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Heute — 13. Mai 2025Haupt-Feeds

Réouverture du poste-frontière de Ras Jedir du côté libyen

13. Mai 2025 um 14:44
Réouverture du poste-frontière de Ras Jedir du côté libyen

Le poste-frontière de Ras Jedir a été rouvert ce mardi après-midi du côté libyen, après avoir été fermé la veille au soir en raison des événements survenus dans la capitale libyenne, Tripoli. Selon le correspondant de “Jawhara FM” dans la région, le trafic a repris normalement dans les deux sens entre la Tunisie et la […]

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Tripoli sous tension : l’ambassade de Tunisie appelle à la vigilance extrême

13. Mai 2025 um 00:02
Tripoli sous tension : l’ambassade de Tunisie appelle à la vigilance extrême

En raison des affrontements armés survenus dans plusieurs quartiers de Tripoli, la capitale libyenne, l’ambassade de Tunisie a appelé, lundi soir, tous les ressortissants tunisiens résidant ou se trouvant sur place à faire preuve de la plus grande vigilance. Elle leur a recommandé de rester chez eux et d’éviter tout déplacement jusqu’à nouvel ordre, conformément […]

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Tripoli sous tension : affrontements armés et appel des autorités à rester chez soi

12. Mai 2025 um 22:44
Tripoli sous tension : affrontements armés et appel des autorités à rester chez soi

La capitale libyenne, Tripoli, a été le théâtre ce lundi de violents affrontements armés, poussant le ministère de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale à appeler les citoyens à rester chez eux pour garantir leur sécurité. Des tirs ont été entendus dans plusieurs quartiers, tandis que les autorités ont confirmé la mort d’Abdel Ghani Al-Kikli, chef […]

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Banque mondiale : Comment l’Algérie façonne son avenir économique

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. Elle offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée.

 

Voici les trois points essentiels à retenir de cette étude de la Banque mondiale:

1- L’Algérie diversifie son économie, en triplant ses exportations hors hydrocarbures depuis 2017, pour atteindre 5,1 milliards de dollars en 2023, réduisant ainsi sa dépendance au pétrole et au gaz.

2- Des réformes stratégiques, telles que le Système communautaire portuaire algérien (APCS) et une nouvelle loi sur l’investissement, améliorent l’efficacité commerciale et attirent les investissements étrangers, avec le soutien de la Banque mondiale.

3- Malgré les progrès accomplis, des défis tels que la faible productivité et les pressions mondiales en faveur de la décarbonisation soulignent la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir la résilience et la croissance économiques à long terme.

 

Aux premières lueurs du jour, sur le Port d’Alger, les grues s’animent au-dessus des piles de conteneurs. « Il y a dix ans, 90 % de ces navires transportaient du pétrole et du gazfait remarquer un agent portuaire, désignant les bateaux en cours de chargement d’engrais, de bobines d’acier et de caisses de dattes. Aujourd’hui, l’évolution de nos exportations est visible : ce n’est plus seulement du pétrole et du gaz. C’est notre avenir qui se dessine. »

Longtemps dépendante des hydrocarbures, l’Algérie trace désormais une voie audacieuse vers la diversification économique. Alors que plus de 90 % de ses recettes d’exportation étaient historiquement liées à l’industrie pétrolière, le pays opère une transformation profonde pour réduire cette dépendance et attirer les investissements étrangers. Les mesures récentes, soutenues par la Banque mondiale, commencent à porter leurs fruits, comme le souligne la mise à jour économique de l’Algérie pour le second semestre 2024.

Les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant 5,1 milliards de dollars en 2023, soit 2 % du PIB. Les engrais, les produits sidérurgiques et le ciment figurent parmi les principales exportations, témoignant des premiers résultats positifs dans l’élargissement de la base économique algérienne. Néanmoins, ce portefeuille reste limité et souligne l’importance de poursuivre les efforts d’expansion et de diversification.

