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Heute — 15. November 2025Haupt-Feeds

LA TUNISIE QUI GAGNE | Wael Moula – “We Settle, We Pay” : Innover, développer, conquérir c’est notre manière, à nous, d’aimer notre pays

15. November 2025 um 09:25
Paiement Mobile
Image IA

Après avoir posé les fondations d’une infrastructure digitale inclusive, Wael Moula poursuit son engagement avec une nouvelle ambition : accompagner les commerçants et les professionnels dans leur transformation numérique. Place à la suite d’un parcours où chaque solution est pensée comme un levier d’autonomie et de progrès.

Entretien :

Wael Moula 2Wael Moula, vous avez évoqué la persévérance comme moteur de votre parcours. Pourquoi ce mot revient-il avec autant de force ?

Parce que c’est vraiment la clé. Il y a tant de défis sur le marché, et l’un des plus grands, c’est l’éducation financière. Elle reste encore peu développée. Le citoyen moyen, ce que j’appelle “le minet”, préfère souvent payer en espèce. Il pense que les commissions sur les paiements par carte sont trop élevées, ou que l’ouverture d’un compte bancaire coûte cher.

Il faut donc l’accompagner, le sensibiliser, lui montrer la valeur ajoutée du digital. Et cela ne relève pas uniquement de la fintech ou du secteur privé : c’est tout un écosystème qui doit s’y engager, les banques les régulateurs et le gouvernement.

Avez-vous le sentiment que les choses évoluent ?

Oui, honnêtement, je vois des avancées. Si on prend un peu de hauteur, on constate que l’État, le régulateur et les acteurs majeurs de la fintech ont enclenché une dynamique. La mise en place du switch national et du paiement mobile en Tunisie est un vrai atout.

Aujourd’hui, cinq ou six établissements de paiement sont opérationnels. Les statistiques montrent une nette augmentation des transactions mobiles. On n’a plus besoin d’aller en agence pour effectuer une opération. Même dans les zones rurales, les agents de paiement rattachés à ces établissements jouent un rôle essentiel.

Vous avez mentionné le rôle du “facilitateur de paiement”. Pouvez-vous nous expliquer ce que c’est ?

Bien sûr. Le facilitateur de paiement est un statut conçu pour les fintechs. Il leur offre un cadre légal clair, leur permettant d’opérer directement avec les commerçants, d’encaisser des paiements et de proposer des solutions d’acceptation.

Avant, seules les banques pouvaient fournir un TPE ou un site e-commerce pour les paiements par carte. Mais ce n’est pas leur cœur de métier. Les fintechs, elles, apportent agilité, innovation, conseil, accompagnement.

En tant que facilitateurs de paiement, nous collaborons avec les banques — souvent en back-office — tout en étant en première ligne avec les commerçants. Le cadre est bien défini par la Banque Centrale, certifié par les réseaux comme Visa et Mastercard. Cela nous permet de mettre notre agilité au service du business et des clients.

Et les PME, les associations, les structures communautaires ? Comment les intégrez-vous dans cette dynamique ?

C’est un point essentiel. Il faut changer les mentalités, faire évoluer les usages. Mais avec ces nouvelles technologies, on voit déjà la valeur ajoutée.

Prenons un exemple concret : un livreur de pizza. Il arrive chez le client, présente sa commande, sort son smartphone équipé de notre solution, et le client n’a qu’à passer sa carte. Le paiement est digital, sécurisé, sans manipulation d’espèces. C’est plus pratique, plus rassurant pour tout le monde.

Le timing, la chance ou la persévérance seraient les ingrédients de votre réussite ?

Oui, je crois que c’est un mélange de tout cela. Il y a eu un alignement de facteurs. Par exemple, nous avons participé à un appel à manifestation d’intérêt lancé par la Banque Centrale. Nous avons été sélectionnés parmi une douzaine de candidats. C’était une question de compétence, bien sûr, mais aussi de chance et de persévérance.

C’est une réussite qui s’inscrit dans le moyen, voire le long terme. Il faut continuer à agir sur l’éducation financière, à expliquer les bénéfices concrets de ces innovations. Pour TAPPY, par exemple, nous avons commencé avec des pilotes auprès de grandes enseignes en Tunisie, comme la BIAT pour tester l’expérience client et ajuster notre solution.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La transformation numérique des commerçants progresse, portée par les fintechs et un cadre national en évolution.
  • L’éducation financière demeure un frein majeur, malgré une hausse des transactions mobiles.
  • Le statut de facilitateur de paiement donne aux fintechs un rôle direct auprès des commerçants.
  • Les usages se simplifient : un smartphone suffit désormais pour accepter un paiement par carte.
  • Les innovations avancent grâce à un alignement entre régulateur, banques et acteurs technologiques.

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Gestern — 14. November 2025Haupt-Feeds

C’était en 2003 : Textile, TIC, libre-échange, comment 2003 a préparé la Tunisie d’aujourd’hui ?

Von: hechmi
14. November 2025 um 21:36

C'était en 2003En 2003, la Tunisie traverse une phase d’ouverture économique, marquée par la libéralisation progressive des échanges, l’essor du tourisme et les premières mutations numériques.

Le pays cherche alors à consolider sa position dans la région euro-méditerranéenne tout en anticipant les transformations sectorielles à venir.

Revisiter ces archives permet de comprendre les dynamiques qui, vingt ans plus tard, influencent encore les débats actuels : diversité économique, stratégie d’attractivité, place du numérique, rôle du secteur privé. Pourquoi revenir sur cette période ? Parce qu’elle révèle les fondations politiques et économiques qui façonnent toujours l’environnement tunisien contemporain.

Économie, tourisme et communication : les grands dossiers tunisiens en 2002–2003

Un secteur textile en quête de repères
À Bruxelles, la conférence dirigée par Pascal Lamy ouvre un débat sur l’avenir du textile après le démantèlement de l’Accord Multifibres prévu en 2005. Mondher Zenaidi représente la Tunisie aux côtés de professionnels et d’organisations patronales. Les discussions rappellent le poids stratégique d’un secteur exposé à la concurrence internationale et à une libéralisation appelée à s’accélérer. Les participants s’interrogent sur les outils capables d’accompagner cette transition.

