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Tunisie | Kaïs Saïed et l’administration publique ou le malentendu permanent      

26. März 2025 um 13:08

Il ne se passe pas une semaine sans que Kaïs Saïed critique les responsables de l’Etat qui n’accomplissent pas les missions qui leur sont confiées et ne répondent pas aux attentes des citoyens, mais ces derniers tardent à observer la moindre amélioration dans leurs relations quotidiennes avec l’administration publique où l’incompétence et l’inefficacité le disputent à l’immobilisme. Où se situe le hiatus *

Imed Bahri

Le président de la république a posé à nouveau ce problème lors de son entretien,  lundi 24 mars 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri. «Chaque responsable doit se montrer à la hauteur de la mission qui lui est confiée, en faisant preuve d’altruisme et de dévouement », a-t-il souligné, reprenant ainsi des griefs qu’il avait déjà exprimé maintes fois auparavant lors de ses entretiens avec les prédécesseurs de Mme Zaafrani Zenzeri qu’il avaient nommés après son accession au Palais de Carthage en 2019.

Pourquoi la machine administrative ne suit-elle pas ? Qu’est-ce qui a empêché jusque-là tous les locataires du Palais de la Kasbah de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour que les décisions et les instructions du chef de l’Etat soient suivies immédiatement d’effet et que les plaintes des citoyens du manque de réactivité de l’administration publique cessent ou baissent d’intensité ?

On a vraiment du mal à répondre à ces questions, d’autant que la thèse des lobbies d’intérêts tapis au cœur de l’Etat et qui, pour défendre leurs intérêts ou leurs privilèges, empêcheraient l’administration de mettre en œuvre les réformes préconisées à la  tête de l’Etat, est de moins en moins convaincante.  

Une «rupture irréversible»

Lundi, lors de son entretien avec la cheffe du gouvernement, Saïed a passé en revue une série de mécanismes introduits par la nouvelle Constitution, qu’il avait fait promulguer le 25 juillet 2022, soulignant que son esprit et ses finalités visent à débarrasser définitivement la Tunisie de l’héritage de la Constitution de 2014, laquelle incarne à ses yeux le mal absolu.

Selon le président de la République, qui a parlé de «rupture irréversible» qu’il pense incarner lui-même, les responsables doivent connaître et reconnaître ces nouvelles dispositions, approuvées par le peuple, et œuvrer à la réalisation des aspirations légitimes du peuple tunisien à une vie décente.

Selon un communiqué de la présidence de la république, Saïed a également appelé les responsables à œuvrer pour la réalisation d’un équilibre entre la création de richesses et une croissance économique réelle et efficace, fondée sur la justice sociale.

Pour lui, les lois ne peuvent à elles seules changer la réalité, surtout si elles sont «incomplètes» et ne reposent pas sur «de nouvelles approches et de nouveaux concepts».

«Il n’y a aucune utilité à avoir des lois ou des institutions, quelles qu’elles soient, qui grèvent les finances publiques sans avoir ni utilité pratique ni impact public», a déclaré le président, exprimant ainsi un sentiment partagé par tous les Tunisiens que les problèmes persistent voire se compliquent et s’aggravent, et que les améliorations promises tardent à se réaliser.  

Afin de sortir de cet immobilisme qu’il a souvent pointé, Saïed a donné des instructions pour restructurer plusieurs organismes administratifs selon une nouvelle approche, proposant la suppression de certains d’entre eux en raison de leur inefficacité et de leurs dysfonctionnements.

Il a cité en exemple le Bureau des Relations avec le Citoyen, rattaché au Premier ministère à la Kasbah, affirmant que de telles structures administratives ne font que mettre à rude épreuve l’État et reflètent un dysfonctionnement de la relation entre l’administration et ses usagers.

Le chef de l’État a appelé une nouvelle fois l’administration à remplir pleinement son rôle dans tous les secteurs, sachant que «sa mission première est de servir le peuple», selon ses termes.

