Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 29. Juli 2025Haupt-Feeds

Jusqu’où l’armée israélienne ira-t-elle dans la guerre à Gaza?

29. Juli 2025 um 09:01

L’interminable guerre génocidaire menée par Benjamin Netanyahu à Gaza dure depuis bientôt deux ans et elle est exécutée par l’armée israélienne cependant au sein de celle-ci les critiques fusent sur les véritables intentions du  Premier ministre israélien, les réservistes sont de plus en plus nombreux à déserter et le risque de mutinerie est devenu sérieux. 

Imed Bahri

Le Daily Telegraph a publié une enquête de Henry Bodkin et Adrian Blomfield, affirmant que les soldats et généraux israéliens prennent leurs distances avec Netanyahu à cause de la guerre de Gaza. 

Selon le Telegraph, cette guerre interminable pourrait entraîner une mutinerie au sein des rangs supérieurs de l’armée israélienne. Les deux auteurs ont cité un incident survenu au sud du Liban où six soldats ont été tués lors d’un affrontement avec des combattants du Hezbollah. Ron Weiner, qui faisait partie du groupe, a survécu. Weiner, 26 ans, a qualifié l’incident d’horrible. Capitaine de l’unité Nahal, il a pu extraire l’un de ses camarades blessés alors que les combats autour d’une maison ont duré cinq heures.

25 jours de prison pour refus de servir

Après cet incident, Weiner a refusé de réintégrer l’armée comme réserviste, probablement pour être déployé à Gaza, en signe de protestation contre la guerre qui a tué plus de 59 000 Palestiniens depuis octobre 2023. Il a déclaré: «Lorsque les bombardements sur Gaza ont repris, il est devenu évident pour moi que notre gouvernement souhaitait prolonger cette guerre aussi longtemps que possible, et non y mettre fin. J’ai alors compris que je ne pouvais pas reprendre du service dans cette guerre»

Wiener a été condamné à 25 jours de prison pour refus de servir. Il ferait partie d’une vague croissante de jeunes réservistes qui estiment ne pas pouvoir participer à la guerre à Gaza. La plupart d’entre eux ne se présentent pas au service soit parce qu’ils «oublient» de lire leur courrier électronique (les convocations sont envoyées par mail) soit parce qu’ils invoquent des urgences médicales ou familiales. Wiener estime que les images d’enfants affamés à Gaza entraîneront une diminution du nombre de soldats qui s’engagent.

Cette vague survient à un moment où la pression sur Israël s’intensifie face aux conditions humanitaires désastreuses à Gaza, les agences humanitaires mettant en garde contre une malnutrition massive et une famine généralisée.

La France a annoncé jeudi son intention de reconnaître la Palestine comme État. Le point de vue de Wiener sur la futilité du conflit semble être partagé par un nombre croissant d’officiers supérieurs, en service ou à la retraite, qui se sont retournés contre la guerre de Netanyahu. Le journal cite le général Assaf Orion, ancien chef de la planification stratégique de l’armée israélienne, qui a déclaré que, si les campagnes israéliennes contre l’Iran et le Hezbollah au Liban avaient des objectifs stratégiques clairs, la poursuite des opérations militaires à Gaza n’est plus une nécessité militaire évidente. Il a déclaré au Telegraph: «À Gaza, je crois que des arrière-pensées ont obscurci l’orientation stratégique des fins et des moyens. Je crois que la principale raison d’une longue guerre à Gaza est l’opportunisme politique».

