❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 09. Juni 2025Haupt-Feeds

Tunis accueille la 1Úre édition des Africa Business Partnership Days

09. Juni 2025 um 13:19

Douze Etats de l’Afrique subsaharienne ont confirmĂ© leur prĂ©sence Ă  la 1Ăšre Ă©dition des Africa Business Partnership Days (ABPD), qui se tiendront du 23 au 25 juin 2025 Ă  Tunis et visent Ă  dĂ©velopper les partenariats entre la Tunisie et les pays d’Afrique subsaharienne, a indiquĂ© le Pdg du Centre de promotion des exportations (Cepex), Mourad Ben Hassine, ajoutant, dans un entretien avec l’agence Tap, que 10 des États africains participants seront reprĂ©sentĂ©s par des entreprises, et les 2 autres par des structures chargĂ©es de l’appui aux exportations ou des chambres du commerce et d’industrie. Lien de la vidĂ©o.

Ces pays sont l’Ouganda, le Congo Brazzaville, le Ghana, le Gabon, la GuinĂ©e, le Burkina Faso, le Kenya, le Congo dĂ©mocratique, la Mauritanie, le SĂ©nĂ©gal, le BĂ©nin et la CĂŽte d’ivoire.

«Jusqu’à prĂ©sent, 33 entreprises africaines venant de ces pays ont confirmĂ© leur prĂ©sence Ă  cette manifestation, alors que l’objectif visĂ© Ă©tait la participation de 30 entreprises», a indiquĂ© Ben Hassine, ajoutant que «plus d’une cinquantaine d’entreprises tunisiennes devront prendre part Ă  cet Ă©vĂ©nement», sachant que le Cepex en a ciblĂ© une centaine.

Ces entreprises qui opĂšrent dans les secteurs de l’agroalimentaire, du BTP, de la santĂ©, des Tic, des startups et des services, devront avoir des rencontres professionnelles de rĂ©seautage, Ă  travers une plateforme numĂ©rique mise en place Ă  cet effet.

Ainsi, prĂšs de 1000 rencontres professionnelles devront avoir lieu, durant les deux premiers jours de cette manifestation qui s’étalera sur trois (23,24 et 25 juin), aprĂšs l’ouverture officielle qui aura lieu sous la prĂ©sidence du ministre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations.

Des ateliers techniques sont Ă©galement prĂ©vus, et dont les thĂšmes seront fixĂ©s selon les demandes des structures d’appui aux entreprises exportatrices et des chambres du commerce et d’industrie des pays participants.

«Nous visons Ă©galement la signature d’accords bilatĂ©raux ou des mĂ©morandums d’entente, en matiĂšre de coopĂ©ration et d’échange d’informations avec des structures chargĂ©es de l’investissement et de dĂ©veloppement des exportations, ainsi qu’avec des structures homologues du Cepex, au BĂ©nin, en CĂŽte d’Ivoire, et au Burkina-Faso.»

A cet Ă©gard, Ben Hassine a indiquĂ© que le Cepex Ć“uvre Ă  la mise en place d’un projet de plateformes numĂ©riques d’échange d’informations, permettant l’accĂšs aux informations relatives aux produits destinĂ©s Ă  l’exportation.

Ces plateformes sont Ă  mĂȘme de faciliter les opĂ©rations d’échange des produits qui seront effectuĂ©es instantanĂ©ment. L’objectif, a-t-il dit, est de rĂ©pondre aux appels d’offres manifestĂ©s par les pays africains, par le biais de ces plateformes.

Ben Hassine a Ă©galement mis l’accent sur la possibilitĂ© de nouer des partenariats d’investissement, en matiĂšre d’industries de transformation entre la Tunisie et les pays africains.