Vers un espace arabo-méditerranéen intégré
Quelques mois plus tôt, la Tunisie participe à la signature de la Déclaration d’Aghadir avec le Maroc, la Jordanie et l’Égypte. Le projet prévoit la mise en place progressive d’une zone de libre-échange avant le 1er janvier 2006. L’accord met en avant la complémentarité industrielle et la volonté d’attirer davantage d’investissements extérieurs. Il inscrit la coopération commerciale dans un cadre régional structuré.

Tourisme : élargissement de l’offre et ancrage régional
Le tourisme fait l’objet d’initiatives multiples. À Hammamet, le premier Salon nautique international réunit près de 100 exposants tunisiens et européens. L’événement vise à renforcer les contacts d’affaires et signale une volonté d’élargir l’offre au-delà du balnéaire classique.

À Tanger, la participation tunisienne à Meditour 2003 confirme cette dynamique. Le forum rassemble 850 professionnels et se conclut par la signature de 22 accords de coopération par des entreprises tunisiennes.

En parallèle, la Conférence nationale sur le tourisme intérieur cherche à consolider le marché local. Les participants adoptent un Code de déontologie prévoyant des prix préférentiels pour les agences et des services adaptés à la clientèle tunisienne.

Investissement et technologies : renforcer l’attractivité
À Berlin, un séminaire organisé par la Fipa met l’accent sur l’investissement direct allemand. Les échanges soulignent l’importance d’intégrer l’économie tunisienne dans les flux européens.

Sur le plan technologique, la conférence internationale sur l’IPv6 réunit experts tunisiens et étrangers. Les discussions portent sur le protocole Internet de nouvelle génération et sur ses implications techniques et stratégiques pour la région.

Ouverture médiatique et essor du mobile
L’année est marquée par deux lancements majeurs. Mosaïque FM devient la première radio privée du pays et commence à émettre sur le Grand Tunis après la signature de sa convention.

Quelques mois plus tôt, Tunisiana, premier opérateur privé de téléphonie mobile, met fin aux listes d’attente pour l’obtention d’une ligne.

Dynamique institutionnelle, culturelle et sportive
La Banque africaine de développement choisit Tunis comme siège provisoire pour au moins deux ans, décision perçue comme un signe de confiance institutionnelle.

Le décès du peintre Hatem El Mekki rappelle la place centrale d’une œuvre reconnue pour sa modernité plastique.

Sur la scène sportive, la Tunisie présente à Zurich son dossier de candidature au Mondial 2010, accompagné d’un film mettant en avant infrastructures, tourisme et tradition footballistique.

Vingt ans plus tard : regards croisés

Certaines évolutions annoncées en 2003 ont trouvé un prolongement clair. La libéralisation du textile, par exemple, a profondément remodelé la chaîne de valeur régionale. D’autres ambitions, notamment en matière d’intégration euro-méditerranéenne, ont connu des trajectoires plus contrastées.

Le lancement de Mosaïque FM et de Tunisiana préfigure l’ouverture médiatique et la transformation numérique des années 2010. Quant au tourisme, la diversification amorcée en 2003 reste un enjeu central en 2025, notamment face aux fluctuations géopolitiques régionales.

Conclusion

Ce retour en arrière montre une Tunisie engagée dans une dynamique d’ouverture économique et d’innovation institutionnelle. Les archives éclairent les continuités et les ruptures de 2025 : diversification, attractivité, mutation numérique. Elles rappellent surtout que chaque avancée repose sur des choix politiques inscrits dans le temps long.

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Tunisie–Japon : coopération renforcée dans le numérique et l’huile d’olive

12. November 2025 um 17:28

L’Ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, a rencontré, ce mercredi à Tokyo, Takuya HIRAI, membre éminent du Parti libéral-démocrate (LDP) et ancien ministre de la transformation numérique.

Sur sa page officielle Facebook, l’Ambassade précise que cette rencontre, tenue au siège du Parlement japonais, intervient en prévision de la célébration du 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, établies en 1956.

Au cours de cette rencontre au Parlement japonais, les deux parties ont réaffirmé la solidité des liens d’amitié entre les deux pays et convenu de renforcer leur coopération dans les domaines de la digitalisation, de l’innovation et du soutien aux start-ups tunisiennes. Un accent particulier a été mis sur la promotion des exportations tunisiennes vers le Japon, avec une attention spéciale portée à l’huile d’olive tunisienne.

Les deux interlocuteurs ont exploré les pistes d’une coopération ciblée avec la préfecture de Kagawa, ville natale de Takuya Mirai et foyer de l’île de Shodoshima, réputée pour ses oliveraies et considérée comme le principal centre de production d’olives au Japon.

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Dernière chance pour un partenariat égal ? Le sommet de Luanda sous pression

12. November 2025 um 11:24

C’est un rendez-vous qui pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques et économiques de deux continents. Les 24 et 25 novembre 2025, Luanda, capitale de l’Angola, devient l’épicentre du dialogue Afrique-Europe. Pour la première fois, le sommet UA-UE se tient en terre africaine. Un symbole fort, à la mesure des ambitions affichées. A savoir : donner un nouveau souffle à un partenariat vieux d’un quart de siècle.

Derrière les traditionnelles déclarations sur la paix et la stabilité, c’est bien une reconfiguration des rapports de force qui se joue. L’Afrique, avec ses 1,3 milliard d’habitants et son poids démographique croissant, entend bien peser dans les discussions. L’Europe, elle, cherche à consolider son influence face aux puissances émergentes. Les deux parties affichent des attentes élevées, mais distinctes.

150 milliards d’euros sur la table : le « Global Gateway » en ligne de mire

L’initiative « Global Gateway », projet phare de Bruxelles, constituera l’un des points d’attention majeurs. Avec 150 milliards d’euros d’investissements prévus dans les infrastructures, le numérique et la transition énergétique, l’UE espère incarner une alternative crédible aux Nouvelles routes de la soie chinoises. Reste à savoir si les capitaux promis suffiront à convaincre des partenaires africains de plus en plus exigeants – et divers dans leurs alliances.

La transformation numérique et la transition éclectique figureront en bonne place dans les débats. Mais les véritables discussions porteront sur les modalités concrètes : transferts de technologie, formation des compétences locales, et rééquilibrage des chaînes de valeur. L’enjeu est de taille : éviter que ce partenariat ne reproduise les schémas du passé.

