Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 21. Oktober 2025Haupt-Feeds

PUBLICATION : LeMag n°243 analyse la croissance tunisienne et lance le 1er Supplément TOURISME 2025

Von: hechmi
21. Oktober 2025 um 12:41

WMC LEMAG 243WMC LeMag n°243 est en ligne. Au sommaire : une lecture lucide sur les défis de la croissance et, grande nouveauté, le lancement du premier Supplément “TOURISME 2025”.

Téléchargez votre Exemplaire de WMC LEMAG

Objectif : éclairer les décideurs sur les véritables moteurs de l’économie tunisienne — et montrer pourquoi le tourisme peut redevenir un pilier de souveraineté et d’emploi.

Pourquoi ce numéro compte

L’INS annonce +3,2 % au T2-2025 — un record depuis 2010. Mais l’économie réelle reste fragilisée : déficit commercial persistant, dette élevée, investissement productif insuffisant. Notre dossier démonte les mirages statistiques et pose les termes du débat : comment passer d’une reprise d’affichage à une croissance durable ?

Le 1er Supplément TOURISME (édition inaugurale)

Pensé comme un outil de décision pour les professionnels et les territoires, ce supplément propose :

  • Les dynamiques 2025 : recettes en amélioration, fréquentation en hausse, saisonnalité qui s’allonge.

  • Où investir ? Hébergement, montée en gamme, MICE, tourisme culturel & saharien, hospitalité durable.

  • Compétences & qualité : formation, expérience client, standards digitaux.

  • Le digital au centre : distribution en ligne, data, parcours sans friction, marketing de contenus.

  • Diaspora & marchés émetteurs : comment transformer l’attachement en flux réguliers et en recettes à forte valeur.

  • L’ambition du supplément : installer une rubrique sectorielle récurrente, data-driven et tournée vers l’action, qui accompagnera la transformation du tourisme tunisien.

Lire / télécharger

📎 Accéder au magazine et au Supplément TOURISME : WMC LeMag n°243 est disponible en version numérique sur notre kiosque.
🎯 Partagez ce numéro avec vos équipes : chaque rubrique est conçue pour nourrir vos comités d’investissement, vos feuilles de route marketing et vos plans 2025–2026.

[Télécharger] [Retour au Kiosque]

Télécharger (PDF, Inconnu)

[Télécharger] [Retour au Kiosque]

L’article PUBLICATION : LeMag n°243 analyse la croissance tunisienne et lance le 1er Supplément TOURISME 2025 est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Gaz russe : l’Europe s’apprête à fermer définitivement le robinet

20. Oktober 2025 um 11:15

Lundi 20 octobre pourrait être une étape importante dans l’histoire énergétique de l’Europe, alors que les ministres de l’énergie des États membres de l’Union européenne se préparent à approuver un embargo total sur les importations de gaz russe à partir du 1er janvier 2028. Cette décision marquera la fin d’une ère de dépendance qui a duré des décennies et a été au centre de tensions géopolitiques, notamment après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La position que devrait adopter le Conseil des ministres est largement conforme à la proposition de la Commission européenne, présentée le 17 juin 2025, qui prévoyait une sortie progressive de la dépendance au gaz russe à partir de 2026. La différence est que les ministres semblent privilégier un calendrier plus réaliste, reportant l’interdiction complète à 2028.

L’objectif du processus est de finaliser un cadre européen commun d’ici la fin de l’année, afin que la décision devienne contraignante. Parvenir à un accord nécessite un consensus entre la Commission, le Conseil et le Parlement, la présidence danoise actuelle de l’UE assumant un rôle de coordination pour les négociations finales.

Fenêtre pour les États enclavés

Selon le projet de décision, une période transitoire sera prévue pour certains pays d’Europe centrale qui restent dépendants des approvisionnements par gazoducs russes, comme la Hongrie et la Slovaquie. Ces pays pourront conclure des contrats à court terme de moins d’un an jusqu’au 1er janvier 2028, afin de compenser la perte d’approvisionnements à long terme transitant par l’Ukraine.

Toutefois, même pour ces contrats à court terme, une limitation stricte s’appliquera : les quantités importées ne pourront pas augmenter, quelles que soient les clauses de flexibilité prévues dans les contrats. Les fournisseurs pourront uniquement ajuster leurs prix, conformément aux conditions d’indexation de chaque contrat.

Au contraire, la proposition du Parlement européen ne prévoit aucune exception ni prolongation de délai pour ces pays, insistant sur une mise en œuvre universelle et simultanée de l’embargo.

La dimension stratégique de la décision

La décision à venir revêt non seulement une importance énergétique, mais aussi une profonde signification géopolitique. L’Europe tente de se désengager complètement d’un fournisseur qui, pendant des décennies, couvrait jusqu’à 40 % de la consommation de l’Union, investissant désormais dans des sources alternatives de GNL et des itinéraires diversifiés depuis la Norvège, les États-Unis, l’Azerbaïdjan et l’Afrique du Nord.

Parallèlement, l’UE cherche à protéger le marché intérieur du « commerce gris » de GNL russe, qui transite par des pays tiers avec des marquages ​​d’origine altérés. En vertu du nouveau cadre, chaque mètre cube de gaz naturel entrant en Europe devra être accompagné d’un certificat d’origine non russe.

La décision attendue des ministres de l’Énergie marque la phase finale d’un processus entamé immédiatement après la guerre en Ukraine. Depuis 2022, la dépendance de l’UE au gaz russe a considérablement diminué, passant de plus de 40 % à moins de 10 %.

Si tout se déroule comme prévu, 2028 sera la première année de l’histoire de l’UE sans gaz naturel russe. Un tournant historique qui déterminera non seulement la politique énergétique, mais aussi l’orientation géopolitique de l’Europe pour les décennies à venir.

L’article Gaz russe : l’Europe s’apprête à fermer définitivement le robinet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie compte quinze permis de recherche et de prospection en cours de validité

19. Oktober 2025 um 12:27

A fin août 2025, le nombre total de permis en cours de validité s’est élevé à 15, dont 14 de recherche et 1 de prospection, indique l’Observatoire National de l’Energie dans son rapport sur la conjoncture énergétique.

