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La politique meurtrière de l’UE en matière de migration  

28. Oktober 2025 um 12:22

Dans l’article que nous traduisons ci-dessous, le site spécialisé WSWS.ORG, organe du mouvement trotskyste international, soutient que «la politique meurtrière» de l’Union Européenne en matière de réfugiés a entraîné la noyade de 40 personnes lors d’un récent naufrage au large de la Tunisie. (Ph. Bruno Thevenin/AP)

Marianne Arens

Le naufrage au large des côtes tunisiennes le 22 octobre, qui a coûté la vie à au moins 40 personnes, dont des nourrissons, n’est pas un accident, mais un crime. L’Union européenne (UE) et ses gouvernements membres, dont la coalition berlinoise des chrétiens-démocrates (CDU/CSU) et du Parti social-démocrate (SPD), en sont responsables. Avec leur politique inhumaine en matière de réfugiés, ils acceptent consciemment de telles catastrophes.

Ce n’est pas un hasard si, le jour même où 40 réfugiés se sont noyés au large de la Tunisie au petit matin, le soir même, le chancelier Friedrich Merz (CDU) a une fois de plus qualifié les migrants à Berlin de «problèmes urbains». La tristement célèbre agence européenne Frontex s’est récemment vantée d’une baisse de 20 % des franchissements irréguliers de frontières au premier semestre 2025.

Des politiques meurtrières

Des responsables politiques tels que Merz à Berlin, le président Emmanuel Macron à Paris, le Premier ministre Keir Starmer à Londres et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Bruxelles sont responsables des conditions véritablement meurtrières qui règnent aux frontières extérieures de l’Europe. À quoi ressemblent concrètement ces conditions ? La récente catastrophe au large de la Tunisie les met en lumière.

Au lieu de faire ce que font les voyageurs ordinaires – acheter un billet d’avion ou réserver un billet de bateau et atteindre l’Europe via les ports, les aéroports et les gares en quelques heures –, les gens ont d’abord été contraints de traverser le Sahara à pied. Ils devaient se méfier des gardes-frontières tunisiens, connus pour capturer des migrants et les abandonner dans le désert sans eau potable.

Les personnes concernées ont probablement versé des milliers d’euros à un réseau de passeurs ou à un trafiquant avant de pouvoir partir pour l’Italie. La côte au sud de Mahdia, autour de Salakta, est un point de départ important, car la distance entre cette ville et l’île italienne de Lampedusa n’est que d’environ 130 kilomètres.

Au milieu de la nuit du 21 au 22 octobre, les personnes ont embarqué sur un vieux bateau en bois, lourdement surchargé, avec environ 70 passagers. Le moteur, lui aussi, n’était pas à la hauteur de la mer agitée cette nuit-là.

Le bateau a chaviré peu après son départ, toujours dans les eaux tunisiennes, et des scènes horribles ont dû se dérouler. Ce n’est qu’aux premières heures du matin que les garde-côtes tunisiens sont arrivés sur les lieux de la catastrophe. Sur environ 70 personnes, ils n’ont pu en secourir que 30. Parmi les noyés se trouvaient des familles avec de jeunes enfants, et une source italienne a même signalé un nouveau-né parmi les victimes.

Des traversées plus risquées

Le porte-parole du tribunal de Mahdia, Walid Chaterbi, a confirmé que toutes les victimes et tous les survivants venaient de pays situés au sud du Sahara. Les autorités tunisiennes ont répondu en assurant qu’elles intensifiaient massivement leurs efforts pour empêcher les traversées.

C’est précisément pour cela que le gouvernement tunisien est payé par l’UE : empêcher l’immigration vers l’Europe. Quelques jours avant la catastrophe, l’UE a présenté à Bruxelles un nouveau pacte pour la Méditerranée, plaçant la coopération avec la Tunisie au cœur de ses préoccupations. Ce pacte doit être adopté en novembre, date à laquelle l’UE célèbrera le 30e  anniversaire du «processus de Barcelone» (Euromed), son partenariat avec ses voisins du sud de la Méditerranée.

Cependant, la fermeture des côtes nord-africaines ne fait qu’accroître la pression sur les migrants et les passeurs, les poussant à tenter des traversées toujours plus risquées et meurtrières.

Ainsi, la catastrophe du 22 octobre ajoute 40 morts supplémentaires au terrible bilan des «migrants disparus» de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis 2014, l’OIM a recensé plus de 77 330 décès sur les routes migratoires à travers le monde. L’année 2024 a été marquée par un nouveau record tragique, avec près de 9 200 décès. Le nombre de cas non déclarés est élevé, car nombre de ces décès ne sont jamais signalés ni enregistrés.

Traduit de l’anglais.

Source : WSWS.org.  

