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Coupe du monde des clubs │ L’Espérance sans grande ressource face à Flamengo  

17. Juni 2025 um 13:47

L’Espérance de Tunis n’a finalement pas fait le poids, à l’aube de ce mardi 17 juin 2025, face au club brésilien Flamengo en s’inclinant 0-2, en match comptant pour la première journée du groupe D en phase de poules de la Coupe du monde des clubs 2025 (Etats-Unis), au Lincoln Financial Field de Philadelphie.(Ph. Seul Onuche Ogbelu a fait jeu égal avec les Brésiliens).

Giorgian Daniel De Arrascaeta Benedetti a ouvert la marque pour les brésiliens à la 17e, avant que Luiz Araujo ne double la mise à la 70e.

Pendant la première mi-temps, les Espérantistes étaient acculés dans leur zone, perdant la balle au terme d’une ou deux passes au profit d’un adversaire qui quadrillait le terrain et laissait peu d’espace, alliant technicité et vitesse, et créant un bon nombre d’occasions.

En seconde période, les coéquipiers du revenant Yassine Meriah sont sortis de leur léthargie et ont tenté, notamment par Youcef Belaili, d’agresser l’adversaire et de le presser dans sa zone, en vain. Et c’est au moment où ils ont cru pouvoir faire jeu égal avec leur adversaire que ce dernier les a terrassés par un second but, sur une balle bien bottée à droite du gardien Bechir Ben Saïd qui ne put que constater les dégâts.  

Décidément, les forces en présence étaient très inégales et seul le Nigérian Onuche Ogbelu a réussi à faire jeu égal avec ses adversaires du jour.

Les chances de voir l’Espérance passer au second tour s’amenuisent car il lui reste à croiser le fer avec deux équipes tout aussi coriaces l’une que l’autre, les Américains du Los Angeles FC qui s’étaient inclinés, et par le même score (0-2) devant les irrésistibles Anglais de Chelsea, lundi soir, à Atlanta.

Le public «sang et or» qui a fait le déplacement aux Etats-Unis peut se consoler de s’être bien amusé lors de ses rassemblements en ville ou dans les gradins du stade, car sur le terrain, les siens n’étaient pas au top de leur forme.

I. B.

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Tunisie │Kaïs Saïed poursuit son combat contre le travail précaire

17. Juni 2025 um 13:01

L’État social n’est pas un simple slogan, mais une réalité qui sera mise en œuvre sur le terrain dans tous les secteurs et toutes les régions, a déclaré Kaïs Saïed, ajoutant qu’il s’agit d’une révolution de libération nationale, qui sera menée jusqu’à la victoire, par allusion au projet de décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance et l’emploi précaire dans le secteur public.

Lors de sa rencontre, lundi 16 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et son collègue des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, le président de la république a évoqué le projet de décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public et à la dissolution de la société Itissalia Services, qui recourt encore à ce mode d’emploi précaire dans le secteur public.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a précisé que ce texte devrait compléter la modification du Code du travail interdisant et criminalisant la sous-traitance dans le secteur privé.

Que ce soit dans le privé ou public, lorsqu’un travailleur se sent en sécurité et stable, et qu’il s’identifie à l’entreprise pour laquelle il travaille, sa productivité et son dévouement seront plus grands.

Il n’y aura plus de servitude ni d’esclavage sous le couvert d’une légalité fabriquée de toutes pièces, taillée sur mesure pour ceux qui ont élaboré les lois déjà abrogées ou qui sont sur le point de l’être, a encore déclaré le président de la république, qui cherche ainsi à concrétiser sa conception d’un Etat social moins inégalitaire.

I. B.

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Tunisie │ Kaïs Saïed, l’antisystème au cœur du système

17. Juni 2025 um 12:30

«Il ne faut pas hésiter à écarter ceux qui ne travaillent pas dans l’intérêt du peuple et à accélérer la réalisation de ses attentes», a déclaré le président Kaïs Saïed, lors de sa rencontre, lundi 16 juin 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, ajoutant, selon un communiqué de la présidence que l’État tunisien est régi par ses institutions et les lois qui les régissent et que nul n’est au-dessus de la responsabilité ni de la loi.

Le chef de l’État poursuit ainsi le combat qu’il a ouvert depuis la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 contre les groupes d’intérêt qui, selon lui, noyautent l’administration publique et les agents de l’Etat qui sont à leur service.

Ce combat ne semble pas avoir beaucoup avancé, puisque Saïed ne cesse de revenir, dans ses rencontres avec les membres du gouvernement, sur la nécessité de purger les rouages de l’Etat de ces malfaiteurs de la république qu’on a d’autant plus de mal à identifier qu’il ne les désigne jamais nommément.   

Lors de la même rencontre, Saïed a souligné que les efforts se poursuivent sans relâche pour trouver un équilibre entre croissance économique réelle et justice sociale, appelant, une nouvelle fois, à l’élaboration de nouvelles approches pour mettre fin aux souffrances de milliers de Tunisiens victimes de politiques injustes ayant conduit à une pauvreté et une exclusion généralisées.

Saïed a également réaffirmé son engagement à poursuivre la lutte contre la corruption et les corrompus, soulignant que les agents de la régression ont trouvé un appui au sein de certaines institutions. La responsabilité ne doit pas seulement incomber à ces éléments mais également à leurs complices, dont le seul but est de porter atteinte aux Tunisiens et de provoquer des troubles. Leurs objectifs sont désormais exposés au grand jour et leurs actions bien connues, a-t-il lancé, en laissant aux Tunisiens le soin de deviner de qui il parle.

«La lutte actuelle oppose le peuple au système. Tant que le peuple restera la force agissante, ce système, ou ce qu’il en reste, finira par s’effondrer, avec ses tenants», a encore déclaré Saïed, ajoutant que le peuple, dont il estime incarner lui-même la volonté, poursuivra sur la voie qu’il s’est tracée.

Saïed continue ainsi de se positionner, non pas comme le principal détenteur du pouvoir dans le pays, mais comme le principal opposant à un ancien système si enraciné dans les rouages de l’administration publique qu’il a n’a pas encore réussi à en venir à bout au terme de ses six années à la tête de la présidence de la république !

I. B.

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Israël-Iran │Les Etats-Unis vont-ils être acculés à s’engager dans la guerre ?

17. Juni 2025 um 10:48

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, plus l’Iran inonde Israël de missiles en semant la terreur parmi les Israéliens et plus il s’engage dans une dynamique qui fera passer son conflit avec Israël à une confrontation militaire et diplomatique avec les Etats-Unis d’Amérique et les autres pays de l’Alliance Atlantique. (Ph. Explosion lors d’une attaque de missiles iraniens à Tel Aviv, le 13 juin 2025).

Elyes Kasri *

La pluie de missiles iraniens sur Tel Aviv, Haïfa et d’autres sites économiques et militaires israéliens constitue une première dans l’histoire moderne du Moyen Orient et suscite une grande excitation chez ceux qui ont été longtemps exaspérés par l’impunité dont a longtemps bénéficié Israël avec sa politique devenue ouvertement raciste, génocidaire et au-dessus de tout droit international et de toute morale humaine.

Il faut toutefois se rendre à l’évidence que, depuis le coup fatal du 13 juin 2025 qui a vu Israël décapiter le système de défense anti-aérienne et le commandement militaire iranien, en plus de l’élite des scientifiques nucléaires, toute riposte iranienne aux provocations israéliennes ne fait que renforcer la main du criminel de guerre Benjamin Netanyahu dans le plus important aspect de ce conflit qu’est l’engagement direct des Etats-Unis d’Amérique dans un conflit ouvert avec l’Iran.