Le nombre total de concessions est de 56, dont 44 en production. L’État participe à travers l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolière (ETAP) dans 34 de ces concessions en production et directement dans trois autres. Aucune nouvelle opération d’acquisition sismique n’a été enregistrée à fin août 2025.

Enfin, il y a eu forage d’un puits d’exploration à fin août 2025 et le forage de deux nouveaux puits de développement à fin août 2025.

L’article La Tunisie compte quinze permis de recherche et de prospection en cours de validité est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Indépendance énergétique : la Tunisie plafonne à 36 % (ONEM)

18. Oktober 2025 um 11:31

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 36 % à fin août 2025 contre 41% à fin août 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines (ONEM).

 

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin août 2025, un déficit de 4,1 millions de tonne équivalent pétrole (Mtep), enregistrant ainsi une hausse de 14 % par rapport à fin août 2024. Ce déficit a été enregistré, en comptabilisant la redevance sur le transit du gaz algérien, laquelle a enregistré une baisse de 11 % à fin août 2025 par rapport à la même période 2024.

 

Le rapport a, également, montré que sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 27 %, à fin août 2025 contre 31 % durant la même période de 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, à fin août 2025, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 8 %.

 

Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

 

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 68 % de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3% des ressources primaires.

 

En contrepartie, la demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juillet 2025 et fin août 2024, une hausse de 5 %.

 

Ainsi, la demande du gaz naturel a augmenté de 8 % et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1 %. Selon le rapport sur la conjoncture énergétique, la structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 49 %, à fin août 2024 à 47 %, durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté cependant de 50 % à fin août 2024 à 52 à fin août 2025.

L’article Indépendance énergétique : la Tunisie plafonne à 36 % (ONEM) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : L’indépendance énergétique recule à 36%

18. Oktober 2025 um 11:30

Le taux d’indépendance énergétique de la Tunisie, qui mesure le ratio des ressources d’énergie primaire par rapport à la consommation primaire, s’est établi à 36% à fin août 2025, contre 41% un an plus tôt, selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Un déficit énergétique en hausse

Le bilan d’énergie primaire fait état d’un déficit de 4,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit une hausse de 14% par rapport à fin août 2024. Cette situation tient notamment compte de la redevance sur le transit du gaz algérien, qui a diminué de 11% sur la période.

Sans comptabiliser cette redevance, le taux d’indépendance énergétique tombe à 27%, contre 31% à fin août 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, enregistrant une baisse de 8% par rapport à la même période de l’an dernier, principalement à cause de la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.

La production nationale de pétrole et de gaz reste dominante, représentant 68% des ressources primaires totales. L’électricité renouvelable (production STEG et privée, autoproduction) demeure marginale, avec seulement 3% des ressources primaires.

Une demande en énergie en légère progression

Entre fin août 2024 et fin août 2025, la demande d’énergie primaire a augmenté de 5%, avec un gaz naturel en hausse de 8% et des produits pétroliers en légère progression (+1%). La structure de la consommation a également évolué : la part des produits pétroliers a diminué de 49% à 47%, tandis que celle du gaz naturel est passée de 50% à 52%.

L’article Tunisie : L’indépendance énergétique recule à 36% est apparu en premier sur webdo.

La Tunisie voit son taux d’indépendance énergétique chuter à 36 % fin août 2025

Von: walid
18. Oktober 2025 um 10:56

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 36%, à fin août 2025 contre 41%, à fin août 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin août 2025, un déficit de 4,1 millions de tonne équivalent pétrole (Mtep), enregistrant ainsi une hausse de 14% par rapport à fin août 2024. Ce déficit a été enregistré, en comptabilisant la redevance sur le transit du gaz algérien, laquelle a enregistré une baisse de 11% à fin août 2025 par rapport à la même période 2024.

Le rapport a, également, montré que sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 27%, à fin août 2025 contre 31% durant la même période de 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, à fin août 2025, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 8%.

Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 68% de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3% des ressources primaires.

En contrepartie, la demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juillet 2025 et fin août 2024, une hausse de 5%.

Ainsi, la demande du gaz naturel a augmenté de 8% et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%. Selon le rapport sur la conjoncture énergétique, la structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 49%, à fin août 2024 à 47%, durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté, par contre, de 50 % à fin août 2024 à 52% à fin août 2025.

L’article La Tunisie voit son taux d’indépendance énergétique chuter à 36 % fin août 2025 est apparu en premier sur WMC.

Qair Tunisie : moteur de la transition énergétique durable et innovante

17. Oktober 2025 um 21:24

Qui dit transition énergétique, dit une dynamique alliant innovation technologique et préservation environnementale. C’est dans ce contexte que le navire-laboratoire Energy Observer fait escale à Tunis, organisée par Qair Tunisie.

Ce projet inédit illustre la volonté d’instaurer un modèle durable, conciliant énergies renouvelables performantes et sauvegarde des écosystèmes marins méditerranéens, notamment les herbiers de posidonie, essentiels à la séquestration du carbone bleu.

A cet effet, Qair Tunisie, acteur majeur des énergies propres, développe plusieurs initiatives phares qui répondent à l’objectif national de 30% d’énergies renouvelables à l’horizon 2035.
Trois experts contribuent à éclairer ces enjeux : Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair, Simon Marilleau, Chef de Projets chez Qair Tunisie, et Vincent Reynaud, Ingénieur Système à bord d’Energy Observer.

Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair,

Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair revient sur l’importance de  l’investissement  dans les énergies renouvelables. Car l’inaction coûterait bien plus cher à long terme.

 

Il convient de noter que le groupe Qair est implanté dans une vingtaine de pays, dont plusieurs en Afrique, avec une capacité installée actuelle de 85 MW sur le continent et une ambition forte d’atteindre 500 MW dans les cinq prochaines années, notamment en Tunisie, au Maroc, au Tchad, au Burkina Faso et à l’île Maurice. Cette croissance rapide s’inscrit dans un objectif global de 3 GW installés dans le monde d’ici 2030, contre 1,7 GW aujourd’hui.

