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Gestern — 16. Mai 2025Haupt-Feeds

Nafti et Attaf plaident à Bagdad pour une solution politique en Libye sans ingérence étrangère

16. Mai 2025 um 15:39

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu, vendredi à Bagdad, avec son homologue algérien, Ahmed Attaf, autour des récents développements survenus en Libye.

A ce propos, les deux ministres ont souligné la nécessité de “mettre fin aux violences et de favoriser un dialogue entre les frères libyens sous l’égide des Nations unies, en vue d’un règlement politique linter-libyen de la crise, à l’écart de toute ingérence étrangère”, indique un communiqué.

La rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Sommet arabe ordinaire prévu à Bagdad le 17 mai courant, a, en outre, porté sur les résolutions qui seront adoptées lors du Sommet.

Les relations bilatérales privilégiées et les moyens de les renforcer davantage dans divers domaines, notamment en matière de commerce interrégional, d’investissement conjoint, d’industrie, d’énergie et de développement des zones frontalières, ont été à l’ordre du jour de cet entretien.

Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de la concertation entre les deux pays sur plusieurs questions régionales, africaines, méditerranéennes et internationales.

Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne aux travaux de la 34e session ordinaire du Sommet arabe et du 5e Sommet arabe pour le développement économique et social, qui se tiendront, simultanément, le 17 mai 2025, à Bagdad, en Irak.

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Marseille : El Mordjene, interdite en Europe mais toujours prisée sur le marché noir

16. Mai 2025 um 13:08

Fin mars 2025, les douanes du port de Marseille ont réalisé une saisie exceptionnelle de près de 10 tonnes de pâte à tartiner algérienne El Mordjene. Soit 15 300 pots dans un conteneur venu d’Algérie. C’est ce qu’a révélé le média algérien TSA. Ce produit, très populaire sur les réseaux sociaux pour son goût rappelant le Kinder Bueno, est interdit à l’importation en France et dans l’Union européenne depuis septembre 2024. Et ce, en raison de non-conformités aux normes sanitaires, notamment la présence d’ingrédients interdits comme la poudre de lait.

Outre El Mordjene, les douaniers ont saisi d’autres produits algériens interdits, dont 3 550 pots, tous contenant des ingrédients prohibés à l’importation. Malgré l’interdiction, El Mordjene continue de circuler sur le marché noir à Marseille, où il peut se vendre jusqu’à 30 euros le pot. Ce qui en fait une affaire lucrative pour le commerce illicite.

L’interdiction est justifiée par le fait que l’Algérie ne remplit pas les critères européens requis pour exporter des produits contenant des dérivés laitiers, notamment en matière de sécurité sanitaire et de contrôle vétérinaire. L’identité de l’importateur et la provenance exacte de la cargaison n’ont pas été révélées.

En résumé, cette saisie record illustre les tensions entre la forte demande pour ce produit gourmand et les exigences sanitaires strictes de l’UE, qui protègent le marché européen tout en alimentant un marché parallèle.

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Algérie La société slovène Geoplin prolonge son accord sur le gaz avec Sonatrach

16. Mai 2025 um 10:48
Le fournisseur slovène de gaz naturel en gros Geoplin a déclaré avoir signé une extension d’un accord avec la compagnie pétrolière publique algérienne Sonatrach sur les livraisons de gaz naturel.L’extension du contrat garantira un approvisionnement ininterrompu de gaz naturel à la Slovénie dans les années à venir, ajoute  Geoplin dans un communiqué de presse, sans […]

Inondations en Algérie: Des morts et des dégâts !

16. Mai 2025 um 09:50
Le bilan des inondations spectaculaires qui frappent l’Algérie s’alourdit. A Ouled Djellal, un enfant a trouvé la mort après avoir été emporté par les eaux d’un oued au lieu-dit Kah Khadra. Son corps sans vie a été retrouvé à 100 m de son domicile, a indiqué la Protection civile dans un nouveau bilan publié ce jeudi en […]

Des pluies diluviennes font plusieurs morts en Algérie

16. Mai 2025 um 10:13

Plusieurs personnes ont trouvé la mort en Algérie suite à des fortes intempéries qui se sont abattues dans le pays ces derniers jours. C’est ce qu’indique la Protection civile algérienne.

