Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 12. Dezember 2024Haupt-Feeds

Renforcement de la coopération militaire entre la Tunisie et la Libye

12. Dezember 2024 um 10:16

La coopération militaire entre la Tunisie et la Libye et les moyens de renforcer et de diversifier les relations dans ce secteur entre les deux pays voisins ont été au centre d’une rencontre à Tunis, le 11 décembre 2024, entre le ministre tunisien de la Défense nationale, Khaled Sehili, et le directeur des renseignements libyens, le général de brigade, Mahmoud Hamza.

Selon un communiqué du ministère, Sehili s’est félicité des excellentes relations fraternelles entre les deux peuples et a appelé à étendre la coopération militaire à la formation, à la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière, l’immigration clandestine et l’échange d’expertises afin de développer les capacités opérationnelles.

De son côté, le responsable libyen a chaleureusement salué les solides relations fraternelles qui unissent les deux pays et a souligné la nécessité de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de la formation et de l’éducation, conclut le communiqué.

L’article Renforcement de la coopération militaire entre la Tunisie et la Libye est apparu en premier sur Kapitalis.

Faut-il vraiment s’allier à l’Otan, ce renard dans le poulailler arabe?

12. Dezember 2024 um 09:51

Ceux-là mêmes qui ont salué la chute du tyran en Syrie et qui estiment que la Tunisie gagnerait à se ranger sous la bannière de l’Otan, dont notre pays est déjà depuis 2015 un allié majeur non membre, pour se protéger d’éventuels périls extérieurs, devraient comprendre que le prix à payer d’un tel alignement pourrait être prohibitif. Explications…

Dr Mounir Hanablia *

Faut-il se ranger sous la bannière de l’Otan? Depuis la chute du régime Al-Assad en Syrie, la question rebondit. Deux éminents anciens diplomates et ambassadeurs en ont exprimé la nécessité en arguant des limites de la puissance russe, éprouvée en Ukraine, absente en Syrie, et de l’éloignement du colosse chinois, qui serait plus occupé en mer de Chine du Sud qu’en Méditerranée.

Outre le caractère sommaire de ce jugement, puisque la Chine par le biais du port pakistanais de Gwadar possède un portail sur la mer d’Oran, le corollaire en est clair: il faudrait se mettre aux normes politiques et économiques américaines, autrement dit la démocratie et le libéralisme économique. En échange, nous serions assurés de la  protection qui compte, puisque les Etats-Unis sont le seul pays disposant d’une flotte de guerre avec ses facilités et ses ports d’attache couvrant simultanément les différents théâtres d’opérations militaires du monde, et capable de projeter sa puissance. Il faudrait donc déjà savoir contre qui et contre quoi cette protection serait indispensable.

Les conditions de la stabilité en Tunisie  

A l’est, il y a évidemment l’hypothèque libyenne, mais la Libye est dans les faits partagée entre Benghazi soutenue par l’Egypte et ses alliés saoudiens et émiratis, et Tripoli dont le régime est consolidé par la présence de l’armée turque non loin de la frontière tunisienne. Or la Turquie, quoique proche des islamistes d’Ennahdha et dont les liens avec les jihadistes sont apparus en Syrie au grand jour, est alliée au Qatar et de surcroît membre de l’Otan, ce qui ne laisse pas d’inquiéter d’autres pays méditerranéens membres de l’Otan comme la Grèce, l’Italie, et la France. Et on l’a bien constaté, il y a plusieurs mois, lorsque la Turquie avait envoyé ses bateaux prospecter dans les eaux territoriales que la Grèce considérait comme siennes. Elle l’a donc sans doute fait avec l’assentiment américain car ainsi que l’a démontré l’affaire du Nord Stream, l’Amérique tient à garder l’Europe sous sa dépendance, particulièrement en matière de ressources énergétiques. De là à dire que grâce à l’armée turque, elle tient dans sa ligne de mire le gazoduc algéro-italien qui transite par la Tunisie pour alimenter l’Europe, il n’y a qu’un pas.

Ceci amène évidemment à parler du voisin de l’ouest, l’Algérie qui possède un intérêt stratégique évident en Tunisie, celui de la sécurité de son gazoduc, et par voie de conséquence, de sa stabilité politique, d’autant que les généraux algériens ne veulent pas d’un modèle politique dans un pays voisin qui remettrait le leur en question et qui hypothèquerait leur marge de manœuvre; d’autant que ce modèle, la démocratie, avait mené les islamistes algériens au seuil du pouvoir et déclenché une guerre civile de dix ans.

L’Algérie a donc vu d’un bon œil les changements politiques qui sont intervenus en Tunisie, et qui ont brisé l’étau dans lequel menaçaient de la plonger ses relations tumultueuses avec le Maroc, assuré de garder le Sahara occidental et soutenu par Israël et les Etats-Unis. Mais l’Italie, le pays de destination du gazoduc algérien, a aussi évidemment les mêmes intérêts que l’Algérie, celui de la stabilité de la Tunisie. D’autant que la question migratoire rend impératif pour les Italiens et les Européens l’existence dans notre pays d’un Etat fort ayant la volonté sinon de la résoudre, du moins de la limiter, ainsi que le faisaient en leur temps Ben Ali et Kadhafi.

Il apparaît donc que ce sont nos voisins du nord et de l’ouest qui ont le plus intérêt à assurer notre stabilité et notre sécurité, beaucoup plus que ne le feraient les Etats-Unis, certes alliés de l’Europe, d’un point de vue militaire, mais peu désireux de lui ôter la bride lorsqu’il s’agit d’intérêts économiques divergents. Et on avait déjà bien vu comment Mattei, le PDG italien de l’Eni, avait fini dans un accident d’avion lorsqu’il avait voulu concurrencer les majores pétrolières.

