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Production d’électricité verte : la Tunisie accélère les projets éolien et solaire pour renforcer sa souveraineté énergétique

Von: walid
24. Dezember 2025 um 13:40

La commission supérieure de la production privée d’électricité a approuvé, lors de sa réunion tenue, mardi, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais du gouvernement à la Kasbah, la réalisation d’un projet de production d’électricité à partir de l’énergie éolienne dans le gouvernorat de Zaghouan, d’une capacité de 77,25 mégawatts (MW).

Ce projet s’inscrit, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, dans le cadre de l’appel d’offres relatif à l’installation de projets de production d’électricité à partir de l’énergie éolienne selon le régime des concessions, pour une capacité globale de 600 mégawatts.

Ce projet permettra de générer des avantages au triple plan économique, social et environnemental, à travers la production annuelle d’environ 290 gigawattheures (GWh), soit l’équivalent de 1,3 % de la production nationale d’électricité, ainsi qu’une économie de 60 mille tonnes équivalent pétrole de gaz naturel, pour une valeur estimée à près de 30 millions de dollars par an, soit environ 2,3 % des importations de gaz.

Le projet contribuera également à réduire les coûts de production de l’électricité à partir du gaz naturel d’environ 53 millions de dinars par an, à soutenir le développement régional et la création d’emplois, tout en évitant des émissions de gaz estimées à près de 130 mille tonnes équivalent dioxyde de carbone par an.

La commission a également approuvé la réalisation de deux projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire à Tataouine et à Gabès, chacun, d’une capacité unitaire de 100 mégawatts .

Ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’appel d’offres relatif à l’installation de projets solaires selon le régime des concessions pour une capacité globale de 800 mégawatts.

Ces projets permettront aussi de produire environ 550 gigawattheures par an, soit près de 2,5 % de la production nationale d’électricité et d’économiser près de 110 mille tonnes équivalent pétrole de gaz naturel, pour une valeur avoisinant 55 millions de dollars par an, soit l’équivalent de 4,3 % des importations de gaz.

Ils contribueront également à rationaliser les dépenses de production d’électricité à partir du gaz naturel, avec une économie estimée à 107 millions de dinars par an, à favoriser le développement régional et la création d’emplois, tout en évitant des émissions de gaz d’environ 253 mille tonnes équivalent dioxyde de carbone par an.

La commission a, par ailleurs, approuvé le lancement des appels d’offres programmés pour la période 2026-2027, portant sur la réalisation de projets de production d’électricité à partir de l’énergie éolienne.

Il s’agit notamment des appels d’offres pour l’installation des centrales éoliennes à Tebaga, dans le gouvernorat de Kébili, d’une capacité de 600 mégawatts, à Jebel Abderrahmane, dans le gouvernorat de Nabeul, d’une capacité de 400 mégawatts, et à El Guettar, dans le gouvernorat de Gafsa, d’une capacité de 200 mégawatts.

Des appels d’offres seront également lancés pour trois nouveaux sites après le démarrage des opérations de mesure de la vitesse du vent, à savoir Zaghouan (200 mégawatts), Kasr El Jery à Beni Khedache dans le gouvernorat de Médenine (500 mégawatts) et Oum Dhorben à Fériana dans le gouvernorat de Kasserine (100 mégawatts).

Les appels d’offres concerneront aussi des projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque à Bazma, dans le gouvernorat de Kébili, d’une capacité de 350 mégawatts, conformément aux exigences techniques liées au stockage par batteries.

Lors de la même réunion, la commission a également approuvé la valorisation des crédits carbone à travers le recours aux mécanismes disponibles dans le cadre des accords bilatéraux ou des marchés volontaires.

Elle a en outre examiné l’état d’avancement des appels d’offres relatifs à la réalisation de projets de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, d’une capacité de 1700 mégawatts, dans le cadre du régime des concessions.

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement a souligné que la Tunisie a choisi d’ouvrir le champ à l’ensemble des mécanismes prévus par la législation nationale, dont le régime des concessions, afin d’atteindre ses objectifs stratégiques dans le domaine des énergies renouvelables et renforcer sa souveraineté énergétique.