La presse algérienne relève qu’à Djelfa notamment, un garçon de 13 ans a succombé à ses blessures causées par des chutes de grêlons au lieu-dit Dhayet Rmel dans la région d’Oum Al Khachab. Et trois autres personnes sont décédées, après le dérapage et le renversement du bus qui les transportait avec 28 autres voyageurs. Le bus s’est retrouvé encerclé par les eaux au niveau du village Ouled Abidallah.

Par ailleurs, la Protection civile fait également état du sauvetage de 21 personnes à M’sila par les sapeurs-pompiers qui ont éloigné 11 voitures et un camion qui étaient menacés par les eaux au niveau de la commune d’Ain Riche.

Selon le site TSA, les pluies torrentielles ont continué de tomber sur les régions touchées par les inondations. Ce qui a poussé Météo Algérie a lancé une alerte pluie de niveau 2 pour le nord d’Ouled Djellal, Biskra, Khenchela et Tébessa. D’autres wilayas algériens sont également concernées par cette alerte météo.

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Violentes inondations en Algérie : au moins cinq morts et plus de 100 blessés

15. Mai 2025 um 20:26
Violentes inondations en Algérie : au moins cinq morts et plus de 100 blessés

De violentes intempéries ont frappé l’Algérie le jeudi 15 mai 2025, provoquant de graves inondations dans plusieurs régions du pays. Selon les services de la protection civile, au moins cinq personnes ont perdu la vie et plus de cent autres ont été blessées. À Djelfa, située à environ 300 kilomètres au sud d’Alger, trois personnes […]

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Atelier international à Tunis │ Pour une gestion durable des terres et de l’eau

15. Mai 2025 um 07:45

Des représentants de dix pays d’Afrique et d’Asie se réunissent du 12 au 16 mai 2025 à Hammamet, en Tunisie, pour un échange d’expériences sur une gestion durable des terres et de l’eau.

Il s’agit d’un atelier sur les «solutions fondées sur la nature» pour une gestion durable des terres et des forêts initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et co-organisé dans le cadre du réseau Khibra par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient, avec la participation de responsables et experts venus d’Algérie, du Botswana, d’Irak, de Jordanie, du Liban, du Malawi, de Tanzanie, de Tunisie, du Yémen et du Zimbabwe.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire d’État auprès du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Hamadi Habaieb, a souligné l’urgence de ces enjeux: «Dans nos régions arides et semi-arides, l’eau a toujours été précieuse. Aujourd’hui, face au changement climatique, à l’urbanisation croissante et à l’évolution des besoins agricoles, l’offre et la demande de l’eau constituent un défi majeur, mais aussi une formidable opportunité de transformation des systèmes alimentaires.»

Mohamed Amrani, chargé de bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord, a déclaré qu’«environ 25% des terres de la planète sont dégradées, affectant le bien-être de plus de 3,2 milliards de personnes au niveau global.» «Parallèlement, les forêts continuent de disparaître à un rythme alarmant, avec une perte nette de 4,7 millions d’hectares par an à l’échelle mondiale entre 2015 et 2020», a-t-il ajouté, soulignant ainsi la pertinence de cet atelier.

«L’interconnexion entre les systèmes de l’eau, de l’énergie, de l’alimentation et des écosystèmes est de plus en plus reconnue comme essentielle pour atteindre le développement durable et la résilience climatique», a encore déclaré M. Amrani.

Cet événement permettra un apprentissage mutuel entre pays confrontés à des pressions climatiques similaires. Les participants exploreront des solutions intégrant le nexus Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes et la promotion des «solutions fondées sur la nature» dans les contextes des zones et climats arides. Des outils développés dans le cadre de l’Initiative régionale de la FAO sur la rareté de l’eau au Proche-Orient et en Afrique du Nord seront partagés à savoir une plateforme ainsi que la méthodologie d’évaluation intégrée des paysages (Ilam), et le Cadre de production durable des paysages (SLPF), qui vise à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres.

Communiqué.

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Fadéla M’Rabet, pionnière du féminisme algérien, s’éteint à 90 ans

15. Mai 2025 um 06:40

L’Algérie perd l’une de ses figures intellectuelles les plus audacieuses : Fadéla M’Rabet est décédée à Paris mercredi 14 mai 2025, à l’âge de 90 ans. Femme de science, de lettres et de combat, elle laisse une empreinte indélébile dans l’histoire du féminisme maghrébin.