De Bruxelles à Luanda : le basculement géopolitique

Le choix de Luanda n’est pas anodin. L’Angola, puissance pétrolière en diversification, incarne cette Afrique qui se réinvente. Le sommet de 2022 à Bruxelles avait relancé le dialogue; celui de 2025 vise à lui donner une nouvelle orientation, plus équilibrée. Les dirigeants africains arriveront avec des priorités claires : intégration économique continentale, transformation structurelle et place dans la gouvernance mondiale.

Ce sommet s’inscrit explicitement dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des Objectifs de développement durable. Mais au-delà des références communes, c’est la capacité à définir des projets concrets qui sera scrutée. Les beaux discours ne suffiront plus.

À l’heure où l’Afrique devient un acteur incontournable des relations internationales, le sommet de Luanda représente bien plus qu’une simple rencontre diplomatique. C’est une occasion historique– peut-être la dernière- de bâtir un partenariat d’égal à égal. Le compte à rebours est lancé.

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Le Burkina Faso adopte la carte nationale d’identité biométrique AES

11. November 2025 um 15:00

Le gouvernement du Burkina Faso a adopté, le 6 novembre 2025, la carte nationale d’identité biométrique AES, marquant une avancée majeure dans la sécurisation et la modernisation de l’identification des citoyens. Ce nouveau document, interopérable avec les systèmes régionaux de l’Alliance des États du Sahel (AES), vise à renforcer la souveraineté numérique, la sécurité et la coopération administrative entre les pays membres.

Destinée à tous les citoyens âgés de cinq ans et plus, la carte biométrique AES devient le document officiel d’identification au Burkina Faso. Elle est valable dix ans et devra être présentée à toute réquisition des autorités compétentes. Une carte temporaire d’identité est également prévue pour les citoyens ne disposant pas encore des documents nécessaires à l’obtention de la carte définitive.

« Tout citoyen burkinabè âgé de cinq ans ou plus peut obtenir une carte biométrique. Elle devient obligatoire à partir de treize ans », a précisé Mahamadou Sana, ministre de la Sécurité.

En parallèle, le gouvernement a adopté plusieurs réformes des passeports, introduisant notamment le passeport d’urgence, valable un an, destiné aux situations exceptionnelles comme les évacuations sanitaires, ainsi qu’un passeport de pèlerinage pour faciliter les voyages religieux.

« Ces innovations visent à assouplir les conditions d’obtention des passeports et à mieux répondre aux besoins de nos populations », a-t-il ajouté.

Cette réforme s’inscrit dans la dynamique régionale du Sahel, à la suite du lancement du passeport biométrique E-AES au Mali. Ensemble, la carte AES et le passeport E-AES symbolisent la volonté des États du Sahel de moderniser leurs administrations, sécuriser les données des citoyens et renforcer leur intégration régionale.

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WMC LEMAG 244 : Tunisie 2025, chiffres en contraste, stratégie attendue

Von: hechmi
10. November 2025 um 21:13

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L’été 2025 dresse un bilan contrasté : l’inflation recule à 5,3 %, mais la circulation fiduciaire atteint 26 milliards TND, signe d’une économie très “cash”. Le déficit commercial s’élargit à –9,4 milliards TND, tandis que la filière olive subit des prix divisés par deux malgré des volumes records. L’énergie reste fragile (pétrole –13 %, gaz –8,6 %) et la dette extérieure progresse à 7 765 MDT.

Malgré le relèvement de la note souveraine à B-, les déséquilibres persistent.

Cap 2026 : bancariser, élargir l’assiette, sécuriser l’énergie, valoriser les filières et exécuter une stratégie claire et mesurable.

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Tourisme et intelligence artificielle : la Tunisie s’engage pour un développement durable au sein de l’OMT

Von: walid
10. November 2025 um 15:49

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à développer le secteur touristique et à renforcer la coopération avec l’Organisation mondiale du tourisme des Nations unies (OMT) ainsi qu’avec les pays partenaires, a indiqué dimanche son ministère.

Sofiane Tekaya représente la Tunisie à la 26ème session de l’Assemblée générale de l’ONU Tourisme, qui se tient à Riyad, en Arabie saoudite, du 7 au 11 novembre 2025 sous le thème « Le tourisme à l’ère de l’intelligence artificielle : redéfinir l’avenir ».

Le ministre a réaffirmé l’engagement de la Tunisie « à accroitre la contribution du tourisme à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), notamment à travers la promotion de l’investissement, de l’innovation et du renouvellement des produits touristiques, ainsi que par le développement des compétences », selon le communiqué.

En marge des travaux, Tekaya a eu des entretiens bilatéraux eu avec le ministre saoudien du Tourisme, la secrétaire générale élue de l’OMT et ses homologues de Jordanie, d’Irak, du Liban, de Libye, de Côte d’Ivoire, de Zambie, des Seychelles, d’Afrique du Sud, de la République démocratique du Congo, d’Espagne et de Grèce, ainsi qu’avec le vice-ministre chinois.

La 26ᵉ session de l’Assemblée générale, qui marque le cinquantenaire de la création de l’OMT, réunit plus de 160 délégations représentant les États membres, dont 120 ministres, selon l’organisation onusienne.

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Les Tunisiens face à l’IA : entre prudence et curiosité

10. November 2025 um 14:32

Une majorité de Tunisiens observe l’essor de l’intelligence artificielle (IA) avec un mélange d’intérêt et de réserve. C’est ce que révèle un sondage national conduit en octobre 2025 par le cabinet Emrhod Consulting, de Nabil Bellâam. Et ce dans le cadre d’un forum scientifique consacré aux usages numériques émergents.

Relayée par nos confrères d’Express FM, l’étude, menée auprès de 1 200 personnes, dresse le portrait robot d’un public qui découvre encore l’IA, et donc loin d’en maîtriser les contours. Seuls 8 % des répondants déclarent l’utiliser régulièrement ou en comprendre le fonctionnement. Plus de la moitié (55 %) possèdent une connaissance de base. Tandis que 18 % se limitent à connaître le terme sans en saisir le sens. Et 18 % avouent n’en avoir jamais entendu parler.

