Pékin appelle les entreprises chinoises à éviter d’utiliser les puces H20 de Nvidia – notamment à des fins gouvernementales et pour des raisons de sécurité nationale. Ceci complique donc les efforts du géant américain pour récupérer des milliards de dollars de pertes de revenus en Chine et les efforts de l’administration Trump pour tirer profit de ces ventes, a rapporté Bloomberg. Cette directive intervient après que Trump a donné son feu vert à la vente de puces d’IA à la Chine.
Ces dernières semaines, les autorités chinoises ont envoyé des avis à plusieurs entreprises, les décourageant d’utiliser des semi-conducteurs moins avancés, indiquent des sources. La directive était particulièrement stricte contre l’utilisation de H20 pour tout travail lié au gouvernement ou à la sécurité nationale par des entreprises publiques ou privées.
Outre Nvidia, la directive de Pékin affecte également les accélérateurs d’IA d’AMD, bien qu’il ne soit pas clair si une lettre mentionnait spécifiquement la puce MI308 d’AMD.
A rappeler que les deux entreprises – Nvidia et AMD – ont récemment obtenu l’autorisation de Washington pour vendre des puces d’IA moins avancées à la Chine, à la condition controversée et inédite de verser au gouvernement américain 15 % des revenus correspondants. Les deux entreprises sont désormais confrontées à un nouveau défi : leurs clients chinois subissent la pression de Pékin pour qu’ils ne réalisent pas ces achats.
Certaines des lettres de Pékin aux entreprises comprenaient une série de questions, selon l’une des sources, comme « pourquoi elles achetaient les puces H20 de Nvidia au lieu d’alternatives nationales » ou « si elles avaient identifié des problèmes de sécurité dans le matériel de Nvidia ».
Cette information intervient alors que les médias d’État mettent en doute la sécurité et la fiabilité des processeurs H20. Les régulateurs chinois ont même exprimé leurs inquiétudes directement à Nvidia, qui a nié à plusieurs reprises que ses puces contiennent de telles vulnérabilités.
Pour l’instant, les directives chinoises les plus strictes en matière de puces électroniques se limitent aux applications sensibles, à l’instar de la restriction imposée par Pékin aux véhicules Tesla et aux iPhones d’Apple dans certaines institutions et certains lieux pour des raisons de sécurité.
Le gouvernement chinois a également interdit à un moment donné l’utilisation des puces Micron Technology dans les infrastructures critiques.
AMD a refusé de commenter, tandis que Nvidia a déclaré dans un communiqué que « H20 n’est pas un produit militaire et ne concerne pas les infrastructures gouvernementales ». La société a également affirmé que la Chine disposait d’abondantes réserves de puces nationales, ajoutant qu’elle « ne dépendra pas et n’a jamais dépendu des puces américaines pour des fonctions gouvernementales ».
La position du gouvernement chinois pourrait compliquer la vente de matériel par Nvidia et AMD sur le plus grand marché mondial des semi-conducteurs. Elle soulève également des questions sur les raisons pour lesquelles les États-Unis autorisent ces exportations, quelques mois seulement après les avoir effectivement interdites. Plusieurs hauts responsables américains ont déclaré que ce revirement de politique s’inscrivait dans le cadre d’un accord commercial avec la Chine, mais Pékin a publiquement affirmé que les livraisons répétées d’H20 ne faisaient partie d’aucun accord bilatéral. Les notifications de la Chine aux entreprises suggèrent que le pays asiatique n’a peut-être pas souhaité une telle concession de la part de Washington au départ.
La préoccupation de Pékin est double
Premièrement, les responsables chinois craignent que les puces Nvidia puissent avoir des capacités de localisation et d’arrêt à distance – ce que Nvidia a nié avec véhémence.
Deuxièmement, Pékin se concentre fortement sur le développement de ses capacités nationales en matière de puces et souhaite que les entreprises chinoises abandonnent les puces occidentales. Selon Bloomberg, les autorités ont déjà exhorté les entreprises chinoises à privilégier les semi-conducteurs nationaux aux processeurs Nvidia H20.
Sous la houlette de son PDG Jensen Huang, NVIDIA a annoncé la reprise de la commercialisation de sa puce H20 sur le marché chinois, marquant un assouplissement des restrictions américaines sur l’exportation de technologies sensibles.
Conçue spécialement pour la Chine, la H20 dispose de capacités réduites afin de rester conforme aux normes imposées par Washington. Mais cette adaptation ne dissipe pas toutes les inquiétudes : les autorités chinoises auraient invité NVIDIA à s’expliquer, face à des soupçons émis par certains acteurs industriels et politiques quant à de possibles implémentations de logiciels espions dans ces versions « bridées ».
En parallèle, NVIDIA a dévoilé la RTX Pro, un nouveau GPU à vocation stratégique, destiné à renforcer sa position sur le marché.
Sur le plan économique, ce retour devrait stimuler les revenus du groupe et compenser les pertes subies lors du précédent embargo, tout en contribuant à réduire la pression sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Toutefois, Pékin poursuit activement le développement de ses propres semi-conducteurs pour limiter sa dépendance aux importations.
Sur le plan géopolitique, la prudence reste de mise : la levée partielle des restrictions marque un répit, mais elle ne met pas fin à la rivalité technologique sino-américaine, désormais teintée de méfiance mutuelle.
NVIDIA reprend ses ventes en Chine avec la H20 adaptée aux normes US, mais fait face à des soupçons chinois de possibles logiciels espions.