Netanyahu craint l’effondrement de son gouvernement

Eran Etzion, ancien chef adjoint du Conseil de sécurité nationale israélien, a été plus direct: «Il est clair pour la plupart des Israéliens depuis un certain temps que la principale raison de la poursuite de la campagne de Gaza réside dans les intérêts politiques personnels et juridiques de Netanyahu. Il a besoin de la guerre pour maintenir son pouvoir, voire le consolider»

Nombreux sont ceux qui pensent que Netanyahu craint l’effondrement de son gouvernement si la guerre prend fin car les partis ultranationalistes de sa coalition l’abandonneront. Etzion affirme: «C’est la raison principale. Cela n’a rien à voir avec le Hamas, c’est entièrement Netanyahu»

Si l’on en croit certaines fuites provenant du cabinet de sécurité israélien, le scepticisme ne se limite pas aux généraux à la retraite. Le chef d’état-major interarmées, le général Eyal Zamir, aurait affirmé qu’il y avait peu à gagner à poursuivre l’opération militaire sans risquer la vie de 20 détenus israéliens présumés vivants dans la bande de Gaza.

Un Hamas bien qu’affaibli continue de combattre depuis les ruines de Gaza renvoyant des soldats israéliens de sacs mortuaires en Israël. Netanyahu insiste sur le fait que le mouvement palestinien doit être écrasé et non brisé, en tant que force militaire et gouvernementale et que le meilleur moyen de récupérer les détenus est de poursuivre les combats.

Les négociations de Doha ont échoué et la délégation israélienne est revenue pessimiste quant à la possibilité d’un accord. La réputation internationale de l’État hébreu est en crise, ses alliés traditionnels comme la Grande-Bretagne, la France, le Canada et l’Australie se bousculant pour condamner les rapports de plus en plus nombreux faisant état de famine.

Les dirigeants militaires, dont Zamir, se trouvent face à un dilemme en raison des positions des élus. Sa position s’est clairement manifestée ce mois-ci par son opposition au projet du ministre de la Défense Yisrael Katz de transférer toute la population civile de Gaza vers une prétendue «ville humanitaire» construite sur les ruines de Rafah dans le sud de la bande de Gaza.

Le commandant de l’armée aurait souhaité protéger ses officiers d’une éventuelle complicité de crime de guerre dans un contexte de colère face à la possibilité que cette zone, qualifiée de camp de concentration par l’ancien Premier ministre Ehud Olmert, soit le prélude au déplacement forcé de la population. Cela placerait également ses forces, qui seraient chargées à terme de surveiller le périmètre de la zone et de faciliter l’entrée de l’aide, sous une pression opérationnelle importante.

L’armée craint que le Hamas n’interprète la création d’une cité humanitaire comme un signe de l’intention d’Israël de reprendre les combats après avoir accepté une trêve de 60 jours menaçant ainsi un éventuel accord.

Netanyahu s’est indigné des déclarations des dirigeants militaires israéliens selon lesquelles le projet de cité humanitaire prendrait un an et coûterait 4 milliards de dollars. Le Premier ministre israélien a appelé à un plan «plus court, moins coûteux et plus pratique» et il est difficile de savoir si cette initiative sera un jour mise en œuvre.

Ce plan pourrait dépasser les capacités des généraux de haut rang, déjà profondément insatisfaits de la situation dans laquelle se trouvent leurs forces sous le nouveau régime d’aide soutenu par les États-Unis. Les Nations Unies accusent l’armée d’avoir tué plus de 1000 civils palestiniens par balle à proximité des sites de distribution d’aide. Selon de nombreuses vidéos et témoignages, le contrôle des foules à l’intérieur et autour de ces sites est extrêmement faible et les soldats israéliens qui assurent la sécurité des entrepreneurs américains ouvrent le feu si les Palestiniens s’approchent trop près.

Lors d’une discussion animée au sein du cabinet de sécurité, le général Zamir aurait contraint un ministre d’extrême droite à visionner une vidéo d’un incident montrant la proximité des travailleurs humanitaires avec ses soldats. L’armée israélienne s’est accaparé 75% de la bande de Gaza, objectif qu’elle visait lors du lancement de l’opération Gideon en mai.

La semaine dernière, l’armée a avancé dans la ville de Deir al-Balah. C’est la première fois que ses forces semblent avoir délibérément cherché à s’emparer d’une zone où, selon les renseignements, des détenus israéliens étaient très probablement retenus.

