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Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi nommée Directrice Générale, Slim Ben Ammar préside le Conseil d’administration

20. Oktober 2025 um 21:51

Pluxee Tunisie renforce sa gouvernance pour accélérer sa croissance et son innovation : Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale et Slim Ben Ammar couronne son parcours en accédant à la présidence du Conseil d’administration.

Pluxee Tunisie, filiale du Groupe Pluxee International et leader des solutions d’avantages sociaux et d’engagement des employés, annonce une évolution de sa gouvernance pour soutenir sa dynamique de croissance et d’innovation.

Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici Directrice Marketing, Produits et Expérience Client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.

Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que Directeur Général de Pluxee Maroc.

Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.

À propos de Pluxee Tunisie

Pluxee Tunisie est le leader national des solutions d’avantages aux salariés (titres repas, cartes cadeaux, loisirs, habillement…). En tant que pionnière de la digitalisation de ses services depuis 2010, l’entreprise a été la première à lancer une carte multi-services, permettant de passer du format papier à une expérience 100 % numérique.

Engagée aux côtés des entreprises tunisiennes, Pluxee les accompagne dans la valorisation de leur marque employeur et la promotion du bien-être au travail grâce à des solutions innovantes, personnalisées et responsables.

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La Tunisie face à son paradoxe agricole : vers une Bourse Verte pour libérer la valeur des filières

20. Oktober 2025 um 20:20

La Tunisie dispose d’un patrimoine agricole exceptionnel, mais sa richesse reste prisonnière d’un système fragmenté et vulnérable : filières désarticulées, stress hydrique, faiblesse de la transformation locale, manque d’outils financiers et absence de transparence des prix.

Face à ces freins structurels, ce plaidoyer propose la création d’une Bourse Verte des Commodités Agricoles, conçue comme une plateforme publique-privée de fixation des prix, de contractualisation et de traçabilité environnementale.

Soutenue par des instruments financiers innovants (contrats à terme, warrants, green bonds, certificats carbone et hydriques), cette Bourse donnerait aux producteurs des revenus sécurisés, aux investisseurs des flux transparents, et à l’État un levier fiscal équitable avec la formalisation des échanges.

Le Corridor ELMED (interconnexion Tunisie–Italie) viendrait renforcer ce dispositif en fournissant une énergie verte compétitive, indispensable au dessalement, à la transformation agroalimentaire et à la conservation des récoltes.

La filière huile d’olive, déjà reconnue au niveau international, peut servir de projet pilote pour démontrer l’efficacité de cette approche, avant son extension aux agrumes, amandes, figues de barbarie, dattes, etc.

En réinventant la gouvernance, la traçabilité et le financement agricoles à l’aune du Nexus WEFE(Water–Energy–Food–Ecosystems), la Tunisie a l’opportunité de devenir le premier hub africain de la finance verte agricole et un modèle reproductible de durabilité circulaire.

I. Le paradoxe agricole tunisien

La Tunisie est à la fois une terre d’abondance et de contradictions. Depuis l’Antiquité, son terroir est célébré pour la richesse de son oléiculture millénaire et la diversité de ses productions agricoles. Aujourd’hui encore, elle conserve son rang de premier producteur mondial d’huile d’olive biologique, un label qui lui ouvre les portes des marchés européens, nord-américains et asiatiques.

Et pourtant, cette réussite emblématique masque une réalité beaucoup moins valorisante : la faible capture de valeur. Hormis la part conditionnée destinée au marché bio et premium, près de 85% des exportations d’huile d’olive tunisienne quittent encore le pays en vrac, sans indication géographique ni traçabilité.

La plupart des étapes de valorisation, raffinage, conditionnement, embouteillage, labellisation carbone ou d’origine, sont réalisées à l’étranger. Du coup, quand bien même la filière reste excédentaire en devises, elle ne capte pas toute la valeur ajoutée et peine à offrir aux producteurs une rémunération équitable ou à attirer des investissements structurants en aval.

Une agriculture encore marquée par la précarité structurelle

Cette fuite de valeur ne se limite pas à l’oléiculture. Elle traverse aussi d’autres filières stratégiques, comme les agrumes, les amandes, les abricots, les plantes aromatiques et médicinales (PAM), les dattes, les tomates, etc(voir encadré ci-après). Ces filières partagent les mêmes handicaps, à savoir :

  • Asymétrie d’information entre producteurs et acheteurs.
  • Faible intégration logistique (stockage, conditionnement, chaîne du froid).
  • Accès limité au financement pour les petits exploitants.
  • Prix instables et vulnérabilité accrue face au changement climatique.

Un paradoxe à transformer en opportunité

La Tunisie dispose pourtant d’atouts considérables :

  • un savoir-faire agricole séculaire,
  • un climat méditerranéen diversifié,
  • une proximité avec l’Europe et l’Afrique,
  • et surtout une jeunesse avide d’innovation et d’entrepreneuriat vert.

Le véritable paradoxe tunisien est donc le suivant : un potentiel agricole exceptionnel, mais une structuration défaillante des filières. S’il est bien exploité, ce contraste peut devenir un levier de transformation systémique, ouvrant la voie à une agriculture compétitive, inclusive et résiliente.

Quelques chiffres clés des principales filières agricoles tunisiennes

Huile d’olive : ~220 000 t produites en 2023/24 ; jusqu’à 340 000 t attendues en 2024/25.

  • Plus de 85 % des exportations en vrac, seulement 14–15 % conditionnées.
  • Empreinte carbone : ~1,5–2,0 kg CO₂e/L (variable selon pratiques et énergie – IOC, 2021).
  • Empreinte hydrique : ~3 000–4 400 L d’eau/L d’huile (WFN, 2019).
    Agrumes (oranges, etc.) : ~360 000 t produites en 2023/24 (+25 % vs saison précédente).
  • Exportations limitées : 12 455 t en 2025.
  • Empreinte carbone : ~0,35–0,40 kg CO₂e/kg d’oranges (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~560–700 L/kg (WFN, 2019).

Amandes : ~70 000 t/an (2022, FAO) .

  • Faible transformation locale, valeur souvent perdue sur les marchés internationaux.
  • Empreinte carbone : ~0,8–1,0 kg CO₂e/kg (FAOSTAT, 2020).
  • Empreinte hydrique : très élevée, ~16 000 L/kg d’amandes décortiquées (WFN, 2019).

Abricots : ~37 000 t/an (2022, FAO) .

  • Potentiel important pour la 4ᵉ gamme (jus, surgelés, séchage) non exploité.
  • Empreinte carbone : ~0,3–0,4 kg CO₂e/kg (LCA – Eurostat, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~1 200 L/kg (WFN, 2019).

Figues de barbarie (cactus) : ~600 000 ha cultivés, Tunisie = 2ᵉ producteur mondial.

  • Fort potentiel dans les cosmétiques (huile de pépins) mais structuration industrielle limitée.
  • Empreinte carbone : très faible, ~0,15–0,20 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2021).
  • Empreinte hydrique : très faible, ~180–250 L/kg de fruits (WFN, 2018).

Plantes aromatiques et médicinales (PAM) : >500 espèces recensées.

  • 85–90 % collectées à l’état sauvage, sans organisation ni traçabilité.
  • Empreinte carbone : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg de biomasse sèche (moyenne méditerranéenne – FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~500–800 L/kg selon l’espèce (WFN, 2019).