Un conflit aux conséquences imprévisibles

Si plusieurs présidents américains ont résisté à cette manœuvre israélienne, Donald Trump, avec son credo «America First» et sa promesse de ne pas engager les Etats-Unis dans une guerre extérieure, semblait être le plus réfractaire à toute implication ouverte dans un conflit aux conséquences imprévisibles.

Toutefois, le diabolique Netanyahu semble, avec l’aide d’un régime iranien en désarroi et aux prises à de sérieuses remises en question internes, sur le point de forcer la main à Trump et créer une atmosphère de menace existentielle à l’Etat juif pour justifier une intervention américaine et même de l’Otan. Les pays membres de l’Alliance Atlantique seraient trop contents de voir la présidence américaine renoncer à sa tentation isolationniste pacifiste avec ses implications sur le théâtre européen et russo-ukrainien.

En conclusion, l’Iran a perdu une grande bataille le 13 juin et risque, avec ses tirs de missiles dont la valeur stratégique est inversement proportionnelle à leur effet psychologique immédiat, de perdre la guerre non seulement en étant obligé de renoncer définitivement à son ambition nucléaire mais en tombant dans une phase d’instabilité politique et un processus séparatiste qui pourrait aboutir à l’éclatement de l’Iran moderne en plusieurs provinces autonomes ou carrément des Etats ethniques indépendants.

Donald Trump dans l’expectative

En gagnant certains aspects de la guerre d’image, l’Iran a perdu l’initiative militaire et diplomatique et joue dorénavant dans un carré qui lui est tracé par Netanyahu et les pays de l’Otan désireux d’affaiblir le président américain Trump en le forçant à renoncer à son refus de s’engager dans des guerres extérieures et à être rejeté par son électorat Maga (Make America Great Again) pour le faire revenir à de meilleurs sentiments bellicistes et militaristes.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, plus l’Iran inonde Israël de missiles en semant la terreur parmi les Israéliens et plus il s’engage dans une dynamique qui fera passer son conflit avec Israël à une confrontation militaire et diplomatique avec les Etats-Unis d’Amérique et les autres pays de l’Alliance Atlantique.

* Ancien ambassadeur.

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Le démantèlement de l’Axe de la résistance a balisé la voie à la guerre d’Israël contre l’Iran

17. Juni 2025 um 10:07

La Ceinture du feu composée par les groupes armés et financés par l’Iran dans divers pays du Moyen-Orient et théorisée par l’ancien chef du Corps des Gardiens de la révolution Qassem Soleimani avait pour vocation de protéger la République islamique de toute attaque israélienne. Si l’État hébreu frappait l’Iran, il subirait les foudres de cette Ceinture du feu. Aujourd’hui, celle-ci n’existe plus, les Israéliens l’ont démantelée maillon par maillon et attaquent désormais l’Iran et le cœur de Téhéran. (Ph. Immeuble à Téhéran détruit par des raids aériens israéliens, le 13 juin 2025).

Imed Bahri

Dans une analyse publiée par le Guardian, Jason Burke est revenu sur la méthode du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a systématiquement et avec succès affaibli ses ennemis régionaux pour enfin se concentrer sur le régime iranien qu’il veut faire tomber. 

Burke indique que l’offensive israélienne contre l’Iran est le dernier maillon d’une série d’événements déclenchés suite à l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023. Tous ces événements ont successivement affaibli Téhéran et, militairement du moins, renforcé Israël et s’ils n’avaient pas eu lieu, il est difficile d’imaginer comment la nouvelle offensive lancée directement contre l’Iran vendredi aurait été possible.

Au commencement, la guerre contre le Hamas

Il y eut d’abord l’offensive israélienne à Gaza, qui a déjà tué des dizaines de milliers de Palestiniens en quelques semaines et a suffisamment affaibli militairement le Hamas pour qu’il ne représente plus une menace significative pour les Israéliens.

Le Hamas faisant partie de ce qu’on appelle l’Axe de la Résistance, une coalition d’organisations similaires à travers le Moyen-Orient, rassemblée par Téhéran au cours de la dernière décennie pour projeter sa puissance dans la région et dissuader Israël de frapper son programme nucléaire iranien, cette offensive a eu des implications régionales majeures.

En avril dernier, Israël a bombardé e consulat de la République islamique d’Iran à Damas tuant sept personnes dont des hauts gradés du corps des Gardiens de la révolution. En réponse, l’Iran a attaqué Israël directement pour la première fois, lançant une salve inefficace de missiles et de drones. Le conflit entre l’Iran et Israël, longtemps mené par des intermédiaires, des assassinats et des frappes hors du territoire israélien, s’était alors ouvert au grand jour.

La déroute du Hezbollah libanais

À l’automne, le Hamas étant affaibli, Israël pouvait se retourner contre le Hezbollah, le groupe basé au Liban et soutenu par l’Iran, de loin le plus puissant des membres de l’Axe de la résistance.

En septembre, Israël a éliminé l’ensemble des dirigeants du Hezbollah ainsi que la majeure partie de son redoutable arsenal de missiles et a envahi le cœur de son territoire, le sud du Liban, sans rencontrer de résistance significative. Même les partisans du Hezbollah ont reconnu avoir subi une défaite cuisante.

L’Iran a de nouveau lancé une offensive aérienne inefficace contre Israël qui a riposté par des frappes aériennes qui ont anéanti une grande partie de son système de défense aérienne ouvrant ainsi la voie à l’attaque plus vaste de vendredi.

La chute de la dynastie Assad

De même, la faiblesse soudaine du Hezbollah a empêché l’Iran de défendre le régime Al-Assad en Syrie, son autre allié crucial, lorsque les rebelles ont lancé une offensive.

La chute d’Assad en décembre a mis fin à des décennies de relations étroites entre Téhéran et Damas. Cela a encore affaibli l’Axe de la résistance déjà en déclin, exposé les mandataires iraniens en Syrie et permis aux avions de chasse israéliens d’atteindre plus facilement des cibles vulnérables en Iran.

Les milices soutenues par l’Iran en Syrie et en Irak étant convaincues que transformer les menaces rhétoriques d’attaquer Israël en actes était une mauvaise idée, les Houthis au Yémen sont restés le seul membre de l’Axe de la résistance encore engagé dans les hostilités avec Israël. Ils ont certes harcelé les navires en mer Rouge mais les missiles balistiques qu’ils ont lancés sur Tel-Aviv ne pouvaient causer aucun dommage stratégique significatif.

Une fenêtre d’opportunité

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, désireux d’exploiter ce qui pourrait être une fenêtre d’opportunité, a commencé à préparer l’offensive majeure qu’il espérait lancer depuis longtemps.

Le président américain Donald Trump n’a accordé que 60 jours aux négociations avec Téhéran pour parvenir à un nouvel accord sur le programme nucléaire iranien. Ce délai a expiré la semaine dernière. Vendredi, Netanyahu a déclaré aux Iraniens qu’il espérait que la poursuite de l’opération militaire israélienne en Iran ouvrirait la voie à leur liberté, autrement dit à la chute du régime des mollahs. 

Même si Israël ne cherche pas à remonter le temps jusqu’à des années antérieures à la révolution iranienne de 1979, époque à laquelle le pays était un proche allié d’Israël et des États-Unis, la nature des cibles choisies par les stratèges israéliens pourrait avoir pour effet de démanteler le régime au pouvoir depuis cet événement sismique. Cela s’explique en partie par le rôle central que joue encore en Iran une génération d’hommes ayant débuté leur carrière au lendemain de la chute du Shah voire avant.

