Un nouveau drame a été enregistré, ce mardi 5 août 2025, sur route nationale reliant Mareth à Gabès, où un accident a coûté la vie à deux personnes.
L’accident, qui implique un louage (transport interurbain) et une voiture, a également fait sept blessées, dont certains dans état jugés grave et qui ont été transporté par la protection civile à l’hôpital régional de Gabès
Les blessés, les moins graves ont quant à eux été transportés à l’hôpital local de Mareth et une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances et les responsabilités dans ce drame.
Deux personnes sont décédées et sept autres ont été blessées, dans un accident de la route survenu, mardi, au niveau de la localité de Zerkine 1, relevant de la délégation de Mareth (gouvernorat de Gabès), sur la route nationale n°1 (RN1). L’accident résulte d’une collision entre une voiture de louage et un véhécule léger, selon […]
Une séance de travail a été consacrée, vendredi, au siège du gouvernorat de Gabès au plan quinquennal de développement 2026-20230 approuvé, récemment, par les membres du conseil régional.
Dans ce cadre, une enveloppe de 2778 millions de dinars sera allouée pour financer 189 projets publics dans la région.
Parmi ces projets, figurent un hôpital universitaire, une faculté de médecine, deux ports de pêche à Zarat et Ghannouche, une zone d’écotourisme à Gabès-sud et une station thermale d’El Khbeyet à Hamma-ouest ainsi qu’un corridor économique reliant Gabès au sud d’Algérie et l’aménagement des zones logistiques à Bouchama et Métouia.
La création d’un centre africain pour la sécurité environnementale et industrielle à Gabès a été au centre d’une rencontre tenue, hier vendredi, entre le gouverneur de la région, Radhouan Nsibi, et le président directeur général de la société de gestion du pôle industriel et technologique (Politech Gabès), Mohamed Razak Jeday.
Unique en son genre à l’échelle nationale et africaine, ce centre aura pour mission d’établir les normes de sécurité industrielle et environnementale en entreprise, de prévenir les risques majeurs, et de promouvoir la formation universitaire dans ces domaines.
Le projet de création d’un centre africain pour la sécurité environnementale et industrielle avait été proposé, depuis 2016, par Politech Gabès à la suite de graves accidents industriels survenus dans la région, dont une explosion mortelle dans une usine d’asphalte, le 13 mars 2021.
Une enquête a été ouverte sur ordre du Parquet de Gabès, suite à la découverte du corps sans vie d’une femme près du Oued Sourrag, dans le sud de la région.
Selon les premières informations, le corps de la victime âgée d’une quarantaine d’années a été découvert ce jeudi 31 juillet 2025 par des habitants, qui ont alerté la protection civile.
Les autorités compétentes ont été alertées à leur tour et le corps a été transporté à l’hôpital universitaire de Gabès pour autopsie afin de déterminer les causes et les circonstances exactes du décès.
Le gouvernorat de Médenine se place en tête des six gouvernorats du sud du pays (Médenine, Gabès, Tataouine, Kébili, Tozeur et Gafsa) en matière de mortalité liée aux accidents de la route, avec 45 décès enregistrés sur un total de 129 accidents graves durant les 7 premiers mois de l’année 2025. Ces accidents ont également […]
Le propriétaire des 9 pitbulls, qui ont sauvagement attaqué un homme dans la délégation de Menzel Habib à Gabès, a été placé en garde à vue ce mardi 29 juillet 2025.
La victime, un homme âgé d’une cinquantaine d’années, a été grièvement blessé et a été pris en charge à l’hôpital régional de Gabès, où il a subi trois opérations chirurgicales, selon le témoignage de sa fille sur Mosaïque FM, qui a précisé que les chiens ont attaqué son papa terrain agricole en dehors de celui de leur propriétaire.
Dans une déclaration aux médias, le porte-parole du ministère public près le tribunal de première instance de Gabès, Abderraouf Adouani a indiqué que la Garde nationale a été chargée de mener l’enquête et le propriétaire des chiens a été placé en détention en attendant la suite des investigations.
Dans les entrailles de la Tunisie, là où la roche sédimente des millénaires de mémoire, le Kef abrite le gisement de Sra Ouertane : une promesse de richesse mais aussi possible répétition d’un traumatisme collectif. Alors que le projet d’exploitation du phosphate dans cette région du nord-ouest tunisien a refait surface, il convient d’ouvrir les yeux… et les archives.
Manel Albouchi
Le vice-président de la société chinoise Asia-Potash International Investment Guangzhou, Zheng Youye, en visite à Sra Ouertane le 27 juin 2025, a exprimé la volonté de son groupe d’accélérer les démarches pour obtenir les autorisations nécessaires au lancement du projet d’exploitation du gisement de phosphate de Sra Ouertane, au sud du gouvernorat du Kef.
Les Chinois, tout comme les Tunisiens, n’étant pas particulièrement regardants sur les impacts environnementaux de leurs activités industrielles, on pourrait avoir du souci à se faire à propos de ce projet. Et pour cause…
Pendant des décennies, le Sud a été exploité, au prix de troubles sociaux, psychiques et environnementaux (Gafsa en porte encore les cicatrices), tandis que le Nord restait dans une dissociation silencieuse. Un oubli structurel, presque volontaire.
