L’adage « telle tel père telle fille » ou plutôt « tel père tel fils » ne s’applique pas à Xavier Musk devenue Vivian Jenna Wilson, fils « légitime » d’Elon Musk, aujourd’hui âgé(e) de 20 ans.
Plusieurs sources, dont RFI (Radio France Internationale), rapportent que la fille transgenre du milliardaire américain d’origine sud-africaine, Elon Musk, en l’occurrence Vivian Jenna Wilson, aurait décidé de quitter les Etats-Unis. Et ce, suite à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine du mardi 5 novembre 2024. « … Une décision murement réfléchie selon Vivian Jenna Wilson qui avait déjà coupé tout contact avec son père, allant même jusqu’à changer de nom », rapporte la radio française.
Voici comment la jeune fille explique cette décision sur le réseau social Threads (concurrent de X) : « J’y pensais depuis un certain temps. Je ne vois pas mon avenir aux États-Unis. Même si Donald Trump ne reste au pouvoir que quatre ans, même si les réglementations anti-trans ne sont pas appliquées comme par magie, les gens qui ont voté pour lui ne vont pas s’en aller de sitôt ».
C’est en 2022, alors âgée de 18 ans, que Vivian Jenna Wilson a annoncé « ne plus vouloir être associée à son père et avait décidé de reprendre le nom de jeune fille de sa mère : Jennifer Justine Wilson, divorcée d’Elon Musk en 2008 ».
Pour sa part, Elon Musk, dans une interview en juillet 2024, avait affiché son désaccord avec la transition de son fils en expliquant : « Mon fils Xavier est mort, tué par le virus woke. Alors j’ai juré de détruire le virus woke après cela ».
La capitalisation boursière du géant américain des véhicules électriques (VE), Tesla, a dépassé 1 000 milliards de dollars vendredi 8 novembre 2024, et ses actions gagnent environ 31% depuis début novembre.
Après la victoire électorale de Donald Trump aux élections américaines, le cours de l’action Tesla a bondi de 13,5%, à 285 dollars mercredi.
À rappeler que Trump a promis d’imposer des droits de douane supplémentaires sur les marchandises importées, y compris les véhicules électriques, en particulier ceux en provenance de Chine, ce qui devrait renforcer la domination de Tesla sur le marché américain des véhicules électriques.
Entre mercredi et vendredi, le cours de l’action Tesla a enregistré une nouvelle hausse de 14,6%, clôturant à 327 dollars.
Depuis le début du mois, les actions Tesla ont gagné environ 31%, portant la capitalisation boursière de la société à 1,04 billion de dollars.
Musk, l’un des plus grands partisans de Trump, a fait don de plus de 130 millions de dollars à sa campagne électorale, faut-il le souligner.
La contribution d’Elon Musk à la victoire décisive de Donald Trump pour une deuxième présidence donne à l’entrepreneur milliardaire une influence extraordinaire pour aider ses entreprises à obtenir un traitement gouvernemental favorable.
Selon les documents fédéraux, Musk aurait contribué à hauteur d’au moins 119 millions de dollars à un groupe de dépenses pro-Trump et aurait vanté sans relâche l’ancien président à la fin de sa campagne, une étape cruciale.
Les manœuvres politiques d’Elon Musk reflètent une stratégie plus large visant à isoler ses entreprises de toute réglementation ou application de la loi et à renforcer leur soutien gouvernemental, selon des entretiens de Reuters avec six sources des entreprises de Musk au courant de ses relations politiques et commerciales et deux responsables gouvernementaux qui ont des interactions approfondies avec les entreprises de Musk. Les sources ont fourni un aperçu rare de la stratégie au sein des entreprises de Musk pour tirer pleinement parti de sa relation de plus en plus étroite avec Trump.
Les intérêts commerciaux de Musk – des véhicules électriques Tesla aux fusées SpaceX et aux puces cérébrales Neuralink – dépendent fortement de la réglementation, des subventions ou des politiques gouvernementales.
