Eine Reihe von Vereinbarungen und die Wiedereröffnung der Botschaft in Algier signalisieren eine verstärkte strategische Zusammenarbeit zwischen den beiden Ländern in Politik, Wirtschaft und Bildung. Algier – Algerien und Somalia intensivieren ihre diplomatischen Beziehungen. Dies wurde im Rahmen des offiziellen Besuchs des somalischen Außenministers Abdisalam Abdi Ali in Algier deutlich. Als Ausdruck dieser Annäherung wurde […]
Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya a inspecté, samedi, lors d’une visite de travail effectuée à Monastir, plusieurs projets municipaux cofinancés par le Fonds de protection des zones touristiques(FPZT) .
Au siège de l’Association de sauvegarde de la ville de Monastir, des responsables municipaux ont présenté le projet de réhabilitation de la médina, d’un coût total de 7654 MD, dont l’achèvement est prévu en 2027.
En 2011, le département du Tourisme s’est engagé à appuyer ce projet avec un financement de 550 mille dinars.
La réunion a, également, permis de passer en revue plusieurs projets appuyés par le FPZT, dont l’aménagement de la corniche d’El Karaia, l’éclairage du raccord n° 3 de la zone touristique et le renouvellement du réseau d’éclairage public sur la route régionale(RR) 92, lancé en juillet 2023 (avec un financement de 268 mille dinars du Fonds et 330 mille dinars en autofinancement).
La municipalité de Monastir a, en outre, proposé au Fonds de financer l’aménagement de la place du 3-Août en parc urbain, le réaménagement de la corniche de Sath Jabeur (1,57 km) dont le coût est estimé à 3 MD et la promenade de falaise (trottoir sur environ 3,7 km). Elle a sollicité le fonds pour un financement initial de 1 000 D pour une première phase fonctionnelle ainsi que des crédits supplémentaires pour le nettoyage de l’entrée nord de la ville.
Dans une déclaration à l’agence TAP, la directrice technique de la municipalité, Wafa Gandouz, a exhorté le ministère du tourisme à honorer ses engagements en ce qui concerne le programme de réhabilitation de la médina.
De son coté, le directeur général des services communs au ministère du Tourisme, Yahya Chouachi, a indiqué que le dossier technique serait soumis à une commission réunissant les ministères du Tourisme et de l’Intérieur, ainsi que des représentants de l’Équipement et de l’Environnement, dont la réunion est prévue en 2026.
La 63ᵉ édition du Festival des vignes de Grombalia a été inaugurée dimanche soir sous le slogan « Dix Ans », donnant le coup d’envoi de deux semaines de festivités culturelles et artistiques dans le gouvernorat de Nabeul. L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 24 août, réunit artistes tunisiens, invités internationaux et troupes folkloriques, avec un défilé carnavalesque ayant attiré une large foule.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par un défilé haut en couleur, en présence de la gouverneure de Nabeul Hana Chouchani, du directeur général de la production agricole au ministère de l’Agriculture Ezzeddine Chelghaf, ainsi que de responsables régionaux et locaux. Le cortège, mêlant musique, danse et performances artistiques, a suscité un vif engouement populaire.
Le directeur du festival, Moez Khayati, a mis en avant la richesse du programme, qui comprend des spectacles théâtraux, musicaux et folkloriques. Il a notamment souligné la diversité des prestations du carnaval d’ouverture, avec la participation de troupes tunisiennes, russes et de la célèbre Issaouia. Samedi soir, un groupe serbe a animé la scène avec un spectacle folklorique.
Pour Najoua Gharbi, commissaire régionale des affaires culturelles à Nabeul, le festival est une véritable plateforme d’échanges artistiques et culturels, et les autorités s’emploient à en renforcer le rayonnement international.
Sur le plan agricole, le commissaire régional de l’agriculture, Ali Ammar, a annoncé une baisse de 25 à 30 % de la production de raisin destiné à la transformation, estimée à environ 17 000 tonnes contre 25 000 l’an dernier, en raison de la réduction des surfaces cultivées et des effets du changement climatique.
Programme des soirées
• 11 août : Spectacle soufi Salatine El Hadhra
• 12 août : Soirée jeunesse avec Blingos et Sanfara
• 13 août : Pièce théâtrale Visa de Karim Gharbi
• 14 août : Soirée Chansons de dessins animés
• 15 août : Pièce Lellahom par Kaouther Bardi et Rim Zribi
• 16 août : Talents locaux avec Yalla Grombalia Toughanni
• 17 août : Concert de Nabiha Kraouli
• 18 août : Soirée rap avec Kaso
• 19 août : Flash Back des années 90
• 21 août : Pièce Laylat Ajab
• 22 août : Soirée avec l’artiste égyptien Ehab Tawfik
• 24 août : Clôture avec un spectacle soufi de Sami Lajmi
Le Festival des vignes de Grombalia, alliant tradition viticole et créations artistiques, confirme son rôle de vitrine culturelle tout en sensibilisant aux défis agricoles liés au climat.
L’armée israélienne à Gaza vient de faire cinq nouvelles victimes dans les rangs de la presse. Dimanche 10 août 2025, le correspondant d’Al Jazeera, Anas al-Sharif (Photo), a été délibérément tué dans un bombardement ciblant une tente abritant des journalistes devant l’hôpital al-Shifa, au cœur de la ville de Gaza.