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Arabe en France | Aïda Amara préfère en rire

24. Oktober 2025 um 09:12

«Trop arabe» pour certains, «pas assez» pour d’autres. Aïda Amara, née en France de parents algériens et élevée à Ménilmontant dans le XXᵉ arrondissement de Paris, a été habituée dès l’enfance à ne pas se sentir à la bonne place ni au bon endroit.

Djamal Guettala

Le 13 novembre 2015, devant le restaurant Le Petit Cambodge, à Paris, elle fait la malheureuse rencontre d’autres «têtes d’Arabes», armées de kalachnikovs. Survivante, elle ne pensait pas être assimilée à ses bourreaux. Cet événement bouleverse sa vie : elle doit tout réapprendre — marcher dans la rue, prendre le métro, aller au cinéma.

Pour se reconstruire, Aïda se cramponne à ses racines : ses parents et l’histoire familiale, l’Algérie et la France. En retraçant le passé de sa famille, elle comprend que la violence armée fait partie intégrante de la mémoire familiale, traversée par la colonisation, la guerre d’Algérie ou la décennie noire. Depuis plus d’un siècle, chaque génération se retrouve malgré elle chahutée par l’inlassable cycle de la haine. Aïda se découvre être l’héritière d’une tradition de résilience. Sans romantisme ni esthétisation de la souffrance, elle réalise que la force transmise par ses aïeux a sûrement contribué à lui sauver la vie.

Entre assignations et injonctions, elle refuse les archétypes, revendique le droit à la complexité et interroge ce que signifie être une femme arabe en France aujourd’hui, loin des récits figés que l’on impose trop souvent. Avec ce livre, elle affirme la nécessité de la nuance, des identités multiples et contribue à inscrire l’immigration algérienne dans le roman national français.

Journaliste, survivante et conteuse

Avant les attentats, Aïda Amara était déjà plongée dans le monde du journalisme et de la réalisation. Après plusieurs années en journalisme télé pour France TV et Canal Plus, elle se consacre à des projets documentaires et podcasts, comme ‘‘Transmissions’’, consacré au parcours migratoire de son père, et ‘‘Revenir’’, sur son retour en Algérie. Elle anime également des ateliers d’écriture et de podcast auprès de jeunes avec Le Bondy Blog et la Zone d’expression prioritaire.

Le roman plonge aussi le lecteur dans le quotidien professionnel et les micro-agressions qu’elle subit depuis l’enfance : prononciation erronée de son prénom, regards suspicieux, questionnements sur sa légitimité professionnelle. Chaque situation devient un exercice de répartie et de résistance. Elle se rappelle les leçons de son père, Slimane, ancien militant algérien : «être un lion à l’extérieur», transformer l’humour et la culture en armes pour se faire respecter, ne jamais céder face à l’ignorance ou au racisme.

La mémoire familiale devient un pilier pour se reconstruire. Après le traumatisme, Aïda se raccroche à ses racines, explore l’histoire de l’Algérie et de la France, et recueille des récits familiaux voués à disparaître. En rassemblant les fragments de son histoire, elle retrouve équilibre et stabilité intérieure. L’identité n’est pas figée ; elle se nourrit de mémoire, de transmission et de liens affectifs.

Le roman au titre un brin provocateur ‘‘Avec ma tête d’arabe’’ (paru aux éditions Hors D’Atteinte, à Marseille, le 2 septembre 2025, 240 pages) met également en lumière la résilience face aux épreuves extrêmes, qu’elles soient personnelles ou collectives. La capacité d’Aïda à transformer la peur et la douleur en réflexion et action, à s’appuyer sur ses racines pour affronter l’avenir, fait de ce récit bien plus qu’un simple témoignage : c’est une analyse de la société française contemporaine, où immigration, héritages culturels et pluralité identitaire doivent trouver leur place dans le récit national.

Extraits :

Survivre au chaos : «Je suis debout dans une petite salle de l’hôpital. Le lit sur lequel se trouvait mon ami il y a encore quelques minutes est plein de sang… Je vais devoir appeler ses parents, mais pour l’instant, je ne sais même pas s’il est vivant ou mort.»

L’identité comme étiquette : «Tout ce que je savais sur moi-même a été emporté. Le choc post-traumatique rase tout sur son passage… Le premier fragment que l’on me tend, c’est mon ‘arabité’. Tiens regarde-toi, voilà qui tu es.»

Humour contre racisme : «Je sens que mon prénom va faire l’objet de ce que j’appelle la danse du mépris. Bingo : ‘Alors attendez, c’est A-ï-cha ?’ — ‘C’est Aïda, comme l’opéra de Verdi.’»

Racines familiales : «Pour me reconstruire, je me suis cramponnée à mes racines : mes parents, leur histoire, celle des liens qui unissent la France et l’Algérie. J’ai rassemblé l’histoire de mes deux pays pour mieux comprendre qui je suis.»

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Migration et Palestine : Meloni, éclaireuse européenne en Tunisie

01. August 2025 um 11:23

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, s’est rendue discrètement à Tunis jeudi 31 juillet 2025. Selon l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères Ahmed Ounaies, cette visite express s’inscrit dans une dynamique de consultations européennes en amont de décisions cruciales sur la migration et la Palestine.

