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Dominique de Villepin à Sousse | Un potentiel candidat à l’Elysée

14. Dezember 2025 um 09:47

La visite de Dominique de Villepin vendredi dernier en Tunisie dans le cadre des Journées de l’entreprise organisées du 11 au 13 décembre 2025 à Sousse par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) constitue à plusieurs titres un événement politique important même si elle s’inscrit dans un cadre privé, car il ne s’agit pas seulement d’un ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères de la France, mais d’un potentiel et très probable candidat à l’Elysée en 2027.

Raouf Chatty 

Cette visite s’est déroulée dans un contexte politique, économique et social très tendue alimenté par les procès faits sous différents chefs d’accusation à des opposants et par les critiques dont fait l’objet à l’étranger la situation droits de l’homme et des libertés en Tunisie. Ce dont le régime en place se défend, en rejetant avec véhémence ce qu’il appelle des ingérences extérieures dans les affaires intérieures du pays.

La visite s’est déroulée également dans un contexte français et européen extrêmement compliqué tout comme dans un environnement maghrébin explosif marqué par la rupture totale des relations bilatérales entre l’Algérie et le Maroc, sur fond de positions diamétralement opposées sur le statut du Sahara occidental, de crise politique et diplomatique profonde entre Alger et Paris, et de froid sans précédent depuis des décennies dans les relations diplomatiques entre Tunis et Rabat.

Positions équilibrées sur les questions arabes

Homme d’État mondialement connu, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre, s’inscrivant dans le sillage  de la politique de son mentor, l’ancien président Jacques Chirac, connue pour ses positions équilibrées sur les questions arabes, sa visite en Tunisie ne pouvait laisser indifférent, car elle lui a sans doute permis de prendre connaissance de la situation générale en Tunisie, tout en donnant l’occasion à ses interlocuteurs tunisiens d’entrevoir comment la France post Macron pourrait être régie.

L’homme est de plus en plus présenté aujourd’hui comme un candidat probable pour la prochaine élection présidentielle. Ayant la faveur de larges franges de Français, il ne manque pas d’atouts pour accéder au Palais de l’Elysée en 2027. 

Pour beaucoup d’observateurs politiques, en France comme ailleurs, il est le seul capable pour l’heure de redonner à la France son rang et son statut dans le monde, largement entamés ces dernières années, et de rééquilibrer ses relations avec le monde arabe. 

Des relations plus apaisées entre Paris et Alger

Les positions de De Villepin sont désormais décortiqués, en France et à l’étranger où il est vu comme le politique français qui incarne le mieux aujourd’hui l’humanisme et la sagesse de la droite gaulliste. Son discours renvoie aux positions éclairées et équilibrées du président Chirac notamment sur le Moyen-Orient. Il est d’autant plus apprécié qu’il est soucieux de l’établissement de relations politiques et économiques solides et respectueux de la souveraineté des États partenaires. 

Cette visite est également un clin d’œil en direction de l’Algérie, Dominique de Villepin s’étant toujours prononcé, publiquement pour des relations politiques apaisées entre Paris et Alger, qui mettent fin aux tensions récurrentes entre les deux pays, lesquelles ont atteint en 2026 des niveaux sans précédent, aggravées récemment par le quasi alignement de la position officielle de la France sur celle du Maroc sur la question du Sahara occidental.

* Ancien ambassadeur. 

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Le Maghreb face à des vents contraires

30. November 2025 um 12:03

L’année 2026 s’annonce chaude pour le régime algérien qui devra faire de grandes concessions sur des thèmes légitimateurs comme la Palestine et le Sahara occidental, sous les pressions conjuguées des Etats-Unis et des Nations unies. Face à ces vents contraires, la Tunisie serait bien avisée d’entamer la nouvelle année avec un regain de perspicacité et de dextérité politique sur les plans intérieur et extérieur. Explications…

Elyes Kasri *

Alors que les Etats-Unis d’Amérique renforcent leur présence au Maroc en la doublant d’une initiative diplomatique internationale visant à mettre fin à ce que de plus en plus de chancelleries considèrent comme une campagne de déstabilisation régionale menée par l’Algérie sous couvert de la prétendue République Sahraouie, la Russie et la Chine se désengagent progressivement de cette campagne désormais considérée subversive et laissent le régime algérien seul face un étau militaro-diplomatique marocco-occidental.

Déconvenues diplomatiques

Il est utile de noter qu’outre l’accumulation des déconvenues diplomatiques au Brics et au Nations unies, en plus de l’épisode révélateur de la libération de Boualem Sansal, la fin du mandat non permanent de l’Algérie au Conseil de Sécurité le mois prochain coïncide avec l’ultimatum de 60 jours dicté par le président Trump pour la conclusion pacifique de la question du Sahara Occidental que la résolution 2797 du Conseil de Sécurité a préconisé dans le cadre de la souveraineté marocaine (5 mentions dans le texte officiel de cette résolution).

Ce, en plus de l’arrivée à partir du 1er janvier 2026, en tant que membres non permanents du Conseil de Sécurité, du Bahreïn, du Liberia et du Congo, réfractaires à la fiction d’une république sahraouie.