L’attaque a également fauché la vie du reporter Mohammed Qreiqeh et de trois cameramen. Le site visé n’était pas un poste militaire, mais un espace clairement identifié comme zone de presse, où les journalistes se rassemblaient pour documenter l’arrivée massive de blessés et de déplacés.
Des témoins rapportent que la frappe est survenue en pleine activité de reportage. Les journalistes préparaient des sujets sur la saturation de l’hôpital, déjà au bord de l’effondrement après des mois de guerre. Cette attaque soulève de graves questions sur le respect par Israël de ses obligations au regard du droit international humanitaire, qui accorde une protection spéciale aux travailleurs de l’information dans les zones de conflit. D’autant que le nombre de journalistes palestiniens délibérément tués par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sur Gaza a dépassé la centaine
Mohammed Qreiqeh
L’armée israélienne a reconnu avoir mené le raid, affirmant qu’Anas al-Sharif appartenait à la branche armée du Hamas. Une accusation rejetée par Al Jazeera et par la famille du journaliste, qui y voient une tentative de justifier un acte relevant du crime de guerre. Reporters sans frontières et d’autres ONG ont immédiatement condamné l’attaque, rappelant que «viser des journalistes en connaissance de cause constitue une violation grave des Conventions de Genève».
Âgé de 29 ans, originaire de Beit Lahia, Anas al-Sharif couvrait depuis des années les offensives israéliennes contre Gaza. Reconnu pour son courage, il était l’une des figures médiatiques les plus suivies dans le monde arabe. Son style de reportage, mêlant témoignages directs, images de terrain et dénonciation des violations des droits humains, en faisait une cible symbolique.
Sa mort porte à plusieurs dizaines le nombre de journalistes tués depuis le début de la guerre, un bilan qui interpelle sur l’ampleur des violences commises contre la presse et sur l’impunité dont bénéficient leurs auteurs.
Dans un conflit où la bataille de l’image est devenue centrale, faire taire des voix comme celle d’Anas al-Sharif revient à priver le monde d’un témoignage direct sur la réalité vécue par les civils gazaouis.
Dans ‘‘Aimer n’a pas suffi…’’, Sam Bröcheler, pseudonyme de Semia Setti, professeur au lycée pilote de Nabeul, offre une fresque romanesque où l’amour ne se pose jamais en sanctuaire, mais bien en champ de bataille intérieur. Sur trois générations, l’autrice dénoue le fil ténu et fragile qui sépare passion et emprise, désir et perte de soi.
Djamal Guettala
L’histoire s’ouvre à Roubaix, dans le nord de la France, avec Aline, femme au cœur ardent, convaincue que l’amour peut tout guérir. Mais son sacrifice, ultime et irrévocable, devient le poids silencieux qui façonne le destin des siens. À travers elle, se dessine un héritage douloureux, une blessure transmise.
Sa fille Mia, entre Paris et Istanbul, cherche, elle aussi, l’amour vrai, mais se heurte à une réalité plus sombre. Le charme trompeur de Rafet, médecin à l’apparence bienveillante, cache une emprise subtile, un venin lent qui s’insinue dans l’ombre de son existence. Malgré les fuites, les ruptures, cette présence devient une ombre persistante, presque insaisissable, qui hante sa vie.
Répétition tragique d’une histoire familiale
Line, la fille de Mia, incarne la répétition tragique de cette histoire familiale. Son addiction, sa descente aux enfers frôlant la mort, témoignent de ce cycle implacable où l’amour se mêle à la douleur et où les blessures de la mémoire semblent se transmettre comme un fardeau inévitable.
L’extrait en quatrième de couverture illustre cette atmosphère troublante avec une écriture sensorielle et presque hallucinée : «Je suis ivre d’un alcool inconnu…». Ce moment suspendu entre lumière et ombre, entre rêve et réalité, est le cœur battant du roman, qui fait ressentir au lecteur la profondeur de l’emprise.
De Roubaix à Alger, d’Istanbul à New York, chaque lieu devient une scène où se rejoue cette tragédie intime. Fuir les espaces géographiques ne suffit jamais à échapper à soi-même ni aux ombres que l’on porte. C’est aussi un voyage dans l’identité, marqué par le déracinement et les blessures invisibles.
La quête d’une liberté à reconquérir
‘‘Aimer, n’a pas suffi…’’ est à la fois une saga familiale, un drame psychologique et une méditation sur les excès de l’amour. Sam Brochler déploie une plume à la fois fluide et intense, une écriture qui ne cherche ni facilité ni concession, mais qui invite à un long combat intérieur, à la quête d’une liberté à reconquérir.
Ce roman bouleversant rappelle que les passions, aussi profondes soient-elles, peuvent devenir des pièges, et que l’amour, parfois, n’a jamais suffi à protéger ceux qui s’y abandonnent. Paru début août chez Arcadia, à Tunis, jeune maison d’édition dirigée par le journaliste et écrivain Ahmed Walid Ferchichi, ce livre est une invitation à scruter l’ombre qui danse au bord de la lumière.
Il reste cependant à se demander pourquoi ce pseudonyme bizarre pour une auteure tunisienne qui n’a pas besoin de se cacher, puisque tout le monde, sur les réseaux sociaux, en parlant du roman, appelle l’auteure par son véritable nom : Semia Setti.
