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Gestern — 12. November 2024Haupt-Feeds

La Tunisie mise sur l’innovation et la compétitivité au Forum JNDA BRIDGE AFRICA à Paris

12. November 2024 um 11:44

La Tunisie a été fièrement représentée par la Tunisia Investment Authority (TIA) lors du Forum JNDA BRIDGE AFRICA, organisé le samedi 9 novembre 2024 à la Maison de la Chimie à Paris, en collaboration avec la FIPA et TFbank.

Madame Namia Ayadi, présidente de la TIA, a pris part à deux panels clés durant l’événement : le premier, intitulé « La Tunisie, hub d’innovation et de compétitivité vers l’Europe et l’Afrique », et le panel de clôture sur le thème « Reconnaître et valoriser la diaspora ici et là-bas ».

Dans son intervention, Mme Ayadi a mis en avant le potentiel de la Tunisie en matière d’innovation et de compétitivité. Elle a particulièrement souligné les opportunités uniques offertes aux membres de la diaspora tunisienne, les incitant à investir et à contribuer au développement du pays.

La présidente de la TIA a également présenté les atouts stratégiques de la Tunisie en tant que destination d’investissement, détaillant les initiatives mises en place par l’Autorité pour offrir aux investisseurs un accompagnement personnalisé et un suivi sur-mesure tout au long de leur parcours en Tunisie.

Soulignant l’importance des investissements à impact, Mme Ayadi a évoqué les mécanismes déployés par la TIA pour maximiser les retombées économiques et sociales de chaque projet, afin de garantir un développement durable et positif pour la Tunisie.

Dans le cadre de sa participation au Pavillon Tunisie, la TIA a offert aux participants un aperçu détaillé des opportunités d’investissement dans les secteurs stratégiques du pays, renforçant ainsi la position de la Tunisie en tant que véritable hub d’innovation et de croissance pour l’Afrique et l’Europe.

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Budget 2025 : Le gouvernement mise sur les infrastructures pour relancer l’économie

Von: walid
10. November 2024 um 15:06

infrastructuresAu cours de l’année 2025, le gouvernement prévoit de consacrer une enveloppe de 5,4 milliards de dinars pour l’investissement et et le opérations financières destinées à des projets de développement répartis sur 22 portefeuilles ministériels, contre 5,3 milliards de dinars prévus cette année, soit une augmentation d’environ 148 MD.

Ces données ont été publiées dans le rapport des commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), sur le projet du budget et la balance économique pour l’année 2025.

Le ministère de l’Equipement occupe la première place des ministères bénéficiant d’investissements gouvernementaux avec 1,8 milliard de dinars, consacrés à l’achèvement des projets en cours et au lancement d’autres nouveaux projets, à l’instar de la poursuite de l’achèvement du pont de Bizerte, d’un coût d’environ 1 milliard de dinars et l’affectation de 336 millions de dinars aux pistes rurales.

“L’investissement public est un levier essentiel pour relancer l’économie.”

Le gouvernement se penche sur la mise en œuvre des programmes liés à la protection contre les inondations et le programme spécifique des logements sociaux avec la consécration de 20 millions de dinars au premier logement.

Il prévoit, également, de consacrer par tranches environ 1,4 milliard de dinars au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche pour la réalisation de divers projets, dont environ 796 millions de dinars pour les dépenses d’interventions en matière de développement et 667 millions de dinars pour les dépenses d’investissement.

Le ministère de l’Intérieur bénéficiera de 1,2 milliard de dinars, dont 999 millions de dinars pour les dépenses de développement et 242 millions de dinars pour les investissements, afin de renforcer sa capacité en matière d’appui aux efforts des collectivités locales.

“Le secteur de l’agriculture bénéficiera d’investissements conséquents pour assurer la sécurité alimentaire.”

Le ministère de la défense recevra environ 977,8 millions de dinars l’année prochaine sous forme de fonds de paiement pour l’achèvement des programmes et projets relevant de sa mission de protection de la sécurité nationale.