Les coûts pour Israël augmentent et les bénéfices diminuent

Netanyahu et ses alliés affirment que le maintien des derniers éléments du Hamas dans la bande de Gaza mènera à terme à une nouvelle offensive du type du 7 octobre. Ils ont jusqu’à présent rejeté les propositions arabes visant à établir un gouvernement intérimaire pour gouverner la bande en cas de cessez-le-feu permanent.

Le général Orion déclare: «La guerre de Gaza a atteint son paroxysme. Toute opération militaire, comme toute aventure humanitaire, a un point final où les bénéfices diminuent. À un certain point, les grandes réussites rencontrent des résistances et perdent de leur efficacité. Les coûts augmentent et les bénéfices diminuent. À Gaza, nous avons dépassé ce stade».

Bien que les chiffres sur l’ampleur du refus des réservistes de reprendre le service restent flous, les associations et les responsables politiques estiment que pas plus de 60% de ceux qui sont sollicités répondent à l’appel.

La grande majorité de ceux qui ne se présentent pas sont des personnes qui invoquent des problèmes médicaux ou familiaux ou voyagent simplement à l’étranger pendant la période d’appel. Les refus pour des raisons explicitement politiques sont rares mais ils sont en augmentation comme en témoignent le nombre croissant de lettres publiques signées par des réservistes condamnant la conduite de Netanyahu pendant la guerre ainsi que les réprimandes et les licenciements qui ont suivi.

Des anecdotes ont fait état d’officiers contactant frénétiquement les réservistes via les réseaux sociaux, les suppliant de se présenter, leurs rangs étant en baisse.

Parallèlement, la question de la conscription obligatoire pour les juifs ultra-orthodoxes reste d’actualité, Netanyahu s’attendant à revenir sur sa promesse d’obliger les jeunes hommes ultra-orthodoxes à faire leur service militaire.

L’article Jusqu’où l’armée israélienne ira-t-elle dans la guerre à Gaza? est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 28. Juli 2025Haupt-Feeds

Les rictus tragiques de l’Histoire

28. Juli 2025 um 13:13

Au début des années 1960 du siècle dernier, Israël réussit à kidnapper en Argentine Adolf Eichmann, le ramener à Tel-Aviv, le juger, le condamner à mort et l’exécuter.

Avant et pendant la deuxième guerre mondiale, le nazi Adolf Eichmann était à la tête de l’Agence centrale pour l’émigration juive, au sein de l’Instance sécuritaire chargée de « protéger » le 3e Reich. Autrement dit, il était le responsable du plan de nettoyage ethnique consistant à « nettoyer » l’Allemagne de sa population juive.

Parmi les victimes de ce nettoyage ethnique figurait un garçon de trois ans, Joseph Brunner, qui fut déporté hors d’Allemagne avec sa famille. Joseph Brunner Judaïsa son nom en Palestine, devint Joseph Barnea et enfanta David Barnea, l’actuel chef du Mossad.

La semaine dernière, l’Histoire a affiché l’un de ses rictus les plus tragiques. Le descendant de victimes du nettoyage ethnique en Allemagne était à Washington pour discuter avec les responsables de l’administration Trump de « l’évacuation » de la population de Gaza.

Selon le quotidien Haaretz, « Barnea a déclaré à ses interlocuteurs américains qu’Israël avait déjà entamé des négociations avec trois pays sur cette question (Libye, Ethiopie et Indonésie) ».

Le plan israélo-américain consiste donc à évacuer les Palestiniens encore en vie à Gaza. Il est clair que l’acharnement israélien à perpétuer le génocide par bombardements et famine vise à réduire au maximum, par la mort, le nombre de Palestiniens à évacuer.

L’ironie tragique de l’Histoire est que David Barnea, le descendant des victimes du nettoyage ethnique perpétré par les nazis, est l’un des principaux architectes du plan qui consiste à vider Gaza de ses habitants.