Lorsqu’ils pensent à l’IA, 63 % des sondés y voient avant tout un outil de recherche d’informations. D’autres y perçoivent un moyen d’accélérer les tâches quotidiennes (27,7 %), ou une menace pour l’intelligence humaine (22 %). Les réseaux sociaux constituent le principal espace d’exposition à l’IA (43 %), suivis par les établissements d’enseignement (38 %).

Une confiance mesurée dans la machine

L’enquête souligne une confiance sélective : les Tunisiens privilégient encore l’humain dans les domaines jugés sensibles. En santé, 78 % affirment faire davantage confiance au jugement d’un médecin qu’à une décision issue d’un algorithme. À l’inverse, dans des secteurs plus techniques comme la traduction, 70 % se tournent vers les outils d’IA. L’équilibre reste fragile : 68 % des personnes interrogées se disent « modérément confiantes » dans l’intelligence artificielle, estimant que son évolution rapide rend difficile toute évaluation durable de ses impacts.

Des émotions contrastées

Face à l’essor de l’IA, les réactions varient. Près de 43 % des Tunisiens se disent indifférents. Alors que 32 % ressentent inquiétude ou anxiété. La curiosité n’est exprimée que par 9 %, mais atteint 41 % chez les citoyens les plus instruits et familiers de ces technologies. Seuls 7 % se montrent enthousiastes et 5 % se disent émerveillés par les capacités de l’IA.

Désinformation et dépendance : les craintes dominantes

Les principales appréhensions concernent les fausses informations générées par l’IA, la confusion entre réalité et contenu artificiel (57 %), ainsi que l’utilisation malveillante de ces technologies.

La perte de créativité humaine et la dépendance aux machines figurent également parmi les risques cités. Environ 42 % des sondés pensent que l’IA remplacera l’humain dans de nombreux métiers au cours des prochaines années.

Cependant, l’étude met en évidence un consensus autour de la nécessité d’un encadrement réglementaire et éducatif.

Ainsi, les participants plaident pour une réglementation claire des usages, une protection accrue des données personnelles; mais aussi un contrôle renforcé de l’accès des enfants à ces technologies. La prévention des dérives cybercriminelles figure aussi parmi les priorités évoquées.

Pour Nabil Bellâam, directeur d’Emrhod Consulting, « l’intelligence artificielle doit être envisagée comme un levier de progrès, mais elle exige une gouvernance responsable ». Il appelle à une stratégie nationale concertée, conciliant innovation, éthique et inclusion numérique.

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Le PBYG serait une solution tunisienne de sécurisation des affaires

10. November 2025 um 08:21

Alors que le monde du paiement numérique évolue à grande vitesse, une nouvelle approche attire l’attention : le modèle PBYG (Pay Before You Get), littéralement «Payer avant d’obtenir». En apparence classique, ce concept revisite en profondeur la logique de consommation et de financement. Il ne s’oppose pas au célèbre modèle BNPL (Buy Now, Pay Later) popularisé par des géants comme PayPal, Klarna ou Afterpay, mais s’inscrit plutôt dans une logique complémentaire, plus inclusive et adaptée aux réalités locales.

Houssem Djelassi *

Dans le contexte tunisien, où l’accès au BNPL demeure encore étroitement lié aux institutions bancaires et dépend du scoring, des antécédents et de la décision finale de la banque, le PBYG offre une alternative pragmatique, simple et ouverte à un plus large public, y compris aux indépendants et aux petites entreprises souvent exclues du circuit de crédit classique.

La Tunisie vit actuellement une transformation majeure de son paysage financier. Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi n°41-2024, qui interdit formellement l’utilisation des chèques antidatés, le réflexe historique de paiement échelonné est remis en question. Cette réforme, bien que nécessaire pour assainir le système et combattre la fraude, laisse un vide immense, créant un besoin urgent d’alternatives fiables pour les entreprises, les freelances et les auto-entrepreneurs tunisiens.

Dans ce contexte de mutation, le modèle ‘Pay Before You Get’ (PBYG), ou «Paiement avant réception», émerge comme une stratégie non seulement viable, mais essentielle pour garantir la sécurité et la croissance des affaires.

Chèque antidaté : pratique courante aux risques élevés

Pendant des décennies, le chèque antidaté a été le moyen de paiement par excellence pour des milliers de Tunisiens et de PME, permettant des achats ou des services échelonnés. C’était une solution de fortune pour pallier le manque de financement ou de flexibilité bancaire. Cependant, cette pratique comportait des risques considérables. L’émission de chèques sans provision a atteint des chiffres alarmants : plus de 36 000 affaires de crimes liés aux chèques sans provision ont été recensées en 2022/2023, avec 367 500 chèques rejetés au cours de la seule année 2024. Ces chiffres témoignent de la fragilité du système et de la nécessité d’une réforme. La nouvelle loi renforce d’ailleurs les sanctions, avec des peines de prison et des amendes importantes pour les contrevenants.

Le PBYG : un rempart contre l’incertitude

Face à ce bouleversement législatif, les acteurs économiques doivent repenser leurs moyens de paiement. Le modèle PBYG offre une réponse directe aux défis posés par la fin du chèque antidaté.

Sécurité financière absolue : le PBYG garantit que le prestataire de services ou le vendeur est payé avant de livrer, éliminant de facto le risque d’impayés, principale faiblesse du système précédent.

Trésorerie saine et prédictible : contrairement à l’attente incertaine de l’encaissement d’un chèque postdaté, le PBYG assure un flux de trésorerie immédiat et prévisible. Cette stabilité permet une meilleure planification financière et réduit le besoin de recourir à des financements coûteux.

Professionnalisme et confiance : en adoptant un modèle transparent et sécurisé, les entreprises tunisiennes renforcent leur crédibilité, signalant leur sérieux et leur engagement à opérer dans un cadre légal clair.

Une opportunité pour l’innovation financière

La transition forcée vers d’autres moyens de paiement (traites, virements instantanés, solutions fintech) représente une opportunité pour la Tunisie de moderniser son écosystème financier. Le PBYG s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. De nouvelles solutions technologiques s’appuient sur cette philosophie, proposeront des outils digitaux et innovants pour rendre le processus simple, rapide et infalsifiable. L’objectif n’est pas uniquement de se conformer à la loi, mais d’utiliser la technologie pour renforcer la transparence et l’efficacité économique.

