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Atelier international à Tunis │ Pour une gestion durable des terres et de l’eau

15. Mai 2025 um 07:45

Des représentants de dix pays d’Afrique et d’Asie se réunissent du 12 au 16 mai 2025 à Hammamet, en Tunisie, pour un échange d’expériences sur une gestion durable des terres et de l’eau.

Il s’agit d’un atelier sur les «solutions fondées sur la nature» pour une gestion durable des terres et des forêts initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et co-organisé dans le cadre du réseau Khibra par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient, avec la participation de responsables et experts venus d’Algérie, du Botswana, d’Irak, de Jordanie, du Liban, du Malawi, de Tanzanie, de Tunisie, du Yémen et du Zimbabwe.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire d’État auprès du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Hamadi Habaieb, a souligné l’urgence de ces enjeux: «Dans nos régions arides et semi-arides, l’eau a toujours été précieuse. Aujourd’hui, face au changement climatique, à l’urbanisation croissante et à l’évolution des besoins agricoles, l’offre et la demande de l’eau constituent un défi majeur, mais aussi une formidable opportunité de transformation des systèmes alimentaires.»

Mohamed Amrani, chargé de bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord, a déclaré qu’«environ 25% des terres de la planète sont dégradées, affectant le bien-être de plus de 3,2 milliards de personnes au niveau global.» «Parallèlement, les forêts continuent de disparaître à un rythme alarmant, avec une perte nette de 4,7 millions d’hectares par an à l’échelle mondiale entre 2015 et 2020», a-t-il ajouté, soulignant ainsi la pertinence de cet atelier.

«L’interconnexion entre les systèmes de l’eau, de l’énergie, de l’alimentation et des écosystèmes est de plus en plus reconnue comme essentielle pour atteindre le développement durable et la résilience climatique», a encore déclaré M. Amrani.

Cet événement permettra un apprentissage mutuel entre pays confrontés à des pressions climatiques similaires. Les participants exploreront des solutions intégrant le nexus Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes et la promotion des «solutions fondées sur la nature» dans les contextes des zones et climats arides. Des outils développés dans le cadre de l’Initiative régionale de la FAO sur la rareté de l’eau au Proche-Orient et en Afrique du Nord seront partagés à savoir une plateforme ainsi que la méthodologie d’évaluation intégrée des paysages (Ilam), et le Cadre de production durable des paysages (SLPF), qui vise à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres.

Communiqué.

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Le Liban à l’honneur du Festival du film arabe de Fameck 2025

13. Mai 2025 um 06:53

Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle (France), accueillera la 36e édition du Festival du film arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe.

Cette année, la direction du festival a souhaité donner un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise, reflet d’une société en mutation, entre poésie, résistance et quête d’identité.

Dans un Liban confronté à une crise multiforme – économique, sociale et politique –, les cinéastes transforment les épreuves qu’affrontent leur nation en récits d’une puissance rare. Malgré l’explosion tragique du port de Beyrouth en 2020 ou les bombardements israéliens de 2024 ayant déplacé plus d’un million de personnes selon l’Onu, le pays reste animé d’une énergie créative remarquable.

Bien qu’ils doivent faire face à des conditions de production précaires, les réalisateurs libanais portent haut et fort une parole artistique libre et engagée, qui séduit critiques et public à travers le monde.

Régulièrement, le Festival du Film Arabe de Fameck – Val de Fensch a mis en avant la production du Liban et accueilli nombre de ses cinéastes. L’édition 2025 poursuivra cette dynamique avec la projection de plus de 15 films – fictions, documentaires et films d’animation – illustrant la diversité et la richesse du 7e art libanais.

Elle mettra à l’honneur des talents confirmés comme Nadine Labaki, Ziad Doueiri ou Wissam Charaf au sein d’une sélection qui n’oubliera pas de tourner aussi son regard vers la nouvelle génération audacieuse d’artistes qu’incarnent par exemple Ely Dagher ou Mounia Akl. Un vivier de productions déclinant des thèmes aussi universels que l’exil, la mémoire, l’appartenance, avec une sensibilité qui leur est propre.

Plusieurs réalisateurs seront d’ailleurs présents lors du festival pour accompagner leurs œuvres, dans un esprit d’échange et de dialogue qui caractérise la manifestation.

Plus largement, ce millésime 2025 comprendra une quarantaine de films issufs de tous les horizons du monde arabe. Longs et courts métrages, documentaires, films de patrimoine… tous viendront témoigner du foisonnement des cinémas arabes contemporains, de leur audace formelle et de leur engagement social. Nombre de projections seront accompagnées de rencontres avec les équipes de films. Quatre sections compétitives dont les jurys seront composés de personnalités du monde culturel, ainsi qu’un prix du public, viendront alimenter un palmarès qui sera révélé samedi 11 octobre. S’y ajouteront des films hors compétition ainsi que plusieurs animations (notamment pour le jeune public), rencontres, tables rondes, etc.