Un projet d’aménagement routier et de réhabilitation de circuits agricoles est actuellement en cours dans plusieurs délégations du gouvernorat de Siliana, a indiqué, mardi 12 aout, à l’Agence TAP, le directeur régional de l’Équipement, Mehdi Ouni.
Les travaux portent sur l’asphaltage de la route nationale N18 à Sidi Bou Rouis, la route régionale N29 reliant Ksar Boukhris et Henchir Erromen (2 km) et des pistes rurales El Hmada à Makther, Skerna à Rouhia (4,5 km) et Ouled Bouzaiene-Ouled Saied-Ouled Slama à Siliana nord (3 km), a-t-il précisé.
Il a ajouté que la réhabilitation des circuits ruraux Tel Touil-Sidi Abdennour à Bouarda, Gaâfour-Njeh-Farah-Jema à Siliana nord et Sidi Ammar Lahouez à Gaâfour touche à sa fin.
Par ailleurs, les travaux de bitumage des pistes rurales El Krifet à Siliana-nord (4 km), El Habebsa à Rouhia (5 km) et El Alaâ (5 km) ont été achevés, selon la même source..
Delta Center, centre d’affaires italo-tunisien, basé à Tunis, pôle stratégique pour le développement des relations économiques entre l’Europe et l’Afrique, sera présent au Pavillon italien de l’Expo 2025 d’Osaka le 26 août 2025.
Dans ce prestigieux cadre international, son président, Sandro Fratini, prononcera un discours sur le thème «Nouveaux horizons de coopération économique entre l’Europe et l’Afrique».
Ce discours, inscrit au programme officiel du Pavillon italien lors de la mission Confimprese Italia (dont Fratini préside la branche tunisienne), soulignera le rôle du Delta Center en tant que passerelle stratégique pour les entreprises, les institutions et les investisseurs souhaitant saisir les opportunités offertes par les marchés africains. Les projets, initiatives et partenariats développés par le Delta Center ces dernières années seront présentés, l’accent étant mis sur la facilitation de l’accès aux marchés africains pour les entreprises européennes, le développement de chaînes d’approvisionnement durables dans les secteurs de l’énergie, de l’agroalimentaire et de l’innovation numérique, et la création de réseaux institutionnels et commerciaux pour favoriser les investissements à long terme.
«L’Expo 2025 représente une opportunité unique de partager avec le monde notre vision de l’Afrique en tant qu’acteur clé de la croissance mondiale, à travers des partenariats solides et axés sur la durabilité», a déclaré Fratini dans un communiqué, soulignant comment la participation du Delta Center à l’Expo 2025 d’Osaka confirme sa vocation internationale et son engagement continu à promouvoir le dialogue, l’innovation et le développement économique entre les deux continents.
Avant-hier, dimanche 10 août 2025, à Gaza, cinq autres journalistes palestiniens ont été tués (Ph. Anas Al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, deux des cinq journalistes tués). L’occupant, Israël en l’occurrence, a reconnu être l’auteur de ces assassinats. Cinq vies brisées. Cinq voix réduites au silence. Et derrière ce crime, un but : empêcher le monde de voir. Empêcher les caméras de capter les images d’enfants au ventre creux, aux côtes saillantes, mourant de faim dans les ruines. Empêcher les témoignages sur les corps recouverts de poussière, sur les visages hagards des survivants, sur cette bande de terre détruite à 80 % et qui compte déjà plus de 200 000 morts et blessés sous les bombes de l’Etat hébreu.
Khémaïs Gharbi *
Tuer un journaliste en zone de guerre, ce n’est pas seulement éteindre un regard, c’est éteindre notre regard collectif. C’est nous priver volontairement de la possibilité de voir — et donc de comprendre, de réagir, de nous indigner.
C’est exactement ce que décrivait, dans un autre langage, le prix Nobel de littérature José Saramago dans son roman ‘‘L’Aveuglement’’. Publié en 1995, il raconte comment une épidémie étrange rend un pays entier aveugle. Mais cette cécité n’est pas seulement physique : elle est morale. On enferme les malades, on les prive de dignité, on les laisse se débrouiller dans la faim et la peur, pendant que ceux qui pourraient les aider détournent le regard.
Un aveuglement délibéré
Aujourd’hui, Gaza est l’asile du roman de Saramago à l’échelle d’un peuple. L’aveuglement n’est pas causé par une lumière blanche mais par des choix politiques : occuper des terres étrangères, bloquer leurs populations, détruire leurs infrastructures, contrôler leurs communications — et réduire au silence ceux qui témoignent. Les journalistes tués sont nos témoins lucides, nos «voyants» dans un monde d’aveugles qui préfère parfois l’obscurité confortable à la vérité insupportable.
À la fin de ‘‘L’Aveuglement’’, la vue revient mystérieusement. Mais Saramago laisse planer un doute : les hommes ont-ils appris à regarder ?
Le regard retrouvé
Pour Gaza, la même question se pose : lorsque la guerre cessera — car elle cessera un jour —, que fera-t-on du regard retrouvé ? Servira-t-il à reconnaître enfin l’humanité de ce peuple et la barbarie sanguinaire de ses oppresseurs, ou redeviendrons-nous aveugles, autrement ?
La vraie cécité, écrivait Saramago, n’est pas celle des yeux mais celle de la conscience. Et chaque journaliste tué à Gaza – et ils dépassent la centaine aujourd’hui depuis le 7 octobre 2023 – est une paire d’yeux arrachée au monde, une part de notre conscience qu’on assassine.