Des institutions caduques

«Quel intérêt y a-t-il à créer des structures qui recueillent les doléances des citoyens sans les résoudre rapidement ?», s’est demandé le président, en  appelant plutôt à mettre fin à la lourdeur institutionnelle qui accorde des privilèges injustifiés à certains au détriment des autres.

«Il faut rappeler à ceux qui saccrochent à leurs privilèges et négligeant leurs devoirs que lÉtat et les usagers de ladministration nont plus besoin deux», a-t-il averti.

Dénonçant ce qu’il a qualifié de «prolifération injustifiée dorganismes » et de «législations caduques», le Président de la République a souligné que des dizaines de milliers de diplômés universitaires et de titulaires de doctorat sont pleinement motivés et veulent «contribuer à la libération et au développement de la nation», laissant entendre que des purges pourraient être effectuées au sein de l’administration publique pour la débarrasser des incompétents et des parasites.  

Le chef de l’État a, une nouvelle fois, exigé une tolérance zéro à l’égard de tout fonctionnaire qui manque à ses devoirs et ne fournit pas les services nécessaires aux citoyens, insistant sur l’impératif de discrétion et de strict respect des règles de déontologie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’administration.

Quand on sait que ces mêmes critiques ont déjà été faites et ces mêmes instructions ont déjà été données aux prédécesseurs de Mme Zaafrani Zenzeri, on est en droit de se demander si celle-ci va pouvoir réussir enfin là où tous ses prédécesseurs ont échoué, échec qui a du reste justifié leur limogeage sans ménagement et sans qu’aucun citoyen n’ait regretté leur départ.

*Nous donnons à cet article un titre que nous avons déjà employé il y a quinze mois pour un autre article sur le même sujet, afin de rappeler que la situation na pas changé depuis.

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Sarra Zaafrani Zenzeri en visite surprise aux services de la présidence du gouvernement

Von: walid
24. März 2025 um 17:25
Sarra Zaafrani Zenzeri en visite surprise aux services de la présidence du gouvernement

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a effectué, lundi, une visite “non annoncée” à des départements et services relevant de la présidence du gouvernement. Elle a notamment visité la Direction générale de la fonction publique, la Direction générale de la formation, la Direction générale des associations, le Corps de contrôle général des services publics […]

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Être ou ne pas être chef de gouvernement en Tunisie

24. März 2025 um 08:02

Le président Kais Saïed a nommé Sarra Zaafrani Zenzeri comme 4e chef de gouvernement, depuis 2021, et 11e depuis 2011, date de la Révolte du Jasmin en Tunisie. Une espérance de vie politique moyenne de seulement 15 mois pour chacun. Une rotation effrénée et qui ne rassure ni l’économie, ni la société. Est-ce un indicateur d’instabilité ? Est-ce un corrélât d’une inefficacité chronique au niveau gouvernemental?

Moktar Lamari *

Plusieurs questions se posent et plusieurs enjeux s’imposent dans le contexte d’une crise économique et monétaire sans précédent. Une crise économique qui secoue le sens du travail, qui vampirise l’investissement et qui enfonce le pays dans la dette et la stagflation.

Être chef de gouvernement est un métier qui ne s’improvise pas. C’est un métier politique que ceux et celles qui n’ont pas assumé une vie politique active et engagée ne peuvent pas exercer de façon efficace.

En Tunisie, on a tendance à négliger la complexité de la fonction et à sous-estimer les compétences liées.

Être ou ne pas être chef de gouvernement

Être chef de gouvernement, c’est un métier complexe et jonché de difficultés et d’imprévus. Il faut convaincre par un leadership assumé et efficace, pour pouvoir communiquer et mobiliser les parties prenantes (pouvoirs, ministères, régions, etc.). Et il faut comprendre les mécanismes de l’État, et les rouages macroéconomiques de l’économie nationale et de ses interdépendances avec les pays étrangers et les organismes internationaux.

On doit avoir une compréhension des concepts économiques clefs et de leur impact sur le niveau de vie des citoyens et sur les processus de la création de la richesse.

Multiplier les changements du chef de gouvernement a été un sport national pour l’ère post-2011. On préfère limoger le chef de gouvernement que de remettre en question les politiques publiques qui de facto n’ont pas fonctionné efficacement, parce qu’elles ont été mal conçues ou mal-implantées, ou les deux à la fois.

