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Gestern — 15. September 2025Haupt-Feeds

Etats-Unis – Israël : Rubio et Netanyahou affichent une unité sans faille

15. September 2025 um 09:45

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio était en visite en Israël dimanche 14 septembre. Et ce, alors que les forces israéliennes intensifient leurs attaques sur le nord de Gaza, rasant des immeubles de grande hauteur et tuant au moins 13 Palestiniens.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que la visite du secrétaire d’État américain de deux jours démontrait « la force » des relations entre les États-Unis et Israël.

A cet égard, notons que les deux hommes, accompagnés de leurs épouses et de l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, ont visité le Mur occidental et les tunnels qui ont été creusés autour de lui dans la vieille ville de Jérusalem.

Le Premier ministre israélien a même décrit la visite de Rubio comme une preuve de la résilience et de la force de l’alliance israélo-américaine. « Elle est aussi forte et résiliente que les pierres du Mur occidental que nous venons de toucher. »

Avant de partir pour Israël, Rubio avait déclaré qu’il avait l’intention de demander aux responsables israéliens des éclaircissements sur la façon dont ils voient l’avenir de Gaza. Et ce, suite à la récente attaque contre les dirigeants du Hamas au Qatar.

La visite de deux jours du secrétaire d’État américain est également un signe clair de soutien à Israël, de plus en plus isolé sur la scène internationale. Alors que la semaine prochaine les Nations unies doivent discuter de l’engagement en faveur de la création d’un État palestinien.

Il convient de rappeler que vendredi dernier, Rubio et Trump ont accueilli le Premier ministre qatari à la Maison Blanche pour discuter des implications de l’opération israélienne à Doha. La poursuite des rencontres avec Israël et le Qatar témoigne des efforts déployés par l’administration américaine pour équilibrer ses relations avec ses principaux alliés au Moyen-Orient; malgré les critiques internationales concernant le raid.

L’attaque de Doha, qui a fait au moins six morts, semble avoir mis fin aux efforts pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ainsi qu’à la libération des otages. Sur fond de session de l’Assemblée générale de l’ONU qui devrait se concentrer sur la guerre à Gaza.

A souligner également que les frappes aériennes israéliennes se sont intensifiées, les autorités locales de Gaza faisant état d’au moins 13 morts et de plusieurs blessés dimanche…

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Netanyahu enterre l’option des deux États : « Il n’y aura pas d’État palestinien »

12. September 2025 um 10:28

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, jeudi 11 septembre 2025, qu’il n’y aurait jamais d’État palestinien, lors d’une cérémonie de signature d’un projet majeur de colonisation en Cisjordanie occupée. Ses propos, tenus à Maalé Adoumim, colonie située à l’est d’Al Qods occupé, ont immédiatement suscité des condamnations internationales.

Lors d’un événement célébrant l’approbation d’un vaste plan de construction de 3.400 logements dans la zone dite E1, Netanyahu a proclamé :

« Nous allons tenir notre promesse : il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient ».

Le chef du gouvernement a ajouté vouloir « doubler la population » de Maalé Adoumim afin de préserver l’« héritage » et la « sécurité » d’Israël.

Le projet en question, validé le mois dernier, relie Al Qods occupé aux colonies voisines, fragmentant encore davantage la Cisjordanie et menaçant la continuité territoriale d’un futur État palestinien.

Hors Al Qods-Est, occupée et annexée par Israël, quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international.

Cette déclaration intervient alors que des pays occidentaux comme la France, l’Australie et le Canada ont annoncé leur intention de reconnaître un État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. Londres a indiqué qu’il en ferait de même, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Condamnations

Antonio Guterres a condamné fermement la décision israélienne, appelant à préserver la solution à deux États.

L’Autorité palestinienne a dénoncé une étape supplémentaire dans « l’annexion progressive » de la Cisjordanie.