Inutile d’évoquer le rôle qu’avait joué la Tunisie en 1943 de tremplin de la conquête de la Sicile puis l’Italie par les troupes anglo-britanniques  interdisant tout renfort allemand durant la bataille de Koursk en Ukraine. On n’imagine en effet pas qui pourrait de nos jours faire de même ni pour quelles raisons.

Néanmoins, on ne peut ignorer pour autant la valeur aéronavale unique du port de Bizerte commandant le passage entre la Méditerranée occidentale et orientale, et par voie de conséquence le trafic maritime entre l’Europe Occidentale et l’Extrême-Orient. Cela confère une autre raison à l’intérêt que peut nous accorder une puissance comme la Turquie lorsque son puissant parrain américain désire accroître la pression sur ses alliés européens autant par la perturbation de l’approvisionnement en gaz que par l’émigration et, il ne faut pas l’oublier, le terrorisme. Si donc la Tunisie court actuellement un danger, on ne voit pas de quelle autre partie il pourrait venir.

Les périls liés aux bouleversements géostratégiques

Naturellement d’aucuns, inquiets de l’intensité de l’émigration subsaharienne transitant sur notre territoire, arguent du «grand remplacement» en se faisant l’écho des théories de l’extrême droite européenne. Il est certain qu’elle pourrait être beaucoup mieux gérée qu’elle ne l’est actuellement, en particulier sur le plan de la porosité des frontières. Néanmoins malgré les problèmes qu’elle engendre, ceux ci demeurent localisés et ne mettent pas en question la stabilité ou la sécurité du pays, du moins pour le moment.

Il reste que le plus grand danger pourrait voir l’Etat Islamique surgir du Sud en embrigadant autant ces émigrés là que d’autres venus du Moyen-Orient, pour déstabiliser ce géant gazier que constitue l’Algérie, qui, de toute évidence, demeure la cible la plus importante de la région dans toute tentative éventuelle d’accaparer la production mondiale des hydrocarbures.

Si l’Iran tombe, ce qui est dans le domaine du possible, étant données les mœurs devenues belliqueuses du couple israélo-américain, et sa volonté de mettre sous l’éteignoir toute velléité de puissance arabe ou musulmane, il est probable que la cible suivante puisse être l’Algérie. Et dans ce cas, la Tunisie doit éviter de constituer une base d’agression contre nos voisins dont nous ne retirerions aucun bénéfice.

Ainsi que le disait le regretté Ahmed Mestiri, ce qui se passe en Algérie a toujours des répercussions sur la Tunisie, et l’inverse est aussi vrai. Or c’est bien ce qu’une coopération avec l’Otan risquerait de nous imposer.

Eu égard à tout cela, le refus de tout crédit supplémentaire du FMI assorti des conditions habituelles tendant autant à mettre notre économie en berne qu’à susciter des troubles sociaux, paraît relever de la sagesse la plus élémentaire.

Certes, on arguera que le Maroc a emprunté cette voie. Mais le Maroc est un royaume pluriséculaire dont le peuple est doté d’une forte conscience nationale incarnée dans la fidélité à son souverain, et qui dispose de ressources autrement importantes.

En Tunisie, malheureusement, le sentiment d’unité nationale a été mis à mal par dix années de multipartisme et de partitocratie, dont les conséquences n’ont pas encore été surmontées.

Ceux-là mêmes qui ont salué la chute du tyran en Syrie s’aperçoivent peut-être, du moins l’espère-t-on, que le prix à payer s’avère prohibitif. Dans ces conditions, le mieux est de traiter avec les pays dont les intérêts coïncident avec les nôtres, et éviter les fauteurs de guerre, ceux qui, par le biais de la dette, veulent nous astreindre à devenir les instruments de leurs entreprises impérialistes et colonialistes dont nous ne saurions être que les premières victimes. L’Ukraine qui s’était déjà bernée de l’illusion de la sécurité obtenue par l’adhésion à l’Otan, en constitue le sanglant démenti.  

* Médecin de pratique libre.

L’article Faut-il vraiment s’allier à l’Otan, ce renard dans le poulailler arabe? est apparu en premier sur Kapitalis.

Lampedusa : une petite fille, seule rescapée d’un bateau de migrants parti de Sfax

12. Dezember 2024 um 08:50

Une fillette de 11 ans est arrivée seule dans l’île italienne de Lampedusa (Sicile)  sur un bateau. Elle serait la seule survivante du naufrage d’un bateau transportant 44 migrants parti de Sfax, en Tunisie.

L’équipage du voilier Trotamar III est venu au secours du petit bateau, le dimanche 8 décembre 2024, et a débarqué la petite fille à l’aube du mercredi 11 décembre  au quai commercial de l’île de Lampedusa.

La petite migrante, d’après ce qu’ont pu comprendre les sauveteurs, est originaire de Sierra Leone.

I.B. (d’après Ansa)

L’article Lampedusa : une petite fille, seule rescapée d’un bateau de migrants parti de Sfax est apparu en premier sur Kapitalis.

LTDH : «Les droits et libertés continuent de régresser en Tunisie»

12. Dezember 2024 um 08:35

Malgré les nombreux progrès réalisés par les Tunisiens au cours des dernières décennies, notamment après les révolutions de du 17 décembre 2010 et du 14 janvier 2011, divers rapports internes et internationaux ont constaté «une régression des droits et une restriction des libertés en Tunisie».

