfiguration géostratégique et des zones d’influence se profile à l’horizon, la Tunisie se trouve confrontée à de nombreux défis depuis les errements de sa révolution de la liberté et de la dignité, auxquels s’ajoutent les prémices de naufrage géostratégique et économique de son principal partenaire européen avec lequel elle a conclu de nombreux accords dont le dernier qualifié de mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global le 16 juillet 2023.

Outre le rétrécissement de l’espace géostratégique de la Tunisie dans la région maghrébine, tant en raison de l’abandon de la politique traditionnelle d’impartialité positive sur l’affaire du Sahara Occidental que du naufrage du voisin libyen, l’espace africain de notre pays a été chahuté par des positions et déclarations tunisiennes sur la vague migratoire subsaharienne et un désintérêt pour les réunions et les questions continentales.

L’atmosphère d’incompréhension s’alourdit jour après jour

En même temps, le maximalisme prôné au sujet de la cause palestinienne a fait sortir la Tunisie de la zone de confort relatif que lui procurait le consensus arabe et la positionne paradoxalement dans la région Moyen Orient-Afrique du Nord (Mena) dans un front du refus qui se marginalise de jour en jour et fond comme de la neige sous le soleil ardent du Sahara.

Quant à l’Europe, en dépit du mémoire d’entente de juillet 2023, l’atmosphère d’incompréhension s’alourdit de jour en jour et les quelques visites à un niveau gouvernemental se limitent à la question migratoire et au rôle de la Tunisie dans la protection des frontières européennes.

Le dialogue politique tant à Bruxelles qu’à Strasbourg et dans les principales capitales européennes, semble au point mort avec la paralysie du conseil d’association depuis 2019 en dépit de sa fréquence annuelle convenue entre la Tunisie et l’Union Européenne.

Quant aux relations avec le partenaire classique américain, après une période de négligence et des relents d’animosité au sein de la Chambre des représentants et du Sénat, la nomination pour la première fois d’un ambassadeur politique (Bill “Bilel” Bazzi), proche du président Trump, d’origine libanaise et de confession chiite, peut se prêter à toute sorte d’interprétations.

Toutefois, dans l’attente de son audition de confirmation par le sénat et l’ordre de mission qui lui sera donné par le législatif américain, il suffit de relever ce qui semble être une méthode chère au président Trump qui est de nommer un émissaire proche du pays sur lequel il compte exercer une attention personnelle et des pressions qui selon le tempérament du président américain peuvent être cassantes et brutales.

La Russie et la Chine, conscientes des nouvelles réalités géostratégiques, recentrent, quant à elles, leurs priorités sur l’Europe pour la Russie et la région Asie-Pacifique pour la Chine qui se prépare à une exacerbation de l’adversité américaine en commençant par une guerre tarifaire avec un potentiel non négligeable de dérapage militaire.

Le lâchage sans états d’âme par la Russie du régime syrien et des bases stratégiques à Tartous et Hmeimim donne des sueurs froides à ses clients dans le monde arabe et notre voisinage immédiat. Il devrait être pris comme un avant-goût du nouveau Yalta qui se profile à l’horizon.

Des opportunités de coopération insuffisamment explorées

Avec l’Inde, l’autre géant asiatique et pays fondateur du groupe des Brics, en plus d’être un partenaire et client traditionnel de la Tunisie en engrais chimiques, la coopération bilatérale semble au ralenti avec un projet de jumelage entre le gouvernorat de l’Ariana et l’Etat de Karnataka en hibernation.

L’Etat de Karnataka (69 millions d’habitants) a pour capitale Bangalore, le vivier technologique de l’Inde avec son plus grand pôle technologique, des filiales opérationnelles des plus grandes entreprises mondiales, en plus du siège de l’Isro, l’agence spatiale indienne qui a envoyé une navette spatiale sur la lune en août 2023. Je me rappelle que lors d’une visite à Isro en 2004, son directeur m’avait confié que son agence prévoyait d’envoyer une navette sur la lune à l’horizon 2024.

Autant d’opportunités de dialogue et coopération gagnant-gagnant insuffisamment explorées et concrétisées avec l’Inde et d’autres pays asiatiques comme la Corée du Sud et la Malaisie, dénués de passé et d’arrière-pensées coloniaux et qui étaient il y a quelques décennies au même niveau de développement que la Tunisie.

