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Ukraine-Russie | L’Europe se mobilise pour le soldat Volodymyr

12. Dezember 2025 um 09:27

«Nous devons protéger Volodymyr», disent-il en chœur : une conversation téléphonique divulguée révèle que certains va-en-guerre européens conspirent contre le plan de paix de Trump visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. (Ph. Zelensky entouré par les dirigeants européens en mars dernier à Londres).

Habib Glenza

Dans un développement qui n’est pas tout à fait surprenant, les dirigeants européens affirment que Washington cherche à «trahir» l’Ukraine et leprésident Zelensky lors d’éventuelles négociations de paix officielles avec la Russie. «Il est possible que les États-Unis abandonnent l’Ukraine sur les questions territoriales sans fournir de garanties claires en matière de sécurité», aurait déclaré le président français Emmanuel Macron, selon un enregistrement téléphonique «qui a fuité» avec d’autres dirigeants européens.

Il s’agit probablement d’une fuite intentionnelle et d’un signal fort adressé à l’administration Trump, car l’Europe n’a pas adhéré dès le départ au plan de paix proposé par le président américain. «Il est possible que les États-Unis trahissent l’Ukraine sur la question territoriale sans clarifier les garanties de sécurité», a poursuivi Macron, estimant qu’il y avait un «grand danger»pour Zelensky, le protégé des Européens. 

La transcription divulguée de la conversation téléphonique entre les dirigeants européens, qui discutaient de la stratégie à adopter pour protéger le gouvernement Zelensky et les intérêts de Kiev, a été publiée jeudi par le magazine allemand Der Spiegel.

Ne pas laisser Volodymyr seul

Selon certaines informations, le chancelier allemand Friedrich Merz, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, le président finlandais Alexander Stubb et, bien sûr, Zelensky lui-même auraient également participé à la conversation au cours de laquelle Merz a convenu que Zelensky devait «être extrêmement prudent dans les jours à venir» et a averti le dirigeant ukrainien que les Américains «jouent avec vous et avec nous».

Le président finlandais Stubb a ajouté : «Nous ne devons pas laisser l’Ukraine et Volodymyr seuls face à ces gens», après que le secrétaire général de l’Otan, Rutte, ait déclaré : «Je suis d’accord avec Alexander. Nous devons protéger Volodymyr.» L’hypothèse sous-jacente semble être que Zelensky est en position de faiblesse et qu’il est victime d’intimidation de la part de responsables américains plus puissants qui ont beaucoup de moyens de pression sur lui.

Le contexte de cette partie de la conversation est particulièrement intéressant, car il semble se concentrer sur les envoyés de Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, qui viennent de rencontrer Poutine à Moscou et qui mènent les efforts visant à faire adopter le plan de paix en 28 points de Trump (ou en 19 points selon les rapports d’une version révisée). 

Contrer«les sales coups américains»

Politico présente la section de la transcription comme suit : «Selon la transcription, le Finlandais Stubb semblait être d’accord avec Merz. ‘‘Nous ne pouvons pas laisser l’Ukraine et Volodymyr seuls avec ces types’’, a-t-il déclaré, faisant apparemment référence à Witkoff et Kushner, ce qui a suscité l’accord de Rutte : ‘‘Je suis d’accord avec Alexander : nous devons protéger Volodymyr Zelensky’’, a déclaré le chef de l’Otan.» 

Der Spiegel admet dans son rapport que ces déclarations et d’autres reproduites dans les notes de la conversation illustrent la profonde méfiance des Européens à l’égard des deux confidents de Trump. Michael Weiss, l’un des coauteurs du rapport, a présenté tout cela comme visant à contrer«les sales coups américains pour mettre fin à la guerre».

Un aspect de la conversation concerne l’accord trouvé par les dirigeants sur la question des avoirs russes gelés dans les banques de l’Union européenne (UE), que les interlocuteurs considèrent comme une prérogative purement européenne, alors que des informations récentes indiquent que les États-Unis sont prêts à les restituer à Moscou dans le cadre d’un accord de paix finalisé avec l’Ukraine.

Les efforts de Washington pour parvenir rapidement à la paix en engageant sérieusement les deux parties sont-ils assimilés à des«manœuvresdéloyales» ?

Le bureau de Zelensky n’a pour l’instant ni confirmé ni démenti l’exactitude de la transcription divulguée. Un diplomate ukrainien anonyme a toutefois répondu comme suit lorsqu’il a été interrogé par Politico : «En général, seuls les Russes tirent profit des divisions entre l’Europe et les États-Unis, c’est pourquoi notre position constante est que l’unité transatlantique doit être maintenue.»

Mais la réalité est que Zelensky s’est constamment opposé à l’idée d’instaurer la paix sans contrôle ni participation directs de l’Ukraine. Il a également toujours refusé toute concession territoriale, et ses alliés européens ont également rejeté cet élément clé du plan Trump.