L’Exécutif a réservé au ministère de l’Economie et de la planification une enveloppe d’environ 862,8 millions de dinars, soit une hausse de 0,7 % par rapport à l’allocation de l’année 2024, en raison de la programmation d’importantes enveloppes pour la réalisation du programme de développement intégré et l’accroissement des enveloppes à l’effet de fournir l’autofinancement des projets.

“Le gouvernement mise sur le développement des régions et la création d’emplois.”

Le gouvernement a programmé d’accorder au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie 267,7 millions de dinars, dont 108,5 millions de dinars réservés au secteur de l’énergie et 14millions de dinars pour le secteur minier, dans le cadre d’une initiative visant à attirer des investisseurs par l’Office national des Mines.

La répartition des dépenses pour les programmes de développement et de l’investissement public comprend l’allocation de 89,3 millions de dinars u secteur du tourisme, 81 millions de dinars au Ministère des technologies de la communication, 15,8 millions de dinars au ministère du Commerce et du Développement des Exportations et 12,2 millions de dinars au Ministère des Domaines de l’Etat et des affaires foncières

Tunisie : Réformes pour renforcer l’investissement et l’attractivité économique en 2025, annonce Kamal Maddouri

08. November 2024 um 14:50

Le renforcement des investissements et l’amélioration de l’attractivité de la destination tunisienne revêtent une importance capitale, d’autant plus que l’investissement constitue le moteur principal de la croissance économique et la tête de pont pour le développement et l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale, a déclaré, vendredi, le Chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Donnant lecture de la déclaration du gouvernement sur les projets de loi de Finances et du Budget économique pour l’exercice 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Maddouri a indiqué que l’Etat œuvrera à la révision du système législatif régissant l’investissement pour surmonter les obstacles qui entravent le développement de l’initiative privée et la réalisation de projets prometteurs dans les domaines stratégiques.

Cette révision du système législatif de l’investissement sera réalisée dans le cadre d’un unique texte juridique, unifié et horizontal, en plus des avantages inclus dans le projet de révision du Code des changes, lesquels (avantages) ouvrent les perspectives pour libérer les capacités, notamment, celles des jeunes, indique encore le Chef du gouvernement.

Il a précisé que le gouvernent œuvre à hâter la numérisation des services administratifs liés aux investisseurs, évoquant la mise en place d’une plateforme nationale unifiée d’investissement et le développement du portail numérique de l’Agence foncière industrielle (AFI), en plus du lancement d’un portail pour l’identification des financements en partenariat avec le conseil financier et bancaire.

Maddouri a relevé, qu’au cours de l’année 2025, le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, en vue de garantir la répartition équilibrée des mégaprojets d’investissement sur le territoire tunisien, en prenant en considération les avantages compétitifs de chaque district ainsi qu’une meilleure affectation des compétences humaines et des ressources naturelles.

Il a, dans le même contexte, déclaré que « les efforts seront focalisés sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, mais aussi pour renforcer l’utilisation des technologies susceptibles d’assurer la gestion des ressources en eau, d’encourager la recherche et l’innovation et d’accorder à l’être humain l’attention nécessaire en ce qui concerne son accès à une protection sociale adéquate ».

Maddouri a, également, souligné la nécessité d’instituer une nouvelle gouvernance pour suivre la réalisation des projets d’investissement publics et privés qui font face à des difficultés afin d’identifier des solutions appropriées. Ila évoqué la mise en place de la «commission des grands projets», en vertu du décret n°497 de l’année 2024 » présidée par le Chef du gouvernement. Cette commission est chargée de fixer les procédures relatives à la réalisation des grands projets publics à caractère stratégique et à l’accélération des travaux des projets publics bloqués.

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de prendre des décisions pour accélérer la réalisation d’un nombre important de projets bloqués depuis 5 et 10 ans ; à l’instar de l’hôpital Roi Salmen Ben Abdelaziz à Kairouan, l’hôpital universitaire à Sidi Bouzid, l’hôpital multidisciplinaire à Gafsa et autres hôpitaux régionaux ainsi que le projet du RFR (Réseau Ferroviaire Rapide) reliant Tunis à Manouba et le projet du super phosphate triple à Mdhila 2 et le projet de l’unité de production du phosphate commercial à Oum Khcheb.

