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Gestern — 27. November 2025Haupt-Feeds

Trump exclut l’Afrique du Sud du sommet du G20 en 2026

27. November 2025 um 15:37

Le président américain Donald Trump a annoncé, mercredi 26 novembre, que l’Afrique du Sud ne serait pas invitée au sommet du G20 de 2026 à Miami, en Floride. Il intensifie ainsi son offensive diplomatique contre le pays, après le boycott par Washington de la réunion des dirigeants du G20 à Johannesburg le 22 novembre.

« L’Afrique du Sud a montré au monde qu’elle n’est pas un pays digne d’appartenir à quoi que ce soit », a écrit Trump sur son réseau Truth Social. Tout en réitérant ses accusations de persécution présumée contre les fermiers blancs du pays. La tension est encore montée d’un cran lorsque le chef d’État sud-africain, Cyril Ramaphosa, a refusé de transmettre formellement la présidence tournante du G20 aux États-Unis, comme le veut pourtant l’usage diplomatique.

Un G20 sous l’ombre des polémiques

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les attaques contre Pretoria. Ainsi, en mai dernier, lors d’une rencontre à Washington, il avait tendu une « embuscade » à Cyril Ramaphosa en lui montrant une vidéo truffée d’erreurs censée étayer ses accusations de « génocide » contre les Afrikaners – les descendants des premiers colons européens.

En tout état de cause, la situation des fermiers blancs est un sujet brûlant en Afrique du Sud. Chaque année, plusieurs attaques meurtrières menées contre ces derniers sont recensées. Et ce, dans un contexte politique tendu, 35 ans après la fin de l’apartheid.

En outre, l’administration Trump dénonce une loi promulguée en janvier par Cyril Ramaphosa, qui prévoit selon celui-ci d’« exproprier des terres dans l’intérêt public pour diverses raisons visant, entre autres, à promouvoir l’inclusivité et l’accès aux ressources naturelles ». S’ils ne sont pas nommés, ce sont les exploitants agricoles blancs qui sont visés par cette réforme, selon les détracteurs du président sud-africain.

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Les mystérieux vols sans retour des Palestiniens de Gaza

27. November 2025 um 08:24

La semaine dernière, un avion atterrit en Afrique du Sud au bord duquel il n’y avait que des Palestiniens avec des passeports non tamponnés à la sortie et un billet aller sans retour. Stupéfaction des autorités sud-africaines qui retardent leur entrée sur leur territoire. Ils craignent que ce soit une opération de transfert de Palestiniens en dehors de leur pays. L’affaire est médiatisée et les craintes de l’Afrique du Sud s’avèrent justes. C’est une entité floue répondant au nom d’Al Majd-Europe propriété d’un Israélo-Estonien qui s’avère être à l’origine de ce vol et d’autres vers d’autres destinations. Cet homme pourrait être une couverture derrière laquelle se cachent les services secrets israéliens. 

Imed Bahri

Dans une enquête de Heba Saleh, Malaika Kanaaneh et James Shotter sur des intermédiaires qui proposent de faire sortir clandestinement des Palestiniens de Gaza contre des importantes sommes d’argent, le Financial Times indique que l’homme d’affaires palestinien Wissam Bashir et sa famille n’ont appris leur destination, l’Afrique du Sud, qu’après l’atterrissage de leur avion lors du transit au Kenya et la remise de leurs cartes d’embarquement pour la suite de leur voyage.

Bashir, sa femme et leurs deux jeunes enfants figuraient parmi les quelque 180 personnes évacuées de Gaza par bus fin octobre par un groupe appelé Al-Majd Europe, qui organise depuis des mois le départ de Palestiniens de ce territoire dévasté via l’aéroport Ramon d’Israël.

Bien que les passagers ignoraient initialement leur destination, Bashir a décrit l’atmosphère à bord comme joyeuse. «Nous étions heureux car l’inconnu vaut mieux que Gaza», a déclaré Bashir, qui a payé 12 000 dollars en cryptomonnaie à Al-Majd pour acheter les billets avant d’ajouter : «Ma responsabilité est de protéger mes enfants. Je devais trouver un moyen de les sortir de cette situation catastrophique».

Le journal souligne que le groupe organisateur du voyage entretient manifestement des liens suffisamment étroits avec Israël pour faciliter le passage de ses clients à travers la ligne de front, leur entrée en territoire israélien et enfin leur voyage.