Ne détournez pas les yeux : ce qu’ils voulaient cacher, c’est à nous de le regarder.
Dans le cadre de l’initiative internationale “Le Pacte Bleu” lancée par le Groupe QNB, QNB Tunisia a organisé une série d’activités de sensibilisation à l’importance de la protection de l’environnement marin, dédiées aux enfants des collaborateurs de la banque.
Placée sous le thème “Les Petits Gardiens de la Mer”, cette action vise à éveiller dès le plus jeune âge une conscience écologique, à travers des ateliers ludiques et créatifs conçus pour stimuler l’imagination des enfants tout en les sensibilisant aux enjeux environnementaux marins.
Encadrés par des spécialistes de l’association “Abysse Plongée”, les enfants ont participé à des activités éducatives et artistiques, réalisant de magnifiques œuvres inspirées du monde marin. Ces moments de partage ont permis d’explorer, de manière pédagogique, les défis liés à la préservation des océans et à la protection de la biodiversité marine.
Le point fort de l’événement fut la signature symbolique du Pacte Bleu par les enfants, marquant leur engagement à adopter des gestes simples mais significatifs pour la sauvegarde de l’environnement marin. Par ce geste, ils deviennent de véritables ambassadeurs de demain, porteurs d’un message fort en faveur de la planète.
Le 8 août 2025, Noëlle Lenoir, ancienne ministre et ex-conseillère constitutionnelle, a tenu sur CNews des propos racistes envers les Algériens. Lors de l’émission ‘‘L’Heure des Pros 2 Été’’, elle a affirmé que «des millions d’Algériens présentent des risques majeurs» pouvant commettre des violences dans l’espace public, avant de suggérer qu’ils devraient être maintenus en rétention administrative «le temps qu’ils fichent le camp».
SOS Racisme a réagi en déposant une plainte pour injure publique à caractère raciste et en saisissant l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom), dénonçant la stigmatisation collective d’une communauté et la répétition de discours haineux sur CNews.
Pour Dominique Sopo, président de l’association, cette sortie traduit «le naufrage d’une partie des élites» et illustre «l’offensive raciste» menée par la chaîne.
Face à ce climat toxique, SOS Racisme demande au régulateur audiovisuel d’agir fermement pour faire respecter la loi et mettre fin à la banalisation du racisme dans le débat public.
La 32ᵉ édition du Festival national d’El Aïn pour le développement et la culture de Métouia se tiendra du 12 au 18 août avec un programme culturel, artistique et sportif riche et varié, composé d’animations, de concours, ainsi que des activités récréatives pour enfants prévues dans plusieurs espaces de la ville.
“L’objectif de cette édition est de dynamiser la région et d’attirer le public local et celui des régions voisines, tout en attirant les natifs de la ville venus de l’étranger pour l’été ” a déclaré à l’agence TAP, Abdessatar Chérif, directeur du festival.
Les festivités démarrent avec la Foire de l’artisanat organisée en collaboration avec l’Office National de l’Artisanat (ONTT) à l’école Mohamed Kheireddine Bouain.
Le 12 août
17 h : Spectacle d’ouverture du festival, à la place Bennour, avec un programme d’animation des rues de la ville avec à l’affiche des majorettes, des spectacles équestres et de marionnettes géantes, la prestation de la Troupe El Ayadi El Matmati, des démonstrations de gymnastique, un défilé de l’Association des sports individuels de Métouia, une programmation poétique, un feu d’artifices et un spectacle de dressage de serpents.
18h : Épopée du patrimoine de Métouia consacrée à la militante Chérifa Fayech, figure de la lutte contre la colonisation française “La Chérifa”, mise en scène de Boutheina Mahmoud, interprétée par un groupe de jeunes de la région avec la participation de la grande artiste Dalila Meftahi,, musique de Kais Ezzaïri, à la place Bennour.
Le 13 août
09 h : lancement des Tournois de football au stade Maracana, en hommage au joueur de l’Union Sportive de Métouia, feu Jamel Brik.
16 h : Soirée récréative pour enfants avec les Jeux Sans Frontières, devant le siège de l’Association Jeunesse Sans Frontières.
22h : Soirée avec le spectacle de Zina Saad et Najwa Omar à la place El-Maya.
Le 14 août
09 h : Poursuite des tournois de football au stade Maracana, suivis d’un match amical entre les anciens du Club Avenir de Gabès et l’Union Sportive de Métouia, en hommage à l’ancien joueur de l’Union Sportive de Métouia, feu Jamel Brik.
16 h : Soirée récréative sous forme d’ateliers variés, organisée dans l’espace de l’exposition de l’artisanat traditionnel, animée par la Maison de la culture de Métouia.
22h : Soirée rap avec Sanfara au théâtre de plein air de Métouia.
Le 15 août
10h : Journée de sensibilisation et de prévention contre la drogue, en partenariat avec la Maison des jeunes de Métouia ayant pour thème “Je t’informe, et toi, sois responsable”.
22 h : Soirée avec Walid Salhi au théâtre de plein air de Métouia.
Le 16 août
9h : Lancement du tournoi d’échecs en partenariat avec le Club d’échecs de Métouia à la maison des jeunes.