Au cœur de cette transformation se trouve le Système communautaire portuaire algérien (APCS), lancé en juillet 2021 et développé avec l’expertise de la Banque mondiale. Cette plateforme numérique connecte l’ensemble des acteurs portuaires et réduit les délais de dédouanement en reliant les douanes, les compagnies maritimes et les exportateurs sur une interface unique. L’assistance technique de la Banque mondiale a également inclus l’établissement d’un cadre juridique, la promotion du dialogue entre les parties prenantes, et l’organisation de visites d’étude dans des ports mondiaux tel que celui de Barcelone. « L’APCS marque un tournant pour le secteur commercial algérien, souligne Meriem Ait Ali Slimane, économiste principale à la Banque mondiale. Il démontre comment des réformes ciblées peuvent avoir un impact économique transformateur. »

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. La loi offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée. L’AAPI a déployé une plateforme en ligne pour simplifier le parcours des investisseurs, facilitant l’accès au foncier, à l’information et aux incitations de manière numérique. La Banque mondiale a appuyé l’AAPI à travers des formations et des recommandations stratégiques, en particulier sur les moyens d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) et de développer des secteurs tournés vers l’exportation.

Le secteur agricole algérien a également enregistré des avancées, particulièrement en matière d’exportation de produits alimentaires frais. L’assistance technique de la Banque mondiale a soutenu la réalisation d’études de marché, l’évaluation des chaînes de valeur et le renforcement du dialogue public privé. En 2018, une campagne soutenue par la Banque mondiale a permis de collecter plus de 800 000 peaux de mouton, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’industrie du cuir. Cette initiative a marqué le début d’une série de réponses aux enjeux environnementaux. Dans le secteur industriel, des efforts similaires ont ciblé des chaînes de valeur comme le liège et la mécanique de précision. Des initiatives de renforcement des capacités, incluant des voyages d’étude et des programmes de formation, ont contribué à améliorer les compétences et la coordination entre les acteurs du secteur.

Pour garantir la conformité des produits algériens aux normes internationales, l’Organisme Algérien d’Accréditation (ALGERAC) a élargi son champ d’action. La Banque mondiale a accompagné ALGERAC dans l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal et le renforcement des compétences de son personnel. En juillet 2024, le nombre de laboratoires accrédités s’élevait à 135, contre 77 en 2021, soit une augmentation de 75 % en trois ans. L’accréditation est essentielle pour adapter les produits algériens aux normes mondiales, offrant ainsi un avantage stratégique pour accéder à de nouveaux marchés.

Malgré ces avancées, l’Algérie continue de faire face à des défis en matière de productivité et de bureaucratie. La transition mondiale vers la décarbonisation pose des risques, particulièrement pour les exportations à forte intensité carbone tels que les engrais et le ciment, dans le cadre du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union Européenne (CBAM). Afin de maintenir la croissance des exportations, l’Algérie devra augmenter sa productivité, attirer davantage d’Investissements directs étrangers et verdir ses processus industriels. Les recommandations de la Banque mondiale préconisent l’adoption d’une tarification du carbone, la diversification des marchés d’exportation et le renforcement des chaînes de valeur dans des secteurs à fort potentiel, tels que les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

« L’Algérie dispose d’un potentiel considérable pour diversifier ses exportations et s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales, souligne Kamel Braham, Représentant résident de la Banque mondiale en AlgérieLe défi actuel est de capitaliser sur cet élan, notamment en s’attaquant aux barrières structurelles et en renforçant la compétitivité. »

La collaboration de l’Algérie avec la Banque mondiale continuera d’informer et d’orienter sa transformation économique. En numérisant les processus commerciaux, en renforçant les capacités institutionnelles et en diversifiant ses portefeuilles d’exportation, le pays pose les bases d’une croissance durable. Alors que le soleil se lève sur le Port d’Alger, la vue des conteneurs remplis d’acier, de ciment et de produits agricoles — plutôt que de pétrole et de gaz uniquement — symbolise un nouveau chapitre de l’histoire économique algérienne.

Source: Banque mondiale

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Maroc : 86 000 marchands ambulants intègrent le secteur formel

12. Mai 2025 um 11:39

Ryad Mezzour, le ministre de l’Industrie et du Commerce, a révélé que 86 000 marchands ambulants avaient été intégrés dans le secteur formel grâce au Programme national d’intégration de la vente ambulante. A noter que 124 000 marchands opèrent à travers tout le pays.

 

Cette action fait partie du Programme national de contrôle du commerce ambulant, mis en œuvre sous la direction de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Malgré son caractère encourageant, cette initiative s’est heurtée à des contraintes structurelles inhérentes à la lutte contre l’informalité en milieu urbain. Cela nécessite l’élaboration d’une stratégie territoriale plus appropriée.

Selon les informations récentes fournies par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, plus de 86 000 vendeurs ambulants ont été intégrés dans l’économie formelle parmi les 124 000 recensés.

En réponse à une question du groupe “Mouvement populaire“ à la Chambre des représentants, le ministre a précisé que cette action faisait partie intégrante du programme national de régulation du commerce ambulant, conduit sous l’égide de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et sous la houlette des autorités locales.

