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Salariés en Tunisie : Alerte rouge sur l’engagement et le bien-être

16. Mai 2025 um 09:56

Le rapport 2025 “State of the Global Workplace” publié par Gallup dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail dans la région MENA. Sur les 18 pays étudiés, la Tunisie se classe 16e, ne devançant que l’Égypte et le Liban.

Ce classement est d’autant plus préoccupant qu’il reflète une situation de désengagement massif des employés, une baisse de bien-être général, et une instabilité structurelle du marché de l’emploi.

Un engagement au plus bas, un coût économique élevé

Sur les ondes d’Express FM, l’économiste Habib Zitouna a réagi aux résultats du rapport. Il révèle que seulement 8 % des salariés tunisiens se déclarent engagés dans leur travail. Ce taux figure parmi les plus faibles au monde.

« Ce faible engagement représente à lui seul une perte estimée à 8 % du PIB national », affirme Zitouna.

Un désengagement massif qui n’est pas sans conséquence : perte de productivité, démotivation, départs non remplacés, manque d’innovation.

« Plus de 30 % des Tunisiens travaillent sans contrat ni protection sociale. »

 

Chômage élevé, précarité généralisée

Autre indicateur alarmant : plus de 30 % des travailleurs tunisiens exercent sans contrat formel ni couverture sociale. Un chiffre révélateur de l’importance de l’économie informelle dans le pays.

Le taux de chômage s’élève à 16 %, soit environ 600 000 personnes sans emploi, avec des pics plus marqués chez les jeunes diplômés et les femmes.

Salaires bas, pouvoir d’achat en chute libre

Le contexte économique marqué par une inflation persistante affecte directement le pouvoir d’achat des ménages tunisiens. Selon Zitouna, le salaire moyen dans le secteur privé plafonne à 900 dinars, légèrement plus dans le public.

« Le pourcentage de travailleurs engagés en Tunisie ne dépasse pas 8 %, un chiffre alarmant. » – Habib Zitouna

 

« Ces montants ne permettent pas aux employés de vivre confortablement », déplore-t-il.

Retards technologiques et rigidité structurelle

À ces facteurs s’ajoute une faible capacité d’adaptation aux chaangements globaux. La transition numérique, l’intégration de l’intelligence artificielle ou encore la flexibilité du travail sont autant de domaines dans lesquels la Tunisie accuse un retard notable.

Selon Zitouna, cet immobilisme contribue au désintérêt croissant des travailleurs, surtout parmi les jeunes générations.

Indicateurs clés

  • 8 % des travailleurs engagés
  • 8 % du PIB perdu à cause du désengagement
  • 30 % des travailleurs sans contrat ni couverture sociale
  • 16 % de chômage, soit 600 000 chômeurs
  • 900 dinars : salaire mensuel moyen dans le privé.

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