17h : Hommage, à l’école Habib Bourguiba, à la Personnalité du festival Yahya Mohamed (1931-2017), auteur d’articles, de nouvelles, de romans et de pièces de théâtre. Il a mené des études et des recherches en histoire et en littérature, suivi d’un autre hommage aux lauréats des concours et aux élèves les plus brillants dans les examens nationaux.
17 août 2025
09 h : Lancement d’un tournoi de pétanque et hommage à l’un des fondateurs de l’association à la Bennour à feu Fathi Ben Salah, fondateur de l’association de Pétanque de Métouia.
22 h : Spectacle du trio Afef Salem, Aymen Ghazal et Mahmoud Fallah au théâtre de plein air de Métouia.
Le 18 août
22 h : Pièce de théâtre ‘Big Bossa” avec Wajiha Jendoubi au théâtre de plein air de Métouia (Soirée de clôture).
Dans le cadre de l’initiative internationale « Le Pacte Bleu » lancée par le Groupe QNB, QNB Tunisia a organisé une série d’activités de sensibilisation à l’importance de la protection de l’environnement marin, dédiées aux enfants des collaborateurs de la banque.
Placée sur le thème « Les Petits Gardiens de la Mer », cette action vise à éveiller dès le plus jeune âge une conscience écologique, à travers des ateliers ludiques et créatifs conçus pour stimuler l’imagination des enfants. Et ce, tout en les sensibilisant aux enjeux environnementaux marins.
Encadrés par des spécialistes de l’association « Abysse Plongée », les enfants ont participé à des activités éducatives et artistiques, réalisant de magnifiques œuvres inspirées du monde marin. Ces moments de partage ont permis d’explorer, de manière pédagogique, les défis liés à la préservation des océans et à la protection de la biodiversité marine.
Le point fort de l’événement fut la signature symbolique du Pacte Bleu par les enfants, marquant leur engagement à adopter des gestes simples mais significatifs pour la sauvegarde de l’environnement marin. Par ce geste, ils deviennent de véritables ambassadeurs de demain, porteurs d’un message fort en faveur de la planète.
Eine Reihe von Vereinbarungen und die Wiedereröffnung der Botschaft in Algier signalisieren eine verstärkte strategische Zusammenarbeit zwischen den beiden Ländern in Politik, Wirtschaft und Bildung. Algier – Algerien und Somalia intensivieren ihre diplomatischen Beziehungen. Dies wurde im Rahmen des offiziellen Besuchs des somalischen Außenministers Abdisalam Abdi Ali in Algier deutlich. Als Ausdruck dieser Annäherung wurde […]
Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya a inspecté, samedi, lors d’une visite de travail effectuée à Monastir, plusieurs projets municipaux cofinancés par le Fonds de protection des zones touristiques(FPZT) .
Au siège de l’Association de sauvegarde de la ville de Monastir, des responsables municipaux ont présenté le projet de réhabilitation de la médina, d’un coût total de 7654 MD, dont l’achèvement est prévu en 2027.
En 2011, le département du Tourisme s’est engagé à appuyer ce projet avec un financement de 550 mille dinars.
La réunion a, également, permis de passer en revue plusieurs projets appuyés par le FPZT, dont l’aménagement de la corniche d’El Karaia, l’éclairage du raccord n° 3 de la zone touristique et le renouvellement du réseau d’éclairage public sur la route régionale(RR) 92, lancé en juillet 2023 (avec un financement de 268 mille dinars du Fonds et 330 mille dinars en autofinancement).
La municipalité de Monastir a, en outre, proposé au Fonds de financer l’aménagement de la place du 3-Août en parc urbain, le réaménagement de la corniche de Sath Jabeur (1,57 km) dont le coût est estimé à 3 MD et la promenade de falaise (trottoir sur environ 3,7 km). Elle a sollicité le fonds pour un financement initial de 1 000 D pour une première phase fonctionnelle ainsi que des crédits supplémentaires pour le nettoyage de l’entrée nord de la ville.
Dans une déclaration à l’agence TAP, la directrice technique de la municipalité, Wafa Gandouz, a exhorté le ministère du tourisme à honorer ses engagements en ce qui concerne le programme de réhabilitation de la médina.
De son coté, le directeur général des services communs au ministère du Tourisme, Yahya Chouachi, a indiqué que le dossier technique serait soumis à une commission réunissant les ministères du Tourisme et de l’Intérieur, ainsi que des représentants de l’Équipement et de l’Environnement, dont la réunion est prévue en 2026.
La 63ᵉ édition du Festival des vignes de Grombalia a été inaugurée dimanche soir sous le slogan « Dix Ans », donnant le coup d’envoi de deux semaines de festivités culturelles et artistiques dans le gouvernorat de Nabeul. L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 24 août, réunit artistes tunisiens, invités internationaux et troupes folkloriques, avec un défilé carnavalesque ayant attiré une large foule.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par un défilé haut en couleur, en présence de la gouverneure de Nabeul Hana Chouchani, du directeur général de la production agricole au ministère de l’Agriculture Ezzeddine Chelghaf, ainsi que de responsables régionaux et locaux. Le cortège, mêlant musique, danse et performances artistiques, a suscité un vif engouement populaire.
Le directeur du festival, Moez Khayati, a mis en avant la richesse du programme, qui comprend des spectacles théâtraux, musicaux et folkloriques. Il a notamment souligné la diversité des prestations du carnaval d’ouverture, avec la participation de troupes tunisiennes, russes et de la célèbre Issaouia. Samedi soir, un groupe serbe a animé la scène avec un spectacle folklorique.