Il a, dans ce cadre, annoncé que les problèmes fonciers qui concernent les deux projets d’investissements sur les côtes Nord de la ville de Sfax et à sebkha “Ben Ghayadha à Mahdia , ont été résolus.

Vers l’élaboration d’une loi « horizontale et globale » sur les investissements (Présidence du gouvernement)

08. November 2024 um 09:00

Un projet de loi « horizontal et global » sur l’incitation aux investissements sera bientôt élaboré. C’est ce qu’a annoncé la présidence du gouvernement dans un communiqué.

Le projet de loi en question s’inscrit dans le cadre d’efforts d’uniformisation de la législation régissant l’incitation aux investissements. Et il vise à mettre fin à l’éparpillement et l’hypertrophie des textes juridiques régissant la matière, explique-t-on de même source.

Il tend également à opérer une refonte du système des incitations aux investissements et devra permettre de traiter comme il se doit les différents problèmes rencontrés dans les divers secteurs et domaines.

Le projet de loi attendu s’inscrit dans le droit fil des mesures pratiques annoncées lors de la réunion du conseil ministériel tenu le 29 octobre dernier, sous la présidence du chef du gouvernement.

Ces mesures visent entre autres à accélérer la réalisation des projets publics et à booster l’investissement.

Avec TAP

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Investissement et projets publics : La Tunisie renforce les mesures pour surmonter les blocages et encourager l’innovation

Von: walid
08. November 2024 um 10:09

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri a publié, jeudi, une circulaire portant sur les mesures visant à accélérer la réalisation des projets et à stimuler l’investissement.

La première partie de la circulaire vient détailler les mesures urgentes tendant à alléger le fardeau assumé par les titulaires des marchés publics, dont notamment la question des pénalités de retard, la révision des prix des marchés et la révision exceptionnelle ainsi que les garanties financières accordées au titre de ces marchés publics.

La deuxième série de mesures prévues par la circulaire se rapportent aux mesures pratiques visant à aplanir les difficultés liées à des projets en proie à des difficultés d’exécution.

La circulaire a en outre prévu des mesures liées aux questions foncières. Désormais, en vertu de ladite circulaire, il ne peut y avoir d’inscription de projet sans se doter d’un bien immobilier en situation régulière.

La circulaire prévoit également d’autres mesures, telles l’affectation d’un capital foncier à l’effet de mettre en œuvre ces projets publics et et propose en contrepartie une nécessaire révision du cadre législatif régissant la question de l’expropriation pour cause d’utilité publique.

La circulaire comporte aussi des mesures en relation avec la promotion de l’investissement et de la gouvernance du financement extérieur.

Dans ce contexte, le texte prévoit bon nombre de mesures visant à écourter les délais d’octroi des autorisations, à régulariser la situation des projets réalisés sans l’approbation préalable de l’Agence nationale pour la protection de l’environnement (ANPE) et accélérer la révision des schémas d’aménagement urbain.

Le même document comporte une série de mesures relatives à la gouvernance, au pilotage et au suivi de la mise en œuvre des projets publics.

A ce titre, la circulaire recommande de soumettre les dossiers des projets, dont les problèmes s’y rapportant n’ont pas été résolus, par les commissions sectorielles au comité technique relevant de la présidence du gouvernement aux fins de les étudier et les soumettre à l’examen de la commission supérieure pour l’accélération de la réalisation des projets publics.

La circulaire gouvernementale a été adressée aux membres du gouvernement, aux gouverneurs, aux chefs des autorités locales et aux responsables des institutions, entreprises et organismes publics.

Tunisie : Un projet de loi “global” pour dynamiser l’investissement et simplifier les incitations

Von: walid
08. November 2024 um 09:45

Un projet de loi « horizontal et global » sur l’incitation aux investissements sera bientôt élaboré, a annoncé la présidence du gouvernement dans un communiqué.

Le projet de loi en question s’inscrit dans le cadre d’effort d’uniformisation de la législation régissant l’incitation aux investissements et vise à mettre fin à l’éparpillement et l’hypertrophie des textes juridiques régissant la matière, explique-t-on de même source.

Il tend également à opérer une refonte du système des incitations aux investissements et devra permettre de traiter comme il se doit les différents problèmes rencontrés dans les divers secteurs et domaines.