TikTok en Tunisie regorge d’étoiles montantes aux idées novatrices et à l’engagement fort. Le magazine électronique Favikon a établi le classement des 20 créateurs de contenus tunisiens qui se sont distingués en 2025 par leur portée et leur créativité.
On retrouve dans le top 5 Douha Laribi (1ère), Rahma Laribi (2e), Hagani (3e), Ghofran Khmiri (4e) et Ayoub Meftah (5e).
Les contenus de ces as des réseaux sociaux ne brillent pas par leurs qualité informationnelle et/ou niveau intellectuel, mais c’est la règle pour ce genre d’exercice : plus ça vole bas, plus ça rapporte de l’audience. Plus c’est léger, plus ça accroche. Donc, sérieux s’abstenir !
Le classement 2025 des TikTokeurs tunisiens s’établit comme suit :
Le jeune attaquant espagnol Gonzalo Garcia, 21 ans, a prolongé son contrat avec le Real Madrid jusqu’en juin 2030, a annoncé vendredi le club madrilène. Formé au club, où il est arrivé en 2014 à l’âge de 10 ans, Gonzalo, qui était sous contrat jusqu’en juin 2027, a fait ses débuts en équipe première en […]
L’Unité 8200 de l’armée israélienne, service chargé du renseignement technique et des communications, a entrepris un de stocker une quantité gigantesque d’appels téléphoniques de Palestiniens sur les serveurs de Microsoft en Europe. Le Guardian a publié une enquête de Harry Davies et Yuval Abraham qui a levé le voile sur cette affaire. La multinationale américaine botte en touche et affirme ne rien savoir du contenu stocké.
Imed Bahri
Un après-midi de fin 2021, Satya Nadella, PDG de Microsoft, a rencontré le commandant de l’unité de surveillance de l’armée israélienne, l’Unité 8200. Parmi les points à l’ordre du jour figurait le transfert d’importantes quantités de renseignements top secrets vers le cloud de l’entreprise américaine. Lors de la réunion au siège de Microsoft, près de Seattle, le chef de l’unité Yossi Sariel a obtenu le soutien de Nadella pour un projet qui donnerait à l’Unité 8200 accès à une zone dédiée et isolée au sein de la plateforme cloud Azure de Microsoft.
Forte des capacités illimitées d’Azure, l’Unité 8200 a commencé à développer un puissant outil de surveillance de masse: un système complet et intrusif qui collecterait et stockerait les enregistrements de millions d’appels téléphoniques passés quotidiennement par les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
Vaste archive de communications palestiniennes
Ce système, entré en service en 2022 et révélé par l’enquête du Guardian menée en collaboration avec le média israélien +972 Magazine et le journal Local Call, permettait à l’Unité 8200 de stocker d’énormes quantités d’appels quotidiens pendant de longues périodes.
Microsoft affirme que Nadella ignorait le type de données que l’Unité 8200 comptait stocker sur Azure mais une série de documents Microsoft divulgués et des entretiens avec 11 sources de l’entreprise et des services de renseignement militaire israéliens révèlent comment l’Unité 8200 a utilisé Azure pour stocker cette vaste archive de communications palestiniennes quotidiennes.
Selon trois sources de l’intérieur l’Unité 8200, la plateforme de stockage cloud a contribué à la préparation de frappes aériennes meurtrières et a influencé les opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie.
Grâce à son contrôle sur les infrastructures de communication palestiniennes, Israël intercepte depuis longtemps les appels téléphoniques dans les territoires occupés. Mais ce nouveau système, indiscriminé, permet aux agents de renseignement d’accéder au contenu des appels téléphoniques des Palestiniens, enregistrant les conversations d’une part bien plus large de la population. C’est un système d’espionnage de masse.
Des sources du renseignement proches du projet ont indiqué que la direction de l’Unité 8200 s’est tournée vers Microsoft après avoir constaté que l’entreprise ne disposait pas de suffisamment d’espace de stockage ni de puissance de calcul sur les serveurs militaires pour gérer les appels téléphoniques de toute une population. Plusieurs agents de renseignement de l’unité ont indiqué qu’un slogan interne, qui résume l’ampleur du projet, a émergé: «Un million d’appels par heure». Le système a été conçu pour être stocké sur des serveurs Microsoft, protégés par des couches de sécurité renforcées développées par les ingénieurs de l’entreprise sous la direction de l’Unité 8200.
Microsoft participe au génocide commis par Israël à Gaza
Des fuites de fichiers Microsoft indiquent qu’une part importante des données sensibles de cette unité pourrait désormais se trouver dans les centres de données de l’entreprise aux Pays-Bas et en Irlande.
La révélation du rôle de la plateforme Azure de Microsoft dans ce projet de surveillance intervient alors que le géant technologique américain subit la pression de ses employés et de ses investisseurs concernant ses liens avec l’armée israélienne et le rôle joué par sa technologie dans l’offensive de 22 mois contre Gaza.
Après que The Guardian et d’autres médias ont révélé en janvier qu’Israël s’était appuyé sur la technologie Microsoft pendant la guerre de Gaza, l’entreprise a mené une enquête externe sur cette relation. Elle a déclaré que cette enquête «n’avait encore trouvé aucune preuve qu’Azure ou ses produits d’IA aient été utilisés pour cibler ou nuire à des personnes dans la bande de Gaza».