Pour Najoua Gharbi, commissaire régionale des affaires culturelles à Nabeul, le festival est une véritable plateforme d’échanges artistiques et culturels, et les autorités s’emploient à en renforcer le rayonnement international.
Sur le plan agricole, le commissaire régional de l’agriculture, Ali Ammar, a annoncé une baisse de 25 à 30 % de la production de raisin destiné à la transformation, estimée à environ 17 000 tonnes contre 25 000 l’an dernier, en raison de la réduction des surfaces cultivées et des effets du changement climatique.
Programme des soirées
• 11 août : Spectacle soufi Salatine El Hadhra
• 12 août : Soirée jeunesse avec Blingos et Sanfara
• 13 août : Pièce théâtrale Visa de Karim Gharbi
• 14 août : Soirée Chansons de dessins animés
• 15 août : Pièce Lellahom par Kaouther Bardi et Rim Zribi
• 16 août : Talents locaux avec Yalla Grombalia Toughanni
• 17 août : Concert de Nabiha Kraouli
• 18 août : Soirée rap avec Kaso
• 19 août : Flash Back des années 90
• 21 août : Pièce Laylat Ajab
• 22 août : Soirée avec l’artiste égyptien Ehab Tawfik
• 24 août : Clôture avec un spectacle soufi de Sami Lajmi
Le Festival des vignes de Grombalia, alliant tradition viticole et créations artistiques, confirme son rôle de vitrine culturelle tout en sensibilisant aux défis agricoles liés au climat.
L’armée israélienne à Gaza vient de faire cinq nouvelles victimes dans les rangs de la presse. Dimanche 10 août 2025, le correspondant d’Al Jazeera, Anas al-Sharif (Photo), a été délibérément tué dans un bombardement ciblant une tente abritant des journalistes devant l’hôpital al-Shifa, au cœur de la ville de Gaza.
L’attaque a également fauché la vie du reporter Mohammed Qreiqeh et de trois cameramen. Le site visé n’était pas un poste militaire, mais un espace clairement identifié comme zone de presse, où les journalistes se rassemblaient pour documenter l’arrivée massive de blessés et de déplacés.
Des témoins rapportent que la frappe est survenue en pleine activité de reportage. Les journalistes préparaient des sujets sur la saturation de l’hôpital, déjà au bord de l’effondrement après des mois de guerre. Cette attaque soulève de graves questions sur le respect par Israël de ses obligations au regard du droit international humanitaire, qui accorde une protection spéciale aux travailleurs de l’information dans les zones de conflit. D’autant que le nombre de journalistes palestiniens délibérément tués par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sur Gaza a dépassé la centaine
Mohammed Qreiqeh
L’armée israélienne a reconnu avoir mené le raid, affirmant qu’Anas al-Sharif appartenait à la branche armée du Hamas. Une accusation rejetée par Al Jazeera et par la famille du journaliste, qui y voient une tentative de justifier un acte relevant du crime de guerre. Reporters sans frontières et d’autres ONG ont immédiatement condamné l’attaque, rappelant que «viser des journalistes en connaissance de cause constitue une violation grave des Conventions de Genève».
Âgé de 29 ans, originaire de Beit Lahia, Anas al-Sharif couvrait depuis des années les offensives israéliennes contre Gaza. Reconnu pour son courage, il était l’une des figures médiatiques les plus suivies dans le monde arabe. Son style de reportage, mêlant témoignages directs, images de terrain et dénonciation des violations des droits humains, en faisait une cible symbolique.
Sa mort porte à plusieurs dizaines le nombre de journalistes tués depuis le début de la guerre, un bilan qui interpelle sur l’ampleur des violences commises contre la presse et sur l’impunité dont bénéficient leurs auteurs.
Dans un conflit où la bataille de l’image est devenue centrale, faire taire des voix comme celle d’Anas al-Sharif revient à priver le monde d’un témoignage direct sur la réalité vécue par les civils gazaouis.
Dans ‘‘Aimer n’a pas suffi…’’, Sam Bröcheler, pseudonyme de Semia Setti, professeur au lycée pilote de Nabeul, offre une fresque romanesque où l’amour ne se pose jamais en sanctuaire, mais bien en champ de bataille intérieur. Sur trois générations, l’autrice dénoue le fil ténu et fragile qui sépare passion et emprise, désir et perte de soi.
Djamal Guettala
L’histoire s’ouvre à Roubaix, dans le nord de la France, avec Aline, femme au cœur ardent, convaincue que l’amour peut tout guérir. Mais son sacrifice, ultime et irrévocable, devient le poids silencieux qui façonne le destin des siens. À travers elle, se dessine un héritage douloureux, une blessure transmise.
Sa fille Mia, entre Paris et Istanbul, cherche, elle aussi, l’amour vrai, mais se heurte à une réalité plus sombre. Le charme trompeur de Rafet, médecin à l’apparence bienveillante, cache une emprise subtile, un venin lent qui s’insinue dans l’ombre de son existence. Malgré les fuites, les ruptures, cette présence devient une ombre persistante, presque insaisissable, qui hante sa vie.
Répétition tragique d’une histoire familiale
Line, la fille de Mia, incarne la répétition tragique de cette histoire familiale. Son addiction, sa descente aux enfers frôlant la mort, témoignent de ce cycle implacable où l’amour se mêle à la douleur et où les blessures de la mémoire semblent se transmettre comme un fardeau inévitable.