Dans un article du journal Haaretz du 20 juillet, le journaliste Gideon Levy donne des détails de ce plan : « La première étape consiste à transférer une grande partie de la population dans un camp de concentration afin de faciliter une déportation efficace. Les préparatifs pour le premier camp de concentration israélien battent leur plein. La destruction systématique se poursuit dans toute l’enclave, de sorte qu’il n’y a plus d’autre endroit où retourner que le camp de concentration. »

Gideon Levy poursuit : « Israël œuvre à éliminer systématiquement toute possibilité de vie, tout en préparant les infrastructures pour concentrer les personnes dans ‘’une ville humanitaire’’ destinée à devenir un camp de transit avant leur déportation vers la Libye, l’Éthiopie et l’Indonésie. »

Les dizaines de pays puissants et influents que compte la planète semblent frappés de paralysie face à l’holocauste de Gaza perpétré, gigantesque rictus de l’Histoire, par les descendants de l’holocauste nazi.

Un seul pays au monde, s’il était dirigé par des hommes dotés d’un minimum de sagesse, d’intégrité et de sens moral, aurait été capable par un simple coup de téléphone, de mettre fin à la folie des psychopathes de Tel-Aviv avant qu’elle ne prenne des proportions dévastatrices : les Etats-Unis.

Or, ce pays, sous l’administration Biden, se révéla plus sioniste que les sionistes, et sous l’actuelle administration, il se montra aussi impatient que les génocidaires eux-mêmes de voir la bande de Gaza « nettoyée » de ses habitants.

Celui qui s’est fait élire à la Maison Blanche en se présentant comme un homme de paix et en promettant d’arrêter toutes les guerres n’arrête pas d’en déclencher. Depuis quelques jours, il affiche une étrange impatience de voir les Israéliens redoubler d’intensité et de cruauté dans leur guerre génocidaire. « Ils doivent intensifier leur combat, ils doivent nettoyer tout ça, ils doivent se débarrasser du Hamas », a affirmé il y a deux jours Donald Trump. Comme si le psychopathe Netanyahu a besoin d’encouragement pour redoubler de cruauté envers un peuple désarmé.

Beaucoup de commentateurs américains, comme Max Blumenthal, Larry Johnson ou Douglas McGregor, se demandent qu’elle mouche a piqué leur président pour qu’il oublie toutes ses promesses d’ « homme de paix » et va même jusqu’à encourager les génocidaires à « terminer le travail » ? La réponse, selon eux, se trouve dans ‘’l’affaire Epstein’’, le scandale en relation avec les abus sexuels pédophiles massifs commis par de personnalités américaines, influentes, riches et célèbres. »

Des vidéos compromettantes seraient en possession du Mossad. Et son chef David Barnea, l’architecte du nettoyage ethnique, serait détenteur de moyens très efficaces de faire chanter quiconque parmi les puissants a eu le malheur de se faire piéger par Epstein, « l’ami de trente ans de Donald Trump ».

L’article Les rictus tragiques de l’Histoire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Après 660 jours de massacres, la France demande que la presse puisse aller à Gaza!

22. Juli 2025 um 13:21

Waou! Merci la France ! Ce jour, mardi 22 juillet 2025, par la voix autorisée de son ministre des Affaires étrangères, la France prend son courage à deux mains et demande «que la presse libre et indépendante soit autorisée à se rendre à Gaza pour voir ce qui s’y passe». Le comble de l’hypocrisie !

Abdelaziz Dahmani *

Oui, merci, la France, pour ce courage, cette audace de vouloir rompre le silence sordide, en une période de l’Histoire où l’on veut non seulement occuper un territoire, mais détruire tout un peuple parmi les plus vaillants, ayant vécu, des siècles durant, sur une terre bénie par les Dieux !

Cela fait plus de 664 jours de massacres, dont on peut déduire une ou deux douzaines de trêve, des centaines de jours de tueries, d’assassinats, de destructions, d’abominations. Tout y est passé : femmes, enfants, bébés. Par tous les moyens, cyniquement, froidement.