Dattes (Deglet Nour, etc.) : Tunisie = 2ᵉ exportateur mondial.

  • 2024/25 : ~108 000 t exportées (≈687 MDT), dont 6 700 t de bio (≈59,5 MDT).
  • Filière énergivore et hydrovore (~20 000 m³/ha pour Deglet Nour).
  • Empreinte carbone : ~0,6–0,8 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2022).
  • Empreinte hydrique : ~2 800–3 500 L/kg (WFN, 2019).

Tomates (fraîches, concentrées, séchées) :

  • Production annuelle : ~1,2 million de tonnes (filière stratégique).
  • Transformées : ~250–300 000 t en concentré, dont une part exportée vers l’Europe et l’Afrique.
  • Tomates séchées : spécialité tunisienne en croissance, ~15–20 000 t exportées par an.
  • Empreinte carbone :
  • Tomate fraîche : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg,
  • Tomate concentrée : ~0,6–0,7 kg CO₂e/kg,
  • Tomate séchée (séchage conventionnel) : jusqu’à 2 kg CO₂e/kg (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~200 L/kg (frais) à 1 600 L/kg (séché – WFN, 2019).
  • Forte valeur ajoutée potentielle via l’énergie solaire (séchage dé-carboné) et la certification durable.

CHIFFRES CLÉS

  • 85 % — part des exportations d’huile d’olive tunisienne expédiée en vrac.
  • 400 m³/hab/an — disponibilité en eau douce, seuil de rareté absolue.
  • 30 % — part de l’énergie dans le coût de production irriguée.
  • 35 % — objectif d’énergies renouvelables dans l’agriculture d’ici 2035.
  • 10–12 % — contribution du secteur agricole au PIB national.

II. Pourquoi le Nexus WEFE comme nouveau référentiel stratégique

À l’heure où les systèmes agricoles sont confrontés à une triple crise -climatique, économique et sociale-la Tunisie ne peut plus penser son avenir agricole dans des logiques sectorielles cloisonnées. Adopter une approche systémique peut aider à relier les ressources, les usages et les acteurs de manière cohérente et durable. Et c’est précisément ce que propose le Nexus WEFE : une grille de lecture intégrée qui articule Eau, Énergie, Alimentation et Écosystèmes dans une dynamique circulaire.

A) Une interdépendance croissante entre les ressources
L’agriculture tunisienne illustre pleinement les tensions du Nexus WEFE:

  • L’eau, rare et surexploitée, indispensable à l’irrigation mais aussi à la transformation agroalimentaire. La Tunisie est aujourd’hui classée parmi les pays en stress hydrique extrême, avec moins de 400m³ d’eau douce renouvelable par habitant et par an, bien en deçà du seuil de rareté absolue (1 000 m³).
  • L’énergie, indispensable au pompage, au dessalement, au conditionnement et à la logistique. Les coûts énergétiques représentent parfois jusqu’à 30 % du coût de production dans certaines filières irriguées.
  • La sécurité alimentaire, enjeu stratégique, dépend directement de la résilience de ces deux ressources. Une hausse du prix du pétrole ou une sécheresse prolongée peut déstabiliser l’ensemble de la chaîne agroalimentaire.
  • Les écosystèmes (sols, biodiversité, couverture végétale), qui assurent des fonctions vitales : régénération, pollinisation, stockage hydrique et capture du carbone. Leur dégradation fragilise tout le système productif.

Ces dimensions ne peuvent plus être pensées isolément. Toute intervention sur l’une affecte les autres: développer l’irrigation sans énergies renouvelables aggrave la dépendance énergétique; intensifier la production sans préserver les sols accélère l’érosion et la désertification. La durabilité exige désormais une gestion concertée et intégrée du Nexus.

B) Une logique circulaire face au changement climatique
Le Nexus WEFE n’est pas seulement une contrainte : il ouvre une opportunité de régénération. Il invite à concevoir des modèles agricoles :

  • Qui réutilisent les eaux usées traitées pour l’irrigation.
  • Qui s’appuient sur des énergies vertes (solaire, éolien, biomasse) pour l’agro-transformation.
  • Qui valorisent les coproduits agricoles en biofertilisants, composts ou biogaz.
  • Qui réhabilitent les terres dégradées grâce à l’agroforesterie et à la gestion durable des bassins versants.

En intégrant ces logiques, la Tunisie peut passer d’une agriculture extractive à une agriculture circulaire, bas carbone et résiliente.

Elle peut aussi créer de nouveaux débouchés commerciaux adaptés aux exigences internationales comme la traçabilité environnementale, le Zéro Carbone et le Carbon Border Adjustment Mechanism(CBAM)de l’Union européenne.

C) Le Nexus comme boussole pour les politiques agricoles

Plus qu’un concept théorique, le Nexus WEFE doit devenir le référentiel stratégique des politiques agricoles et rurales tunisiennes.

Il permet de dépasser la vision productiviste et linéaire pour construire des territoires nourriciers interconnectés, où les infrastructures, les institutions et les innovations sont pensées ensemble, dans une cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).

La Tunisie a aujourd’hui l’opportunité de se positionner comme pays pionnier en Méditerranée d’un modèle agricole nexus-compatible.

Mais ce saut qualitatif suppose une refondation profonde de ses outils de gouvernance, de financement et de contractualisation — qui seront exposés en détail dans ce qui suit.

Indicateurs Nexus WEFE en Tunisie

Eau

  • Ressources renouvelables : ≈ 4,6 km³/an, soit < 400 m³/habitant/an → seuil de rareté absolue (< 1 000m³).
  • Agriculture : consomme 80 % de l’eau disponible.
  • Perte par évaporation dans les périmètres irrigués : jusqu’à 30 %.

Énergie

  • Part des énergies fossiles dans l’irrigation et la transformation agroalimentaire : > 90 %.
  • Part de l’énergie dans le coût de production agricole irriguée : 20–30 % selon les cultures.
  • Cible nationale : 35 % d’énergies renouvelables en 2035 (contre ~3–5 % actuellement dans l’agriculture).

Alimentation

  • Dépendance aux importations céréalières : 50–60 % (blé tendre presque entièrement importé).
  • Contribution du secteur agricole au PIB : ≈ 10–12 %. Emploi : ≈ 15 % de la population active.

Écosystèmes

  • Superficie des sols menacés de désertification : ≈ 75 % du territoire.
  • Couverture forestière : 6,6 % du territoire (contre >30 % moyenne méditerranéenne).
  • Biodiversité agricole : plus de 500 espèces de PAM recensées, mais 85–90 % collectées en mode sauvage.

Par Mondher Khanfir, Conseiller en Politique Publique

EN BREF

  • La Tunisie veut créer une Bourse Verte des Commodités Agricoles pour formaliser et financer durablement ses filières.
  • Objectif : assurer des revenus stables, une traçabilité environnementale et une transparence des prix.
  • Le Corridor ELMED doit fournir l’énergie verte nécessaire à la transformation locale.
  • Le Nexus WEFE (Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes) devient la nouvelle boussole stratégique.
  • L’huile d’olive servira de projet pilote, avant extension à d’autres produits agricoles.

