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Heute — 28. März 2025Haupt-Feeds

Les Etats-Unis suspendent leurs contributions financières à l’OMC

28. März 2025 um 10:24

Washington a commencé à réduire ses contributions aux institutions mondiales; et ce, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales des Etats-Unis d’Amérique.

Les États-Unis ont ainsi suspendu leurs contributions à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont déclaré, ce 28 mars 2025 à Reuters, trois sources gouvernementales. Alors que, dans le même temps, l’administration du président Donald Trump intensifie ses efforts pour réduire les dépenses publiques.

En effet, l’administration Trump est en train de retirer son soutien aux institutions mondiales. Et ce, tout en estimant que ce soutien est incompatible avec sa politique économique « America First ». Elle prévoit aussi de se retirer de certaines organisations, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De même qu’elle a réduit ses contributions à d’autres institutions, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales du pays.

A cet égard, notons que l’OMC avait déjà été affectée par une décision américaine en 2019, durant le premier mandat de Trump. Celle-ci avait consisté à bloquer la nomination de nouveaux juges à sa plus haute cour d’appel des Etats-Unis. Ce qui avait perturbé partiellement son principal système de règlement des différends. Concernant cette fois l’OMC, Washington a accusé son Organe d’appel d’outrepasser son autorité dans les différends commerciaux, précise Reuters.

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Gestern — 27. März 2025Haupt-Feeds

Le ministre français des Finances critique les taxes américaines sur les voitures : un coup dur pour l’UE

Von: La Presse
27. März 2025 um 11:52

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a qualifié ce jeudi 27 mars 2025 de “très mauvaise nouvelle” l’annonce du président américain Donald Trump concernant l’imposition de droits de douane de 25 % sur les voitures et les camionnettes importées, qui entreront en vigueur dès la semaine prochaine.

Dans une interview accordée à la radio France Inter, Bruno Le Maire a souligné que, face à cette situation, la seule réponse immédiate possible pour l’Union européenne serait d’augmenter ses propres droits de douane sur les produits américains. Le ministre a également exprimé l’espoir de pouvoir engager prochainement des discussions avec les autorités américaines pour tenter de réduire ces taxes.

“Une guerre commerciale ne mène à rien. Ce que nous devons faire, c’est dialoguer et rechercher des solutions constructives pour éviter d’aggraver la situation”, a déclaré Le Maire, insistant sur l’importance de la coopération transatlantique.

Le président Trump a confirmé que ces nouvelles taxes entreront en vigueur le 3 avril 2025, les présentant comme un moyen de renforcer l’industrie automobile américaine et de compenser les réductions fiscales qu’il a mises en place. Il s’agit également d’une mesure pour soutenir l’économie américaine, qui, selon lui, est en difficulté depuis plusieurs années.

Cette annonce survient alors que les relations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne continuent de se tendre, exacerbées par des divergences sur des questions économiques clés.

La Presse avec Agences

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Les Bourses asiatiques secouées par les droits de douane américains, mais la Chine résiste

Von: La Presse
27. März 2025 um 11:45

Les Bourses asiatiques ont été secouées ce jeudi par l’annonce de l’instauration de nouveaux droits de douane américains sur les automobiles, provoquant un plongeon des valeurs des constructeurs automobiles nippons et sud-coréens. Cependant, les marchés chinois ont résisté à cette vague de volatilité, soutenus notamment par des commentaires encourageants du président américain Donald Trump sur le rachat de TikTok.

À la Bourse de Tokyo, vers 04 h 30 GMT, l’indice Nikkei perdait 0,81 % à 37 717 points, tandis que l’indice élargi Topix reculé de 0,40 % à 2 801 points.

En revanche, les Bourses chinoises se distinguaient par de solides performances, à l’inverse de la majorité des places boursières régionales. Vers 04 h 30 GMT, l’indice Hang Seng de Hong Kong bondissait de 1,21 % à 23 767 points.

Les autres places asiatiques étaient dans le rouge : la Bourse de Séoul perdait 1,03 %, celle de Sydney reculait de 0,36 %, et Taipei chutait de 1,41 %. Un signe de l’inquiétude générale des investisseurs, la devise japonaise — considérée comme un refuge — s’appréciait de 0,25 % à 150,19 yens pour un dollar, alors que ce dernier était affaibli par les préoccupations concernant la solidité de l’économie américaine. Parallèlement, l’or, traditionnellement un actif de sécurité face aux incertitudes, gagnait 0,43 %, atteignant 3 032 dollars l’once.