Volonté des Netanyahu & Co de tout raser, tout éliminer. Jamais, nulle part, les horreurs n’ont atteint de telles monstruosités. Des centaines de 7-Octobre, pour en justifier un ! Jamais les destructions ne furent aussi massives, même durant la 2e guerre mondiale, au-delà de ce qui s’est passé à Dresden ou à Stalingrad…

Voilà qu’après cette méga-tragédie, sans témoins, la France parle enfin et demande que les journalistes puissent aller voir ce qui se passe!

Oui, l’Israël des racistes, des fascistes, qui cherche à étendre ses frontières chez ses voisins, avec la bénédiction américaine et européenne, a compris, dès les premiers jours, qu’il doit massivement assassiner sans témoins. Et même la presse des pays amis fut interdite. Même la presse américaine, en mauvais souvenirs des témoignages des anciennes guerres du Vietnam, de l’Irak ou de l’Afghanistan, entre autres…

Chair à canons arabes

Il est resté aux journalistes locaux, les Palestiniens en l’occurrence, de témoigner, et Israël en a tués plus de 210, d’une façon ciblée. Un record du monde absolu ! Timides protestations, cette masse de journalistes tués ne sont que chaire à canons arabes. Bof ! Allez, juste une petite «news» dans la rubrique «Chiens écrasés». Et pas des chiens des beaux quartiers de Paris ou de New York qui, eux, sont bien protégés…

Même les amis sincères d’Israël, y compris de son côté abject, commencent à avoir mauvaise conscience. Trop, c’est trop… Alors, timidement, ils émettent des avis différents, comme pour tenter de faire oublier leur complicité active avec le génocide par le soutien direct et l’envoi «discret» d’armes et de munitions à Israël…

Osons une toute petite question : Israël, englué dans tant de crimes, qualifiés de génocide et de crimes contre l’humanité, laissera-t-il la presse «libre et indépendante» entrer à Gaza ? Laissera-t-il même les aides alimentaires entrer dans Gaza pour atténuer une famine qui, à moyen terme, ajoutera aux 70 000 ou 80 000 morts déjà enregistrés, aux 200 000 blessés, aux 300 000 mentalement traumatisés, dont des dizaines de milliers d’enfants ?

Israël méprise la France, et elle le mérite bien !

Non, Israël traitera cette demande de la France par le mépris, comme il l’a fait de toutes ses précédentes demandes, emballées dans des propos hypocritement amicaux à la gloire d’un «Israël à la tête d’un combat de civilisation de l’Occident judéo-chrétien contre la barbarie et le terrorisme islamo-gauchiste».

Qui pourrait résister à un tel argument, fabriqué dans la tête d’un assassin pourri, raciste, englué dans de nombreuses sales affaires judiciaires, personnelles et d’État ?  

Cause palestinienne perdue? Sûrement non. Ce peuple reste dans la misère la plus horrible, le dénuement le plus total, les souffrances les plus abjectes… Malgré toutes les horreurs qu’il subit, ce peuple restera parmi les plus libres du monde. Par sa résistance, sa dignité et son honneur. Il s’accrochera à sa terre et ne l’abandonnera jamais !  

Dernier «exploit» israélien en date : 93 Palestiniens tués, hier, tombés dans un traquenard en allant chercher de l’aide alimentaire pour eux, leurs familles et leurs enfants…

Les droits exclusifs de l’homme… occidental

Demain, si une page sera tournée, ce ne sera pas celle des Palestiniens ou de la Palestine, mais celle des actuels maîtres du monde… Un Trump «Ubu empereur», soumis aux volontés d’un Netanyahu, «Ubu roi d’Israël», lui-même prostré aux pieds d’un maître-chanteur appelé Ben Gvir, le vrai chef actuel d’Israël…

La presse, «libre et indépendante», n’a pas besoin d’aller à Gaza pour savoir que le mal se trouve aujourd’hui dans les belles capitales occidentales ci-devant attachées aux droits exclusifs de l’homme… occidental.

* Journaliste.

