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Utap │ Inauguration du MarchĂ© de l’agriculture tunisien

23. Mai 2025 um 12:57

A l’occasion de la JournĂ©e internationale de la biodiversitĂ©, le MarchĂ© de l’agriculture tunisien a Ă©tĂ© inaugurĂ© Ă  Tunis, jeudi 22 mai 2025. Une initiative qui valorise les Ă©conomies agricoles locales et promeut la sĂ©curitĂ© alimentaire dans le cadre de la coopĂ©ration entre la Tunisie et l’Italie.

Selon la Fondation Campagna Amica, qui y est associĂ©e, ce projet est le fruit d’une collaboration entre le ministĂšre italien des Affaires Ă©trangĂšres, le Centre international de hautes Ă©tudes agronomiques mĂ©diterranĂ©ennes (Ciheam Bari), World Farmers Market Coalition et Fondazione Campagna Amica, avec la participation de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pĂȘche (Utap) et des communautĂ©s agricoles locales.

Chaque samedi, au siĂšge de l’Utap, 30 producteurs – dont de nombreuses femmes – proposeront aux citoyens des produits alimentaires locaux, frais et de saison, cultivĂ©s dans le respect de la biodiversitĂ©.

L’ambassade d’Italie Ă  Tunis a indiquĂ© que le lancement de ce marchĂ© a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© avec une soirĂ©e culinaire Ă  la rĂ©sidence de l’ambassadeur «La Charmeuse», Ă  travers un menu italo-tunisien Ă©laborĂ© par les chefs paysans Franca Cabras et Piero Ligorio en collaboration avec le chef tunisien Taha Trad.

«La promotion de l’agriculture biologique en Tunisie est au cƓur de l’engagement de la CoopĂ©ration italienne. Soutenir les producteurs locaux, c’est accompagner un dĂ©veloppement durable, fondĂ© sur le respect des ressources naturelles», a dĂ©clarĂ© Alessandro Prunas.

I. B.

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Le Royaume Uni ouvert aux entreprises technologiques tunisiennes  

23. Mai 2025 um 12:23

Il existe d’importantes opportunitĂ©s commerciales inexploitĂ©es pour les entreprises tunisiennes au Royaume-Uni, notamment dans les secteurs de la technologie et du textile, a dĂ©clarĂ© l’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Roderick Drummond. VidĂ©o.

S’exprimant lors d’un entretien avec l’agence Tap, l’ambassadeur a soulignĂ© le potentiel de renforcement des liens commerciaux et d’investissement mutuel.

«La technologie est un vĂ©ritable atout pour la Tunisie», a dĂ©clarĂ© M. Drummond, ajoutant qu’il existe «d’importantes opportunitĂ©s de collaboration avec des entreprises britanniques et d’investissements accrus dans les entreprises tunisiennes de ce secteur, par exemple dans la fintech».

Evoquant les rĂ©cents Ă©vĂ©nements qui ont incitĂ© le Royaume-Uni Ă  s’intĂ©resser Ă  l’innovation tunisienne, le diplomate a parlĂ© des rĂ©centes rencontres Ă  Londres, au cours de laquelle des entreprises technologiques tunisiennes ont prĂ©sentĂ© leurs innovations.

«Des efforts sont en cours pour connecter plus efficacement les entreprises tunisiennes aux marchĂ©s financiers londoniens afin de stimuler les investissements», a dĂ©clarĂ© M. Drummond, ajoutant qu’il existe «un rĂ©el potentiel pour les jeunes – et les moins jeunes – ingĂ©nieurs, entrepreneurs et scientifiques» dans les domaines liĂ©s Ă  la technologie.

Concernant le textile, l’ambassadeur a estimĂ© que la rĂ©putation de longue date de la Tunisie en matiĂšre de «qualitĂ© et de savoir-faire» pouvait ĂȘtre davantage mise Ă  profit. En alliant cette tradition Ă  un «design innovant et des pratiques durables», la Tunisie pourrait rĂ©pondre Ă  la demande croissante du Royaume-Uni en produits de mode Ă©thiques et de haute qualitĂ©. «Nous cherchons constamment Ă  exploiter les opportunitĂ©s offertes par le Royaume-Uni», a-t-il prĂ©cisĂ©.

Drummond a Ă©galement annoncĂ© la participation de dix startups technologiques tunisiennes Ă  la London Tech Week en juin, oĂč elles prĂ©senteront leurs travaux sur un stand tunisien dĂ©diĂ©. Il a dĂ©crit l’évĂ©nement comme «l’un des plus grands Ă©vĂ©nements du calendrier technologique mondial» et a indiquĂ© qu’il bĂ©nĂ©ficierait du soutien de Conect International et de la Chambre de commerce tuniso-britannique.

«Je pense qu’elles Ă©tabliront des liens formidables avec le monde entier grĂące Ă  cet Ă©vĂ©nement londonien», a-t-il dĂ©clarĂ©, soulignant que le Royaume-Uni s’apprĂȘte Ă  dĂ©voiler une nouvelle stratĂ©gie industrielle visant Ă  rationaliser les opĂ©rations commerciales et Ă  crĂ©er des opportunitĂ©s d’investissement.

«Nous cherchons Ă  encourager les investissements dans les deux sens, ce qui me semble important. La Grande-Bretagne est de retour. La Grande-Bretagne est vĂ©ritablement ouverte aux affaires», a soulignĂ©M. Drummond en Ă©voquant les rĂ©cents accords signĂ©s par le Royaume-Uni avec l’Union europĂ©enne, l’Inde et les États-Unis, qui, selon lui, tĂ©moignent d’une «rĂ©elle ouverture» ​​du Royaume-Uni dans ses Ă©changes commerciaux internationaux. «Nous sommes Ă©galement ouverts Ă  la Tunisie», a-t-il conclu.

Vidéo.

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Visa britannique â”‚ 75% des demandes de Tunisien.ne.s sont approuvĂ©es

23. Mai 2025 um 11:51

Plus de 75% des demandes de visa britannique dĂ©posĂ©es par des Tunisiens sont approuvĂ©es, a dĂ©clarĂ© Marc Owen, directeur des visas et de l’immigration au Royaume-Uni, qui constate un intĂ©rĂȘt croissant des Tunisien.ne.s pour l’apprentissage de la langue anglaise.

«Ici, en Tunisie, on a l’impression qu’il est difficile d’obtenir un visa et que le taux de refus est Ă©levĂ©, et je voudrais simplement corriger cette impression», a-t-il dĂ©clarĂ©. «En rĂ©alitĂ©, notre taux d’octroi dĂ©passe 75%, ce qui est bien plus Ă©levĂ© que dans d’autres pays», a prĂ©cisĂ© M. Owen.

Le systĂšme de visa britannique est fondamentalement diffĂ©rent de celui de nombreux pays Schengen, a  soulignĂ© le responsable britannique, ajoutant : «Beaucoup de pays Schengen vous imposent une longue liste de documents Ă  fournir. Au Royaume-Uni, nous n’imposons pas de fournir de documents.»

Les demandeurs sont plutĂŽt tenus d’expliquer l’objet de leur visite et de fournir des justificatifs appropriĂ©s : «Pourquoi venez-vous au Royaume-Uni ? Qui venez-vous rencontrer? Comment comptez-vous financer votre sĂ©jour? Pourquoi reviendrez-vous en Tunisie Ă  la fin de votre sĂ©jour? Si votre dossier est bien prĂ©parĂ©, il y a de fortes chances qu’il soit approuvé», a expliquĂ© le responsable.

Il a Ă©galement soulignĂ© la facilitĂ© d’accĂšs au systĂšme de demande de visa. Toutes les demandes sont soumises en ligne, suivies d’un rendez-vous avec le centre de demande de visa de Tunis, gĂ©rĂ© par le partenaire commercial du Royaume-Uni, VFS Global.

«Ces rendez-vous sont disponibles sous cinq jours ouvrables pour tous», a indiquĂ© Owen, prĂ©cisant : «C’était le cas hier. Ce sera le cas demain. C’est une diffĂ©rence essentielle avec de nombreux pays Schengen.»

«La dĂ©cision concernant les visas est prise au Royaume-Uni et non Ă  l’ambassade ici Ă  Tunis, ce qui signifie que nous disposons de beaucoup plus de personnel pour traiter les demandes de visa», a encore expliquĂ© M. Owen.

Le dĂ©lai de traitement standard pour les visas de visite, de travail ou d’études est de 15 jours ouvrables, avec un service prioritaire disponible sous 5 jours. Une fois la dĂ©cision prise, les demandeurs retournent au centre des visas pour rĂ©cupĂ©rer leur passeport.

La pĂ©riode estivale s’annonçant chargĂ©e, M. Owen a encouragĂ© les demandeurs Ă  dĂ©poser leurs demandes le plus tĂŽt possible. «Vous pouvez dĂ©poser votre demande jusqu’à 90 jours avant votre dĂ©part, et c’est une bonne chose, mĂȘme si notre service est fiable», a-t-il dĂ©clarĂ©.

Le Royaume-Uni perçoit un potentiel de croissance considĂ©rable de demandeurs de visas dans le secteur de l’éducation. «J’étais au British Council et j’ai pu constater l’ampleur du travail accompli ici en Tunisie», a-t-il dit, en soulignant l’intĂ©rĂȘt croissant des Tunisiens pour l’apprentissage de l’anglais et le dĂ©veloppement de leurs compĂ©tences linguistiques, qu’il a dĂ©crit comme mutuellement bĂ©nĂ©fique. «Je pense que cela profite au Royaume-Uni. C’est un domaine sur lequel nous souhaitons vivement capitaliser», a-t-il conclu.