 

Pour Qair, la transition énergétique n’est pas seulement une nécessité environnementale, mais aussi un levier économique.

Le groupe mise sur l’innovation, en développant des solutions de stockage par batteries lithium (BESS) et par hydrogène, pour pallier le caractère intermittent du solaire et de l’éolien, et stabiliser l’électricité destinée aux grands consommateurs industriels via des contrats à long terme. Cette expertise, déjà éprouvée en Europe, accompagne désormais la stratégie énergétique tunisienne dans le cadre d’appels d’offres publics qui favorisent l’injection d’électricité renouvelable au réseau national.

Simon Marilleau : une expertise locale pour valoriser le potentiel solaire tunisien

Présent en Tunisie depuis 2015, Simon Marilleau, Chef de Projets chez Qair Tunisie, met en lumière les réalisations concrètes sur le terrain. Responsable de la réalisation de deux centrales photovoltaïques dans la région de Kasserine, totalisant 20 MW capables d’alimenter environ 30 000 personnes, il évoque également les projets à venir dans les régions de Gafsa et Sidi Bouzid.

Le choix de ces zones s’appuie sur un fort potentiel solaire et la disponibilité de terrains adéquats : terrains privés pour Gafsa, terrains publics mis à disposition par le ministère de l’Énergie à Sidi Bouzid.

Selon Simon Marilleau, la Tunisie, encore largement dépendante à 97% du gaz naturel pour sa production d’électricité, vise une transition ambitieuse avec un objectif de 30% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030-2035. Qair ambitionne de jouer un rôle clé en produisant près de 4,5% de l’électricité nationale dès fin 2027, avec une montée en puissance prévue pour atteindre 7% d’ici 2029 et potentiellement près de 10% en 2030.
Ces projets illustrent la contribution active de Qair au développement d’un mix énergétique propre, nécessaire pour réduire l’empreinte carbone tunisienne tout en créant des emplois locaux et en renforçant les compétences techniques du pays.

Vincent Reynaud, ingénieur système du navire Energy Observer

Pour sa part, Vincent Reynaud, ingénieur système du navire Energy Observer, apporte un témoignage personnel sur l’escale tunisienne de ce bateau innovant. Depuis 2021, il est responsable de la maintenance et de l’évolution technologique du navire. Bien qu’entrant dans le milieu marin avec un profil de montagnard, il souligne les défis techniques liés à l’environnement marin, particulièrement agressif pour les équipements en raison de l’humidité et de la salinité. Le bateau offre un véritable banc d’essai à ces technologies, combinant hydrogène produit à bord, panneaux solaires intégrés à la coque, et énergie éolienne.

L’escale à Tunis a également marqué une étape cruciale pour le projet scientifique mené à Bizerte, où Energy Observer collabore avec des chercheurs de l’Université de Tunis et des pêcheurs locaux afin d’étudier le carbone bleu séquestré par les herbiers de posidonie. Ces écosystèmes marins jouent un rôle vital dans la lutte contre le réchauffement climatique en stockant le CO₂, ce qui fait de leur protection une priorité dans la stratégie de transition énergétique méditerranéenne.

L’événement regroupant ces acteurs, en présence de hauts responsables comme Manel Akremi (STEG – ER), Anne Gueguen (Ambassadrice de France en Tunisie), et des représentants des institutions tunisiennes et européennes, symbolise un tournant concret pour la Tunisie.

Photo de groupe prise sur le bateau avec, de gauche à droite : Manel Akremi, Directrice Administrative et Financière STEG , Anne Gueguen, Ambassadrice de France en Tunisie, Clément Arbib, Responsable du Développement Qair Tunisie, Khélil Chaïbi, Président CCI Tuniso-Française, Marie Colonna Renucci, Chancellerie Ambassade de France en Tunisie, Titouan Garnerin, Adjoint au Chef du Service économique régional de Tunis, Dario Trombetta, Chargé de Programmes Energie Climat Délégation de l’Union Européenne, Artus Precheur, Stagiaire Service économique régional de Tunis, Eric Boutemy, Directeur Qair Tunisie, Anne Persicke, Cheffe du secrétariat GIZ, Gilles Suzanne, Attaché de coopération universitaire Ambassade de France, Arnaud Guigné, Chef du Service économique régional de Tunis

En soutenant la transition énergétique via des appels d’offres compétitifs et en favorisant l’implication des communautés locales, Qair Tunisie affirme son rôle clé dans la construction d’un modèle énergétique méditerranéen durable, intelligent et respectueux des écosystèmes.

Cette démarche innovante, intégrant la création d’emplois, le renforcement des compétences locales et la collaboration scientifique, ambitionne de faire de la Tunisie un exemple de résilience climatique en Méditerranée.

L’article Qair Tunisie : moteur de la transition énergétique durable et innovante est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

SPÉCIAL | EQUIP AUTO 2025 : Philippe Baudin met en perspective le futur de la mobilité

17. Oktober 2025 um 17:38

Philippe BAUDIN - Equip AUTOCinquante ans après sa création, le salon Equip’Auto continue de former, informer et anticiper les besoins des professionnels de l’automobile. Focus sur la coexistence du thermique et de l’électrique, l’évolution du marché mondial et le rôle stratégique de la Tunisie dans la mobilité future.

Interview avec Philippe Baudin – Président du Salon EQUIP AUTO.

Cinquante ans d’activités pour le salon Equip Auto, l’heure du bilan ? 

Exact ! EQUIP AUTO a réalisé une belle trajectoire. Un demi-siècle d’existence au service des équipementiers de Renom mais également à accueillir des start-up avec des technologies incroyables. Là réside la magie du salon. L’événement rend hommage à ses promoteurs tout en projetant la filière vers l’avenir. Dans le même temps ce sera l’occasion d’afficher notre volonté d’avoir un nouveau chapitre dans la vie du salon.

Quel aperçu pour l’avenir du salon? 