Le projet de loi attendu s’inscrit dans le droit-fil des mesures pratiques annoncées lors de la réunion du conseil ministériel tenu le 29 octobre dernier sous la présidence du chef du gouvernement.

Ces mesures visent entre autres à accélérer la réalisation des projets publics et à booster l’investissement.

Transformation digitale : La Tunisie met l’accent sur l’IA, l’infrastructure et les startups pour son essor numérique

Von: walid
08. November 2024 um 09:38

La stratégie nationale visant à renforcer le rôle pionnier du secteur numérique s’articule autour d’un ensemble d’axes, dont la numérisation des services administratifs et publics, le développement de l’économie numérique, l’appui à l’innovation et l’entrepreneuriat dans les domaines numériques, l’amélioration de l’infrastructure des réseaux de communication et le renforcement du cadre législatif et réglementaire pour le secteur numérique pour sécuriser le cyberespace, a déclaré, à l’agence TAP, jeudi, le ministre des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, en marge du 10eme Forum international des Directeurs des Systèmes d’Information (DSI), qui se tient du 7 au 9 novembre à Hammamet.

Il a ajouté que la stratégie nationale d’intelligence artificielle est presque achevée, rappelant que son objectif est de valoriser les atouts de la Tunisie dans ce domaine, dont les compétences humaines, l’infrastructure et le cadre juridique adéquat.

La stratégie s’attèle, aussi, à développer les usages de l’intelligence artificielle dans les domaines de transport, de l’agriculture, de la santé et de l’éducation.

“La Tunisie envisage, en outre, le renforcement du programme d’appui aux startups, en facilitant aux porteurs de projets l’accès au financement et en leur permettant de participer aux appels d’offres publics”, a encore indiqué Hemissi, ajoutant que ledit programme a permis jusqu’à ce jour, la créer environ 1100 startups accréditées par le “Programme Startup Act 2.0″.

Dans le même contexte, il a fait savoir que la Tunisie se classe parmi les meilleurs pays en Afrique et dans le monde, en matière de baromètre numérique et d’indicateurs numériques, surtout en ce qui concerne les indicateurs relatifs à l’infrastructure, le développement de l’administration électronique et la protection du cyberespace.

Evoquant le dossier de la 5G, le ministre a fait savoir que son département se penche actuellement sur les dernières phases de dépouillement des offres présentées par les trois opérateurs de télécommunications, soulignant que la commercialisation des services 5G sera lancée, début de l’année 2025.

Troisième défi : la faible attractivité des investissements étrangers

07. November 2024 um 07:30

Au début de ce second quinquennat, l’économie tunisienne se trouve confrontée à plusieurs défis majeurs qui menacent sa stabilité et son développement à court et moyen termes. 

Ces défis touchent à la fois des aspects structurels, macroéconomiques et sociaux, créant un contexte difficile pour la croissance économique et la cohésion sociale.

Cette analyse vise à examiner ces enjeux de manière approfondie et à esquisser les perspectives envisageables pour les mois et les années à venir.

  • Bureaucratie excessive et cadre juridique contraignant :

Un des principaux obstacles à l’attractivité des IDE en Tunisie réside dans la lourdeur bureaucratique et les lenteurs administratives. Les investisseurs étrangers sont confrontés à une complexité excessive dans les procédures d’enregistrement des entreprises, l’obtention de permis, et la navigation dans un système administratif souvent peu transparent. Cette bureaucratie freine non seulement les nouvelles entrées sur le marché, mais également les expansions des entreprises déjà implantées.

Par ailleurs, le cadre juridique tunisien, bien qu’ayant connu des réformes depuis la révolution, reste marqué par des ambiguïtés, des incohérences et un manque de clarté dans la mise en œuvre des lois. Les investisseurs cherchent un environnement où les règles sont prévisibles et stables. Or, la Tunisie n’a pas encore réussi à offrir cette stabilité.Ce qui décourage les investisseurs de projets à long terme.