L’extrême droite israélienne par la voix du ministre des Finances Bezalel Smotrich s’est félicitée du projet, exhortant à son accélération et à l’annexion pure et simple des territoires occupés, en réponse aux reconnaissances internationales croissantes d’un État palestinien.

Le plan E1

Le plan E1 est considéré comme l’un des plus controversés depuis des décennies. En reliant Al Qods-Est aux colonies environnantes, il diviserait la Cisjordanie en deux blocs distincts, rendant pratiquement impossible la création d’un État palestinien viable. Plusieurs gouvernements occidentaux et organisations internationales avaient déjà mis en garde Israël contre cette initiative.

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Reconnaissance de l’État palestinien : chantages, menaces et pressions…

09. September 2025 um 10:37

À quelques jours de l’Assemblée générale de l’ONU, Israël prévient que la reconnaissance d’un État palestinien entraînerait des conséquences « imprévisibles ». Comme si de facto les jeux ne sont pas faits ! C’est le signe évident que les Israéliens et leurs alliés américains paniquent et ne savent plus où donner de la tête.

Alors que la Palestine endure depuis des décennies les affres de l’occupation, du blocus, des colonies illégales et aujourd’hui d’un génocide télévisé au quotidien. Et à l’heure où les bombes pleuvent sur Gaza, où les enfants meurent de faim et où les hôpitaux sont pris pour cibles et à l’approche de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine, prévue le 22 septembre à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU. Pressions et chantages se multiplient sur les pays qui s’apprêtent à franchir ce pas diplomatique historique.

Sachant que 148 pays ont déjà officiellement reconnu la Palestine. Mais, pour la première fois, plusieurs grandes puissances occidentales, dont la France, l’Espagne, le Canada, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Irlande ou encore l’Australie se disent prêtes à franchir le pas.

Ingérence

Ainsi, sans surprise, Washington, qui s’aligne sans vergogne sur la position de Tel-Aviv totalement hostile à la solution de deux Etats, aurait expressément mis en garde Paris et Londres contre toute reconnaissance officielle de la Palestine.

L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a déclaré dimanche dernier dans un entretien à la BBC, que la reconnaissance d’un État palestinien serait « désastreuse ».

Pour sa part, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio- qui dit craindre un « séisme politique » si deux grandes puissances du G7 et de surcroit membres permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, franchissaient le Rubicond- a critiqué le 4 septembre cette initiative. Tout en précisant qu’Israël pourrait réagir « en annexant davantage de territoires en Cisjordanie, comme il l’a fait par le passé ».

Une manœuvre vivement critiquée par Chris Doyle, membre du Conseil pour la compréhension arabo-britannique. En effet, celui-ci dénonce une interférence inadmissible dans les affaires souveraines de deux pays européens. « Il n’y a aucun motif légitime pour que les États-Unis empêchent une décision politique qui répond à un impératif moral et juridique de longue date », a-t-il plaidé.

Menaces existentielles

Pour rappel, Israël a pour sa part mis en garde contre les conséquences potentielles de cette démarche. A cet égard, le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a déclaré dimanche 7 septembre lors d’une conférence de presse avec son homologue danois, Lars Løkke Rasmussen, en visite à al-Qods occupée, que « des États comme la France et le Royaume-Uni, qui ont poussé à la soi-disant reconnaissance d’un État palestinien, ont commis une erreur majeure ». Tout en ajoutant que la reconnaissance d’un État palestinien par des pays occidentaux entraînerait des conséquences « imprévisibles » qui pourraient bien « changer la donne sur le terrain ». De même qu’elle pourrait pousser son pays à prendre des « mesures unilatérales », sans toutefois préciser leur nature.

Quelles mesures ? Evidemment, l’annexion davantage de territoires palestiniens en Cisjordanie. Mais, à quoi sert de brandir cette menace alors que la Cisjordanie est de facto coupée en deux ?

En effet, le gouvernement israélien ne vient-il pas d’approuver la construction de 3 400 nouveaux logements en plein cœur de la Cisjordanie occupée. Un projet jugé menaçant pour la viabilité d’un futur État palestinien ?