Il n’est pas exagéré de penser qu’il est temps de donner à la coopération internationale stratégiquement étudiée et suivie sa part dans la solution des problèmes tunisiens et de la nécessité vitale d’ adopter une politique de relance en dehors des sentiers battus des slogans idéologiques éculés, de l’endettement et de la solidarité/charité internationale qui, même entre frères, ne vient pas son lot d’arrière-pensées et de compromissions.

A l’occasion de la célébration du soixante neuvième anniversaire de son indépendance, il n’est pas excessif de penser que la Tunisie peut mieux faire et mérite très certainement mieux.

* Ancien ambassadeur.

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A quand des facultés privées de médecine dans les régions de l’intérieur?

14. März 2025 um 07:19

La Tunisie a tous les atouts pour devenir une plateforme d’enseignement de la médecine à l’échelle de la région et du continent. Face à la demande croissante de médecins, sur les plans intérieur et extérieur, il serait judicieux de créer des facultés privées de médecine dans les régions de l’intérieur.    

Dr Abdelmajid Mselmi *

La  demande sur les médecins s’est fortement développée dans le monde ces dernières années. Les médecins tunisiens sont de plus en plus demandés en Europe ainsi que dans les pays du Golfe en raison de leur compétence. En Tunisie et en dépit de l’existence de quatre facultés de médecine qui forment chaque année environs 1000 médecins, la demande intérieure et extérieure est accrue.

Pourquoi former plus de médecins?

Il n’y a pas de doute pour tout observateur averti qu’il y a un intérêt évident pour former plus de médecins en Tunisie.

D’une part, pour satisfaire davantage la demande interne pour soigner les Tunisiens, car il y a un manque grandissant de médecins à cause des départs à l’étranger.

D’autre part, la Tunisie constitue une plateforme de tourisme médical à l’échelle régionale et même internationale. Cela doit constituer un axe stratégique de développement dans les prochaines années. Pour cela, il faut former plus de médecins tunisiens pour subvenir aux besoins de la patientèle étrangère.

En outre,  il y a une demande accrue à l’échelle mondiale. Les médecins tunisiens qui vont migrer à l’étranger constituent une richesse pour le pays loin des idées pessimistes et isolationnistes. Le monde est actuellement un petit village et la mobilité des personnes sera la règle dans les prochaines années. La profession du médecin est encore très prisée par les jeunes tunisiens ainsi que leurs parents qui dépensent actuellement des sommes importantes pour des études médicales à l’étranger. De plus, les études à l’étranger constituent une hémorragie importante en devises dont le pays a fortement besoin.

Un partenariat public-privé

Actuellement, l’Etat tunisien n’a probablement pas les moyens de mettre en place de nouvelles facultés de médecine. Le souci majeur des responsables qui pilotent l’enseignement médical en Tunisie (doyens, conseils scientifiques, enseignants..) c’est d’assurer une bonne qualité de formation comme c’est le cas actuellement. Leur  crainte justifiée d’une ouverture sur l’enseignement privé c’est de brader la qualité de la formation des futurs praticiens. Pour cela, le partenariat public privé peut offrir des garde-fous pour éviter toute dérive.

Ce partenariat peut être réalisé en pratique par l’affectation des étudiants dans les facultés privées à travers le système d’orientation organisé annuellement par le ministère de l’Education. Ce système d’orientation (par ordinateur) est connu par sa rigueur et son équité. Ainsi, la faculté privée de médecine sera inscrite dans le guide d’orientation universitaire et l’affectation est obtenue sur la base du score exigé pour les facultés publiques pour assurer une équité entre les étudiants.

On peut aussi mettre la faculté privée sous «tutelle scientifique et pédagogique» d’une faculté publique de médecine dans la supervision de l’enseignement avec possibilité d’organiser des évaluations et des examens communs.

Les atouts des régions de l’intérieur

Historiquement, les facultés de médecine ont été construites dans les régions côtières. Pour plusieurs observateurs, ce n’était  pas tellement pertinent car cela a entraîné un déséquilibre régional qui a nui à la cohésion nationale.

Il est fort connu que la mise en place de lycées ou de facultés dans les régions favorisent leur développement. N’oublions pas que les villages tunisiens ont été développés à l’aube de l’indépendance autour des écoles et des lycées construits partout sur le territoire tunisien. La mise en place de facultés de médecine dans les régions de l’intérieur permettra de donner un coup de pouce au développement dans ces régions.