 D’aprĂšs Tap.

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Kaïs Saïed promet un «lendemain radieux» aux Tunisien.ne.s

23. Mai 2025 um 11:16

A l’ouverture du conseil des ministres qu’il a prĂ©sidĂ© hier, jeudi 22 mai 2025, au Palais de Carthage, s’est fĂ©licitĂ© de la joie provoquĂ©e par la suppression de la sous-traitance dans le Code du travail.

«La joie gagnera tous les autres secteurs avec des solutions radicales qui rompraient une fois pour toutes avec le dĂ©testable passé», aurait promis le chef de l’Etat selon le communiquĂ© publiĂ© par la prĂ©sidence de la rĂ©publique. «Demain sera illuminĂ© par les lumiĂšres de la justice, de la libertĂ© et de la dignitĂ© nationale, et ce dans le contexte de l’harmonie existante entre les fonctions lĂ©gislative et exĂ©cutive, lesquelles sont l’émanation de la volontĂ© populaire», aurait encore dĂ©clarĂ© SaĂŻed, selon le mĂȘme communiquĂ©.

«Ce lendemain radieux est tout proche pour ceux qui savent voir», a-t-il conclu dans ce qui ressemble Ă  une rĂ©ponse Ă  toutes les prĂ©visions nĂ©gatives relatives Ă  l’économie nationale Ă©manant d’experts nationaux et internationaux, et qui soulignent une croissance atone, un recul de l’investissement, un dĂ©ficit extĂ©rieur chronique, une persistance du chĂŽmage et une rĂ©gression du pouvoir d’achat des citoyens en raison de la poursuite des hausses des prix.

SaĂŻed espĂšre, peut-ĂȘtre, que ses politiques sociales vont renverser cette tendance.

I. B.

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Tunisie │ DĂ©cĂšs de Mokhtar Dakhlia, premier DG de la Steg

23. Mai 2025 um 10:42

L’information a Ă©tĂ© diffusĂ©e par Hassen Zargouni, dans un poste Facebook : le dĂ©cĂšs, mercredi 21 mai 2025, Ă  l’ñge de 93 ans, de Mokhtar Dakhlia, ingĂ©nieur principal diplĂŽmĂ© de SupĂ©lec France en 1958, fondateur et premier directeur gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© tunisienne d’électricitĂ© et du gaz (Steg), en 1962.

«Originaire de Nefta, dans le sud-ouest tunisien, le dĂ©funt est le pĂšre de la cĂ©lĂšbre anthropologue tunisienne de renommĂ©e internationale, Jocelyne (NaĂŻma) Dakhlia, du regrettĂ© docteur Nabil Dakhlia et du docteur Jamil Dakhlia, doyen de la Sorbonne Nouvelle Ă  Paris», Ă©crit Zargouni. Et de rappeler : «Homme de lettres Ă©galement, le dĂ©funt a publiĂ© des recueils de poĂ©sie en langue française, oĂč il cĂ©lĂ©brait la patrie tunisienne, sa terre natale du JĂ©rid, Nefta — surnommĂ©e ‘‘la petite Koufa’’ — ainsi que la ville de MĂ©tlaoui, dans le bassin minier, oĂč il a grandi.»

Bienfaiteur discret, il avait consacrĂ© sa vie Ă  la prise en charge des orphelins. La dĂ©pouille de Mokhtar Dakhlia sera inhumĂ©e dans un cimetiĂšre musulman en France, oĂč rĂ©sident son fils et une partie de sa famille.

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Tunisie │ Le GĂ©oparc Dahar, une richesse gĂ©ologique, culturelle et touristique

23. Mai 2025 um 09:56

L’évaluation du dossier de la Tunisie pour l’inscription du GĂ©oparc Dahar au patrimoine mondial, Ă©tait au centre d’0une sĂ©ance de travail tenue, vendredi 23 mai 2025, au siĂšge du gouvernorat de Tataouine, avec la dĂ©lĂ©gation de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la culture (Unesco) en visite d’inspection dans la rĂ©gion. (Ph. Le village berbĂšre de Douiret dans la zone semi-dĂ©sertique du Dahar).

La séance a eu lieu en présence des membres de la commission scientifique nationale, de certains responsables régionaux ainsi que des membres de la société civile.

A cette occasion, une prĂ©sentation a Ă©tĂ© faite par Khaled Hachicha, directeur gĂ©nĂ©ral Ă  l’Office de dĂ©veloppement du Sud (ODS), portant sur le dĂ©veloppement, les ressources humaines et les Ă©lĂ©ments attractifs du patrimoine dans les gouvernorats du Sud-Est, notamment la zone oĂč s’étend le GĂ©oparc Dahar. Cette zone couvre trois gouvernorats, de Matmata au nord (GabĂšs) jusqu’à Dehiba (Tataouine) au sud, en passant par Beni Khedache (MĂ©denine), a-t-il expliquĂ©.

Le responsable rĂ©gional a soulignĂ© les ressources naturelles et les infrastructures dans les divers domaines de dĂ©veloppement Ă©conomique au Sud-Est et l’intĂ©rĂȘt d’un dĂ©veloppement durable qui prĂ©serve la diversitĂ© et la richesse naturelle dans cette rĂ©gion.

Dans leur présentation, le Commissaire régional au Tourisme, Jameleddine Ben Jabeur, et le président de la Fédération du tourisme authentique Destination Dahar (FTADD), Mohamed Dabbabi, ont évoqué les aspects touristiques et patrimoniaux de la zone avec ses multiples sites géographiques et historiques et qui abrite des auberges, des pensions et des résidences rurales, composantes essentielles du tourisme alternatif.

Un facteur de richesse pour le tourisme culturel

Les deux responsables ont fait savoir que la prĂ©servation des sites gĂ©ologiques et patrimoniaux constitue un vĂ©ritable facteur de richesse pour le tourisme culturel et scientifique dans la rĂ©gion, souhaitant voir se renforcer ce secteur prometteur avec l’inscription future du GĂ©oparc Dahar au patrimoine mondial.

Dans une dĂ©claration Ă  l’agence Tap, le reprĂ©sentant de l’Unesco, Jean Sumon Pages, a exprimĂ© son admiration pour les sites gĂ©ologiques visitĂ©s au cours des deux derniers jours, et le patrimoine assez riche et distinguĂ© de la zone du GĂ©oparc Dahar.

Le responsable onusien a relevĂ© l’enthousiasme constatĂ© chez la communautĂ© depuis son arrivĂ©e et sa volontĂ© de faire rĂ©ussir la candidature tunisienne, en notant en particulier le patrimoine culturel et gĂ©ologique, la contribution des femmes artisanes et la haute valeur scientifique des sites se trouvant dans toute la zone du parc gĂ©ologique.

La dĂ©lĂ©gation de l’Unesco composĂ©e de deux experts, un Français et un Belge, est en visite de quatre jours au Sud-Est du pays, du 21 au 25 mai 2025, dans le cadre de l’évaluation du dossier technique prĂ©sentĂ© par la Tunisie fin novembre 2024, pour l’inscription du  GĂ©oparc Dahar parmi les gĂ©oparcs mondiaux de l’Unesco.

La visite couvre plusieurs sites gĂ©ologiques et gĂ©ographiques dans les rĂ©gions de Tataouine, MĂ©denine et GabĂšs. Au MusĂ©e de la mĂ©moire de la Terre, composante du parc gĂ©ologique, ils ont pris connaissance des prĂ©cieux fossiles qu’il contient, notamment de dinosaures, qui remontent Ă  plus de 100 millions d’annĂ©es.

Les experts de l’Unesco devront soumettre leur rapport d’ici septembre 2025. Le GĂ©oparc Dahar est parmi 11 nouvelles candidatures relatives Ă  la dĂ©signation de gĂ©oparcs mondiaux qui seront Ă©valuĂ©es en 2025 par l’Unesco.

Une importance géologique, écologique et culturelle

Le GĂ©oparc Dahar est situĂ© dans la partie sud-est de la Tunisie. Le territoire prĂ©sente des plateaux en gradins sĂ©parĂ©s par des escarpements, des vallĂ©es et des bassins, couvrant une grande partie du plateau du Dahar (6 000 kmÂČ au total).

Le rĂ©sumĂ© publiĂ© dans le site de l’Uneco parle d’un site naturel qui s’étend de la rĂ©gion de Remada au sud, Ă  celle de Matmata au nord, en passant par le massif montagneux du Jebel Tebaga de MĂ©denine et douze communes.

Collectivement, le géoparc représente une transition entre les plaines cÎtiÚres méditerranéennes et le désert du Sahara, ce qui lui confÚre une importance géologique, écologique et culturelle.

Le GĂ©oparc Dahar porte des traces des 250 derniers millions d’annĂ©es de l’histoire de la Terre. Il existe une grande diversitĂ© gĂ©ographique liĂ©e aux variations pĂ©trologiques et minĂ©ralogiques Ă  travers le territoire, ainsi qu’une richesse remarquable en fossiles, transformations diagĂ©nĂ©tiques et gĂ©omorphologie.

Les gĂ©oparcs mondiaux Unesco sont des zones gĂ©ographiques uniques et unifiĂ©es oĂč des sites et des paysages d’importance gĂ©ologique internationale sont gĂ©rĂ©s selon un concept holistique de protection, d’éducation et de dĂ©veloppement durable. Leur approche ascendante, qui combine conservation et dĂ©veloppement durable tout en impliquant les communautĂ©s locales, est de plus en plus populaire.