C’est ce qu’affirme la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH) dans un communiqué publié à l’occasion du 76e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre 2024,

Parmi les indicateurs les plus évidents de ce déclin figurent «l’atteinte aux droits civils et politiques en marginalisant le rôle des associations, des organisations et des partis et en accusant certains militants de la société civile de corruption financière et de relations avec les étrangers», a indiqué l’organisation.

Parmi les indicateurs de la détérioration des droits en Tunisie figurent la révision du décret réglementant les associations «pour limiter leurs activités», l’imposition de peines de prison à de nombreux militants civils et dirigeants politiques pendant près de deux ans sans procès à ce jour.

A cela s’ajoute la limitation de la liberté d’opinion et d’expression à travers l’arrestation de citoyens, blogueurs, journalistes et militants civils pour leurs opinions en vertu de lois et décrets qualifiés de «punitifs», notamment le décret 54 (relatif à la lutte contre la criminalité liée aux systèmes d’information et de communication).

La LTDH évoque également «l’ingérence du pouvoir exécutif dans le fonctionnement du pouvoir judiciaire et la tentative de l’utiliser», ainsi que la mainmise sur les institutions de contrôle liées aux médias, aux élections et à la lutte contre la corruption et la limitation des activités syndicales.

La LTDH appelle dans son communiqué à la libération des prisonniers d’opinion et d’expression et à la cessation des actions pénales à leur encontre, ainsi qu’à la levée des restrictions imposées aux associations et aux organisations de la société civile et à l’accélération de la révision du Code pénal et à l’activation des sanctions alternatives.

Pour la Ligue, la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme est l’occasion d’œuvrer à la construction d’un large front de défense des droits, libertés et valeurs de la démocratie et de l’État civil, notamment la séparation des pouvoirs et la garantie de leur indépendance, la liberté d’opinion et d’expression, la justice et la pleine égalité entre les hommes et les femmes.

I. B.

L’article LTDH : «Les droits et libertés continuent de régresser en Tunisie» est apparu en premier sur Kapitalis.

Concert de Noël à la Cathédrale Saint-Vincent de Paul de Tunis

12. Dezember 2024 um 08:11

L’association le Cercle des Lumières, en collaboration avec la Maison Russe de Tunis, organise le premier concert de Noël de cette saison, qui se tiendra à la Cathédrale Saint-Vincent de Paul de Tunis le mardi 17 décembre, à 19h30. Le programme traditionnel sera interprété par l’ensemble vocal polyphonique Les Voix du Cœur, la mezzo-soprano Emira Dakhlia et Emmanuelle Houerbi au piano.

L’ensemble vocal polyphonique Les Voix du Cœur, formé par Emira Dakhlia en 2021, est composé de chanteuses et chanteurs passionné(e)s qui ont chanté dans des chœurs nationaux et internationaux amateurs et professionnels. Le chant choral et la musique vocale, s’étendant de la Renaissance à nos jours, est la forme la plus ancienne de l’interprétation musicale dans l’histoire de l’art. L’ensemble a pour mission de mettre en ce riche patrimoine et de présenter au public l’évolution de l’interprétation chorale à travers les siècles.

Le concert de Noël dans le cadre somptueux de la cathédrale St Vincent de Paul est le rendez-vous idéal pour partager avec le public l’amour du chant et l’ambiance unique de cette période festive.

Conçu pour émerveiller petits et grands, composé de chants traditionnels venus de différents pays et chantés en différentes langues (arabe, français, anglais, allemand, ukrainien), il est comme chaque année gratuit et ouvert a tous. Un rendez-vous à ne pas rater !

L’article Concert de Noël à la Cathédrale Saint-Vincent de Paul de Tunis est apparu en premier sur Kapitalis.

Don allemand de 78,8 millions d’euros à la Tunisie

12. Dezember 2024 um 07:54

Des accords de financement à hauteur de 78,8 millions d’euros (environ 261,6 millions de dinars tunisiens), sous forme de dons, ont été signés, le mercredi 11 décembre 2024, par Dr. Andrea Hauser, membre du comité de direction de la KfW, la Banque allemande de développement, et Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, en présence de l’ambassadrice d’Allemagne, Elisabeth Wolbers.

Ces accords, que la KfW a signé pour le compte du gouvernement fédéral allemand, dans le cadre de la coopération bilatérale tuniso-allemande, visent à mettre en place des programmes pour améliorer le taux de desserte en eau potable dans des zones rurales, favoriser le financement de projets d’énergies renouvelables, ainsi que pour garantir une meilleure traçabilité, efficacité et transparence des finances publiques.

Au total, 27 millions d’euros (environ 89,6 MDT) de dons ont été accordés à la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) pour améliorer le taux de desserte en eau potable dans le milieu rural du gouvernorat de Béja. Ce financement vient compléter un premier financement qui a permis de connecter environ 32 000 personnes pour la première fois de leur vie à un réseau d’alimentation en eau potable sécurisé, continu et de bonne qualité. Cette deuxième phase permettra de connecter environ 45 000 personnes supplémentaires au réseau d’approvisionnement en eau potable. Outre la contribution de la coopération financière allemande et la contrepartie de l’Etat tunisien, une subvention de l’Union européenne (UE) est envisagée pour ce projet.

1,3 millions d’euros (4,3 MDT) de dons sont accordés au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche pour le financement d’études géologiques, géotechniques et d’ingénierie du système de transfert des eaux du barrage Barbara vers celui de Bouhertma dans le cadre du Programme d’amélioration du système de stockage, de transfert et de protection contre les inondations.

40 millions d’euros (132,7 MDT) de dons sont accordés au ministère des Finances pour moderniser la gestion des finances publiques.