Une source haut placée chez Microsoft a indiqué que l’entreprise avait eu des entretiens avec des responsables israéliens de la défense, déterminé comment sa technologie serait utilisée à Gaza et insisté pour que les systèmes Microsoft ne soient pas utilisés pour identifier des cibles pour des frappes meurtrières.
Toutefois, des sources de l’Unité 8200 ont rapporté que les renseignements provenant des énormes stocks d’appels téléphoniques stockés à Azure ont été utilisés pour rechercher et identifier des cibles à bombarder à Gaza.
Une source a expliqué que, lors de la planification d’une frappe aérienne contre une personne vivant dans des zones civiles densément peuplées, les agents utilisaient le système cloud pour filtrer les appels des personnes se trouvant à proximité immédiate. Ces sources ont ajouté que l’utilisation du système s’est intensifiée pendant la campagne militaire dans le territoire palestinien, qui a fait plus de 60 000 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, dont plus de 18 000 enfants.
Cependant, le système se concentrait principalement sur la Cisjordanie, où plus de trois millions de Palestiniens vivent sous occupation militaire israélienne. Des sources au sein de l’Unité 8200 ont déclaré que les informations stockées dans Azure constituent un riche répertoire de renseignements sur la population de la Cisjordanie et certains membres de l’unité ont déclaré que certaines informations ont été utilisées pour exercer un chantage, détenir, voire justifier des assassinats après coup. «Lorsqu’ils doivent arrêter quelqu’un et qu’il n’y a pas de raison valable de le faire, ils trouvent une excuse», a déclaré l’un d’eux, faisant référence aux informations stockées.
Le journal a cité un porte-parole de Microsoft affirmant ne disposer «d’aucune information» sur le type de données stockées par l’Unité 8200 dans son cloud. Il a ajouté que «la coopération de l’entreprise avec l’Unité 8200 visait à renforcer la cybersécurité et à protéger Israël contre les attaques d’États-nations et les cyberattaques terroristes». Et d’enchaîner: «Microsoft n’a eu connaissance, à aucun moment, de la surveillance de civils ni de la collecte de leurs conversations téléphoniques via ses services, y compris lors de l’enquête externe qu’elle avait commandée», affirmation dont le cynisme n’a d’égal que l’effronterie et la mauvaise foi.
Surveiller tout le monde en permanence en Cisjordanie et à Gaza
Sariel, commandant de l’Unité 8200 de début 2021 à fin 2024, a été l’instigateur du projet cloud, qu’une source a qualifié de «révolution» au sein de l’unité.
Sariel était un fervent défenseur de projets de cette envergure. Suite à une vague d’attaques menées par des «loups solitaires» en 2015 dont beaucoup étaient des adolescents inconnus des services de sécurité, Sariel a supervisé une augmentation significative du volume de communications palestiniennes interceptées et stockées par l’Unité 8200. Un officier qui travaillait avec Sariel à l’époque a déclaré: «Sa réponse a été de commencer à surveiller tout le monde en permanence».
Au lieu de la surveillance traditionnelle de cibles spécifiques, le projet de Sariel s’appuyait sur une surveillance de masse des Palestiniens de Cisjordanie et utilisait des méthodes avancées d’intelligence artificielle pour en extraire des informations. «Soudain, la population tout entière est devenue notre ennemi», a déclaré une autre source ayant travaillé sur le projet, qui visait à prédire si une personne représentait une menace pour la sécurité israélienne.
Des sources ont rapporté qu’un système développé à l’époque analysait tous les SMS échangés entre Palestiniens de Cisjordanie, classant chaque message sur la base d’une analyse automatisée s’il contenait des mots jugés suspects. Ce système, baptisé «Message confus» est toujours utilisé et est capable d’identifier les SMS dans lesquels des personnes parlent d’armes ou évoquent un désir de mourir.
Lorsque Sariel a pris le commandement de l’Unité 8200 début 2021, il a privilégié un partenariat avec Microsoft qui permettrait à l’unité de capturer et d’analyser le contenu de millions d’appels téléphoniques quotidiens. Lors de sa rencontre avec Nadella plus tard cette année-là, Sariel n’a pas semblé évoquer explicitement son projet de stockage des appels téléphoniques palestiniens dans le cloud, évoquant plutôt des «charges de travail sensibles» sur des données classifiées, selon les comptes rendus internes de la réunion.
Cependant, les documents indiquent que les ingénieurs de Microsoft comprenaient que les données stockées dans Azure incluraient des renseignements bruts, notamment des fichiers audios. Certains employés de Microsoft en Israël, dont d’anciens membres de l’Unité 8200, semblaient avoir compris les objectifs de ce projet commun. Une source a déclaré: «Pas besoin d’être un génie pour le comprendre. Dites à [Microsoft] que nous n’avons plus d’espace sur les serveurs et qu’il s’agit de fichiers audio. C’est assez simple». Un porte-parole de Microsoft a déclaré: «À notre connaissance, Azure n’est pas utilisé pour stocker de telles données». Cependant, début 2022, les ingénieurs de Microsoft et de l’Unité 8200 ont collaboré rapidement et étroitement pour concevoir et mettre en œuvre des mesures de sécurité avancées au sein d’Azure afin de répondre aux normes de l’unité. Un document précisait que «le rythme des interactions avec [l’unité] était quotidien, de haut en bas et de bas en haut». Le projet était entouré de secret parmi les employés de Microsoft et il était demandé aux ingénieurs de ne pas mentionner le nom de l’Unité 8200. Selon ce plan, de vastes quantités de renseignements bruts seraient stockées dans des centres de données Microsoft à l’étranger.