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Bourse Tunis : ATB et STA tirent le marché boursier malgré un faible volume d’échanges

20. Oktober 2025 um 16:55

Le marché boursier a aligné, lundi, une deuxième séance consécutive en progression. L’indice de référence a augmenté de 0,2%, à 12365 points, dans un modeste volume de 6,5 MD. Aucune transaction de bloc n’a été réalisée sur la séance, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre STA s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du concessionnaire automobile de la marque chinoise Chery a affiché une embellie de 5,1 % à 35,200 D, dans un maigre flux de 129 mille dinars.

Le titre ATB poursuit sur sa lancée positive. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a enregistré une progression de 3,7% à 3,620 D. La valeur a animé le marché avec des échanges relativement fournis de 1,9 MD.

SFBT a été la valeur la plus dynamique de la séance. L’action du leader des boissons gazeuses et alcoolisées en Tunisie a terminé la séance en augmentation de 1,4 % à 12,680 D. La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 2,3 MD.

Le titre MAGASIN GENERAL a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du spécialiste de la grande distribution a reculé de 4,5 % à 10,500 D. La valeur a été échangée à hauteur de 3 mille dinars seulement sur la séance.

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a changé de trajectoire comparativement à la séance du vendredi dernier. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie s’est repliée de 3,2 % à 32,310 D, en brassant un volume réduit de 43 mille dinars sur la séance.

Site web : ATB

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Théâtre de l’Opéra : Hommage à Soulef dans le cadre de “Aïn al Mahabba”

20. Oktober 2025 um 16:49

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis organise dans le cadre de la deuxième édition de “Aïn al mahabba” et en collaboration avec le ministère des Affaires culturelles et l’Office Tunisien des droits d’auteur (OTDAV), une soirée en hommage à la grande artiste Soulef le jeudi 23 octobre 2025 à 20h00 au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture, Chedly Klibi.

Cet hommage célèbre la carrière de la grande Soulef, considérée comme l’une des voix féminines les plus marquantes de l’histoire de la chanson tunisienne et l’une des icônes qui ont enrichi la scène artistique l’âge d’or de la chanson tunisienne.

Sous la baguette du maestro Abderrahmane Ayadi, la Troupe nationale de Musique, accompagnera un bouquet de voix invitées d’honneur, à savoir Nawel Ghachem, Asma Ben Ahmed,  ihab Sghaier,  Mongia Sfaxi et Haifa Ameur.

Ce spectacle vise à mettre en lumière le patrimoine artistique laissé par l’artiste Soulef et à célébrer sa carrière qui a enrichi la musique tunisienne d’œuvres immortelles.

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Nabeul : 4ᵉ Colloque Mahjoub Ayari sur la littérature tunisienne dédié à Hayet Raïs

20. Oktober 2025 um 16:42

La quatrième édition du Colloque Mahjoub Ayari du livre et de la littérature sur le thème  “La narration du soi dans la littérature tunisienne moderne : la vie de Hayet Raïs comme modèle ” aura lieu du 24 au 26 octobre 2025 à la Bibliothèque régionale de Nabeul.

Baptisé en hommage au poète Mahjoub Ayari (1961-2010), ce forum met en relief chaque année la carrière d’un auteur tunisien à travers une série de présentations scientifiques sur son œuvre et ses écrits. La précédente édition était consacrée à l’écrivain Mohamed Issa Meddeb, alors que la deuxième édition était dédiée à l’écrivain Hassanine Ben Ammou, sachant que le premier forum a rendu hommage au poète disparu Mahjoub Ayari dont le forum porte le nom.

Cette édition démarre le vendredi 24 octobre par la présentation de la biographie de l’autrice Hayet Raïs, suivie de la première session présidée par le poète Lotfi Abdelwahed. Jalila Tritar fera une présentation sur “Hayet Raïs : traductrice de son soi”, ensuite Nour El-houda Badis, fera une lecture du recueil Leyta Hinda” suivie d’une discussion avec Rahim Ben Ameur sur les labyrinthes et les artifices du récit dans les premières expériences narratives de Hayet Raïs.

Le programme de la deuxième journée comporte une présentation de Neziha Khelifi sur “La Cité colorée et l’éveil de la mémoire dans le roman “Baghdad wa kad intasafa el leylou fiha” et le directeur de la Maison du roman, Younes Soltani, abordera le thème de la rhétorique de la narration du soi dans les textes de Hayet Raïs : le livre ” Sayidat Asrar Ishtart” comme modèle.

Le programme de la journée de clôture le dimanche 26 octobre sera consacré à une présentation de Thouraya Sithom sur le féminisme dans la première étude scientifique de l’écrivaine ” Les mères célibataires : stigmatisation ou choix ? ” qui a remporté le Prix Zoubeida B’chir pour la recherche en langue arabe pour l’année 2024. Elle sera suivie de la projection du long métrage documentaire ” حدود الله Looking for my mother” d’Anis Lassoued (65 minutes).

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Tunisie : le CEPEX prépare la participation nationale au salon SENCON 2026 à Dakar

20. Oktober 2025 um 16:30

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise la participation des entreprises tunisiennes au Salon International de la Construction, de la Finition et de l’Infrastructure « SENCON» qui se tiendra, du 5 au 7 février 2026, à DAKAR au Sénégal.

Organisée en étroite collaboration avec son bureau à Dakar, la participation des entreprises tunisiennes, s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Programme National des Foires et Expositions à l’étranger au titre de l’année 2026 du CEPEX.

Le CEPEX a lancé dans cadre un appel à participation à l’adresse des entreprises tunisiennes qui veulent prendre part au sein du Pavillon National au salon SENCON afin de mettre en avant leurs produits et services, nouer des relations d’affaires et profiter d’une visibilité internationale.

Le centre a rappelé que l’événement offre une plateforme stratégique pour valoriser le savoir-faire tunisien dans les secteurs de la construction et des BTP. Il favorisera également des rencontres avec des opérateurs économiques sénégalais, permettant ainsi d’explorer des opportunités de partenariats dans un marché en pleine expansion, a jouté la même source.

Avec 250 exposants issus de 19 pays, 12 500 visiteurs professionnels et plus de 450 rencontres B2B organisées en 2025, SENCOM se veut un véritable rendez-vous incontournable pour le secteur du BTP en Afrique de l’Ouest.

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Gabès : six projets environnementaux relancés pour réduire les émissions industrielles

20. Oktober 2025 um 16:22

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zaouari, a révélé que le non-achèvement des six projets, dont la valeur dépasse les 200 millions de dinars, programmés dans le gouvernorat de Gabès pour contrôler les émissions de gaz et améliorer la situation environnementale, a contribué à l’aggravation du problème environnemental dans la région.

Zouari a annoncé le lancement immédiat des travaux pour finaliser ces projets, dont les coûts sont déjà alloués et les études sont prêtes.

Lors d’une séance plénière tenue, lundi 20 octobre 2025, au Parlement sur la situation dans le gouvernorat de Gabès, le ministre a affirmé qu’en plus de ces interventions urgentes, d’autres projets complémentaires sont prévus, en plus des négociations avec la Banque africaine de développement (BAD) pour des financements d’une valeur de 180 millions de dinars.

Dans une deuxième phase, D’autres interventions seront réalisées pour améliorer la situation environnementale et garantir un environnement sain pour tous, a insisté le ministre.