On enseigne à nos étudiants en sciences politiques et en sciences économiques qu’il faut détenir une expérience politique et une expertise technique pour pouvoir fixer de manière réaliste les bonnes priorités et pour faire tourner l’État, en créant la richesse et pas l’inverse.

Il faut au moins 9 mois pour maîtriser tous les mécanismes et les rouages de l’État, quand on occupe le poste de ministre, et un peu plus pour occuper efficacement celui de Premier ministre.

Durant l’ère de Ben Ali ou de Bourguiba (50 ans), les 8 premiers ministres duraient dans leur poste plusieurs années, peut-être un peu trop. Ils étaient tous des hommes et de la région de Monastir et environs.

Vision programme et agendas

Dans les régimes démocratiques, on ne change pas de chef de gouvernement sur un coup de tête, sans évaluation et sans consultation crédible (élections ou vote parlementaire). On ne prend pas le risque de brouiller en un rien de temps, les repères du fonctionnement économiques et les cibles visées par une équipe dirigée par un chef de gouvernement.

L’économie n’aime pas l’instabilité politique, hait les incertitudes et peut sanctionner toutes les mauvaises décisions, par des fuites de capitaux, atrophie des investissements, ou même contraction de l’emploi et de la croissance.

Dans les régimes démocratiques, on évalue les performances de chaque gouvernement, par des évaluations de politiques (domaine de recherche en sciences sociales); on mesure le niveau de confiance populaire à l’égard des gouvernements et des élites.

La confiance compte en politique publique et le citoyen a son mot à dire, durant ces moments clefs. Elle constitue le principal carburant de la vie politique, et le principal propulseur de l’économie.

Le changement de chef de gouvernement constitue un moment clef pour changer de vision, instaurer un nouveau momentum et dessiner un nouvel agenda.

La nomination de la nouvelle chef de gouvernement, à qui on souhaite tout le succès dans ses nouvelles fonctions, doit être assortie de transparence et de vision, quant aux priorités et à l’agenda gouvernemental dans le court terme.

L’économie tunisienne est à la peine, et les tensions sociopolitiques sont nombreuses et parfois explosives. Notre économie est handicapée par une productivité qui recule sans cesse et une politique monétaire qui vampirise l’investissement, la libre concurrence entre les opérateurs économiques.

Sans un vrai programme économique mobilisateur et sans une révision structurelle de la politique monétaire, on ne peut rien faire de différent et de concluant.

La marge de manœuvre gouvernementale est tributaire de la relance de la croissance, de la création d’emplois, du retour de l’investissement, et ultimement de la restauration de la confiance envers l’État dans son ensemble et ses institutions officielles ou informelles.

Les chiffres actuels indiquent que 2 à 3 citoyens sur 4 ne font pas du tout confiance aux principales institutions de l’État (administration, gouvernement, banque, parlement). Ces données viennent de la World Value Survey (2022).

La nouvelle cheffe de gouvernement doit restaurer la confiance du citoyen. Elle doit aussi nous afficher clairement sa vision, ses priorités et les changements à introduire pour faire autrement, et obtenir les résultats que ses prédécesseurs n’ont pas pu réaliser.

On n’obtient pas des résultats différents en faisant toujours les mêmes erreurs.

* Economiste universitaire.

Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

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Tunisie | Sarra Zaafrani Zenzeri étrenne ses nouvelles fonctions

22. März 2025 um 08:09

Aussitôt nommée par le président de la République, Kaïs Saïed, la nouvelle cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a présidé, vendredi 21 mars 2025, au palais du gouvernement à la Kasbah, la première réunion de… «l’équipe ministérielle», comme l’écrit l’agence officielle Tap.  