Pour sa part, le Kremlin, qui se sent en position de force, insiste actuellement pour que son contrôle sur le Donbass et la Crimée ne soit pas seulement considéré comme un fait accompli, mais il souhaite obtenir la pleine reconnaissance internationale et ukrainienne que ces territoires font partie de la Fédération de Russie.

Paris aurait averti Kiev contre une possible trahison américaine dans les négociations de paix – TRT Français

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La Russie ravie par le «changement de cap encourageant» de Trump !

09. Dezember 2025 um 08:45

La conversation téléphonique entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Iouri Ouchakov, le haut conseiller russe en politique étrangère, révélée par Bloomberg le 25 novembre dernier a déjà montré l’extrême connivence de l’administration américaine avec le pouvoir russe. Et au-delà du dossier ukrainien, c’est l’ensemble de la vision stratégique américaine qui semble ravir Moscou. Le Kremlin a salué la nouvelle stratégie de sécurité nationale de Donald Trump révélé la semaine dernière, la qualifiant de changement de cap encourageant et largement conforme à la pensée russe, rapporte The Guardian.

Imed Bahri

Ces déclarations font suite à la publication par la Maison-Blanche vendredi 5 décembre 2025 d’un document de 33 pages sur la stratégie de la sécurité nationale critiquant l’Union européenne (UE) et affirmant que l’Europe risque un effacement civilisationnel, tout en indiquant clairement la volonté des États-Unis d’établir de meilleures relations avec la Russie. 

«Les ajustements que nous constatons correspondent à bien des égards à notre vision», a déclaré dimanche le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Il s’est félicité des signaux indiquant que l’administration Trump était favorable au dialogue et à l’établissement de bonnes relations. Il a toutefois averti que le prétendu «État profond» américain pourrait tenter de saboter la vision de Trump.

Ces déclarations interviennent alors que les efforts de la Maison-Blanche pour faire aboutir un accord de paix en Ukraine entrent dans une phase cruciale. Les responsables américains affirment être dans la phase finale des négociations mais rien n’indique que l’Ukraine ou la Russie soient disposées à signer l’accord-cadre élaboré par l’équipe de négociation de Trump.

Zelensky espère encore des garanties de sécurité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu lundi 8 décembre à Downing Street pour une réunion à quatre avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand Friedrich Merz.

M. Zelensky a déjà sollicité le soutien de ses alliés européens lorsque la Maison-Blanche a tenté de faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle accepte de céder de son territoire. Pour Kiev, la question cruciale est celle des garanties de sécurité qu’il obtiendrait en cas de renonciation au contrôle d’une partie de son territoire.

M. Zelensky a déclaré avoir eu un «entretien téléphonique substantiel» avec des responsables américains samedi soir, au terme de trois jours de discussions avec une délégation ukrainienne en Floride. Ces rencontres faisaient suite à la visite à Moscou, en début de semaine, des envoyés de Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner. Selon une source citée par Axios, l’appel a duré deux heures et a été difficile. 

«L’Ukraine est déterminée à poursuivre sa collaboration de bonne foi avec les Américains afin de parvenir véritablement à une paix durable», a écrit M. Zelensky sur les réseaux sociaux. Il a déclaré que les deux parties avaient discuté des «points clés susceptibles de mettre fin à l’effusion de sang et d’éliminer la menace d’une nouvelle invasion russe à grande échelle».

Il n’est pas certain que les États-Unis ou l’Europe soient disposés à offrir les garanties de sécurité qui dissuaderaient véritablement la Russie d’envahir à nouveau le pays. Il est également peu probable que Vladimir Poutine accepte un accord impliquant le déploiement de troupes occidentales en Ukraine.

Depuis le début du second mandat de Trump, les responsables américains ont affirmé à maintes reprises être proches d’un accord viable mais ces affirmations se sont toujours révélées être de vaines promesses.

L’envoyé spécial sortant de Trump pour l’Ukraine Keith Kellogg a déclaré samedi lors d’un forum sur la défense que les efforts de l’administration pour mettre fin à la guerre étaient «dans les derniers mètres». Il a précisé que deux questions restaient en suspens : le territoire et le sort de la centrale nucléaire de Zaporijia.

Kellogg est considéré comme l’un des responsables américains les plus favorables à la position de Kiev mais il doit quitter ses fonctions en janvier et était présent aux pourparlers de Floride. Nombre d’autres personnes de l’entourage de Trump, dont son émissaire Witkoff, se sont montrées beaucoup plus ouvertes à l’adoption des positions russes. La conversation révélée par Bloomberg le 25 novembre dernier entre Witkoff et Ouchakov ont montré la connivence de M. Witkoff avec le pouvoir russe et a provoqué un tollé aux États-Unis. 

Le tropisme russe de Trump

Le fils aîné de Trump, Donald Jr, a déclaré dimanche lors d’un forum à Doha que Zelensky poursuivait délibérément le conflit par crainte de perdre le pouvoir s’il prenait fin. Il a affirmé que les États-Unis ne seraient plus «l’idiot avec le chéquier». Donald Jr n’a jamais caché son aversion pour le président ukrainien, il avait écrit sur les réseaux sociaux au lendemain de la victoire de son père que Zelensky «allait perdre son argent de poche».