Elle a indiqué que l’État poursuivra la mise en œuvre de la feuille de route de la stratégie nationale de l’énergie, rappelant le lancement de plusieurs projets majeurs, dont notamment le projet d’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie (ELMED), qui fera de la Tunisie un pôle régional de l’énergie propre.

La cheffe du gouvernement a en outre insisté sur la nécessité d’accélérer le rythme de réalisation des projets d’énergies renouvelables dans le cadre de la stratégie énergétique nationale afin d’atteindre l’objectif de 35 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.

Elle a appelé à surmonter les difficultés susceptibles d’entraver la mise en œuvre de ces projets, compte tenu de leur importance pour garantir la souveraineté énergétique du pays et réduire ainsi le déficit énergétique et ses répercussions sur le budget de l’État.

Les participants à la réunion ont eu l’occasion d’écouter un exposé sur l’état d’avancement des projets en cours, dont notamment, l’entrée en exploitation de la première centrale de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque, d’une capacité de 100 mégawatts, dans la région d’El Metbasta, gouvernorat de Kairouan, à compter du 16 décembre 2025.

Les essais de mise en service des deux centrales solaires photovoltaïques de Mezzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid) et de Tozeur, d’une capacité de 50 mégawatts chacune ont également démarré en décembre 2025, avec une entrée en exploitation prévue d’ici la fin de l’année.

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3 nouveaux projets d’énergies renouvelables confirmés à Zaghouan, Tataouine et Gabès

24. Dezember 2025 um 09:37

La Tunisie franchit une nouvelle étape concrète dans sa transition énergétique avec la validation de trois projets majeurs d’énergies renouvelables, combinant éolien et solaire, capables de renforcer la production nationale d’électricité tout en réduisant significativement les coûts et les émissions de carbone.

Ces projets ont été confirmés par la Commission supérieure de la production privée d’électricité, lors de sa réunion tenue le 23 décembre 2025, selon un communiqué officiel de la Présidence du gouvernement tunisien. Ils s’inscrivent dans le cadre des appels d’offres nationaux pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, via le régime des concessions.  

Le premier projet concerne la réalisation d’un parc éolien à Zaghouan, d’une capacité de 77,25 mégawatts, intégré à un appel d’offres global portant sur 600 MW d’énergie éolienne. Selon les estimations officielles, cette installation permettra de produire environ 290 gigawattheures par an, soit 1,3 % de la production nationale d’électricité. Elle devrait également générer une économie annuelle d’environ 60 000 tonnes équivalent pétrole de gaz naturel, ce qui représente près de 30 millions de dollars d’importations évitées. À cela s’ajoute une réduction des coûts de production de l’électricité estimée à 53 millions de dinars par an, ainsi qu’une baisse des émissions de dioxyde de carbone de l’ordre de 130 000 tonnes par an.

En parallèle, la commission a donné son feu vert à deux projets solaires photovoltaïques dans les gouvernorats de Tataouine et Gabès, chacun d’une capacité de 100 MW, dans le cadre d’un programme solaire global de 800 MW. Ces deux centrales devraient assurer une production combinée d’environ 550 GWh par an, soit près de 2,5 % de la production nationale d’électricité. Elles permettront d’économiser environ 110 000 tonnes équivalent pétrole de gaz naturel chaque année, de réduire les dépenses de production d’électricité d’environ 107 millions de dinars par an, et d’éviter l’émission de 253 000 tonnes de CO₂ par an.

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Pour une révolution du mix énergétique en Tunisie, grâce au phosphogypse

22. Dezember 2025 um 10:48

En développant des réacteurs nucléaires à sels fondus au thorium de type MSR, que l’on peut extraire du phophogypse, disponible en quantité en Tunisie, on pourrait combiner vision stratégique, souveraineté énergétique, économie circulaire et opportunités professionnelles de haut niveau pour la jeunesse tunisienne ? (Ph. Le thorium pourrait être extrait du phosphogypse rejeté dans la mer Méditerranée par les usines du Groupe chimique tunisien).