L’Iran seul face à son destin

Les premières victimes de vendredi comprenaient de nombreux officiers supérieurs parmi les premières recrues du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), fondé en 1980 pour protéger le nouveau pouvoir puis devenu le cœur idéologique et militant du projet révolutionnaire. Plusieurs d’entre eux étaient également des vétérans de la guerre Iran-Irak, qui a duré de 1980 à 1988 et que de nombreux historiens considèrent comme le creuset où le régime actuel s’est forgé.

Au moins un des scientifiques nucléaires tués lors de la première vague de frappes était également un vétéran du CGRI. Également, Ali Shamkhani, un proche collaborateur du Guide de la Révolution Ali Khameneï visé, avait été un militant islamiste clandestin dans les années 1970 avant d’occuper une série de postes de plus en plus importants. Khameneï lui-même est arrivé au pouvoir en tant que successeur de l’ayatollah Khomeini en 1989 mais son parcours d’activiste islamiste a débuté à la fin des années 1960.

Il est extrêmement improbable qu’une fois la guerre terminée, l’Iran revienne à une position pro-israélienne ou pro-américaine. En revanche, il semble très probable que le pouvoir des hommes qui ont d’abord renversé le chah puis dirigé le régime révolutionnaire au cours des décennies suivantes soit gravement, voire fatalement, affaibli. Et il est certain que la stratégie de l’Axe de la Résistance censé protéger l’Iran avec les groupes mandataires qui le composaient a échoué. Aujourd’hui, la République islamique fait face à son destin toute seule.

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Tunisie │ Un 3e lot de bus chinois sera livré en juillet

17. Juni 2025 um 09:32

La Tunisie, dont la flotte de transport public terrestre est très vétuste, attend l’arrivée d’un nouveau lot de bus en provenance de Chine en juillet prochain, livraison qui fait suite à la visite du ministre des Transports en Chine en février dernier.

L’ambassade de Tunisie en Chine a récemment supervisé l’expédition du troisième lot de nouveaux bus chinois depuis le port de Xiamen, dans le sud de la Chine, où se trouve l’entreprise chinoise King Long.

Cette nouvelle livraison s’inscrit dans le prolongement de la visite du ministre des Transports, Rachid Amri, en Chine, du 14 au 23 février 2025. Lors de cette visite, des discussions ont été menées pour consolider la coopération bilatérale et soutenir le parc de véhicules de transport public en Tunisie.

L’accord avec la société chinois porte sur l’acquisition de 300 bus modernes, destinés à la Société des Transports de Tunis (Transtu), pour un montant global de 152 millions de dinars tunisiens. 

L’arrivée de ce nouveau lot de bus en Tunisie est prévue en juillet prochain, contribuant ainsi au renouvellement et à l’amélioration des services de transport public dans le pays.

I. B.

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Tunisair condamnée par un tribunal français à indemniser des passagers

17. Juni 2025 um 09:11

Par jugements rendus en dernier ressort le 28 avril 2025, le Tribunal de Proximité de Martigues, saisi en 2023 par les avocats de MTA Conseil, société française spécialisée dans la défense des droits à l’indemnité des passagers aériens victimes de retards, d’annulations ou de modifications de vols, a condamné la société Tunisair à indemniser 13 passagers victimes, en 2022, de retards, annulations et modifications sur plusieurs vols Marseille-Tunis.

Les 13 passagers ont des profils variés. Plusieurs sont tunisiens résidents en Tunisie. D’autres sont français ou encore canadiens. Leurs demandes d’indemnisation étaient fondées sur le Règlement européen CE 261/2004, qui s’applique à tous les vols assurés par Tunisair au départ des aéroports français et qui bénéficie à tous les passagers, quels que soient leur nationalité et leur pays de résidence.

Les 13 passagers ont subi des mésaventures différentes : modifications horaires de vol

(Marseille-Tunis TU931 du 14/10/2025), annulation de vol (Marseille-Tunis TU931 du 04/07/2022) ou encore retard de vol (Marseille-Tunis TU903 du 05/05/2022).

Les 13 passagers ont cependant tous en commun d’avoir peiné à obtenir gain de cause : 2 à 3 ans de procédure selon les cas.

Un retard, une modification ou une annulation de vol Marseille-Tunis ouvre droit à une indemnité de 250 €/passager (la distance entre les deux aéroports étant inférieure à 1 500 km). Or les transporteurs aériens – Tunisair comme d’autres – se montrent peu enclins à verser ces sommes, quand bien même la réglementation les y oblige.

Les 13 passagers n’ont donc pas eu d’autres choix que de mandater MTA Conseil pour tenter de faire entendre droit à Tunisair.

Selon MTA Conseil, «Tunisair n’était ni présente ni représentée à l’audience du tribunal, alors qu’elle y avait été dûment convoquée». Le dénouement de ces affaires devrait l’inciter à repenser sa relation clients et sa gestion des demandes d’indemnisation. Car au final, c’est la compagnie nationale tunisienne qui sort grande perdante de ces procédures au long cours.  

«En ayant coopéré pleinement avec MTA Conseil, il lui en aurait coûté 13 indemnités de 250 € chacune, soit 3 250 €. Mais après condamnation, le montant explose à 7 750 € (les frais de justice s’ajoutant aux indemnités réglementaires)», explique encore la société française dans un communiqué.

I. B.

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Guerre israélo-iranienne │ Tous les chemins ne mèneront pas à Tel Aviv

17. Juni 2025 um 08:50

Il est nécessaire de le rappeler ! C’est l’impasse sur le dossier palestinien imposée depuis des décennies par l’Etat sioniste soutenu par le bailleur de fonds et d’armes américain, ainsi que la résignation des Etats arabes à la normalisation avec leurs ennemis, qui ont conduit à la guerre actuelle, entre Israël et l’Iran, et qui a débuté à Gaza, il y a près de deux années. Les ondes de choc se ressentent désormais au Pakistan, seul pays musulman à disposer de la bombe nucléaire, et au-delà, jusqu’en mer de Chine.

Dr Mounir Hanablia *

Mollahs ou pas, il n’était pas acceptable pour l’Iran d’assister les bras croisés à sa marginalisation et à la mise hors service d’un détroit d’Ormuz court-circuité dans une péninsule arabique dont tous les chemins depuis la mer d’Oman et Aden mèneraient à Haifa. Aucun Iranien n’aurait pu accepter ce degré d’impérialisme.

Les médias occidentaux soulignent l’unanimité de l’opinion publique au sein de l’entité sioniste sur la nécessité de priver l’Iran de l’arme nucléaire. C’est oublier la non moins implacable unanimité de l’opinion iranienne relative à son acquisition, non seulement en tant que symbole de souveraineté, mais comme moyen suprême de sauvegarder son indépendance et son intégrité territoriale.

Les effets de la politique occidentale

Les Iraniens avaient vu leur pays occupé par les Anglais au Sud et les Soviétiques au Nord en 1941, sans qu’ils n’eussent pu réagir. Au sortir de neuf années de guerre contre l’Irak de Saddam Hussein soutenu par l’Occident, les Iraniens ont pu constater les effets de la politique occidentale dans ce pays à partir de 1991, puis en 2003.

L’Iran perdra la guerre, c’est inévitable. Et on ignore à quel degré de destruction il aura été soumis à la fin du conflit. Sa seule chance est d’infliger à Israël des pertes telles que l’allié américain pour le neutraliser n’aurait d’autre choix que de l’intégrer dans son dispositif en tant qu’allié de plein droit et d’en assurer la reconstruction ainsi qu’il l’avait fait pour le Japon et l’Allemagne. Cela suppose évidemment de cibler le réacteur nucléaire de Dimona, entraînant une catastrophe mondiale de grande ampleur.

