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Heute — 02. August 2025Haupt-Feeds

Finlande : Alexander Stubb prêt à reconnaître l’État palestinien

02. August 2025 um 10:45

Le président de la Finlande, Alexander Stubb, a annoncé, vendredi 1er août, qu’il était prêt à reconnaître l’État de Palestine si le gouvernement de son pays soumettait la proposition correspondante. 

« Les Israéliens et les Palestiniens ont trop souffert pendant trop longtemps », a commenté Stubb dans un message sur X. Il a ajouté cependant que « la situation dans la bande de Gaza est inhumaine. Des enfants meurent de faim parce qu’aucune aide alimentaire n’arrive. Des citoyens en quête de nourriture ont été la cible de tirs ». Par conséquent, Stubb a estimé qu’une « solution à long terme, une paix basée sur le modèle des deux États » est nécessaire.

« Les décisions de la France, de la Grande-Bretagne et du Canada renforcent la dynamique en faveur de la reconnaissance de la Palestine dans le cadre des efforts visant à donner un nouvel élan au processus de paix », a-t-il noté.

Disposant de pouvoirs limités par rapport au Premier ministre, le président de la Finlande, élu pour un mandat de six ans, dirige la politique étrangère du pays en collaboration avec le gouvernement.

« Si je reçois une proposition allant dans ce sens concernant la reconnaissance de l’État palestinien, je suis prêt à l’approuver. Il appartient au gouvernement de décider s’il soumet une telle proposition », a expliqué Stubb…

A noter que le parti d’extrême droite finlandais ainsi que les chrétiens-démocrates sont contre la reconnaissance de l’État palestinien. « Je souhaite encourager une discussion ouverte, honnête et fondée sur des preuves sur la politique étrangère, y compris la question palestinienne », a conclu Alexander Stubb.

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Gestern — 01. August 2025Haupt-Feeds

État palestinien : s’alignant sur Paris et Londres, Ottawa franchit le Rubicon

01. August 2025 um 12:02

Si l’État de Palestine est déjà reconnu par 148 des 193 États membres de l’ONU, les annonces française, britannique et canadienne d’une prochaine reconnaissance ont un poids symbolique et politique majeur. Mais quid de l’existence réelle, selon le droit international, de la Palestine en tant qu’un État souverain ?

Il faut reconnaître que la dernière initiative, somme toute courageuse, prise par Emmanuel Macron, a fait boule de neige. En effet, après des décennies d’hésitation et de tergiversation, le président français a annoncé, jeudi 24 juillet 2025, que la France reconnaîtra l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Un tournant diplomatique majeur qui intervient en amont de la conférence convoquée lundi 28 juillet par l’Assemblée générale des Nations unies et coprésidée par la France et l’Arabie saoudite. Et dont l’ambition est d’enclencher une dynamique pour la reconnaissance de l’État de Palestine.

Les deux pays ont fait circuler, pour adoption, une « Déclaration de New York ». Dans cette déclaration qui s’est déroulée dans un contexte dramatique marqué par la guerre à Gaza où la population est confrontée aux ravages de la faim; les signataires affirment qu’ils sont d’accord « pour agir collectivement afin de mettre fin à la guerre à Gaza, de parvenir à un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la mise en œuvre effective de la solution à deux États, et de bâtir un avenir meilleur pour les Palestiniens, les Israéliens et tous les peuples de la région ».

Sans surprise, les États-Unis, premier soutien d’Israël, ont « fermement » rejeté jeudi le projet du président français. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a qualifié cette décision d’« imprudente » qui fait « reculer la paix » et d’un «camouflet pour les victimes du 7 octobre ».

Londres s’aligne sur Paris

Deuxième coup de théâtre : sous la pression de son opinion publique et les deux tiers des députés de son parti, le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, a franchi, mardi 29 juillet, le Rubicon en faisant savoir que Londres était prête à reconnaître l’État de Palestine en septembre.

« Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine d’ici à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. A moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, convienne d’un cessez-le-feu et s’engage dans une paix durable et à long terme, ravivant la perspective d’une solution à deux États », a déclaré le dirigeant travailliste.