Découvert dans les années 1970, le gisement de Sra Ouertane contiendrait 1 milliard de tonnes de réserves estimées, avec 12 % de teneur en P2O5, soit l’un des plus importants gisements encore inexploités du pays. Pourtant, plus de 50 ans après sa découverte, son activation reste en suspens, balançant entre rêve de développement et cauchemar environnemental.
Les derniers rapports évoquent une relance du projet, avec à la clé un investissement initial chinois estimé à 800 millions de dinars, une capacité de transformation annuelle d’un million de tonnes de phosphate dès sa première phase de mise en œuvre, et à terme, plus de 1500 emplois directs. Mais à quel prix ?
L’ombre de Gafsa plane encore
Les habitants du Kef observent Gafsa comme on regarde un miroir brisé. Dans cette région minière, le phosphate a laissé des stigmates profonds : maladies respiratoires, cancers, infertilité, anxiété chronique, stress post-traumatique. La dépression s’y est propagée comme un nuage de poussière. Les chiffres parlent : selon une étude de l’Institut national de la statistique (INS) en 2016, 1 habitant sur 3 dans le bassin minier souffre de troubles anxieux ou dépressifs.
Le phosphate n’épuise pas que les sols. Il érode les corps, rompt les liens sociaux, fragilise les structures psychiques. Les enfants nés dans ces zones portent, souvent à leur insu, une mémoire traumatique transgénérationnelle.
Des responsables de la société chinoise Asia-Potash International Investment Guangzhou en visite à Sra Ouertane.
Ce que le corps retient
Nous sommes en présence d’un projet probablement rentable sur le plan économique mais stratégiquement risqué : car tout développement qui nie le symbolique et le lien au vivant court à sa propre destruction. Le mauvais exemple de Gabès meurtri par les impacts catastrophiques des industries chimiques en est une autre preuve. Et la République ne peut pas fonder sa modernité sur l’extractivisme, l’oubli et la dissociation collective.
En effet, le corps qui il soit individuel ou social est une archive vivante. Il se souvient de l’injustice, de l’humiliation, de la dépossession. A Sra Ouertane, le corps social est pris en tenaille entre promesse d’emploi et menace d’effondrement.
Dans cette perspective, ignorer les effets psychosomatiques d’un tel projet est une forme de violence symbolique.
Ce que le projet oublie
Le projet Sra Ouertane est riche en promesses… mais pauvre en études d’impact indépendantes. Les risques hydriques (le phosphate étant très consommateur en eau), les pollutions de l’air et du sol, les risques pour la santé mentale et physique, ainsi que les mouvements migratoires induits n’ont pas été suffisamment étudiés.
Aucune enquête psychosociale sérieuse n’a été menée auprès des populations locales. Il n’y a pas eu de dialogue éthique ni de protocole de suivi psychologique anticipé. On a oublié que l’aménagement du territoire ne peut se faire sans soin du territoire psychique.
Une République du soin ou de l’oubli ?
On vient de célébrer, avant-hier, 25 juillet 2025, la fête de la République, osons poser la question fondamentale : quelle souveraineté exercera-t-on si l’on sacrifie une partie de sa population sur l’autel de la rentabilité ? Le développement ne peut être fondé sur le déni. Une véritable stratégie républicaine impliquerait :
– des études d’impact pluridisciplinaires;
– un accompagnement psychologique des populations concernées;
– des mécanismes de réparation pour les victimes des erreurs passées (comme à Gafsa);
– et un débat citoyen, éthique et transparent, car la Tunisie mérite une écologie de la justice.
Le sel de la terre
Le phosphate est le sel de la terre. Il peut fertiliser… ou brûler. À nous de choisir si nous voulons en faire une graine ou une cendre. Mais souvenons-nous que le sol parle, que le corps parle, et que la République n’est pas qu’un régime politique. Elle est aussi une promesse : celle de la dignité pour tous les citoyens, de la justice, de l’écoute et de la reconnaissance. Un État qui creuse la terre doit d’abord sonder les âmes. Car la terre, elle, hurle déjà en silence.
L’Espérance de Tunis, qui a remporté le doublé Championnat et Coupe de Tunisie et laissé une bonne impression lors de la dernière Coupe du monde des clubs Fifa, aux Etats-Unis, va jouer son second match amical de préparation pour le démarrage de la nouvelle saison, le 27 juillet courant, face au club égyptien d’Al Masry, qui se prépare à Ain Draham, au nord-ouest de la Tunisie.
Lors de son premier match de préparation, vendredi 18 juillet, dans son fief du Parc Hassène Belkhodja, à Tunis, l’Espérance a battu l’Avenir de la Marsa par 2-0, buts marqués par deux arrières latéraux Raed Bouchniba et Nidhal Elaifi sur des assists du joueur suédois d’origine tunisienne Elyas Bouzaiene, recruté la saison précédente mais qui n’a pas beaucoup joué.
Lors de ce match joué en trois périodes de 30 minutes chacune, le coach Maher Kanzari a effectué une large revue d’effectif en faisant jouer beaucoup de jeunes issus du centre de formation et de nouvelles recrues.
Le rythme n’y est pas encore, ni les automatismes, l’équipe étant encore en rodage, mais le staff technique a enregistré quelques satisfactions, côté joueurs et jeu varié et en mouvement.
Les «Sang et Or» joueront leur premier match du championnat 2025-2026, le 9 août prochain, en déplacement face à l’Avenir sportif de Gabès. D’ici là, l’équipe sera mieux stabilisée.
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