Ce sera forcément en regardant vers le futur. Il convient de permettre aux acteurs de la filière de décrypter les enjeux auxquels ils seront confrontés demain. Dans la même perspective, il conviendra de les éclairer afin qu’ils anticipent leurs besoins. Notre effort sera de leur préparer un package d’outils et de solutions pour un maximum d’opportunités et de viabilité dans le futur.

Quel rapport entre les constructeurs et le Salon ? 

Il est vrai que la première monte et la rechange se tournaient le dos et ne se parlaient pas. Cependant grâce au salon s’est produit un dégel progressif. Les constructeurs ont, petit à petit, compris l’intérêt de se rapprocher du monde de l’après vente. Ils se sont rendus à l’évidence que cela impactait la décision d’achat du consommateur. A présent les constructeurs sont majoritairement présents au salon.

Quelle est la physionomie du parc roulant mondial ? 

Le parc roulant mondial se chiffre à 1 milliard de 400 millions de véhicules dont seulement 1,9 % sont électriques. Et en France il est de 42 millions d’unités avec une proportion d’électrique similaire à la moyenne mondiale.

Dans deux décennies,  je vous fais le pari que le marché n’aura pas basculé dans le tout électrique. Cependant il faut se rendre à l’évidence il existe des constructeurs qui présentent des gammes entières électriques. On en prend acte.

Le rôle du salon est d’informer et former la réparation à cette nouvelle donne. De sorte à ce qu’il demeure dans sa vocation originelle d’after Market. Ainsi que de faire toucher du doigt ce qui sera utile demain pour la réparation de l’électrique.

Comment sera réglée la compétition du thermique versus électrique ?

Personnellement je ne vois pas de rivalité entre eux. Toute cette polémique est et a été entretenue de manière factice. Je pense que le moteur électrique finira par trouver sa place. L’affaire ne doit pas être tranchée de manière réglementaire.

C’est au marché de rythmer la compétition.

Quel rôle pour la Tunisie dans le devenir de la mobilité ?

Je rappellerai que l’on a ouvert le bal du démarchage à l’international en Tunisie. Je pense que l’industrie tunisienne avec les autres pays de la région ont un réel rôle à jouer, pour le futur de la mobilité.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon EQUIP AUTO 2025 & membre du Jury des Grands Prix de l’innovation

L’article SPÉCIAL | EQUIP AUTO 2025 : Philippe Baudin met en perspective le futur de la mobilité est apparu en premier sur WMC.

Le Qatar brandit la menace d’un arrêt des livraisons de GNL à l’Europe

17. Oktober 2025 um 11:10

Le Qatar ne pourra pas poursuivre ses activités commerciales dans l’Union européenne – y compris les approvisionnements en GNL pour combler le déficit énergétique de l’Europe. Et ce, à moins que de nouveaux changements ne soient apportés aux réglementations sur la durabilité des entreprises fixées par l’UE. C’est ce qu’a déclaré jeudi 16 octobre le ministre qatari de l’Energie, Saad al-Kaabi, cité par à Reuters.

Le Qatar, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a exprimé sa vive inquiétude concernant la directive sur la diligence raisonnable en matière de durabilité des entreprises (CSDDD) , adoptée par l’UE en 2024. Selon Doha, cette directive représente un risque sérieux pour l’entreprise publique QatarEnergy.

 

Lire aussi: Les pays de l’UE achètent d’importants volumes de GNL russe

 

En effet, le règlement européen oblige les plus grandes entreprises opérant au sein de l’UE à identifier et à résoudre les violations des droits de l’Homme et les problèmes environnementaux dans leur chaîne d’approvisionnement, sous peine de se voir imposer d’importantes sanctions financières.

D’ailleurs, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté en faveur d’un assouplissement des dispositions de la directive, sous la pression des milieux d’affaires. Cependant, M. Kaabi a souligné que ces amendements ne répondaient pas aux principales préoccupations du Qatar.

Ainsi, M. Kaabi, qui est également PDG de QatarEnergy, a déclaré à Reuters que sa principale préoccupation était la possibilité d’imposer des amendes allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires mondial aux entreprises qui n’ont pas mis en place un plan de transition vers le changement climatique, compatible avec l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C .

Par ailleurs, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le Qatar a couvert entre 12 % et 14 % des besoins européens en GNL. QatarEnergy a conclu des contrats d’approvisionnement à long terme avec des entreprises européennes telles que Shell (Royaume-Uni), TotalEnergies (France) et ENI (Italie).

« Nous tentons d’entretenir un dialogue constructif avec la Commission européenne et tous les États membres de l’UE depuis près d’un an au sujet de la directive CSDDD », a encore déclaré M. Kaabi. Mais, regrette-t-il, la Commission n’a pas répondu aux préoccupations du Qatar.

« L’Europe doit décider »

Alors, M. Kaabi a averti que l’Europe est confrontée à un choix crucial : soit apporter de nouvelles modifications à la CSDDD pour continuer à attirer les investissements; soit risquer de saper sa compétitivité et d’aggraver sa situation économique.

« QatarEnergy ne sera pas en mesure de justifier la poursuite de ses activités commerciales dans l’UE, qu’elles impliquent du GNL ou d’autres produits », a ajouté M. Kaabi. Tout en soulignant que les réglementations proposées sont trop intrusives et présentent de grands risques, nuisant en fin de compte au consommateur européen.

L’article Le Qatar brandit la menace d’un arrêt des livraisons de GNL à l’Europe est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

374 centrales photovotaïques pour alimenter les établissements publics

Von: La Presse
17. Oktober 2025 um 10:45
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de transition énergétique au sein des établissements publics, l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME) vise à installer 374 centrales photovoltaïques dans plus de 330 établissements répartis sur l’ensemble du territoire de la République, d’une capacité de 39 mégawatts, selon ce qu’a déclaré aujourd’hui, …

Source

Algérie – Arabie saoudite : accord entre Sonatrach et Medad Energy North Africa de 5,4 milliards de dollars

14. Oktober 2025 um 12:45

L’Algérie a signé le plus gros accord énergétique de son histoire avec l’Arabie saoudite, indique Energy Platform. Il s’agit d’un dossier d’exploration pétrolière et gazière très suivi dans le pays. Cette mesure soutiendra les efforts de l’Algérie visant à exploiter ses ressources naturelles pour répondre à la demande intérieure croissante et remplir ses obligations contractuelles envers ses clients à l’étranger.

