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Gestern — 23. Mai 2025Haupt-Feeds

“Le livre face au numérique” : auteurs et experts réunis par l’OIF à Ennejma Ezzahra

23. Mai 2025 um 16:50

La Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique du Nord (REPAN) organise le 30 mai 2025 de 16H30 à 18H30 au palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Said une conférence-débat sur “Le livre face au numérique : Quel rôle dans une société connectée?” en vue de débattre de l’avenir du livre à l’ère du numérique, notamment son rôle dans une société de plus en plus connectée.

Quatre panélistes prendront part : Wafa Ghorbel, universitaire, écrivaine, autrice-compositrice-interprète, Mourad Boubaker co-fondateur de Hkeyet Edition, Thouraya Daouas, experte en intelligence artificielle (IA) et en digital learning et Raja Sabta El Amri, autrice et fondatrice de “Dis maman, dis papa”, un projet innovant de livres pour enfants visant à offrir aux parents et aux professionnels de l’éducation un support afin de les aider à sensibiliser les enfants tunisiens à des thématiques sociales et sociétales complexes.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des actions de l’OIF en faveur notamment du livre et des auteurs francophones pour la construction d’un savoir-faire francophone, ancré dans les spécificités locales mais ouvert aux innovations globales ainsi que de son engagement à accompagner les dynamiques collectives œuvrant en vue de promouvoir le secteur du livre.

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Docnet : soigner sans frontières, ni déplacements

23. Mai 2025 um 09:30

DOCNETFondée en 2022 par cinq jeunes talents, dont quatre ingénieurs en informatique, DocNet ambitionne de devenir un acteur majeur de la télémédecine en Tunisie et en Afrique. Une startup qui attend d’être officiellement labellisé et qui vise à transformer l’accès aux soins grâce à une plateforme numérique complète, sécurisée et conforme aux normes en vigueur.

C’est une équipe Pluridisciplinaire décidée à développer la santé numérique en Tunisie qui s’est engagée dans le développement d’un projet en télémédecine. Il s’agit de :

  • Ajmi Ouerchfani : CEO basé en Angleterre, il allie une vision entrepreneuriale aiguisée à une expertise en ingénierie logicielle,
  • Montassar Zorgani : CTO, ingénieur en génie logiciel qui apporte une expertise technique pointue au cœur du projet,
  • Mohamed Abassi : co-fondateur et ingénieur backend, il joue un rôle central dans la structuration technique et la croissance du projet,
  • Emna Ouerchfani, Gérante et responsable légale qui assure la rigueur administrative grâce à sa formation en comptabilité et enfin
  • Safa Sadki, développeuse en informatique et diplômée d’un master en E-Business. Safa combine savoir-faire technique, esprit d’entreprise et leadership éprouvé dans la gestion d’équipes.

Une palette complète de services de santé à Distance

DocNet offre une gamme étendue de services médicaux numériques :

  • Consultations médicales à distance : médecine générale et toutes les spécialités et suivi post-opératoire ou de maladies chroniques (diabète, HTA…),
  • Télé-expertise traduite par un avis médical entre professionnels de santé ou lecture à distance d’examens (radio, IRM, échographie…),
  • La télésurveillance médicale : Suivi à distance des paramètres vitaux via des dispositifs connectés (bracelet, glucomètre, tensiomètre),
  • Les services pharmaceutiques et prescriptions, la prescription numérique, le renouvellement de traitement, etc.

L’offre comprend également les demandes et suivi d’analyses médicales dont les prises de rendez-vous en ligne pour des prélèvements et envoi de résultats de façon sécurisée, l’accompagnement psychologique et le bien-être en intégrant la psychothérapie, le coaching santé et la  nutrition ainsi que l’éducation et la prévention en santé à travers des programmes d’éducation et webinaires interactifs de prévention.

 Un écosystème médical complet

DocNet est ouverte à tous les acteurs clés de la santé : professionnels de santé, médecins, pharmacies, laboratoires et centres de radiologie. Toutes les spécialités médicales sont couvertes par la plateforme Docnet et s’adressent aussi bien aux patients qu’aux professionnels de santé, cliniques, hôpitaux, entreprises (B2B) qui peuvent proposer la plateforme comme un avantage RH pour leurs employés,

CNAM et assurances, conformité et Sécurité : des priorités absolues

DocNet assure la conformité avec la réglementation en vigueur.  Le dossier légal prêt avec tous les documents sollicités par le ministère de la Santé, conformément à la loi présidentielle n° 318/2022 et l’arrêté du ministère de la Santé du 13 juin 2024.