Les dossiers indiquent qu’en juillet de cette année, 11 500 téraoctets de données militaires israéliennes, soit l’équivalent d’environ 200 millions d’heures d’enregistrements audio, étaient stockés sur des serveurs Microsoft Azure aux Pays-Bas, tandis qu’un pourcentage plus faible était stocké en Irlande.
On ignore si toutes ces données appartiennent à l’Unité 8200, certaines pourraient appartenir à d’autres unités militaires israéliennes.
D’après les dossiers, l’Unité 8200 a informé Microsoft de son intention de transférer progressivement jusqu’à 70% de ses données, y compris des données hautement classifiées, vers Azure et de sa volonté de «repousser les limites» avec le type d’informations sensibles et classifiées que les agences de renseignement conservent généralement sur leurs propres serveurs.
Un dirigeant a souligné qu’ils «tentent toujours de remettre en question le statu quo». Interrogé sur la réunion de Sariel avec Nadella, un porte-parole de Microsoft a déclaré qu’il était inexact d’affirmer que le PDG soutenait personnellement le projet mené avec l’Unité 8200. Il a ajouté que «Nadella était présent pendant 10 minutes à la fin de la réunion et qu’il n’y avait eu aucune discussion sur le contenu des données que l’unité prévoyait de transférer vers Azure».
Cependant, selon des comptes rendus internes de Microsoft de la réunion consultés par The Guardian, Nadella soutenait l’ambition de Sariel de transférer une grande partie des données de l’unité de surveillance d’élite vers le cloud, données qui avaient été précédemment décrites lors de la réunion comme contenant des informations de renseignement sensibles. L’un des comptes rendus indique: «Satya a suggéré que nous identifiions des charges de travail spécifiques pour commencer puis nous avancions progressivement vers 70%». Il ajoute que Nadella a déclaré que «le développement du partenariat est essentiel et que Microsoft s’engage à fournir les ressources nécessaires à ce soutien».
La Tunisia Investment Authority (TIA) annonce une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale pour la période de janvier à juin 2025. Le total de ces investissements déclarés s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.
Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 MDT, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, ajoute la TIA dans son communiqué publié le 7 août 2025.
Les investissements déclarés sont prévus pour créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4% par rapport à l’année précédente.
Les opérations de création dominent, représentant 75% des investissements (2 477,9 MDT) et 88 % des emplois déclarés (40 310), soulignant un élan entrepreneurial dans le pays.
Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37% des investissements totaux déclarés et 39% des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6% des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.
Le secteur des services suit avec 23% des investissements (749,2 MDT) et 48 % des emplois (21 795). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18% des investissements (586,6 MDT) et 4 832 emplois. Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 MDT), contribue à 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 MDT).
Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1% du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 MDT.
Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 MDT, soit 51% du total.
Par ailleurs, quatre Projets d’intérêt national (PIN) ont été déclarés à la TIA, totalisant 715,2 MDT et prévus pour créer 1 319 emplois, répartis comme suit : Un projet d’énergies renouvelables à Kairouan (280 DDT, 51 emplois); 2 projets industriels à Ben Arous et Gabès (135,2 MDT, 668 emplois) ; un projet touristique à Jendouba (300 MDT, 600 emplois).
En termes de structure du capital, les projets déclarés avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 MDT (29 %) et devraient générer 8 880 emplois, soit 19 % des emplois déclarés.
À Oueslatia, dans le gouvernorat de Kairouan, la cheffe du service des forêts a échappé de justesse à une tentative d’assassinat survenue hier soir lors d’une mission de terrain. Selon les premières informations, alors qu’elle intervenait pour lutter contre la collecte illégale de thym, un conducteur de camionnette – appartenant à un individu impliqué dans […]
Khitem Nasser, ancien membre de l’équipe nationale de plongée, a déclaré ce, vendredi 8 août 2025, dans l’émission ‘‘Ahla Sbah’’ que les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver un jeune homme disparu alors qu’il pratiquait la plongée sur la plage de Haouaria, gouvernorat de Nabeul (Cap Bon) depuis trois jours.(Ph. Grottes de Haouaria).
Les unités de la garde maritime, en coopération avec les équipes de la protection civile, mènent depuis l’aube de mercredi des opérations de recherche et de ratissage en utilisant des embarcations de sauvetage et des équipes de plongeurs.
Khitem a émis l’hypothèse que le plongeur pourrait avoir perdu connaissance suite à un manque d’oxygène à cause de l’effort intense fourni, notamment parce qu’il pratiquait la plongée libre, c’est-à-dire sans bouteille d’oxygène.
Le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Mahdia a décidé, jeudi 7 août 2025, la libération du directeur du district de la Sûreté nationale de Nabeul, Mohamed Ali Bouzidi, arrêté dans le cadre d’une enquête sur une filière de trafic de drogue.