Il n’est pas à exclure que le processus de partition de la Libye déjà engagé de facto ne soit confirmé de jure pour être suivi à terme par l’Algérie qui malgré ses richesses n’a pas réussi à ériger les fondements d’un Etat national et d’une union de destin entre les régions qui la constituaient avant sa création en un Etat fédéré par la grâce de l’empire colonial français.

La plus grande réceptivité occidentale de la cause indépendantiste kabyle ainsi que les péripéties et les retombées de la proclamation le 14 décembre prochain de l’indépendance de la Kabylie risquent d’accentuer l’onde de choc qui secoue déjà l’Algérie au risque d’entamer un processus d’éclatement et de retour au statut et aux frontières précoloniaux. Les précédents du Soudan, de l’Irak, de la Libye et de la Syrie sont à cet égard édifiants et doivent constituer un avertissement.

L’année 2026 s’annonce chaude pour un régime algérien qui devra faire de grandes concessions sur des thèmes légitimateurs comme la Palestine (l’ambassadeur algérien à Washington et ancien ministre des Affaires étrangères ne cesserait de dire aux responsables américains que son gouvernement serait ouvert à toute option concernant le conflit israélo-palestinien, sous-entendant la normalisation avec Israël et l’adhésion aux accords d’Abraham) et le Sahara occidental avec peut-être même dans la foulée son versant oriental avec tous les remous que cela susciterait au sein de l’armée et de l’opinion publique algériennes.

ingérences et interférences

La Tunisie qui a déjà son lot de problèmes socio-économiques et de divergences de plus en plus aiguës de vues avec ses partenaires occidentaux, serait bien avisée d’entamer la nouvelle année avec un regain de perspicacité et de dextérité politique et diplomatique afin de se donner les moyens de naviguer avec le minimum de dégâts dans les eaux de plus en plus troubles et agitées vers lesquelles les vents semblent pousser l’Afrique du Nord et peut être même l’Europe entière.

En dépit des divergences de vues et des griefs réciproques, chaque Tunisien est appelé à mettre de côté les différences pour consolider le front intérieur et bâtir une entente même minimale afin de couper court aux interférences et ingérences étrangères de toute part en vue de prémunir notre pays des effets de la tempête qui se profile à l’horizon qui s’assombrit à vue d’œil.

Si la récente libération de Me Sonia Dahmani et les démarches visant à signifier le refus des autorités tunisiennes de toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures sont des prémices positives, elles gagneraient en crédibilité et en efficacité si elles étaient généralisées d’un côté aux autres prisonniers d’opinion ou, faute d’un consensus sur les motifs de leur inculpation, ceux qui n’ont pas commis d’actes physiques violents ou appelé à attenter à l’intégrité physique de nos forces armées y compris les forces de sécurité intérieure, et de l’autre côté à toute velléité d’immixtion ou d’ingérence extérieure d’où qu’elle vienne car la souveraineté est et doit toujours demeurer une et indivisible.

La préservation de la souveraineté nationale et le renforcement du front intérieur sont désormais une nécessité vitale et de survie pour la Tunisie si elle veut éviter toute secousse préjudiciable ou, pire que Dieu ne le veuille, le sort tragique qui a frappé le Liban, la Somalie, l’Irak, le Soudan et la Syrie.

NB : extrait de la version finale et officielle de la résolution 2797 : «Prenant note à cet égard du soutien exprimé par de nombreux États Membres en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc et présenté le 11 avril 2007 au Secrétaire général comme la base d’un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend, affirmant qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait être une solution des plus réalisables… ».

* Ancien ambassadeur.

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Sahara occidental : Liesse au Maroc après la résolution de l’ONU

01. November 2025 um 12:40

Des scènes de joie ont envahi les rues de Rabat, Casablanca et d’autres grandes villes marocaines après le vote du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’une nouvelle résolution sur le Sahara occidental. Le texte, qui reconnaît le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme une base « crédible et réaliste », a été perçu comme une victoire diplomatique majeure pour le royaume.

Ferveur populaire et symbole historique

Klaxons, drapeaux brandis, danses improvisées : vendredi soir, les rues marocaines ont pris des airs de célébration nationale. Pour beaucoup, cette décision de l’ONU marque un tournant historique, à quelques jours du cinquantenaire de la Marche verte — symbole fort de la souveraineté revendiquée sur le territoire.

Un tournant politique pour Rabat

Le Roi Mohammed VI a salué « un tournant décisif » et appelé à « un dialogue constructif » avec l’Algérie pour dépasser les différends persistants entre les deux pays. Dans les faits, la résolution du Conseil de sécurité évoque, au conditionnel, qu’une autonomie sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus praticable au conflit vieux de cinq décennies.

Réactions internationales et espoir de détente

Les États-Unis ont exprimé leur souhait de parvenir à un accord entre Rabat et Alger « dans les soixante jours », tandis que plusieurs chancelleries européennes ont salué une résolution équilibrée susceptible de relancer les discussions politiques.

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