Le marché du pétrole connaissait une légère hausse, soutenu par une baisse surprise des stocks de brut américains ainsi que par les incertitudes géopolitiques. Vers 05 h 00 GMT, le baril de WTI américain prenait 0,13 % à 69,74 dollars, tandis que le Brent de la mer du Nord s’appréciait de 0,12 % à 73,88 dollars.

La Presse avec Agences

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L’Inde envisage une baisse des droits de douane sur 23 milliards de dollars

25. März 2025 um 13:20

L’Inde est ouverte à une réduction des droits de douane sur plus de la moitié des importations américaines, d’une valeur de 23 milliards de dollars. Et ce, dans le cadre de la première phase d’un accord commercial que les deux pays négocient. C’est ce qu’ont rapporté des médias locaux ce mardi 25 mars. La plus forte réduction depuis des années vise à éviter des droits de douane réciproques.

La nation sud-asiatique souhaite atténuer l’impact des tarifs douaniers réciproques mondiaux imposés par le président américain Donald Trump. Lesquels doivent entrer en vigueur à partir du 2 avril prochain. Une menace qui a perturbé les marchés et poussé les décideurs politiques à se démener, même parmi les alliés occidentaux.

Dans une analyse interne, New Delhi a estimé que de tels tarifs réciproques toucheraient 87 % de ses exportations totales vers les États-Unis, d’une valeur de 66 milliards de dollars. C’est ce qu’ont déclaré à Reuters deux sources gouvernementales.

En vertu de l’accord, l’Inde est ouverte à la réduction des droits de douane sur 55 % des produits américains qu’elle importe et qui sont actuellement soumis à des droits de douane allant de 5 % à 30 %, a rapporté l’un des principaux médias indiens.

Globalement, le tarif douanier moyen pondéré des États-Unis s’élève à environ 2,2 %, selon les données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC); contre 12 % pour l’Inde. Les États-Unis accusent un déficit commercial de 45,6 milliards de dollars avec l’Inde.

Lors de la visite du Premier ministre indien, Narendra Modi, aux États-Unis en février, les deux pays ont convenu d’entamer des négociations. Objectif : conclure rapidement un accord commercial et résoudre leur impasse sur les tarifs douaniers.

Ainsi, New Delhi souhaite conclure un accord avant l’annonce des tarifs réciproques. Dans ce cadre, le représentant adjoint américain au commerce pour l’Asie du Sud et l’Asie centrale, Brendan Lynch, dirigera une délégation de responsables américains pour des négociations commerciales à partir de ce mardi.

En outre, l’Inde envisage une réforme tarifaire plus large pour réduire les barrières de manière uniforme. Mais ces discussions n’en sont qu’à leurs débuts et pourraient ne pas figurer immédiatement dans les discussions avec les États-Unis.

Notons enfin que même si M. Modi a été parmi les premiers dirigeants à féliciter Trump pour sa victoire électorale en novembre, le président américain a continué à qualifier l’Inde de « abuseur des tarifs douaniers » et de « roi des tarifs douaniers ». Tout en jurant de n’épargner aucune nation des tarifs douaniers.

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Elon Musk est-il en train de perdre le contrôle de son empire ?

Von: hechmi
24. März 2025 um 13:46

Musc Tesla spaceX​Dans une Newsletter publié le 24 mars 2025 sur LinkedIn, The Economist estime que l’empire commercial d’Elon Musk, souvent désigné sous le nom de “Musk Inc.”, fait face à des menaces sérieuses. Tesla, son entreprise phare, connaît des difficultés qui dépassent une simple baisse temporaire de la demande en Chine, en Europe et aux États-Unis. Parallèlement, SpaceX, sa société spécialisée dans l’espace et les satellites, voit ses concurrents devenir plus menaçants qu’auparavant.​

Ces défis surviennent alors que Musk est impliqué dans des tempêtes politiques, admettant lui-même être distrait. Cette situation met en lumière la fragilité potentielle de son empire autrefois considéré comme imprenable.​

Par ailleurs, l’article aborde la situation en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan intensifie la répression, menaçant la démocratie. L’arrestation récente du maire d’Istanbul, un leader populaire désormais candidat de l’opposition à la présidence, est un signe préoccupant.​

En outre, Mark Carney, le nouveau Premier ministre du Canada, a annoncé des élections très attendues. Les politiques de Donald Trump ont nui aux perspectives de son principal rival, Pierre Poilievre, un conservateur tentant de se positionner comme une version locale de Trump. Les électeurs canadiens semblent rejeter cette approche.​