Les autorisations ont été obtenues auprès de l’INPDP le 10/06/2024 et le juge de la protection de l’enfance le 12/12/2024. Un audit de la plateforme a été validé par l’ANCS le 29/05/2024.

Une feuille de Route technologique ambitieuse

DocNet a élaboré une feuille de route technique évolutive, alignée avec la croissance de sa base d’utilisateurs : intégration de l’intelligence artificielle et à partir de 100 000 patients inscrits, on procédera à l’intégration de modules d’IA pour assister les médecins dans leur prise de décision.

L’application de synchronisation des données de santé via montres connectées sera lancée dès atteintes de 500 000 patients. Il s’agit d’une synchronisation automatique des indicateurs de santé clés via Bluetooth et pour terminer, à 1 million de patients, Docnet disposera de son propre centre de Data Center sécurisé.

Une Solution Simple, Fluide et Conforme

DocNet se distingue par sa simplicité d’utilisation et sa conformité : pour les médecins, pas d’abonnement fixe, pas d’engagement. Les médecins paient uniquement une commission minimale sur leurs actes réalisés. Pour les patients , pas de surcoût, ils paient juste le prix de leur consultation.

 Expansion Vers l’Afrique Francophone

DocNet vise le marché de l’Afrique francophone, qui présente un fort potentiel en matière de digitalisation de la santé. L’objectif est de proposer une solution adaptée aux défis d’accès aux soins et de structuration du système de santé dans la région.

Ouverture aux Investisseurs et Partenaires Stratégiques

DocNet est ouverte à des investisseurs et partenaires capables de créer une vraie synergie avec sa vision. L’objectif n’est pas uniquement de financer, mais de coconstruire un projet durable en santé numérique.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • DocNet est une startup tunisienne fondée en 2022 par cinq jeunes talents.
  • Elle propose une plateforme de télémédecine complète, conforme et facile d’usage.
  • Son offre couvre consultations, prescriptions, télé-expertise, et suivi connecté.
  • Ouverte aux professionnels de santé et aux entreprises, elle vise le marché africain francophone.
  • Son développement inclut l’IA, objets connectés, et un futur Data Center.
  • Objectif : transformer l’accès aux soins en Afrique, avec des partenaires engagés.

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Santé numérique et formation : les priorités de la Tunisie à l’international

22. Mai 2025 um 10:04

Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, a multiplié les rencontres bilatérales en marge de la 78ème Assemblée mondiale de la santé. Il s’est entretenu avec les délégations de l’Algérie, du Koweït, de la Chine, du Japon, de la Corée, de la Jordanie et de la Slovénie pour approfondir la coopération dans les secteurs pharmaceutique, médical et numérique.

Les discussions ont mis l’accent sur la couverture sanitaire universelle, la formation et la numérisation des systèmes de santé. Le ministre a également profité de ces échanges pour promouvoir le congrès Une seule santé, organisé par la Tunisie les 14 et 15 juin 2025.

Par ailleurs, M. Ferjani a rencontré des responsables clés, dont le secrétaire général de l’Agence africaine des médicaments et le directeur général de la Fédération internationale des fabricants de médicaments. Les entretiens ont abordé le soutien à la production locale de vaccins, l’amélioration des soins de santé primaires et le renforcement des compétences médicales en Tunisie. Ces rencontres s’inscrivent dans une stratégie visant à positionner la Tunisie comme un acteur majeur dans l’innovation et la coopération sanitaire internationale.

Avec TAP

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Karim Beguir : « L’IA, une opportunité de développement pour la Tunisie »

20. Mai 2025 um 16:41

Le co-fondateur et CEO d’InstaDeep a exposé sa vision sur le potentiel de l’intelligence artificielle comme levier de développement pour la Tunisie et le continent africain. Et ce, lors de la 26ème édition du Forum de l’Économiste Maghrébin qui s’est tenue le 20 mai 2025.

Lors de son intervention au Forum de l’Économiste Maghrébin, Karim Beguir, co-fondateur et CEO d’InstaDeep, a présenté les perspectives offertes par l’intelligence artificielle pour le développement économique de la Tunisie et de l’Afrique. L’entrepreneur tunisien, également auteur du livre « Le saut décisif : Construire l’avenir de l’Afrique à l’ère de l’IA », a souligné l’importance d’une approche collaborative entre secteur privé et puissance publique pour tirer pleinement parti de cette révolution technologique.