 

L’article Après 660 jours de massacres, la France demande que la presse puisse aller à Gaza! est apparu en premier sur Kapitalis.

Pour rester au pouvoir, Netanyahu mène une guerre totale au Moyen-Orient

19. Juli 2025 um 13:19

La guerre acharnée menée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour se maintenir au pouvoir, tout en se protégeant des ennuis judiciaires, se propage à travers le Moyen-Orient, de Gaza à la Syrie, en passant par le Liban, le Yémen et l’Iran, suscitant condamnations et critiques du monde entier. Et obligeant son «ami» et «obligé» Donald Trump et les envoyés spéciaux de ce dernier à travailler d’arrache-pied pour tenter de contenir l’escalade et l’élargissement des conflits qu’il provoque.

Si les attaques contre l’Église catholique à Gaza semblent avoir sorti certains gouvernements européens de leur torpeur face au massacre en cours dans la bande de Gaza – un tribunal belge suspend l’envoi d’armes à Israël, la Slovénie interdit l’entrée sur son territoire à des ministres d’extrême droite israéliens –, les raids aériens israéliens sur des centres de pouvoir militaire à Damas ont valu à Netanyahu des réprimandes de la part de la Russie, de la Chine et des Émirats arabes unis – tous des pays ayant des liens plus ou moins étroits avec l’État hébreu.

Netanyahu attaque ses voisins

Le président syrien Ahmed Al-Charaa, arrivé au pouvoir en décembre dernier après avoir longtemps dirigé une milice issue d’Al-Qaïda, a accusé Israël de «semer la discorde» dans la région et de «provoquer la tension et le chaos». Charaa lui-même, récemment déclassifié comme «terroriste» par les États-Unis, est en contact avec Netanyahu par l’intermédiaire de Washington.

La Maison Blanche souhaite amener les deux parties à conclure un accord de normalisation, ce qui serait sans précédent compte tenu de l’état de belligérance qui existe entre les deux pays depuis leur indépendance officielle il y a près de 80 ans.

Israël occupe le plateau du Golan syrien depuis 1967 et l’a annexé en 1981, une décision qui n’a été reconnue jusqu’à présent que par le premier mandat de Trump en 2019. Même les envoyés spéciaux américains au Moyen-Orient, de Steve Witkoff à Thomas Barack, ont peiné à contenir la fureur militaire israélienne en Syrie. Pourtant, le Premier ministre israélien, qui avait déjà donné l’ordre de bombarder Damas au printemps 2024 (attaque contre le consulat iranien), a réitéré son intention de poursuivre sa stratégie.

«Protéger nos frères, les Druzes» !

Concernant la Syrie, où l’armée israélienne occupe le territoire entre le plateau du Golan et Damas depuis huit mois, il hausse la barre : «Nous continuerons d’utiliser des moyens militaires pour faire respecter nos lignes rouges : démilitariser la zone au sud de Damas, du plateau du Golan aux montagnes druzes, et protéger les frères de nos frères, les Druzes», a déclaré le Premier ministre israélien, faisant référence à la communauté druze de plus en plus influente en Galilée, en Israël. Les Druzes de Galilée servent dans l’armée israélienne, et certains officiers supérieurs druzes sont en première ligne en Syrie.

La guerre de Netanyahu se poursuit au Liban voisin, où Israël a également mené des frappes aériennes contre des installations du Hezbollah dans le sud. Ces derniers jours, une famille syrienne entière, non liée au Hezbollah, a été tuée, ainsi que trois Libanais, dans un bombardement israélien dans l’est de la vallée de la Bekaa, à la frontière avec la Syrie.

Ces attaques se poursuivent malgré l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hezbollah par l’intermédiaire du gouvernement de Beyrouth en novembre dernier, et malgré l’existence d’un «mécanisme de désescalade» officiellement présidé au Liban par de hauts responsables américains et français.

L’article Pour rester au pouvoir, Netanyahu mène une guerre totale au Moyen-Orient est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