En conclusion, la fin du chèque antidaté marque un tournant décisif. Le modèle ‘Pay Before You Get’, loin d’être une contrainte, incarne une évolution nécessaire et avantageuse pour les entreprises tunisiennes.

C’est une stratégie gagnante qui sécurise les revenus, stabilise la trésorerie et ouvre la voie à une croissance durable dans un environnement économique assaini.

* Founder, CEO at Planif Pay (by Amana Finnovation).

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Santé numérique : la Tunisie s’allie à Huawei pour moderniser son système de santé

08. November 2025 um 10:23

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a reçu, le vendredi 7 novembre 2025, une délégation de la société Huawei, en présence de plusieurs hauts responsables de son département.

Cette rencontre a été consacrée à l’examen des perspectives de coopération technologique entre la Tunisie et le géant chinois des télécommunications (Huawei), notamment dans les domaines de la transformation numérique, de l’intelligence artificielle et du développement de l’hôpital numérique, selon une source médiatique.

Il s’agit, de façon concrète, de soutenir le Forum tunisien pour le développement de la médecine sino-africaine (21 et 22 novembre 2025), d’échanger les expertises dans le domaine de la santé numérique et de mettre en place une unité connectée permettant de réaliser des consultations médicales à distance grâce à des technologies de pointe.

Le ministre a saisi cette rencontre pour souligner que ce partenariat stratégique marque une étape clé vers un système de santé plus intelligent, connecté et efficient, reposant sur l’innovation technologique et visant à améliorer la qualité des services offerts aux citoyens.

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L’Algérie au Sommet du Cap : cap sur une Afrique connectée et innovante

06. November 2025 um 16:56

Une déclaration d’intention a été signée entre l’Algérie et le PNUD le 28 octobre, afin de soutenir sa transition numérique. Et ce, lors du Sommet mondial sur les infrastructures numériques publiques, qui se déroule du 4 au 6 novembre au Cap Town en Afrique du Sud. L’Algérie souhaite renforcer sa coopération internationale dans ce secteur.

Sid Ali Zerrouki, ministre de la Poste et des Télécommunications, qui a représenté l’Algérie au Sommet du Cap, a signé une lettre d’intention avec son homologue sud-africain, Solly Malatsi, visant à renforcer la coopération entre leurs pays et assurer un suivi régulier des initiatives communes, comme le rapportent nos confrères d’Agence Ecofin.

Avec Luc Missidimbazi, conseiller du Premier ministre congolais, les discussions ont porté sur l’amélioration de la coopération africaine, dans le but de réduire la dépendance technologique et d’accroître les compétences nationales en matière de digitalisation.

Cité dans un communiqué, Zerrouki a déclaré : « Ces rencontres s’inscrivent dans une dynamique de renforcement de la présence internationale de l’Algérie et d’échange d’expertises pour soutenir le développement des infrastructures numériques publiques, au service d’une croissance inclusive et durable »…

A noter que l’Algérie se classe 116ème dans l’Indice de développement de l’e-gouvernement 2024, avec un score de 0,5956 sur 1. Ce score est supérieur à la moyenne africaine (0,4247), mais inférieur à la moyenne mondiale (0,6382).

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Culture, numérique et inclusion : les priorités du gouvernement tunisien pour 2026

05. November 2025 um 15:34

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a mis l’accent sur la volonté de l’Etat de renforcer sa contribution au développement intégral à travers des projets, des réformes législatives et institutionnelles, ainsi que des initiatives culturelles destinées à instaurer un développement équilibré et durable.

Elle a tenu ces propos lors de sa présentation de la Déclaration du gouvernement, mercredi 5 novembre 2025, au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lors d’une séance plénière conjointe regroupant les membres de l’assemblée et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), et consacrée à l’examen du projet de loi de finances, du budget de l’Etat et du projet du budget économique pour l’année 2026.

La cheffe du gouvernement a indiqué qu’à la lumière des efforts soutenus déployés en 2025 pour préserver et valoriser le patrimoine national, tout en stimulant l’investissement dans le domaine culturel et en renforçant le rayonnement du secteur aux niveaux national et international, l’accent sera mis, en 2026, sur la mise en place de réformes de fond destinées à protéger le patrimoine et à garantir la pérennité des infrastructures culturelles.

Elle a précisé que ces réformes s’articuleront autour de la révision du Code de protection du patrimoine et l’actualisation des lois y afférentes, concernant aussi bien le patrimoine matériel qu’immatériel. L’accent sera également mis sur l’incitation à l’investissement dans les industries culturelles et créatives, à travers le renforcement de l’accompagnement artistique des projets culturels émergents et innovants, la révision des cahiers des charges et des textes réglementaires relatifs aux droits d’auteur et aux droits voisins, ainsi que la dynamisation du rôle de l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV).

La cheffe du gouvernement a également souligné que parmi les priorités figure le soutien à une culture de proximité au profit des catégories vulnérables, à travers le déploiement de bibliothèques mobiles et pilotes, et la mise en place d’activités culturelles dans les centres de rééducation, les prisons, les hôpitaux, les maisons de retraite et les écoles rurales, afin de renforcer le principe d’égalité des chances dans l’accès à la culture.

Dans le même contexte, elle a indiqué que le développement de l’économie culturelle numérique bénéficiera d’une attention particulière en 2026, à travers le soutien à la transition numérique des institutions culturelles et la mise en œuvre de la plateforme numérique interactive dédiée à la culture, conçue comme un espace de promotion et de commercialisation des produits artistiques et créatifs aux niveaux national et international. Ainsi, le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE) sera renforcé en tant que pôle de réflexion et d’exécution de projets numériques, notamment par l’aménagement d’un laboratoire mobile et l’acquisition d’équipements audiovisuels et de moyens de transport, afin de lui permettre d’assurer pleinement son rôle de développement aux niveaux local et régional.

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OpenAI frappe fort : un contrat à 38 milliards $ avec Amazon Web Services

Von: hechmi
04. November 2025 um 21:38

OpenIA AWSOpenAI a signé un contrat pluriannuel d’environ 38 milliards de dollars avec Amazon Web Services (AWS) pour renforcer ses capacités d’infrastructure cloud et de calcul. Ce partenariat, conclu pour une durée de sept ans, prévoit un déploiement complet d’ici fin 2026, avec une extension programmée au-delà de 2027.

