Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Forces de «maintien de la paix» en Ukraine | Les mensonges des impuissances européennes

25. März 2025 um 09:27

Sans la signature de l’accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, la présence à titre officiel du moindre contingent militaire ne serait-ce que d’un seul des pays membres de l’Otan sur le sol ukrainien vaudra l’entrée directe de l’Alliance de l’Atlantique Nord en guerre contre la Fédération de Russie. Et cela, la plupart des pays de l’Otan le savent très bien qui réfléchiront par deux fois avant de faire le moindre pas en ce sens, malgré les gesticulations de la France et de la Grande-Bretagne. (Ph. L’Union européenne joue toutes ses cartes sur Volodymyr Zelenski).

Oleg Nesterenko *

Quelques jours après que le premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé que le plan de «coalition des volontaires» entrait dans une «phase opérationnelle», le 20 mars dernier, les représentants de la majorité des pays de l’Otan se sont réunis dans les banlieues de Londres pour discuter de la création de «la force de maintien de la paix» en Ukraine et élaborer les plans de son action.

Londres s’attend à ce que plus de 30 pays, dont l’intégralité des membres de l’Otan, prennent une participation dans la nouvelle coalition et apportent leurs contributions.

Lors de ladite réunion, les participants ont convenu que les forces «de maintien de la paix» en Ukraine comprendront autant de troupes terrestres que de forces aériennes et navales. Notamment, des militaires britanniques et français seront déployés tant dans les villes que dans les ports et les infrastructures critiques ; les navires de patrouille et dragueurs de mines de l’Otan opéreront en mer Noire.

De son côté, le 27 mars, Emmanuel Macron a organisé un nouveau sommet à Paris entre Volodymyr Zelensky et ses partenaires de guerre : «On a fait un gros travail avec les Britanniques sur les conditions d’encadrer le cessez-le-feu et donc là, je pense que ça va être l’occasion d’en discuter et de le préciser», a déclaré le président français.

Bien évidemment, en parlant d’une coalition et d’un grand déploiement militaire des forces de l’alliance du Traité de l’Atlantique Nord, ce n’est guère une action d’une durée de 30 jours couvrant le cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis d’Amérique qui est en discussion, mais une opération stratégique à long terme.  

Les tentatives désespérées de se sauver la face

La grandeur des ambitions des idées exprimées et des plans élaborés par la coalition anglo-franco-centrique ne peut être comparée qu’à la profondeur abyssale de leur coupure de la réalité. Car, jamais aucune force d’aucun pays de l’Otan ne participera dans le prétendu processus de «maintien de la paix» sur le sol de l’Ukraine post-conflit.

Après la remise démonstrative des pays du Vieux continent à leur véritable place – celle des vassaux du maitre outre-Atlantique – par le rejet de leur présence à la table des futures négociations de paix en Ukraine qui n’auront lieu qu’entre les deux réelles puissances en guerre : les Etats-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie – les récentes déclarations des pays-membres du camp en défaite face à la Russie ne sont que des tentatives maladroites et désespérées de sauver les débris restant de leur réputation, en tant que puissances militaires, aux yeux du monde qui les observent d’une manière de plus en plus sceptique.

Contrairement à ces mensonges et illusions propagés depuis la réunion à Londres au sujet des futures actions des prétendues forces du «maintien de la paix» en Ukraine dans la période post-guerre, mon affirmation sur l’impossibilité de la participation des forces armées des pays de l’Otan dans le «maintien de la paix» en Ukraine est sans équivoque et basée sur des fondements juridiques incontournables.

Plusieurs facteurs-clés rendent parfaitement impossible l’initiative occidentale de «contrôler» la paix en Ukraine à la fin du conflit armé. 

La condition sine qua non de Moscou

Sans la signature de l’accord de paix entre Moscou et Kiev, la présence à titre officiel du moindre contingent militaire ne serait ce que d’un seul des pays membres de l’Otan sur le sol ukrainien vaudra l’entrée directe de l’Alliance de l’Atlantique Nord en guerre contre la Fédération de Russie.