L’article suggère que les électeurs européens pourraient également se détourner des partis d’extrême droite et populistes. Marine Le Pen en France et Giorgia Meloni en Italie pourraient devoir se distancier de Trump pour maintenir leur attrait.​

Enfin, l’article mentionne la fermeture de l’aéroport d’Heathrow en raison d’un incendie, perturbant des milliers de passagers et rappelant la fragilité des infrastructures de voyage.​

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ECLAIRAGES – USA : incertitudes économiques …

22. März 2025 um 06:10

Le maintien des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) américaine, annoncé mercredi 19 mars, témoigne d’une situation d’incertitude sans précédent dans la première économie mondiale. Deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les responsables de la Fed signalent une dégradation de leurs prévisions économiques, reflétant une méfiance croissante face aux décisions politiques récentes et à la dynamique économique.

incertitudes économiques
Incertitudes économiques américaines

Le contexte …

La Fed, institution incontournable pour la régulation monétaire aux États-Unis, a une mission essentielle : maintenir la stabilité des prix et maximiser l’emploi. Sa récente décision de maintenir les taux d’intérêt dans une fourchette de 4,25 % à 4,50 % — des niveaux conservés depuis décembre — reflète une prudence face à un environnement économique tumultueux. Ce statu quo était largement anticipé par les marchés, qui s’attendaient à ce que la Fed prenne le temps de digérer les implications des nouvelles politiques économiques de l’administration Trump.

Jerome Powell, le président de la Fed, a affirmé que l’incertitude est « inhabituellement élevée». Cette déclaration souligne non seulement les inquiétudes concernant la trajectoire économique à court terme, mais aussi l’impact potentiellement profond des décisions politiques sur l’économie américaine. En effet, les nouvelles mesures tarifaires et les réformes proposées par Trump pourraient entraîner de réelles perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et la consommation.

 

Jerome Powell, le président de la Fed, a affirmé que l’incertitude est « inhabituellement élevée ». Cette déclaration souligne non seulement les inquiétudes concernant la trajectoire économique à court terme, mais aussi l’impact potentiellement profond des décisions politiques sur l’économie américaine.

 

Des bouleversements aux révisions des prévisions …

Les révisions effectuées par la Fed dans ses prévisions économiques sont révélatrices des défis à venir. La croissance du produit intérieur brut (PIB) est désormais anticipée à +1,7 % pour fin 2025. Soit un abaissement significatif par rapport à l’estimation précédente de 2,1 %. Un tel ralentissement soulève des questions sur la capacité des États-Unis à maintenir un rythme économique soutenu face aux bouleversements récents.

Parallèlement, l’inflation est projetée à 2,7 %. Ce qui vient contrarier les efforts de la Fed de maintenir les prix sous contrôle, la cible étant de 2 %. Une telle hausse pourrait résulter des nouvelles taxes sur les importations, qui, selon Powell, commencent à alimenter une pression inflationniste dans l’économie. De plus, le taux de chômage a été légèrement rehaussé à 4,4 %, ajoutant une autre couche de complexité à la situation. Cette augmentation, bien que modeste, est un indicateur préoccupant d’un possible affaiblissement du marché du travail.

Lire aussi : ECLAIRAGES – La « Trump-economics » à l’épreuve des marchés

Du politique à l’économique, impacts …

L’impact des politiques économiques de Donald Trump est déjà perceptible. L’imposition de nouvelles taxes sur les importations a créé une pression supplémentaire sur les entreprises américaines, qui doivent maintenant naviguer dans un environnement de coûts accrus. Cela a conduit les consommateurs à devenir plus vigilants dans leurs dépenses. Ce qui pourrait potentiellement ralentir la croissance économique. Les entreprises, de leur côté, commencent à questionner leur stratégie d’investissement dans un climat d’incertitude.

Les mesures controversées prises par Trump, en particulier celles concernant les droits de douane et la réduction des dépenses publiques, suscitent des critiques, y compris de la part d’économistes habituellement en faveur de ses réformes. Cette situation a engendré un climat de scepticisme parmi les investisseurs, qui commencent à douter de la capacité des États-Unis à surmonter cette « essoreuse » économique, dans une conjoncture éclectique.

 

Cette situation a engendré un climat de scepticisme parmi les investisseurs, qui commencent à douter de la capacité des États-Unis à surmonter cette « essoreuse » économique, dans une conjoncture éclectique.