 

Un domaine crucial pour l’économie du pays

Par ailleurs, cette dynamique fait partie d’un objectif plus vaste de renforcement du secteur commercial, considéré comme le second fournisseur d’emplois au Maroc.

D’après le ministre, ce domaine engage 1,6 million d’individus, soit 15,6% de la population active, et produit une valeur ajoutée annuelle évaluée à 151 milliards de dirhams (environ 14,5 milliards d’euros). Néanmoins, malgré son importance économique, il est toujours entravé par la montée du commerce parallèle, qui nuit autant aux commerçants formels qu’à la qualité des prestations proposées aux clients.

Ryad Mezzour souligne que le commerce ambulant, malgré son statut hors des circuits officiels, joue un rôle crucial : il répond aux exigences de proximité des habitants et constitue une source de revenus directe, de surcroît dans les zones populaires. C’est pourquoi le programme national de contrôle du commerce ambulant est essentiel, une action déjà lancée, mais dont les effets demeurent jusqu’à présent mitigés.

 

Les obstacles à la mise en œuvre du plan de lutte contre l’économie informelle

Ainsi, les analyses effectuées par le ministère de l’Intérieur et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) concernant les initiatives prises dans ce secteur ont révélé plusieurs obstacles : pénurie de terrains, problèmes d’engagement de certains bénéficiaires et, surtout, une différence notable entre le nombre initialement recensé de vendeurs ambulants et leur présence réelle sur place, ce qui a entravé l’efficience des actions mises en œuvre.

Confronté à ces observations, le ministre exhorte les municipalités et les conseils élus à mener une analyse détaillée de la structure du commerce itinérant. Il recommande un examen détaillé de ses chaînes d’approvisionnement, de ses points de tension et des particularités locales afin d’établir des solutions plus appropriées et pérennes.

 

L’auto-entrepreneuriat comme outil d’intégration

Simultanément, l’administration mise sur l’expansion du statut d’auto-entrepreneur pour inciter les travailleurs du secteur informel à intégrer l’économie structurée. En effet, ce statut leur donne la possibilité de profiter d’avantages fiscaux simplifiés et d’accéder à la protection sociale, une amélioration significative en termes de couverture et de reconnaissance des petits emplois.

Bien que l’incorporation graduelle des vendeurs ambulants dans le secteur officiel représente un progrès, cela met également en évidence les contraintes des méthodes centralisées face à une diversité locale. L’enjeu est désormais d’assurer une coordination efficace entre les collectivités, l’État et les acteurs économiques afin de mettre en place une régulation flexible, équitable et durable, adaptée aux défis sociaux et économiques du commerce local.

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Cryptomonnaies │Basculement progressif vers les actifs numériques au Maghreb

12. Mai 2025 um 09:44

Le Maghreb, autrefois réticent face aux cryptomonnaies, semble désormais amorcer un virage vers l’acceptation et la régulation de ces actifs numériques. Le Maroc, en particulier, est en pleine transformation sur ce sujet.

Latif Belhedi

Autrefois considéré comme un pays opposé aux cryptomonnaies, le Royaume chérifien cherche aujourd’hui à rattraper son retard pour rester compétitif dans l’innovation financière.

Jusqu’à récemment, les cryptomonnaies étaient interdites au Maroc. En novembre 2017, la banque centrale du Maroc, Bank Al Maghrib (BAM), en collaboration avec l’Office des Changes, avait qualifié l’usage des cryptomonnaies, comme le Bitcoin, de «violation des réglementations de change». Cette décision faisait suite à la crainte de voir se développer des transactions non réglementées et des risques pour la stabilité financière.

Cependant, malgré cette interdiction, les citoyens n’ont jamais cessé d’utiliser les cryptomonnaies de manière informelle, contournant les restrictions gouvernementales. Ce phénomène s’est amplifié ces dernières années, faisant du Maroc l’un des pays d’Afrique du Nord les plus actifs en matière de cryptomonnaies.

Un contexte international favorable

Face à cette adoption croissante, le gouverneur de la banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, a récemment annoncé que son institution travaillait sur un projet de loi visant à encadrer l’utilisation des cryptomonnaies. Ce changement d’attitude résulte non seulement de la pression interne mais également de la dynamique mondiale. Le règlement MiCA en Europe et les initiatives similaires dans d’autres pays poussent le Maroc à s’aligner sur ces nouvelles normes internationales.