Le Festival du film arabe de Fameck 2025 s’annonce comme un véritable voyage cinématographique, riche en émotions, en poésie et en réflexions sur notre monde en transformation.

Communiqué.

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Le Hezbollah perd le contrôle de l’aéroport de Beyrouth, jadis sa chasse gardée

12. Mai 2025 um 12:01

Huit mois après l’épuisante guerre de l’automne 2024 livrée par Israël et l’assassinat de son chef emblématique Hassan Nasrallah, cinq mois après la chute du régime de son précieux allié Bachar al-Assad, le Hezbollah continue de perdre en influence et semble ne plus souffler le chaud et le froid dans le pays du Cèdre. Le parti chiite libanais est en train de perdre sa mainmise sur l’Aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, véritable portail du pays et qui a été longtemps sa chasse gardée. Tout un symbole qui en dit long sur la phase critique dans laquelle se morfond le Hezbollah.

Imed Bahri

Le Wall Street Journal affirme dans une enquête d’Omar Abdelbaqi et d’Adam Shamseddine que le gouvernement libanais, avec le soutien américain, est en train de mettre fin à l’emprise du Hezbollah sur l’aéroport international de Beyrouth. 

L’aéroport est situé au cœur d’une zone densément peuplée du sud de Beyrouth qui est en grande partie contrôlée par le Hezbollah. Le groupe armé chiite utilise cette zone depuis de nombreuses années comme canal de contrebande et comme moyen d’affirmer sa domination dans le pays. Aujourd’hui, la donne a changé et le nouveau tandem au pouvoir composé par le président Joseph Aoun et le chef de gouvernement Nawaf Salam qui sont soutenus par les États-Unis tentent de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble des institutions et l’intégralité du territoire libanais. 

Limiter la mainmise du Hezbollah

L’enquête du WSJ, citant de hauts responsables de la sécurité et de l’armée libanaise, indique que des dizaines d’employés de l’aéroport soupçonnés d’appartenir au Hezbollah ont été évincés. Le nouveau Premier ministre a déclaré que des passeurs ont été arrêtés et que les lois existantes sont désormais appliquées. Le journal noté aussi que les équipes au sol et sur le terrain ne reçoivent plus d’instructions de leurs supérieurs pour exempter certains avions et passagers des contrôles requis tandis que les vols en provenance d’Iran sont suspendus depuis février. Un haut responsable de la sécurité a déclaré que le pays travaillait à l’installation de nouvelles technologies de surveillance intégrant l’intelligence artificielle.

Le journal américain ajoute que ces mesures font partie d’un effort plus large visant à limiter l’influence du Hezbollah et à le priver des revenus qui en ont fait une force dominante dans le pays.

Dans une interview accordée au WSJ, le Premier ministre déclare: «Vous pouvez voir la différence et nous progressons dans la lutte contre la contrebande pour la première fois dans l’histoire moderne du Liban».

Israël accuse le Hezbollah d’utiliser l’aéroport international Rafic Hariri comme voie de transit pour les armes en provenance d’Iran et, lors de la confrontation avec le Hezbollah, l’Etat hébreu a même menacé de frapper les vols qui, selon lui, approvisionnaient le groupe armé.

Renforcer les pouvoirs de l’armée  

Lees mesures prises à l’aéroport font partie des efforts de l’armée libanaise qui, sur un autre plan, œuvrent à démanteler les positions et les dépôts d’armes du Hezbollah dans le sud du Liban, une exigence clé de l’accord de cessez-le-feu que le pays a conclu avec Israël en novembre. 

Cet accord a été conclu après la guerre israélienne de deux mois durant l’automne 2024 qui s’est traduite par des opérations du renseignement (explosion des bipeurs), par des frappes aériennes et par une offensive terrestre. Cette guerre a éliminé les principaux dirigeants du Hezbollah et la majeure partie de son arsenal. Les combats ont également entraîné la mort de milliers de civils libanais selon le ministère libanais de la Santé.

Le WSJ estime que la guerre israélienne de l’automne 2024 et le cessez-le-feu ont donné au gouvernement libanais l’occasion de se réaffirmer après de longues années de domination du Hezbollah. Le pays a fini par élire un nouveau président plus tôt cette année après que le parti ait longtemps entravé les efforts pour cette élection.

Le Liban renforce son armée dans l’espoir de contrebalancer la présence massive du groupe armé chiite. Des responsables militaires américains et israéliens ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures prises par le gouvernement libanais afin de limiter la mainmise du Hezbollah sur les ports et de réduire la circulation des armes dans le sud même s’ils estiment qu’il reste encore beaucoup de travail à faire.

Les responsables américains ont exprimé un optimisme prudent quant à un contrôle accru de l’État central sous la nouvelle direction technocratique du Liban dans un environnement où le Hezbollah est devenu faible et où l’opposition publique à son égard grandit.