 

Les attentes du marché

Dans ce contexte incertain, les anticipations entourant les mouvements futurs de la Fed deviennent concluantes. Les marchés cherchent des indices quant à une éventuelle baisse des taux d’intérêt, qui pourrait survenir dans la seconde moitié de l’année. Toutefois, cela doit être mis en balance avec les pressions inflationnistes croissantes. Lesquelles pourraient inciter la Fed à relever ses taux pour éviter un emballement des prix.

Les économistes ont des points de vue divergents sur la direction que pourrait prendre l’économie américaine. Certains craignent qu’une hausse de l’inflation, associée à un ralentissement de la croissance, puisse précipiter une récession. D’autres, cependant, estiment qu’il est encore possible pour Trump de regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs, à condition que ses politiques soient ajustées pour répondre aux besoins économiques actuels.

Des embûches …

La décision de la Fed de maintenir les taux d’intérêt face à une incertitude économique croissante témoigne d’une volonté de prudence dans un environnement en mutation rapide. Les conséquences des politiques de Trump, marquées par des interventions abruptes et des changements dans la réglementation, créent un climat d’appréhension tant pour les investisseurs que pour les consommateurs. Ce climat d’incertitude amène la Fed à jongler avec des signaux contradictoires, dans un contexte où l’inflation et la croissance économique évoluent dans des directions opposées.

 Suivra – « Impacts sur la Tunisie »

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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La Commission européenne reporte à mi-avril ses contre-mesures aux droits de douance US

21. März 2025 um 14:45

L’Union européenne a reporté, jeudi 20 mars 2025, jusqu’à la mi-avril l’imposition des premières contre-mesures des tarifs douaniers de Donald Trump , permettant au bloc de reconsidérer les produits américains à frapper et offrant ainsi du temps pour de nouvelles négociations.

La Commission avait proposé d’imposer les droits de douane qu’elle avait mis en place en 2018 sur des produits américains d’une valeur de 4,5 milliards d’euros (4,9 milliards de dollars) le 1er avril, ainsi que sur 18 milliards d’euros supplémentaires de produits le 13 avril.

« Nous envisageons désormais d’aligner le calendrier des deux séries de contre-mesures de l’UE afin de pouvoir consulter les États membres sur les deux listes en même temps, ce qui nous donnerait également du temps supplémentaire pour négocier avec nos partenaires américains », a déclaré le commissaire européen, Maros Sefcovic, s’adressant au Parlement européen jeudi.

La Commission a ensuite confirmé que toutes les contre-mesures de l’UE entreraient en vigueur à la mi-avril.

La première série de contre-mesures comprend l’application d’un tarif de 50 % sur le bourbon américain. Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 200 % sur tous les vins et autres produits alcoolisés originaires de l’UE si le bloc les mettait en œuvre. L’administration Trump prévoit également d’imposer des « tarifs réciproques » le 2 avril.

Sefcovic a déclaré qu’il avait fait des progrès limités avec ses homologues américains dans les discussions jusqu’à présent, comme sur sa proposition de discuter de la réduction des droits de douane sur les produits industriels.

« Je ne pense pas que les États-Unis pensent dans cette direction », a-t-il souligné, ajoutant que leur priorité semble être d’attirer les investissements et la réindustrialisation.

Le Premier ministre français, François Bayrou, a déclaré dimanche 16 mars que l’UE avait probablement eu tort de cibler le whisky américain, tandis que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a invité les partenaires de l’UE de ne pas aggraver le conflit commercial avec les États-Unis.

« Je ne suis pas sûre que répondre aux tarifs douaniers par davantage de tarifs douaniers soit nécessairement une bonne affaire », a indiqué Meloni.

A noter que la France et l’Italie sont les plus grands exportateurs de vin vers les États-Unis.

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L’incertitude politique américaine brouille les perspectives des Banques centrales étrangères

21. März 2025 um 13:32

Le ralentissement de la croissance économique, conjugué à une reprise de l’inflation, risque de faire passer les Etats-Unis du statut de pays performant au niveau mondial à celui de poids lourd pour le reste du monde, alors que les Banques centrales étrangères et d’autres acteurs doivent faire face aux répercussions des efforts rapides du président Donald Trump pour restructurer le commerce international.

Alors que les analystes américains notent la tendance stagflationniste des perspectives américaines (production plus faible et prix plus élevés), les Banques centrales du monde entier analysent les conséquences que cela pourrait avoir pour elles.