Née en 1935 à Skikda, dans une famille instruite, Fadéla M’Rabet fut l’une des premières femmes algériennes à briser le plafond de verre dans les domaines scientifique et médiatique. Docteure en biologie, elle enseigne à l’université et s’impose rapidement comme une intellectuelle engagée. Dans les années 1960, elle devient une voix importante à la Radio algérienne, animant des programmes culturels qui donneront bientôt lieu à ses premiers essais percutants.

C’est en 1965 qu’elle publie ‘‘La Femme algérienne’’, un ouvrage qui marquera une rupture dans le discours sur la condition féminine dans une société encore profondément patriarcale. Deux ans plus tard, ‘‘Les Algériennes’’ viendra renforcer cette critique sociale, dénonçant avec une rare clarté les pesanteurs religieuses, les traditions oppressantes et l’hypocrisie des élites.

Face à l’hostilité croissante du pouvoir et des milieux conservateurs, elle est contrainte à l’exil en 1971. Elle s’installe en France, où elle poursuivra son œuvre littéraire et intellectuelle, tout en restant profondément attachée à son pays d’origine. Son engagement féministe n’a jamais faibli, même lorsqu’il devenait impopulaire ou dangereux.

Fadéla M’Rabet incarnait une pensée libre, affranchie des dogmes, qui refusait les concessions. Ses écrits, republiés ces dernières années en Algérie notamment par les éditions Dalimen, ont retrouvé une nouvelle actualité à l’heure où les droits des femmes restent un champ de bataille politique et culturel.

Sa disparition représente une perte majeure pour l’Algérie, mais son œuvre demeure. Elle continuera d’éclairer les consciences et d’armer les luttes à venir.

Djamal Guettala

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Air Algérie: perturbations sur les vols de et vers la France

14. Mai 2025 um 15:15
La compagnie aérienne nationale Air Algérie a annoncé, mercredi dans un communiqué, des perturbations dans son programme de vols de et vers la France, en raison d’une grève des contrôleurs aériens français, rapporte APS. « Air Algérie informe ses distingués clients que des perturbations affecteront le programme de ses vols entre l’Algérie et la France les […]

Alerte sur les oiseaux migrateurs en voie d’extinction en Afrique du Nord

13. Mai 2025 um 08:05

A l’occasion de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs, célébrée le 10 mai de chaque année, le WWF Afrique du Nord a souligné dans une note l’urgence de protéger les oiseaux migrateurs en voie de disparition, comme l’huîtrier pie, une espèce qui hiverne en Afrique du Nord.

Le thème de cette année, «Espaces partagés : créer des villes et des communautés respectueuses des oiseaux», souligne l’importance de préserver les habitats des espèces migratrices.

L’huîtrier pie (Haematopus ostralegus), reconnaissable à son bec rouge robuste, son plumage noir et blanc distinctif et ses pattes roses, est classé «quasi menacé» par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), écrit WWF, précisant que les estimations actuelles indiquent qu’il ne reste que 616 667 à 686 667 oiseaux adultes dans le monde.

En Afrique du Nord, cet oiseau peut être observé le long des zones côtières, notamment dans le golfe de Gabès (Tunisie), ainsi que dans plusieurs zones humides protégées par la Convention de Ramsar, dont Ghar El-Melh (au nord de Tunis) et le parc national d’El-Kala (Algérie).

Le déclin de la population d’huîtriers pies est attribué à la réduction de la disponibilité des proies, en particulier des mollusques de fond, et à la dégradation de l’habitat due à la pollution des côtes et des zones humides.

WWF Afrique du Nord appelle à des mesures de conservation plus strictes pour protéger ces espèces vulnérables et leurs écosystèmes, exhortant les gouvernements et les communautés locales à donner la priorité à la gestion durable des côtes et au contrôle de la pollution.

I. B.

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Témoignages │ Boualem Sansal et la force des mots

13. Mai 2025 um 07:32

Une quarantaine d’auteurs d’horizons divers apportent leur soutien à l’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison, en Algérie.

‘‘Amorces de récits’’ réunit des témoignages, textes de création, réunis sous l’égide du Pen Club Belgique par Liliane Schrauwen, écrivaine. L’ouvrage est présenté par Vincent Engel, président du Pen Belgique francophone.