Concernant les projets en suspens, le premier projet vise à réduire les émissions d’oxyde d’azote de l’unité de production d’acide nitrique, pour un coût de 6,2 millions de dinars. Les travaux ont atteint 98 % d’avancement, a noté le ministre précisant qu’il ne reste qu’à fournir un isolant dont le coût ne dépasse pas 15 000 dinars. L’acquisition de cet isolant se fera dans les prochaines semaines et le projet sera achevé avant la fin de l’année 2025, a-t-il dit.

Le deuxième projet concerne la réduction des émissions de dioxyde de soufre des unités d’acide sulfurique, pour un coût de 8 millions de dinars. Le taux d’avancement des travaux a atteint 70 %, a encore ajouté le ministre.

Le troisième projet porte sur l’amélioration du lavage des gaz d’ammoniac de l’unité de production d’engrais DAP, pour un coût de 18,4 millions de dinars. Ce projet a atteint 84 % d’avancement, mais il n’est pas encore entré en exploitation. Son achèvement est possible dans les six prochains mois, ce qui contribuera significativement à la réduction des émissions, selon les confirmations du ministre.

Le quatrième projet vise à réduire de manière permanente les émissions de dioxyde de soufre des unités de production d’acide sulfurique (unités 3500 B et 3500 A), pour une valeur de 30 millions de dinars.

Un entrepreneur sera sélectionné et les travaux débuteront au premier trimestre de 2026, avec un délai de six mois pour la mise en service, a encore assuré Zouari.

Le cinquième projet concerne la réduction des émissions de gaz résiduels de l’unité de production d’acide sulfurique de l’usine d’ammonitrate, pour un coût de 6,2 millions de dinars.

La première phase a consisté en l’achat et l’installation d’un système de surveillance, mais la deuxième phase n’a pas encore démarré. Elle sera lancée immédiatement et achevée dans un délai de six mois, a affirmé le ministre.

Le membre du gouvernement a fait savoir que  ces projets nécessitent des mesures exceptionnelles et urgentes pour qu’ils soient réalisés et opérationnels, indiquant que le gouvernement a eu recours à des sociétés parallèlement aux autorités compétentes pour examiner ensemble avec la partie chinoise la manière d’achever leurs travaux.

L’équipe technique chinoise rendra demain mardi une visite au site des unités relevant du groupe à Gabès. Pour ce qui concerne le rejet du phosphogypse dans la mer, qui constitue un problème majeur qui s’ajoute à celui des émissions, le ministre a insisté sur la nécessité d’arrêter immédiatement le rejet et de construire un site de stockage contrôlé mais aussi d’œuvrer à la valorisation circulaire du phosphogypse.

Il a conclu en soulignant que le problème qui se pose c’est la méthode de gestion des projets et de leur exécution dans les délais impartis , faisant observer que si les projets programmés sont réalisés, le gouvernement passe à la programmation d’autres projets pour améliorer davantage la situation environnementale et entrer dans le domaine de mise à niveau intégral et exhaustif des unités.

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Gafsa : la récolte d’olives 2025 estimée à 115 000 tonnes, en nette progression par rapport à 2024

20. Oktober 2025 um 16:11

Le coup d’envoi de la saison de cueillette des olives au gouvernorat de Gafsa a été donné, lundi, dans une ferme à El Amamia relevant de la délégation de Sidi Yaich.

Le directeur du Commissariat régional au développement agricole, Monji Aâfi a indiqué à l’Agence TAP que la production est estimée, cette année, à 115 mille tonnes d’olives, soit l’équivalent de 24,5 mille tonnes d’huile, en hausse par rapport à la récolte enregistrée en 2024 qui était de 90,5 mille tonnes, soit l’équivalent de 20,8 mille tonnes d’huile.

La région compte 85,407 mille ha d’oliveraies (59,110 mille ha en pluvial et 26257 en irriguée), 12,89 millions d’oliviers (5,77 millions en pluvial et 7,11 millions en irriguée) et 34 huileries, a ajouté la même source.

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Tunisie : le rapport national sur l’eau 2024 prône la réutilisation des eaux usées pour sauver le secteur irrigué

20. Oktober 2025 um 16:08

La mise en œuvre de l’orientation vers la réutilisation des eaux usées traitées, vu que les ressources conventionnelles sont de plus en plus rares, est une des recommandations pour contrecarrer de nombreux  risques environnementaux et techniques, dont fait face le secteur irrigué en Tunisie, a fait ressortir le  rapport national sur l’eau pour l’année 2024, dans sa 11ème édition.

Élaboré par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, le rapport explique que la réutilisation des eaux usées traitées en irrigation reste très faible en comparaison avec les disponibilités quantitatives, soit 11,3Mm3 sur un potentiel de 295, et ce  en raison de la qualité non conforme essentiellement.

En Tunisie, en dépit d’une superficie réduite des périmètres irrigués qui ne dépasse guère 8% de la superficie agricole utile du pays, le secteur irrigué revêt un caractère stratégique eu égard à son impact sur la sécurité alimentaire et sa place sur le plan économique et social.

Cependant  le secteur irrigué rencontre des limites en termes d’intensification, en plus  la valorisation de l’agriculture irriguée reste globalement assez faible eu égard aux efforts engagés.

Ainsi, pour limiter les défis ainsi que les risques environnementaux et techniques, le rapport recommande, entre autres,  la formation des agriculteurs pour la maîtrise de la gestion de l’irrigation à la parcelle, car la méconnaissance des besoins en eau des cultures conduit à des comportements de sur irrigation, à un problème de variation de pression, à une installation non conforme du matériel d’irrigation, et à la méconnaissance des règles pour la fertilisation.

Il appelle, également, à l’octroi des incitations aux Groupement de Développement Agricole (GDA) pour améliorer leur gouvernance, notamment avec des difficultés de recouvrement des frais d’exploitation et une croissance de l’endettement.

Le rapport a mis l’accent sur l’importance d’assurer  la protection des sols contre les autres effets de dégradation, notamment l’urbanisation anarchique par l’application rigoureuse de la législation en vigueur.

Sur ce point, le rapport souligne que le développement de zones industrielles, gagne généralement sur les terres agricoles et s’effectue dans certains cas aux dépens des terres irrigables, malgré la réglementation en vigueur sur la protection de ces terres.

Il s’agit, également, de sensibiliser les agriculteurs quant aux risques de pollution suite à l’utilisation abusive ou inadéquate des engrais minéraux et des produits de traitement phytosanitaire,  car la pollution chimique menace à long terme les périmètres avec des risques de pollution.

Le rapport met en exergue l’importance de prendre en considération la composante assainissement et drainage et protection des sols contre la dégradation due à la salinisation, car en Tunisie, les ressources en eau conventionnelles sont naturellement caractérisées à des degrés divers par la salinité.

Ceci  affecte le niveau de rendement des cultures et risque de dégrader dans le long terme et d’une manière parfois irréversible la structure et la fertilité des sols irrigués.

S’agissant des infrastructures hydrauliques, le rapport a relevé qu’une partie de ces infrastructures sont devenues obsolètes, du fait de leur ancienneté et du manque d’entretien entraînant une faible efficience. D’où la nécessité de poursuivre les projets de modernisation des Périmètres Publics Irrigués (PPI) pour améliorer la qualité de service, l’efficience des réseaux, le revenu des exploitants agricoles.

Le rapport a rappelé que l’année 2024 se révèle être un tournant décisif pour la gestion des ressources en eau en Tunisie, marquée par des températures records et une sécheresse persistante.