Il y a actuellement 229 géoparcs mondiaux Unesco dans 50 pays.

D’aprùs Tap.

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Tunisie │ Recul de l’indice de la production industrielle

23. Mai 2025 um 09:29

L’industrie tunisienne va trĂšs mal. Les investissements dans le secteur sont en recul, ainsi que sa part dans les exportations globales du pays. Et pour ne rien arranger, l’indice de la production industrielle a baissĂ© de 3,6% passant de 91,3 en dĂ©cembre 2023 Ă  88 en dĂ©cembre 2024.

C’est ce qui ressort du Tableau de bord de la conjoncture Ă©conomique relatif au mois de mars 2025, publiĂ© par l’Institut tunisien de la compĂ©titivitĂ© et des Ă©tudes quantitatives (Itceq), qui explique cette diminution par, principalement, la baisse de production observĂ©e au niveau des secteurs de l’énergie (-22%), des textiles, habillement et cuir (-3%), des industries chimiques (-0,9%) et des industries de matĂ©riaux de construction, cĂ©ramique et verre (-0.8%).

En revanche, la production a augmenté dans le secteur des mines (+27,9%), des industries agro-alimentaires (8,3%) et des industries diverses (0,4%).

I. B. (avec Tap).

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Trump accuse l’Afrique du Sud de gĂ©nocide contre les Blancs

23. Mai 2025 um 08:47

En persistant dans son accusation de l’Afrique du Sud de gĂ©nocide contre les Afrikaners, les Blancs qui descendent des colons nĂ©erlandais, le prĂ©sident amĂ©ricain ne le fait pas par hasard. Ces accusations bien que sans fondements trouvent un large Ă©cho auprĂšs des suprĂ©macistes blancs amĂ©ricains qui sont un socle Ă©lectoral important pour Trump, ensuite ces accusations ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formulĂ©es par Elon Musk, membre de l’administration Trump et lui-mĂȘme Afrikaner, qui a des litiges d’ordre Ă©conomique avec le gouvernement sud-africain et qui cherche Ă  se venger.

Imed Bahri

Trump lui-mĂȘme se venge de l’Afrique de Sud en l’accusant de gĂ©nocide car le pays de Mandela a Ă©tĂ© le chef de file des pays qui ont accusĂ© IsraĂ«l de gĂ©nocide et a poursuivi l’État hĂ©breu devant la Cour internationale de Justice (CIJ). 

Le prĂ©sident amĂ©ricain a accueilli, mercredi 21 mai 2025, Ă  la Maison Blanche, son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans un contexte de tensions diplomatiques sans prĂ©cĂ©dent suite au dĂ©cret prĂ©sidentiel de fĂ©vrier de Trump accusant le gouvernement sud-africain de gĂ©nocide contre les Blancs. L’ordre autorisait l’admission d’un groupe de rĂ©fugiĂ©s afrikaners, suspendait l’aide au pays et expulsait l’ambassadeur sud-africain de Washington. En recevant Ramaphosa, Trump a accusĂ© de nouveau Pretoria de gĂ©nocide contre les Afrikaners. 

Selon une enquĂȘte approfondie publiĂ©e par The Intercept, les racines de cette escalade remontent Ă  2018, lorsqu’une organisation d’extrĂȘme droite appelĂ©e AfriForum a lancĂ© une campagne de propagande aux États-Unis affirmant que les agriculteurs blancs d’Afrique du Sud Ă©taient tuĂ©s et persĂ©cutĂ©s pour des raisons raciales. Cette campagne a eu un large Ă©cho au sein de la droite amĂ©ricaine.

Trump amplifie le récit victimaire des Afrikaners blancs

En aoĂ»t de la mĂȘme annĂ©e, Trump a tweetĂ© qu’il avait demandĂ© au DĂ©partement d’État d’enquĂȘter sur «la confiscation des terres et le meurtre d’agriculteurs» donnant ainsi Ă  ces allĂ©gations un puissant coup de pouce politique. Cependant, cette campagne n’était qu’un outil de politique intĂ©rieure en Afrique du Sud, visant Ă  reproduire le rĂ©cit victimaire des Afrikaners blancs aprĂšs avoir perdu le contrĂŽle politique depuis la fin de l’apartheid en 1994.

Bien que l’élite afrikaner reste Ă©conomiquement dominante, la montĂ©e du parti de gauche des Combattants pour la libertĂ© Ă©conomique, dirigĂ© par Julius Malema, et les demandes croissantes de redistribution des terres ont accru les tensions au sein de la sociĂ©tĂ© sud-africaine.

Des organisations comme AfriForum ont rapidement exploitĂ© cette tension pour promouvoir des programmes d’extrĂȘme droite, tant au niveau national qu’international, avec une campagne massive de relations publiques qui prĂ©sentait les Blancs comme des victimes opprimĂ©es.

La dĂ©cision surprise de Trump de les accepter comme rĂ©fugiĂ©s a Ă©tĂ© tournĂ©e en dĂ©rision en Afrique du Sud, oĂč elle a Ă©tĂ© surnommĂ©e «le Grand Tsek», dans un double sens faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la fois au Grand Trek -la migration historique des colons hollandais de la colonie du Cap vers l’intĂ©rieur du pays au milieu des annĂ©es 1800- et au mot tsek, une expression familiĂšre en afrikaans (langue des Afrikaners) qui se traduit grossiĂšrement par «va te faire foutre»

L’organisation elle-mĂȘme a fini par se rĂ©tracter aprĂšs la publication du dĂ©cret de Trump en tenant une confĂ©rence de presse au cours de laquelle elle a niĂ© avoir demandĂ© l’asile politique pour les Blancs. Son prĂ©sident, Kallie Kriel, a affirmĂ© que les Afrikaners font partie de l’Afrique du Sud et ne cherchent pas Ă  la quitter. Il a rĂ©agi de la sorte afin de contenir la colĂšre populaire. Toutefois, le mal Ă©tait fait.

Le gouvernement sud-africain refuse catĂ©goriquement les allĂ©gations de gĂ©nocide qui sont sans fondement et ignorent le contexte historique d’inĂ©galitĂ© que le gouvernement tente de rĂ©soudre.

Quant au peuple sud-africain, il a choisi de réagir à sa maniÚre. Des vidéos satiriques sont devenues virales sous le titre «Des choses terribles arrivent» montrant des Blancs vivant dans des villas de luxe, buvant des boissons au son de la musique tout en étant servis par des employés noirs.

«Mon pays n’a pas les moyens de vous offrir un avion!»

Le prĂ©sident Ramaphosa a lui-mĂȘme balayĂ© d’un revers de main les accusations de Trump mais face Ă  l’insistance de celui-ci dans ses accusations sans fondements, il lui a rĂ©torquĂ© ironiquement : «DĂ©solĂ© monsieur le prĂ©sident, mon pays n’a pas les moyens de vous offrir un avion!», faisant allusion au nouvel avion offert par le Qatar Ă  Trump. Ramaphosa se moquait du caractĂšre vĂ©nal du prĂ©sident amĂ©ricain qui peut changer d’avis en fonction des largesses faites par ses homologues. Ce Ă  quoi le trĂšs culottĂ© Trump a rĂ©pondu: «Je l’aurais accepté»

MalgrĂ© son caractĂšre comique, la crise a rĂ©vĂ©lĂ©, comme l’a rapportĂ© The Intercept, que la campagne n’était pas seulement motivĂ©e par des considĂ©rations nationales mais qu’elle Ă©tait Ă©galement utilisĂ©e comme levier contre l’Afrique du Sud dans des affaires internationales notamment le procĂšs intentĂ© par le gouvernement Ramaphosa contre IsraĂ«l devant la CIJ. Des considĂ©rations d’ordre Ă©conomiques existent Ă©galement, Starlink (fournisseur d’accĂšs Ă  Internet par satellite de la sociĂ©tĂ© SpaceX) promu par l’entrepreneur sud-africain Elon Musk fait face Ă  des obstacles rĂ©glementaires en Afrique du Sud liĂ©s Ă  son non-respect des politiques d’autonomisation des Noirs.

Bien que l’Afrique du Sud soit confrontĂ©e Ă  de sĂ©rieux dĂ©fis politiques et Ă©conomiques, notamment la baisse de popularitĂ© du CongrĂšs national africain au pouvoir, «la campagne gĂ©nocidaire» par son ridicule est devenue un rare moment d’unitĂ© unissant la majoritĂ© de la populaire dans le rejet d’un rĂ©cit qui tente de reproduire un grief colonial inversĂ©.

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Des personnalitĂ©s israĂ©liennes â”‚ «Oui, il est temps de reconnaĂźtre l’Etat de Palestine»

23. Mai 2025 um 08:16

Les dirigeants * de La Paix Maintenant, organisation israĂ©lienne militant pour une solution politique au conflit israĂ©lo-palestinien, et de l’European Jewish Call for Reason (JCall), rĂ©seau associatif composĂ© de Juifs europĂ©ens qui Ɠuvre pour un accord entre IsraĂ©liens et Palestiniens, ont publiĂ© l’appel suivant pour une reconnaissance israĂ©lienne de l’Etat de Palestine.

Nous, responsables de La Paix Maintenant et de JCall, appelons Ă  l’établissement d’un État palestinien aux cĂŽtĂ©s d’IsraĂ«l – et ce, depuis la crĂ©ation de nos mouvements. En effet, les Palestiniens ont droit Ă  leur État, comme les Juifs qui ont obtenu le leur en 1948.