Que l’on soit d’accord ou pas avec l’écrivain et ses prises de positions, c’est la défense de la liberté d’expression qui est au centre de cet ouvrage, exigeant, généreux et à l’écriture engagée dans le rejet de l’emprisonnement d’un homme qui pense., qui écrit.

La place de la plume n’est pas dans une cellule, jugée par la police, la force des mots est qu’elle déjoue la volonté du geôlier, qu’elle échappe des barreaux, trouve une résonance dans la dignité des citoyens et des êtres, qu’elle doit être jugée par les lecteurs.

Les droits de ce livre sont versés à Pen International.

Tahar Bekri

‘‘Amorces de récits’’, Editions Edern, Bruxelles.

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Banque mondiale : Comment l’Algérie façonne son avenir économique

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. Elle offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée.

 

Voici les trois points essentiels à retenir de cette étude de la Banque mondiale:

1- L’Algérie diversifie son économie, en triplant ses exportations hors hydrocarbures depuis 2017, pour atteindre 5,1 milliards de dollars en 2023, réduisant ainsi sa dépendance au pétrole et au gaz.

2- Des réformes stratégiques, telles que le Système communautaire portuaire algérien (APCS) et une nouvelle loi sur l’investissement, améliorent l’efficacité commerciale et attirent les investissements étrangers, avec le soutien de la Banque mondiale.

3- Malgré les progrès accomplis, des défis tels que la faible productivité et les pressions mondiales en faveur de la décarbonisation soulignent la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir la résilience et la croissance économiques à long terme.

 

Aux premières lueurs du jour, sur le Port d’Alger, les grues s’animent au-dessus des piles de conteneurs. « Il y a dix ans, 90 % de ces navires transportaient du pétrole et du gazfait remarquer un agent portuaire, désignant les bateaux en cours de chargement d’engrais, de bobines d’acier et de caisses de dattes. Aujourd’hui, l’évolution de nos exportations est visible : ce n’est plus seulement du pétrole et du gaz. C’est notre avenir qui se dessine. »

Longtemps dépendante des hydrocarbures, l’Algérie trace désormais une voie audacieuse vers la diversification économique. Alors que plus de 90 % de ses recettes d’exportation étaient historiquement liées à l’industrie pétrolière, le pays opère une transformation profonde pour réduire cette dépendance et attirer les investissements étrangers. Les mesures récentes, soutenues par la Banque mondiale, commencent à porter leurs fruits, comme le souligne la mise à jour économique de l’Algérie pour le second semestre 2024.

Les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant 5,1 milliards de dollars en 2023, soit 2 % du PIB. Les engrais, les produits sidérurgiques et le ciment figurent parmi les principales exportations, témoignant des premiers résultats positifs dans l’élargissement de la base économique algérienne. Néanmoins, ce portefeuille reste limité et souligne l’importance de poursuivre les efforts d’expansion et de diversification.

Au cœur de cette transformation se trouve le Système communautaire portuaire algérien (APCS), lancé en juillet 2021 et développé avec l’expertise de la Banque mondiale. Cette plateforme numérique connecte l’ensemble des acteurs portuaires et réduit les délais de dédouanement en reliant les douanes, les compagnies maritimes et les exportateurs sur une interface unique. L’assistance technique de la Banque mondiale a également inclus l’établissement d’un cadre juridique, la promotion du dialogue entre les parties prenantes, et l’organisation de visites d’étude dans des ports mondiaux tel que celui de Barcelone. « L’APCS marque un tournant pour le secteur commercial algérien, souligne Meriem Ait Ali Slimane, économiste principale à la Banque mondiale. Il démontre comment des réformes ciblées peuvent avoir un impact économique transformateur. »

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. La loi offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée. L’AAPI a déployé une plateforme en ligne pour simplifier le parcours des investisseurs, facilitant l’accès au foncier, à l’information et aux incitations de manière numérique. La Banque mondiale a appuyé l’AAPI à travers des formations et des recommandations stratégiques, en particulier sur les moyens d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) et de développer des secteurs tournés vers l’exportation.