Il est connu d’avance via de multiples déclarations de Moscou qui n’ont jamais varié au sujet des rapports entre Kiev et l’Otan : l’une des conditionssine qua non de la signature de l’accord de paix sera l’interdiction signée et ratifiée par la partie adverse de la présence des forces armées du bloc de l’Otan sur le territoire de l’Ukraine. 

Soit, juridiquement, c’est bien le Kremlin et personne d’autre qui décidera de la présence du camp ennemi à ses frontières du sud-ouest. Une présence qui n’aura jamais lieu : sa seule menace a été l’une des raisons principales pour Moscou d’entrer en guerre qui dure depuis plus de trois ans.

L’unique moyen de réaliser les fantasmes des dirigeants des pays de l’Otan sur la présence en Ukraine de leurs forces «de maintien de la paix» est celui d’entrer en guerre contre la Russie et de l’importer.

Les casques bleus

Les Casques bleus sont une force qui agit au nom de l’Organisation des Nations unies (Onu) dans le cadre des opérations de maintien de la paix (OMP). Il est donc logique de supposer que leur présence peut avoir lieu en Ukraine post-guerre. 

Cela étant, le déploiement d’une telle mission ne peut être décidé que par le principal organe des Nations Unies qui est le Conseil de sécurité. Le Conseil, dont la Fédération de Russie est membre permanent et, à ce titre, dispose du droit de veto lorsque des résolutions doivent être votées.

Ainsi, une fois de plus, c’est bien Moscou qui décidera si la présence des casques bleus en Ukraine aura lieu ou non.

Navires de patrouille et dragueurs de mines en mer Noire

Lors de la réunion de 20 mars à Londres, l’une des décisions qui a été prise était celle de la future présence des navires de patrouille et dragueurs de mines de l’Otan qui opéreront en mer Noire.

Les propagateurs de la désinformation depuis Londres ont «oublié» de parler de l’existence de la convention de Montreux. La convention de Montreux, signée le 20 juillet 1936, détermine l’exercice de la circulation dans les détroits des Dardanelles et du Bosphore (Turquie), ainsi que dans la mer Noire. Et le §2 de son article 18 est sans équivoque : «Quel que soit l’objet de leur présence en mer Noire, les bâtiments de guerre des Puissances non riveraines ne pourront pas y rester plus de vingt et un jours».

Soit, aucune sérieuse présence supplémentaire de la marine du bloc de l’Otan ne peut y avoir lieu. Hormis celles de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Turquie riveraines qui y sont déjà présentes et peuvent naviguer librement dans leurs eaux territoriales et les eaux internationales – ce qu’elles font depuis toujours.   

Les déclarations européennes sur la future présence des navires de l’Otan qui opéreront en mer Noire dans le cadre de «la force de maintien de la paix» en Ukraine ne sont donc que de la rhétorique vide.

La constitution de l’Ukraine

En vue des grossières violations au quotidien de la Constitution de l’Ukraine depuis 2014 et, plus particulièrement, depuis les 3 dernières années par les régimes  successifs installés à Kiev, il est presque déplacé de mentionner l’existence d’une Constitution dans ce pays et, encore moins, de mentionner l’existence de l’article 17 de ladite Constitution qui est sans équivoque : «Le déploiement de bases militaires étrangères sur le territoire ukrainien est interdit».

Il est tout à fait certain qu’une violation constitutionnelle de plus, parmi tant d’autres, par le déploiement des forces armées de l’Otan sur le territoire de l’Ukraine serait passé tout à fait inaperçu. De plus que l’existence de la Cour constitutionnelle qui est l’unique organe de juridiction constitutionnelle en Ukraine a été réduite par le régime de Zelensky à n’exister que sur papier.

Post-scriptum : En mettant de côté les fantaisies propagées par la composante européenne de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, revenons à la réalité : d’une manière incontournable, seule la Fédération de Russie peut réellement garantir la paix sur le territoire de l’Ukraine. Il n’y aura aucune paix, si les conditions de sécurité et la prise en compte des intérêts russes exigées par Moscou, durant tant d’années avant-même le déclenchement de la guerre, ne sont pas respectées par le camp-ennemi. Et en mentionnant l’ennemi, ce n’est guère du camp ukrainien qui n’a jamais été qu’un outil périssable entre les mains des tireurs de ficelles anglo-saxons dont je parle.