Ainsi le discours sioniste actuel sur la nécessité de renverser le régime des Mollahs n’est qu’un tissu de propagande. Les Israéliens savent parfaitement que la fin de leurs ennuis ne se situerait pas dans la chute du régime clérical chiite mais dans le démembrement du pays, à l’instar de ce qui avait été fait en Irak et de ce qui vient de l’être en Syrie. Et c’est quand même un peu fort qu’un génocidaire patenté comme Benjamin Netanyahu, recherché par la Cour internationale de justice (CIJ) en tant que criminel de guerre, se pose désormais en défenseur du peuple et des femmes iraniens, au point de les appeler à se soulever pour leur liberté.

La variable pakistanaise

Mais le premier ministre sioniste, qui vient de se signaler en glissant une imprécation talmudiste dans les failles du mur de lamentations, invoquant comme prétexte à la destruction du potentiel nucléaire iranien la sécurité du peuple juif, a inévitablement éveillé l’inquiétude de la puissance nucléaire pakistanaise.

On s’en souvient, il y a deux semaines environ, l’Inde avait attaqué son voisin, et avait de toute évidence subi une déculottée obligeant le président américain Trump à intervenir pour mettre fin au conflit. Comment situer cette attaque indienne par rapport à la guerre actuelle? Sans doute par la volonté d’empêcher le Pakistan de réagir en apportant son soutien à son voisin iranien.

Le Pakistan est et a toujours été un allié de l’Occident, même après la guerre d’Afghanistan où il n’a pas manqué de jouer son va-tout. Et l’exécution de Ben Laden sur son territoire a démontré toute l’ambiguïté des relations qu’il entretient avec l’Amérique. Soucieux de ne pas placer tous les œufs dans le même panier, il est désormais un débouché important de l’économie chinoise sur la mer d’Oman, permettant à son puissant voisin de contourner le détroit de Malacca.

Il est donc douteux que les Pakistanais assistent les bras croisés à une tentative de dénucléariser leur pays, au nom de la sécurité de l’entité sioniste qui joue à plein la carte de l’Inde. Or la doctrine israélienne est d’empêcher tout pays musulman de maîtriser le nucléaire, même civil, prélude à son utilisation éventuelle à des fins militaires. 

Et les oubliés de Gaza ?

Que feront donc les Pakistanais dans le conflit actuel? Difficile de le prévoir. Néanmoins, ce à quoi nous assistons actuellement est la tentative israélienne d’assurer sa mainmise sur le Moyen-Orient au moment même où les Ukrainiens bombardent en profondeur le dispositif militaire russe. Cette tentative de dominer le Moyen-Orient a pourtant déjà échoué puisqu’elle a démontré que si l’Amérique était d’accord pour dénucléariser l’Iran, elle ne l’était pas autant pour voir sa prédominance dans la région être remise en question, même au bénéfice de son exécuteur des basses œuvres. Autrement elle aurait mené elle-même la guerre.

En attendant, tout le monde a oublié que le génocide à Gaza se poursuit, et, retour à la case départ, que tant que la question palestinienne n’aura pas être été réglée, la paix demeurera illusoire. Et ce ne sont pas les imprécations issues du Talmud ou d’ailleurs qui y changeront quoique ce soit.  

* Médecin de libre pratique.

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Atelier régional à Tunis sur le traitement aux agonistes opioïdes

17. Juni 2025 um 07:33

L’atelier régional sur le traitement aux agonistes opioïdes s’est ouvert hier, lundi 16 juin 2025, à Tunis, avec la participation de responsables de la santé de Tunisie, d’Egypte, du Maroc, du Liban et de Jordanie.  

Le traitement par agonistes opioïdes, parfois appelée TAO ou traitement assisté par médicaments, est un traitement médical destiné aux personnes souffrant de dépendance aux opioïdes, ces substances psychotropes de synthèse ou naturelle dont les effets sont similaires à ceux de l’opium sans y être chimiquement apparentés. Il réduit l’envie d’opioïdes et prévient les symptômes de sevrage graves.

L’atelier régional sur le traitement aux agonistes opioïdes, organisé par le ministère de la Santé, en partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (OnuDC) et le Bureau OnuSida Tunisie, en marge des événements marquant la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, s’est ouvert à Tunis, lundi 16 juin 2025.  

L’atelier a réuni des représentants des ministères de la Santé de Tunisie, d’Égypte, du Maroc, du Liban et de Jordanie, autour de l’objectif commun de renforcer les capacités de 20 professionnels de santé tunisiens dans la mise en œuvre du traitement des usagers de drogues par les agonistes opioïdes, ainsi que de favoriser le partage d’expériences et d’expertises entre pays de la région.

Mustapha Ferjani s’entretient avec Cristina Albertin.

À cette occasion, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, qui a ouvert l’atelier, s’est avec Cristina Albertin, Représentante régionale de l’OnuDC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, accompagnée du Dr Ilyes Kessal, chef du bureau de l’OnuDC pour la Tunisie, et de Lassaad Soua, directeur de l’OnuSida Tunisie.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a souligné l’engagement fort de la Tunisie en faveur de la prévention de l’usage de drogues et de la protection de la jeunesse, à travers des politiques basées sur les droits humains et centrées sur la personne. Il a salué les efforts de coopération régionale en matière de santé publique et de réduction des risques.

Mme Albertin a, quant à elle, félicité le ministère de la Santé tunisien pour le développement d’une stratégie nationale intersectorielle axée sur la prévention, la réduction des risques et la prise en charge des troubles liés à l’usage de substances psychoactives illicites. Elle a également salué le lancement du projet pilote de traitement par la méthadone en 2025, positionnant la Tunisie comme un modèle pour la région.

Le Dr Kessal a exprimé sa reconnaissance pour la coopération exemplaire avec le ministère de la Santé et a réaffirmé l’engagement de l’OnuDC à soutenir la Tunisie dans ses efforts de prévention et de prise en charge de l’usage de drogues, notamment chez les jeunes et les populations les plus vulnérables.

 I.B.

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Gestern — 16. Juni 2025Haupt-Feeds

La GB met la Tunisie parmi les destinations pouvant être affectées par la guerre Israël-Iran

16. Juni 2025 um 13:41

Face à l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran, le ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO) a publié un nouvel avis aux voyageurs concernant plusieurs destinations du Moyen-Orient, dont les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et la Jordanie.

Cet avis, mis à jour le 13 juin 2025, fait suite à l’évolution rapide de la situation sécuritaire dans la région, fortement impactée par les opérations militaires entre Israël et l’Iran.

Le FCDO recommande aux voyageurs de redoubler de prudence en raison des risques accrus de violence, d’instabilité politique et de perturbations potentielles des infrastructures de transport. Cette mise à jour vise à informer les ressortissants britanniques et à garantir leur sécurité face à la montée des tensions dans ces pays.

Bien que la Jordanie demeure la plus touchée par le conflit en cours, le FCDO a étendu son avis aux pays voisins tels que les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et l’Égypte. En raison de leur proximité avec les zones de conflit, ces pays sont confrontés à des risques accrus d’instabilité régionale, qui pourraient s’étendre au-delà des frontières immédiates du conflit.

On remarquera, cependant, que le Maroc, pays touristique au sud de la Méditerranée, ne figure pas dans cette liste, peut-être parce que Rabat entretient des relations diplomatiques avec Israël, et est souvent ménagé, pour cette raison, par les décideurs occidentaux. Suivez mon regard !

I. B.

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Travel retail │ Avolta présente sa stratégie pour la Tunisie

16. Juni 2025 um 13:16

Comme annoncé en janvier, Avolta a confirmé avoir remporté un contrat pour l’exploitation de 15 boutiques dans cinq aéroports clés de Tunisie, marquant ainsi son entrée sur le marché du travel retail dans notre pays. Ces nouveaux points de vente ouvriront dans cinq des principales portes d’entrée internationales: Tunis-Carthage, Djerba-Zarzis, Sfax-Thyna, Tozeur-Nefta et Tabarka-Aïn Draham. Avolta y occupera ainsi sa première présence opérationnelle et remplacera l’opérateur précédent, Atu Duty Free.