Naâmen Bouhamed *

Au détour d’un reportage audiovisuel sur l’histoire des réacteurs nucléaires au thorium à sel fondu aux États-Unis sur Alvin Weinderg et aujourd’hui en Chine, j’ai fait appel à l’agent IA DeepSeek pour analyser les sources potentielles de thorium l’atome «Vert». Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’il est possible d’extraire le thorium du phosphogypse tunisien ! D’où mon analyse sur le potentiel pour la Tunisie de créer un mix-énergétique et un écosystème à haute valeur ajouté.

Alors que la Tunisie cherche à répondre à ses défis énergétiques et environnementaux, une feuille de route ambitieuse pour les 50 prochaine années ouvre une perspective nouvelle : celle de transformer la Tunisie en un pôle d’innovation et de compétences de premier plan en Afrique et en Méditerranée. Cette vision ne promet pas seulement l’indépendance énergétique, mais aussi la création d’une génération de jeunes experts dans des secteurs de pointe.

S’affranchir des hydrocarbures et miser sur les compétences

Aujourd’hui la Tunisie est dépendante à 90% du gaz naturel importé via l’Algérie pour son électricité, alors qu’elle pourrait opérer une transition historique. La stratégie proposée reposerait sur un mix énergétique triplement décarboné associant énergies renouvelables massives et réacteurs nucléaires au thorium de type MSR. Au-delà de la production d’électricité, ce projet structurant serait conçu comme un levier de développement économique et de formation de très haut niveau.

L’intégration de réacteurs nucléaire MSR au thorium – une technologie de sécurité passive utilisant une ressource locale issue des phosphates – est au cœur de cette vision. Elle nécessitera la création d’une Agence tunisienne de l’énergie nucléaire (Aten) et d’un pôle d’instituts de formation d’excellence. Ces instituts devront former des cohortes d’étudiants en physique nucléaire, génie chimique, génie des matériaux et cybersécurité des infrastructures critiques, créant ainsi un vivier de compétences rares et recherchées en Afrique et dans le monde.

La maîtrise de la technologie du thorium n’est pas qu’une question technique, c’est un projet de société qui peut captiver et retenir nos meilleurs cerveaux, en leur offrant des carrières passionnantes et d’avenir ici, en Tunisie.

Le phosphogypse, un «déchet» transformable

Le véritable catalyseur de cette mutation est la valorisation du phosphogypse, ce résidu minier problématique disponible en quantité à Sfax et Gabès depuis plus d’une cinquantaine d’années et qui cause des désagréments environnementaux et sanitaires. Lancer un plan «Programme de palorisation» (2025-2040) proposerait d’en extraire du thorium, des terres rares, du soufre, et d’en faire des matériaux de construction. Cette économie circulaire à grande échelle s’appuiera sur la création de centres d’excellence à Gabès et Sfax, dédiés aux matériaux innovants et à la chimie des terres rares.

Ces centres formeront les ingénieurs, techniciens et chercheurs nécessaires à cette nouvelle industrie, générant à terme 5 000 à 10 000 emplois directs et indirects, qualifiés et non-délocalisables.

Nous parlons de chimie verte, de modélisation environnementale, de pilotage d’installations complexes… Ce sont des métiers d’avenir qui répondront aux aspirations d’une jeunesse diplômée et en quête de défis.

Former une génération de leaders énergétiques

La feuille de route progressive permettrait à la Tunisie de maîtriser cette chaîne de valeur unique – de la gestion des déchets miniers à la production d’énergie décarbonée, et de devenir, ce faisant, un hub régional de formation. Elle pourrait ainsi attirer des étudiants et professionnels de toute l’Afrique et du Monde Arabe, souhaitant se spécialiser dans les technologies du futur : énergie solaire concentrée, stockage, hydrogène vert et nucléaire 100% civil de nouvelle génération au thorium à sel fondu.

En devenant un pays exportateur net d’électricité propre et d’hydrogène vers l’Europe et l’Afrique, la Tunisie n’exporterait pas seulement des molécules et des électrons, mais aussi son savoir-faire, ses normes et ses compétences. Cette ambition ferait des jeunes tunisiens non plus des demandeurs d’opportunités à l’étranger, mais des architectes de solutions pour la transition énergétique du continent.