L’intervention directe et officielle de la moindre composante militaire d’un seul des pays de l’Otan sur le sol ukrainien vaudra directement son entrée en guerre contre la Russie avec toutes les conséquences pour le monde qui en découleront.

Cela étant, si une telle situation a été soigneusement évitée dans les heures les plus sombres du règne belliqueux des «démocrates» sur la Maison Blanche – ce n’est certainement pas demain que cela arrivera dans le cadre des gesticulations archaïques et impuissantes des anciennes puissances européennes, dont «l’âge d’or» a sombré à tout jamais dans l’oubli du passé.

* Président du CCIE, spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne.

L’article Forces de «maintien de la paix» en Ukraine | Les mensonges des impuissances européennes est apparu en premier sur Kapitalis.

Tebboune joue subtilement la carte de la désescalade

24. März 2025 um 12:16

Jouant l’apaisement, le président algérien Abdelmadjid Tebboune appelle à « régler tous les problèmes » avec Emmanuel Macron, son « alter ego »; avec lequel cependant il y eut alternativement « des moments de sirocco, des moments de froid ».

Alors que les relations, au demeurant tumultueuses, entre l’Algérie et l’ancienne puissance coloniale prenaient un tournant dangereux- notamment depuis que le ministre de l’Intérieur Bruno Retaillau, la nouvelle coqueluche de la droite, a mis sa démission dans la balance si la France venait à céder sur le dossier des Algériens expulsables- le président algérien Abdelmadjid Tebboune semble jouer la carte de l’apaisement en estimant que la crise entre Alger et Paris a été « créée de toutes pièces » et en réitérant sa volonté de « régler tous les problèmes » avec Emmanuel Macron.

« Alter ego »

Il faut, a-t-il dit, « savoir raison garder, nous avons d’excellentes relations, beaucoup d’amis (en France) qui aiment l’Algérie ». Emmanuel Macron est « mon alter ego, on a eu des moments de sirocco, des moments de froid »; mais « c’est avec lui que je travaille ».

Ainsi, en indiquant clairement que son homologue français est son seul et unique interlocuteur, le locataire du palais d’Al-Mouradia coupe ainsi de facto l’herbe sous les pieds du patron de la place Beauvau. Ce dernier voyant sa popularité monter en flèche à la faveur de son hyperactivité médiatique et de ses prises de position très droitières. Au point de croire désormais en ses chances de prendre la tête des Républicains, et rêve même de l’Elysée.

Ainsi, « pour ne pas tomber dans le brouhaha, ni le capharnaüm politique là-bas [en France], je dirais seulement trois mots : nous, on garde comme point de repère et unique point de repère le président Macron ». C’est ce qu’affirmait le président algérien Tebboune dans une interview retransmise samedi 22 mars à la télévision algérienne. En indiquant ainsi qu’Emmanuel Macron reste son « unique point de repère » dans la crise actuelle entre Alger et Paris.

Dressant le constat de « deux États indépendants » avec « deux présidents qui travaillent ensemble. Tout le reste ne nous concerne pas », a-t-il souligné. Abdelmadjid Tebboune estime d’ailleurs que les tensions entre son pays et la France sont « un moment d’incompréhension ». Tout en affichant sa volonté de « régler tous les problèmes » uniquement avec le président français ou « avec la personne qu’il délègue, à savoir les ministres des Affaires étrangères entre eux ».

Les sujets qui  fâchent

La prise de position du président algérien est-elle en mesure de calmer les esprits alors que la crise entre les deux pays est attisée par des manœuvres de « l’extrême droite française revancharde et haineuse », selon les termes du communiqué émanant du ministère algérien des Affaires étrangères?

Difficile d’y croire, tellement les contentieux hérités des blessures du passé colonial et qui demeurent vives des deux rives de la Méditerranée, empoisonnent encore les relations entre les deux pays.