Le ministre des Hydrocarbures et des Mines de l’Algérie, Mohamed Arkab, a supervisé, lundi 13 octobre 2025, la signature d’un accord de partage de production d’hydrocarbures. Il intervient entre la société publique Sonatrach et la société saoudienne Medad Energy North Africa.

Ce contrat énergétique concerne l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures dans la concession d’Illizi Sud. Elle se situe dans le bassin d’Illizi, à environ 100 kilomètres au sud d’Ain Amenas (Algérie).

Les investissements totaux prévus pour l’exploration et l’exploitation dans cette zone sont d’environ 5,4 milliards de dollars, dont 288 millions de dollars pour la recherche.

Selon Energy Platform, il s’agit du contrat d’investissement le plus important du secteur pétrolier et gazier algérien. De même qu’il a également la durée contractuelle la plus longue (40 ans avec une prolongation de 10 ans).

Le plus gros contrat énergétique d’Algérie

Ledit contrat stipule que Midad Energy North Africa financera 100 % des phases d’exploration et d’exploitation.

Le programme des travaux associés au contrat sera mis en œuvre dans le strict respect des exigences de protection de l’environnement et conformément à la réglementation algérienne applicable. Et ce, en utilisant les dernières solutions technologiques et numériques.

Le contenu local et la sous-traitance nationale seront privilégiés dans la mise en œuvre du projet. Renforçant ainsi l’intégration industrielle et développant l’expertise nationale dans le secteur des services pétroliers.

Production du bassin d’Illizi

La production prévue du projet de développement du bassin sud d’Illizi, d’ici la fin de la période contractuelle, est estimée à environ 993 millions de barils équivalent pétrole. Avec notamment 125 milliards de mètres cubes de gaz et 204 millions de barils de carburants liquides, dont 103 millions de barils de gaz de pétrole liquéfié et 101 millions de barils de condensat.

A noter que la signature du contrat constitue l’aboutissement des travaux découlant du protocole d’accord conclu entre Sonatrach et Midad Energy North Africa le 3 mars 2024. Lequel a fourni une base pour évaluer les opportunités de coopération dans le développement et l’exploitation des gisements de gaz du bassin d’Illizi.

L’appel d’offres a donné lieu à des investissements d’au moins 936 millions de dollars, dont 533 millions de dollars en financement d’exploration et de forage. En plus d’environ 403 millions de dollars en financement de développement.

L’article Algérie – Arabie saoudite : accord entre Sonatrach et Medad Energy North Africa de 5,4 milliards de dollars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

À l’African ESG Summit, Wael Chouchène plaide pour une voie africaine

09. Oktober 2025 um 11:05

Le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique auprès du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Wael Chouchène, est intervenu lors de l’African ESG Summit, organisé par nos confrères de Managers et centré cette année sur le thème « AI X ESG : From Insight to Impact ».

Dans son intervention à l’African ESG Summit, M. Chouchène a souligné que le continent africain se trouve à un moment décisif où il doit transformer ses défis en opportunités et faire de la durabilité non pas un simple sauveur, mais un moteur de croissance, d’innovation et de souveraineté.

Le secrétaire d’Etat a insisté sur le fait que l’Afrique doit affirmer sa place dans la dynamique mondiale en tant que simple importateur de modèles, mais plutôt comme un acteur souverain porteur de solutions ancrées dans sa réalité et dans sa jeunesse. Le continent dispose des ressources naturelles, humaines et intellectuelles nécessaires pour tracer sa propre voie, dit-il. Car, l’Afrique représente notamment 60 % du potentiel solaire mondial, détient une quantité considérable de ressources critiques et bénéficie d’une population jeune et créative, fait-il savoir. Ces atouts doivent servir une vision de développement fondée sur la durabilité, la responsabilité et la confiance en ses propres capacités.

La Tunisie, pour sa part, s’inscrit pleinement dans cette dynamique, tient à souligner M. Chouchène. Sa stratégie industrielle et énergétique à l’horizon 2035 démontre un engagement clair pour une économie verte, la croissance inclusive et la préservation de l’environnement; ainsi qu’une participation active aux initiatives africaines et méditerranéennes.

Tunisie, pôle africain et euro-méditerranéen dans des secteurs stratégiques

Sur le plan industriel, la Tunisie s’est imposée comme un pôle africain et euro-méditerranéen dans plusieurs secteurs stratégiques. En effet, le pays compte plus de 6 000 entreprises industrielles, dont 2 000 sont totalement exportatrices et intégrées aux chaînes de valeur africaines et européennes.

La Tunisie bénéficie d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, avec plus de 10 000 ingénieurs diplômés chaque année, dont environ 300 sont spécialisés dans la digitalisation.

Grâce à ses partenariats historiques avec l’Union européenne et son ancrage africain, la Tunisie est considérée comme un pont naturel entre l’Afrique et l’Europe, offrant une plateforme stratégique pour les investissements technologiques et la coopération industrielle. Ces réalisations traduisent une volonté claire d’être non seulement un acteur national engagé, mais aussi un partenaire africain de confiance et un centre continental de compétence.

Le thème du sommet, consacré à l’intelligence artificielle (IA) responsable, notamment dans le contexte de l’Industrie 4.0, résonne particulièrement avec les priorités nationales et régionales.

L’IA, si elle est bien encadrée, peut devenir un levier exceptionnel pour accélérer la transition énergétique, moderniser les industries et renforcer la transparence. Elle peut optimiser la gestion des réseaux électriques, améliorer la maintenance prédictive des infrastructures et renforcer l’efficacité énergétique.

Cependant, cette transformation numérique doit être responsable : elle doit respecter les principes éthiques, garantir la protection des données et, surtout, servir l’humain et le bien commun.