L’extrait en quatrième de couverture illustre cette atmosphère troublante avec une écriture sensorielle et presque hallucinée : «Je suis ivre d’un alcool inconnu…». Ce moment suspendu entre lumière et ombre, entre rêve et réalité, est le cœur battant du roman, qui fait ressentir au lecteur la profondeur de l’emprise.
De Roubaix à Alger, d’Istanbul à New York, chaque lieu devient une scène où se rejoue cette tragédie intime. Fuir les espaces géographiques ne suffit jamais à échapper à soi-même ni aux ombres que l’on porte. C’est aussi un voyage dans l’identité, marqué par le déracinement et les blessures invisibles.
La quête d’une liberté à reconquérir
‘‘Aimer, n’a pas suffi…’’ est à la fois une saga familiale, un drame psychologique et une méditation sur les excès de l’amour. Sam Brochler déploie une plume à la fois fluide et intense, une écriture qui ne cherche ni facilité ni concession, mais qui invite à un long combat intérieur, à la quête d’une liberté à reconquérir.
Ce roman bouleversant rappelle que les passions, aussi profondes soient-elles, peuvent devenir des pièges, et que l’amour, parfois, n’a jamais suffi à protéger ceux qui s’y abandonnent. Paru début août chez Arcadia, à Tunis, jeune maison d’édition dirigée par le journaliste et écrivain Ahmed Walid Ferchichi, ce livre est une invitation à scruter l’ombre qui danse au bord de la lumière.
Il reste cependant à se demander pourquoi ce pseudonyme bizarre pour une auteure tunisienne qui n’a pas besoin de se cacher, puisque tout le monde, sur les réseaux sociaux, en parlant du roman, appelle l’auteure par son véritable nom : Semia Setti.
TikTok en Tunisie regorge d’étoiles montantes aux idées novatrices et à l’engagement fort. Le magazine électronique Favikon a établi le classement des 20 créateurs de contenus tunisiens qui se sont distingués en 2025 par leur portée et leur créativité.
On retrouve dans le top 5 Douha Laribi (1ère), Rahma Laribi (2e), Hagani (3e), Ghofran Khmiri (4e) et Ayoub Meftah (5e).
Les contenus de ces as des réseaux sociaux ne brillent pas par leurs qualité informationnelle et/ou niveau intellectuel, mais c’est la règle pour ce genre d’exercice : plus ça vole bas, plus ça rapporte de l’audience. Plus c’est léger, plus ça accroche. Donc, sérieux s’abstenir !
Le classement 2025 des TikTokeurs tunisiens s’établit comme suit :
Le jeune attaquant espagnol Gonzalo Garcia, 21 ans, a prolongé son contrat avec le Real Madrid jusqu’en juin 2030, a annoncé vendredi le club madrilène. Formé au club, où il est arrivé en 2014 à l’âge de 10 ans, Gonzalo, qui était sous contrat jusqu’en juin 2027, a fait ses débuts en équipe première en […]
L’Unité 8200 de l’armée israélienne, service chargé du renseignement technique et des communications, a entrepris un de stocker une quantité gigantesque d’appels téléphoniques de Palestiniens sur les serveurs de Microsoft en Europe. Le Guardian a publié une enquête de Harry Davies et Yuval Abraham qui a levé le voile sur cette affaire. La multinationale américaine botte en touche et affirme ne rien savoir du contenu stocké.
Imed Bahri
Un après-midi de fin 2021, Satya Nadella, PDG de Microsoft, a rencontré le commandant de l’unité de surveillance de l’armée israélienne, l’Unité 8200. Parmi les points à l’ordre du jour figurait le transfert d’importantes quantités de renseignements top secrets vers le cloud de l’entreprise américaine. Lors de la réunion au siège de Microsoft, près de Seattle, le chef de l’unité Yossi Sariel a obtenu le soutien de Nadella pour un projet qui donnerait à l’Unité 8200 accès à une zone dédiée et isolée au sein de la plateforme cloud Azure de Microsoft.
Forte des capacités illimitées d’Azure, l’Unité 8200 a commencé à développer un puissant outil de surveillance de masse: un système complet et intrusif qui collecterait et stockerait les enregistrements de millions d’appels téléphoniques passés quotidiennement par les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
Vaste archive de communications palestiniennes
Ce système, entré en service en 2022 et révélé par l’enquête du Guardian menée en collaboration avec le média israélien +972 Magazine et le journal Local Call, permettait à l’Unité 8200 de stocker d’énormes quantités d’appels quotidiens pendant de longues périodes.
Microsoft affirme que Nadella ignorait le type de données que l’Unité 8200 comptait stocker sur Azure mais une série de documents Microsoft divulgués et des entretiens avec 11 sources de l’entreprise et des services de renseignement militaire israéliens révèlent comment l’Unité 8200 a utilisé Azure pour stocker cette vaste archive de communications palestiniennes quotidiennes.
Selon trois sources de l’intérieur l’Unité 8200, la plateforme de stockage cloud a contribué à la préparation de frappes aériennes meurtrières et a influencé les opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie.
Grâce à son contrôle sur les infrastructures de communication palestiniennes, Israël intercepte depuis longtemps les appels téléphoniques dans les territoires occupés. Mais ce nouveau système, indiscriminé, permet aux agents de renseignement d’accéder au contenu des appels téléphoniques des Palestiniens, enregistrant les conversations d’une part bien plus large de la population. C’est un système d’espionnage de masse.