La Tunisie vit ainsi sa cinquième année consécutive de sécheresse, avec des déficits pluviométriques variant de 7 % à 45 % dans la majorité des régions, à l’exception de quelques zones qui ont connu des surplus.

En 2024, la  température moyenne annuelle a atteint  21,5 degrés, soit 1,6 degré, au-dessus des normales, et des précipitations largement inférieures aux taux de référence, la situation hydrique du pays est préoccupante.

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Ressources en eau : la Tunisie face à sa cinquième année de sécheresse consécutive selon le rapport 2024

20. Oktober 2025 um 15:59

La mise en place d’une bonne gouvernance de l’eau par des réformes réglementaires et institutionnelles, la stabilisation de la demande en eau, l’harmonisation du suivi de la qualité de l’eau potable, sont les principales recommandations issues du rapport national sur I’ eau pour l’année 2024.

Dans sa 11ème année d’édition,  ce rapport  élaboré par le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, vise à offrir une vue d’ensemble claire et détaillée de l’état des ressources en eau en Tunisie, des défis auxquels nous sommes confrontés, et des initiatives entreprises pour garantir la durabilité de cette ressource.

« L’année 2024 se révèle être un tournant décisif pour la gestion des ressources en eau en Tunisie, marquée par des températures records et une sécheresse persistante. Avec une température moyenne annuelle atteignant 21,5 o c, soit 1,6 o c au-dessus des normales, et des précipitations largement inférieures aux taux de référence.

La situation hydrique du pays est préoccupante », soulignent les auteurs du  rapport.

Et de rappeler que l Tunisie vit sa cinquième année consécutive de sécheresse, avec des déficits pluviométriques variant de 7 % à 45 % dans la majorité des régions,  à l’exception de quelques zones qui ont connu des surplus.

Le rapport a souligné que les événements climatiques extrêmes, tels que les pluies diluviennes d’octobre 2024, ont provoqué des inondations dans certaines régions, illustrant la vulnérabilité croissante de notre système hydrologique.

Les apports aux barrages, durant l’année hydrologique 2023-2024, n’ont atteint que 665 Mm3, soit 36 % de la moyenne, et le taux de remplissage des réserves est tombé à un niveau historiquement bas de 19 % en décembre 2024. Cette situation critique appelle à une gestion rigoureuse et innovante des ressources en eau.

Face à ces défis, des mesures significatives ont été mises en œuvre pour répondre à la crise de l’eau. La mobilisation de l’eau a été renforcée par la mise en service de nouvelles stations de dessalement, ainsi que par l’activation de forages supplémentaires.

Bien que ces efforts aient permis de garantir l’approvisionnement en eau potable, l’agriculture irriguée a subi des restrictions sévères, avec une réduction drastique des quotas d’irrigation, affectant ainsi la pérennité des cultures.

Le rapport du département de l’agriculture a, en outre, plaidé pour la protection de l’environnement et les écosystèmes, tout en  donnant la priorité à l’amélioration de la qualité des eaux traitées,  au  renforcement de l’assainissement en milieu communal rural et développer un programme de soutien à l’assainissement rural pour l’habitat dispersé.

Il s’agit, également, de prendre des dispositions efficaces contre les infractions environnementales à l’origine de la pollution avec des rejets hydriques non conformes et l’évacuation anarchique des déchets solides et des margines et tous autres déchets polluants.

Le document a révélé  qu’en plus de la rareté,  les ressources en eau souffrent  de pollution. En effet, les opérations de contrôle des infractions effectuées par l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement(ANPE) concernent plus de 80% la pollution hydrique.

D’autre part, la campagne de suivi de la qualité dans les oueds, barrages, sebkha, eaux souterraines et les analyses réalisées ont permis de mettre en exergue des situations critiques dues à la baisse du niveau d’eau dont ont souffert quelques milieux tels que Oueds et Sebkhas avec des taux élevés de salinité et DCO(la demande chimique en oxygène) .

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Gabès : le gouvernement lance un plan de réhabilitation du Groupe chimique et de réduction des émissions

20. Oktober 2025 um 15:52

“Le gouvernement a mis en place un plan à court et moyen terme pour la réhabilitation du Groupe chimique à Gabès et la réduction des émissions gazeuses”, a souligné, lundi, le ministre de la santé, Mustapha Ferjani.

Dans son intervention lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée au débat sur la situation environnementale dans la région de Gabès, le ministre a assuré que le droit à un environnement sain et propre est un droit constitutionnel garanti pour tous les citoyens dans toutes les régions du pays.

“L’État œuvre à transformer les risques environnementaux en véritables opportunités de développement durable tout en garantissant aux citoyens le droit à un environnement sûr et à une industrie moderne”, a-t-il indiqué signalant que le véritable défi est de trouver les moyens de créer le développement dans un environnement propre.

Dans ce contexte, Ferjani a rappelé que l’article 47 de la Constitution stipule que l’Etat garantit le droit à un environnement sain et équilibré et contribue à la protection du milieu et il lui incombe de fournir les moyens nécessaires à l’élimination de la pollution de l’environnement.

“En effet, le gouvernement s’emploie à traduire cet engagement constitutionnel en réalité tangible”, a-t-il dit.

Par ailleurs, le ministre a indiqué que le président de la République, Kaïs Saïed, avait souligné, lors de sa récente rencontre avec le président de l’Assemblée et le président du Conseil national des régions et des districts, que le traitement de la situation à Gabès ne peut se faire selon des approches traditionnelles, mais à travers des solutions urgentes et concrètes accompagnées d’une vision stratégique nationale. Le chef de l’État avait insisté sur le fait que « la production ne doit jamais se faire au détriment de la vie », et que la justice environnementale fait partie intégrante de la justice sociale.

Ferjani a ajouté que le ministre de l’équipement présentera, lors de la même séance plénière, le plan détaillé des solutions à court, moyen et long terme pour le traitement des émissions gazeuses du Groupe chimique, selon un calendrier précis d’exécution, de suivi et d’évaluation.

Il a souligné que le gouvernement actuel n’est pas un gouvernement de promesses, mais d’action et de réalisation, notant que les crédits financiers destinés à la lutte contre la pollution avaient déjà été alloués les années précédentes, et que les responsables de la négligence envers Gabès et ses habitants devront rendre des comptes.

Il a, en outre, souligné que l’environnement n’est pas un fardeau pour l’économie, mais un levier économique, susceptible de contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle de développement fondé sur l’innovation industrielle propre et l’exploitation de matériaux tels que le phosphogypse dans une logique d’économie circulaire.

Selon lui, l’enjeu actuel consiste à rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions de l’État, à travers la transparence et le suivi effectif des projets environnementaux à Gabès, rappelant que la question environnementale dans cette région a longtemps été victime de promesses non tenues, et affirmant que la prochaine étape sera placée sous le signe du sérieux et des résultats concrets.

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Tunisie–France : un colloque à Gammarth pour renforcer la coopération archéologique

20. Oktober 2025 um 15:31

Un colloque sur “la coopération archéologique tuniso-française : nouvelles orientations, nouveaux résultats” aura lieu du 23 au 25 octobre 2025 à Gammarth (banlieue Nord de Tunis) à l’initiative de l’Institut français de Tunisie (INP), en partenariat avec l’Institut national du Patrimoine et l’Agence de mise en valeur du Patrimoine et de Promotion culturelle (AMVPPC), réunira les co-directeurs tunisiens et français des missions actuellement en activité.