L’Industrie 4.0 ouvre la voie à une nouvelle ère de compétitivité en combinant numérisation, automatisation et énergie propre. L’objectif est de bâtir des modèles industriels sobres, résilients et inclusifs, capables de créer de la valeur localement tout en renforçant la souveraineté énergétique et technologique des pays africains.

Le secrétaire d’État a rappelé lors de l’African ESG Summit qu’aucune stratégie ESG ni aucun modèle de croissance durable ne peut réussir sans énergie. L’énergie étant la condition de toute transformation, la transition énergétique constitue la colonne vertébrale de la politique nationale tunisienne.

En Tunisie, une transformation structurelle a été engagée pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables, moderniser les infrastructures électriques et mobiliser l’investissement, qu’il soit public ou privé.

M. Chouchène a affirmé que l’énergie verte est un choix de souveraineté, de compétitivité et d’avenir. Elle crée de l’emploi, soutient l’innovation industrielle et offre aux jeunes ingénieurs des perspectives concrètes dans leur propre pays. Dans ce contexte, des cadres réglementaires sont développés pour favoriser l’investissement durable, la transparence et la responsabilité totale. Alignant ainsi les politiques économiques nationales sur les objectifs de durabilité.

En outre, il exhorte l’Afrique à écrire sa propre transition, fondée sur la solidarité régionale, l’innovation partagée et l’exploitation de ses ressources. Il a insisté sur le fait que l’Afrique doit être un espace d’investissement durable, de technologie et de compétence, conditions essentielles pour s’imposer comme un acteur stratégique dans la construction de l’ordre mondial.

La responsabilité collective est de bâtir une Afrique qui produit son énergie, valorise ses données et forme ses talents. Tout en conjuguant intelligence artificielle, industrie innovante et énergie verte pour une croissance souveraine et responsable.

L’article À l’African ESG Summit, Wael Chouchène plaide pour une voie africaine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie et les pays nordiques unissent leurs ambitions vertes

08. Oktober 2025 um 17:51

La Table ronde tuniso-nordique sur les entreprises durables 2025, organisée ce 8 octobre par la Conect, a confirmé la volonté commune de la Tunisie et des pays nordiques de renforcer leur coopération autour de trois piliers : la durabilité, l’innovation et la confiance. L’événement a réuni à Tunis les ambassadeurs et représentants d’entreprises du Danemark, de la Finlande, de la Norvège et de la Suède, tous engagés à conjuguer croissance économique et transition écologique.

En ouvrant la rencontre, le secrétaire d’État tunisien Wael Chouchane, représentant du gouvernement, a salué la coopération exemplaire entre la Conect et les ambassades nordiques. Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la continuité de la tournée diplomatique effectuée plus tôt cette année par le ministre tunisien des Affaires étrangères dans les capitales nordiques. Selon lui, cette démarche a permis de « raviver des liens d’amitié historique » et d’établir une base solide pour un partenariat économique et technologique tourné vers l’avenir.

Une transition énergétique ambitieuse

La Tunisie entend désormais jouer un rôle clé dans la transition énergétique régionale. M. Chouchane a souligné que la stratégie nationale vise à tripler la part des énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici 2030, pour atteindre 4 850 MW de capacité installée. À plus long terme, le pays ambitionne d’assurer 50 % de sa production électrique à partir de sources renouvelables d’ici 2035, avant de viser la neutralité énergétique en 2050.

Plusieurs centaines de mégawatts devraient entrer en service avant fin 2025, alors qu’un pipeline de plus de 2 GW est actuellement en développement. Ces projets, soutenus par des investisseurs locaux et étrangers, s’inscrivent dans une dynamique industrielle porteuse d’emplois, d’innovation et d’autonomie énergétique. À terme, la Tunisie pourrait même passer du statut d’importatrice de gaz à celui d’exportatrice d’énergie verte, grâce à son potentiel solaire et éolien considérable.

S’inspirer du modèle nordique

Les pays nordiques constituent une source d’inspiration majeure. En une décennie, ils ont porté la part des énergies renouvelables dans leur consommation finale de 50 % à 62 %, démontrant que durabilité et compétitivité peuvent aller de pair.

S’inspirant de cette réussite, la Tunisie souhaite bâtir son propre modèle de croissance verte. Wael Chouchane a ainsi appelé les entreprises nordiques, les institutions financières et les partenaires multilatéraux à renforcer leur présence sur le marché tunisien à travers des projets adaptés aux besoins locaux.

« Nous encourageons nos partenaires du Nord à s’ancrer davantage dans la réalité économique tunisienne, en misant sur des projets conjoints à fort impact », a-t-il déclaré.

Les opportunités de coopération dépassent le seul champ énergétique et s’étendent à l’agriculture durable, l’industrie pharmaceutique, l’aquaculture et la formation professionnelle.

Pour donner suite à ces échanges, les ambassades des pays nordiques ont déjà annoncé la tenue du Nordic Tunisian Sustainable Business Forum à l’automne 2026, un rendez-vous qui devrait consolider davantage les partenariats économiques et écologiques entre les deux rives.

Par Amani Mejri

 

L’article La Tunisie et les pays nordiques unissent leurs ambitions vertes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

600-Megawatt-Verbindung “Elmed”: Prysmian-Gruppe gewinnt Ausschreibung

Von: Redaktion
29. September 2025 um 13:40

Die Prysmian-Gruppe hat am Freitag, 26. September 2025, bekannt gegeben, dass sie die Ausschreibung von Terna S.p.A., dem Betreiber des italienischen Stromübertragungsnetzes, und Steg für Mehr

Der Beitrag 600-Megawatt-Verbindung “Elmed”: Prysmian-Gruppe gewinnt Ausschreibung erschien zuerst auf Tunesienexplorer.de.

Production énergétique : le pétrole et le gaz tunisien en repli, importations en croissance

13. September 2025 um 13:00

La Tunisie connaît un repli marqué de sa production énergétique nationale, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 12 septembre 2025. La production de pétrole brut et de gaz naturel accuse une baisse respective de 10% et 9% par rapport à la même période de l’an dernier.