« Elon Musk considère que toutes les réglementations entravent ses activités et son innovation », déclare un ancien haut responsable de SpaceX qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat. « Il voit l’administration Trump comme un moyen de se débarrasser d’autant de réglementations que possible, afin qu’il puisse faire ce qu’il veut, aussi vite qu’il le veut ».
Elon Musk a apporté son soutien à Donald Trump le 13 juillet, le jour où le candidat a été blessé par balle à l’oreille lors d’une tentative d’assassinat en Pennsylvanie. Les dons d’Elon Musk ont financé une vaste campagne de mobilisation des électeurs alors que Trump était confronté à un défi plus difficile après que la vice-présidente Kamala Harris a remplacé le président Joe Biden en juillet comme candidat démocrate à la présidence.
Elon Musk a passé la soirée électorale avec le président élu dans son club de Mar-a-Lago en Floride. Et Trump a déclaré qu’il nommerait Elon Musk « le tsar de l’efficacité » de son administration.
Qui l’aurait cru ? Quatre ans après avoir connu la débâcle face à Joe Biden, Donald Trump est sorti vainqueur du duel qui l’a opposé, le 5 novembre 2024, à Kamala Harris, colistière de ce dernier à la précédente élection. En gagnant haut la main, il a fait encore mieux ce qu’avait prédit les sondages qu’il n’a pas fini de détromper.
Dr Abderrahmane Cherfouh
Soutenu par des milliardaires comme Elon Musk et Peter Thiel, qui avaient engagé des sommes colossales dans cette campagne électorale, et au-delà de sa victoire qui relève du miracle, Trump sera immortalisé comme le premier «criminel» à être réélu président des États-Unis.
On sait que depuis l’ère Busch fils, la fonction présidentielle américaine a perdu de sa superbe. Traîné plusieurs fois devant la justice américaine, Trump est toujours arrivé, malgré des faits avérés, à s’en échapper et en sortir indemne.
Multipliant les scandales depuis son avènement sur la scène publique, Trump n’est pas seulement un politique c’est d’abord un homme d’affaires touche à tout : immobilier, cinéma, communication… fonctions qui lui ont permis d’être propulsé sur les devants de la scène américaine et devenir une vedette incontestable du show-business à l’américaine.
Quand tout est permis
Il faut dire que le processus électoral américain et la démocratie américaine d’une façon générale laissent à désirer et se caractérisent souvent par des arrangements opportuns avec l’éthique et la morale. Pour engranger des voix et essayer de gagner une élection, les politiciens d’aujourd’hui n’hésitent pas à vendre leur âme au diable. N’importe quel diable. Il n’y a plus vraiment de règle à respecter, ni de principe à suivre loyalement.
À ce titre, le spectacle que nous ont offert Trump et Harris restera gravé à jamais dans la mémoire des Américains et de l’humanité tout entière comme l’une des campagnes électorales les plus ordurières, marquées par des dérapages verbaux et des échanges d’insultes, au déshonneur des deux auteurs.
Depuis l’avènement des réseaux sociaux et de la prééminence du rôle de l’image, il n’y a de la place que pour les menteurs, les fourbes, les opportunistes ,les égocentristes, les escrocs, les cas pathologiques et les suprémacistes à l’image de Trump qui a réussi à en faire son terrain de jeu pour engranger argent, soutiens politiques et voix des électeurs, même parmi ses supposés adversaires.
Par ailleurs, la banalisation des idées xénophobes est un phénomène qui tend à se généraliser dans un pays qui se veut la référence et le modèle à suivre en matière de démocratie. Trump a en effet été réélu pour ses idées populistes, racistes et nauséabondes et il est vu de plus en plus comme un héros du franc-parler et un ennemi du système, lui qui est le fruit même de l’establishment dans ce qu’il a de plus détestable.
Un homme qui inquiète
En tout état de cause, ce qui se passe actuellement aux États-Unis dépasse la raison et défie la logique. La réélection de Trump en dépit de tout bon sens et sa fulgurante percée sur la scène américaine et mondiale vont constituer un tournant dans les équilibres géostratégiques mondiaux, suscitant l’inquiétude dans plusieurs capitales, tant l’homme paraît imprévisible, versatile et ne reculant devant aucun excès.