10,5 millions d’euros (348,5 MDT) de dons sont accordés au ministère de l’Économie et de la Planification pour financer sa participation au capital de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (Atidi). Cette participation permettra à la Tunisie, entre autres, d’accéder au RLSF (Regional Liquidity Support Facility), un mécanisme de garantie de l’Atidi pour promouvoir l’investissement dans les énergies renouvelables en Tunisie.

À cette occasion, Mme Wolbers, a déclaré: «Dans le cadre de la coopération tuniso-allemande, nous unissons nos efforts pour améliorer les conditions de vie et pour créer des perspectives d’avenir, notamment pour les femmes et les jeunes. Les accords de financement signés aujourd’hui viennent renforcer cette collaboration étroite et de longue date, fondée sur des intérêts mutuels. Ainsi, nous œuvrons pour un développement inclusif, au bénéfice de toutes et de tous.»

«Les projets signés aujourd’hui reflètent la large palette de la coopération financière allemande avec la Tunisie, dont l’objectif est de soutenir les réformes, les infrastructures et les systèmes financiers afin de favoriser une croissance économique durable, socialement équitable et respectueuse de l’environnement», a déclaré Dr. Jörg Dux, le directeur résident du bureau de la KfW en Tunisie.

Ces programmes s’ajoutent à la longue liste des projets dans différents secteurs inscrits dans le cadre de la coopération technique et financière entre l’Allemagne et la Tunisie, une coopération qui a débuté dans les années 60.

Rappelons, dans ce contexte, que l’Allemagne est très engagée dans les projets de production de l’hydrogène vert en Tunisie dont la plus grande partie sera exportée vers l’Europe, laquelle a besoin de réduire son empreinte carbone et de diversifier ses sources d’approvisionnement en énergie.

I. B. .

L’article Don allemand de 78,8 millions d’euros à la Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 11. Dezember 2024Haupt-Feeds

Le faux calcul de la Turquie en Syrie

11. Dezember 2024 um 13:26

Recep Tayyip Erdogan, à la recherche d’une stature régionale, a précipité la chute du régime Al-Assad, pensant se rapprocher des cercles de décision stratégique américains et sionistes avant l’investiture du président américain Donald Trump. Au risque de voir naître, à ses frontières méridionales, un mini-Etat indépendant kurde sur le territoire syrien, qui plus est, avec un soutien israélien et américain.

Elyes Kasri *

Irak, Syrie, Palestine, Liban, Soudan, Libye et autres pays arabes semblent destinés à faire l’objet d’une nouvelle vague de reconfiguration à la faveur d’une combinaison des accords de Sykes-Picot et de Yalta.

Ces pays sont désormais traités comme des acteurs périphériques et de second ordre d’une nouvelle architecture de paix et de sécurité en Europe qui, en dépit de ses revers économiques, reste le principal théâtre des affrontements pour l’hégémonie mondiale.

Le vieil oncle Sam dont on avait annoncé avec exaltation la décadence et la perte d’influence sur la scène mondiale au profit d’un nouvel ordre mondial qui tarde à se concrétiser sur le terrain, semble avoir encore de beaux jours devant lui. Les exaltés, apprentis sorciers en géostratégie et autres satrapes en sont pour un réveil brutal.

Une erreur stratégique

Pour Alexandre Douguine, philosophe et inspirateur du président russe Poutine, la Syrie a été un piège et une erreur stratégique pour la Turquie.

A la recherche d’une stature régionale, Recep Tayyip Erdogan a ainsi précipité la chute du régime Al-Assad, pensant se rapprocher des cercles de décision stratégique américains et sionistes avant l’investiture du président américain Donald Trump.

Toutefois, le courroux des autorités russes et iraniennes, occupées actuellement par des considérations sécuritaires plus immédiates, et qui ne tardera pas à se manifester, sera moindre que le défi que poseront une plus grande autonomie et probablement une entité indépendante kurde sur le territoire syrien à proximité des zones kurdes en Turquie.

Après s’être efforcée pendant des décennies de déstabiliser la Syrie par tous les moyens y compris par des hordes armées islamistes, la Turquie devra faire face à la menace existentielle d’un Etat kurde sur ses frontières et qui, en tant que membre possible de l’Onu, grâce au soutien fort prévisible israélien et occidental, pourrait saisir la commission onusienne de décolonisation du sort des territoires et populations kurdes sous occupation turque et mettre la Turquie face au risque de devenir un Etat colonisateur et paria confronté au danger d’effritement.

L’histoire s’accélère

L’histoire s’accélère en Europe et dans sa périphérie, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) et la Turquie, sera confrontée au choix entre la surenchère par milices interposées notamment islamistes dans la région Mena y compris en Libye avec la politique de la fuite en avant et de la terre brûlée ou la soumission au diktat israélo-otanien en s’alignant franchement contre la Russie notamment en cédant le passage du détroit du Bosphore et des Dardanelles vers la Mer Noire à des bâtiments de guerre otaniens en vue de leur positionnement à Odessa, importante cité-port ukrainienne, ou plus grave, au large de la péninsule de Crimée, pour en faire une ligne rouge pour l’armée russe, quitte à invoquer, en cas d’attaque, l’article 5 de la charte atlantique de défense collective.

Les erreurs d’Erdogan risquent fort de réveiller les vieilles rivalités russo-ottomanes à une époque ou la Russie est la première puissance nucléaire et a fait montre d’une résilience remarquable en Ukraine face à une coalition multiforme occidentale qui est désormais sur la défensive avec uniquement l’énergie du désespoir.