Alors que les États-Unis, l’Europe et d’autres régions avancent sur la régulation des actifs numériques, l’Afrique du Nord ne souhaite pas rester en marge. La mondialisation des échanges financiers impose aux pays maghrébins de ne pas rester à l’écart des innovations monétaires. À quelques jours de l’entrée en vigueur du règlement MiCA dans l’Union européenne, le Maroc se prépare à légiférer pour donner un cadre légal à ces transactions. Les autorités marocaines estiment qu’une régulation proactive est nécessaire pour protéger les utilisateurs tout en favorisant l’innovation.

La volonté de créer une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) est également un signe d’ouverture vers l’avenir numérique. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où de plus en plus de pays envisagent la mise en place de MNBC afin de renforcer leur souveraineté monétaire.

L’impact des événements récents

En septembre 2023, le Maroc a vécu un séisme dévastateur, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables. Dans ce contexte de crise, la cryptomonnaie a joué un rôle inattendu lorsque Binance Charity a mobilisé 3 millions de dollars en BNB pour venir en aide aux sinistrés. Cette mobilisation rapide des fonds a démontré l’efficacité et la portée des cryptomonnaies pour des actions humanitaires, notamment dans les zones touchées par des catastrophes naturelles. Cet événement a sans doute accéléré la volonté des autorités de normaliser l’usage des cryptomonnaies, en reconnaissant leur utilité potentielle lors de crises. Les décideurs marocains y voient également une opportunité de diversifier les moyens de financement et d’accélérer la digitalisation des transactions financières en cas d’urgence.

Quel avenir pour les cryptomonnaies au Maghreb ?

Le Maroc n’est pas seul dans cette dynamique. D’autres pays du Maghreb suivent de près l’évolution réglementaire mondiale. La Tunisie et l’Algérie, bien que plus prudentes, envisagent également de réguler ces actifs numériques. La course vers l’innovation financière est lancée, et les gouvernements cherchent à concilier sécurité financière et adoption technologique. Pour les jeunes investisseurs de la région, cette transition est perçue comme une opportunité unique d’investissement, notamment dans le domaine du trading crypto. À mesure que la régulation se précise, les plateformes de trading devraient connaître une adoption accrue. Le basculement vers les actifs numériques au Maghreb reflète une prise de conscience des avantages potentiels des cryptomonnaies. La régulation en cours au Maroc n’est que le début d’un mouvement plus large visant à intégrer ces nouvelles technologies dans les économies locales.

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‘‘Night of Power’’│ Heureux d’arriver, pressé de repartir. Un destin d’Occident en Orient

11. Mai 2025 um 12:14

«Le Liban est ce pays où les étrangers sont autant heureux d’arriver que de repartir», disait, dès en 1976, un chrétien cité par Robert Fisk dans son livre de mémoires ‘‘Night of Power : The betrayal of the Middle East’’. Il n’est pas déraisonnable de penser que ce constat s’applique à l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetière autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes.

Dr Mounir Hanablia *

L’auteur synthétise dans cette œuvre testamentaire le constat désabusé issu de sa carrière de journaliste au Moyen-Orient.

Dans sa recherche du contrôle géostratégique d’une région vitale à la préservation de sa prééminence dans le monde, l’Occident (et la Russie) a soutenu militairement des régimes arabes corrompus et meurtriers, oblitéré l’avenir politique de leurs peuples, et préparé son intervention militaire, au nom de l’établissement de la démocratie et du respect des droits de l’homme. Le résultat, ou le moyen, en ont été la guerre civile, la dislocation des Etats, la destruction des villes et des campagnes, et le «terrorisme» islamiste.

Afin de s’assurer le soutien de sa population dans cette entreprise (néocoloniale) de grande ampleur, l’Occident use d’une rhétorique s’apparentant plus à un discours de propagande qu’à une information objective rapportant des faits, à laquelle les journalistes se plient sous peine pour les récalcitrants d’être exclus et de perdre leurs emplois. C’est cela qu’on appelle ailleurs la liberté de la presse.

Dans ce maelstrom, il n’y a factuellement ni bons ni mauvais. Les différents protagonistes usent des mêmes horreurs, qui sont à l’extrême celles que les Américains ont utilisées à Falloujah en Irak, les Israéliens à Gaza et au Sud Liban, Assad père et fils à Alep et à Hama, et Saddam au Kurdistan; et dont Sarkozy aurait empêché Kadhafi de faire usage à Benghazi afin d’empêcher «un autre Srebrenica», dixit Bernard Henry Levy.