La semaine dernière, le même juge d’instruction avait émis un mandat de dépôt à l’encontre du concerné, en sa qualité d’ancien chef du district de sécurité régionale de Mahdia, dans le cadre d’une affaire liée aux circonstances ayant permis à un individu recherché pour trafic de drogue de quitter le territoire.
L’arrestation du responsable sécuritaire avait surpris beaucoup de monde et suscité une vive émotion parmi les forces de l’ordre qui écartaient la possibilité que le concerné puisse être impliqué dans une affaire ayant un lien, de près ou de loin, à la drogue.
L’arrestation de Bouzidi a eu lieu peu de temps après l’arrestation du rappeur A.L.A qui a permis de démanteler une filière de trafic de drogue opérant dans la région du Sahel.
La Tunisia Investment Authority (TIA) a annoncé une progression notable des investissements déclarés en Tunisie au cours du premier semestre 2025. Entre janvier et juin, le pays a enregistré un total de près de 3,3 milliards de dinars d’investissements déclarés. Soit une hausse de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.
Cette dynamique est portée notamment par un projet touristique majeur à Jendouba, estimé à 300 millions de dinars et qui devrait générer 600 emplois à lui seul, explique TIA.
Pas moins de 46 000 opportunités d’emploi sont attendues grâce à ces investissements. Soit une augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente.
Les opérations de création dominent, représentant 75 % des montants déclarés (soit 2,478 milliards de dinars) et 88 % des emplois projetés (40 310 postes).
Par secteur, l’industrie est en tête avec 37 % des investissements et 39 % des emplois, avec une croissance respective de 9,6 % et 7,5 % sur un an. Celui des services suit avec 23 % des investissements (749,2 MDT) et 48 % des emplois (21 795 postes). Par la suite, on retrouve : l’agriculture (18 % des investissements pour 586,6 MDT); le tourisme (13 % des investissements, 434,3 MDT pour 1 050 emplois); et enfin les « énergies renouvelables avec 9 % des investissements (307 MDT), avec un projet phare à Kairouan de 280 millions de dinars, représentant 10,1 % du total national.
Quant aux zones de développement régional, elles attirent 51 % des investissements déclarés, soit environ 1,7 milliard de dinars. C’est le signe d’un rééquilibrage territorial soutenu estime la TIA.
Le Nigeria s’affirme comme la première destination des startups en Afrique, abritant le plus grand écosystème de startups du continent. Avec plus de 3 300 startups à l’échelle nationale, le pays est en tête du continent.
Lagos, la “Silicon Valley africaine”
La ville de Lagos joue un rôle central dans cette dynamique, étant la capitale des startups du pays. À elle seule, Lagos accueille plus de 2 000 entreprises technologiques. Cette métropole est le berceau de joueurs mondiaux tels que Paystack, Flutterwave et Andela. Lagos contribue à plus de 30% du PIB du Nigeria et héberge cinq licornes (entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars). La présence de hubs technologiques, l’énergie de sa jeunesse et une infrastructure solide en font le meilleur marché de lancement en Afrique. Si l’on souhaite se développer en Afrique, “on commence ici”. Lagos est décrite comme un aimant pour les talents et un terrain de jeu pour les bâtisseurs.
Pourquoi le Nigeria est-il un choix stratégique? Plusieurs facteurs expliquent l’attrait du Nigeria pour les startups et les investisseurs:
Accès instantané à des millions d’utilisateurs.
Une résilience remarquable, l’innovation continuant de croître malgré les ralentissements économiques mondiaux.
Une profondeur sectorielle diversifiée, incluant la fintech, la santé, la logistique, et bien d’autres domaines.
Un écosystème de capital-risque (VC) et d’investisseurs providentiels (angel investors) de plus en plus favorable.
Ces éléments confirment que le Nigeria n’est pas une simple “hype”, mais une véritable opportunité.
Opportunités futures: GITEX Nigeria 2025
Pour ceux qui souhaitent explorer davantage ce marché florissant, le GITEX Nigeria 2025 aura lieu à Lagos les 3 et 4 septembre 2025. Cet événement est présenté comme une porte d’entrée vers l’avenir de l’innovation africaine, offrant la possibilité de:
Participer au Startup Festival.
Gagner 10 000 $ au Supernova Challenge.
Rencontrer plus de 350 investisseurs mondiaux actifs.
Se connecter avec plus de 25 000 leaders technologiques.
Betawaves, un partenaire officiel de l’événement, propose également des réductions et un soutien spécifique aux participants.
En somme, le Nigeria se positionne comme un acteur incontournable de la technologie et de l’innovation en Afrique, offrant un environnement propice à la croissance et à l’expansion des entreprises.
Le Parti destourien libre (PDL) a dénoncé l’interdiction d’une manifestation en soutien à sa présidente Abir Moussi, qui est en grève de la faim depuis mardi dernier à la prison de Bulla Regia.
Dans un communiqué publié ce jeudi 7 août 2025, le PDL pointe du doigt une répression de ses rassemblements pacifiques et légitimes d’autant que la manifestation visait à « protester contre les conditions de détention et de graves abus visant Abir Moussi ».
Le PDL indique par ailleurs que Abir Moussi est détenue depuis le 3 octobre 2023 « sans base légale depuis le 26 mai 2025 » et tient les autorités « entièrement responsables de tout préjudice qui pourrait lui arriver d’autant que son état de santé pourrait s’aggraver en raison de la grève de la faim qu’elle mène».