Le Sahara occidental encore et toujours

Parmi les sujets qui fâchent, figure la crise depuis l’été 2024 lorsque Emmanuel Macron, au mépris de la traditionnelle neutralité de la France dans ce dossier explosif, reconnut la marocanité du  Sahara occidental. Alger avait alors retiré son ambassadeur à Paris. Une victoire pour Rabat, un coup dur pour Alger.

Sur un ton virulent, le ministère algérien des Affaires étrangères avait publié un communiqué par lequel Alger affirmait vouloir « en tirer toutes les conséquences » en indiquant « que la France en assumera seule la pleine et entière responsabilité ». Une précision lourde de sous-entendus était ajoutée : « Les puissances coloniales, anciennes savent se reconnaître, se comprendre et se tendre des mains secourables. »

Pourtant, le président Tebboune semble tourner la plage en assurant samedi dernier que l’amitié entre Paris et Rabat « ne nous dérange pas du tout, contrairement à ce qu’on dit ». Tout en condamnant les visites récentes de Rachida Dati et Gérard Larcher dans ce territoire, dont le Maroc contrôle de facto 80%, considéré « non autonome » par l’ONU qui propose une large autonomie sous sa souveraineté. Alors que le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, réclame un référendum d’autodétermination.

L’affaire Sansal

Or, à peine cette couleuvre avalée par Alger, voila que l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal lance une bombe en déclarant le 2 octobre- lors d’une émission du média marqué à droite Frontière– que l’ouest algérien faisait partie du Maroc au moment de la colonisation française. « Tout le problème vient d’une décision prise par le gouvernement français : quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc, Tlemcen, Oran et même jusqu’à Mascara […] la France a décidé comme ça, arbitrairement, de tracer une frontière», a-t-il  avancé. Des  propos considérés comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien et qui auraient motivé en partie son arrestation par les autorités algériennes pour « atteintes à la sûreté de l’État ».

En déplacement à Bruxelles, Emmanuel Macron a répété son appel à « une issue rapide » pour que l’auteur emprisonné et atteint d’un cancer « retrouve la liberté », appelant à la « clairvoyance » de son homologue algérien.

Le dossier brûlant des OQTF

Dernière dossier ayant  fini de ternir la relation bilatérale : le refus de l’Algérie d’accueillir plusieurs ressortissants algériens sous OQTF expulsés par la France. La crise ayant atteint son paroxysme après l’attentat de Mulhouse ayant fait un mort, commis par un Algérien qui avait fait l’objet de plusieurs OQTF.

A noter que  Bruno Retailleau aura menacé d’une « riposte graduée » si l’Algérie continue de refuser d’admettre ses ressortissants expulsés. Une démarche « rejetée sur la forme et le fond » par le gouvernement algérien qui invite les autorités françaises « à suivre le canal d’usage en l’occurrence celui établi entre les préfectures et les consulats ». Le sujet est clos.

L’article Tebboune joue subtilement la carte de la désescalade est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Crise diplomatique entre l’Algérie et la France : Tebboune appelle à la sagesse et au dialogue

24. März 2025 um 09:20

Les tensions entre l’Algérie et la France ne sont pas au beau fixe, dans une relation oscillant entre « je t’aime, moi non plus ». Pour revenir sur la situation actuelle, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a souligné la nécessité de faire preuve de sagesse dans la gestion des différends entre les deux pays, qualifiant les tensions actuelles de « chaos et tumulte politique ».

Lors d’une interview avec des journalistes de médias publics, Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu‘Emmanuel Macron, son homologue français, est « la seule référence en France pour résoudre ce conflit ». Il a déclaré : « Il y a effectivement eu un malentendu, mais il reste le président de la République française. Pour moi, le règlement des différends doit se faire avec lui ou avec la personne qu’il délègue, c’est-à-dire son ministre des Affaires étrangères, ce qui est correct. »

Abdelmadjid Tebboune a également exprimé sa confiance en son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qu’il considère comme une personne compétente et digne de confiance pour gérer ce dossier. Il a insisté sur le fait que l’Algérie et la France sont deux nations indépendantes — une puissance africaine et une puissance européenne — dont les présidents travaillent ensemble, ajoutant que « le reste ne nous concerne pas ».