«Nous avons pensĂ© Ă  ce projet, car nous avons remarquĂ© qu’il y a des entreprises tunisiennes opĂ©rant dans certains secteurs importent des produits provenant d’autres continents, alors que ces produits sont prĂ©sents sur le marchĂ© africain. En outre, l’importation dans le cadre de la convention de la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf), permet de rĂ©duire le coĂ»t pour l’entreprise tunisienne», a fait remarquer Ben Hassine.

Cette manifestation a pour spĂ©cificitĂ© de cibler des pays africains, ou le Cepex n’a pas de reprĂ©sentations commerciales, Ă  l’instar de l’Ouganda, du Congo Brazzaville, du Gabon et du Burkina-Faso.

Les ABPD 2025 sont organisĂ©s Ă  l’initiative du Cepex, sous la prĂ©sidence du ministĂšre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations.et en en collaboration avec le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger. Ils sont organisĂ©s avec l’appui du programme Arab Africa Trade Bridges (AATB), financĂ© par la SociĂ©tĂ© islamique internationale de financement du commerce (ITFC), et le programme Qawafel, financĂ© par l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD).

Les ABPD 2025 ciblent le partenariat Tunisie-Afrique et la coopĂ©ration en matiĂšre d’investissement, plus que l’exportation, d’autant plus que le continent africain est en plein essor.

La croissance Ă©conomique africaine devrait passer de 3,3% en 2024 Ă  3,9% en 2025, pour atteindre 4% l’an prochain, malgrĂ© la montĂ©e des incertitudes gĂ©opolitiques et des tensions commerciales, selon le rapport phare «Perspectives Ă©conomiques en Afrique 2025» (PEA 2025) rĂ©alisĂ© par le groupe de la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD).

Lien de la vidéo.

L’article Tunis accueille la 1Ăšre Ă©dition des Africa Business Partnership Days est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeitrĂ€geHaupt-Feeds

Football │ Vainqueurs des BurkinabĂš en amical et Ă  domicile, les Tunisiens font l’essentiel  

03. Juni 2025 um 12:19

En battant, hier soir, lundi 2 juin 2025, en match amical international disputĂ© au Stade Olympique Hamadi Agrebi de RadĂšs, les Étalons du Burkina Faso, par le score de 2-0, les Aigles de Carthage, ont rassurĂ© leurs supporters Ă  quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc du 21 dĂ©cembre 2025 et le 18 janvier 2026.

Le match Ă©tait trĂšs moyen et l’ouverture du score n’est intervenue qu’à l’heure du jeu sur un but contre son camp du dĂ©fenseur burkinabĂš Edmond Tapsoba, suite Ă  une excellente triangulation tunisienne et Ă  une passe vicieuse derriĂšre la dĂ©fense adverse, avant que Hazem Mastouri, aussitĂŽt entrĂ© en jeu, n’aggrave l’addition sur une erreur d’apprĂ©ciation du portier burkinabĂš, HervĂ© Koffi Kouakou dans les arrĂȘts de jeu.

Les Tunisiens n’ont pas sorti un grand match. Ils ont mĂȘme Ă©tĂ© dominĂ©s Ă  plusieurs moments de la rencontre par des Etalons trĂšs accrocheurs, virevoltants et techniques, mais ils ont rĂ©ussi Ă  garder leurs filets vierges grĂące Ă  un Aymen Dahmen intraitable dans les cages.

La prochaine sortie des poulains de Sami Trabelsi aura lieu vendredi 6 juin, à 21 heures (heure tunisienne, HT) à Fùs, au Maroc, contre les redoutables Lions de l’Atlas, actuellement chefs de file du football africain, demi-finalistes de la Coupe du monde de football Qatar 2022.

Les Aigles de Carthage clĂŽtureront la sĂ©rie des 3 matches amicaux contre la Zambie, le 10 juin, Ă  20 heures (HT), Ă  Casablanca, au Maroc. EspĂ©rons qu’ils feront mieux face Ă  une opposition d’un autre calibre et Ă  un adversaire avec lequel ils ont toujours fait jeu Ă©gal.