L’inquiétude vient de la légitimation électorale des discours racistes qui foisonnent partout dans le monde et des perspectives d’aggravation de la situation en Proche-Orient, où se poursuit le génocide du peuple palestinien, et en Europe, avec la guerre entre la Russie et l’Ukraine, pour ne citer que ces deux zones de tension. Elle vient aussi, et surtout, du caractère instable du nouveau président de la première puissance mondiale, qui a une grande responsabilité dans la gestion des affaires du monde. Espérons qu’après avoir fermé la parenthèse de la campagne électorale, il retrouvera une posture plus adaptée à sa fonction. Mais là aussi, on ose à peine l’espérer…
Né d’un simple tweet en 2016, The Boring Company est devenu en sept ans une entreprise à 127 milliards de dollars, redéfinissant l’avenir de la mobilité urbaine grâce à une technologie de forage révolutionnaire. Portée par Elon Musk, cette société autrefois moquée pour son concept audacieux de tunnels anti-embouteillages est aujourd’hui courtisée par des villes du monde entier pour ses solutions d’infrastructure.
Découvrez comment une “idée folle” est devenue une entreprise à succès et une réponse possible aux défis de la congestion urbaine.
Un juge a autorisé lundi 04 novembre 2024, le comité d’action politique (PAC)d’Elon Musk à continuer à donner un million de dollars par jour à un électeur inscrit dans l’un des “swing states” qui vont décider de l’issue de l’élection présidentielle américaine.
L’America PAC du patron de Tesla a déjà distribué 16 millions de dollars à des électeurs inscrits dans l’un des sept Etats concernés (Arizona, Caroline du Nord, Géorgie, Michigan, Nevada, Pennsylvanie et Wisconsin), à la condition qu’ils aient signé une pétition soutenant la liberté d’expression et le port des armes à feu.
Le nom de l’ultime gagnant sera annoncé mardi, jour de l’élection entre le républicain Donald Trump, dont Elon Musk est un fervent soutien, et la démocrate Kamala Harris.
Lors d’une audience à Philadelphie lundi, le juge Angelo Foglietta a rejeté l’argument de Larry Krasner, procureur du district de Philadelphie, selon lequel les dons constituaient une forme de loterie interdite par la loi.
Pendant l’audience, un avocat d’America PAC a affirmé que le don ne constituait pas une loterie car les vainqueurs n’étaient pas tirés au sort – comme cela a été publiquement annoncé – mais choisis individuellement pour les récompenser de leur engagement au côté du comité d’Elon Musk.
L’initiative du milliardaire tombe dans une zone grise de la loi électorale, et les experts juridiques sont divisés sur la question de savoir elle pourrait violer les lois fédérales interdisant de payer quelqu’un pour qu’il s’inscrive sur les listes électorales.
La semaine dernière, Elon Musk et America PAC avaient demandé à ce que l’affaire soit jugée devant un tribunal fédéral, mais cette demande avait été rejetée, ce qui a permis la tenue de l’audience lundi à Philadelphie.
Lors de sa participation à la huitième édition de l’Initiative pour l’Investissement Futur, qui a débuté hier à Riyad, Elon Musk a annoncé qu’il y aurait au moins 10 milliards de robots humanoïdes d’ici 2040, avec un prix unitaire compris entre 20 000 et 25 000 dollars.
Au début de ce mois, Musk a également dévoilé le Cybercab, un nouveau véhicule électrique autonome conçu pour le transport sans conducteur. À l’intérieur, ce modèle se distingue par l’absence de volant et de pédales, tandis que ses portes s’ouvrent vers le haut en déployant des mouvements rappelant des ailes de papillon.
Les Cybercabs devraient être disponibles à la vente d’ici 2026, avec un prix maximum de 30 000 dollars. Il a précisé qu’il espérait leur disponibilité avant 2027.