Invitée surprise du jeudi 31 juillet à Tunis, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, aurait porté des messages européens sensibles.

Meloni, intermédiaire européen

D’après Ahmed Ounaies, ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, cette visite « semble inopinée, mais a été planifiée dans le cadre de consultations diplomatiques non annoncées ».

Interviewé sur Jawhara FM vendredi 1er août, il a expliqué que Rome agit ici comme un intermédiaire européen, notamment sur les dossiers migratoires et la reconnaissance d’un État palestinien.

Le rôle clé de la Tunisie

Pour Ahmed Ounaies, cette démarche est stratégique : « L’Europe veut réguler légalement le flux de main-d’œuvre nord-africaine. Il y a un besoin urgent de travailleurs, et une volonté de les former en Italie avant de les intégrer au marché européen ». La Tunisie jouerait donc un rôle clé dans ce dispositif.

Concernant la Palestine, il affirme : « Les développements actuels sont graves. L’Europe a chargé Giorgia Meloni de consulter, d’adoucir les positions et de désamorcer les tensions. La reconnaissance de l’État de Palestine serait une réponse politique majeure face à l’opération israélienne à Gaza. »

Cette visite intervient alors que plusieurs pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et le Portugal, envisagent de reconnaître l’État palestinien à l’ONU en septembre. Dans le même temps, la pression migratoire et les besoins démographiques des pays du Sud de l’Europe poussent à une nouvelle stratégie de coopération avec l’Afrique du Nord, centrée sur la main-d’œuvre légale et formée.

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Tunisie-Italie : migration, énergie, agriculture… les axes clés de la visite de Meloni

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni s’est rendue ce jeudi 31 juillet 2025 à Tunis, où elle a été reçue par le président Kaïs Saïed.

Selon un communiqué officiel de la présidence du Conseil italien, cette mission s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations tuniso-italiennes, avec un accent particulier sur la mise en œuvre du Plan Mattei pour l’Afrique, les enjeux migratoires et la coopération énergétique.

Coopération au développement : eau, agriculture et formation au cœur des échanges

La rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement des projets conjoints lancés dans le sillage de la déclaration de coopération signée en janvier dernier. Un accent particulier a été mis sur le projet TANIT, qui vise à réutiliser les eaux usées dans l’agriculture, ainsi que sur la création prochaine d’un centre régional de formation agricole.

Ces initiatives témoignent de la volonté commune d’inscrire la coopération dans une approche durable et inclusive, notamment dans les secteurs sensibles de l’eau et de la sécurité alimentaire.

Migration : convergence sur la lutte contre les réseaux de traite

Meloni et Saïed ont également abordé la question migratoire, réaffirmant leur engagement à lutter contre les réseaux criminels de traite des êtres humains, tout en encourageant les voies légales de migration, en lien avec le Processus de Rome.

Cette convergence de vues conforte le rôle de la Tunisie comme partenaire clé dans la gestion des flux migratoires en Méditerranée centrale.

Énergie : Elmed, pilier stratégique du lien Afrique-Europe

La coopération énergétique a été un autre axe majeur des discussions. La Première ministre italienne a souligné l’importance stratégique du projet ELMED, une ligne électrique devant relier la Tunisie à l’Italie, et par extension à l’Europe.

Rome voit en Tunis un hub régional pour l’énergie renouvelable, en capacité d’acheminer l’énergie verte produite en Afrique vers le marché européen. Le projet mobilise également des investissements privés italiens dans les infrastructures tunisiennes.

Retour sur la visite d’avril 2024

La précédente visite de Giorgia Meloni à Tunis remonte à avril 2024, accompagnée de trois membres de son gouvernement : le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, la ministre des Universités Anna Maria Bernini, et le vice-ministre des Affaires étrangères Edmondo Cirielli.

À l’issue de son entretien avec le président Saïed, Meloni avait réaffirmé que la Tunisie constitue l’une des « principales priorités stratégiques » de l’Italie. Trois accords avaient alors été signés dans le cadre du Plan Mattei :

  • Un appui budgétaire direct de 50 millions d’euros pour la transition énergétique ;
  • Une ligne de crédit de 55 millions d’euros pour soutenir les PME tunisiennes ;
  • Un protocole d’accord universitaire entre les ministères de la Recherche des deux pays.

A lire aussi: Giorgia Meloni promet 105 millions d’euros à la Tunisie

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Tunesischer Innenminister Fekih besucht Innenminister Karner in Wien

Von: Redaktion
16. April 2024 um 18:15

Der tunesische Innenminister Kamel Fekih war am 15. und 16. April 2024 bei Innenminister Gerhard Karner für Arbeitsgespräche in Österreich. Im Zentrum der Gespräche standen Mehr

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