Le secteur agricole algérien a également enregistré des avancées, particulièrement en matière d’exportation de produits alimentaires frais. L’assistance technique de la Banque mondiale a soutenu la réalisation d’études de marché, l’évaluation des chaînes de valeur et le renforcement du dialogue public privé. En 2018, une campagne soutenue par la Banque mondiale a permis de collecter plus de 800 000 peaux de mouton, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’industrie du cuir. Cette initiative a marqué le début d’une série de réponses aux enjeux environnementaux. Dans le secteur industriel, des efforts similaires ont ciblé des chaînes de valeur comme le liège et la mécanique de précision. Des initiatives de renforcement des capacités, incluant des voyages d’étude et des programmes de formation, ont contribué à améliorer les compétences et la coordination entre les acteurs du secteur.

Pour garantir la conformité des produits algériens aux normes internationales, l’Organisme Algérien d’Accréditation (ALGERAC) a élargi son champ d’action. La Banque mondiale a accompagné ALGERAC dans l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal et le renforcement des compétences de son personnel. En juillet 2024, le nombre de laboratoires accrédités s’élevait à 135, contre 77 en 2021, soit une augmentation de 75 % en trois ans. L’accréditation est essentielle pour adapter les produits algériens aux normes mondiales, offrant ainsi un avantage stratégique pour accéder à de nouveaux marchés.

Malgré ces avancées, l’Algérie continue de faire face à des défis en matière de productivité et de bureaucratie. La transition mondiale vers la décarbonisation pose des risques, particulièrement pour les exportations à forte intensité carbone tels que les engrais et le ciment, dans le cadre du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union Européenne (CBAM). Afin de maintenir la croissance des exportations, l’Algérie devra augmenter sa productivité, attirer davantage d’Investissements directs étrangers et verdir ses processus industriels. Les recommandations de la Banque mondiale préconisent l’adoption d’une tarification du carbone, la diversification des marchés d’exportation et le renforcement des chaînes de valeur dans des secteurs à fort potentiel, tels que les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

« L’Algérie dispose d’un potentiel considérable pour diversifier ses exportations et s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales, souligne Kamel Braham, Représentant résident de la Banque mondiale en AlgérieLe défi actuel est de capitaliser sur cet élan, notamment en s’attaquant aux barrières structurelles et en renforçant la compétitivité. »

La collaboration de l’Algérie avec la Banque mondiale continuera d’informer et d’orienter sa transformation économique. En numérisant les processus commerciaux, en renforçant les capacités institutionnelles et en diversifiant ses portefeuilles d’exportation, le pays pose les bases d’une croissance durable. Alors que le soleil se lève sur le Port d’Alger, la vue des conteneurs remplis d’acier, de ciment et de produits agricoles — plutôt que de pétrole et de gaz uniquement — symbolise un nouveau chapitre de l’histoire économique algérienne.

Source: Banque mondiale

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Le Cepex organise la pavillon tunisien à la Foire d’Alger

12. Mai 2025 um 13:47

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise la participation des entreprises tunisiennes à la 56e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), qui se tiendra du 23 au 28 juin 2025 au palais des expositions Safex.

La FIA est un carrefour stratégique pour les entreprises tunisiennes désireuses de renforcer leur ancrage sur l’un des marchés les plus porteurs de la région.
Avec plus de 638 exposants et 165 entreprises internationales provenant de 30 pays lors de la dernière édition, la FIA s’impose comme une vitrine de premier plan pour développer son réseau d’affaires. 

Cet événement économique majeur sera une occasion pour rencontrer de nouveaux partenaires, distributeurs et clients. Et générer ainsi des opportunités commerciales à l’avenir.

La date limite d’inscription est fixée au 16 mai courant. Les entreprises tunisiennes qui veulent participer au sein du pavillon national à cette manifestation doivent obligatoirement soumettre leur formulaire de participation via ce lien

I. B.

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L’Algérie décide à nouveau d’expulser des fonctionnaires français !

12. Mai 2025 um 11:49
Les autorités algériennes ont convoqué dimanche 11 mai le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Alger pour lui notifier de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques françaises, selon TF1 Info. Paris a d’ores et déjà promis une réponse « ferme » face à une décision « incompréhensible ». Mi-avril, Alger avait déjà décidé […]

L’Algérie exige le départ immédiat de 15 diplomates français du pays

12. Mai 2025 um 09:45

Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué, dimanche 11 mai, le chargé d’affaires français en Algérie pour exiger le départ immédiat de 15 diplomates français nommés dans des conditions qui, selon lui, violent les procédures établies.