Nous avons créé en 1980 La Paix Maintenant pour soutenir le mouvement israĂ©lien Shalom Akhshav (Peace Now), qui s’oppose, depuis sa fondation en IsraĂ«l, Ă  l’occupation et Ă  la colonisation de la Cisjordanie et de Gaza. Nous avons soutenu toutes les initiatives de paix qui se sont succĂ©dĂ©, pour qu’IsraĂ«l Ă©vacue ces rĂ©gions dans le cadre d’un accord et qu’y soit créé un État palestinien Ă  cĂŽtĂ© d’IsraĂ«l dans des frontiĂšres sĂ»res et reconnues. En 2010, nous avons lancĂ© JCall, l’appel Ă  la raison de citoyens europĂ©ens juifs indĂ©fectiblement attachĂ©s Ă  l’avenir et Ă  la sĂ©curitĂ© d’IsraĂ«l, parce que nous Ă©tions conscients du danger pour IsraĂ«l de continuer cette occupation et de poursuivre la crĂ©ation d’implantations juives en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de JĂ©rusalem-Est.

Jusqu’à prĂ©sent notre engagement ne visait pas Ă  Ă©tablir un État palestinien immĂ©diatement, mais Ă  soutenir tous les plans et initiatives pour que cet État advienne. Ceux-ci ont toujours reposĂ© sur un certain nombre de principes qui tiennent compte de la rĂ©alitĂ© sur le terrain et permettent de rĂ©pondre aux attentes lĂ©gitimes des deux peuples : crĂ©ation d’un État palestinien en Cisjordanie et Ă  Gaza, avec un Ă©change de territoires pour limiter le nombre d’IsraĂ©liens installĂ©s en Cisjordanie qu’il faudrait dĂ©placer afin que les Palestiniens puissent disposer d’une continuitĂ© territoriale en Cisjordanie avec un lien Ă  la bande de Gaza ; dĂ©militarisation de l’État palestinien ; partage de JĂ©rusalem avec rattachement des quartiers arabes Ă  l’État palestinien ; renonciation au droit au retour en IsraĂ«l des rĂ©fugiĂ©s arabes de 1948 et de leurs descendants, ce qui mettrait un terme dĂ©finitif Ă  ce conflit centenaire et ne ferait pas de cet État palestinien un tremplin pour de futures revendications sur tout le territoire de la Palestine mandataire ; et enfin, reconnaissance mutuelle des deux États et de leur lĂ©gitimitĂ©.

Nous avions soutenu les accords d’Oslo, qui devaient aboutir Ă  la crĂ©ation d’un État palestinien en donnant Ă  l’AutoritĂ© palestinienne une autonomie progressive sur les grandes villes de Cisjordanie puis sur les autres territoires. Mais le processus d’Oslo a Ă©tĂ© un Ă©chec. Le temporaire est devenu permanent ; le rĂ©gime d’occupation de la zone C, qui reprĂ©sente prĂšs de 60% de la Cisjordanie et est sous la responsabilitĂ© administrative israĂ©lienne, a conduit Ă  sa colonisation accĂ©lĂ©rĂ©e et Ă  un travail de sape de la viabilitĂ© du futur État palestinien. Le statu quo, qui s’effritait progressivement, est en lambeaux depuis l’attaque et les massacres du 7 octobre perpĂ©trĂ©s par le Hamas en IsraĂ«l et la guerre meurtriĂšre qui s’en est suivie Ă  Gaza.

Aujourd’hui le gouvernement israĂ©lien multiplie ses projets de colonisation en Cisjordanie, oĂč les violences des colons s’aggravent sans que l’armĂ©e n’intervienne. Et la guerre Ă  Gaza se poursuit sans que le gouvernement israĂ©lien ait dĂ©fini une stratĂ©gie pour gĂ©rer la situation de ce territoire quand elle aura pris fin. AprĂšs plus de 19 mois de conflit, le Hamas n’a toujours pas Ă©tĂ© dĂ©fait complĂ©tement, la majoritĂ© des otages libĂ©rĂ©s ne l’ont Ă©tĂ© que suite Ă  des nĂ©gociations, et le nombre de victimes civiles palestiniennes est injustifiable et nous bouleverse tous.

Devant cette situation, nous pensons qu’il est nĂ©cessaire de franchir une nouvelle Ă©tape. On ne peut plus se contenter de dĂ©clarations de principes sur la solution Ă  deux États, qui reste encore la seule solution raisonnable pour mettre fin Ă  ce conflit. C’est parce que nous sommes attachĂ©s Ă  IsraĂ«l en tant qu’État juif et dĂ©mocratique ouvert sur le monde, c’est parce que nous refusons la poursuite par IsraĂ«l de l’occupation et de la domination d’un autre peuple, c’est parce que nous souhaitons que ce peuple puisse lui aussi disposer de son État libre et indĂ©pendant Ă  cĂŽtĂ© d’IsraĂ«l, que nous appelons Ă  sa reconnaissance. Celle-ci n’est nullement, quoi qu’en disent certains, un cadeau fait au Hamas qui, lui, s’oppose Ă  l’existence d’IsraĂ«l et revendique un État islamique de la riviĂšre Ă  la mer. C’est la seule possibilitĂ© pour permettre aux deux peuples de vivre, un jour prochain, en sĂ©curitĂ© dans leurs États.

Nous soutenons le projet qui a Ă©tĂ© envisagĂ© d’inscrire cette reconnaissance par la France dans le cadre global d’un plan de paix rĂ©gional comportant : un cessez-le-feu permanent Ă  Gaza et la libĂ©ration de tous les otages; la reconstruction de Gaza avec le soutien des pays arabes et occidentaux; et la mise en place d’une gestion de ce territoire par une administration civile incluant des Palestiniens sans le Hamas, sa dĂ©militarisation, ainsi que la reconnaissance de l’existence d’IsraĂ«l par les pays arabes qui ne l’ont pas encore fait.

Cette reconnaissance par la France de la Palestine – qui serait suivie probablement par celle d’autres pays europĂ©ens – renforcerait son statut d’État sur la scĂšne internationale et lui permettrait d’engager, le jour venu, des nĂ©gociations d’État Ă  État avec IsraĂ«l, notamment sur la question des frontiĂšres. Il n’est plus possible de conditionner plus longtemps la reconnaissance de l’État de Palestine. C’est maintenant qu’il faut le reconnaĂźtre.

* David Chemla, Giorgio Gomel, Alexandre Journo, Ilan Rozenkier et MeĂŻr Waintrater.

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Shluq │ La Sicile rencontre la Tunisie en cinq concerts

23. Mai 2025 um 07:52

De mai Ă  octobre 2025 Ă  Tunis, le festival Â«Shluq – Musique en mouvement» propose un voyage sonore entre tradition et innovation, promu par l’Institut Italien de Culture et l’agence Chullu.

Musiques contemporaines, identitĂ©s mĂ©diterranĂ©ennes et dialogue culturel sont au cƓur du festival musical Â«Shluq – Musique en mouvement. Trajectoires sonores entre Sicile et Tunisie», promu par l’Institut Italien de Culture de Tunis en collaboration avec Chullu, agence crĂ©ative active entre Milan et Modica.

L’évĂ©nement, qui se dĂ©roulera de mai Ă  octobre 2025 dans diffĂ©rents espaces culturels de la capitale, vise Ă  valoriser la musique comme un outil privilĂ©giĂ© de rencontre entre les cultures.

Le mot Â«Shluq» Ă©voque en effet le scirocco, ce vent chaud qui souffle du Sahara vers la MĂ©diterranĂ©e europĂ©enne, mĂ©taphore idĂ©ale d’un voyage musical entre identitĂ©, mĂ©moire et innovation. Au cƓur du projet, cinq concerts en direct, avec certains des artistes et collectifs les plus intĂ©ressants de la scĂšne musicale contemporaine sicilienne.

Le festival dĂ©butera le 29 mai au B7L9 de La Marsa (Tunis) avec le collectif Lero Lero. DirigĂ© par Fabio Rizzo, Alessio BondĂŹ, Donato di Trapani et Giovanni Parrinello, Lero Lero explore et rĂ©invente les chants et sonoritĂ©s de la tradition orale sicilienne Ă  travers un langage moderne et expĂ©rimental. Leur performance au B7L9 sera enrichie par la participation exceptionnelle de la chanteuse tunisienne Nessrine Jabeur, marquant l’ouverture d’un pont artistique et gĂ©nĂ©rationnel.

Le deuxiĂšme concert, le 12 juin Ă©galement au B7L9, mettra en scĂšne Cesare Basile, figure de proue de la musique d’auteur italienne, qui prĂ©sentera son dernier album Â«Saracena», un projet entiĂšrement en langue sicilienne inspirĂ© par les diasporas contemporaines et les mouvements migratoires.

Le 23 juillet, le festival fera Ă©tape Ă  Hammamet avec le collectif milanais Addict Ameba, groupe reconnu pour sa capacitĂ© Ă  fusionner, avec maĂźtrise et naturel, afrobeat, ethno-jazz, psychĂ©dĂ©lisme et rythmes latins. Le groupe, nĂ© dans le quartier Casoretto Ă  Milan, sera accompagnĂ© du chanteur et acteur tunisien Rabii Brahim.

Le quatriĂšme Ă©vĂ©nement, le 27 septembre Ă  Tunis, sera assurĂ© par le cĂ©lĂšbre percussionniste Alfio Antico, considĂ©rĂ© comme un maĂźtre et innovateur du tambourin traditionnel (tammorra), dont la musique combine rythmes archaĂŻques, poĂ©sie et performance théùtrale.