Feuille de route pour les 50 prochaines années

La vision s’étale sur trois phases dont la durée peut être raccourcie selon les avancées enregistrées:

– 2025-2070 : fondation accélérée sur le solaire et l’éolien, renforcement des réseaux et lancement des études et de la R&D sur le thorium.

2030-2050 : construction en collaboration avec la Chine, leader mondial du secteur, d’un premier réacteur MSR démonstrateur couplé à une usine de dessalement, et développement de la filière industrielle du combustible.

– 2050-2100 : déploiement complet d’un système intégré, avec un mix visant ~50% de renouvelables, ~40% de nucléaire et ~10% de flexibilité/hydrogène, permettant des exportations d’électricité et d’hydrogène vert vers l’Europe et l’Afrique.

Pacte générationnel à conclure

Les défis restent importants : investissements colossaux, cadre réglementaire à adapter, acceptation sociale. Mais la promesse est à la hauteur des efforts.

Cette vision offre un projet de société mobilisateur, capable de transformer le «brain drain» en «brain gain» en ancrant en Tunisie des filières d’excellence à haute valeur ajoutée.

La recommandation finale est de créer une task force «Phosphogypse 2030» pour orchestrer ce projet. Sa mission irait au-delà de la planification technique : elle devrait inclure un volet éducation et formation ambitieux, en lien avec les universités et les centres de recherche Chine, Etats-Unis, Europe, Afrique…, pour garantir que cette révolution énergétique soit aussi une révolution des compétences, au bénéfice des générations de jeunes Tunisiens et de leurs homologues africains.

Le phosphogypse, pilier du développement durable

La valorisation du phosphogypse représente l’exemple parfait de l’économie circulaire appliquée à l’industrie lourde. En combinant 1.  solutions immédiates (construction) ; 2. développements à moyen terme (agriculture, chimie) ; 3. innovations stratégiques (thorium, terres rares).

La Tunisie peut transformer un problème environnemental majeur en une opportunité économique multidimensionnelle.

Cette approche nécessite une volonté politique forte, des investissements structurants et une vision à long terme intégrant recherche, industrie et développement territorial.

Recommandations : 1. créer une task force «Phosphogypse 2030» regroupant tous les acteurs (industrie, recherche, société civile) pour élaborer et mettre en œuvre un «Plan de valorisation», avec des objectifs quantifiés et des échéances précises ; 2. construire un partenariat R&D scientifique, industriel et énergétique de premier ordre avec la Chine en pointe dans le nucléaire au thorium, mais aussi par le transfert technologie extraction REE dans le traitement des terres rares, mais aussi la Suisse et l’Union européenne dans le cadre du développement Programme Horizon Europe «Critical Raw Materials».

Schéma valorisation du phosphogypse :

Source : ‘‘Exploring the potential reuse of phosphogypsum: A waste or a resource?’’,  Mohammed VI Polytechnic University.

* Consultant en développement international.

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Mauritanie : les usagers de l’électricité peuvent désormais tout gérer en ligne

21. Dezember 2025 um 14:30

La Société mauritanienne d’électricité (Somelec) – l’équivalent de la Steg en Tunisie – vient de lancer une nouvelle plateforme de services en ligne, marquant ainsi une étape importante dans la transformation numérique de la Mauritanie. L’annonce a été faite à Nouakchott, en présence des ministres de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, Ahmed Salem Ould Bode, et de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Mohamed Melainine Ould Khaled.

Cette plateforme, explique afriqueitnews.com, permet aux usagers d’accéder à plusieurs services liés à l’électricité sans se déplacer. Ils peuvent désormais souscrire ou résilier un abonnement, transférer un contrat, consulter et payer leurs factures, signaler des pannes et suivre leur consommation en temps réel. Vous avez compris maintenant pourquoi nous avons évoqué le nom de la Steg, mais malheureusement qui est à des années lumières de son homologue mauritanienne.

Les services de Somelec sont intégrés au portail national des services publics Khidmaty, offrant ainsi une interface unique pour les démarches administratives en ligne. Cette intégration vise, ainsi, à faciliter l’accès aux services essentiels et à améliorer l’efficacité de l’administration. Suivez notre regard !