 

L’article Crise diplomatique entre l’Algérie et la France : Tebboune appelle à la sagesse et au dialogue est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

‘‘Le Président toxique’’ | Une enquête choc sur Emmanuel Macron

24. März 2025 um 07:40

Depuis sa sortie le 6 février 2025, ‘‘Le Président toxique. Enquête sur le véritable Emmanuel Macron’’, d’Étienne Campion (édition Robert Laffont) suscite un vif débat. À travers une centaine de témoignages, ce livre dresse un portrait implacable d’un président séducteur mais impitoyable, dont la gestion solitaire du pouvoir aurait conduit à son isolement et à l’instabilité actuelle du pays.

Djamal Guettala

Depuis la dissolution controversée de l’Assemblée nationale en juin 2024, Emmanuel Macron fait face à une défiance grandissante, y compris au sein de son propre camp. Dans une interview accordée au Figaro, Campion révèle que certains proches du président le qualifient eux-mêmes de «toxique», décrivant une influence d’abord séduisante, mais rapidement destructrice.

L’ouvrage met en avant une gouvernance où l’avis des autres est relégué au second plan, et où le président, de plus en plus isolé, ne s’entoure plus que de fidèles inconditionnels. Cette attitude expliquerait les choix politiques récents, souvent perçus comme impulsifs et risqués.

Une ascension fondée sur la séduction et l’élimination

Dès ses débuts en politique, Emmanuel Macron s’est imposé par son talent exceptionnel pour la séduction intellectuelle, qui lui a permis de s’attirer le soutien de personnalités influentes. Mais Campion met en lumière un autre versant de cette séduction : une stratégie de mise à l’écart systématique de ceux qui lui ont été utiles.

Des figures clés de son ascension, comme Jean-Pierre Jouyet et Jacques Attali, ont été écartées une fois leur rôle accompli. Dans une enquête publiée par Marianne, des témoignages évoquent un mode de fonctionnement basé sur la manipulation et la trahison, contribuant à alimenter rancœurs et défiance autour du président.

Campion explore également les origines psychologiques du comportement de Macron, notamment une rupture marquante durant son adolescence : son choix de se détourner de ses parents pour vivre chez sa grand-mère, Germaine Noguès.

Ce besoin d’indépendance précoce, associé à une relation fusionnelle avec elle, aurait façonné son rapport complexe à l’autorité et à la loyauté. L’auteur y voit un schéma qui se répétera tout au long de sa carrière : séduction des figures influentes, puis rupture brutale lorsqu’elles ne lui sont plus nécessaires.

Dans une interview pour Élucid, Campion qualifie Macron de «président résolument anormal et toxique», évoquant son narcissisme, son goût du contrôle et son incapacité à accepter la contradiction.

Un exercice du pouvoir de plus en plus solitaire et risqué

Avec le temps, Emmanuel Macron est devenu un président ultra-centralisateur, prenant toutes les décisions à l’Élysée et marginalisant son propre gouvernement.

L’ouvrage décrit un chef d’État enfermé dans une bulle, insensible aux mises en garde et aux critiques. Campion analyse les récents choix présidentiels, notamment la dissolution de 2024, comme des réactions impulsives, prises dans un climat de tension extrême et sans réelle concertation.

L’auteur estime que la crise actuelle n’est pas un accident, mais la conséquence logique d’un mode de gouvernance basé sur la rupture et la confrontation. Ce qui a fait sa force – audace, indépendance, vision disruptive – est aussi ce qui le fragilise aujourd’hui.

Dès son accession au pouvoir, Macron a voulu bousculer les codes, imposer sa vision sans concessions. Mais cette posture a fini par l’isoler, affaiblir son autorité et exacerber les tensions dans le pays.