Le spectre de la troisième guerre mondiale n’est pas en train de s’éloigner. Au contraire !!!

* Ancien diplomate.

L’article Le faux calcul de la Turquie en Syrie est apparu en premier sur Kapitalis.

Défense : Tunis accueille le forum Silent Warrior 2024

11. Dezember 2024 um 12:42

De hauts responsables militaires et forces de sécurité de 40 nations participent à la 13e édition du forum Silent Warrior (Forum des Forces Spéciales) à Tunis, «une précieuse opportunité d’échanger des expériences et de renforcer la coopération entre tous les pays participants dans le but de renforcer les capacités, qualifier les forces spéciales et faire face aux menaces à la sécurité et à la stabilité des pays».

C’est ce qu’a souligné le général Michael Langley, chef du Commandement militaire des États-Unis en Afrique (Africom), qui, avec le Commandement des opérations spéciales pour l’Afrique (Sosaf), soutient l’événement qui «représente une opportunité pour discuter de diverses questions de d’intérêt commun, tels que les défis auxquels sont confrontées les forces armées et les forces spéciales et la nécessité de se tenir au courant des dernières évolutions en la matière en développant des méthodes de formation communes».

Le ministre de la Défense, Khaled Sehili, a souligné l’importance d’accueillir cet événement qui renforce l’ouverture du pays à la coopération militaire conjointe en général et des forces spéciales tunisiennes à son environnement régional et continental pour discuter de sujets en lien avec la défense, les forces armées et les forces spéciales dans la région africaine et dans le reste du monde.

Dans son discours, le ministre a souligné que «les défis posés par les situations et les changements géopolitiques dans les bassins méditerranéen, moyen-oriental et africain, face auxquels les pays ne sont pas en mesure daffronter les répercussions individuellement, font que chacun, sans exception, est appelé à une action commune pour faire face aux menaces des groupes terroristes et lutter contre la criminalité transfrontalière, le trafic darmes et dêtres humains, le trafic de drogue et la migration irrégulière». «Cela rend toutes les parties responsables du maintien de la sécurité et de la stabilité, du renforcement des capacités militaires et de la construction dune approche participative basée sur loffre d’une formation professionnelle avec des normes de référence», a déclaré Sehili, cité dans un communiqué de son département.

Le ministre a rappelé que la Tunisie a réussi à créer le Centre d’excellence dans le domaine du déminage et du traitement des objets suspects et le Centre d’excellence pour la réhabilitation des forces militaires, devenus une référence régionale dans le domaine des études et de la formation pour tout ce qui concerne les mines, les objets suspects et la réhabilitation des formations militaires, et envisage aujourd’hui avec intérêt de devenir une référence régionale en Afrique en créant un centre d’excellence des forces spéciales.

La séance d’ouverture s’est déroulée en présence de nombreux hauts responsables militaires et civils, dont l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie, le chef du commandement militaire des États-Unis en Afrique, le chef d’état-major des forces terrestres de l’armée et le commandant des opérations spéciales en Afrique, le commandant des forces spéciales italiennes et une partie de son état-major, ainsi que les chefs de délégations de 40 pays.

I. B.

L’article Défense : Tunis accueille le forum Silent Warrior 2024 est apparu en premier sur Kapitalis.

Lauréats du Prix Lina Ben Mhenni pour la liberté d’expression

11. Dezember 2024 um 12:07

Quatre journalistes d’expression arabe se sont vu décerner le Prix Lina Ben Mhenni pour la liberté d’expression décerné par la Délégation de l’Union européenne (UE) en Tunisie.

Les journalistes, deux femmes et deux hommes, sont les lauréats de cette de la 5e édition du Prix pour des articles parus dans divers médias locaux.

Le premier est revenu à Zina Bekri pour «Le piège à mines.. Comment vivent les habitants des villages adjacents aux montagnes de Kasserine».

Le deuxième a été décerné à Rahma Behi pour «Des contributions économiques et sociales se heurtent au déni et à la trahison».

Le troisième a été attribué, ex-aequo, à Majdi Ouerfelli pour «Le harcèlement, ‘récompense’ de la dénonciation de la corruption en Tunisie» et Hamadi Maamri pour «Les transsexuels en Tunisie assiégés par la loi et rejetés par la société».

Le palmarès de cette édition a été dévoilé, hier soir, mardi 10 décembre 2024, au cours d’une cérémonie officielle organisée au Palais Ennejma Ezzahra, à Sidi Bou Saïd.

Le jury composé de Essia Atrous (présidente), Emna Ben Ghorbel, Hanene Zbiss et Hana Trabelsi a également décidé de décerner exceptionnellement un prix spécial «coup de cœur du jury» à deux journalistes d’expression anglaise : Achref Chibani pour son article Europe’s «Green Battery: Extraction and Dispossession of Energy Infrastructure in Tunisia’s South » et Jihen Nasri pour son article «Algeria-Tunisia gas pipeline tramples on rights of Tunisian farmers.»

La remise du prix coïncide avec la Journée internationale des droits de l’Homme, célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948.

Ce prix annuel créé en 2020 à la mémoire de la bloggeuse et activiste disparue Lina Ben Mhenni, récompense les meilleurs articles défendant les principes et valeurs de la démocratie, des libertés et des droits partagés entre la Tunisie et l’UE. Il est ouvert aux libres penseurs, journalistes, blogueurs, influenceurs et autres activistes citoyens pour une information libre, indépendante et crédible.

Tap.