L’Agence de presse algérienne (APS) a confirmé que ce rappel intervient à la suite de « violations graves et répétées de la part de la partie française, notamment une violation flagrante des procédures établies et habituelles de nomination des employés des missions diplomatiques et consulaires françaises accréditées en Algérie ».

Selon un communiqué cité par l’agence, « les autorités compétentes ont récemment détecté la nomination d’au moins 15 employés français pour exercer des fonctions diplomatiques ou consulaires sur le sol algérien, sans que les procédures nécessaires aient été accomplies, y compris la notification officielle préalable ou les demandes d’accréditation, comme l’exigent les normes et accords internationaux pertinents ».

Le communiqué ajoute que « ces employés, qui étaient auparavant titulaires de passeports de mission, se sont vu délivrer des passeports diplomatiques pour faciliter leur entrée en Algérie. La même liste comprenait deux employés du ministère français de l’Intérieur qui étaient censés exercer certaines des fonctions de ceux récemment déclarés persona non grata ».

A rappeler qu’en avril dernier, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré « persona non grata » 12 employés de l’ambassade de France et de ses missions consulaires en Algérie. Le ministère a affirmé que cette mesure était une réponse au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qu’il a accusé de chercher à « insulter l’Algérie ».

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé, dans un entretien au journal Le Monde que les relations entre Paris et Alger restent « complètement gelées » depuis que l’Algérie a expulsé 12 employés mi-avril, et la France a répondu par une mesure similaire.

Interrogé sur d’éventuelles sanctions contre l’Algérie, M. Barrot a rappelé qu’il avait pris des mesures plus tôt cette année pour « restreindre la circulation de personnalités importantes » en France. Ce qui, selon lui, « a provoqué un grand mécontentement parmi les personnes concernées ».

« Cela ne me dérange pas de prendre (des mesures supplémentaires) », a-t-il ajouté. « Je ne dirai pas forcément quand elles seront prises, ni quand elles ne le seront pas. C’est ainsi que fonctionne la diplomatie ».

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Aïmen Laïhem remporte le Prix Mohammed Dib 2025 pour son récit ‘‘Taxis’’

11. Mai 2025 um 07:41

L’écrivain algérien Aïmen Laïhem a remporté, samedi 10 mai 2025, le Prix Littéraire Mohammed Dib 2025 pour son premier livre, ‘‘Taxis’’. L’annonce a été faite à Tlemcen lors d’une cérémonie organisée par l’association La Grande Maison, en présence de nombreuses figures du monde littéraire maghrébin.

Paru en octobre 2023, ‘‘Taxis’’ est un récit subtil et attachant qui entraîne le lecteur dans les rues d’Alger, à travers les yeux d’un narrateur anonyme. Chaque jour, ce dernier prend des taxis qui deviennent sa seule fenêtre sur le monde. Entre conversations inattendues avec les chauffeurs et les passagers, appels de sa mère, échanges de messages avec une amie vivant à Tunis, et un voyage vers Montréal, le livre dessine une mosaïque de portraits et de situations, tantôt absurdes, tantôt empreintes de tendresse.

Sous des airs d’anti-héros détaché, le narrateur observe, commente, et interroge son environnement. Alger, volontairement floutée, se mue en décor d’une chronique douce-amère, où la jeunesse, les femmes, la mairie, et même des croissants chauds alimentent une réflexion discrète sur l’identité et le quotidien.

Né en 1998 à Alger, Aïmen Laïhem est architecte, diplômé de l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme (Epau), et poursuit actuellement un cursus en urbanisme à Paris. Il a entamé l’écriture de ‘‘Taxis’’ en 2019, au moment du Hirak, offrant aujourd’hui une œuvre saluée par le jury pour «sa finesse d’observation, son humour discret, et sa capacité à capter l’air du temps avec légèreté».

Publié par les Éditions Barzakh, maison algérienne reconnue pour son engagement à promouvoir de nouvelles voix littéraires, ‘‘Taxis’’ s’inscrit aussi dans un dialogue maghrébin : l’amie tunisienne du narrateur, présente en filigrane, illustre les liens invisibles mais constants entre les jeunesses d’Alger, de Tunis et d’ailleurs.

Avec cette distinction, Aïmen Laïhem rejoint la nouvelle génération d’écrivains du Maghreb qui interrogent les imaginaires urbains, les identités contemporaines et les circulations culturelles dans la région.