À un moment charnière de l’histoire technologique mondiale, le lancement par l’entreprise chinoise DeepSeek d’un grand modèle de langage*, considéré comme l’un des meilleurs au monde, a coïncidé avec l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis sonnant ainsi l’alarme dans les milieux du renseignement américain. Les Américains craignent non seulement de perdre la pole position en matière d’intelligence artificielle (IA) mais aussi son utilisation dans le monde du renseignement. (Illustration : Ben Jones).
Imed Bahri
Le magazine britannique The Economist rapporte dans une enquête consacrée à la course à l’IA dans le domaine du renseignement que Trump a qualifié le lancement du grand modèle de langage de DeepSeek de «signal d’alarme» tandis que Mark Warner, vice-président de la commission sénatoriale du renseignement, a reconnu que la communauté du renseignement américain était «surprise» par la rapidité des progrès de la Chine.
L’année dernière, l’administration Biden a exprimé sa crainte que les espions et les soldats chinois ne dépassent l’adoption rapide de l’IA et a lancé un plan d’urgence pour renforcer la dépendance des secteurs du renseignement et de l’armée à cette technologie.
The Economist explique que le plan prévoit notamment d’ordonner au Département de la Défense américain (le Pentagone), aux agences de renseignement et au Département de l’Énergie (responsable de la production d’armes nucléaires) d’intensifier leurs expérimentations avec les derniers modèles d’IA et de renforcer leur coopération avec des laboratoires privés de premier plan tels qu’Anthropic, Google DeepMind et OpenAI.
Washington met le paquet
Concrètement, le 14 juillet, le Pentagone a attribué des contrats d’une valeur maximale de 200 millions de dollars chacun à ces entreprises, ainsi qu’à XAI, propriété du milliardaire Elon Musk, pour développer des modèles d’IA agentique capables de prendre des décisions, d’apprendre en continu des interactions et d’effectuer plusieurs tâches en les décomposant en étapes et de contrôler d’autres appareils tels que des ordinateurs ou des véhicules.
Toutefois, cette course, selon The Economist, ne se limite pas au Pentagone. Les modèles d’IA se répandent rapidement au sein des agences de renseignement, utilisés pour analyser des données classifiées et interagir avec des informations sensibles.
Des entreprises ont également développé des versions modifiées de leurs modèles, capables de gérer des documents classifiés, de maîtriser des langues et dialectes sensibles aux besoins du renseignement et de les exécuter sur des serveurs déconnectés de l’Internet public.
En janvier dernier, Microsoft a annoncé que 26 de ses produits de cloud computing avaient été approuvés pour une utilisation par les agences de renseignement.
En juin, Anthropic a annoncé le lancement de Claude Gov, un nouveau chatbot spécialement conçu pour l’armée et les agences de renseignement américaines. L’entreprise a souligné qu’il était déjà largement utilisé par toutes les agences de renseignement américaines, aux côtés d’autres modèles issus de laboratoires concurrents.
D’autres nations s’engouffrent dans la brèche
Les États-Unis ne sont pas les seuls à suivre cette évolution. Le magazine rapporte que la Grande-Bretagne cherche à rattraper le train en marche et cite une source britannique haut placée qui a confirmé, sous couvert d’anonymat, que tous les membres de la communauté du renseignement du pays avaient désormais accès à des modèles de langage hautement classifiés.
En Europe, l’entreprise française Mistral, leader et quasi unique entreprise d’IA en Europe, s’est associée à l’Agence militaire d’intelligence artificielle du pays pour développer le modèle Saba, entraîné à partir de données du Moyen-Orient et d’Asie du Sud et parlant couramment l’arabe et d’autres langues régionales comme le tamoul.
En Israël, le média +972 Magazine a rapporté que l’utilisation du modèle GPT-4 d’OpenAI par l’armée a été multipliée par 20 depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, ce qui témoigne de l’adoption rapide de ces modèles dans des contextes militaires réels.
Malgré cette activité frénétique, les experts du secteur reconnaissent que l’adoption de l’IA par les agences de sécurité reste modeste. Katrina Mulligan, responsable des partenariats de sécurité chez OpenAI, affirme que l’adoption de l’IA n’a pas encore atteint le niveau souhaité.
Même avec des pôles d’excellence, comme l’Agence nationale de sécurité américaine, de nombreuses agences restent à la traîne, soit parce qu’elles ont conçu leurs propres systèmes d’exploitation soit en raison de la prudence bureaucratique à adopter des mises à jour rapides des modèles courants.
Refonte de la mission de renseignement
Certains experts estiment que la véritable transformation ne réside pas dans la seule utilisation des chatbots mais dans la refonte de la mission de renseignement elle-même, comme le souligne Tarun Chhabra, ancien fonctionnaire du Conseil national de sécurité et actuel directeur de la politique de sécurité chez Anthropic.
D’autre part, les organismes de recherche mettent en garde contre les attentes excessives placées dans ces modèles. Le docteur Richard Carter de l’Institut Alan Turing en Grande-Bretagne estime que le principal problème réside dans les «hallucinations» que produisent les modèles –des réponses inexactes ou trompeuses– qui constituent un risque majeur dans un environnement exigeant une fiabilité absolue. Le taux d’hallucination dans le dernier modèle d’IA produit par OpenAI a atteint environ 8%, un taux supérieur aux modèles précédents.