Un livre incontournable pour comprendre la crise du macronisme

À travers une enquête rigoureuse et des analyses fouillées, ‘‘Le Président toxique’’ ne se contente pas de critiquer Emmanuel Macron : il cherche à comprendre comment et pourquoi il en est arrivé là.

En remontant aux racines de son rapport au pouvoir, à la loyauté et au conflit, Campion met en lumière les mécanismes psychologiques et politiques qui ont conduit à son isolement et à l’instabilité actuelle.

Un ouvrage essentiel pour décrypter les crises qu’il traverse – ou qu’il a lui-même provoquées.

L’article ‘‘Le Président toxique’’ | Une enquête choc sur Emmanuel Macron est apparu en premier sur Kapitalis.

Kaïs Saïed et Emmanuel Macron évoquent la Palestine et la lutte contre les réseaux criminels

22. März 2025 um 05:49

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron le vendredi 21 mars 2025, à l’occasion du 69ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Tunisie.

Selon le communiqué de la présidence de la République, Emmanuel  Macron a félicité le peuple tunisien, saluant les liens historiques entre les deux pays. 

Lors de cet échange téléphonique,  Kaïs Saïed a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat en Palestine, qualifiant la situation de « guerre d’extermination » contre le peuple palestinien. Il a critiqué les institutions internationales, jugées dépassées, et plaidé pour une révision des concepts diplomatiques traditionnels afin de mieux répondre aux crises actuelles.

Toujours selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a également insisté sur la nécessité de démanteler les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains et le trafic d’organes, notamment entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Il a réaffirmé que la Tunisie refusait d’être un point de transit ou de base pour ces activités illégales. Il a appelé à une coopération internationale pour mettre en place des ponts aériens humanitaires, permettant aux victimes de retourner volontairement et dignement dans leurs pays d’origine.

Concernant la récupération des fonds publics détournés, Kaïs Saïed a critiqué l’inefficacité des procédures judiciaires internationales, soulignant que les résultats obtenus restent insignifiants malgré des années d’efforts. Enfin,  il a mis l’accent sur l’importance de la création de mécanismes innovants pour restituer ces richesses aux Tunisiens.

L’article Kaïs Saïed et Emmanuel Macron évoquent la Palestine et la lutte contre les réseaux criminels est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Boualem Sansal condamné à 10 ans de prison, la France réagit

21. März 2025 um 15:59

L’écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, Boualem Sansal, a comparu devant un tribunal d’Alger, jeudi 20 mars. Une peine de 10 ans de prison a été requise contre lui.

Le 20 mars, Boualem Sansal a été jugé au tribunal correctionnel de Dar El Beida à Alger, lors d’un procès expéditif d’environ 30 minutes.

À la fin de l’audience, le procureur a demandé une peine de dix (10) ans de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million de dinars, rapportent plusieurs médias locaux, dont le quotidien Chorrouk. Cette information a également été relayée par plusieurs médias dont Le Monde et Le Figaro.

Boualem Sansal est poursuivi pour atteinte à l’unité nationale, outrage à l’armée, mise en péril de l’économie nationale et possession de vidéos et de publications jugées menaçant la sécurité et la stabilité du pays.

Le verdict de cette affaire sera rendu le jeudi 27 mars 2025.

Emmanuel Macron a souhaité une « issue rapide » pour Boualem Sansal, affirmant qu’il avait confiance en la président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Cependant, le président français estime que l’affaire n’était pas sérieuse et que l’écrivain, malade, méritait d’être libéré.

L’article Boualem Sansal condamné à 10 ans de prison, la France réagit est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Algérie | L’écrivain Boualem Sansal risque 10 ans de prison

21. März 2025 um 06:36

Le parquet du tribunal correctionnel de Dar El Beida a requis, mardi 20 mars 2025, une peine de 10 ans de prison ferme contre l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. L’auteur de ‘‘2084 : La fin du monde’’ est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont atteinte à l’intégrité territoriale, outrage à corps constitué et possession de documents menaçant la sécurité nationale.