Des sources du renseignement proches du projet ont indiqué que la direction de l’Unité 8200 s’est tournée vers Microsoft après avoir constaté que l’entreprise ne disposait pas de suffisamment d’espace de stockage ni de puissance de calcul sur les serveurs militaires pour gérer les appels téléphoniques de toute une population. Plusieurs agents de renseignement de l’unité ont indiqué qu’un slogan interne, qui résume l’ampleur du projet, a émergé: «Un million d’appels par heure». Le système a été conçu pour être stocké sur des serveurs Microsoft, protégés par des couches de sécurité renforcées développées par les ingénieurs de l’entreprise sous la direction de l’Unité 8200.
Microsoft participe au génocide commis par Israël à Gaza
Des fuites de fichiers Microsoft indiquent qu’une part importante des données sensibles de cette unité pourrait désormais se trouver dans les centres de données de l’entreprise aux Pays-Bas et en Irlande.
La révélation du rôle de la plateforme Azure de Microsoft dans ce projet de surveillance intervient alors que le géant technologique américain subit la pression de ses employés et de ses investisseurs concernant ses liens avec l’armée israélienne et le rôle joué par sa technologie dans l’offensive de 22 mois contre Gaza.
Après que The Guardian et d’autres médias ont révélé en janvier qu’Israël s’était appuyé sur la technologie Microsoft pendant la guerre de Gaza, l’entreprise a mené une enquête externe sur cette relation. Elle a déclaré que cette enquête «n’avait encore trouvé aucune preuve qu’Azure ou ses produits d’IA aient été utilisés pour cibler ou nuire à des personnes dans la bande de Gaza».
Une source haut placée chez Microsoft a indiqué que l’entreprise avait eu des entretiens avec des responsables israéliens de la défense, déterminé comment sa technologie serait utilisée à Gaza et insisté pour que les systèmes Microsoft ne soient pas utilisés pour identifier des cibles pour des frappes meurtrières.
Toutefois, des sources de l’Unité 8200 ont rapporté que les renseignements provenant des énormes stocks d’appels téléphoniques stockés à Azure ont été utilisés pour rechercher et identifier des cibles à bombarder à Gaza.
Une source a expliqué que, lors de la planification d’une frappe aérienne contre une personne vivant dans des zones civiles densément peuplées, les agents utilisaient le système cloud pour filtrer les appels des personnes se trouvant à proximité immédiate. Ces sources ont ajouté que l’utilisation du système s’est intensifiée pendant la campagne militaire dans le territoire palestinien, qui a fait plus de 60 000 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, dont plus de 18 000 enfants.
Cependant, le système se concentrait principalement sur la Cisjordanie, où plus de trois millions de Palestiniens vivent sous occupation militaire israélienne. Des sources au sein de l’Unité 8200 ont déclaré que les informations stockées dans Azure constituent un riche répertoire de renseignements sur la population de la Cisjordanie et certains membres de l’unité ont déclaré que certaines informations ont été utilisées pour exercer un chantage, détenir, voire justifier des assassinats après coup. «Lorsqu’ils doivent arrêter quelqu’un et qu’il n’y a pas de raison valable de le faire, ils trouvent une excuse», a déclaré l’un d’eux, faisant référence aux informations stockées.
Le journal a cité un porte-parole de Microsoft affirmant ne disposer «d’aucune information» sur le type de données stockées par l’Unité 8200 dans son cloud. Il a ajouté que «la coopération de l’entreprise avec l’Unité 8200 visait à renforcer la cybersécurité et à protéger Israël contre les attaques d’États-nations et les cyberattaques terroristes». Et d’enchaîner: «Microsoft n’a eu connaissance, à aucun moment, de la surveillance de civils ni de la collecte de leurs conversations téléphoniques via ses services, y compris lors de l’enquête externe qu’elle avait commandée», affirmation dont le cynisme n’a d’égal que l’effronterie et la mauvaise foi.
Surveiller tout le monde en permanence en Cisjordanie et à Gaza
Sariel, commandant de l’Unité 8200 de début 2021 à fin 2024, a été l’instigateur du projet cloud, qu’une source a qualifié de «révolution» au sein de l’unité.
Sariel était un fervent défenseur de projets de cette envergure. Suite à une vague d’attaques menées par des «loups solitaires» en 2015 dont beaucoup étaient des adolescents inconnus des services de sécurité, Sariel a supervisé une augmentation significative du volume de communications palestiniennes interceptées et stockées par l’Unité 8200. Un officier qui travaillait avec Sariel à l’époque a déclaré: «Sa réponse a été de commencer à surveiller tout le monde en permanence».
Au lieu de la surveillance traditionnelle de cibles spécifiques, le projet de Sariel s’appuyait sur une surveillance de masse des Palestiniens de Cisjordanie et utilisait des méthodes avancées d’intelligence artificielle pour en extraire des informations. «Soudain, la population tout entière est devenue notre ennemi», a déclaré une autre source ayant travaillé sur le projet, qui visait à prédire si une personne représentait une menace pour la sécurité israélienne.
Des sources ont rapporté qu’un système développé à l’époque analysait tous les SMS échangés entre Palestiniens de Cisjordanie, classant chaque message sur la base d’une analyse automatisée s’il contenait des mots jugés suspects. Ce système, baptisé «Message confus» est toujours utilisé et est capable d’identifier les SMS dans lesquels des personnes parlent d’armes ou évoquent un désir de mourir.