I. B.

L’article Football │ Vainqueurs des BurkinabĂš en amical et Ă  domicile, les Tunisiens font l’essentiel   est apparu en premier sur Kapitalis.

Football – Amical: La Tunisie bat le Burkina Faso 2-0

Von: walid
02. Juni 2025 um 21:44
Football – Amical: La Tunisie bat le Burkina Faso 2-0

La sĂ©lection nationale de football s’est imposĂ©e devant son homologue du Burkina Faso 2-0 en match amical disputĂ©, lundi soir, au stade Hammadi agrĂ©bi de RadĂšs. Edmond Tabsoba a marquĂ© contre son camp Ă  la 61e, signant l’ouverture du score pour la Tunisie, avant que Hamza Mastouri ne double la mise et assure la victoire [
]

The post Football – Amical: La Tunisie bat le Burkina Faso 2-0 first appeared on Directinfo.

Trump est un symptĂŽme, Mama Africa est une guĂ©rison 

26. Mai 2025 um 08:49

Trump braille. Le public, lui, est divisĂ© : ceux qui applaudissent, ceux qui s’indignent, ceux qui rient. Lors d’une rencontre avec le prĂ©sident sud-africain Cyril Ramaphosa, Donald Trump a prĂ©sentĂ© des images prĂ©tendant illustrer un supposĂ© «gĂ©nocide des Blancs» en Afrique du Sud. Cependant, ces images provenaient en rĂ©alitĂ© de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, illustrant des scĂšnes sans lien avec l’Afrique du Sud.

Manel Albouchi

Cette manipulation a Ă©tĂ© largement dĂ©noncĂ©e par les autoritĂ©s sud-africaines et les mĂ©dias internationaux. Mais l’incident illustre une tendance persistante de certains acteurs occidentaux Ă  instrumentaliser l’Afrique pour nourrir des narratifs politiques internes, souvent au mĂ©pris de la rĂ©alitĂ© du continent. 

Pendant que certains projettent leurs peurs et fantasmes, Mama Africa, elle, pense. Elle se souvient, elle guĂ©rit en silence. Mais ce silence n’est pas soumission. C’est une respiration lente, ancestrale. Un cycle. 

L’Afrique est souvent rĂ©duite dans les rĂ©cits internationaux Ă  un territoire de chaos, de misĂšre, ou de besoin d’aide. Pourtant, elle n’est pas une victime. Elle est une matrice. Une mĂšre blessĂ©e, mais jamais stĂ©rile. Une force souterraine, qu’aucun colonialisme, qu’aucun nĂ©olibĂ©ralisme n’a su Ă©teindre. 

Loin du tumulte des plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s et des guerres d’ego, l’Afrique, elle, murmure. Elle se souvient, elle rĂȘve, elle se relĂšve.  

De la traite nĂ©griĂšre au nĂ©ocolonialisme 

Historiquement, l’Afrique n’a pas sombrĂ© d’elle-mĂȘme. Elle a Ă©tĂ© dĂ©stabilisĂ©e. D’abord par des siĂšcles de traite nĂ©griĂšre – transsaharienne, orientale, occidentale – qui ont arrachĂ© des millions d’ñmes Ă  leur terre. Ensuite par la colonisation, ce processus brutal d’asservissement Ă©conomique, culturel et politique. 

L’Afrique n’a pas Ă©tĂ© dĂ©couverte. Elle a Ă©tĂ© envahie, dĂ©coupĂ©e, exploitĂ©e. Le congrĂšs de Berlin (1884) fut le point d’ancrage d’un partage cynique du continent, sans consultation de ses peuples. 

Une pouponniĂšre de main-d’Ɠuvre 

Au XIXe siĂšcle, Ă  l’ñge d’or de l’industrialisation, l’Europe a transformĂ© l’Afrique en rĂ©servoir de main-d’Ɠuvre et en pourvoyeuse de matiĂšres premiĂšres. Les chemins de fer, les ports, les routes n’étaient pas pensĂ©s pour relier les peuples entre eux, mais pour extraire le caoutchouc, les minerais, le coton. 