Djamal Guettala 

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Guerre des gazoducs au Maghreb : où en sont les deux projets rivaux ?

10. Mai 2025 um 10:46

Engagés dans une guerre de gazoducs pour relier les réserves du Nigeria au marché européen, l’Algérie et le Maroc ne manquent pas d’atouts pour remporter ce mégaprojet. Explications. 

Coup dur pour le projet algérien de gazoduc transsaharien dans la bataille énergétique qui se joue entre Alger et Rabat, alors que les deux frères ennemis du Maghreb s’affrontent durement autour de deux projets concurrents visant à acheminer le gaz du Nigeria vers l’Europe. Le premier, porté par Alger, suit un tracé de 4 128 kilomètres en transitant par le Niger sur environ 841 km. Le second, défendu par Rabat, vise à relier le Nigeria à l’Europe via la côte atlantique ouest-africaine. Long de 5 660 kilomètres, ce gazoduc partira de Dakhla pour se connecter au réseau nigérian, avant de remonter vers l’Europe en traversant 13 pays africains.

Volte-face

En effet, selon les dernières nouvelles, et alors que les partenaires Algérie/Niger/Nigeria ont formalisé leur engagement par des accords bilatéraux et des protocoles techniques – dotant l’initiative d’un socle institutionnel robuste, d’autant plus  qu’Alger bénéficie d’un réseau d’infrastructures existantes déjà facilitant le raccordement aux terminaux méditerranéens -, le Niger a officiellement suspendu, jeudi 8 mai, sa participation à ce projet titanesque porté par l’Algérie et conçu pour transporter jusqu’à 30 milliards de m³ de gaz par an vers l’Europe. Et ce, dans un contexte de climat tendu entre Niamey et Alger, marqué notamment par l’affaire du drone malien abattu par l’armée algérienne.

Cet incident a entrainé la détérioration des relations diplomatiques entre Alger et le Mali, le Niger, le Burkina Faso, trois pays africains réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) et déclenché une réaction diplomatique en chaîne, marquée notamment par des rappels d’ambassadeurs et des fermetures d’espaces aériens.

Un soutien émirati de poids

En revanche, le projet concurrent de gazoduc entre le Nigeria et l’Europe via le Maroc vient d’enregistrer un soutien de poids. En effet, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, a révélé lundi 5 mai devant le Parlement que les Émirats arabes unis contribueront au financement du chantier estimé à 25 milliards de dollars, aux côtés de partenaires tels que la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement et le Fonds de l’OPEP.

La ministre a par ailleurs confirmé l’attribution d’un contrat à la société chinoise Jingye Steel Group pour la fourniture des conduites. Elle a précisé que le Maroc a finalisé toutes les études de faisabilité et d’ingénierie.

Défis majeurs

La contribution des Émirats au financement du projet gazoduc Maroc Europe marocain lui redonnera-t-elle un second souffle ? Rappelons à cet égard que la décision finale d’investissement pour ce projet a été reportée à début 2026 pour plusieurs facteurs.

D’abord, certaines études techniques, notamment celles concernant les tronçons les plus sensibles du tracé, n’ont pas encore été finalisées.

Ensuite, le budget initial du projet, estimé à 25 milliards de dollars, a été revu à la hausse, dépassant désormais les 30 milliards de dollars.

Enfin, le fait que le projet marocain traverse plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord implique des défis diplomatiques et logistiques considérables, notamment la coordination entre ces nations, la sécurisation des contrats, ainsi que la mobilisation des financements.

À tous ces obstacles, s’ajoute une difficulté majeure : l’absence d’engagements fermes de la part d’acheteurs européens, condition essentielle pour garantir la rentabilité du projet. Or, sans ces accords à long terme, aucun investisseur ne s’engagera sur un chantier de cette ampleur.

Les atouts de l’Algérie

Par contre, le gazoduc transsaharien, projet lancé dès les années 1980 mais relancé en force ces dernières années par Alger, dispose déjà d’un vaste réseau de gazoducs, d’unités de compression, de stations de transit, ainsi que d’un accès direct aux marchés européens via ses terminaux en Méditerranée.

Au final, le gazoduc transsaharien, avec ses accès directs vers l’Italie et l’Espagne, présente un profil bien plus attractif. Cependant, la décision soudaine du Niger de suspendre sa participation au projet porté par l’Algérie pourrait ralentir momentanément son avancement, mais sur le long terme, ce partenaire essentiel, sur lequel transitent environ 841 km de pipelines, finira par privilégier ses intérêts économiques à la solidarité politique avec les pays voisins du Sahel. Realpolitik oblige.