L’objectif de cette rencontre est de présenter les avancées récentes dans l’étude des sites et du mobilier archéologique, d’évaluer les apports des approches pluridisciplinaires et d’esquisser les perspectives de recherche à venir.

Une attention particulière sera accordée à l’évolution des sites étudiés, à leurs origines, à la typologie des mobiliers et à la complémentarité des méthodes scientifiques. Les actes du colloque feront l’objet d’une publication destinée à un large public, afin de valoriser les résultats de cette coopération exemplaire et de contribuer à la promotion du patrimoine archéologique de la Tunisie.

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Secteur industriel tunisien : 49 % des exportations vers l’UE, forte dynamique dans les industries mécaniques

20. Oktober 2025 um 15:25

Les résultats de l’enquête semestrielle sur l’investissement dans le secteur des industries manufacturières ont révélé une amélioration de l’investissement dans le secteur des industries mécaniques qui passe de 6% au cours du deuxième semestre de l’année  2024 à 23 % pendant la même période de l’année 2025.

Il convient de rappeler que l’enquête sur les investissements et leurs perspectives, menée par l’Institut national de la statistique, vise en particulier à évaluer le développement des investissements actuels dans le secteur au cours du semestre qui précède la réalisation de l’enquête et d’estimer les perspectives de développement de cet investissement au cours de la période suivante, selon les attentes des industriels.

Il est à noter que les exportations des industries mécaniques et électriques ont augmenté de 6,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente, avec une valeur estimée à environ 22,7 milliards de dinars, selon les données de l’Institut national de la statistique.

Cette augmentation est imputée principalement à la croissance des exportations des industries électriques de 10,4%, tandis que les exportations de l’industrie mécanique ont augmenté de 0,5 %.

Ce secteur contribue de manière significative aux exportations du pays, représentant 49% des exportations totales, dont 76,6% sont destinées à l’Union européenne.

D’autre part, les résultats de l’enquête semestrielle sur l’investissement dans le secteur des industries manufacturières ont révélé des opinions divergentes selon les secteurs.

Les résultats du sondage d’opinions des chefs d’entreprises ont en effet  indiqué une augmentation attendue de l’investissement dans le secteur des industries chimiques de 7%  à 28 % et le secteur des industries alimentaires et agricoles de 8% à 24%.

D’autre part, les chefs d’entreprises ont révélé une baisse attendue du développement de l’investissement dans le secteur des diverses industries et dans le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre.

Quant au secteur du textile, de l’habillement et du cuir, il devrait connaître une stabilité au niveau des investissements, selon un document d’enquête de l’Institut national de la statistique, basée sur un échantillon de 1030 entreprises opérant dans le secteur des industries manufacturières.

Il est à noter que la valeur des exportations industrielles a dépassé le seuil de  38 millions de dinars fin septembre 2025.

Le gouvernement a lancé une stratégie industrielle et d’innovation qui contribuera, à l’horizon 2035, à créer 840 mille emplois, notamment dans le secteur des industries ’électroniques et à porter la valeur des exportations à 36 milliards de dinars.

La stratégie d’industrialisation et d’innovation décrit les défis et les opportunités auxquels le pays est confronté dans ce secteur industriel en général. Il propose également des solutions innovantes pour développer l’industrialisation ainsi que de nouveaux métiers et renforcer la position de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales.

Le secteur industriel est un pilier fondamental de l’économie nationale et contribue à réduire le déficit commercial du pays en développant les exportations, en diversifiant les produits nationaux et en encourageant leur compétitivité. Il crée également des emplois permanents et durables, en renforçant la stabilité sociale et économique et en favorisant le climat d’investissement et la compétitivité des petites et moyennes entreprises.

Le tissu industriel national comprend 4713 entreprises qui fournissent environ 530 mille emplois, dont environ 45% sont entièrement exportés, et une capacité d’employabilité d’environ 355 mille emplois, soit environ 67 % des emplois dans le secteur industriel. La valeur des exportations des entreprises entièrement exportatrices est d’environ 45 millions de dinars par an, ce qui reflète l’importance de leur contribution à l’économie nationale, en particulier dans le secteur des industries manufacturières.

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La FNCT lance une formation pilote sur la transformation digitale des services municipaux

20. Oktober 2025 um 15:05

L’Académie des Communes relevant de la Fédération nationale des communes tunisiennes (FNCT) vient de lancer un module de formation pilote sur “la transformation digitale du service public au sein des municipalités”.

Cette formation, annoncée en marge d’un atelier de travail organisé durant le week end vise à renforcer les compétences des cadres municipaux en matière de numérisation des services publics.

Des secrétaires généraux, des représentants de l’administration municipale chargés de l’informatique et la digitalisation y ont pris part.

Elle a, également, pour objectif de développer les connaissances des parties cibles des législations tunisiennes relatives à la protection des donnés personnelles, du concept de l’Open Data et des outils de la maturité numérique.

Il est question aussi d’améliorer le rendement des municipalités à travers des pratiques numériques structurées et organisées, selon un communiqué publié par la FNCT.

D’après la même source, ce module sera suivi d’une évaluation qui permettra en suite de développer ce cours et de l’inscrire au programme de formation annuel de l’Académie des Commune et y faire participer un plus grand nombre de municipalités.

La directrice exécutive de la Fédération, Souad Sassi, a mis en avant, dans ce contexte, le souci de fournir l’accompagnement et le soutien nécessaires aux municipalités pour une meilleure qualité des services rendus aux citoyens.

Le projet de l’Académie des Communes est soutenu par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement.

 

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Battle of Robots : la Tunisie, premier pays arabe et africain qualifié pour la finale mondiale

20. Oktober 2025 um 15:03

Une équipe d’ingénieurs tunisiens s’est qualifiée pour la finale du Championnat du monde de robots de combat « Battle of Robots » dans la catégorie des 110 kg, qui se tiendra en décembre prochain à Moscou. Cette qualification fait de la Tunisie le premier pays arabe et africain à atteindre ce niveau dans l’une des compétitions d’ingénierie les plus prestigieuses au monde.

L’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) a salué cette performance historique sur sa page officielle Facebook, y voyant la preuve que l’investissement dans l’ingénierie constitue une voie essentielle pour stimuler la croissance économique nationale.

Composée de jeunes ingénieurs tunisiens, l’équipe conçoit et développe elle-même ses robots de combat. Elle avait déjà représenté la Tunisie lors de compétitions internationales en Inde et au Maroc.

Organisée chaque année, la « Battle of Robots » réunit des équipes du monde entier qui rivalisent en concevant des machines capables de relever des défis techniques complexes dans une arène. La compétition met en avant les avancées en intelligence artificielle, en mécanique de pointe et en systèmes de télécommande.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 20 octobre 2025

20. Oktober 2025 um 13:18

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.901 2.979
Euro EUR 1 3.374 3.453
Yen Japonais JPY 1000 19.063 19.781
Livre Sterling GBP 13 3.853 3.998
Franc Suisse CHF 10 36.011 37.558

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Kia devient le premier constructeur automobile à tester publiquement un passeport numérique pour les cellules de ses batteries

20. Oktober 2025 um 10:14
  • Kia accélère sur la mise en place d’un passeport numérique pour les batteries avant l’entrée en vigueur de la réglementation européenne,
  • Dans le cadre d’une étude, Kia a utilisé un EV3 équipé de moniteurs de cellules pour explorer les opportunités offertes par l’exploitation de données avancées sur les batteries,
  • En complément des recherches préliminaires, Kia a créé une entité dédiée pour fournir de manière indépendante un service de passeport batterie de référence,
  • Kia vise à permettre aux clients de véhicules électriques de bénéficier d’une meilleure réparabilité, d’une durée de vie de batterie prolongée et d’une valeur de revente supérieure grâce à des données de santé précises pour chaque cellule.