  • Corruption endémique et déficit de gouvernance :

La corruption est un problème persistant en Tunisie. Il constitue un frein majeur pour les investisseurs. Le pays se classe régulièrement mal dans les indices mondiaux de perception de la corruption. Ce qui impacte négativement la confiance des investisseurs étrangers. Les pratiques de corruption généralisée augmentent le coût des affaires et créent un environnement d’incertitude où les entreprises doivent naviguer à travers des obstacles illégitimes pour obtenir des services ou des autorisations.

Les déficits de gouvernance se manifestent également par une faible transparence dans les marchés publics, ainsi qu’une perception d’inefficacité dans la gestion des ressources de l’État. Le manque de réformes pour renforcer les institutions et la gouvernance réduit la compétitivité du pays, laissant les investisseurs se tourner vers d’autres marchés plus prévisibles et transparents.

  • Instabilité politique et perception de risque sécuritaire :

Depuis la révolution de 2011, la Tunisie traverse une phase d’instabilité politique chronique, avec des changements fréquents de gouvernements, des tensions sociales et des troubles politiques réguliers. Cette instabilité crée un climat d’incertitude qui dissuade les investisseurs étrangers de prendre des engagements financiers à long terme.

De plus, bien que la Tunisie ait réussi à maintenir un certain niveau de sécurité, la perception de risque sécuritaire demeure une barrière pour de nombreux investisseurs. Les attentats terroristes qui ont touché le secteur touristique en 2015, par exemple, ont eu un effet durable sur l’image du pays, notamment dans les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre comme le tourisme et l’hôtellerie. Le rétablissement de la confiance dans la sécurité nationale est un préalable essentiel pour attirer à nouveau des flux significatifs d’IDE.

  • Manque de réformes économiques structurelles :

L’absence de réformes économiques profondes empêche la Tunisie de devenir un marché attrayant pour les investisseurs internationaux. Des secteurs clés comme l’industrie et les technologies de l’information nécessitent des investissements massifs pour se moderniser et se conformer aux normes internationales. Toutefois, le manque de flexibilité sur le marché du travail, la faiblesse des infrastructures et des coûts de production relativement élevés, freinent la compétitivité du pays.

En parallèle, l’État tunisien a longtemps été perçu comme jouant un rôle trop dominant dans l’économie, au détriment de l’initiative privée. Cette centralisation économique a généré un environnement où la concurrence est limitée et où les innovations sont rares, réduisant ainsi l’attrait pour les entreprises qui cherchent des opportunités de croissance dynamique.

  • Difficultés à attirer des capitaux pour la relance, des conséquences à court terme :

À court terme, sans réformes structurelles destinées à améliorer le climat des affaires, la Tunisie continuera à attirer peu de capitaux étrangers, un facteur essentiel pour soutenir la reprise économique postpandémie. L’absence d’IDE compromet la capacité du pays à financer des projets d’infrastructures indispensables et à soutenir la création d’emplois dans les secteurs moteurs de l’économie. Cela affecte particulièrement des secteurs comme le tourisme, qui dépend fortement des investissements internationaux pour se remettre des chocs successifs liés à la pandémie et à l’instabilité politique.

Le manque de nouveaux capitaux limite également les opportunités d’innovation et de transfert de technologie, essentiels pour accroître la productivité et la compétitivité du tissu industriel tunisien. Les investisseurs préfèrent souvent des marchés où les perspectives de croissance sont meilleures et où le cadre réglementaire et fiscal est plus stable.

  • Retard dans la modernisation et la compétitivité globale, des conséquences à moyen terme :

À moyen terme, l’absence d’IDE risque de freiner la modernisation des secteurs stratégiques de l’économie tunisienne, tels que l’industrie, le tourisme, les technologies de l’information. Ces secteurs, essentiels à la création d’emplois et à la croissance inclusive, nécessitent des flux d’investissements pour se moderniser, adopter de nouvelles technologies et améliorer leurs capacités productives. Sans ces investissements, la Tunisie risque de rester en retard par rapport à ses concurrents régionaux et mondiaux, réduisant ainsi sa compétitivité à long terme.

De plus, la faiblesse des investissements dans les infrastructures, les transports et l’énergie, pourrait ralentir le développement économique du pays, limitant les perspectives de diversification économique et d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales.

 

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* Dr. Tahar EL Almi,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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