En maintenant son taux directeur inchangé jeudi, la Banque d’Angleterre a pointé du doigt les mesures tarifaires de Trump comme un facteur assombrissant pour les perspectives mondiales. « D’autres incertitudes géopolitiques se sont également accrues et les indicateurs de volatilité des marchés financiers ont progressé à l’échelle mondiale », a-t-elle souligné dans un communiqué.

Des avertissements similaires ont été émis par la Banque du Japon, qui a maintenu son taux directeur inchangé et a indiqué que les futures décisions pourraient être influencées par la manière dont le plan de Trump visant à inonder le monde de nouveaux tarifs douaniers se concrétise.

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré jeudi que les mesures douanières américaines et les probables représailles de l’Union européenne porteraient un coup dur à la croissance et augmenteraient l’inflation d’un demi-point de pourcentage, au moins à court terme.

Petra Tschudin, membre du directoire de la Banque nationale suisse, a déclaré, alors que la BNS abaissait son taux directeur, que « l’évolution de la situation à l’étranger continue de représenter le principal risque » dans un climat économique « devenu considérablement plus incertain ».

La Riksbank suédoise a maintenu ses taux inchangés, citant des perspectives locales « intactes », mais a néanmoins qualifié les récents développements mondiaux de « dramatiques ».

Une croissance indéniablement négative

Le Fonds monétaire international (FMI), qui se réunit le mois prochain à Washington pour la première fois depuis l’investiture de Trump, avait déjà mis en garde contre l’impact qu’une guerre commerciale pourrait avoir sur l’économie mondiale. Les économistes anticipent une probable récession au Canada et au Mexique, pays fortement dépendants des exportations vers les États-Unis et particulièrement visés par Trump.

De plus, l’évolution des flux monétaires et de capitaux mondiaux, ainsi que des dépenses extérieures des États-Unis, crée déjà des groupes de gagnants et de perdants.

« La prolifération des droits de douane et les incertitudes qui y sont liées augmentent le risque d’un atterrissage brutal de l’économie mondiale. Les indicateurs d’incertitude liés à la politique commerciale ont continué de grimper à des niveaux sans précédent, tandis que les enquêtes de conjoncture… montrent désormais également une perte de dynamisme de la croissance mondiale », a déclaré Ken Wattret, économiste mondial chez S&P Global Market Intelligence.

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Trump publie un décret visant à supprimer le ministère de l’Éducation

21. März 2025 um 11:56

Entouré d’étudiants et d’enseignants, le président américain Donald Trump a signé, jeudi 20 mars 2025, un décret visant à démanteler le ministère fédéral de l’Education. Il honore ainsi une promesse de campagne.

L’ordonnance vise à laisser la politique scolaire presque entièrement entre les mains des États et des conseils locaux. Une perspective qui alarme les défenseurs de l’éducation libérale.

Le décret de jeudi constitue une première étape vers la « suppression » du département, a déclaré Trump. Et ce, lors d’une cérémonie de signature dans la salle Est de la Maison Blanche. Le démantèlement complet dudit ministère nécessite une loi du Congrès et Trump ne dispose pas des voix nécessaires pour cela.

« Nous allons tout simplement rendre l’éducation aux États, à qui elle appartient », a déclaré Trump, devant un arrière-plan coloré de drapeaux d’États.

Les jeunes étudiants invités à l’événement se sont assis à leurs bureaux en classe, encerclant le président, et ont signé leurs propres décrets exécutifs fictifs à ses côtés.

La signature fait suite à l’annonce faite la semaine dernière par le ministère de licencier près de la moitié de son personnel, conformément aux efforts considérables de Trump pour réduire la taille d’un gouvernement fédéral qu’il considère comme pléthorique et inefficace.

L’éducation est depuis longtemps un sujet politique majeur aux États-Unis. Les conservateurs privilégient le contrôle local de la politique éducative et les options de choix d’école favorisant les écoles privées et religieuses, tandis que les électeurs de gauche soutiennent largement un financement important des écoles publiques et des programmes de diversité.

Mais Trump a élevé le combat à un autre niveau, en l’intégrant à une campagne généralisée contre ce que les conservateurs considèrent comme un endoctrinement libéral dans les écoles américaines, du niveau universitaire jusqu’à l’enseignement primaire et secondaire.

Il a cherché à réorganiser l’enseignement supérieur aux États-Unis en réduisant le financement et en faisant pression pour éliminer les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion dans les collèges et les universités. Tout comme il l’a fait au sein du gouvernement fédéral.