L’article Lauréats du Prix Lina Ben Mhenni pour la liberté d’expression est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : approbation de deux projets pour la production de 1700 MW d’électricité d’ici 2027

11. Dezember 2024 um 11:47

La commission supérieure de la production privée d’électricité a approuvé deux appels d’offres pour la production de 1700 mégawatts (MW) d’électricité dans le cadre du régime des concessions.

C’était lors d’une réunion tenue, mardi 10 décembre 2024, au palais du gouvernement, à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, en présence de plusieurs ministres concernés.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, les travaux de ladite commission ont abouti à l’approbation des propositions de la commission technique de la production privée d’électricité à partir des énergies renouvelables à travers l’octroi des projets relatifs aux appels d’offres n°01 et 03 aux investisseurs concernés afin d’entamer la mise en œuvre conformément à l’échéancier d’exécution préétabli.

La mise en service de ces projets étant prévue à partir de 2027, précise le communiqué, soulignant que ces projets auront des effets économiques, sociaux et environnementaux.

Le projet table sur une production d’environ 1000 GWh par an, soit environ 5% de la production nationale d’électricité, ce qui permettra de faire des économies de plus de 250 000 tonnes de gaz naturel d’une valeur avoisinant 125 millions de dollars par an, à raison de 500 dollars par tonne.

S’agissant des effets attendus de ce projet, la même source cite l’économie des coûts de production de l’électricité d’environ 200 millions de dinars par an, la contribution au développement régional et à la création d’emplois, et la réduction des émissions de gaz d’environ 500 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. 

Prenant la parole, le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser la vision du président de la république visant à atteindre l’objectif de la souveraineté énergétique selon une approche de développement globale et équitable garantissant l’efficacité énergétique dans le cadre d’un système intégré capable d’attirer les investisseurs, de réaliser de nouveaux projets et de générer des emplois dans des secteurs durables tels que les énergies renouvelables.

Maddouri a également souligné l’impératif d’accélérer le rythme de réalisation des projets énergétiques à partir des énergies alternatives dans le cadre de la stratégie énergétique nationale pour atteindre 35% d’énergies alternatives à l’horizon 2030, appelant à œuvrer autant que possible à aplanir les difficultés administratives et procédurales freinant la réalisation de ces projets en raison de leur importance majeure pour la sécurité énergétique du pays.

Tap.

L’article Tunisie : approbation de deux projets pour la production de 1700 MW d’électricité d’ici 2027 est apparu en premier sur Kapitalis.

Kaïs Saïed : «Oui à l’aide internationale, non à l’ingérence» (vidéo).

11. Dezember 2024 um 11:14

Kaïs Saïed a réitéré, mardi 10 décembre 2024, ce qui est désormais sa doctrine en matière de coopération internationale : l’aide internationale est toujours la bienvenue, mais l’ingérence étrangère dans les choix souverains de la Tunisie est inacceptable. Vidéo.

Au cours de son entretien avec le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), Le Sénégalais Ousmane Dione, qui a succédé à ce poste au Tunisien Férid Belhaj, le président de la république a déclaré que les perspectives de coopération entre la Tunisie et la BM devront s’inscrire dans le cadre des choix du peuple tunisien et non dans le cadre des «diktats» du Fonds monétaire international (FMI), qu’il a d’ailleurs rejetés dès octobre 2022, lorsqu’il a mis son veto contre un prêt de 1,9 milliard de dollars de l’institution financière, assorti d’un engagement de l’Etat tunisien à mettre en route une série de réformes structurelles relatives à la levée des subventions, à la baisse de la masse salariale du secteur public et à la cession de certaines entreprises publiques en difficulté.

Saïed, qui a rejeté ces réformes douloureuses, qui auraient pu provoquer des tensions sociopolitiques dans le pays, a mis l’accent sur les orientations de l’Etat dans le domaine social, notamment, dans les secteurs de la santé, de l’éducation, du transport et de la sécurité sociale, indique un communiqué de la présidence de la république rendant compte de cette rencontre.

Les relations de coopération entre la Tunisie et le Groupe de la BM qui datent de plus de 70 ans, notamment avec l’Association internationale de développement (IDA) et qui ont abouti au financement de plusieurs projets de développement dans plusieurs domaines, comme l’éducation, a rappelé le chef de l’Etat, en mettant l’accent sur «les transformations majeures et complexes [dans le monde] qui nécessitent l’adoption d’approches économiques basées sur de nouveaux concepts et méthodes.»

«Ces approches devront rompre avec les anciennes pratiques qui se sont avérées limitées et ont montré leur échec. Elles doivent placer la dimension sociale parmi leurs premières priorités», a-t-il ajouté, insistant ainsi sur le rôle social de l’Etat et rejetant le libéralisme ayant dominé l’économie mondiale la fin des années 1980.

De son côté, Dione a souligné que l’entretien a permis de discuter du contrat social, des mécanismes d’avancement sur un ensemble de dossiers qui devraient permettre d’améliorer davantage la situation économique et sociale de tous les Tunisiens.

L’entretien permis de passer en revue les dossiers de l’emploi, de la relance économique, de la santé, de l’éduction et de la protection sociale, ainsi que l’impact des changements climatiques, a indiqué Dione. Selon une vidéo partagée par la présidence de la république, le responsable de la BM a mis l’accent sur la nécessité de réfléchir conjointement sur de nouveaux concepts et approches dynamiques et innovantes qui permettront d’insuffler une transformation à l’ensemble de l’économie tunisienne. «Nous croyons fermement au potentiel de la Tunisie et à un avenir radieux et meilleur pour tous les Tunisiens», a-t-il souligné, exprimant la disposition de son institution à coopérer davantage avec notre pays conformément à ses objectifs et à mettre en oeuvre le pacte social et les mécanismes permettant d’améliorer la situation socio-économique des Tunisiens.