Des politiques meurtrières

Autrement dit, dans l’arc de cercle s’étendant des frontières de la Chine en Afghanistan jusqu’à l’Océan Atlantique au Maroc, les clans au pouvoir ont été au mieux répressifs, ne tolérant aucune opposition, au pire, terroristes, semblables aux pires colonialistes américains et israéliens. Mais ces derniers se sont réservé le beau rôle. A la différence de leurs adversaires, leurs gouvernements sont issus d’élections démocratiques et prétendent à ce titre lutter pour la liberté et les droits de l’Homme contre le terrorisme, d’Etat ou islamiste, qu’ils ont eux-mêmes contribué à légitimer par leurs politiques meurtrières (embargo contre l’Irak des années 90), quand ils ne l’ont pas eux-mêmes créé de toutes pièces ou soutenu, directement, ou par le biais de leurs alliés (Turquie).

Il restait à faire la distinction, digne de Tony Blair, l’ex-Premier ministre britannique, ou de Barak Obama, parmi les bourreaux et les tortionnaires qui n’ont pas détruit leurs propres villes, entre les bons, ceux qui torturent et assassinent mais uniquement dans les locaux de leur police politique dirigée par des Britanniques et des Américains (Bahreïn); les moins bons, comme le maréchal Sissi qui quoique féal de l’Occident fait tirer dans le tas sur la foule à Rabaa devant les caméras des journalistes du monde entier; et les mauvais, comme Kadhafi, qui après être devenu bon pour avoir démantelé son programme nucléaire et chimique, a mérité d’être tué comme un chien, ou encore les Iraniens, qui tuent les femmes et les hommes indifféremment dans la rue ou à l’abri des regards dans leurs sinistres geôles, mais qui ont surtout le tort de soutenir Bachar, le Hezbollah, les Chiites irakiens, et ces mêmes Houthis qui ces jours derniers, et l’auteur n’a pas vécu assez longtemps pour le voir, constituent désormais un défi stratégique majeur pour l’Etat d’Israël grâce aux missiles iraniens en leur possession, après que Donald Trump s’y soit cassé les dents.

Ainsi, le tort des Iraniens, ce n’est pas d’avoir les mains ensanglantées, mais de s’opposer à l’entreprise américano-israélienne, et d’avoir les moyens de le faire, du moins jusqu’à un certain point.

Pour tout résumer, les civilisés sont ceux qui tuent les autres, les sauvages exterminant leurs propres peuples. Et parmi ces derniers, il y aurait, selon l’expression de Franklin Roosevelt, «our sons of b….», ceux de l’Occident, et les autres.

Le dernier chapitre du livre, édifiant, a trait à la Syrie, dont l’auteur, s’étant fixé au Liban, fait naturellement une obsession, jusqu’à soulever la question de la survie du régime de Bachar, assurée selon lui pendant au moins quelques années. Son pronostic se révélera juste. Seul le repli russe imposé par les revers essuyés dans le conflit ukrainien ont conduit à l’effondrement de l’armée syrienne, si on peut appeler cette dernière ainsi, et à la conquête de Damas par les membres de Jibhat Ennosra, autrement dit Daech et Al-Qaida «United», armés, financés, et opérant pour le compte d’Erdogan et de la Turquie.

Des puissances impérialistes

Robert Fisk qui estimait le démembrement de la Syrie, déjà amputée du Liban, d’Alexandrette, et du Kurdistan syrien (Haut Euphrate), comme une conséquence de la politique des puissances impérialistes depuis l’accord Sykes-Picot de 1916, se demandait si le pays survivrait à la chute du clan Assad. Il n’avait pas prévu que la guerre entre les Etats-Unis et l’Iran par Israël et le Hezbollah interposés en serait la cause. Mais qui l’aurait imaginé ?

Abstraction faite de l’avenir obéré du Moyen-Orient (et du Maghreb), que le pessimisme malheureusement raisonné de l’auteur met en évidence, il reste à se remémorer le commentaire ironique de ce chrétien qui en 1976 lors de l’arrivée au Liban de l’armée syrienne, et répété en 2005, près de 30 ans après, lors de son évacuation contrainte et forcée après l’assassinat de Rafik El-Hariri: «Le Liban est ce pays où les étrangers sont autant heureux d’arriver que de repartir».

En fait, après l’évacuation américaine de Beyrouth en 1983, d’Afghanistan, et dans une certaine mesure, d’Irak, il n’est pas déraisonnable de penser que ce constat anecdotique s’applique à l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetière autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes. 