Kia Europe mène le premier essai public d’un passeport numérique de batterie au niveau cellulaire, dans le cadre de recherches préliminaires. Cette avancée assure une transparence accrue sur la condition des batteries de véhicules électriques (VE) en fournissant des données de santé détaillées et en temps réel pour chaque cellule. Un passeport de batterie permet le suivi en direct de l’état de santé (State of Health – SoH), des diagnostics de réparation en temps réel et une traçabilité sur l’ensemble du cycle de vie de la batterie. Pour les clients, cela se traduit par une durée de vie prolongée des batteries, une maintenance plus abordable et une confiance renforcée lors de l’achat ou de la revente de VE d’occasion.

« Kia entend établir un nouveau standard pour ses clients en matière de transparence et de performance des batteries », déclare Marc Hedrich, Président et CEO de Kia Europe.

« En testant des passeports de batterie au niveau cellulaire, nous identifions les bénéfices concrets à offrir à nos clients. Au-delà d’une durée de vie prolongée des batteries, nous construisons aussi une relation de confiance. »

Parallèlement à ces recherches, Kia a créé une organisation interne dédiée, réunissant des experts de l’entreprise afin de développer son propre service de passeport de batterie en collaboration avec des partenaires de la chaîne de valeur des batteries et des réseaux associés. Le passeport de batterie Kia ira au-delà des exigences réglementaires en intégrant des données supplémentaires liées à la sécurité, établissant un standard exemplaire pour l’industrie. Kia prévoit de proposer ce service sur l’ensemble des modèles électriques (VE) et hybrides (HEV) vendus en Europe d’ici à février 2027, conformément au règlement européen sur les batteries.

Expérimentation sur un véritable modèle Kia

Dans le cadre de cet essai, un Kia EV3 équipé d’un système de surveillance des cellules de batterie Dukosi a été acheminé jusqu’en Europe depuis la Corée du Sud. Arrivé en Allemagne en février dernier, ce véhicule d’essai est capable de contrôler et transmettre en temps réel les données propres à chaque cellule du pack de batterie et de les télécharger dans son passeport numérique.

Une fois les données téléchargées, les utilisateurs, les techniciens et les contrôleurs entre autres, pourront accéder en temps réel aux informations relatives à l’état de santé de la batterie via le système d’info divertissement du véhicule. Afin de garantir la précision et la traçabilité des données tout au long du cycle de vie de la batterie, le système effectuera une mise à jour automatique après chaque réparation. Pour accéder aux données du passeport de batterie collectées lors de l’essai, la TNO a développé un environnement pilote de partage de données spécialement prévu à cet effet.

La Delft University of Technology, en partenariat avec Hyundai Motor Group, a coordonné ce test de passeport collaboratif. Cette solution pourrait également être configurée pour d’autres applications, notamment pour être expérimentée sur un autre modèle de véhicule ou pour tester son interopérabilité avec une marque différente, voire à des fins d’utilisation dans un autre secteur d’activité.

Projet de recherche conjoint associant plusieurs partenaires au niveau européen dans le but d’évaluer la maturité du passeport de batterie

Cette expérimentation sur le passeport de batterie est fondée sur une initiative de recherche collaborative de portée européenne visant à gérer et à appréhender les défis et opportunités liés à la mise en œuvre du passeport de batterie européen dans un contexte concret impliquant des partenaires multiples. Pour garantir la sécurité de transfert des données entre les systèmes du véhicule et les partenaires concernés, l’intégration technique du passeport de batterie a été gérée par le distributeur mondial de pièces automobiles Hyundai Mobis et Hyundai Motor Group.

Un essai, mené en collaboration avec le projet DATAPIPE financé par l’UE, et l’ARN (l’organisation néerlandaise des producteurs responsables spécialisée dans le traitement en fin de vie des véhicules et de leurs batteries), a permis d’étudier la manière dont les passeports numériques pourraient s’avérer bénéfiques à l’avenir. Pour l’heure, le passeport de batterie européen comprend plus d’une centaine d’attributs de données.

Plus intelligent, plus abordable et plus propre pour les clients

Contrairement aux systèmes de surveillance classiques qui mesurent uniquement l’état de santé du pack ou du module de batterie dans son ensemble, la nouvelle solution de Kia recueille et affiche les données pour chacune des cellules. Cette collecte de données approfondie offre divers avantages aux clients. Grâce aux informations en temps réel sur l’état de santé de la batterie, les clients peuvent identifier et résoudre les problèmes d’entretien à un stade précoce. Il en résultera un allongement de la durée de vie de la batterie et une réduction des coûts à long terme.

Cette surveillance plus précise de la batterie permet également de cibler les cellules à réparer. Il est ainsi possible de changer les cellules individuellement au lieu de remplacer les modules dans leur totalité, d’où un gain de temps et d’argent. Grâce aux données en temps réel sur l’état de la batterie, les propriétaires de VE d’occasion ont davantage confiance dans les performances de leur véhicule, ce qui contribue à accroître sa valeur de revente.

Ce niveau de transparence permet de prendre des décisions éclairées sur la réutilisation et le recyclage des batteries. Ainsi, les batteries des VE peuvent rester plus longtemps sur le marché, favorisant ainsi une réduction des déchets.

L’essai de Kia établit une nouvelle référence quant à la manière dont les constructeurs automobiles peuvent concilier conformité et valeur ajoutée pour leurs clients. Grâce à une parfaite transparence de l’état de santé des cellules, au diagnostic en temps réel et à une approche directe du partage de données, l’entreprise ouvre la voie à un écosystème des VE plus durable.

À PROPOS DE DUKOSI

Dukosi développe des technologies révolutionnaires qui améliorent sensiblement les performances, la sécurité et l’efficacité des systèmes de batterie et permettent de créer une chaîne de valeur des batteries plus durable. L’entreprise propose une solution exclusive de surveillance des cellules basée sur la technologie de puce sur cellule et le protocole de communication C-SynQ® pour les VE, le transport industriel et les marchés de stockage d’énergie stationnaire. Basé à Édimbourg au Royaume-Uni, Dukosi est présent dans le monde entier, avec des sites aux États-Unis, en Asie et en Europe. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur www.dukosi.com.

À PROPOS DE L’ARN

L’ARN est pleinement engagée dans le recyclage des véhicules aux Pays-Bas depuis plus de 30 ans. L’organisation joue un rôle de facilitateur et de rapporteur, et se situe au cœur d’un réseau d’importateurs et de sociétés de désassemblage, de broyage et de recyclage des véhicules. L’ARN collabore avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de recyclage des véhicules et des batteries, contribue au respect des responsabilités des producteurs, lance des initiatives si nécessaire, et innove pour continuer à atteindre les objectifs de recyclage à l’avenir.