Une révolution accessible à tous

« La révolution de l’IA touche tout le monde aujourd’hui. Tout le monde peut tirer parti de ces outils », a affirmé Karim Beguir, encourageant son auditoire à faire preuve de curiosité intellectuelle et à expérimenter avec ces technologies. Il estime que le potentiel de l’IA réside non pas tant dans la capacité à développer des systèmes complexes, mais plutôt dans celle de « gérer des équipes de développeurs IA » et d’utiliser efficacement les agents d’intelligence artificielle.

Un modèle de développement adapté au contexte tunisien

Pour Karim Beguir, le positionnement stratégique de la Tunisie doit s’inscrire dans une perspective africaine plutôt que de tenter d’imiter les pays du Golfe. « Si on voit les moyens dont dispose la Tunisie et les atouts dont elle dispose, on est beaucoup plus proche de la problématique africaine que de celle des pays du Golfe », a-t-il expliqué. Tout en rappelant les investissements colossaux récemment annoncés par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar – « plus de 1000 milliards de dollars dans l’IA ». Face à cette réalité, le CEO d’InstaDeep préconise une approche fondée sur la créativité et l’optimisation des ressources disponibles, à l’image du succès du « Start-up Act » tunisien, qu’il cite comme un modèle de collaboration efficace entre entrepreneurs et État.

Trois piliers pour l’avenir numérique de la Tunisie

Interrogé sur les fondamentaux nécessaires pour développer l’IA en Tunisie, Karim Beguir a présenté une vision articulée autour de trois axes majeurs. L’éducation constitue selon lui la brique fondamentale de cette stratégie, avec la nécessité d’une formation alliant dimension humaniste et approche pratique. Pour le CEO d’InstaDeep, il s’agit moins d’apprendre à développer des systèmes d’IA que de savoir les utiliser efficacement et gérer les équipes qui les conçoivent.

Le deuxième pilier repose sur les énergies renouvelables, secteur dans lequel la Tunisie dispose d’atouts considérables. « Aujourd’hui, le renouvelable est en fait le moyen le moins cher de produire de l’électricité. C’est une chance extraordinaire pour la Tunisie », a souligné Karim Beguir, insistant particulièrement sur le potentiel solaire dont bénéficie le pays. Cette ressource abondante pourrait constituer un avantage compétitif majeur dans le développement de l’IA, secteur fortement consommateur d’énergie.

Le troisième axe identifié par l’entrepreneur concerne les infrastructures de calcul, qu’il considère comme un enjeu stratégique à l’échelle nationale. « Dans l’avenir, quand on posera la question de l’importance géopolitique d’un pays, on regardera notamment sa puissance de calcul », a affirmé Karim Beguir. Selon lui, l’implantation de data centers et l’acquisition de capacités de traitement avancées, notamment en GPU (processeurs graphiques), représentent un investissement essentiel pour permettre à la Tunisie de se positionner dans l’économie numérique mondiale.

Un livre au service de la formation

En conclusion de son intervention, Karim Beguir a annoncé la sortie prochaine d’une édition spéciale tunisienne de son ouvrage « Le saut décisif ». Les revenus générés par les ventes de ce livre contribueront à financer une initiative ambitieuse visant à former 10 000 jeunes aux technologies de l’IA.

« N’ayez pas peur de l’IA en tant que quelque chose d’incompréhensible, il faut vraiment pratiquer », a-t-il exhorté en conclusion. Tout en invitant son auditoire à voir dans cette technologie non pas un moyen de « faire la même chose avec moins de dépenses »; mais plutôt d’investir pour « faire 10 fois ou 100 fois plus de choses ».

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Travailleurs de la 4e tranche : actualisation obligatoire des informations du 19 au 31 mai 2025

Von: walid
19. Mai 2025 um 19:18
Travailleurs de la 4e tranche : actualisation obligatoire des informations du 19 au 31 mai 2025

La présidence du gouvernement a publié lundi un communiqué sur la régularisation de la situation des ouvriers de chantiers de moins de 45 ans, appelant les ouvriers de la quatrième tranche à accéder à la plateforme numérique www.hadhaer.gov.tn au cours de la période allant du 19 au 31 mai 2025, pour actualiser leurs données personnelles […]

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L’humanité menacée d’un Tchernobyl moral

19. Mai 2025 um 08:30

A l’ère de la communication tous azimuts, nous assistons, impuissants, au règne des mensonges, bobards, infox et autres fake news, porteurs de haines croisées, de démagogie assumée et de violence latente. Et l’avenir de l’humanité n’a jamais été aussi près d’une nouvelle déflagration mondiale. Où allons-nous ?