Cette opération s’inscrit dans la stratégie Destination 2027 d’Avolta et permet à l’entreprise de servir près de 80% des voyageurs aériens en Tunisie, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’expérience client et le développement des expériences passagers dans ce hub méditerranéen et africain majeur.

Dans un entretien avec Global Travel Retail Magazine, le président-directeur général Emea d’Avolta, Luis Marin a parlé de la stratégie de l’entreprise derrière cette expansion majeure en Tunisie.

Le rebond du tourisme ancre le potentiel du marché

Forte d’opérations bien établies au Maroc et en Égypte voisins, et de plus de trois décennies d’expérience sur l’ensemble du continent, Avolta considère la Tunisie comme un atout stratégique pour sa présence régionale. «La Tunisie est l’un des marchés du travel retail les plus importants et les plus dynamiques du corridor méditerranéen et d’Afrique», souligne Marin.

Si le secteur touristique tunisien a connu des revers au cours de la dernière décennie, de la révolution du Printemps arabe de 2011 aux attentats de 2015 dans des destinations prisées comme Tunis et Sousse, les perspectives se sont considérablement améliorées ces dernières années, soutenues par un rebond mondial des voyages après la pandémie.

Marin souligne que la Stratégie nationale pour un tourisme durable 2035 du gouvernement est un moteur important du nouvel élan du secteur, qui vise à positionner la Tunisie comme l’une des destinations les plus compétitives et les plus respectueuses de l’environnement au monde. «Cette initiative devrait attirer de nouveaux segments de voyageurs à forte valeur ajoutée en Tunisie», affirme-t-il, soulignant que le tourisme reste au cœur de l’économie et de l’identité culturelle du pays.

Pour Avolta, la combinaison d’une économie stabilisée et d’une feuille de route touristique ambitieuse était idéale. «Nous renforçons notre présence dans l’une des principales destinations touristiques de la Méditerranée et souhaitons faire de la Tunisie l’une des destinations touristiques les plus prisées de la région», déclare Marin.

Des signes de progrès sont déjà visibles. L’année dernière, ces cinq aéroports gérés par l’Office de l’aviation civile et des aéroports (Oaca) ont accueilli environ 9 millions de passagers internationaux. Tunisair, la compagnie nationale, modernise actuellement sa flotte et étend son réseau de lignes, améliorant ainsi la connectivité entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest.

L’expansion d’Avolta en Tunisie vise également à renforcer les réseaux d’approvisionnement, à rationaliser les chaînes d’approvisionnement et à élargir l’accès aux données commerciales et à un vivier de talents qualifiés. «La Tunisie nous permet également de découvrir de nouveaux profils de clients en Afrique du Nord, ainsi que de nouvelles nationalités européennes», ajoute Marin.

Concevoir un parcours de vente unique en Tunisie

Dans le cadre de sa stratégie Destination 2027, Avolta s’attache à concevoir des magasins qui reflètent l’ADN de leurs aéroports et villes respectifs. Cela implique de combiner des concepts de vente internationaux avec des saveurs et spécialités locales, tout en intégrant les innovations numériques et les nouvelles technologies autant que possible.

Si les nouveaux magasins proposeront l’ensemble des catégories hors taxes, des parfums et cosmétiques aux spiritueux, en passant par le tabac et la confiserie, Avolta s’attache également à intégrer l’esprit et le caractère tunisiens au parcours d’achat.

«La Tunisie possède un patrimoine et une culture forts», explique Marin, soulignant la diversité des paysages du pays, allant de son littoral méditerranéen à ses vastes chaînes de montagnes et à l’immensité du désert du Sahara. «Avolta souhaite représenter tous ces éléments dans ses opérations. Nous souhaitons proposer aux voyageurs des produits qui rappellent la culture locale et offrir un service client reflétant l’hospitalité et la générosité des Tunisiens.»

Avolta proposera également des expériences de vente digitales et déploiera ses plateformes exclusives de bien-être et de beauté, Mind, Body & Soul et Haute Parfumerie, conçues pour répondre aux besoins des voyageurs d’aujourd’hui, de plus en plus à la recherche de produits de bien-être sophistiqués.

Comme pour toutes ses implantations mondiales, Avolta continuera de privilégier le client en Tunisie. «Nous continuerons à placer le client au cœur de toutes nos activités. Notre objectif principal est de satisfaire les voyageurs», conclut Marin.

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La Tunisie prend option pour l’achat de 75 000 tonnes de blé tendre

16. Juni 2025 um 12:38

L’Office des céréales tunisien a lancé, le 13 juin 2025, un appel d’offres pour l’achat de 75 000 tonnes de blé tendre toutes origines. L’agence Zerno On-Line a rapporté cette information en citant des négociants européens.

100 000 tonnes de blé ont été achetées en C&F auprès des entreprises suivantes : GrainStar – deux lots de 25 000 tonnes à 243 $ la tonne; Buildcom – 25 000 tonnes à 243,77 $ la tonne; Raya – 25 000 tonnes à 248,27 $ la tonne.

Dix-sept entreprises ont participé à l’appel d’offres et le prix du blé proposé variait de 243 $ à 276,03 $ la tonne, précise Ukragroconsult. Qui ajoute : «Selon les termes de l’appel d’offres, l’expédition se fera par lots de 25 000 tonnes entre le 1er juillet et le 10 août 2025».

I. B.

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Italian Screens│ Le nouveau cinéma italien présenté à Tunis  

16. Juni 2025 um 12:14

Avec l’événement «Italian Screens», le nouveau cinéma italien arrive à Tunis avec un cycle de projections dédié au meilleur du cinéma italien contemporain, programmé du 17 au 22 juin 2025 au cinéma L’Agora, à La Marsa, banlieue nord de Tunis.

L’initiative est promue par l’Institut culturel italien de Tunis dans le cadre de la huitième édition de «Fare Cinema», une manifestation organisée par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour promouvoir l’industrie cinématographique italienne dans le monde.

Le projet, conçu par Roberto Stabile, responsable de l’internationalisation à la Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel de Cinecittà, vise à soutenir la diffusion internationale du cinéma italien et à valoriser des instruments de soutien tels que le crédit d’impôt et les fonds pour la coproduction et la distribution internationale.

Seront projetés à cette occasion des films récents qui reflètent la diversité des styles et des thématiques du nouveau cinéma d’auteur italien, avec un accent particulier sur les coproductions italo-tunisiennes, témoignage d’une solide collaboration entre les deux pays.

Le cycle s’ouvrira avec le film ‘‘FolleMente’’ de Paolo Genovese, projeté le 17 juin à 19h.

Une table ronde est également prévue le 18 juin à 10h dans la salle Tahar Chériaa (CNCI) à la Cité de la Culture de Tunis, modérée par le réalisateur Mourad Ben Cheikh, avec les interventions de Habib Attia (Cinetelefilms), Mohammed Challouf, Badi Chouka, Ilaria Congiu, Francesco Lattarulo, Roberto Stabile (en visioconférence) et Ginella Vocca, directrice du MedFilm Festival.

Parmi les projections au programme : Breath’’, en présence de la réalisatrice Ilaria Congiu (mercredi à 18h); Asfour Jenna’’, en présence du réalisateur Mourad Ben Cheikh (mercredi à 22h); ‘Sulla terra leggeri’’ de Sara Fgaier (jeudi à 18h30); Diamanti’’ de Ferzan Ozpetek (vendredi à 18h30); ‘Vermiglio’’ de Maura Delpero (samedi à 18h30); ‘Il tempo che ci vuole’’ de Francesca Comencini (dimanche à 18h30).