Maddouri insiste sur le rôle social de l’Etat

Cette vision tunisienne en matière de réformes sociales et économiques a, d’ailleurs, été au centre de la réunion tenue, au Palais du gouvernement à la Kasbah, entre le chef du gouvernement, Kamel Maddouri et la délégation de la BM conduite par M. Dione, en présence de nombre de ministres.

Dione a saisi l’occasion pour formuler le souhait d’explorer les opportunités disponibles pour élargir et diversifier les domaines de coopération avec la Tunisie de manière à englober l’investissement dans l’infrastructure et à renforcer les capacités de financement des petites et moyennes entreprises tout en veillant à garantir les conditions d’un travail décent. Il a également promis de soutenir la Tunisie dans la modernisation des services rendus par les établissements publics de la santé, de l’eau ainsi que d’autres services publics prioritaires. 

D’après un communiqué de la présidence du gouvernement, la réunion a permis également de passer en revue les défis et les opportunités, notamment en matière de transition écologique, de sécurité énergétique et des énergies renouvelables.

On a ainsi évoqué les perspectives de développement du système hydrique et des équipements publics prioritaires vitaux tels que le transport, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes.

Exposant les fondements et les principes-clés de l’approche de développement prônée par le chef de l’Etat, M. Maddouri a parlé des politiques et des programmes économiques centrés sur le citoyen et le rôle social de l’Etat, ajoutant que cette approche s’est fixée pour objectif ultime la consécration des valeurs de justice sociale, du travail décent, de la couverture sociale généralisée, de la promotion des services publics de qualité. Il a, à ce propos, cité l’institution de la protection sociale au profit des ouvrières agricoles et la mise sur pied d’un système d’assurance en cas de perte d’emploi pour les licenciés économiques.

Le chef du gouvernement a rappelé les dispositions de l’article 17 de la Constitution en vertu duquel l’État œuvre à garantir la coexistence entre le public et le privé, à assurer leur complémentarité sur la base de la justice sociale et s’emploie à offrir un climat d’affaires stimulant et transparent permettant de bâtir une économie nationale solide.

Maddouri a, en outre, rappelé que les choix et orientations économiques de la Tunisie sont fixés conformément à la vision du président de la république et basés sur la souveraineté nationale.

I. B.

L’article Kaïs Saïed : «Oui à l’aide internationale, non à l’ingérence» (vidéo). est apparu en premier sur Kapitalis.

Le magazine ‘‘Notre regard’’ s’interroge : «Faut-il se méfier des coproductions?»

11. Dezember 2024 um 10:32

Le numéro 2 de ‘‘Notre regard’’, la nouvelle revue de critique cinématographique, lancée en mai dernier par un groupe de cinéastes et de critiques de cinéma tunisiens, vient de paraître à quelques jours de l’ouverture des 35e Journées cinématographiques de Carthage (14-21 décembre 2024).

Cette revue, spécialisée dans la critique et la promotion des cinémas arabe et africain, est publiée par le webmagazine ‘‘Cinématunisien. com’’. Son second numéro propose un dossier dont le titre, sous forme interrogative, est «Faut-il se méfier des coproductions ?».  

Nés dans des conditions difficiles, caractérisées surtout par la censure et un manque de moyens, les films produits dans le monde arabe et en Afrique rencontrent souvent d’énormes difficultés à être diffusés aussi bien dans leurs propres pays qu’à l’étranger. «La récente multiplication des coproductions dans des pays comme la Tunisie, peut-elle résoudre cet épineux problème de diffusion sur le plan international ?», s’interroge la revue dans ce dossier qui se propose d’y répondre.   

Le lecteur découvrira dans ce numéro trois interviews : la première avec la réalisatrice égyptienne Nadia Fares, la distributrice et critique de cinéma franco-burkinabé Claire Diao le chef décorateur et artiste tunisien à multiple facettes Taoufik Behi.

Autres articles proposés dans ce numéro : «À la recherche de l’identité et de l’état d’esprit du cinéma tunisien» (Fathi Kharrat), «Habib Masrouki : un cinéaste visionnaire, un oncle oublié» (Ghada Selten);  «Le chef décorateur au cinéma, un artiste polyvalent» (Mouldi Fehri) «’’Soufisme’’, un documentaire de Younes Ben Hajria, Quand le matériel et l’immatériel se touchent» (Kamel Ben Ouanès); «L’expression de l’onirisme dans les films tunisiens, une mise en abyme de la violence» (Neïla Gharbi); «‘‘Emna’’ ou- Comment briser les barrières qui nous séparent» (Abou Cyrine) ou encore «À la quête du genre, réflexions sur le cinéma» (Mansour Khedimallah).

L’article Le magazine ‘‘Notre regard’’ s’interroge : «Faut-il se méfier des coproductions?» est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisiens, la richesse ne tombe pas du ciel, elle se mérite !

11. Dezember 2024 um 09:38

Le problème de la Tunisie ce sont peut-être aussi les Tunisiens, qui sont davantage portés sur la consommation que sur la production, qui attendent tout de l’Etat – lequel les berce d’illusions pour mieux les contrôler et les tenir en laisse – et ne font pas assez pour améliorer leur productivité, et qui au final, ont beau vouloir ceci ou cela, le développement, le progrès, la prospérité, ça ne tombe pas du ciel, ça nécessite beaucoup d’effort et de sacrifice.

Ridha Kefi

On ne sait pas si on peut l’écrire ou pas, mais le fait est là, le président de la république, Kais Saïed, donne l’impression de tourner en rond. On n’arrive pas à comprendre pourquoi ses instructions ne sont pas toujours suivies d’exécution, surtout que les problèmes qu’il relève et dénonce à maintes reprises persistent toujours.