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Cinéma │ ‘‘L’effacement’’ de Karim Moussaoui ou la fêlure identitaire

10. Mai 2025 um 08:19

En salle depuis cette semaine en France, ‘‘L’effacement’’, le nouveau film du cinéaste algérien Karim Moussaoui, transpose au grand écran le roman subtil et introspectif de Samir Toumi, publié en 2016 aux Éditions Barzakh.

Djamal Guettala

À travers l’histoire de Réda, le réalisateur poursuit son exploration sensible des failles d’une société algérienne en quête de repères, en confrontant la sphère intime au poids de l’Histoire.

Réda vit dans un quartier huppé d’Alger. Employé dans la principale société d’hydrocarbures du pays, dirigée par son père autoritaire, il semble promis à un destin tracé. Mais sous cette façade de réussite, le mal-être ronge. Lorsque son père meurt brutalement, un événement troublant bouleverse sa vie : son reflet disparaît du miroir.

Bâtisseurs confiants et héritiers égarés

Cette disparition, métaphore d’une perte d’identité, trouve son origine dans le roman de Samir Toumi. Dans l’ouvrage, le narrateur, le jour de ses 44 ans, découvre qu’il est atteint du «syndrome de l’effacement», un mal mystérieux qui touche les fils d’anciens combattants de la Guerre de Libération.

À travers ce prisme, l’auteur interroge la relation complexe entre deux générations : les pères, bâtisseurs confiants d’une Algérie indépendante, et les fils, héritiers blessés, parfois égarés.

Karim Moussaoui, en adaptant ce texte dense, offre une lecture cinématographique à la fois fidèle et singulière. Co-écrit avec Maud Ameline, ‘‘L’effacement’’ conserve la trame introspective du roman tout en lui insufflant une dimension visuelle forte, notamment grâce à une mise en scène épurée et une photographie qui capte les contrastes d’Alger.

Présenté en compétition officielle au Festival d’Angoulême 2024, le film réunit une coproduction internationale (France, Allemagne, Tunisie) avec les producteurs David Thion, Nicole Gerhards, Dora Bouchoucha et Lina Chaabane.

Drame personnel et chronique sociale

Comme dans ‘‘En attendant les hirondelles’’ (2017), Moussaoui confirme sa capacité à conjuguer drame personnel et chronique sociale, posant un regard lucide sur la transmission, la mémoire collective et les blessures invisibles.

Avec ‘‘L’effacement’’, le cinéma algérien propose une œuvre qui résonne largement, en Algérie comme ailleurs : une méditation poignante sur l’effacement de soi face aux injonctions de l’histoire familiale et nationale.

Bande annonce. 

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L’hommage de Marseille aux Algériens tués le 8 mai 1945

10. Mai 2025 um 07:59

Le 8 mai 2025, la ville de Marseille a franchi une étape significative dans la reconnaissance de son histoire coloniale en inaugurant une stèle en hommage aux Algériens tués par l’armée coloniale française le même jour en 1945.

Cette initiative, portée par l’Espace Franco-Algérien, répond à une demande de longue date pour une reconnaissance officielle de ces victimes.

La stèle a été installée à proximité de la Porte d’Aix, un lieu symbolique représentant les soldats français morts pendant la Première Guerre mondiale. Ce choix souligne l’importance de reconnaître toutes les victimes, qu’elles soient françaises ou algériennes, dans un même espace de mémoire.

Benoît Payan, maire de Marseille, a honoré cet engagement en participant à la cérémonie, marquant ainsi la concrétisation d’une promesse faite lorsqu’il était dans l’opposition. Anthony Krehmeier, maire du 2e secteur, a également pris part à l’événement, soulignant l’importance de cette reconnaissance pour la ville.

Cette démarche s’inscrit dans un mouvement plus large de réconciliation et de reconnaissance des mémoires partagées entre la France et l’Algérie, visant à réparer les blessures du passé colonial.

La ville de Marseille, en honorant cette mémoire, ouvre la voie à une réflexion collective sur la construction d’une histoire commune, fondée sur la vérité, la justice et le respect des mémoires.

Djamal Guettala

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