Quant à Donald Trump lui-même, son tropisme russe ne date pas d’hier. Ses liens avec la Russie datent des années 1980 et dans les années 1990, il a été renfloué par des fonds russes qui ont investi dans ses projets immobiliers pour lui éviter la faillite. 

À Kiev, les analystes estiment que la situation n’est pas encore suffisamment grave pour que l’Ukraine soit contrainte de signer n’importe quel accord simplement pour éviter la poursuite de la guerre toutefois ils prévoient un hiver difficile et potentiellement sombre, la Russie continuant de cibler les infrastructures énergétiques, perturbant ainsi l’approvisionnement en électricité et en chauffage de millions d’Ukrainiens.

L’épuisement gagne du terrain alors que l’Ukraine entame son quatrième hiver de guerre totale. Affaibli par un scandale de corruption qui a touché de nombreux proches et entraîné la démission de son puissant chef de cabinet, Andriy Yermak, Zelensky est en proie à une vague de tensions.

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Macron coincé à New York par le cortège de Trump : Quand la diplomatie se joue dans la rue

23. September 2025 um 11:04

Lundi 22 septembre 2025, Emmanuel Macron a vécu une scène insolite à New York. Après avoir prononcé un discours historique à l’ONU pour reconnaître officiellement l’État de Palestine, le président français s’est retrouvé bloqué par les forces de l’ordre… en raison du passage du cortège présidentiel de Donald Trump.

À la sortie du siège des Nations unies, Emmanuel Macron pensait rejoindre directement l’ambassade de France. Mais la rue était fermée : la police avait stoppé toute circulation pour laisser passer la caravane de Donald Trump. Sur une vidéo diffusée par le média Brut, on voit le chef de l’État français échanger avec un policier qui lui interdit le passage. Téléphone en main, Macron appelle alors son homologue américain : « Devine quoi ? J’attends dans la rue parce que tout est bloqué pour toi », lui lance-t-il, mi-amusé, mi-dépité.

Une rencontre inattendue avec la réalité new-yorkaise

Même après le passage du cortège, le président français a dû continuer son chemin… à pied, parcourant près de trente minutes dans les rues de Manhattan. Occasion inattendue : il a pris des photos avec des passants, reçu un baiser sur le front d’un admirateur, et poursuivi sa conversation avec Trump.

Cet échange impromptu illustre la proximité entretenue entre les deux dirigeants. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron et Donald Trump s’appellent « presque tous les jours » sur leurs téléphones portables personnels. Une relation faite de respect mutuel malgré des divergences assumées. « Je connais son caractère, il connaît le mien. Il a ses idées, j’ai les miennes, mais nous nous respectons », déclarait Macron en février dernier.

L’incident survient à la suite d’une prise de parole majeure : le président français a officialisé la reconnaissance par la France d’un État palestinien, sur fond de guerre à Gaza et d’un rapport de l’ONU accusant Israël de génocide. Une déclaration solennelle, aussitôt suivie d’un contretemps presque burlesque dans les rues new-yorkaises.

🇫🇷🇺🇸 INSOLITE | Emmanuel Macron a appelé Donald Trump car le convoi du président des États-Unis le bloquait dans les rues de New York. (Brut) pic.twitter.com/YL0EqY9RPY

— AlertesInfos (@AlertesInfos) September 23, 2025

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France : Sébastien Lecornu nommé Premier ministre

09. September 2025 um 20:41

Emmanuel Macron a désigné mardi Sébastien Lecornu comme chef du gouvernement, en remplacement de François Bayrou, démissionnaire. La cérémonie officielle de passation est fixée à mercredi midi. Le nouveau Premier ministre, ancien ministre des Armées, promet des discussions avant la composition du gouvernement.

François Bayrou a remis mardi sa démission de Matignon, ouvrant la voie à un changement de tête au gouvernement. Dans la foulée, Emmanuel Macron a nommé Sébastien Lecornu, jusque-là ministre des Armées, au poste de Premier ministre.

Dans un premier message public, Lecornu a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État : « Je remercie le président de la République pour sa confiance ». La passation de pouvoir est programmée mercredi à midi, à Matignon.

Réactions

Du côté de l’opposition, les critiques n’ont pas tardé. Le Parti socialiste a dénoncé un choix risqué : « Emmanuel Macron prend le risque de la colère sociale », estime le PS, qui redoute une ligne politique inchangée malgré ce changement de Premier ministre. D’autres formations politiques attendent de voir la composition du futur gouvernement pour se positionner.

Un habitué des dossiers de défense

François Bayrou, nommé à Matignon il y a seulement quelques mois, a démissionné après des tensions persistantes autour de la conduite de la politique sociale et budgétaire. Le président Macron, confronté à une impopularité grandissante et à des mouvements sociaux, mise sur Lecornu, proche du pouvoir exécutif et habitué aux dossiers de défense, pour incarner une nouvelle phase du quinquennat.

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