Pour clĂŽturer le festival «Shluq», le 14 octobre Ă  Tunis, la chanteuse et auteure-compositrice Anna Castiglia, originaire de Catane, montera sur scĂšne. Artiste jeune Ă  la voix personnelle, ironique et poĂ©tique, elle est cofondatrice du collectif fĂ©ministe Canta Fino a Dieci et reprĂ©sente une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes conscientes, ancrĂ©es dans leur patrimoine culturel.

«La MĂ©diterranĂ©e a toujours Ă©tĂ© un carrefour de peuples et de cultures – expliquent les organisateurs –. Avec Shluq, nous souhaitons faire dialoguer artistes et publics, en les transportant Ă  travers des sonoritĂ©s qui racontent des histoires, des racines communes et des innovations musicales contemporaines.»

Communiqué.

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A qui le crime profite-t-il ? │ A Washington, mise en scùne macabre et false flag

23. Mai 2025 um 07:27

Deux diplomates israĂ©liens ont Ă©tĂ© assassinĂ©s Ă  Washington**. Au moment oĂč un gĂ©nocide est perpĂ©trĂ© depuis des mois Ă  Gaza, au vu et au su du monde entier contre les habitants du territoire, et que tous les jours que Dieu fait l’armĂ©e sioniste perpĂ©tue des massacres contre les civils sans susciter de rĂ©actions autres que verbales et dilatoires de la part des dirigeants des grandes nations, cet Ă©vĂšnement survient opportunĂ©ment pour susciter la condamnation gĂ©nĂ©rale du terrorisme et rappeler la sempiternelle nĂ©cessitĂ© de lutter contre l’antisĂ©mitisme.

Dr. Mounir Hanablia *

Ainsi la vie de deux diplomates qui reprĂ©sentent la politique criminelle de leur gouvernement vaut plus que celle de 100 000 civils assassinĂ©s depuis octobre 2023, et de deux millions autres sciemment affamĂ©s, dont 15 000 nourrissons Ă©taient menacĂ©s de mort dans les 48 heures Ă©coulĂ©es, sans qu’on connaisse leur sort depuis lors.

Cet assassinat dont on ignore les commanditaires fournit objectivement une bouffĂ©e d’oxygĂšne au criminel Netanyahu, ainsi qu’à son pays, menacĂ© de sanctions Ă©conomiques par la CommunautĂ© EuropĂ©enne.

Ce n’est pas la premiĂšre fois que le gouvernement israĂ©lien tire profit de l’assassinat ou d’actes de violence contre ses diplomates ou des membres de la communautĂ© juive.

En 1982, un diplomate, Yacov Barsimentov, avait Ă©tĂ© abattu Ă  Paris. Puis l’ambassadeur Shlomo Argov avait Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ©, ce qui avait servi de prĂ©texte Ă  l’invasion du Liban, Ă  la destruction de Beyrouth et de l’infrastructure de l’OLP dans ce pays.

En 1955 il y avait eu le scandale Lavon lorsque des membres de la communautĂ© juive Ă©gyptienne opĂ©rant pour le compte du Mossad avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s aprĂšs avoir perpĂ©trĂ© des attentats en Egypte contre des intĂ©rĂȘts amĂ©ricains.

En remontant plus loin, en 1948 la communautĂ© juive d’Irak, la plus ancienne du monde arabe, la plus intĂ©grĂ©e, la plus fiĂšre de sa culture arabe, avait Ă©tĂ© visĂ©e par une sĂ©rie d’attentats Ă  la bombe, perpĂ©trĂ©s par les agents sionistes, ce qui avait entraĂźnĂ© son dĂ©part vers IsraĂ«l grĂące Ă  la corruption du gouvernement irakien avec la complicitĂ© du sulfureux Nouri SaĂŻd. On avait nommĂ© cela l’opĂ©ration Babylone.

Les choses s’étaient passĂ©es d’une maniĂšre identique au YĂ©men, avec l’opĂ©ration Tapis Volant.

On connaĂźt le mĂ©pris des Aschkenazes, ces juifs originaires d’Europe de l’Est et dĂ©tenteurs du pouvoir en IsraĂ«l, pour les SĂ©farades, originaires du bassin mĂ©diterranĂ©en et des pays arabes. Cet engouement soudain pour les juifs arabes n’était donc pas nĂ© d’une volontĂ© de les sauver de l’extermination dans des pays oĂč ils avaient toujours vĂ©cu en paix, et oĂč rien ne les menaçait, mais de l’intĂ©rĂȘt pour l’Etat d’IsraĂ«l de disposer d’un prolĂ©tariat bon marchĂ© exploitable nĂ©cessaire pour le dĂ©veloppement du capitalisme juif et de la main d’Ɠuvre juive, ainsi que les impĂ©ratifs militaires d’extermination et de remplacement des Arabes.

Le gouvernement israĂ©lien actuel a dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ© le peu de cas qu’il faisait des vies de ses compatriotes dĂ©tenus par le Hamas. On ne voit pas dans quelle mesure la mort de deux de ses diplomates abattus pourrait l’émouvoir davantage, en supposant qu’il n’en soit pas l’instigateur, ce qui au vu des faits prĂ©cĂ©demment relatĂ©s, demeure dans le domaine du possible, pour ne pas dire du probable.  

* Médecin de libre pratique.

** Deux employĂ©s de l’ambassade israĂ©lienne aux États-Unis ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  l’extĂ©rieur du musĂ©e juif de Washington mercredi soir. Le tireur prĂ©sumĂ© n’est ni arabe ni musulman. C’est un AmĂ©ricain d’origine latino-amĂ©ricaine, qui a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© : Elias Rodriguez, ĂągĂ© de 30 ans, originaire de Chicago, dans le nord des États-Unis. Au moment des faits : il a criĂ© «Free Palestine». Il ne fallait pas plus pour que l’on agite l’épouvantail de l’antisĂ©mitisme.

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AĂŻcha Ibrahim │ Une quĂȘte de sens et d’harmonie

23. Mai 2025 um 06:47

Jeudi 22 mai 2025 a pris fin l’exposition «SĂ©quences de vie» de la peintre, Ă©crivaine et historienne AĂŻcha Ibrahim qui a captivĂ© Ă  nouveau son public trois semaines durant Ă  la Galerie HĂ©di Turki, Ă  Sidi Bou SaĂŻd. Une expĂ©rience Ă  la fois sensorielle et intellectuelle, qui enchante les sens et interroge l’esprit.

Abdelhamid LarguĂšche *

Ses toiles, oĂč Ă©clatent des couleurs vives et des formes dynamiques, proposent un voyage Ă  travers des scĂšnes de vie mĂȘlant portraits, paysages et figures symboliques. Chaque Ɠuvre, empreinte d’une sensibilitĂ© rare, interroge notre patrimoine naturel et humain, transformant l’exposition en une expĂ©rience immersive.

La femme, qu’elle soit rurale ou citadine, occupe une place centrale dans le travail d’AĂŻcha Ibrahim. Elle y incarne la beautĂ©, la force et la rĂȘverie, rĂ©vĂ©lant ainsi un engagement profond pour les questions sociales et culturelles. À travers ses tableaux, comparables Ă  des poĂšmes visuels, l’artiste explore Ă©galement la nature, tantĂŽt luxuriante, tantĂŽt fragile, ainsi que les traditions qui façonnent les identitĂ©s.

Une fusion entre peinture et littérature

Polyvalente, AĂŻcha Ibrahim maĂźtrise aussi bien l’écriture que la peinture. Ses Ɠuvres littĂ©raires, comme â€˜â€˜Arbre de vie, arbre de lumiĂšre’’ ou â€˜â€˜Jardins secrets du BelvĂ©dĂšre’’, reflĂštent cette mĂȘme quĂȘte de sens et d’harmonie. Dans ses essais, elle aborde des thĂšmes universels tels que l’éthique, l’art engagĂ© et la place de la femme dans l’histoire, crĂ©ant un dialogue entre esthĂ©tique et rĂ©flexion philosophique.

Son roman â€˜â€˜Le Sarment’’, vĂ©ritable plaidoyer pour la dĂ©fense des cultures minoritaires, tĂ©moigne de son attachement aux traditions mĂ©diterranĂ©ennes et Ă  la prĂ©servation du patrimoine. À travers des personnages fictifs mais ancrĂ©s dans la rĂ©alitĂ©, elle dĂ©peint les dĂ©fis Ă©cologiques et sociaux des Ăźles Kerkennah, tout en cĂ©lĂ©brant la beautĂ© Ă©vanescente des espaces fragiles qu’elle dĂ©peint. Les tableaux intĂ©grĂ©s Ă  l’ouvrage enrichissent le rĂ©cit d’une dimension visuelle poignante, renforçant le lien entre art et littĂ©rature.

Une invitation Ă  l’émotion et Ă  la rĂ©flexion

«SĂ©quences de vie» transcende le cadre d’une simple exposition : c’est une expĂ©rience Ă  la fois sensorielle et intellectuelle. AĂŻcha Ibrahim y dĂ©peint un monde oĂč l’art et la vie se confondent, oĂč chaque coup de pinceau et chaque mot rĂ©sonnent comme un appel Ă  la conscience.

Cette exposition a Ă©tĂ© une occasion exceptionnelle de s’immerger dans l’univers vibrant et engagĂ© d’une artiste d’exception.