L’Université Columbia, par exemple, a dû répondre jeudi à une échéance pour renforcer les restrictions sur les manifestations sur le campus. Condition préalable à l’ouverture de négociations sur le rétablissement de 400 millions de dollars de financement fédéral suspendu.

La Maison Blanche affirme également que le ministère de l’Éducation est un gaspillage d’argent, citant des résultats médiocres aux tests, des taux d’alphabétisation décevants et des compétences mathématiques laxistes parmi les étudiants comme preuve que le retour sur les milliers de milliards de dollars d’investissement de l’agence était faible.

Les conflits locaux concernant les programmes scolaires de la maternelle à la terminale se sont intensifiés pendant la pandémie de coronavirus, qui a vu des parents s’en prendre violemment aux responsables lors des réunions des conseils scolaires à travers le pays. Trump, d’autres candidats républicains et des groupes de défense conservateurs comme Moms for Liberty ont su exploiter ce mécontentement.

Les démocrates ont reconnu jeudi que Trump pourrait effectivement vider le département de sa substance sans action du Congrès.

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Trump nomme Bill Bazzi comme nouvel ambassadeur des USA en Tunisie

12. März 2025 um 11:18

Le président Donald Trump poursuit la réorganisation de la diplomatie américaine. Ainsi, Bill Bazzi, maire de Dearborn Heights dans le Michigan et ardent partisan de Trump, vient d’être nommé ambassadeur des États-Unis en Tunisie, en remplacement de Joey R. Hood, en poste depuis février 2023.

Cette décision survient après la désignation d’Amer Ghalib, maire de Hamtramck, comme ambassadeur américain au Koweït, illustrant la montée en influence de responsables politiques d’origine arabe et musulmane sous l’administration Trump.

Bazzi a exprimé sa gratitude: «Aujourd’hui, je ressens un immense honneur et une profonde reconnaissance pour la confiance que m’accorde le président Trump en me nommant ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les nombreuses nations que j’ai eu l’occasion de découvrir au fil des ans, j’éprouve une affinité particulière avec la Tunisie…», a-t-il déclaré.

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Wall Street connaît un effondrement “spectaculaire”…

11. März 2025 um 09:03

La Bourse de New York a subi une sévère correction le 10 mars, avec un plongeon des principaux indices: le Dow Jones a chuté de 2,08%, le S&P 500 de 2,70%, et le Nasdaq, dominé par les valeurs technologiques, a dévissé de 4%, sa plus forte baisse depuis 2022. Les géants de la tech ont été particulièrement touchés, Tesla perdant 15,43%, Nvidia 5,07%, et Apple 4,85%, dans un contexte de craintes de récession et de tensions commerciales alimentées par les politiques de Donald Trump.

 

L’inquiétude s’est amplifiée après les déclarations évasives de Trump sur une possible récession et l’annonce par le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, d’une période de «détox» économique, marquée par une réduction drastique des dépenses publiques. Ces facteurs, combinés aux risques de ralentissement, ont poussé le marché obligataire à réagir, avec un rendement des bons du Trésor à 10 ans passant de 4,30% à 4,22%. Les tensions commerciales avec le Canada et le Mexique ont également contribué à alourdir le climat d’incertitude.

 

Les regards se tournent désormais vers la publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) pour février, attendu le 13 mars, qui pourrait influencer les décisions de la Fed. Les investisseurs oscillent entre espoir d’une stabilisation et crainte d’une aggravation de la crise, dans un contexte où les politiques économiques et les conflits commerciaux menacent de prolonger la tourmente sur les marchés.

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Marokko – Trump könnte für neue Dynamik in der Frage der Westsahara sorgen.

Von: maghreb
08. März 2025 um 11:57

USANeuer US-Botschafter durch Präsident Trump ernannt. Mit der Unterstützung zweier UN-Veto-Mächte rückt die internationale Anerkennung der marokkanischen Souveränität über die Westsahara womöglich näher. Washington – Die Beziehungen zwischen Marokko, den USA und Frankreich gewinnen weiter an strategischer Bedeutung. Mit der Ernennung von Duke Buchan III. zum US-Botschafter in Rabat setzt die Regierung von Donald Trump […]

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Restaurierung des römischen Amphitheaters in El Jem schreitet voran

Von: Redaktion
29. Februar 2024 um 17:42

Die letzte Phase des Projekts zur Restaurierung, Sicherung und Instandhaltung des römischen Amphitheaters El Jem, das historisch als Tisidros-Theater bekannt ist, ist für September 2024 Mehr

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