Et l’éducation ? Elle n’était pas destinĂ©e Ă  Ă©veiller, mais Ă  former des exĂ©cutants dociles. Assez lettrĂ©s pour faire tourner les machines, mais pas assez pour remettre en question l’ordre Ă©tabli. 

Ce modĂšle a perdurĂ© longtemps aprĂšs les indĂ©pendances, avec des Ă©lites formĂ©es Ă  l’occidentale, souvent coupĂ©es de leurs racines, reproduisant des schĂ©mas coloniaux dans des États thĂ©oriquement souverains. 

Le colonialisme dĂ©guisĂ© Ă  la peau dure

Le FMI, la Banque mondiale, les accords Ă©conomiques avec l’Union europĂ©enne sont devenus les outils d’un nĂ©ocolonialisme travesti. 

Des prĂȘts toxiques, des plans d’ajustement structurel, des dĂ©pendances Ă©conomiques imposĂ©es ont Ă©tranglĂ© les États africains naissants. L’Afrique n’a jamais cessĂ© de produire de la richesse, mais elle en a rarement profitĂ©. Ses matiĂšres premiĂšres sont extraites, transformĂ©es ailleurs, puis revendues Ă  prix d’or. Elle vend de l’or, du cobalt, de l’uranium, du phosphate
 mais importe du pain, des mĂ©dicaments, et mĂȘme des idĂ©es. 

Aujourd’hui encore, les multinationales occidentales, chinoises ou russes exploitent le sous-sol africain avec des mĂ©thodes dignes d’un autre siĂšcle. Et pendant ce temps, les mĂšres africaines continuent Ă  Ă©duquer, soigner, nourrir, rĂ©sister. 

La corruption, un hĂ©ritage colonial 

Mais au-delĂ  des ingĂ©rences extĂ©rieures, l’Afrique a aussi Ă©tĂ© piĂ©gĂ©e de l’intĂ©rieur. 

La corruption systĂ©mique n’est pas une simple dĂ©viance morale : elle est l’hĂ©ritage structurĂ© du systĂšme colonial, oĂč une Ă©lite locale servait les intĂ©rĂȘts des puissances Ă©trangĂšres. 

AprĂšs les indĂ©pendances, dictatures, prĂ©sidences Ă  vie, coups d’État sont devenus monnaie courante. Le pouvoir s’est souvent exercĂ© comme une rente personnelle. Mais la corruption n’est pas qu’africaine : elle est globale. Les Ă©lites du Nord, les banques offshore, les multinationales extractivistes sont les bĂ©nĂ©ficiaires silencieux de cette Ă©conomie parallĂšle. 

La Cnuced estime Ă  88 milliards de dollars par an les flux illicites quittant le continent. Une saignĂ©e lente et organisĂ©e. 

La corruption, c’est aussi une pĂ©dagogie. Celle du dĂ©sespoir. Du cynisme. Du renoncement. Elle ne pourra ĂȘtre Ă©radiquĂ©e que si l’Afrique cesse de mendier des modĂšles Ă©trangers pour rĂ©inventer ses propres formes de gouvernance, ancrĂ©es dans l’éthique communautaire, la justice restaurative, et la transparence enracinĂ©e dans les cultures locales. 

La nouvelle gĂ©nĂ©ration 

Mais depuis peu, le vent tourne. Une rĂ©volution gĂ©opolitique silencieuse est Ă  l’Ɠuvre. Une nouvelle gĂ©nĂ©ration de leaders africains, Ă  l’image d’Ibrahim TraorĂ© au Burkina Faso, incarne un tournant historique. 

À 34 ans, TraorĂ© rompt avec la langue de bois diplomatique, dĂ©nonce les ingĂ©rences françaises, sort du G5 Sahel, se rapproche de la Russie et de la Chine, et tente de bĂątir une souverainetĂ© militaire, Ă©conomique, et culturelle. 