Les villes de l’intérieur présentent un avantage de taille : les hôpitaux régionaux constituent d’excellents terrains de stage car le stage pratique constitue un pilier principal pour la formation de l’étudiant en médecine. Cela permettra aussi de décongestionner les terrains de stage dans les grandes villes hospitalo-universitaires qui se trouvent parfois débordés par le nombre important de stagiaires externes et internes.

Plusieurs hôpitaux régionaux ont déjà une vocation universitaire et sont dotés de plus en plus par des cadres hospitalo-universitaires qui peuvent assurer l’encadrement des étudiants.

Ouverture sur les étudiants étrangers

Parmi les objectifs de la mise en place des facultés privées de médecine c’est de recruter des étudiants étrangers qui souhaitent faire des études médicales. Des milliers d’étudiants étrangers font des études dans diverses disciplines en Tunisie à l’exception des études médicales. Notre pays, de par sa position géographique, la qualité de son enseignement, son climat et son coût de vie modéré, constitue une destination privilégiée pour les étudiant étrangers et notamment africains et des pays du Maghreb. La Tunisie a tous les atouts pour devenir une plateforme d’enseignement universitaire à l’échelle régionale.

«Thinking outside the box» : c’est peut être ce qu’il faut pour notre pays dans ce monde de plus en plus difficile.

* Chirurgien, professeur agrégé.

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Ramadan 2025 beginnt – Muslime weltweit begehen den heiligen Fastenmonat

Von: maghreb
28. Februar 2025 um 19:22

RamadanAb morgigen Samstag verzichten Gläubige von Sonnenaufgang bis Sonnenuntergang auf Essen und Trinken Am Samstag, den 1. März 2025, beginnt für Muslime weltweit der Fastenmonat Ramadan. In diesem neunten Monat des islamischen Mondkalenders verzichten Gläubige von Sonnenaufgang bis Sonnenuntergang auf Essen, Trinken und andere Genussmittel. Der Ramadan gilt als Zeit der Spiritualität, des Gebets und […]

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Autobahn A3 (Bousalem – Algerische Grenze): Warum ist das Projekt immer noch blockiert?

Von: Redaktion
11. Februar 2025 um 15:21

Nachdem die beiden Parteien zehn Jahre lang über eine Einigung diskutiert hatten, wurden in den letzten Tagen von einer dritten Partei, nämlich der Untersuchungs- und Mehr

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Nadia Azale, nouvelle DG d’Air France-KLM pour l’Afrique du Nord, Sahel et Côte Ouest

La nomination de Nadia Azale permet de renforcer la présence d’Air France – KLM dans la région, en poursuivant la construction d’une proximité avec les clients, les partenaires et en restant à l’écoute des besoins des marchés.

Air France-KLM a nommé Nadia Azale, en tant que Directrice Générale pour la région Afrique du Nord Sahel Côte Ouest.

Effectif depuis le 1er octobre, ce poste basé à Casablanca regroupe 12 pays : la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone.

Nadia Azale a débuté sa carrière chez Air France en 2005, à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle, au cœur du Hub de la compagnie. Elle a ensuite rejoint la direction commerciale, où elle a été responsable de la tarification et de la distribution pour l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe.

Elle a ensuite entamé une carrière à l’étranger, d’abord en tant que directrice commerciale basée à Casablanca, où elle a contribué à la mise en place de la Direction Commerciale Afrique du Nord Sahel, puis en Italie en tant que directrice des ventes.

De retour au siège à Paris, Nadia Azale a rejoint la direction de la distribution afin de développer et de définir la stratégie d’Air France-KLM pour implémenter un nouveau canal de distribution pour les ventes indirectes en tant que « Directrice de la Stratégie de la gestion du changement ».

Nadia Azale, à propos de son nouveau rôle, a déclaré : « Je suis ravie de rejoindre la Direction de la région Afrique du Nord Sahel Côte Ouest et de collaborer avec une équipe exceptionnellement talentueuse et dévouée. Pour le groupe Air France-KLM, cette région est un marché clef offrant d’innombrables opportunités de développement. Je suis convaincue qu’avec les efforts de nos équipes, la fidélité de nos clients et le soutien de nos partenaires, Air France-KLM continuera d’élargir sa présence et d’offrir une expérience positive à nos clients. »

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