Peinture, miroir d’une sociĂ©tĂ© en quĂȘte d’elle-mĂȘme, peinture qui dialogue et fusionne avec la littĂ©rature, peinture discrĂšte mais qui dĂ©range, interpelle et interroge sans cesse nos consciences et notre capacitĂ© d’agir,

Aicha Ibrahim combat sur tous les fronts de la vie. Mais Ă  chaque fois, aprĂšs chaque immersion, chaque expĂ©rience, le public quitte souvent l’exposition sur un goĂ»t d’inachevĂ©. Il demande plus de couleur, plus de formes, plus de sensations et plus de sens.

A quand une rĂ©trospective de l’Ɠuvre polyvalente de l’artiste qui restitue son riche parcours littĂ©raire, artistique et militant?

* Historien.

1- L’inscription en 2018 de la pĂȘche Ă  la «charfia», tradition spĂ©cifique aux Ăźles Kerkennah, au patrimoine immatĂ©riel de l’Unesco, laisse espĂ©rer de meilleures conditions pour la vie du patrimoine insulaire. De mĂȘme pour l’üle de Djerba actuellement.

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Gestern — 22. Mai 2025Haupt-Feeds

Le marché européen demeure primordial pour la Tunisie

22. Mai 2025 um 13:49

Dans un entretien accordĂ© Ă  l’agence Tap, l’ambassadeur de l’Union europĂ©enne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone, s’est voulu rassurant en affirmant que, dans la conjoncture mondiale actuelle particuliĂšrement dĂ©licate, notamment avec l’imposition des droits de douane, la Tunisie peut compter sur son partenaire historique, le partenariat entre Tunis et Bruxelles fĂȘtant cette annĂ©e ses 30 ans. (Ph. Giuseppe Perrone remettant ses lettres de crĂ©ance au prĂ©sident de la rĂ©publique Kais Saied, le 13 novembre 2024 ). VidĂ©o.

L’UE reste un partenaire fiable sur lequel la Tunisie peut compter, car l’histoire a confirmĂ© la soliditĂ© des relations entre les deux parties, a dĂ©clarĂ© Perrone

Dans un contexte de guerre des droits de douane, il existe des intĂ©rĂȘts communs et stratĂ©giques parfaitement alignĂ©s avec les pays partenaires, a-t-il ajoutĂ©. Et de souligner : «Nous ne renoncerons certainement pas Ă  la coopĂ©ration avec les pays voisins, car il est dans notre intĂ©rĂȘt de renforcer les relations et la coopĂ©ration avec eux», d’autant plus que «la stabilitĂ© et la paix dans la rĂ©gion imposent un accroissement des efforts communs.»

L’UE reste un partenaire responsable envers tous les pays de la rĂ©gion et fiable qui soutient le libre-Ă©change, et considĂšre que les Ă©changes commerciaux sont essentiels au dĂ©veloppement Ă©conomique, a fait savoir Perrone, dans ce qui peut se lire comme une critique du protectionnisme dĂ©sormais affichĂ© par les Etats-Unis et imposĂ© au reste du monde.

70% des exportations et 90% des investissements

RĂ©pondant Ă  une question sur la relation entre l’UE et la Tunisie, qui a dĂ©butĂ© en 1995 avec un accord d’association, devenu un partenariat privilĂ©giĂ© en 2012 et a atteint le stade de partenariat global en 2023, Perrone a soulignĂ© que la Tunisie est le premier partenaire qui a signĂ© un accord de partenariat et qu’elle joue donc un rĂŽle de leader dans ce domaine.

Le responsable a estimĂ© que l’accord de partenariat entre la Tunisie et l’UE, signĂ© le 17 juillet 1995 et entrĂ© en vigueur le 3 janvier 1998, s’inscrit dans un cadre de relations historiques, culturelles, commerciales, Ă©conomiques et gĂ©ographiques.

«Nous constatons aujourd’hui les rĂ©alisations de cet accord, qui sont nombreuses, et les indicateurs et statistiques constituent une preuve, puisque l’Union europĂ©enne reprĂ©sente 70% des exportations tunisiennes et 90% des investissements Ă©trangers en Tunisie proviennent de l’Union europĂ©enne», a-t-il soutenu.

Le diplomate a aussi indiqué que le marché européen demeure primordial pour la Tunisie, rappelant que des milliers de jeunes tunisiens ont bénéficié de programmes dits de mobilité circulaire liés à la migration légale.

Des relations plus inclusives et plus intégrées

En rĂ©ponse Ă  une question concernant le nouveau pacte pour la MĂ©diterranĂ©e, Perrone a dĂ©clarĂ© que l’idĂ©e a Ă©tĂ© proposĂ©e par la nouvelle commission europĂ©enne et prĂ©sentĂ©e Ă  la Tunisie et Ă  tous les pays voisins, avec des discussions toujours en cours Ă  ce sujet.

Le contenu de ce pacte est actuellement en discussion, et les propositions Ă©manant de la Tunisie et des autres pays partenaires de l’UE sont trĂšs importantes et peuvent y ĂȘtre intĂ©grĂ©es, a soulignĂ© Perrone, estimant que le nouveau pacte pour la MĂ©diterranĂ©e aidera Ă  Ă©tablir des relations plus inclusives et plus intĂ©grĂ©es dans tous les domaines.

Il est Ă  noter qu’en 2023, une dĂ©claration de coopĂ©ration a Ă©tĂ© signĂ©e entre la Tunisie et l’UE, marquant le premier accord de la nouvelle gĂ©nĂ©ration de partenariats.

Ce pacte se concentre sur quatre éléments : coopération financiÚre, énergie, société civile et migration, et servira de levier pour le développement, sachant que Bruxelles continuera à fournir les efforts pour développer ce pacte.

Il va sans dire que le quatriĂšme Ă©lĂ©ment, Ă  savoir la migration, joue dĂ©sormais un rĂŽle central dans les relations entre Tunis et ses partenaires europĂ©ens et que c’est Ă  l’aune du niveau de coopĂ©ration tunisienne dans ce domaine que l’UE Ă©labore ses politiques en direction de son voisin du sud. Perrone, qui est originaire du sud de l’Italie, est trĂšs sensible Ă  cette problĂ©matique, aujourd’hui centrale dans la politique aussi bien de Rome que de Bruxelles.  

Vidéo.

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Depuis 2013, les financements de l’UE à la Tunisie approchent 1,8 milliard d’euros

22. Mai 2025 um 13:18

L’Union europĂ©enne (UE) poursuivra son appui Ă  la Tunisie au cours de la pĂ©riode 2025-2027, a indiquĂ© l’ambassadeur de l’UE en Tunisie Giuseppe Perrone, rappelant que les financements accordĂ©s Ă  Tunis par Bruxelles depuis 2013 ont frĂŽlĂ© les 1,8 milliard d’euros (6 milliards de dinars). VidĂ©o.

Dans un entretien avec l’agence Tap, mercredi 21 mai 2025, l’ambassadeur de l’UE a passĂ© en revue le total des financements budgĂ©taires directs ou les lignes de financements que l’UE mettra Ă  la disposition de la Tunisie, notamment Ă  la lumiĂšre des politiques protectionnistes auxquelles sont confrontĂ©es les secteurs d’exportation. Et d’ajouter que l’UE demeure le plus grand bailleur de fonds pour la Tunisie, en accordant 1,1 milliard d’euros (3,7 milliards de dinars) de dons, sous forme d’appui direct au budget de l’Etat, de 2013 Ă  aujourd’hui.

Bruxelles dispose de plans pour soutenir davantage la Tunisie au cours de la prochaine pĂ©riode, que ce soit sous la forme de crĂ©dits, d’un appui budgĂ©taire direct ou de dons, a fait remarquer M. Perrone. L’objectif est d’accompagner les autoritĂ©s tunisiennes Ă  mettre en Ɠuvre les rĂ©formes nĂ©cessaires et Ă  dĂ©velopper des instruments financiers innovants permettant de financer des projets d’infrastructure de base qu’elles ont identifiĂ©s.

Perrone a soulignĂ© que ces financements peuvent ĂȘtre accordĂ©s en coopĂ©ration avec les États membres dans le cadre de ce que l’on appelle «Team Europe» et qu’il existe plusieurs initiatives liĂ©es aux domaines de l’eau et des investissements.

Avec autant d’outils, il est possible de soutenir la Tunisie, les autoritĂ©s et la sociĂ©tĂ© civile Ă  court et Ă  long termes, a-t-il conclu.

Vidéo.

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«La Tunisie doit regarder au-delĂ  du tourisme balnĂ©aire Â» 

22. Mai 2025 um 12:36

Le secteur touristique tunisien possĂšde un potentiel exceptionnel pour devenir un moteur essentiel de la croissance Ă©conomique, estime l’ambassadeur de l’Union europĂ©enne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone. VidĂ©o.

Dans un entretien accordĂ© Ă  l’agence Tap, publiĂ© mercredi 21 mai 2025, M. Perrone a Ă©voquĂ© ses voyages en Tunisie qui lui ont «rĂ©vĂ©lĂ© des opportunitĂ©s fascinantes» et lui ont permis de «dĂ©couvrir des projets financĂ©s par l’UE.»

L’ambassadeur a dĂ©clarĂ© avoir pu constater, grĂące Ă  ses visites, l’avancement du projet quinquennal de soutien de l’UE au secteur touristique tunisien, «Tounes Wijhetouna», qu’il a qualifiĂ© de «programme crucial qui renforce l’offre touristique tunisienne et dĂ©veloppe de nouvelles attractions».