Arrêté le 16 novembre 2024 à l’aéroport d’Alger, Boualem Sansal, 75 ans, avait été placé en détention provisoire après une série de déclarations publiques jugées controversées par les autorités algériennes. En octobre dernier, il aurait tenu des propos remettant en question les frontières de l’Algérie héritées de la colonisation française, une position perçue comme un soutien implicite à la thèse marocaine sur le Sahara occidental.

Selon son avocat, François Zimeray, le procès s’est déroulé «dans une opacité totale, sans respect des droits de la défense». L’écrivain, connu pour son engagement critique envers le pouvoir algérien, a entamé une grève de la faim pour dénoncer son incarcération.

Indignation en France et appel à sa libération

L’affaire suscite une vive émotion en France. Le président Emmanuel Macron a exprimé son inquiétude face à ce qu’il qualifie de «détention arbitraire», appelant Alger à garantir un procès équitable. Plusieurs intellectuels et écrivains, dont Kamel Daoud et Leïla Slimani, ont également dénoncé une atteinte à la liberté d’expression et demandé la libération de Sansal.

Du côté des autorités algériennes, aucune réaction officielle n’a été enregistrée. Le verdict est attendu pour le 27 mars. D’ici là, l’écrivain reste incarcéré à la prison d’El Harrach, dans des conditions jugées préoccupantes par ses proches.

Lors du procès, Sansal a nié toutes les accusations portées contre lui, déclarant qu’il «a simplement exercé son droit à la liberté d’expression». Selon Echorouk, Sansal, qui semblait en bonne santé, a déclaré qu’il «n’avait jamais eu l’intention de nuire à l’Etat» et n’avait «pas conscience que certaines de ses déclarations pouvaient être offensantes pour les institutions nationales».

L’écrivain a décidé de se défendre sans l’assistance d’un avocat, répondant directement aux questions du juge. Les accusations sont basées sur des éléments trouvés dans les appareils électroniques de l’accusé, notamment des téléphones portables, des ordinateurs et des supports de stockage, considérés comme nuisibles à l’ordre public et à la stabilité nationale.

Outre la prison, le procureur de la République a également requis une amende d’un million de dinars algériens (environ 25 000 dinars tunisiens).

Affaire à suivre.

I. B. (avec agences).

L’article Algérie | L’écrivain Boualem Sansal risque 10 ans de prison est apparu en premier sur Kapitalis.

La France établit une liste de 60 Algériens à expulser

15. März 2025 um 13:04

Depuis la reconnaissance, en juillet dernier, par Emmanuel Macron, de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, les relations entre Paris et Alger n’ont cessé de se détériorer pour atteindre leur niveau critique actuel où la France s’apprête à transmettre à l’Algérie une première liste d’une soixantaine de ressortissants algériens à expulser.

Dans le collimateur des autorités françaises figurent des individus considérés comme des «troubles à l’ordre public», des personnes récemment sorties de prison ou présentant des profils jugés dangereux.

«Sur cette liste ne figurent que des ressortissants algériens dont nous avons la preuve de la nationalité», a précisé Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, cité par l’agence AFP.

Toutefois, le document n’a pas encore été officiellement transmis à Alger et le ministre, par ailleurs candidat à la présidence des Républicains (LR), a récemment multiplié les critiques à l’encontre de l’Algérie, notamment sur les questions migratoires.

Le refus d’Alger d’accueillir ses ressortissants sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) – dont l’auteur de l’attentat ayant fait un mort à Mulhouse le 22 février – a exacerbé des relations déjà fragilisées. La reconnaissance avait déjà marqué un tournant dans la dégradation des liens entre les deux pays.

«Nous avons des accords internationaux et bilatéraux avec l’Algérie. Cette liste sera un test décisif : soit l’Algérie respecte ses engagements et les accords signés librement, soit nous mettrons en œuvre une riposte graduée, pouvant aller jusqu’à la remise en cause de l’ensemble de nos accords», a averti Retailleau.

Si cette première liste est bien en deçà des ambitions initiales du ministre, qui évoquait plusieurs centaines d’expulsions, d’autres pourraient suivre dans les semaines à venir, ajoute l’AFP.

L’article La France établit une liste de 60 Algériens à expulser est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