Imed Bahri

Lors de cette réunion inaugurale (pour elle), la cheffe du gouvernement  a exprimé sa gratitude et sa profonde fierté pour la confiance que lui a accordée le président Saïed en lui confiant une responsabilité nationale cruciale. Elle a souligné l’importance de renforcer les efforts pour servir au mieux la Tunisie, notamment en améliorant le niveau de préparation face aux défis. Il s’agit d’accélérer les réformes économiques, d’améliorer les conditions de vie des citoyens et de soutenir les catégories vulnérables. Parmi les priorités figurent également l’élaboration de législations nécessaires, l’impulsion des projets publics et l’élimination des obstacles entravant leur mise en œuvre.

Zaafrani Zenzeri a mis l’accent sur la nécessité d’intégrer les mesures financières et fiscales contenues dans le projet de loi de finances pour l’année 2025 dans le cadre de la vision de l’État et de ses orientations, comme l’a rapporté l’agence Tap.

Des finances publiques exsangues

Il s’agit, on l’a compris, de réviser ces deux lois élaborées par le gouvernement, adoptées par le parlement et ratifiées par le président de la République en décembre dernier pour les adapter aux décisions à caractère social prises entretemps par ce dernier et qui vont avoir d’importances incidences sur les finances publiques déjà exsangues.

La cheffe du gouvernement a également appelé à une transformation structurelle de l’économie nationale, à travers l’accélération la mise en œuvre des projets publics et le lancement de projets stratégiques, exhortant les ministres et les responsables à redoubler d’ efforts pour concrétiser les objectifs de développement, par l’adoption de nouvelles méthodes de travail afin de répondre aux attentes populaires et préserver la souveraineté nationale.

Zaafrani Zenzeri a jugé indispensable de favoriser la cohésion au sein de l’équipe gouvernementale et de garantir la mise en œuvre des politiques publiques conformément aux orientations et choix définis par le président de la République, ainsi qu’aux principes de la Constitution de 2022. Elle a affirmé que le gouvernement devait apporter une réelle valeur ajoutée pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple tunisien.

Diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit), spécialisée en génie civil, Zaafrani Zenzeri est également titulaire d’un diplôme d’ingénieur géotechnique de l’Université Gottfried-Wilhelm-Leibniz de Hanovre, en Allemagne. Son CV évoque également deux passages à l’École nationale d’administration puis à l’Institut de la Défense nationale.

En 1989, elle a rejoint la direction générale des ponts et chaussées au ministère de l’Equipement, où elle a occupé divers postes et suivi la mise en œuvre de divers projets, avant d’être nommée chef du département des travaux spéciaux du même ministère en 1992.

De 2014 à 2021, Zaafrani Zenzeri a été directrice générale de l’unité de suivi de la mise en œuvre des projets autoroutiers. En 2021, elle a été nommée ministre de l’Equipement dans le gouvernement Bouden, poste qu’elle agardé dans ceux de Hachani et Maddouri.

Elle a également exercé les fonctions de ministre des Transports par intérim du 12 mars au 25 août 2024, en remplacement de Rabie Majidi, limogé par Saïed.

La marge de manœuvre est étriquée

Zaafrani Zenzeri sait que sa tâche n’e sera’est pas facile et que sa marge de manœuvre est étriquée : la Tunisie connaît de graves difficultés économiques et financières, avec une croissance lente de 0,4% en 2024, un taux de chômage de 16% et une dette avoisinant 80% du PIB. Et pour ne rien arranger : le chef de l’Etat est déterminé à aller de l’avant dans ses politiques sociales, alors que l’argent se fait rare et que les bailleurs de fonds ne se bousculent pas au portillon.

On sait que tous les prédécesseurs de Zaafrani Zenzeri (5 en un peu plus de 5 ans) n’ont pas fait long feu à la Kasbah. Les paris sont donc lancés sur la durée du mandat de celle que personne n’attendait vraiment, et dont la carrière politique a connu hier une soudaine accélération. La politique est ainsi faite qu’elle récompense autant qu’elle châtie: la chute peut être aussi rapide que l’ascension, et gare à celui (ou celle) qui ne retient pas la leçon!