Pétrole : la production nationale en recul

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 724 kilotonnes (kt) à fin juillet 2025, soit 10% de moins que fin juillet 2024. La moyenne journalière est passée de 29,6 mille barils/jour à 26,3 mille barils/jour.

La baisse touche majoritairement les principaux champs :

  • Nawara : -48%
  • Ashtart : -14%
  • Barka : -85%
  • El Hajeb/Guebiba : -21%
  • Gherib : -22%
  • Halk el Manzel : -13%
  • Hasdrubal : -9%
  • Sidi Marzoug : -2%

À l’inverse, certains champs ont vu leur production augmenter :

  • Ezzaouia : +69%
  • Gremda/El Ain : +223%
  • D.S.T : +65%
  • M.L.D : +10%
  • Bir Ben Tartar : +9%

Ces variations reflètent des performances hétérogènes selon les gisements et les opérations de maintenance ou d’exploitation.

Gaz naturel : repli des ressources et dépendance accrue

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont diminué de 9%, s’établissant à 1175 ktep-pci.

La production nationale de gaz commercial sec recule de 6%, avec des baisses dans les principaux champs :

  • Hasdrubal : -13%
  • Nawara : -28%
  • Miskar : -4%

À l’inverse, le gaz commercial du sud enregistre une hausse de 6%.

Redevances et approvisionnement

  • La redevance sur le passage du gaz algérien a diminué de 13%, s’établissant à 502 ktep-pci, avec une répartition entièrement cédée à la STEG en juillet 2025.
  • Un dépassement de prélèvements STEG de 234 millions de m³ est en cours de régularisation.
  • Les achats de gaz algérien ont augmenté de 21%, passant à 1608 ktep-pci.

L’approvisionnement national total en gaz naturel atteint 2879 ktep, avec une évolution notable de la répartition par source :

  • Part du gaz national : baisse de 27% à 23%
  • Part de la redevance cédée à la STEG : baisse de 22% à 21%
  • Part des achats de gaz algérien : hausse de 51% à 56%

Ces chiffres mettent en lumière une dépendance croissante aux importations, en particulier au gaz algérien, une performance énergétique nationale hétérogène, avec certains champs en forte progression mais d’autres en net recul et des enjeux de régularisation et de gestion des redevances, notamment pour la STEG et l’État.

Lire aussi :

L’article Production énergétique : le pétrole et le gaz tunisien en repli, importations en croissance est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Les investissements étrangers bondissent de 20,8 % au premier semestre 2025

29. August 2025 um 08:35

La Tunisie a enregistré une nette progression de ses investissements directs étrangers (IDE) au premier semestre 2025. Selon les données publiées par l’Agence de Promotion des Investissements Extérieurs (FIPA-Tunisie), les flux ont atteint 1650,3 millions de dinars, soit une hausse de 20,8% par rapport à la même période de 2024. Cette dynamique a permis la création de près de 4700 emplois et confirme l’attrait du pays, notamment dans l’industrie et l’énergie.

Entre janvier et juin 2025, les investissements étrangers se sont élevés à 1650,3 millions de dinars, contre 1366 millions un an auparavant. Exprimés en devises, ces flux représentent 537,2 millions de dollars et 492,7 millions d’euros, avec une progression respective de 22% et 21,7%.

En dehors du secteur énergétique, les IDE ont contribué directement à la création de 4677 nouveaux postes. Au total, 623 opérations d’investissement ont été recensées sur cette période, pour une valeur globale de 1242,5 millions de dinars.

L’industrie et l’énergie en tête

L’industrie manufacturière reste la locomotive des IDE, attirant 1031,3 millions de dinars, soit une hausse de 22,9% et représentant 62,9% du total.

Le secteur énergétique a également connu un bond remarquable de 60%, passant de 248,3 à 398 millions de dinars, grâce notamment aux projets liés aux énergies renouvelables et à la reprise de l’exploration pétrolière, avec onze puits forés depuis le début de l’année.

En revanche, les services ont reculé de 24,6%, à 191 millions de dinars, et les investissements de portefeuille ont chuté de 28,3%, à seulement 9,7 millions de dinars.

Le secteur agricole, à l’inverse, a progressé, doublant presque ses entrées pour atteindre 20,1 millions de dinars.

Qui investit en Tunisie ?

Sur le plan géographique, la France demeure le premier partenaire, avec 421 millions de dinars injectés. Elle est suivie par l’Italie (159,4 MD), l’Allemagne (124,2 MD), les Pays-Bas (91 MD) et les États-Unis (88,4 MD).

Du côté arabe, le Qatar s’impose en tête, avec 66,5 millions de dinars d’investissements au premier semestre. Cette diversification des sources reflète l’intérêt persistant de plusieurs régions du monde pour l’économie tunisienne.

Objectifs et perspectives

Ces résultats s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à relancer l’attractivité de la Tunisie. Le pays ambitionne d’atteindre 3400 millions de dinars d’investissements étrangers d’ici la fin de 2025 et 4 milliards de dinars en 2026, première année du plan de développement 2023-2026.

Le gouvernement mise sur le renforcement des secteurs stratégiques et sur une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales, en particulier dans l’industrie manufacturière et les énergies renouvelables.

L’article Tunisie : Les investissements étrangers bondissent de 20,8 % au premier semestre 2025 est apparu en premier sur webdo.

La Tunisie face à son plus grand défi : l’énergie de demain

20. August 2025 um 11:10

Selon les dernières données du Bulletin de la conjoncture énergétique de l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines pour le mois de juin 2025, la Tunisie se trouve à un tournant critique. Le taux d’indépendance énergétique du pays a chuté de 44 % à 38 % entre 2024 et 2025, signalant une vulnérabilité croissante. La production d’électricité augmente, mais le pays reste dangereusement dépendant du gaz naturel. Si cette situation a permis de répondre à une demande nationale croissante, elle expose la nation à des risques économiques et géopolitiques majeurs.