M. Perrone a soulignĂ© que la Tunisie possĂšde un «patrimoine culturel et une identitĂ© remarquables», ajoutant : «Nous devons regarder au-delĂ  du tourisme balnĂ©aire : le pays regorge de sites historiques et culturels inexploitĂ©s qui attendent d’ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s.»

Le responsable de l’UE a soulignĂ© la coopĂ©ration en cours avec les autoritĂ©s tunisiennes et les organisations de la sociĂ©tĂ© civile sur de nombreux projets liĂ©s au tourisme. Et de conclure: «La Tunisie et l’UE ont tout Ă  gagner Ă  Ă©largir leur coopĂ©ration dans tous les domaines. Nos nations sont profondĂ©ment liĂ©es, surtout en ces temps difficiles. La Tunisie peut toujours compter sur l’UE, son partenaire indĂ©fectible.»

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Kaïs Saïed et son «projet national global»

22. Mai 2025 um 12:18

Le prĂ©sident Kais SaĂŻed croit fermement Ă  la viabilitĂ© du projet de sociĂ©tĂ© plus juste et plus Ă©galitaire qu’il s’est donnĂ© pour mission de mettre en place en Tunisie dĂšs son entrĂ©e au palais de Carthage fin 2019. VidĂ©o.

«Nous sommes capables de construire une Tunisie nouvelle avec une volontĂ© forte et un peuple uni. GrĂące Ă  l’effort collectif et Ă  la solidaritĂ©, nous rĂ©duirons le chemin parcouru dans l’histoire», a-t-il dĂ©clarĂ©, dans ce contexte, en recevant, mercredi 21 mai 2025, au palais de Carthage deux jeunes hommes, Walid Jed de la dĂ©lĂ©gation de Mezzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid) et Wassim Majdi de la ville de Bizerte.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une sĂ©rie d’échanges avec les citoyens afin d’écouter leurs prĂ©occupations et d’explorer des solutions urgentes pour les rĂ©gions marginalisĂ©es et exclues, a indiquĂ© la prĂ©sidence de la rĂ©publique dans un communiquĂ©.

La Tunisie mĂšne aujourd’hui une guerre de libĂ©ration nationale sur tous les fronts et dans toutes les rĂ©gions afin de reconstruire les infrastructures publiques essentielles, dĂ©truites et nĂ©gligĂ©es au cours des derniĂšres dĂ©cennies, a rĂ©itĂ©rĂ© le prĂ©sident de la rĂ©publique, en soulignant que ses visites dans diffĂ©rentes rĂ©gions ne constituent pas une fin en soi, mais sont suivies de mesures immĂ©diates pour traduire les revendications des citoyens en rĂ©sultats concrets.

Il a Ă©galement soulignĂ© que la lutte pour le changement ne se limite pas Ă  la seule lutte contre la corruption, mais implique Ă©galement de s’attaquer aux rĂ©seaux occultes opĂ©rant Ă  l’intĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur du pays, par le biais de campagnes de diffamation systĂ©matiques sur des pages suspectes et payantes.

Il a affirmĂ© ne prĂȘter aucune attention Ă  ces entitĂ©s, que l’histoire a dĂ©jĂ  rejetĂ©es.

Lors de son entretien avec les deux jeunes hommes, le chef de l’État a dĂ©voilĂ© une sĂ©rie de mesures Ă  mettre en Ɠuvre en faveur de Mezzouna et de Bizerte, notamment Ă  la suite de visites de terrain qui ont permis un dialogue direct avec les citoyens.

Il a soulignĂ© que l’objectif de ces rencontres est d’obtenir des rĂ©sultats, et non de se faire remarquer, indiquant que des dĂ©cisions urgentes seront prises concernant la crĂ©ation d’emplois pour les chĂŽmeurs, le dĂ©veloppement rĂ©gional et la relance de projets bloquĂ©s, comme l’usine de sucre de Bizerte.

Le prĂ©sident de la rĂ©publique a soulignĂ© que le droit au travail est un pilier de la dignitĂ©, rappelant que l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple avait approuvĂ© mercredi une loi historique mettant fin au systĂšme de sous-traitance, une victoire significative pour des milliers de travailleurs confrontĂ©s Ă  des conditions prĂ©caires.

Il a ajoutĂ© que la dignitĂ© des Tunisiens et des Tunisiennes est une ligne rouge Ă  ne pas franchir, soulignant que la marginalisation et l’exclusion sont des formes de crimes sociaux qu’il faut combattre.

Le président Saïed a appelé à une approche nationale, plutÎt que sectorielle, pour résoudre les problÚmes de développement, soulignant que chaque citoyen a le droit de vivre dignement dans une nation gouvernée par la justice et la souveraineté.

À l’issue de la rencontre, le chef de l’État a exhortĂ© les jeunes Ă  participer activement Ă  la construction de la nation et Ă  contribuer Ă  l’élaboration d’un projet national global fondĂ© sur les ressources naturelles et humaines du pays.

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Adieu Anouar Bouchendira │ La mer au goĂ»t de larmes

22. Mai 2025 um 09:52

Le monde de la plongée est en deuil à la suite de la disparition du Maßtre Anouar Bouchendira, grande figure des sports aquatiques et doyen des instructeurs de plongée sous-marine en Tunisie et en Afrique du Nord.

Mehdi Tabbakh *

La nouvelle de son décÚs survenu le mercredi 21 mai 2025 aprÚs une longue bataille, a provoqué une vive émotion auprÚs de la grande famille des plongeurs. Plusieurs parties lui ont rendu hommage, dont la Fédération des activités subaquatiques, ses élÚves, ses collÚgues, les plongeurs sportifs et professionnels de toute horizons et générations, en Tunisie, au Maroc et en Algérie.

«Nour»,  pour ses amis, professeur de sport et d’éducation physique, est instructeur 3 Ă©toiles (le plus haut grade dans l’échelle de l’instruction) depuis plus de 35 ans, faisant partie de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration d’instructeurs tunisien ayant ƓuvrĂ© Ă  la tunisification de la plongĂ©e sous-marine en Tunisie. Il a orchestrĂ©, en main de maĂźtre, la formation de plusieurs gĂ©nĂ©rations de plongeurs de divers pays. Il a mis en place la premiĂšre pierre dans un Ă©difice qui demeure peu connu malheureusement du grand public.

Ceux qui l’ont connu et cĂŽtoyĂ©, ont fait l’éloge d’un grand personnage, aussi humain que dĂ©vouĂ©. Ils ont toujours apprĂ©ciĂ© en lui l’altruiste gĂ©nĂ©reux et le pĂ©dagogue engagĂ©, toujours Ă  l’écoute et prĂȘt Ă  aider les autres.

«J’ose espĂ©rer que le paradis lui est ouvert, Ă  la mesure de la passion, de la gĂ©nĂ©rositĂ© et de l’amour qu’il a semĂ©s sous les flots et dans nos cƓurs», lit-on dans un tĂ©moignage rendu par NĂ©ji Ben Aissa, activiste et prĂ©sident de MĂ©diterranĂ©e Action Nature (Man) .

* Spécialiste en plongée sous-marine.

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Tunisie │ Les dĂ©fis de l’abattement des taux d’intĂ©rĂȘts sur les crĂ©dits Ă  long terme

22. Mai 2025 um 09:33

L’auteur revient sur la loi 2024-41 et principalement l’article 412 qui impose aux banques la rĂ©duction des taux d’intĂ©rĂȘt sur les crĂ©dits Ă  long terme, surtout les dĂ©fis qu’elle soulĂšve pour le secteur bancaire.

Nasreddine Montasser *

En Tunisie, la situation Ă©conomique difficile des mĂ©nages, marquĂ©e par une inflation persistante et un pouvoir d’achat en baisse, a conduit le lĂ©gislateur Ă  adopter la loi 2024-41, dont l’article 412 vise Ă  encadrer les taux d’intĂ©rĂȘt sur les crĂ©dits Ă  long terme. Cette mesure, prĂ©sentĂ©e comme un outil de protection des emprunteurs contre les taux jugĂ©s excessifs, suscite parmi les acteurs Ă©conomiques l’espoir pour les uns et l’inquiĂ©tude pour les autres. 

Contexte et objectifs de la rĂ©forme 

Face à une inflation atteignant 7% en 2024 et des taux directeurs élevés (7,5 % en 2025), de nombreux ménages tunisiens se retrouvent en situation de fragilité financiÚre, avec des mensualités de crédit représentant parfois plus du tiers de leurs revenus.

L’article 412 de la nouvelle loi impose un plafonnement des taux d’intĂ©rĂȘt sur les prĂȘts Ă  taux fixe sur des durĂ©es supĂ©rieures Ă  7 ans, principalement ceux destinĂ©s aux particuliers pour le financement de l’acquisition des logements et de la construction. Cette loi cherche donc Ă  soulager les mĂ©nages en rĂ©duisant le poids des remboursements, Ă  stimuler la consommation, principal moteur de l’économie tunisienne, et Ă  Ă©viter une vague de dĂ©fauts de paiement qui pourrait dĂ©stabiliser le systĂšme financier. 

Cette rĂ©forme s’inscrit dans une tendance internationale visant Ă  protĂ©ger les emprunteurs contre l’impact et les fluctuations brutales des taux. Elle entre dans le mĂȘme ordre d’idĂ©e que la directive europĂ©enne sur les crĂ©dits immobiliers (MCD 2014/17/UE), qui impose une rĂ©vision pĂ©riodique des conditions des prĂȘts, ou la loi marocaine 103-12, qui encadre strictement les crĂ©dits Ă  la consommation et immobiliers. 