Une puissance de calcul à grande échelle

L’accord offre à OpenAI un accès massif à des GPU NVIDIA de dernière génération (GB200 et GB300) et à plusieurs millions de CPU destinés à soutenir le développement de modèles d’intelligence artificielle de pointe. La mise en service débute immédiatement, selon plusieurs sources industrielles, et s’inscrit dans une stratégie visant à sécuriser les ressources nécessaires à l’entraînement et à l’exploitation des modèles dits « frontier ».

Vers une indépendance accrue vis-à-vis de Microsoft

OpenAI cherche à diversifier ses partenaires technologiques. En complétant ses relations avec Microsoft, Google et Oracle, la société veut réduire sa dépendance à un unique fournisseur et améliorer ses marges de négociation. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’autonomie opérationnelle et financière renforcée.

AWS consolide sa position dans la course à l’IA

Pour Amazon Web Services, l’accord constitue un signal fort dans la compétition mondiale du cloud. Il confirme la capacité du groupe à fournir des infrastructures à très grande échelle face à Microsoft Azure et Google Cloud. Les marchés ont réagi positivement : le titre Amazon a progressé après l’annonce.

Une dynamique qui redessine l’écosystème IA

Ce partenariat pourrait accélérer la concentration du marché autour de quelques acteurs disposant de ressources massives. Il traduit aussi la montée des coûts d’infrastructure nécessaires à la formation de modèles toujours plus complexes. Certains observateurs évoquent un risque de surinvestissement, voire une « bulle IA ».

Points de vigilance

Les modalités financières précises de l’accord n’ont pas été rendues publiques. Le calendrier ambitieux impose une montée en puissance rapide des data centers, avec des enjeux énergétiques et logistiques considérables. Par ailleurs, un ralentissement de la demande ou une hausse durable des coûts pourrait fragiliser la rentabilité à long terme.

Un signal fort pour les acteurs économiques

Pour les entreprises du numérique, ce contrat illustre le passage du secteur IA à une phase industrielle. Les infrastructures cloud deviennent un facteur stratégique, tant pour la performance que pour la fiabilité des services. Dans les régions émergentes, notamment en Afrique et au monde arabe, ces évolutions posent des défis d’accès à l’énergie, aux puces et aux infrastructures locales.

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Kais Saïed lance le chantier du premier hôpital numérique

31. Oktober 2025 um 08:58

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu jeudi au Palais de Carthage le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, pour faire le point sur l’avancement des projets hospitaliers et le lancement du premier hôpital numérique de Tunisie. Cette rencontre intervient alors que le chef de l’État appelle à accélérer la concrétisation des chantiers médicaux dans plusieurs régions du pays.

Modernisation du système de santé

Le projet d’« hôpital numérique » a été présenté comme une première nationale, destinée à transformer le système sanitaire grâce aux technologies modernes.

Ce dispositif permettra d’envoyer les examens médicaux à distance pour établir des diagnostics et prescriptions sans déplacement, notamment au profit des habitants des zones rurales et enclavées.

Selon le communiqué de la présidence, ce modèle s’inscrit dans la volonté de bâtir une médecine connectée et accessible à tous. Le président Saïed a insisté sur le fait que « le droit à la santé est un droit humain naturel » devant être garanti de manière égale à tous les citoyens.

Des chantiers à achever dans tout le pays

Kais Saïed a exhorté le ministère à hâter la finalisation des nouveaux établissements hospitaliers dans plusieurs villes, parmi lesquelles Kairouan, Sbeitla, El Jem, Ghar Dimaou, Jemla, Makthar, Haffouz, Dahmani et Tala.

Ces projets, a-t-il rappelé, doivent être protégés contre « les cartels » et les intérêts privés qui cherchent à en retarder l’exécution.

Vers une réforme du cadre juridique médical

Le chef de l’État a également plaidé pour une refonte du système juridique encadrant le secteur médical, qu’il juge « obsolète » et source de « situations intolérables ». Il a souligné la nécessité de garantir les droits du personnel médical, paramédical et ouvrier.

Tout en saluant la réputation internationale des compétences tunisiennes, Kais Saïed a affirmé que plusieurs pays développés font désormais appel à des médecins formés en Tunisie, et que le pays attire de plus en plus d’étudiants étrangers.

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Forum | L’IA redessine les contours du leadership numérique

31. Oktober 2025 um 07:46

Tunis a accueilli les 29 et 30 octobre 2025 la 11e édition du Forum international DSI, sous le thème «Réinventer le rôle du directeur des systèmes d’information à l’ère de l’intelligence artificielle» (IA).

Organisée par le Club DSI Tunisie en partenariat avec plusieurs institutions nationales, régionales et internationales, cette édition a réuni un panel d’experts et de spécialistes en transformation numérique, cybersécurité, IA et management stratégique. Elle a enregistré la participation de centaines de professionnels venant de 25 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, soulignant la dimension internationale croissante de ce forum, devenu une plateforme majeure pour le dialogue sur l’avenir de la technologie en Afrique et dans le monde arabe.

L’édition 2025 s’est distinguée par son programme ciblé et la diversité de ses thématiques, ouvrant un débat approfondi sur le nouveau rôle du DSI au sein des organisations modernes. Ce rôle ne se limite plus à la gestion des infrastructures techniques mais s’est transformé en une fonction stratégique et de leadership, touchant au cœur de la prise de décision économique et sociale. La transformation numérique mondiale impose de redéfinir le DSI comme leader du changement, architecte de la vision digitale et prospecteur de l’avenir de l’organisation à l’ère de l’IA.

L’IA comme outil de décision

Le programme du forum comprenait des sessions plénières et des ateliers spécialisés abordant des questions clés telles que la gouvernance des données et la gestion des risques numériques face à la montée des menaces cybernétiques, les défis de l’IA dans les organisations et son rôle dans la prise de décision stratégique, la transformation vers des entreprises intelligentes utilisant les données massives et l’intelligence analytique pour améliorer la performance et la productivité, ainsi que des discussions approfondies sur l’éthique de l’IA et ses dimensions humaines et juridiques dépassant l’aspect technique.

Plus de vingt intervenants internationaux venant de France, Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Algérie et Maroc ont participé, ainsi que de grandes institutions internationales présentant leurs dernières expériences en matière de transformation numérique. De plus, plusieurs start-ups tunisiennes ont présenté des solutions innovantes en IA, analyse de données et cybersécurité, illustrant la vitalité de l’écosystème numérique tunisien.