Un responsable américain du comité international supervisant le cessez-le-feu a déclaré au WSJ: «Il y a des raisons d’espérer ici. Cela ne fait que six ou sept mois et nous avons atteint un niveau dont je n’étais pas sûr en novembre dernier qu’il aurait pu être atteint».

Les forces de sécurité libanaises ont récemment déjoué une tentative de contrebande de plus de 50 livres d’or destiné au Hezbollah via l’aéroport selon un haut responsable de la sécurité. 

L’arrivée des fonds est compromise

Les membres du parti admettent qu’ils sont confrontés à de nouvelles difficultés avec la nouvelle situation qui prévaut à l’aéroport. L’arrivée des fonds est compromise.

Le parti a perdu sa principale voie de transfert d’armes, qui provenait d’Iran via la Syrie, après que Bachar Al-Assad a été renversé en décembre et remplacé par un gouvernement hostile à l’Iran et au Hezbollah.

Le Hezbollah est désormais confronté à des difficultés pour remplir ses obligations de reconstruction des biens endommagés pendant les combats, de soins aux blessés et de reconstruction de ses capacités militaires. Sans parler des pertes sur le plan militaire suite à la dernière guerre.

«Nous avons subi des coups extrêmement graves avec l’assassinat de nos cadres, l’assassinat de nos dirigeants et la destruction d’une grande partie de notre arsenal militaire», a déclaré Ibrahim Mousawi, député du Hezbollah.

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«Liban, état de survie» | Le destin d’un pays piégé

02. Mai 2025 um 09:32

Dans ‘‘Liban, état de survie’’, à paraître le 5 mai 2025 aux éditions Max Milo, en France, Fouad Khoury Helou livre une analyse implacable d’un État en décomposition, pris au piège d’une histoire coloniale inachevée, d’une géopolitique régionale vorace, et d’une classe dirigeante incapable – ou complice – du naufrage.

Djamal Guettala

Depuis le XIXᵉ siècle, le Liban vit sous influences. Ottomans, Français, Syriens, Israéliens, Iraniens, Américains… tous ont joué, souvent contre les intérêts du peuple libanais, sur l’échiquier confessionnel du pays. La diversité culturelle et religieuse aurait pu être sa force, mais elle a été méthodiquement instrumentalisée pour empêcher l’émergence d’un État-nation souverain, stable et moderne.

Khoury Helou retrace ce siècle d’interventions et d’aliénation avec une précision historique affûtée, mais c’est l’époque contemporaine qui donne au livre sa force de frappe. Depuis 2019, le Liban s’est effondré : sa monnaie a perdu plus de 90% de sa valeur, les banques ont confisqué les économies des citoyens, les services publics sont à l’agonie, et les élites fuient un pays devenu invivable. L’explosion du port de Beyrouth en 2020 a marqué le point de rupture, révélant au monde l’ampleur de la corruption et de l’impunité.

À cette crise structurelle s’est ajoutée la présence massive de réfugiés syriens – près de la moitié de la population locale –, exacerbant les tensions sociales dans un pays déjà au bord du gouffre. Puis est venue la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, ravageant une fois encore le Sud du pays et menaçant la cohésion nationale.

Loin d’un essai universitaire ou d’un pamphlet à charge, ‘‘Liban, état de survie’’ est un cri lucide, porté par une écriture alerte, presque désespérée. Khoury Helou interroge sans détour : le Liban peut-il encore être sauvé ? Ou faut-il acter la fin d’un modèle, pour en inventer un autre ?

L’auteur, déjà reconnu pour ‘‘L’Amérique et le Moyen-Orient’’ (2015), ‘‘Mondialisation, la mort d’une utopie’’ (2017) et ‘‘L’Effondrement du monde arabo-islamique’’ (2018), signe ici un ouvrage essentiel pour qui veut comprendre pourquoi le Liban agonise… et pourquoi cela concerne-t-il toute la région.

Fouad Khoury Helou est directeur de L’Orient-Le Jour et essayiste, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les dynamiques politiques et géopolitiques de la région.

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Wissem Souifi: une nouvelle expérience au Liban

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Cérémonie organisée à l’occasion du départ de Wissem Souifi du Radisson Blu Hotel & Conference Center (ex-Laico)

Le directeur général de ce qui fut l’hôtel Laico tente une nouvelle expérience internationale au Liban.

Après 8 ans à la tête du Laico Tunis, devenu récemment Radisson, Wissem Souifi décide de tourner la page et de repartir à l’international.

A partir du 5 janvier 2025, il reprendra les rennes de l’hôtel « Lancaster Eden Bay » situé sur la fameuse plage de Ramlet Al Baida à Beyrouth au Liban. Il s’agit d’un établissement 5 étoiles appartenant à la chaîne Lancaster Hotels, Suites & Resorts de 144 chambres et surtout de nombreuses salles de réunion.

Wissem Souifi n’en est pas à sa première expérience internationale puisqu’il a déjà dirigé un Resort en Tanzanie (le Ledger Plaza Bahari Beach) pendant 4 ans.

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