Tous les films seront projetés en version originale avec sous-titres en français.

L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.

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Libye │ Les affidés du Maréchal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

16. Juni 2025 um 11:52

Les participants la Caravane de la résilience (Al-Soumoud) ont décidé de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libération de leurs camarades activistes arrêtés par des autorités libyennes près de l’entrée de Syrte.

C’est ce qu’a annoncé Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une déclaration aux médias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autorités tunisiennes à intervenir pour la libération des personnes arrêtées.

Les autorités tunisiennes sont restées silencieuse à propos de cette initiative lancée à Tunis par des organisations de la société civile et à laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’Algérie, de Mauritanie et de Libye. Le but était d’appeler à la levée du blocus infligé par l’Etat d’Israël aux Palestiniens à Gaza, qui sont soumis à un véritable génocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en émeuve outre mesure.

Cependant, à l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, région contrôlée par le Maréchal Khalifa Haftar, allié de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant noué des relations diplomatiques avec Israël, les problèmes ont commencé et les activistes ont subi des harcèlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidés audit Maréchal.

Les intérêts d’Israël sont bien défendus sous ces cieux…   A elle seule, l’Egypte a interpellé plus de 200 activistes venus le plus légalement du monde pour prendre part à la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquée depuis vendredi soir à l’entrée de Syrte par les autorités de l’Est libyen.

Elle dénonce un siège systématique qui empêche l’accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloqués, dont certains ont été arrêtés, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle à l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugé arbitraire.

I. B.  

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Football │ Face à Flamengo, l’Espérantisme fait figure d’outsider  

16. Juni 2025 um 09:26

Les pronostics vont bon train pour la rencontre de demain, mardi 17 juin 2025, à 2 heures, à Philadelphie, entre l’Espérance de Tunis et Flamengo FC, dans le cadre du groupe D de la Coupe du Monde des clubs de la Fifa ! Les Brésiliens sont donnés favoris, mais les Tunisiens n’ont pas dit leur dernier mot. Ils vont sans doute subir l’essentiel du jeu, mais s’ils parviennent à réaliser un nul blanc en première mi-temps, ils sont capables de renverser la vapeur en seconde mi-temps sur un contre foudroyant, une erreur adverse ou un éclair de génie de son buteur algérien Youcef Belaili.  

Imed Bahri

Dans une poule probablement dominée par Chelsea, il y aura trois équipes pour une place. Flamengo FC et l’Esperance Tunis vont lutter pendant 270 minutes afin de finir dans le top 2, synonyme de qualification en phase à élimination directe. D’ailleurs, deux formations en pleine forme croiseront le fer dans la nuit de lundi à mardi, sous les coups de 2h du matin.

Il s’agit de la troisième participation de Flamengo FC à la Coupe du Monde des Clubs, battu en finale par Liverpool en 2019, avant une campagne catastrophique au Maroc en février 2023, éliminé par Al-Hilal en demi-finale.

L’Espérance de Tunis participera à sa quatrième édition, après avoir été battue en quarts de finale lors des trois éditions précédentes, perdant quatre de ses six matches disputés jusqu’à présent.

Flamengo avec les faveurs des pronostics

La dernière défaite des Brésiliens remonte au 4 mai dernier, soit un enchaînement de huit parties sans la moindre défaite toutes compétitions confondues. Le groupe entraîné par Filipe Luis reste sur 4 succès de suite, avec un total de trois clean-sheets et un secteur offensif en réussite. Les Mengao ont inscrit 3 buts en moyenne lors de cette série, dont un superbe 5-0 face à Fortaleza peu avant le break international. Dans une spirale positive, les rouges et noirs comptent envoyer un message à leurs concurrents dès le premier match! 

L’Espérance rêve de créer la surprise  

Champion de Tunisie, l’Espérance de Tunis espère se mêler à la bataille d’une seconde place difficile d’accès. En effet, dans ce groupe à quatre équipes, les Tunisiens n’ont pas les faveurs des pronostiqueurs, qui les classent pour l’instant en dernière position pour une éventuelle qualification en huitième de finale.

La saison des Espérantistes a été très chaotique, passant par quatre entraîneurs différents, mais l’effectif dirigé par Maher Kanzari a parfaitement préparé son arrivée sur la scène mondiale, avec une invincibilité qui dure depuis onze parties !

Tout comme son adversaire du jour, la défaite n’est plus au rendez-vous depuis plusieurs semaines. Avec une défense en confiance (6 clean-sheets en 7 sorties), les «Sang et or» peuvent voyager n’importe où avec confiance. Si les secteurs défensif et offensif réalisent la meilleure prestation possible, une surprise est envisageable au terme du temps réglementaire. Les coéquipiers de Yann Sasse, le joueur le plus en forme du moment, y croient et semblent décidés à vendre très chèrement leur peau dans ces joutes mondiales.  

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Israël continue de bomber le torse, fort du soutien aveugle de l’Occident

16. Juni 2025 um 08:37

Après les frappes iraniennes de la nuit du dimanche 15 au lundi 16 juin 2025, le bilan du côté israélien est de 5 morts et 92 blessés, selon les secours locaux. Ce nouveau bilan porte à 18 le nombre total de personnes tuées en Israël depuis les premiers tirs iraniens, vendredi, en riposte à l’attaque massive israélienne contre différentes cibles en Iran. (Ph. Incendie dans les dépôts pétroliers de Shahran, au nord-ouest de Téhéran, suite à des frappes israéliennes).

En Iran, les frappes israéliennes ont fait, en trois jours, au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés, selon des chiffres annoncés dimanche le ministère de la santé iranien.

Par ailleurs,l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a fait savoir ce lundi sur son compte X qu’un bâtiment de sa représentation diplomatique à Tel-Aviv avait été légèrement endommagé à la suite des frappes iraniennes sur le pays, survenues pendant la nuit.

Les habitants de Tel Aviv avaient été appelés à plusieurs reprises dans la nuit à se mettre à l’abri à la demande de l’armée.

Malgré l’aggravation des pertes humaines, et le risque d’élargissement du champ de la guerre qu’il livre à l’Iran, Israël continue de bomber le torse. Son ministre de la défense, Israël Katz, a averti lundi, dans un message publié sur ses réseaux sociaux, que les habitants de Téhéran «paieront le prix» des frappes iraniennes sur des civils israéliens, comme si Israël, qui a lancé les hostilités, n’est pas en train de tuer, lui aussi, des civils iraniens, à moins que M. Katz estime que ce qui est permis à Israël ne l’est pas pour ses ennemis.   

Fort du soutien inconditionnel et aveugle des pays occidentaux, qui l’aident par les armes sophistiquées et les renseignements utiles, Israël croit bénéficier d’une totale impunité pour poursuivre ses attaques contre ses voisins, même les plus lointains, comme les Iraniens.    

En soutenant Israël, leur maléfique créature, véritable nid de guêpes planté au cœur du Moyen-Orient, les pays occidentaux jouent avec le feu. S’ils ne se ravisent pas à temps et ne retrouvent pas la raison, ce feu risque de les atteindre eux aussi. D’une manière ou d’une autre. Qui sème le vent récolte la tempête !  

I. B.

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Edition │ Cinq romans pour dire le Maghreb 

16. Juni 2025 um 08:22

Les Éditions Barzakh continuent d’affirmer leur place comme l’un des piliers de la littérature algérienne contemporaine, en langue française. Pour cet été, la maison d’édition nous offre une sélection de cinq romans puissants, audacieux, souvent subversifs, qui bousculent les formes et les récits habituels.