À PROPOS DE L’UNIVERSITÉ DE TECHNOLOGIE DE DELFT (TU DELFT)

La TU Delft est l’une des universités les plus réputées au monde en matière de recherche. Delft figure régulièrement en haut du classement mondial des établissements d’enseignement supérieur. Bien qu’aucune valeur absolue ne puisse être attribuée à ces classements, ils n’en restent pas moins un indicateur de la réputation exceptionnelle de la TU Delft. Elle doit notamment sa qualité à sa taille et à sa diversité. La TU Delft regroupe une communauté dynamique d’environ 30 000 personnes originaires des quatre coins du monde. Elle comporte 8 facultés couvrant un large éventail de disciplines académiques. Plus d’informations sur https://www.tudelft.nl/en/

À PROPOS DE LA TNO

La TNO est la plus grande organisation indépendante de recherche et de technologie des Pays-Bas et l’une des plus importantes de l’Union européenne. Elle est force d’innovation, mène des enquêtes et joue un rôle de coordinateur en collaborant étroitement avec les gouvernements, les universités et le secteur privé. Elle informe le gouvernement sur les différentes politiques et favorise une prise de décisions basée sur des données probantes grâce à des enquêtes rigoureuses, des connaissances scientifiques de pointe et des mesures fiables. En établissant des consortiums et des écosystèmes nationaux et internationaux, la TNO encourage les avancées technologiques et méthodologiques qui contribuent à la création d’une société numérique sûre, durable et saine, et au renforcement de la puissance économique des Pays-Bas. Plus d’informations sur Innovation for life | TNO

Site web : KIA

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Commerce extérieur : la Tunisie peut-elle encore préserver son autonomie économique ?

20. Oktober 2025 um 10:08

Les chiffres publiés récemment par l’Institut National de la Statistique (INS) mettent en évidence des déséquilibres persistants dans les échanges commerciaux entre la Tunisie et plusieurs partenaires. Si certains déficits peuvent être justifiés par l’importation de produits stratégiques, d’autres soulèvent des interrogations sur la pertinence économique de ces flux.

Le déficit commercial tunisien s’est creusé de -13,5 milliards de dinars en un an, atteignant –16,7 milliards, avec un taux de couverture qui été de 73,5% contre 77,5% durant la même période en 2024 (chiffres à fin septembre 2025). Cette détérioration n’est pas due à une chute des exportations en valeur absolue — elles stagnent à 46,4 milliards de dinars — mais à une hausse continue des importations, désormais à 63,1 milliards (contre 60 milliards une année auparavant).

Comme le souligne l’économiste Ridha Chkoundali, ce déficit n’est pas seulement un indicateur macroéconomique : il menace la stabilité du dinar, fragilise les réserves en devises et contredit la politique d’autonomie économique affichée par le gouvernement. Il met aussi en lumière une dépendance énergétique structurelle à l’Algérie, notamment pour le gaz, qui représente à lui seul près de la moitié du déficit.

Pays avec déficit commercial élevé et faible valeur ajoutée locale

Plusieurs pays affichent un excédent d’importations sur les trois années, sans que les produits concernés soient nécessairement stratégiques ou absents du marché tunisien.

Les chiffres dans le tableau ci-joint, confirment le constat du Pr Aram Belhadj :

« Il est compréhensible d’avoir un déficit commercial important avec un pays si les produits importés sont nécessaires — voire stratégiques — pour notre économie. En revanche, il est inacceptable que ce déficit persiste avec des pays qui nous fournissent des biens déjà disponibles sur le marché local ou qui n’apportent aucune valeur ajoutée à notre économie. Le tableau publié par l’Institut National de la Statistique en est la preuve éclatante. »

Cas particulier de l’Algérie (hors gaz)

En excluant les produits gaziers, les importations algériennes atteignent 4,5 milliards en 2025, contre seulement 1,3 milliard d’exportations tunisiennes. Le déficit est donc de –3,2 milliards, ce qui interroge sur la nature des produits importés. Si le gaz est exclu, il reste à déterminer si les autres biens (produits agricoles, matériaux de construction, etc.) sont réellement indispensables ou s’ils concurrencent des filières locales.

Tout n’est pas sombre !

Cependant, tout n’est pas sombre : la hausse des importations de biens d’équipement et de matières premières pourrait signaler un redémarrage de l’investissement productif. De plus, l’excédent commercial avec la France, l’Allemagne et la Libye (7,6 milliards de dinars cumulés) constitue un rempart partiel contre l’aggravation du déficit global.

Enfin, le déficit commercial est presque structurel avec les pays des BRICS, ce qui en fait les principaux contributeurs à l’érosion des équilibres extérieurs tunisiens. Cela appelle à une relecture stratégique des partenariats commerciaux, en privilégiant les échanges équilibrés et à forte valeur ajoutée.

Pour la Tunisie, rééquilibrer les échanges commerciaux est une question non seulement de survie économique mais d’indépendance des décisions et postures politiques d’autant plus que la structure des échanges révélant une fragilité persistante du tissu productif national est contradictoire que les discours officiels exagérément volontaristes.

Les temps sont venus de freiner l’entrée de produits importés qui concurrencent inutilement les producteurs locaux, de mettre un terme aux importations superflues de biens que la Tunisie produit déjà et de lutter contre l’importation de produits redondants au regard de l’offre tunisienne.

L’État tunisien doit entreprendre une politique de redressement et de renforcement du tissu productif local, consolider les accords à haute valeur ajoutée et réviser les échanges non stratégiques.

Encore faut-il que les voix de la raison soient entendues et écoutées.

Amel Belhadj Ali

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Théâtre : le Tunisien Hamouda Ben Hassine remporte le prix du meilleur acteur à Bagdad

18. Oktober 2025 um 10:29

L’acteur tunisien Hamouda Ben Hassine a remporté le prix du meilleur acteur à la clôture de la 6ème édition du Festival international de théâtre de Bagdad, organisé du 10 au 16 octobre 2025, pour son rôle dans la pièce “Jacaranda” du metteur en scène Nizar Saidi.

“Jacaranda” est la seule œuvre théâtrale représentant cette année la Tunisie cet évènement.

Mise en scène par Nizar Saidi, pour un scénario et une dramaturgie d’Abdelhalim Massoudi, cette pièce est produite par le Jeune Théâtre National en 2025. Les interprètes sont Hamouda Ben Hassine, Assala Kouass, Anis Kammoun, Thaweb Idoudi, Helmi Khalifi, Meriem Toumi, Mohamed Arafet Guizani et Hasna Gannem.

Voici la liste des prix attribués :

Prix ​​de la meilleure écriture dramatique décerné à Alaa Qahtan pour la pièce pour” Le Divorce sacré ” (Irak),
Prix de la meilleure actrice décerné à Jata Abdi pour la pièce “Les Particules du chaos” (Iran),
Prix du meilleur acteur décerné à Hamouda Ben Hassine à la pièce “Jacaranda ” (Tunisie),
Prix de la meilleure scénographie attribué à la pièce “Le Deuil du père” ( Irak),
Prix de la meilleure mise en scène décerné à Muhannad Hadi, pièce “Le Deuil du père” (Irak),
Prix spécial du jury attribué à la pièce “Le Jardin des Hespérides” (Espagne),
Prix de la meilleure interprétation d’ensemble attribué à la pièce “Les Particules du chaos” ( Iran),
Prix de la meilleure représentation théâtrale décerné à la pièce “La Danse de la trame” ( Inde).

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