Selon The Economist, ces inquiétudes s’inscrivent dans les réserves des fondateurs du projet, notamment au sein d’agences comme le Service britannique de renseignement et de sécurité (GCHQ), qui compte parmi ses ingénieurs des personnes sceptiques face aux nouvelles technologies non testées.
Cela rejoint un débat plus large sur l’avenir de l’IA. Le docteur Carter fait partie de ceux qui estiment que la structure des modèles de langage général actuels n’est pas adaptée au type de raisonnement causal qui leur permet une compréhension solide du monde. Selon lui, la priorité des agences de renseignement devrait être d’inciter les laboratoires à développer de nouveaux modèles basés sur des styles de pensée et de raisonnement différents.
Inquiétudes quant à la supériorité de la Chine
Malgré la réticence des institutions occidentales, les inquiétudes grandissent quant à la supériorité potentielle de la Chine. Philip Reiner, de l’Institut pour la sécurité et la technologie de la Silicon Valley, déclare: «Nous ignorons encore dans quelle mesure la Chine utilisera DeepSeek dans les domaines militaire et du renseignement. L’absence de contraintes éthiques strictes de la Chine pourrait lui permettre d’extraire des informations plus pertinentes plus rapidement».
Face à ces inquiétudes, le 23 juillet, l’administration Trump a ordonné au ministère de la Défense et aux agences de renseignement de procéder à des évaluations périodiques du niveau d’adoption de l’IA au sein des institutions de sécurité américaines par rapport à des concurrents comme la Chine et de développer un mécanisme d’adaptation continue.
Les observateurs s’accordent presque sur un point fondamental: le plus grand danger ne réside pas dans la précipitation des États-Unis à adopter l’IA mais dans le fait que leurs institutions restent bloquées dans leurs vieux schémas bureaucratiques.
«Ce qui m’inquiète vraiment, c’est que nous gagnions la course à l’intelligence artificielle générale (IAG) mais perdions celle de son adoption effective», déclare Katrina Mulligan.
* Le modèle de langage est un type d’intelligence artificielle conçu pour comprendre, générer et traiter le langage humain.
De janvier à juin 2025, la Tunisie a enregistré une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale , annonce La Tunisia Investment Authority (TIA).
Dans un communiqué publié, jeudi, la TIA précise que le total des investissements s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.
Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 millions de dinars, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, explique l’Instance.
Et d’ajouter que les investissements déclarés devront créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente.
Les opérations de création dominent, représentant 75 % des investissements (2 477,9 millions de dinars) et 88 % des emplois déclarés (40 310 postes).
Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37 % des investissements totaux et 39 % des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6 % des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.
Le secteur des services suit avec 23 % des investissements (749,2 millions de dinars) et 48 % des emplois (21 795 postes). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18 % des investissements (586,6 millions de dinars) et 4 832 emplois.
Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 millions de dinars), contribue à la création de 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 millions de dinars).
Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1 % du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 millions de dinars, soit 51 % du total, indique la même source.
Par ailleurs, projets d’intérêt National (PIN) ont été déclarés à la TIA totalisant 715,2 millions de dinars et prévus pour créer 1319 emplois.
En termes de structure du capital, les projets avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 millions de dinars (29%) et devraient générer 8880 emplois, soit 19% des emplois déclarés.
Khitam Nasser, membre de l’équipe nationale de plongée, a déclaré ce jeudi que « les côtes d’El Haouaria, dans le gouvernorat de Nabeul, sont parmi les endroits les plus dangereux de Tunisie et créent des courants marins très forts. » Il a ajouté que « les opérations de recherche pour retrouver le jeune homme disparu à El Haouaria se poursuivent depuis deux jours. »
Lors d’une intervention téléphonique dans l’émission « Sabah El Ward » sur Jawhara FM, Nasser a expliqué que « les courants ont probablement pu l’entraîner ailleurs. » Il a souligné que « les unités de la Garde côtière et de la Protection civile, ainsi que plusieurs plongeurs, ont fait des efforts considérables pour retrouver le jeune homme en mer, mais en vain. » Il a également insisté sur la nécessité « d’élargir la zone de recherche. »
Nasser a précisé que la victime, originaire du gouvernorat de Kairouan, était en visite à El Haouaria pour pratiquer la plongée et la pêche. Il était un plongeur professionnel et expérimenté. Il a plongé avec son frère pour chercher un fusil de chasse qu’ils avaient perdu. Il n’est pas remonté à la surface depuis. Son frère a retrouvé le fusil et est sorti de l’eau, pour ensuite découvrir que son frère avait disparu.
Les unités de la Garde côtière de Nabeul, en collaboration avec les équipes de la Protection civile, continuent de rechercher le jeune homme d’une vingtaine d’années, disparu en mer depuis mardi dans la délégation d’El Haouaria, gouvernorat de Nabeul.
Hier soir, un tragique accident s’est produit sur la route de Mahdia, dans la délégation de Jem. Un poids lourd est entré en collision avec une voiture légère. L’accident a coûté la vie à un couple originaire de Sfax, qui est décédé sur le coup. Ils rentraient de vacances d’été passées dans l’un des gouvernorats voisins, selon le correspondant de Jawhara FM dans la région.