* Médecin de libre pratique.

‘‘Night of Power: The Betrayal of the Middle East’’, de Robert Fisk, éd. Fourth Estate, 8 octobre 2024, 672 pages.

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Ferid Belhaj : « Pour une Tunisie actrice sur l’échiquier africain »

08. Mai 2025 um 14:38

Ferid Belhaj, ancien vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA et spécialiste de la gestion des crises, appelle la Tunisie à approfondir son intégration économique en Afrique et à privilégier une politique étrangère axée sur ses propres intérêts. Il s’exprimait ainsi lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 8 mai 2025. 

Ferid Belhaj estime que choisir un alignement exclusif sur un bloc mondial, qu’il soit occidental ou oriental, serait préjudiciable à la souveraineté nationale. Il préconise une démarche pragmatique, centrée sur les priorités tunisiennes.

A cet égard, Ferid Belhaj considère que le marché africain représente une alliance stratégique incontournable. Et ce, à condition d’y accéder avec des politiques concrètes et efficaces, plutôt que de se limiter à de simples intentions. Il insiste sur la nécessité de renforcer les institutions bancaires et privées tunisiennes. Tout en soulignant que, bien que de nombreux Tunisiens soient déjà actifs sur le continent, leurs efforts restent souvent individuels et ne reflètent pas une présence institutionnelle forte.

En outre, il souligne que l’économie tunisienne doit s’appuyer davantage sur le secteur privé. Tout en procédant à une révision profonde des lois et règlements pour éliminer les obstacles inutiles. L’excès de législation représente, poursuit-il, un frein majeur qu’il convient de rationaliser.

Enfin, Ferid Belhaj cite l’exemple du Maroc, qui a su s’imposer en Afrique grâce à la solidité de ses institutions privées. Ainsi, il invite la Tunisie à s’inspirer de cette réussite. Il reste optimiste quant à l’avenir du Maghreb, convaincu que les crises régionales finiront par être surmontées. Enfin, il rappelle l’importance de ne pas négliger la coopération économique maghrébine. Et de conclure : « Pour une Tunisie actrice sur l’échiquier africain ».

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Autobahn A3 (Bousalem – Algerische Grenze): Warum ist das Projekt immer noch blockiert?

Von: Redaktion
11. Februar 2025 um 15:21

Nachdem die beiden Parteien zehn Jahre lang über eine Einigung diskutiert hatten, wurden in den letzten Tagen von einer dritten Partei, nämlich der Untersuchungs- und Mehr

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Nadia Azale, nouvelle DG d’Air France-KLM pour l’Afrique du Nord, Sahel et Côte Ouest

La nomination de Nadia Azale permet de renforcer la présence d’Air France – KLM dans la région, en poursuivant la construction d’une proximité avec les clients, les partenaires et en restant à l’écoute des besoins des marchés.

Air France-KLM a nommé Nadia Azale, en tant que Directrice Générale pour la région Afrique du Nord Sahel Côte Ouest.

Effectif depuis le 1er octobre, ce poste basé à Casablanca regroupe 12 pays : la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone.

Nadia Azale a débuté sa carrière chez Air France en 2005, à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle, au cœur du Hub de la compagnie. Elle a ensuite rejoint la direction commerciale, où elle a été responsable de la tarification et de la distribution pour l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe.

Elle a ensuite entamé une carrière à l’étranger, d’abord en tant que directrice commerciale basée à Casablanca, où elle a contribué à la mise en place de la Direction Commerciale Afrique du Nord Sahel, puis en Italie en tant que directrice des ventes.

De retour au siège à Paris, Nadia Azale a rejoint la direction de la distribution afin de développer et de définir la stratégie d’Air France-KLM pour implémenter un nouveau canal de distribution pour les ventes indirectes en tant que « Directrice de la Stratégie de la gestion du changement ».

Nadia Azale, à propos de son nouveau rôle, a déclaré : « Je suis ravie de rejoindre la Direction de la région Afrique du Nord Sahel Côte Ouest et de collaborer avec une équipe exceptionnellement talentueuse et dévouée. Pour le groupe Air France-KLM, cette région est un marché clef offrant d’innombrables opportunités de développement. Je suis convaincue qu’avec les efforts de nos équipes, la fidélité de nos clients et le soutien de nos partenaires, Air France-KLM continuera d’élargir sa présence et d’offrir une expérience positive à nos clients. »

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