Bezalel Smotrich, le ministre israélien d’extrême droite, n’a-t-il pas averti les dirigeants européens : « Si vous reconnaissez un État palestinien en septembre, notre réponse sera l’application de la souveraineté israélienne sur toutes les parties de la Judée-Samarie ». Un terme qu’Israël utilise pour désigner la Cisjordanie ?

Tollé international

Face à cette menace qui changerait totalement la donne en Palestine occupée mais également dans toute la région du Moyen-Orient, deux pays arabes ayant normalisé avec l’Etat hébreu, en l’occurrence la Jordanie et les Emirats-arabes unis, ont exprimé leur opposition « aux projets d’expansion des colonies [israéliennes] en Cisjordanie ». Ils dénoncent les « positions et déclarations israéliennes qui constituent une menace pour la souveraineté des Etats de la région ».

Ainsi, le roi Abdallah II de Jordanie a réaffirmé dimanche dernier le « refus absolu » d’Amman de toute « mesure israélienne pour annexer la Cisjordanie ». Il s’exprimait de la sorte lors d’entretiens à Abou Dhabi avec le président émirati, Mohammed ben Zayed Al Nahyane.

Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne  « condamne dans les termes les plus forts » cette décision. Laquelle « compromet les perspectives de mise en œuvre de la solution à deux États […], en fragmentant l’unité géographique et démographique de l’État palestinien ».

« Cela ancre la division de la Cisjordanie occupée en zones et cantons isolés, déconnectés géographiquement et ressemblant à de véritables prisons où les déplacements entre eux ne sont possibles qu’à travers des points de contrôle d’occupation, au milieu de la terreur des milices de colons armés disséminées dans toute la Cisjordanie ». C’est ce qu’a déploré l’Autorité palestinienne qui voit dans ce projet un nouveau « crime de colonisation » et une nouvelle étape de « l’annexion progressive de la Cisjordanie ».

Reste la question des conséquences de la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien dans la pratique ? D’abord, cette décision consacrerait le droit des Palestiniens à disposer d’eux-mêmes. Ensuite, elle placerait également la Palestine sur un pied d’égalité diplomatique avec les autres pays, lui permettant d’ouvrir des ambassades et de signer des accords et traités internationaux. Enfin, une telle reconnaissance offrirait aussi à la Palestine la possibilité de faire valoir ses droits souverains sur son espace aérien et ses eaux territoriales, ainsi que de saisir la Cour internationale de justice pour revendiquer sa souveraineté ou déposer des plaintes pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

L’enjeu est de taille : d’où le vent de panique qui souffle sur Tel-Aviv et Washington.

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Macron persona non grata en Israël après son soutien à la cause palestinienne

04. September 2025 um 21:15
Macron persona non grata en Israël après son soutien à la cause palestinienne

Le président français Emmanuel Macron se retrouve désormais persona non grata en Israël, conséquence directe de sa détermination à poursuivre la reconnaissance de l’État palestinien malgré les pressions de Tel-Aviv. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a indiqué à son homologue français Jean-Noël Barrot, lors d’un entretien téléphonique rapporté ce 4 septembre par […]

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Le Portugal prêt à reconnaître l’État de Palestine en septembre à l’ONU

Le gouvernement portugais a annoncé, ce jeudi 31 juillet, qu’il entame une procédure de consultation politique en vue de reconnaître officiellement l’État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies.

Dans un communiqué publié ce jeudi, le cabinet du Premier ministre Luis Montenegro a indiqué que le Portugal « envisage la reconnaissance de l’État palestinien » dans le cadre d’un processus qui pourrait aboutir en septembre prochain, lors de la semaine de haut niveau de la 80e Assemblée générale de l’ONU, à New York.

Avant toute décision officielle, le gouvernement consultera le président de la République ainsi que le Parlement.