Les dĂ©fis pour le secteur bancaire 

Si la mesure est socialement justifiĂ©e, elle pose des dĂ©fis majeurs aux Ă©tablissements financiers. En effet, les banques tunisiennes doivent dĂ©sormais composer avec : 

– une complexitĂ© accrue dans la gestion des prĂȘts : les banques doivent dĂ©sormais gĂ©rer plusieurs tableaux d’amortissement pour un mĂȘme crĂ©dit, suivre les demandes d’abattement, et adapter leur comptabilitĂ© et leur mesure du risque en consĂ©quence;

– une tendance objective de rationnement du crĂ©dit : si la rentabilitĂ© des prĂȘts Ă  long terme diminue trop fortement, les Ă©tablissements pourraient ĂȘtre tentĂ©s de restreindre leur offre, ce qui aurait un effet contraire sur l’économie Ă  celui escomptĂ©; 

– un manque Ă  gagner significatif : les simulations montrent que pour un prĂȘt de 100 000 DT sur 15 ans Ă  un taux fixe de 10%, la rĂ©duction des intĂ©rĂȘts peut atteindre 49%, ramenant le taux effectif Ă©quivalent (TEE) Ă  environ 6,07%. Un niveau qui, selon les professionnels du secteur, ne couvre pas le coĂ»t des ressources et les charges opĂ©rationnelles. Le TEE, et contrairement au taux nominal affichĂ©, intĂšgre l’impact cumulĂ© des rĂ©ductions successives imposĂ©es par la loi et offre un indicateur utile pour Ă©valuer le coĂ»t rĂ©el du crĂ©dit.

Les dĂ©fis sont assez consĂ©quents pour continuer Ă  offrir des crĂ©dits Ă  long terme Ă  taux fixe en Tunisie et il est illusoire de penser que les banques continueraient Ă  offrir ce genre de financement s’il pourrait leur occasionner des pertes insupportables.

Perspectives et ajustements nĂ©cessaires 

Pour que cette rĂ©forme atteigne ses objectifs sans fragiliser le systĂšme bancaire, plusieurs ajustements Ă  cette loi pourraient ĂȘtre envisagĂ©s, par exemple : 

– introduire un taux plancher en dessous duquel les rĂ©ductions successives ne s’appliqueraient plus, afin de prĂ©server une marge minimale pour les banques; 

– limiter le nombre de rĂ©visions autorisĂ©es sur la durĂ©e du prĂȘt (par exemple, un ou deux ajustements) pour faciliter la gestion des crĂ©dits;

– privilĂ©gier des baisses graduelles et prĂ©visibles, sur les taux d’intĂ©rĂȘt en points de base plutĂŽt qu’en pourcentage, pour permettre aux banques d’anticiper leurs risques; 

– administrer un TEE qui ne devrait pas descendre au-dessous d’un taux garantissant la couverture minimale des coĂ»ts du crĂ©dit pour le secteur bancaire.

La loi 2024-41 reprĂ©sente une rĂ©ponse Ă  une urgence sociale, mais son succĂšs dĂ©pendra de sa mise en Ɠuvre Ă©quilibrĂ©e. Sans mesures d’accompagnement pour les banques, elle pourrait rĂ©duire l’accĂšs au crĂ©dit Ă  moyen terme. À l’inverse, en l’absence de rĂ©gulation, le surendettement des mĂ©nages risquerait de peser davantage sur une Ă©conomie dĂ©jĂ  fragile. L’enjeu, pour les autoritĂ©s tunisiennes, sera donc de trouver le juste Ă©quilibre entre protection des emprunteurs et stabilitĂ© financiĂšre. 

* Cadre de banque.

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Trump n’a toujours pas mis fin à la guerre russo-ukrainienne

22. Mai 2025 um 08:30

Tout au long de la campagne Ă©lectorale amĂ©ricaine, Donald Trump n’a cessĂ© de marteler que s’il retourne au pouvoir, il mettra fin en seulement 48 heures Ă  la guerre russo-ukrainienne car lui c’est un dur qui sait parler Ă  Vladimir Poutine et non un faible comme Joe Biden. Quatre mois aprĂšs son retour Ă  la Maison-Blanche, cette guerre continue et le prĂ©sident russe Poutine souffle le chaud et le froid. Pire, Trump ne sait plus comment se comporter avec le maĂźtre du Kremlin pour mettre fin au conflit qui dure depuis plus de trois ans. Et pendant ce temps, l’Ours russe est plus gourmand que jamais, il gagne du temps et veut toujours plus. 

Imed Bahri

Suite Ă  l’appel tĂ©lĂ©phonique de deux heures entre les dirigeants des États-Unis et de la FĂ©dĂ©ration de Russie le lundi 19 mai 2025, The Economist a indiquĂ© que le prĂ©sident amĂ©ricain n’avait pas lancĂ© d’ultimatum Ă  son homologue russe mais avait plutĂŽt proposĂ© de nouveaux pourparlers de paix. Le magazine britannique qualifie d’étrange la rĂ©ticence de Trump Ă  se montrer ferme avec son homologue russe.  

The Economist estime que cela est dans l’intĂ©rĂȘt de la Russie car son prĂ©sident insiste sur la nĂ©cessitĂ© de s’entendre d’abord sur les termes d’un accord de paix avant que les armes ne se taisent alors mĂȘme que ses forces progressent sur le terrain. Poutine souhaite que l’Ukraine capitule que ce soit sur le champ de bataille ou Ă  la table des nĂ©gociations.

En revanche, l’Ukraine, qui bĂ©nĂ©ficie du soutien des dirigeants europĂ©ens, souhaite un cessez-le-feu immĂ©diat et inconditionnel de 30 jours suivi de nĂ©gociations sur un rĂšglement permanent du conflit.

Pour sa part, Trump ne voit pas que les choses n’avancent pas. Il a qualifiĂ© d’excellent l’appel tĂ©lĂ©phonique avec Poutine, publiant sur sa plateforme Truth Social lundi, «la Russie et l’Ukraine entameront immĂ©diatement des nĂ©gociations pour un cessez-le-feu et, plus important encore, pour la fin de la guerre».

L’argument commercial sur la balance

The Economist rapporte que le prĂ©sident russe semblait satisfait notant que les choses Ă©taient «gĂ©nĂ©ralement sur la bonne voie et que la Russie est prĂȘte Ă  travailler sur un mĂ©morandum pour un Ă©ventuel futur traitĂ© de paix qui dĂ©finirait un certain nombre de positions».

Le magazine indique que les positions auxquelles Poutine fait rĂ©fĂ©rence incluent sa demande que l’Ukraine lui remette les territoires qu’elle dĂ©tient encore dans quatre provinces que la Russie a envahies et revendiquĂ©es.

Le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky a rejetĂ© ces demandes soulignant dans un message sur la plateforme X la nĂ©cessitĂ© d’imposer des sanctions plus sĂ©vĂšres Ă  Moscou s’il n’est pas disposĂ© Ă  cesser les hostilitĂ©s, en disant que faire pression sur la Russie la poussera vers une paix rĂ©elle.

Le magazine britannique a qualifié cette publication de délibérée et révélatrice du désir de Zelensky de gagner les faveurs de Trump aprÚs leur dispute dans le bureau ovale à Washington en février dernier. The Economist a ajouté que Trump se demandait ces derniÚres semaines si Poutine le manipulait constamment.

Trump dont la fascination pour le prĂ©sident russe est notoire demeure hĂ©sitant concernant l’approche Ă  adopter. Il y a trois options: soit ĂȘtre plus accommodant, soit capituler, soit devenir hostile Ă  la Russie.

The Economist indique que le prĂ©sident amĂ©ricain pourrait dĂ©cider de rencontrer Poutine personnellement pour parvenir Ă  une conclusion notant qu’il parie sur les avantages Ă©conomiques du commerce avec l’AmĂ©rique si la guerre prenait fin. Il pense que cet argument peut peser pour amener Poutine Ă  conclure un accord.

Des négociations sans fin

Dans son analyse, le magazine britannique considĂšre que Trump pourrait finalement paraĂźtre faible avec des nĂ©gociations sans fin d’autant plus que celles-ci pourraient simplement donner Ă  la Russie le temps de rĂ©aliser de nouveaux gains sur le champ de bataille.

Cependant, l’administration amĂ©ricaine est de plus en plus prĂ©occupĂ©e par le fait qu’une diplomatie infructueuse pourrait transformer ce que Trump appelait autrefois «la guerre de Joe Biden» en un Ă©chec trumpien incitant certains Ă  envisager d’abandonner complĂštement les efforts de mĂ©diation.

En mĂȘme temps, l’abandon de la mĂ©diation en raison de la dĂ©ception envers la Russie pourrait avoir l’effet inverse et renforcer davantage Poutine. 

En dĂ©finitive, Trump avait beau rĂ©pĂ©ter qu’en cas de retour Ă  la Maison-Blanche il mettrait fin Ă  la guerre russo-ukrainienne en 48 heures, voilĂ  quatre mois qu’il est de retour aux affaires et il n’y est pas parvenu. Pire, il n’a su trouver ni la mĂ©thode ni la solution pour y parvenir. Pour le moment, il ne sait pas comment s’y prendre avec le madrĂ© Poutine qui, lui, continue de gagner du temps. Et comme le prĂ©cise The Economist, la cour qu’il fait au Russe n’arrĂȘtera pas la guerre. Le maĂźtre du Kremlin se sent aussi le maĂźtre de la situation et voudra engranger davantage de gains et obtenir toujours plus.

Le prix Nobel de la paix que M. Trump convoite peut donc attendre


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