Lire aussi : Le Parlement espagnol vote pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine

Et s’est encore sans surprise que sur un ton menaçant, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que Keir Starmer avait récompensé « le terrorisme monstrueux du Hamas et punit ses victimes ». Tout en ajoutant que « l’État djihadiste aujourd’hui à la frontière d’Israël menacera la Grande-Bretagne demain ».

Chantage

Emboitant le pas à la France et à la Grande-Bretagne, le Canada, troisième membre du G7, a annoncé, mercredi 30 juin, son intention de reconnaître un État palestinien « sous certaines conditions », suivi moins de vingt-quatre heures plus tard par le Portuga. Ce qui ferait des trois puissances occidentales les 149e, 150e et 151e pays à reconnaître l’État de Palestine.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a justifié le choix de son gouvernement par « le niveau de souffrance humaine intolérable » dans l’enclave palestinienne. Mais aussi par « l’incapacité persistante d’Israël à empêcher une catastrophe humanitaire à Gaza. Ainsi que l’expansion des colonies en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée par Israël – considérées comme illégales au regard du droit international. Tout en rappelant le soutien « de longue date » du Canada en faveur d’une solution à deux États.

Lire également : Le Canada envisage de reconnaître un État de Palestine

Néanmoins, et s’alignant sur Paris et Londres, Ottawa pose certaines conditions au préalable : elle réclame notamment l’organisation des élections générales en 2026 et la non militarisation de l’État palestinien. Tout en précisant également que le Hamas ne pourra jouer aucun rôle dans ce futur gouvernement et qu’il doit libérer tous les otages.

Cette fois-ci, Ottawa s’est attiré les foudres d’Israël et des États-Unis. Usant de son arme coutumière, le chantage et la menace– Donald Trump, qui tente manifestement de faire pression sur ce qu’il considère sans vergogne comme le 51e Etat américain pour qu’il revienne sur sa décision-, a immédiatement averti que l’initiative du Premier ministre Mark Carney « compliquerait » les négociations avec Ottawa au sujet des droits de douane. « Wow ! Le Canada vient d’annoncer qu’il soutient un État palestinien, a-t-il ainsi lancé sur son réseau Truth Social. Cela va devenir très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux. O Canada !!! ».

Pour sa part, l’ambassade d’Israël à Ottawa a décrié une « campagne de pression internationale déformée », venant « durcir la position du Hamas à la table des négociations à un moment critique ». Le ministère israélien des Affaires étrangères a enfin fustigé, dans une publication sur X, le changement de position du gouvernement canadien, qui « récompense le Hamas et nuit aux efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza et un cadre pour la libération des otages ».

Faut-il rappeler enfin que la prise de position des trois pays de G7 s’inscrit donc dans le revirement spectaculaire de leurs opinions publiques face aux massacres à répétition des 2,4 millions de Palestiniens assiégés à Gaza, la transformation de l’enclave en un ghetto frappé par la famine et la désolation; ainsi que le harcèlement quotidien des Cisjordaniens. Et c’est tout à leur honneur.

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La Palestine, angle mort de la politique étrangère de l’Italie de Meloni

01. August 2025 um 09:15

«L’initiative urgente à prendre est la reconnaissance nationale immédiate de l’État de Palestine» est l’intitulé de de l’appel lancé par 35 anciens ambassadeurs italiens dans une lettre ouverte adressée à la Première ministre Giorgia Meloni, publiée dimanche 27 juillet 2025. (Ph. Meloni n’est pas seulement insensible aux souffrances des Palestiniens – son fond raciste y est pour beaucoup -. Elle est aussi une pro-israélienne notoire).

Latif Belhedi

Les signataires, – dont Pasquale Ferrara, Pasquale Quito Terracciano, Ferdinando Nelli Feroci, Stefano Stefanini, Rocco Cangelosi et Vincenzo De Luca – demandent de «suspendre toute relation et coopération» avec Israël dans les secteurs militaire et de la défense; de «soutenir au sein de l’Union européenne (UE) toute initiative impliquant des sanctions individuelles» ; et de «se joindre au consensus européen» pour la suspension temporaire de l’accord Israël-UE.

«L’horreur perpétrée dans la bande de Gaza par Israël contre la grande majorité des civils sans défense» pousse les ambassadeurs à abandonner le langage prudent de la diplomatie, le langage secret réservé aux initiés. Et à prendre une initiative aussi inhabituelle que pertinente par son contenu et son timing.