Les discussions ont également mis l’accent sur le concept de leadership numérique à l’ère de l’IA, soulignant la nécessité de préparer les DSI à utiliser l’IA comme outil de décision et d’amélioration de l’efficacité tout en préservant la dimension humaine. Les intervenants ont convenu que l’IA ne peut remplacer l’homme, mais qu’elle l’encourage à évoluer et à repenser le sens du leadership dans un environnement où la machine est partenaire de réflexion et d’analyse. Le plus grand défi consiste à trouver un équilibre entre rapidité technologique et responsabilité éthique afin de garantir que l’humain reste au cœur du processus numérique.

Le forum a également offert un espace ouvert à l’innovation et à la coopération, rassemblant 43 start-ups et entrepreneurs avec de grandes institutions. Les jeunes participants de Tunisie et d’autres pays africains ont présenté des projets pionniers dans l’analyse de données et l’IA appliquée, offrant de réelles opportunités de réseautage, d’échange de connaissances et de création de partenariats.

Des sessions de dialogue ont été organisées entre représentants des secteurs public et privé pour examiner les moyens de financer les projets de transformation numérique et faciliter l’intégration des jeunes talents dans l’économie numérique.

L’enjeu de la souveraineté numérique

Au-delà de l’aspect technique, le forum a favorisé les discussions intellectuelles sur la culture numérique et la construction d’une conscience collective adaptée aux exigences de l’ère de l’IA. Plusieurs intervenants ont abordé la souveraineté numérique comme un enjeu majeur pour les pays africains cherchant à atteindre l’indépendance dans la production, le stockage et le traitement des données. Dans ce cadre, il a été souligné que la transformation numérique est autant un projet civilisationnel que technologique, et que son succès nécessite une vision globale englobant l’éducation, la législation et la réflexion éthique, et pas seulement le développement des systèmes.

Les travaux du forum se sont clôturés par une session finale présentant une série de recommandations constituant une feuille de route pour la prochaine phase, parmi lesquelles : investir dans la formation des DSI en IA, analyse de données et gestion du changement ; établir des cadres législatifs régissant l’usage de l’IA, garantissant la transparence et la protection des données personnelles ; encourager la coopération entre les institutions tunisiennes et africaines pour développer des logiciels locaux et construire des infrastructures numériques indépendantes ; soutenir la recherche scientifique et l’enseignement supérieur dans les domaines des données massives et de la cybersécurité en lien avec le marché du travail ; et intégrer l’éthique de l’IA dans les programmes de formation et les stratégies institutionnelles afin d’assurer une utilisation responsable de la technologie.

Le Club DSI Tunisie a annoncé que la prochaine édition du forum se tiendra à Hammamet en 2026 et sera en anglais, dans le but d’élargir l’ouverture internationale et de renforcer la présence du forum sur la scène mondiale, en faisant un point de rencontre international pour les experts et les penseurs de la transformation numérique et de l’IA.

Communiqué.

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Tunisie Telecom : Les câbles sous-marins, maillon stratégique de la souveraineté numérique tunisienne

30. Oktober 2025 um 10:35

Véritables artères de l’économie numérique mondiale, les câbles sous-marins transportent aujourd’hui plus de 95% du trafic Internet international. En Tunisie, leur déploiement et leur maintenance relèvent d’un acteur clé : Tunisie Telecom, qui assure la continuité, la stabilité et l’indépendance de la connectivité nationale, à la fois vers l’intérieur du pays et vers le reste du monde.

Des débuts historiques à la modernisation du réseau

Le SEA-ME-WE 1, mis en service en 1985, a marqué le premier grand tournant dans l’histoire des télécommunications tunisiennes. Ce câble reliant la Tunisie aux réseaux mondiaux via la Méditerranée, l’Europe et l’Asie, a ouvert la voie à une nouvelle ère d’échanges numériques.

Dans les années 1990, deux nouveaux projets ont consolidé cette avancée : SEA-ME-WE 2 (1992), qui a offert la première connexion directe à haut débit avec l’Europe et le Moyen-Orient, et KELTRA (1995), premier câble à fibre optique du pays, capable de transmettre des volumes considérables de données à grande vitesse. Ces deux infrastructures ont constitué le socle de la modernisation du réseau numérique tunisien.

Une ouverture vers le monde grâce à SEA-ME-WE 4 et Hannibal

L’intégration de la Tunisie au réseau international SEA-ME-WE 4 en 2005 a renforcé le rôle du pays sur la carte mondiale des télécommunications, en le reliant directement à plusieurs centres de données stratégiques en Europe et en Asie.

Quatre ans plus tard, en 2009, Tunisie Telecom met en service son propre câble, Hannibal, reliant Kélibia à l’Italie. Cette infrastructure, entièrement tunisienne, a considérablement augmenté la capacité de connectivité internationale et amélioré la qualité ainsi que la rapidité d’Internet sur tout le territoire.

Des connexions locales pour un pays plus connecté

Sur le plan national, l’opérateur historique a également investi dans des liaisons sous-marines locales, à l’image du câble El Jorf – Djerba, qui relie l’île au continent. Ce projet a permis de sécuriser les services Internet et téléphoniques dans le sud-est du pays et d’assurer une meilleure couverture pour les zones éloignées, illustrant la volonté de Tunisie Telecom de rapprocher la technologie de tous les citoyens.

Le socle de la transformation numérique

Aujourd’hui, grâce à son réseau intégré de câbles sous-marins et de fibre optique, Tunisie Telecom s’impose comme un acteur central de la transformation numérique du pays. Ces infrastructures soutiennent non seulement l’Internet haut débit, mais aussi les centres de données, les services de cloud computing et les applications numériques dans des secteurs stratégiques comme l’éducation, la santé ou le commerce électronique.

Les câbles sous-marins ne sont plus seulement des infrastructures techniques : ils incarnent la souveraineté numérique et la résilience économique de la Tunisie, dans un monde de plus en plus interconnecté.