Djamal Guettala 

Ces œuvres ne racontent pas seulement des histoires, elles explorent l’Algérie dans toute sa complexité, entre mémoire, politique, vie quotidienne et aspirations. Une invitation à plonger dans un pays en tension, qui cherche à se comprendre à travers ses contradictions et ses rêves.

‘‘Bientôt les vivants’’ d’Amina Damerdji (Prix Transfuge 2024) ouvre le bal. Nous sommes dans l’Alger des années 1990, au cœur des violences et des incertitudes, à travers le regard de Selma, jeune cavalière passionnée. Son attachement à Sheïtane, un étalon rebelle, et sa relation avec Adel, un palefrenier réservé, dressent le portrait pudique d’une jeunesse qui cherche la lumière malgré les déchirures.

Avec ‘‘Amin. Une fiction algérienne’’, Samir Toumi propose un thriller politique nourri d’introspection, dans lequel un écrivain se voit confier les secrets d’un système qu’il va décortiquer. Un roman coup de poing qui questionne le pouvoir et ses manipulations à l’ère de la modernité.

‘‘Terminus Babel’’, de Mustapha Benfodil, est une fable brûlante sur la censure et l’exil, portée par une écriture foisonnante et une verve jubilatoire. L’écrivain exilé y défend avec passion le droit à la liberté d’expression, un manifeste pour une littérature sans frontières.

Dans ‘‘Taxis’’, Aïmen Laïhem, lauréat du prix Mohammed Dib 2025, prête sa voix à un chauffeur de taxi d’Alger. Chaque course devient une fenêtre sur la ville, ses habitants, ses secrets. Ce premier roman choral, tendre et discret, rend hommage aux invisibles et à une capitale vibrante.

Enfin, ‘‘Le désastre de la maison des notables’’ d’Amira Ghenim, traduit de l’arabe et finaliste du prix Médicis étranger 2024, explore l’histoire politique de la Tunisie, de la colonisation à la révolution. À travers le destin de deux familles patriarcales, ce roman choral donne surtout voix aux femmes qui brisent le silence dans une société encore largement dominée par les hommes.

Ces cinq romans sont autant de fenêtres ouvertes sur une littérature algérienne plurielle, audacieuse et en pleine métamorphose. Ils offrent une lecture exigeante mais accessible, indispensable pour qui veut comprendre les mutations profondes d’un pays toujours en quête de son identité.

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Guerre Israël-Iran │ Le Moyen-Orient brûle et la loi du plus fort règne!

16. Juni 2025 um 07:58

Les États-Unis ont autrefois freiné Benjamin Netanyahu et l’ont empêché pendant quinze ans d’attaquer l’Iran. Avec Donald Trump, les choses ont changé. Et au-delà de la guerre actuelle au Moyen-Orient, c’est l’ordre international qui est bousculé et plus que jamais c’est la loi du plus fort qui prévaut. Plus aucun pays ne pourra être à l’abri de l’hégémonie des pays plus puissants que lui et cela donne lieu à un monde multicrises et très instable. (Des secouristes devant un bâtiment à Téhéran, l’une des quelque 100 cibles touchées par une frappe israélienne le 13 juin 2025. Ph. Meghdad Madadi/Tasnim News).

Imed Bahri

Une enquête de Steve Bloomfield paru dans The Observer indique que le général Amir Hajizadeh, commandant de l’armée de l’air au sein des Gardiens de la révolution, a tenu une réunion jeudi soir au quartier général du commandement ignorant les conseils d’éviter de se rassembler dans un même endroit. Lui et ses collègues pensaient que la menace d’une attaque israélienne n’allait pas se concrétiser. Ils avaient tort. Le bunker souterrain était l’un des 20 sites frappés par l’aviation israélienne en 15 minutes.

D’autres chefs militaires à l’instar de Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution, ont été tués à leurs domiciles. Eux aussi avaient été avertis de se réfugier dans des maisons sûres, eux aussi ont ignoré l’avertissement

Des éminents dignitaires militaires iraniens et des chercheurs nucléaires ont été tués (14 à ce jour selon des sources israéliennes). Des radars et des systèmes de défense aérienne ont été détruits ainsi que des parties d’une installation d’enrichissement d’uranium.

Une guerre régionale

Ces attaques, qui ont déclenché une guerre régionale, révèlent les faiblesses du régime iranien, les capacités de renseignement d’Israël et la manière dont le Premier ministre israélien agit sans crainte de rendre des comptes ni de sanctions.

L’auteur ajoute que ces trois facteurs sont au cœur de la nouvelle guerre et soulignent l’instabilité des semaines à venir. Personne en dehors du régime iranien n’est conscient de la faiblesse de son guide suprême Ali Khameneï et de son gouvernement. Khameneï lui-même l’ignore peut-être. Un coup d’État, un effondrement ou un soulèvement sont autant de possibilités.

Les services de renseignement israéliens, critiqués au lendemain du 7 octobre 2023 pour leur incapacité à détecter les préparatifs de guerre du Hamas, avaient obtenu des résultats bien plus importants au cours de l’année écoulée depuis les attaques par bipeurs contre le Hezbollah et les assassinats de dirigeants du Hamas et du Hezbollah en Iran et au Liban jusqu’aux attaques de la semaine dernière. Non seulement Israël savait où se trouvaient les scientifiques et les hauts dirigeants nucléaires iraniens mais ils étaient également au courant des progrès du programme nucléaire du pays.

Bloomfield estime que le troisième facteur inquiète le plus: l’impunité. Quant à Netanyahu, il estime se battre pour préserver le peuple juif et empêcher ce qu’il appelle «un holocauste nucléaire». Alors que, ces quinze dernières années, les présidents américains successifs ont rejeté son idée d’une telle attaque contre l’Iran, Netanyahu ne ressent plus cette contrainte aujourd’hui.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane ont appelé samedi à la désescalade mais Israël n’a guère réagi, son ministre de la Défense avertissant que «Téhéran brûlera» si l’Iran continue de tirer des missiles.

L’Iran, de son côté, a averti les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France qu’il attaquerait leurs bases militaires et leurs navires s’ils aidaient Israël à intercepter des missiles et des drones iraniens. Le Premier ministre britannique a annoncé samedi soir l’envoi de nouveaux avions de la Royal Air Force dans la région «pour soutenir la sécurité régionale», faisant fi des avertissements iraniens et affichant ainsi clairement son soutien total à l’expansionnisme d’Israël, Etat belliqueux que la Grande-Bretagne (on l’oublie parfois) avait beaucoup aidé à implanter au Moyen-Orient comme un nid de guêpes au cœur de la région.

Bloomfield estime qu’à la lumière de l’attaque contre l’Iran, la pression internationale sur Israël pour qu’il assouplisse le blocus de Gaza s’est atténuée tandis qu’une conférence sur la création d’un État palestinien a été reportée.

Les germes des conflits futurs

Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en 2017, on craint un effondrement de l’ordre international fondé sur des règles en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce sentiment s’est intensifié en février 2022 lorsque la Russie a envahi l’Ukraine et il est devenu plus difficile à ignorer avec le retour de Trump cette année. L’attaque de Netanyahu semble marquer le moment où il est désormais impossible de le nier.

«Nous vivons désormais dans un monde où les États puissants peuvent faire ce qu’ils veulent», a déclaré Bronwyn Maddox, directrice de Chatham House à Londres, avant d’ajouter: «Ce ne sont pas seulement les États qui déclenchent ces conflits, ils ne les arrêtent pas. Les conflits se poursuivent sans relâche».

Non seulement cela entraîne davantage de morts et de destructions aujourd’hui mais cela engendre également des problèmes pour l’avenir. «De nombreuses personnes voient leur vie brisée, cela sème les germes des conflits futurs», explique Maddox.