Il n’est pas seul. Le Mali, le Niger, la GuinĂ©e et d’autres cherchent eux aussi Ă  reconquĂ©rir leur indĂ©pendance stratĂ©gique. 

La rupture ne se fait pas sans douleurs ni contradictions. Mais elle traduit une prise de conscience collective. L’Afrique commence Ă  parler d’une seule voix ou, du moins, Ă  refuser de se taire. 

L’Afrique mĂšre 

À l’échelle intime, Mama Africa, ce sont les femmes. Les mĂšres, les sƓurs, les guĂ©risseuses, les marchandes. Celles qui nourrissent les villages, enseignent la sagesse sans manuels, rĂ©sistent sans faire la guerre. Celles qui pleurent leurs enfants envoyĂ©s Ă  la mer, mais tiennent le foyer debout. Celles qui n’écrivent pas toujours dans les journaux, mais qui Ă©crivent l’Histoire. 

À l’échelle historique, Mama Africa est une mĂ©moire vivante. Celle des royaumes mandingues, du Kemet ancien, du Swahili cosmopolite, du Soudan intellectuel. Celle des rĂ©sistants oubliĂ©s, des langues minorĂ©es, des traditions que la modernitĂ© n’a pas su effacer. 

À l’échelle gĂ©opolitique, elle est une puissance en renaissance. Une puissance qui n’a plus envie de tendre la main, mais d’avancer debout. Pas selon les critĂšres du monde blanc, mais selon ses propres rythmes, valeurs et visions. 

Le ventre d’une femme qui rĂ©siste est plus puissant qu’un empire qui dĂ©cline. 

Une rĂ©volution intĂ©rieure 

Il est temps d’écouter ce qui ne se dit pas, d’honorer ce qui ne se voit pas, de reconstruire ce qui a Ă©tĂ© brisĂ© sans bruit. 

Cette rĂ©volution africaine n’est pas d’abord militaire. Elle est ontologique. Elle part du corps, de la terre, de la parole, de l’art, de la transmission orale, du sacrĂ©. Elle exige de dĂ©sapprendre pour mieux apprendre, de sortir de l’imitation pour inventer, de cesser de quĂ©mander pour se souvenir. Elle passe par les femmes, les poĂštes, les paysans, les artistes. Ceux que l’histoire officielle a toujours mis en marge, mais qui incarnent la pulsation de ce continent-mĂšre. 

Ce 25 mai, en cette fĂȘte des mĂšres, souvenons-nous que Mama Africa n’est pas une victime passive de l’histoire. Et elle n’est pas seulement une image poĂ©tique. C’est une puissance matricielle, un ancrage philosophique. Elle n’est pas parfaite, mais elle porte en elle la mĂ©moire du monde, le lien avec la terre, le temps long. Elle ne crie pas, elle incarne. Elle a Ă©tĂ© trahie, pillĂ©e, caricaturĂ©e. Mais elle continue d’enfanter. Elle donne naissance Ă  une Afrique du futur, oĂč l’on soigne les blessures du passĂ© sans les refouler, oĂč l’on conjugue la modernitĂ© avec les sagesses ancestrales. 

Et si Trump est le symbole d’un monde qui s’agite en surface, l’Afrique est l’appel d’un monde qui renaĂźt de l’intĂ©rieur. 

Ce siĂšcle post-industriel et numĂ©rique rebat les cartes. Les anciennes puissances vacillent. Les rapports Nord-Sud sont contestĂ©s. L’Afrique, avec sa jeunesse, sa crĂ©ativitĂ©, ses ressources, une fenĂȘtre historique. Et si nous voulons survivre, il est temps de revenir vers elle. Non pas pour la sauver, mais pour qu’elle nous sauve. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

L’article Trump est un symptĂŽme, Mama Africa est une guĂ©rison  est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