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Ooredoo AI Summit à Tunis : L’IA au service de la transformation numérique

02. Oktober 2025 um 15:45

Tunis a accueilli, lundi, la première édition du Ooredoo AI Summit, une rencontre rassemblant décideurs politiques, chefs d’entreprises, startups et experts technologiques autour d’un enjeu central : accélérer la transition numérique de la Tunisie grâce à l’intelligence artificielle.

L’événement a été marqué par la présence du ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, du CEO du Groupe Ooredoo, Aziz Aluthman Fakhroo, et de dirigeants internationaux du groupe.

L’IA comme levier de souveraineté et de croissance

En ouverture, le ministre Sofiene Hemissi a insisté sur la dimension stratégique de l’intelligence artificielle pour la Tunisie :

« Renforcer la souveraineté numérique, autonomiser les jeunes et stimuler une croissance inclusive ».

Il a salué l’initiative de Ooredoo, qui positionne la Tunisie comme un acteur majeur de l’écosystème régional.

De son côté, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a annoncé une ambition claire :

« Chez Ooredoo, nous croyons que l’intelligence artificielle est un puissant levier d’inclusion, d’innovation et de progrès. Notre ambition est de placer la Tunisie au centre de la révolution numérique mondiale en investissant dans des infrastructures prêtes pour l’IA, en soutenant les startups et les entreprises, et en collaborant avec des leaders mondiaux tels que NVIDIA pour bâtir un écosystème robuste et tourné vers l’avenir. »

Une alliance stratégique avec NVIDIA

Moment fort du sommet : Ooredoo a officialisé son partenariat avec NVIDIA pour l’acquisition de GPU haute performance. Cette infrastructure offrira aux startups, au gouvernement et aux clients professionnels un accès à des capacités souveraines d’IA-as-a-Service. Objectif : stimuler l’innovation et accélérer le lancement de nouveaux services sur le marché tunisien.

Des figures clés de l’écosystème ont pris part aux panels, dont Karim Beguir (InstaDeep), qui a partagé son parcours d’innovation « made in Tunisia », et Ahmed Mostafa (NVIDIA), qui a souligné l’importance de démocratiser l’accès à l’IA. Google, Decathlon, Lloyd Insurance, UBCI et d’autres acteurs ont enrichi le débat sur la gouvernance, la durabilité et les opportunités économiques de l’IA en Tunisie.

Une feuille de route pour l’avenir

Ooredoo a annoncé une série d’initiatives : hackathons, programmes de formation, journées thématiques sur l’IA verticale et projets collaboratifs avec des institutions locales. Déjà, l’opérateur déploie des cas d’usage d’IA agentique dans ses services, une première en Tunisie.

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Tunisie : 15 hôpitaux régionaux rejoignent la téléradiologie et 16 la téléconsultation

26. September 2025 um 20:17

Lors de la réunion périodique des directeurs régionaux de la santé, tenue du 22 au 24 septembre à Tabarka, le ministère de la Santé a annoncé l’intégration de 15 hôpitaux régionaux au système de téléradiologie et de 16 hôpitaux régionaux au système de téléconsultation. Ces mesures visent à moderniser les infrastructures médicales et à améliorer l’accès aux soins spécialisés.

Modernisation du réseau hospitalier

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du secteur de la santé. Grâce à la téléradiologie, les établissements régionaux pourront transmettre et analyser à distance des examens médicaux, réduisant ainsi les délais de diagnostic. La téléconsultation permettra, quant à elle, de faciliter l’accès aux spécialistes pour les patients situés dans les régions éloignées.

La rencontre de Tabarka, organisée en coordination avec le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Tunis, a permis d’aborder d’autres thèmes : la gestion des achats publics de santé sous la supervision d’experts, ainsi que la situation épidémique nationale et mondiale.

Santé numérique et surveillance épidémiologique

En marge des travaux, une présentation a porté sur la plateforme de vigilance épidémiologique EPIRSURVEILLE et sur le projet de l’hôpital numérique, dont le succès dépendra du rôle des directions générales dans sa mise en œuvre.

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Tunisie Telecom : Fibre optique et 5G, levier de l’économie numérique nationale

16. September 2025 um 13:07

Le secteur des télécommunications tunisien entre dans une nouvelle ère avec la généralisation de la fibre optique, véritable colonne vertébrale de l’Internet très haut débit. Dans ce contexte, Tunisie Telecom déploie une stratégie ambitieuse, visant à remplacer progressivement le réseau cuivre traditionnel par un réseau moderne en fibre optique, un levier essentiel pour accélérer la transformation numérique nationale.

La Tunisie, futur hub régional des TIC

Cette transition technologique renforce la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’investissement massif dans la fibre optique constitue la base pour le développement de projets ambitieux : villes intelligentes, systèmes de transport connectés, et autres services innovants, rendus possibles uniquement grâce à une infrastructure performante et fiable.

TT, un acteur stratégique de l’économie numérique

Le passage du cuivre à la fibre optique illustre la vision stratégique à long terme de Tunisie Telecom. L’opérateur ne se limite plus à fournir des services de télécommunications : il s’impose comme un acteur clé de l’économie numérique nationale.

Cette modernisation vise non seulement à améliorer les débits pour les abonnés, mais aussi à préparer le terrain pour le déploiement de la 5G et des applications intelligentes. En décembre 2023, Tunisie Telecom a franchi une étape majeure avec le premier test de son service “GIGA RAPIDO” à 1 gigabit par seconde, confirmant son leadership dans les solutions numériques avancées.

Une couverture nationale étendue

Pour garantir une qualité optimale des services, l’opérateur a déployé plus de 60 000 km de fibre optique, couvrant l’ensemble des régions du pays. Cette infrastructure permet une connectivité fiable et performante, adaptée aussi bien aux besoins des entreprises qu’aux usages domestiques.

Une offre fibre complète et adaptée

Tunisie Telecom propose une large gamme d’offres Fibre, adaptées aux particuliers comme aux professionnels. Ces offres garantissent des débits très élevés pour des applications modernes : streaming, e-learning, télétravail, services interactifs. Les étudiants et les élèves bénéficient ainsi d’une connexion stable et performante, essentielle pour suivre les nouvelles méthodes d’apprentissage numérique.

Grâce à cette stratégie, Tunisie Telecom consolide sa position de leader et s’affirme comme un acteur incontournable dans la transition numérique de la Tunisie, ouvrant la voie à une économie digitale dynamique et innovante.

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