Peter Ricketts, ancien directeur au ministère britannique des Affaires étrangères et premier conseiller à la sécurité nationale du Royaume-Uni, considère que la période actuelle est la plus inquiétante depuis la Guerre froide. Selon lui, l’approche musclée des États-Unis, de la Russie et de la Chine dans les affaires internationales, conjuguée à la faiblesse des Nations Unies, est une combinaison inédite. Il ajoute: «Même pendant la Guerre froide, la situation était relativement stable entre les puissances et aujourd’hui, toutes les garanties sont tombées. La situation au Moyen-Orient échappe totalement à tout contrôle international».

Bloomfield estime qu’il existe une tendance à idéaliser la puissance américaine et la morale occidentale lorsqu’on évoque la période de la Guerre froide. Cela revient à ignorer son incapacité à intervenir au Rwanda et à empêcher le génocide, la décision des États-Unis et du Royaume-Uni d’envahir et d’occuper l’Irak sur la base de renseignements erronés et d’une idéologie aveugle et sa gestion désastreuse de la Syrie.

Il est clair cependant que l’utilisation de la puissance économique et diplomatique contre Israël et l’Iran a eu un effet. Non seulement elle a freiné pendant des années Netanyahu mais l’Iran était prêt à accepter un accord qui lui aurait permis de développer un programme nucléaire civil. Le précédent accord de Vienne signé en 2015 était certes imparfait, chaotique et fréquemment violé mais il a fonctionné.

Ricketts estime que les attaques actuelles renforceront à terme la détermination de l’Iran à se doter de l’arme nucléaire. «À court terme, elles retarderont considérablement le programme mais à long terme, les Iraniens redoubleront d’efforts. Israël ne peut pas voler le savoir des ingénieurs iraniens», estime le diplomate britannique. 

Selon Maddox, la décision de Trump d’abandonner le traité iranien d’Obama, sous la pression de Netanyahu, a conduit au scénario qu’ils prétendaient tous deux vouloir éviter. Ils ont poussé l’Iran au bord de la bombe nucléaire et c’était évitable.

Un monde où tout est permis

Si la situation au Moyen-Orient est terrifiante, les conséquences de ces derniers jours se répercuteront également ailleurs dans le monde. La Russie a déjà clairement indiqué que les frontières internationales n’avaient aucune importance, et ses voisins membres de l’Otan –l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie– doutent que l’alliance leur vienne en aide si la Russie envoie des troupes pour occuper leurs territoires. Maddox affirme que la Chine ne tentera peut-être pas de prendre Taïwan par la force mais «cela peut rendre la vie de Taïwan très difficile» sans grande menace de réaction de la part de Trump.

«Les pays prennent les choses en main», déclare Ivo Daalder, ancien conseiller en politique étrangère de Bill Clinton et Barack Obama, avant d’ajouter: «La Corée du Nord pourrait décider que le moment est venu de s’emparer d’une partie de la Corée du Sud. Je ne suis pas tout à fait certain que les États-Unis interviendraient»

Dans les prochaines 24 heures, des avions transportant des dirigeants du «monde libre» atterriront en Alberta, au Canada, pour la 51e réunion du G7. Cette réunion des plus grandes puissances occidentales, quelques jours seulement après une guerre potentiellement catastrophique au Moyen-Orient, devrait être le signe que l’ordre mondial fondé sur des règles, aussi imparfait soit-il, peut encore tenir et freiner les activités militaires inconsidérées dans une région instable.

Toutefois, nous sommes désormais dans un monde nouveau. Les dirigeants s’exprimeront et pourraient publier une déclaration appelant au calme mais rien de ce qui se dira en Alberta ne devrait empêcher Israël et l’Iran d’intensifier le conflit. «Partout où l’on regarde, des puissances plus fortes tentent de dominer des voisins plus faibles. Nous sommes désormais dans un monde où tout est permis», affirme Ricketts.

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La Tunisie parmi les 20 premiers écosystèmes mondiaux des startups

16. Juni 2025 um 06:59

Startup Genome, en partenariat avec le Global Entrepreneurship Network, a publié, le 12 juin 2025, à VivaTech Paris la 13e édition de son ‘‘Global Startup Ecosystem Report 2025’’ (GSER), qui classe la Tunisie parmi les 20 premiers écosystèmes mondiaux et n°3 dans la région Mena en matière de «talent abordable».

Considéré comme la recherche la plus exhaustive au monde sur les écosystèmes de startups, le GSER s’appuie sur la plus grande base de données contrôlée du secteur, analysant des données de plus de 5 millions d’entreprises dans plus de 350 écosystèmes d’innovation entrepreneuriale à travers le monde.

Grâce à la collaboration avec le Projet Startups & PME Innovantes, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et Smart Capital, la Tunisie figure dans le GSER2025.

Faits saillants concernant la Tunisie

113 milliards de dollars de valeur générée par l’écosystème tunisien entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2024. La «Valeur Écosystème» mesure l’impact économique basé sur les sorties (exits) et les valorisations de startups;

– Top 20 mondial et n°3 dans la région Mena pour le Talent abordable — reflétant la capacité à recruter des talents tech de qualité à coût compétitif;

– N°2 Mena en Rapport qualité/prix — mesurant la durée de financement moyenne qu’une startup technologique peut tirer d’un tour de table en capital-risque;

– Top 10 Mena pour le Financement — reflétant la dynamique de financement en amorçage et l’activité des investisseurs;

– Top 15 Mena pour Talent & Expérience — mesurant la capacité à attirer, former et retenir les talents dans le temps;

– Top 15 Mena pour la Connaissance — mesurant l’innovation par la recherche et l’activité en matière de brevets.

Les moteurs sectoriels

Les secteurs de la Green Economy, de la Healthtech et de l’IA représentent les forces majeures de l’écosystème tunisien. Ils sont soutenus par des projets d’énergie propre d’envergure, des programmes ciblés de financement pour les startups, et le développement d’infrastructures deeptech.

En 2024–2025, la Tunisie a avancé sur les projets d’hydrogène vert, a lancé le AI Innovation Hub en partenariat avec NVIDIA, et a élargi l’entrepreneuriat en santé à travers des initiatives comme Flywheel.

Des startups choisissent la Tunisie

La Tunisie offre des avantages structurels uniques : un accès stratégique aux marchés internationaux, un fort soutien gouvernemental avec le Startup Act, et des talents qualifiés à coût compétitif.

En 2024–2025, plusieurs initiatives ont consolidé cette position, dont le Fonds de Fonds Anava de 113,6 millions USD, le futur Visa Digital Nomad, et la prise en charge des cotisations CNSS pour les fondateurs.

«L’écosystème tunisien des startups et du capital-risque est dynamique, porté par un vivier de talents, une réglementation progressiste, et des incitations à l’investissement attractives, faisant de la Tunisie une porte d’entrée stratégique pour l’innovation et la croissance en Afrique et au-delà», a déclaré Nejia Gharbi, directrice générale de la CDC.

Le rapport 2025 propose une lecture inédite des écosystèmes d’innovation à travers le monde, mettant en lumière les tendances clés, les flux d’investissement et les politiques qui soutiennent la réussite entrepreneuriale. Il présente le classement des 40 meilleurs écosystèmes mondiaux et des 100 écosystèmes émergents, ainsi que des classements régionaux.

Fruit de plus d’une décennie de recherche indépendante de Startup Genome, le rapport repose sur un consortium international de représentants de plus de 65 pays. Il fournit une analyse riche en données pour éclairer les décisions des décideurs, des leaders d’écosystèmes et des entrepreneurs.

Consulter le rapport complet.

 

 

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