Cette déclaration s’inscrit dans une dynamique européenne croissante de soutien à la solution à deux États. Elle fait suite aux récentes annonces similaires de la part de la France, du Royaume-Uni et du Canada.

Face à la persistance du conflit israélo-palestinien, plusieurs pays occidentaux souhaitent relancer les efforts diplomatiques en faveur de la paix au Proche-Orient. La reconnaissance d’un État palestinien est perçue comme un levier politique pour rééquilibrer les négociations gelées depuis plusieurs années.

Portugal’s Prime Minister, Luís Montenegro, announced on Thursday that his government will explore formally recognizing a Palestinian state in September.https://t.co/8fuxlgRRea pic.twitter.com/A5aAGTtT0J

— Roya News English (@RoyaNewsEnglish) July 31, 2025

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Trump menace le Canada : « Pas de commerce si vous reconnaissez la Palestine »

Le Premier ministre canadien a annoncé son intention de reconnaître un État palestinien en septembre à l’ONU. Donald Trump a immédiatement réagi en brandissant une menace économique.

Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 30 juillet, le Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré que son pays comptait reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre 2025 à New York.

Relancer la solution à deux États

Cette décision aligne Ottawa sur la position récente de la France et du Royaume-Uni, qui ont également exprimé leur volonté de soutenir la création d’un État palestinien pour relancer la solution à deux États.

La déclaration canadienne a été saluée par l’Autorité palestinienne et la France, mais a immédiatement déclenché la colère du président américain Donald Trump. Sur Truth Social, Trump a posté : « Wow ! Le Canada vient d’annoncer qu’il soutient un État palestinien. Cela va devenir très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux. O Canada !!! »

Une sortie interprétée comme un chantage commercial à peine voilé, dans un contexte de tension diplomatique grandissante autour de la question palestinienne.

Des décennies de soutien inconditionnel à Israël

Le mouvement de reconnaissance de la Palestine prend de l’ampleur sur la scène internationale, notamment en Europe. Pour Ottawa, ce changement marque une rupture avec des décennies de soutien inconditionnel à Israël.

La décision intervient alors que les violences dans les territoires occupés se poursuivent et que les appels à une paix durable se multiplient.

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« Créez votre État palestinien à Paris ou Londres » : La tirade choc du président de la Knesset à l’ONU

Lors d’un discours à Genève, Amir Ohana a vivement attaqué les pays européens favorables à la création d’un État palestinien, allant jusqu’à leur suggérer de « l’installer chez eux ».

Prenant la parole à la conférence internationale des présidents de parlements, organisée au siège de l’ONU à Genève, le président de la Knesset, Amir Ohana, a tenu des propos polémiques visant les pays européens ayant annoncé leur intention de reconnaître un État palestinien.

« Installez un Etat palestinien en Europe »

Il a assimilé cette reconnaissance à une « récompense pour le Hamas », accusant ces États de contribuer à l’instabilité et à l’effusion de sang.

Dans un ton sarcastique, il a déclaré : « Si vous voulez créer ce que vous appelez un État palestinien, installez-le à Londres, à Paris, dans vos pays, qui ressemblent de plus en plus au Moyen-Orient. »

Les propos d’Amir Ohana ont suscité l’indignation : les délégations de l’Iran, de la Palestine et du Yémen ont quitté la salle en signe de protestation avant même le début de son intervention.

La France, le Royaume-Uni et le Canada visés

Plusieurs pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada, ont récemment annoncé leur intention de reconnaître officiellement un État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre 2025.

Ces annonces s’inscrivent dans un mouvement diplomatique croissant en faveur de la solution à deux États.

🚨⚡رئيس الكنيست الإسرائيلي أوحانا من على منصة الأمم المتحدة. يقول: "إذا أردتم دولة فلسطينية، فأقيموها في لندن وباريس"#ديوان #إسرائيل #فلسطين pic.twitter.com/JWGKdKqr7N

— ديوان (@DiwanDaily) July 30, 2025

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