Lorsque Sariel a pris le commandement de l’Unité 8200 début 2021, il a privilégié un partenariat avec Microsoft qui permettrait à l’unité de capturer et d’analyser le contenu de millions d’appels téléphoniques quotidiens. Lors de sa rencontre avec Nadella plus tard cette année-là, Sariel n’a pas semblé évoquer explicitement son projet de stockage des appels téléphoniques palestiniens dans le cloud, évoquant plutôt des «charges de travail sensibles» sur des données classifiées, selon les comptes rendus internes de la réunion.
Cependant, les documents indiquent que les ingénieurs de Microsoft comprenaient que les données stockées dans Azure incluraient des renseignements bruts, notamment des fichiers audios. Certains employés de Microsoft en Israël, dont d’anciens membres de l’Unité 8200, semblaient avoir compris les objectifs de ce projet commun. Une source a déclaré: «Pas besoin d’être un génie pour le comprendre. Dites à [Microsoft] que nous n’avons plus d’espace sur les serveurs et qu’il s’agit de fichiers audio. C’est assez simple». Un porte-parole de Microsoft a déclaré: «À notre connaissance, Azure n’est pas utilisé pour stocker de telles données». Cependant, début 2022, les ingénieurs de Microsoft et de l’Unité 8200 ont collaboré rapidement et étroitement pour concevoir et mettre en œuvre des mesures de sécurité avancées au sein d’Azure afin de répondre aux normes de l’unité. Un document précisait que «le rythme des interactions avec [l’unité] était quotidien, de haut en bas et de bas en haut». Le projet était entouré de secret parmi les employés de Microsoft et il était demandé aux ingénieurs de ne pas mentionner le nom de l’Unité 8200. Selon ce plan, de vastes quantités de renseignements bruts seraient stockées dans des centres de données Microsoft à l’étranger.
Les dossiers indiquent qu’en juillet de cette année, 11 500 téraoctets de données militaires israéliennes, soit l’équivalent d’environ 200 millions d’heures d’enregistrements audio, étaient stockés sur des serveurs Microsoft Azure aux Pays-Bas, tandis qu’un pourcentage plus faible était stocké en Irlande.
On ignore si toutes ces données appartiennent à l’Unité 8200, certaines pourraient appartenir à d’autres unités militaires israéliennes.
D’après les dossiers, l’Unité 8200 a informé Microsoft de son intention de transférer progressivement jusqu’à 70% de ses données, y compris des données hautement classifiées, vers Azure et de sa volonté de «repousser les limites» avec le type d’informations sensibles et classifiées que les agences de renseignement conservent généralement sur leurs propres serveurs.
Un dirigeant a souligné qu’ils «tentent toujours de remettre en question le statu quo». Interrogé sur la réunion de Sariel avec Nadella, un porte-parole de Microsoft a déclaré qu’il était inexact d’affirmer que le PDG soutenait personnellement le projet mené avec l’Unité 8200. Il a ajouté que «Nadella était présent pendant 10 minutes à la fin de la réunion et qu’il n’y avait eu aucune discussion sur le contenu des données que l’unité prévoyait de transférer vers Azure».
Cependant, selon des comptes rendus internes de Microsoft de la réunion consultés par The Guardian, Nadella soutenait l’ambition de Sariel de transférer une grande partie des données de l’unité de surveillance d’élite vers le cloud, données qui avaient été précédemment décrites lors de la réunion comme contenant des informations de renseignement sensibles. L’un des comptes rendus indique: «Satya a suggéré que nous identifiions des charges de travail spécifiques pour commencer puis nous avancions progressivement vers 70%». Il ajoute que Nadella a déclaré que «le développement du partenariat est essentiel et que Microsoft s’engage à fournir les ressources nécessaires à ce soutien».
La Tunisia Investment Authority (TIA) annonce une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale pour la période de janvier à juin 2025. Le total de ces investissements déclarés s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.
Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 MDT, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, ajoute la TIA dans son communiqué publié le 7 août 2025.
Les investissements déclarés sont prévus pour créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4% par rapport à l’année précédente.
Les opérations de création dominent, représentant 75% des investissements (2 477,9 MDT) et 88 % des emplois déclarés (40 310), soulignant un élan entrepreneurial dans le pays.
Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37% des investissements totaux déclarés et 39% des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6% des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.
Le secteur des services suit avec 23% des investissements (749,2 MDT) et 48 % des emplois (21 795). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18% des investissements (586,6 MDT) et 4 832 emplois. Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 MDT), contribue à 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 MDT).
Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1% du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 MDT.
Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 MDT, soit 51% du total.
Par ailleurs, quatre Projets d’intérêt national (PIN) ont été déclarés à la TIA, totalisant 715,2 MDT et prévus pour créer 1 319 emplois, répartis comme suit : Un projet d’énergies renouvelables à Kairouan (280 DDT, 51 emplois); 2 projets industriels à Ben Arous et Gabès (135,2 MDT, 668 emplois) ; un projet touristique à Jendouba (300 MDT, 600 emplois).
En termes de structure du capital, les projets déclarés avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 MDT (29 %) et devraient générer 8 880 emplois, soit 19 % des emplois déclarés.
À Oueslatia, dans le gouvernorat de Kairouan, la cheffe du service des forêts a échappé de justesse à une tentative d’assassinat survenue hier soir lors d’une mission de terrain. Selon les premières informations, alors qu’elle intervenait pour lutter contre la collecte illégale de thym, un conducteur de camionnette – appartenant à un individu impliqué dans […]