Fathi Bchir *

Jamais sans doute l’humanité n’a eu à sa disposition autant de moyens de communication. La révolution numérique est passée par là : smartphones, internet, email et autres réseaux sociaux sont des passerelles extraordinaires pour faire passer les idées. On en attendait un surcroît d’actions pour l’éducation, pour l’explication didactique ou la démonstration pédagogique et argumentaire, pour la vulgarisation scientifique et les échanges d’idées et d’informations. Il en est malheureusement autrement.

Les bobards et infox sont partout et s’étalent sur des pages et des pages. La démagogie est reine, le populisme en toile de fond générale. On peut l’observer, un Tchernobyl moral et informationnel est en cours de réalisation. Le risque d’abêtissement général et patent. Le tout nourrit un éveil identitaire malsain qui se bâtit sur une trame de haines croisées.

En arriverons-nous un jour au point où il faudra interdire les réseaux sociaux pour sauver les démocraties, les rapports humains et la saine pensée ? Cela ne sera probablement que par une décision individuelle de chacun, de rester ou non sur ces réseaux maudits. Sachant qu’il est toutefois difficile de s’en passer.

* Journaliste.

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Traduction, vérification, data… Comment l’IA s’installe dans les rédactions tunisiennes ?

Von: hechmi
16. Mai 2025 um 22:10

Intelligence Artificielle - IASelon des chiffres sur les “Usages déclarés de l’IA dans les rédactions”, les journalistes tunisiens ont principalement recours à l’IA pour des fonctions de traduction automatique (75%), d’analyse de données (58,3%), de vérification des faits (50%) et de génération d’articles simples (41,7%). En revanche, son usage dans la création de contenus pour les réseaux sociaux (audio/vidéo/image) reste marginal, avec seulement 8,3%.

Comparaison internationale : la Tunisie face aux grandes rédactions mondiales

À titre de comparaison :

  • États-Unis & Europe de l’Ouest : selon une enquête du Reuters Institute (2023), 80% des grandes rédactions utilisent déjà des outils d’IA, notamment pour :
    • l’automatisation de contenus répétitifs (résultats sportifs, données boursières),
    • la personnalisation de l’info,
    • et surtout la production de vidéos, podcasts, et contenus enrichis pour les réseaux sociaux, un domaine encore très peu exploité en Tunisie.
  • Royaume-Uni : plus de 60 % des rédactions utilisent des outils d’IA pour la vérification automatisée des faits (fact-checking) et la surveillance de tendances sur les réseaux.
  • Asie (Japon, Corée du Sud) : les rédactions misent sur l’IA pour l’analyse prédictive des intérêts du public, mais aussi pour la synthèse vocale et les avatars IA de présentateurs d’actualité.

Enjeux pour les médias tunisiens : entre prudence et opportunité

L’écart entre la Tunisie et d’autres pays s’explique par :

  • une méfiance éditoriale,
  • un manque de formation spécifique,
  • et des ressources technologiques limitées.

Toutefois, l’usage élevé de la traduction automatique et de l’analyse de données montre une ouverture vers une intégration progressive. La Tunisie pourrait tirer parti d’un accompagnement technologique et d’un cadre éthique clair pour faire évoluer l’usage de l’IA vers des formats multimédias plus engageants.

L’intelligence artificielle fait son chemin dans les rédactions tunisiennes, mais de façon encore prudente. Si la traduction et l’analyse des données sont désormais des outils familiers, le virage vers la création de contenus plus visuels, interactifs et personnalisés reste à initier. Une accélération maîtrisée de cette transition pourrait renforcer la compétitivité des médias tunisiens dans un paysage informationnel mondialisé.

EN BREF

    • 75% des rédactions utilisent l’IA pour la traduction automatique.
    • L’analyse de données (58,3%) et la vérification des faits (50%) suivent.
    • Seuls 8,3% l’appliquent aux contenus réseaux sociaux.
    • Les médias internationaux, eux, exploitent l’IA pour podcasts, vidéos, personnalisation.
    • En Tunisie, le potentiel de l’IA reste freiné par le manque de formation et d’outils adaptés.

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Où en est-on l’administration tunisienne de la transformation digitale?

16. Mai 2025 um 08:42

Depuis plusieurs années, la Tunisie affiche une volonté affirmée de moderniser ses services publics à travers la transformation digitale. Dans les discours officiels comme dans les feuilles de route gouvernementales, la numérisation de l’administration est présentée comme un levier majeur de transparence, d’efficacité et de rapprochement entre l’État et le citoyen. Mais sur le terrain, la réalité semble plus nuancée.