Les autorités de tutelle assurent également que « cette digitalisation permettra de réduire les délais de traitement, d’assurer une disponibilité continue des services et d’améliorer le confort des citoyens grâce à un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».

Selon le ministre Ahmed Salem Ould Bode, ce lancement s’inscrit dans un vaste programme gouvernemental de digitalisation sectorielle et dans une stratégie plus large de modernisation de l’administration publique. La Mauritanie poursuit ainsi ses efforts pour renforcer l’inclusion numérique et faire de la numérisation un levier de développement socio-économique.

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Tunisie : hausse de 4% de la production d’électricité, à 17 499 GWh

16. Dezember 2025 um 16:21

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin octobre 2025, une hausse de 4 %. Et ce, pour se situer à 17 499 gigawattheures (GWh), y compris l’autoproduction renouvelable; contre 16 782 GWh à fin octobre 2024. C’est ce que révèle le rapport sur « La conjoncture économique » d’octobre 2025, que vient de publier l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2 %. Ainsi les achats d’électricité principalement de l’Algérie ont couvert 11 % des besoins du marché local à fin octobre 2025. La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 94 % de la production nationale à fin octobre 2025.

La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 6 %.

Par ailleurs, environ 400  mégawatt (MW) de toitures photovoltaïques ont été installées à fin octobre 2025 dans le secteur résidentiel. Et 70 MW l’ont été sur la moyenne et la haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

La pointe a enregistré une baisse de 1 % pour se situer à 4 837 MW à fin octobre 2025; contre 4 888 MW à fin octobre 2024. Les ventes d’ électricité ont enregistré une légère hausse de 1 % entre fin octobre 2024 et fin octobre 2025. Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 18 %; celles des clients de la moyenne tension ont enregistré une quasi-stabilité.

L’Office national de l’énergie et des mines note que pour les ventes basse tension destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75 % en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle. Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57 % de la totalité de la demande des clients haute tension et moyenne tension (HT&MT) à fin octobre 2025.

Enfin, plusieurs secteurs ont enregistré une hausse des ventes principalement les ventes de l’industrie du papier et de l’édition (+11 %), le pompage d’eau et service sanitaire(+10 %) et les industries extractives (+7 %); contre une baisse du pompage agricole (-5 %) et les industries du textile et de l’habillement (-3 %).

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Tunisie : Hausse généralisée de la production nationale d’électricité

16. Dezember 2025 um 11:31

La production nationale d’électricité a atteint 17.499 gigawattheures (GWh) à fin octobre 2025, enregistrant une progression de 4% par rapport aux 16.782 GWh de la même période en 2024. Ces données, incluant l’autoproduction renouvelable, sont publiées par l’Observatoire national de l’Énergie et des Mines. La production destinée au marché local a, quant à elle, augmenté de 2%.

La STEG domine la production

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) reste le principal acteur du secteur, couvrant 94% de la production nationale. La production d’électricité à partir des énergies renouvelables représente désormais 6% du total, avec environ 400 MW installés sur des toitures photovoltaïques résidentielles et 70 MW sur la moyenne et haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole.

Les importations, principalement en provenance d’Algérie, ont couvert 11% des besoins du marché local. La pointe de consommation a légèrement diminué de 1%, passant de 4888 MW à 4837 MW.

Ventes d’électricité : hausse modérée et variations sectorielles

Les ventes totales d’électricité ont progressé de 1% sur un an. Les clients haute tension ont enregistré une hausse de 18%, tandis que les clients moyenne tension sont restés quasi stables. Les ventes basse tension, majoritairement résidentielles (environ 75%), sont estimées partiellement et ne permettent pas d’évaluer précisément la consommation réelle.

Les industriels restent les principaux consommateurs, représentant 57% de la demande HT & MT. Parmi les secteurs en croissance figurent l’industrie du papier et de l’édition (+11%), le pompage d’eau et les services sanitaires (+10%) et les industries extractives (+7%). À l’inverse, le pompage agricole (-5%) et l’industrie textile et habillement (-3%) ont enregistré des baisses.