Départ sans espoir de retour

Si cela a suscité un examen minutieux des origines et des intentions du groupe, cela a également révélé une douloureuse réalité pour les Gazaouis. Malgré le cessez-le-feu soutenu par les États-Unis, beaucoup n’entrevoient guère d’espoir de rester, même si cela signifie partir sans connaître leur destination ni savoir s’ils reviendront un jour.

Le FT cite Mohammed Abu Seif, qui avait quitté Gaza avec sa famille sur le même vol que Bashir : «À Gaza, nous étions tous comme des morts-vivants. Comme tous les Gazaouis, je cherchais un moyen d’échapper à cet enfer»

Bien que le cessez-le-feu de six semaines ait mis fin au pire du conflit, la plupart des 2,1 millions d’habitants de Gaza se retrouvent sans abri suite aux bombardements israéliens continus, qui ont réduit le territoire en ruines. La reconstruction, qui devrait prendre des années et coûter des dizaines de milliards de dollars, ne devrait pas commencer tant qu’une force de sécurité internationale ne sera pas déployée, que le Hamas n’acceptera pas d’être désarmé et que les forces israéliennes ne se seront pas retirées. Un processus qui reste flou. Sans revenus ni économies, beaucoup ignorent comment ils pourront reconstruire leur vie, même si le cessez-le-feu est respecté.

Ali (un pseudonyme), graphiste, marié et père de deux enfants, explique s’être inscrit auprès d’Al-Majd il y a cinq mois et attendre toujours la confirmation de son autorisation de départ. Il a déclaré : «Si vous disiez à n’importe qui à Gaza en ce moment ‘‘Venez, je vous emmènerai sans vous dire où’’, je suis sûr qu’il accepterait. Sur mille personnes interrogées, une seule refuserait peut-être».

De nombreux Palestiniens affirment avoir tenté par tous les moyens de quitter Gaza, en vain. Il existe certes des voies officielles, comme les évacuations sanitaires organisées par l’Organisation mondiale de la Santé et les voyages organisés par les ambassades pour quelques privilégiés. Face à cette situation, la plupart se tournent vers des passeurs qui proposent de les aider à quitter Gaza moyennant des sommes importantes, en faisant la promotion de divers stratagèmes en ligne.

Des escroqueries en ligne

Des habitants de Gaza ont déclaré que le site web d’Al-Majd circulait sur les réseaux sociaux depuis des mois et que le groupe avait même mis en garde contre la création de fausses pages usurpant son identité. «De nombreux liens étaient promus à Gaza, et nous nous sommes tous inscrits», a déclaré Abou Seif, ajoutant qu’un groupe lui avait demandé 3 000 dollars par personne avant qu’il ne réalise qu’il s’agissait d’une arnaque. Abou Seif a finalement opté pour Al-Majd après avoir conclu que les autres étaient des escroqueries en ligne.

Le groupe affirme sur son site web avoir été fondé en Allemagne en 2010 pour venir en aide aux communautés musulmanes. L’affaire a attiré l’attention internationale ce mois-ci lorsque 153 Gazaouis ont passé 12 heures dans un avion à Johannesburg, les autorités sud-africaines leur ayant refusé le débarquement au motif que leurs passeports ne comportaient pas de tampon de sortie. Le site web d’Al-Majd ne précise pas le nombre de Gazaouis transportés.

Une enquête du journal israélien Haaretz a conclu qu’Al-Majd est lié à Talent Globes, une société estonienne fondée par Tomer Gunnar Lind, un Israélo-Estonien possédant la double nationalité. Ce dernier a refusé tout commentaire. L’opération d’Al-Majd aurait été menée en coordination avec un département du ministère israélien de la Défense, créé plus tôt cette année pour faciliter «la migration volontaire» des Palestiniens.

Cette opération a été lancée suite à la proposition à la proposition de Donald Trump, désormais abandonnée, de reloger tous les habitants de Gaza. Les organisations de défense des droits humains ont condamné cette idée, accueillie avec enthousiasme par l’extrême droite du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, la qualifiant d’acte de nettoyage ethnique.