L’ambiguïté n’est plus possible

Cette voix s’élève haut et fort dans le débat politique divisé depuis des jours – majorité d’un côté, aux côtés de la Première ministre Giorgia Meloni dont la position sur cette question est presque calquée sur celle du président américain Donald Trump, opposition de l’autre – sur la reconnaissance ou non, au moins, de l’État de Palestine.

L’appel compte d’ailleurs parmi ses signataires des personnalités qui ont occupé pendant des années des postes institutionnels de premier plan : au sein de l’UE, au Palazzo Chigi, présidence du Conseil des ministres, à l’Otan et au Quirinal, la présidence de la république, ainsi que, bien sûr, dans les plus hautes fonctions diplomatiques. «Il y a des moments dans l’histoire où l’ambiguïté ou le juste milieu ne sont plus possibles», avertissent-ils. Et d’ajouter : «Et ce moment est venu pour Gaza».

Les anciens ambassadeurs ont dénoncé «les violations flagrantes des droits de l’homme et de la dignité humaine» et «les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le mépris constant du droit international et du droit humanitaire, dont le gouvernement israélien, comme tous les gouvernements, doit répondre.» Face à tout cela, «les déclarations, aussi nécessaires soient-elles, ne sont plus utiles», mais «des gestes politiques et diplomatiques concrets et efficaces».

Silence radio de Giorgia Meloni

Cet appel a été accueilli par un silence généralisé de la majorité, tandis que les partisans de Meloni ont souligné que la Première ministre avait «toujours» soutenu la solution «deux peuples, deux États», mais que reconnaître la Palestine aujourd’hui, comme elle l’a elle-même déclaré, ne constituerait pas une décision décisive. L’opposition, cependant, applaudit et retrouve une nouvelle énergie : «Nos diplomates sont un beau témoignage de dignité et de véritable patriotisme», déclare Giuseppe Conte, tandis que ses chefs de groupe aux commissions des affaires étrangères de la Chambre des députés et du Sénat, Francesco Silvestri et Bruno Marton, soulignent comment «ces ambassadeurs enseignent à Meloni ce que signifie représenter l’État avec honneur et dignité».

«Si Meloni ne nous écoute pas, qu’au moins il les écoute», a exhorté le secrétaire de +Europa, Riccardo Magi, soulignant que «reconnaître l’État de Palestine ne légitimerait pas le Hamas». Nicola Fratoianni, chef du parti Si, a qualifié cette décision de «leçon de dignité» pour le gouvernement, donnée par «une figure emblématique de notre histoire diplomatique».

Quand est-ce le bon moment ?

Lorsque le Premier ministre a déclaré que l’État palestinien n’était «pas le bon moment», il a répondu : «Quand est-ce le bon moment pour le reconnaître ? Quand il n’y aura plus de Palestiniens vivants ?» Ce sont des concepts qu’Elly Schlein elle-même met en avant depuis longtemps : «Il n’est pas trop tôt, comme le dit Meloni ; après cela, il sera trop tard, et il risque de ne plus rien rester à reconnaître.» De plus, le secrétaire du Parti démocrate estime que «cet acte constituerait une contribution concrète au processus de paix au Moyen-Orient». «Il y a des moments dans l’histoire où l’ambiguïté se mue en complicité. Et à Gaza, ce moment est arrivé», ajoute Angelo Bonelli, député AVS et co-porte-parole d’Europa Verde. Et si le gouvernement «continue de refuser de reconnaître l’État de Palestine», il fait «un choix de lâcheté politique et de subordination morale».

D’après Ansamed.

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Le Portugal prêt à reconnaître officiellement l’État de Palestine en septembre 2025

31. Juli 2025 um 17:36
Le Portugal prêt à reconnaître officiellement l’État de Palestine en septembre 2025

Le gouvernement portugais a annoncé, ce jeudi, son intention d’entamer des consultations avec le président de la République et le Parlement afin d’aboutir, d’ici septembre, à une reconnaissance officielle de l’État de Palestine. Selon le communiqué publié par le cabinet du Premier ministre Luís Montenegro, cette décision pourrait être finalisée à l’occasion de la semaine […]

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