Aymen Achouri

Des plateformes en ligne ont vu le jour, tant du côté des banques publiques que des ministères. Certaines permettent, en théorie, de réaliser des démarches administratives à distance, comme la demande d’extraits de naissance, la prise de rendez-vous pour renouveler une carte d’identité, ou encore l’ouverture d’un compte bancaire. Cependant, il n’est pas rare que ces démarches numériques aboutissent à une impasse : une fois le formulaire rempli en ligne, l’utilisateur se voit notifier qu’il doit tout de même se déplacer physiquement pour finaliser l’opération.

Anecdotes révélatrices

Une anecdote révélatrice : un citoyen ayant demandé un extrait de casier judiciaire via une plateforme en ligne a reçu un message de confirmation, mais s’est vu dans l’obligation de se rendre au poste de police pour retirer le document «en main propre» — alors même que son identité avait déjà été vérifiée numériquement via la plateforme.

Autre exemple : certaines banques tunisiennes proposent l’ouverture de comptes en ligne via leurs sites ou applications mobiles. L’utilisateur peut télécharger ses pièces justificatives, remplir un formulaire détaillé, et recevoir une confirmation par email. Mais dans de nombreux cas, il est ensuite invité à se présenter en agence pour signer physiquement les documents imprimés.

Ces contradictions révèlent un problème de fond : la transformation digitale ne peut pas se limiter à la numérisation des interfaces. Elle nécessite une refonte des processus internes, une interconnexion des bases de données, une formation adaptée des agents publics, ainsi qu’un cadre légal et réglementaire propice à la dématérialisation totale des démarches.

Quelques avancées notables

Malgré ces lenteurs, certains progrès sont à saluer. Des services comme la plateforme e-bawaba ou le portail national des téléservices ont facilité certaines procédures, notamment pour les entreprises. La généralisation de l’identité numérique nationale, encore en phase pilote, pourrait également changer la donne à moyen terme.

En conclusion, la Tunisie a bel et bien entamé sa transformation digitale, mais le chemin reste semé d’embûches. Il ne suffit pas de créer des sites web pour révolutionner l’administration : il faut revoir les pratiques, changer les mentalités, et surtout, placer l’utilisateur au centre de la démarche. Ce qui est loin d’être encore le cas.

* Expert en management et relation client.

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Irrigation intelligente : la technologie LDIMS peut-elle sauver nos récoltes ?

15. Mai 2025 um 09:13

Installée en Tunisie, la société Laboratoire Laser Afrique, fondée par Timmo van der Beek, physicien néerlandais spécialisé en nanophotonique et en imagerie laser, a mis au point un système d’irrigation intelligent basé sur la lumière. Ce dispositif innovant repose sur un capteur baptisé LDIMS, utilisant différentes sources lumineuses (laser, solaire, etc.) pour gérer l’eau de manière précise et en temps réel.

Une gestion intelligente de l’eau en temps réel

Selon Agridigitale, média africain spécialisé dans l’agriculture numérique, cette technologie optimise l’utilisation de l’eau destinée à l’irrigation grâce à un suivi permanent. Le capteur LDIMS fournit des données instantanées qui permettent d’adapter la quantité d’eau aux besoins réels des cultures.

Des gains impressionnants sur les rendements et l’environnement

D’après son concepteur, Timmo van der Beek, « une gestion plus fine de l’irrigation permet d’augmenter les rendements agricoles d’environ 30 %, de réduire l’usage de pesticides et d’engrais et de diminuer la consommation d’eau jusqu’à 60 % ». Dans un contexte où plus de 80 % de l’eau douce est utilisée pour l’agriculture, les impacts de cette technologie sont majeurs tant pour les populations que pour les écosystèmes.

Une solution adaptable et précieuse pour la Tunisie

Autre atout du capteur : il peut être intégré comme module complémentaire à un système d’irrigation intelligent déjà existant. Un avantage certain pour la Tunisie, particulièrement exposée au stress hydrique et aux effets du changement climatique. Rationaliser les ressources en eau devient un enjeu crucial pour assurer une agriculture durable.

Le contexte tunisien : une irrigation en expansion

À ce jour, la superficie irriguée en Tunisie atteint 441 000 hectares, et continue de croître. En 2021, ce sont 16 nouveaux périmètres publics irrigués (PPI) qui ont été mis en service, couvrant 638 hectares supplémentaires.

Indicateurs clés

  • +30 % de rendement agricole
  • -60 % de consommation d’eau
  • 80 % de l’eau douce utilisée par l’agriculture
  • 441 000 hectares irrigués en Tunisie
  • 638 ha de nouveaux PPI mis en service en 2021.

 

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