Le coût de la dépendance : un fardeau économique allégé, mais fragile

Le document officiel révèle une réalité complexe : malgré une dépendance persistante, le déficit de la balance commerciale énergétique s’est amélioré de 7 %, passant de 5 577 MDT à 5 188 MDT à fin juin 2025. Cette amélioration n’est cependant pas le fruit d’une autonomie accrue, mais plutôt le résultat de facteurs externes. La baisse du cours moyen du pétrole Brent (passant de 84 $/bbl à 72 $/bbl) et l’appréciation du dinar tunisien de 2 % face au dollar américain ont considérablement réduit la facture des importations énergétiques.

Cette situation illustre parfaitement la vulnérabilité de l’économie tunisienne : ses finances sont à la merci de la volatilité des marchés internationaux et non d’une maîtrise stratégique de son approvisionnement. En plus de ces fluctuations, la Tunisie subventionne massivement l’énergie pour maintenir des prix bas pour ses citoyens, ce qui représente une lourde charge pour le budget de l’État.

Une production nationale en déclin : l’urgence de la diversification

Le problème est double : non seulement la demande augmente, mais la production nationale est en déclin. Selon le bulletin, les ressources en énergie primaire ont baissé de 8 % au cours des six premiers mois de 2025. Cette chute est due à la diminution de la production nationale de pétrole brut, qui a baissé de 9 % pour atteindre 629 kt, et de celle du gaz naturel, qui a diminué de 5 %.

Face à cette contraction de l’offre locale, la demande d’énergie primaire a, au contraire, augmenté de 6 % au cours de la même période, en particulier pour le gaz (+10 %) et les produits pétroliers (+1 %). Cette divergence entre l’offre et la demande rend la Tunisie encore plus dépendante des importations. Les échanges commerciaux le confirment, avec une diminution des exportations de produits énergétiques de 38 % en valeur, contre une baisse de 15 % des importations.

La dépendance stratégique vis-à-vis de l’Algérie

C’est sur le plan de la sécurité énergétique que cette dépendance se manifeste le plus clairement. La Tunisie est encore fortement liée à l’Algérie pour son approvisionnement en électricité. Selon les données officielles du bulletin, les achats directs d’électricité en provenance d’Algérie ont reculé de 19 % à la fin du mois de juin 2025. Malgré cette baisse, ces importations couvraient encore environ 10 % des besoins du marché national, soulignant une vulnérabilité stratégique qui ne peut être résolue que par une plus grande autonomie.

Le solaire, le futur qui s’éclaire déjà

Heureusement, une lueur d’espoir brille pour l’avenir énergétique de la Tunisie. Le potentiel des énergies renouvelables est immense et leur développement a un effet direct sur l’indépendance du pays. Le bulletin souligne d’ailleurs que la mise en service de la centrale photovoltaïque de Tozeur 2 de 10 MW en juin 2022 est un pas dans la bonne direction.

Pour sécuriser son avenir, la Tunisie doit impérativement accélérer sa transition énergétique. Le soleil tunisien est l’actif le plus précieux du pays. Investir massivement dans le solaire, faciliter les projets privés et encourager l’innovation sont les clés pour construire un avenir énergétique plus sûr, moins coûteux et qui garantira une vraie souveraineté pour tous.

Lire aussi:

L’article La Tunisie face à son plus grand défi : l’énergie de demain est apparu en premier sur webdo.

Tunisie – Transition énergétique : 25 experts formés à la norme ISO 50001

11. August 2025 um 18:59

Ce lundi 11 août, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a remis des certificats aux experts formés à la gestion de l’énergie. Cette formation suit la norme internationale ISO 50001.

La cérémonie s’est tenue au ministère, en présence du secrétaire d’État Wael Chouchane, de la cheffe de cabinet Afaf Chachi Tayari et des représentants de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Ce programme fait partie du projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi » (CQE). Lancé en février 2022, il vise à moderniser l’industrie tunisienne. Le projet aide les entreprises à devenir plus compétitives et à mieux gérer leur consommation d’énergie.

Au total, 45 personnes du secteur public et privé ont suivi cette formation. Parmi elles, 25 ont obtenu une certification officielle. De plus, 22 entreprises industrielles ont reçu un soutien pour mettre en place un système de gestion de l’énergie conforme à la norme ISO 50001.

La ministre a souligné l’importance de former des experts nationaux. Ces experts aideront les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique. Elle a aussi salué l’effort de tous pour construire un avenir industriel durable et respectueux de l’environnement.

La norme internationale ISO 50001 est un cadre volontaire de management de l’énergie qui aide les organisations à améliorer leur performance énergétique, réduire leurs coûts et leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

L’article Tunisie – Transition énergétique : 25 experts formés à la norme ISO 50001 est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Vers une gouvernance renforcée du secteur énergétique

18. Juli 2025 um 18:17

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a dirigé une réunion élargie vendredi 18 juillet. Elle y a rencontré les principaux responsables des entreprises actives dans le domaine de l’énergie : production, transport, stockage, raffinage et distribution.

Le secrétaire d’État à la transition énergétique, Wael Chouchane, et la cheffe de cabinet, Afef Chachi Tayari, étaient également présents.

L’objectif de cette rencontre était clair : faire le point sur la situation financière et technique des entreprises du secteur. Leurs programmes d’action pour les mois à venir ont aussi été examinés.

Lire aussi : Tunisie – Kairouan : La centrale solaire de 100 MW en service en octobre 2025

Ce suivi régulier permet d’identifier les défis actuels et de mieux préparer l’avenir. Plusieurs pistes de réforme ont été évoquées. Elles visent notamment à encourager l’investissement, à améliorer la gestion des ressources énergétiques et à mettre en place des changements structurels.

La ministre a insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les acteurs du secteur. Selon elle, cela permettra de garantir la sécurité énergétique du pays tout en répondant aux enjeux environnementaux.

Elle a également appelé à accélérer la mise en œuvre des projets en cours. Pour elle, les énergies renouvelables doivent devenir une priorité, car elles sont essentielles à un développement durable et à la relance de l’économie nationale.

L’article Tunisie : Vers une gouvernance renforcée du secteur énergétique est apparu en premier sur webdo.

❌
❌