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Sarra Zaafrani Zenzeri préside sa première réunion ministérielle et fixe les priorités du gouvernement

Von: walid
21. März 2025 um 20:36
Sarra Zaafrani Zenzeri préside sa première réunion ministérielle et fixe les priorités du gouvernement

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a présidé, ce vendredi, au palais du gouvernement à la Kasbah, la première réunion de l’équipe ministérielle après sa nomination par le président de la République, Kaïs Saïed à la tête du gouvernement. Sarra Zaafrani Zenzeri a exprimé sa gratitude et sa profonde fierté pour la confiance que […]

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Que reproche Kaïs Saïed à Kamel Maddouri  ? (Vidéo)

21. März 2025 um 13:28

Le limogeage de Kamel Maddouri et son remplacement par Sarra Zaafrani Zenzeri, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mars 2025, a été précédé par une réunion du Conseil de sécurité nationale, au Palais de Carthage, au cours duquel le président de la République a parlé de «complots contre l’invulnérabilité de la Tunisie» et de «bandes criminelles qui opèrent dans plusieurs services publics à travers des agents à leur solde». Vidéo.

«Il est grand temps que chacun assume ses actions et soit responsable de tous ses choix, quel que soit son poste», a lancé le chef de l’Etat, en pointant les lobbys de la corruption et leurs agents qui chercheraient aujourd’hui à infiltrer le Palais de la Kasbah pour étendre leur influence, oubliant que la mission du gouvernement, du Premier ministère et du Secrétariat d’Etat à la présidence consiste à aider le chef de l’Etat, seul maître à bord, dans l’exercice de sa fonction exécutive.

Difficile de ne pas lire dans les déclarations du président de la république une accusation adressée au chef du gouvernement, présent dans la réunion, et qui allait être limogé quelques heures plus tard, de s’être détourné de la politique générale de l’Etat définie par le locataire du Palais de Carthage.

Evoquant certains faits divers qui se sont succédé la veille du mois de Ramadan, tels les cas de suicide et d’empoisonnement, de bouclage des routes par des manifestants, et de pénurie de certains produits de base, le chef de l’Etat a estimé qu’ils font partie d’un complot contre l’Etat et contre sa propre personne, d’autant que, selon lui, ils avaient lieu «au moment se tenait une réunion dans une capitale occidentale en présence de plusieurs personnes» et que «débutait à Tunis les audiences dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’Etat», impliquant de nombreux opposants.

Kaïs Saïed reproche-t-il au chef du gouvernement, présent dans la réunion du conseil de sécurité nationale, et qu’il allait limoger quelques heures plus tard, d’avoir mal géré tous ces événements, d’avoir failli dans l’application des instructions présidentielles ou même d’avoir été complice de certains lobbys de corruption ? On pourrait le penser, en attendant des éclaircissements à ce propos de la part de la plus haute autorité de l’Etat.

I. B.

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Tunisie | Kamel Maddouri limogé, Sarra Zaafrani Zenzeri appelée à la rescousse

21. März 2025 um 08:46

Surprise du chef ce vendredi matin, 21 mars 2025 : la présidence de la république a publié un communiqué laconique annonçant le limogeage du chef du gouvernement Kamel Maddouri et son remplacement par l’ex-ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Recevant la nouvelle cheffe du gouvernement, le président Saïed a insisté sur la nécessité d’optimiser la cohésion de l’action gouvernementale et d’aplanir tous les obstacles en vue de réaliser les attentes des Tunisiens, indique un communiqué de la Présidence de la République.

Par la même occasion, le président de la république a nommé Slah Zouari au poste de ministre de l’Equipement et de l’Habitat qui a prêté serment ce matin.

Slah Zouari, occupait le poste de directeur général des ponts et chaussées au ministère de l’Equipement.

La présidence de la république n’a pas cru devoir expliquer cette décision pour le moins inattendue, d’autant que M. Maddouri, nommé le 7 août 2024, n’a passé que 6 mois à son poste.

Mme Zenzeri Zaafrani est le 6e chef de gouvernement à siéger au Palais de la Kasbah depuis l’accession de Saïed à la présidence de la république fin 2019, après Elyes Fakhfakh, Hichem Mechichi, Najla Bouden, Ahmed Hachani et Kamel Maddouri. Excusez du peu…

I. B.

Slah Zouaei.

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