Trafic d’êtres humains

Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, fervent défenseur de la cause palestinienne, a décrit les vols récents comme s’inscrivant dans un «projet plus vaste de déplacement des Palestiniens de Palestine». L’Autorité palestinienne a exhorté les habitants de Gaza à ne pas tomber dans le piège «des trafiquants d’êtres humains et des agents des déplacements forcés». Al-Majd n’a pas répondu à la demande de commentaires du FT

Cependant, dans une récente déclaration sur son site web, le groupe a affirmé avoir été diffamé par les médias internationaux. Al-Majd prétend avoir été fondé «par des réfugiés ayant fui des régimes dictatoriaux, notamment des réfugiés du Hamas à Gaza», sans toutefois nommer ses fondateurs ni ses dirigeants. Le groupe a nié tout lien avec le gouvernement israélien ou les services de renseignement, déclarant que les critiques voulaient «priver les Gazaouis de leur liberté de choix, de leur droit de choisir où vivre et les contraindre à vivre sous la menace constante et dans la souffrance quotidienne»

En Afrique du Sud, où des visas de 90 jours ont été accordés aux Palestiniens, Bashir a indiqué que des organisations caritatives leur fournissaient actuellement gratuitement nourriture et hébergement. Il a ajouté que certains Gazaouis avaient déjà rejoint d’autres destinations. «J’ai maintenant le choix entre rester ici ou aller en Égypte. Mais nous resterons en Afrique du Sud pendant les trois prochains mois pour dormir, manger et recevoir des soins psychologiques et physiques».

Abu Ahmed, qui vit sous une tente dans le centre de Gaza avec sa femme et ses enfants, attend toujours son tour pour partir. Abu Ahmed, également un pseudonyme, s’est enregistré auprès d’Al-Majd il y a six mois, expliquant avoir perdu tous ses moyens de subsistance après la destruction de sa maison et de deux commerces. Il a déclaré : «Si le cessez-le-feu est respecté et que la reconstruction commence, j’envisagerai de rester. J’ai seulement inscrit les enfants pour qu’ils puissent aller à l’école. Mais les plus âgés insistent pour partir, ils iront n’importe où dès que les points de passage rouvriront. Je veux que ma famille reste unie».

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Pretoria accuse : un système de notation mondial « injuste »

17. November 2025 um 14:30

Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, affirme que les évaluations occidentales des agences de notation ne reflètent pas les fondamentaux économiques du continent africain.

Cité par Bloomberg, samedi 14 novembre, Enoch Godongwana a déclaré que les principales agences de notation mondiales ont fait preuve d’un « parti pris » contre les pays africains. Et ce, en leur attribuant des scores de crédit inférieurs à ceux de leurs pairs présentant des indicateurs fiscaux similaires.

Ces propos d’Enoch Godongwana interviennent au lendemain de la présentation d’un budget assorti de perspectives fiscales améliorées. Il assure cependant qu’il ne s’attendait pas à une amélioration de la notation de son pays. « J’ai le sentiment que rien n’est joué d’avance […] Ce sera un bonus s’ils nous attribuent une meilleure note », a-t-il souligné, dans une interview accordée avant la dernière évaluation de S&P Global Ratings.

En effet, l’agence S&P a attribué à la dette extérieure à long terme d’Afrique du Sud la note BB-. Soit trois crans en dessous de la catégorie investissement. Et elle maintient une perspective positive depuis novembre dernier, laissant entrevoir la possibilité d’une amélioration de cette note. Les agences de notation concurrentes Moody’s et Fitch classent également la dette du pays en catégorie spéculative…

Un rapport d’un groupe d’experts qui sera présenté au sommet du G20 – prévu cette semaine à Johannesburg – fournira « des données pour le prouver », a ajouté le ministre.

Ainsi, du fait de leurs notations plus faibles, les gouvernements africains paient des coûts d’emprunt bien plus élevés que les pays d’autres régions, relèvent des données citées par Bloomberg. Le rendement moyen des obligations souveraines libellées en dollars d’Afrique subsaharienne s’élève à 9,1 %. Soit plus de 6,5 % en Amérique latine et près du double des 4,7 % en Asie émergente. Sur les dix pays souverains affichant les spreads les plus élevés au monde, six sont africains : le Sénégal, le Gabon, le Mozambique, le Cameroun, l’Angola et la République du Congo.

Le Ghana et la Zambie ont également critiqué par le passé les agences de notation internationales, affirmant que les dégradations de notes effraient les investisseurs et compliquent leur accès au crédit. En 2023, le président ghanéen de l’époque, Nana Akufo-Addo, avait déclaré que le « comportement irresponsable » de ces agences avait aggravé les difficultés financières de son pays.

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