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Mahdia : STEG annonce une interruption de courant dans plusieurs quartiers touristiques

Von: Raja
13. Dezember 2025 um 11:39
Mahdia : STEG annonce une interruption de courant dans plusieurs quartiers touristiques

La Société tunisienne de l’électricité et du Gaz (STEG), district Mahdia,  a annoncé que  le courant électrique sera coupé, demain dimanche 14 décembre 2025, de 8h30 à 13h, dans certains endroits de la zone touristique de Mahdia. Dans un communiqué publié samedi, la STEG a expliqué que cette coupure intervient suite à la réalisation des travaux […]

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Mahdia : coupure d’électricité prévue dimanche dans plusieurs quartiers

06. Dezember 2025 um 21:44
STEG

La Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) a annoncé qu’une coupure d’électricité aura lieu ce dimanche, de 8h30 à 13h00, dans plusieurs zones du gouvernorat de Mahdia en raison de travaux de maintenance. Les quartiers concernés comprennent Borj Arif, Borj Chellabi, Liyana – Oued Nkhala, Akwach Dar Echikh, la rue Hammamet, le quartier Jamaa […]

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Déchets en Tunisie : 10.000 tonnes par jour bientôt converties en électricité

14. November 2025 um 10:51

La Tunisie produit chaque jour 10.000 tonnes de déchets, dont une partie sera prochainement transformée en électricité grâce à un projet pilote de la STEG. Le ministre de l’Environnement détaille également les mesures pour lutter contre les décharges sauvages.

Un projet pilote pour produire de l’électricité à partir des déchets

Le ministre de l’Environnement, Habib Obeid, a annoncé jeudi 13 novembre que la Tunisie génère 10.000 tonnes de déchets par jour, réparties sur 16 décharges contrôlées.

Dans le cadre d’une initiative conjointe avec la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), une expérimentation pilote sera lancée pour transformer une partie de ces déchets en énergie électrique.

Le littoral et les décharges sauvages sous surveillance

Lors de la séance plénière consacrée à la mission environnementale, Habib Obeid a souligné que les ressources du ministère restent insuffisantes pour aménager l’ensemble du littoral tunisien. Une aide de 60 millions d’euros sera mobilisée par l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) selon un plan établi par des experts.

Concernant les décharges sauvages, le ministre a confirmé la coordination avec le ministère de l’Intérieur pour leur fermeture et le renforcement du contrôle. Il a également indiqué que le décret relatif au combustible alternatif est en cours de finalisation et sera prochainement publié.

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Tunisie – Italie : Elmed, « première liaison en courant continu entre l’Europe et l’Afrique »

23. September 2025 um 14:49

Lors du Sommet mondial sur les énergies renouvelables, Ursula von der Leyen a annoncé que l’interconnexion électrique Elmed entre la Tunisie et l’Italie sera la première liaison en courant continu reliant l’Europe à l’Afrique. La présidente de la Commission européenne a mis en avant l’importance stratégique de ce projet pour la transition énergétique, la création d’emplois et la sécurité énergétique des deux continents.

300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027

L’interconnexion Elmed s’inscrit dans le cadre du « Global Gateway » de l’Union européenne, qui prévoit 300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027. Selon von der Leyen, ce projet contribuera à créer un « couloir vert » en Afrique du Nord, facilitant le développement de l’industrie propre et de l’hydrogène, tout en renforçant la coopération énergétique entre l’Europe et l’Afrique.

La présidente de la Commission a rappelé qu’après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne a intensifié ses investissements dans les énergies renouvelables, devenues « l’option la plus sûre et la plus économique à long terme ».

Aujourd’hui, près de la moitié de l’électricité européenne provient de sources renouvelables, principalement l’éolien et le solaire, en forte croissance. Grâce au Pacte pour une industrie propre, plus de 100 milliards d’euros sont mobilisés pour accompagner les industries dans cette transition.

Von der Leyen a cité plusieurs initiatives soutenues par l’UE : investissements de 3,4 milliards d’euros au Kenya pour atteindre 100% d’énergie propre d’ici 2030, projets hydrogène dans les Caraïbes, ou encore le rôle croissant de l’Afrique du Nord dans la production d’hydrogène vert. Elle a appelé les industriels et investisseurs à « déployer leurs capitaux et innovations dans les régions où ils auront le plus d’impact ».

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