Cette désagréable impression que le gouvernement vasouille, bafouille et fait du surplace, il n’y a qu’une seule façon pour en venir à bout : transformer les paroles en actes, les promesses en réalisations et les aspirations en conquêtes. Et c’est là où le bât blesse. Car si personne ne doute de la bonne volonté des membres des cinq gouvernements qui se sont succédé depuis l’accession de Saïed à la magistrature suprême, fin 2019 (soit 5 gouvernements en moins de 5 ans), ni de leur compétence intrinsèque ou de leur loyauté envers le chef de l’Etat, force est de constater que certaines instructions présidentielles tardent à être mises à exécution et traduites en réalisations concrètes, à l’exception de quelques menues actions, comme la réfection de la piscine municipale du Belvédère réalisée grâce à un financement de la Banque internationale arabe de Tunisie (Biat) ou la réalisation de centrales photovoltaïques ou de stations de dessalement de l’eau de mer, ici ou là, grâce à des financements de bailleurs de fonds étrangers. Mais pour les infrastructures de base dont dépend le confort des Tunisiens, les hôpitaux, les écoles, les moyens de transport public, sans parler des pénuries et de la hausse des prix des produits de première nécessité, les choses ne bougent pas vraiment dans le bon sens et les gens continuent de se plaindre des désagréments et des difficultés qu’ils endurent au quotidien.

En attendant les «nouvelles approches»

Lundi dernier, 9 décembre 2024, le chef de l’Etat a insisté, encore une fois, en recevant,  au palais de Carthage, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, sur la nécessité de hâter l’importation d’un nombre de bus et de rames de métro afin d’alléger les souffrances qu’endurent les citoyens lors de leurs déplacements quotidiens. Il a, par la même occasion, souligné que le secteur du transport a été, à l’instar de plusieurs autres secteurs du pays, en proie à la destruction et au sabotage systématique, appelant à identifier une solution radicale à ce secteur à travers l’adoption de «nouvelles approches» permettant de préserver les droits légitimes du citoyen tunisien.

Saïed a aussi souligné que l’administration publique et les services de l’Etat doivent œuvrer à servir le citoyen sur la base de la neutralité et de l’égalité. Il s’agit là d’une obligation découlant des dispositions de l’article 19 de la Constitution, a-t-il précisé, exhortant chaque responsable de l’Etat à veiller à répondre aux attentes du peuple tunisien.

Bien qu’ils soient justes et bienvenus, ces propos présidentiels ont un air de déjà entendu et, deux mois après la rentrée scolaire et universitaire, on se demande pourquoi l’importation de ces fameux bus et rames de métro, dont parle Saïed depuis un certain temps déjà (ce n’est quand même pas le Pérou !), a-t-elle tardé. Sont-ce des lobbys d’intérêt soutenus par des fonctionnaires corrompus qui ont empêché ou retardé cette opération, comme le laisse souvent entendre le président Saïed à chaque fois qu’il dénonce les dysfonctionnements des services publics? Et dans ce cas, qu’est-ce qu’on attend pour mettre ces empêcheurs de tourner en rond hors d’état de nuire? Depuis le temps que le président les pointe du doigt et les dénonce publiquement, ils auraient dû être déjà éjectés du système. A moins que le problème ne se situasse à un autre niveau, comme nous sommes tentés de le penser : les finances publics, qui sont dans l’état que nous connaissons, ne permettent pas, en effet, les dépenses faramineuses que la situation catastrophique de nos infrastructures publiques exigent.

Besoin d’un diagnostic précis, chiffré et transparent

Par ailleurs, et quand on sait que toutes les entreprises publiques, qu’il s’agisse de celles opérant dans les secteurs clés de la santé, du transport, de l’énergie, de l’eau ou autres, souffrent d’un déficit chronique et qu’elles émargent sur le budget de l’Etat pour continuer à dispenser leurs (très maigres et très mauvais) services aux citoyens, lesquels ne cessent, d’ailleurs, de s’en plaindre, on est aussi tentés de penser que le diagnostic officiel de la situation dans le pays n’est peut-être pas le bon, que la corruption, si elle existe, ne peut tout expliquer ou que le mieux serait de présenter aux Tunisiens un diagnostic précis, chiffré et transparent de l’état de leur pays, de ses énormes besoins en investissements publics, des difficultés de trouver les financements nécessaires et de la nécessité pour toutes les parties de s’armer de patience, de se retrousser les manches et de relancer la machine productive, laquelle bloque dangereusement avec un taux de croissance économique qui stagne entre 1 et 1,5%.

Le problème de la Tunisie ce sont peut-être aussi les Tunisiens eux-mêmes, qui sont davantage portés sur la consommation que sur la production, qui attendent tout de l’Etat – lequel les berce d’illusions pour mieux les contrôler et les tenir en laisse – et ne font pas assez pour améliorer leur productivité, et qui au final, ont beau vouloir ceci ou cela, le développement, le progrès, la prospérité, ça ne tombe pas du ciel, ça nécessite beaucoup d’effort et de sacrifice. Des peuples méritants, qui ont réalisé leur décollage en une décennie ou deux, après une guerre ou une catastrophe, comme les Allemands, les Japonais, les Coréens ou les Chinois, en ont apporté la preuve : la richesse ne s’offre pas aux fainéants, seuls les lève-tôt la méritent.

On ne peut continuer indéfiniment à dénoncer des situations devenues insupportables, à donner des instructions, souvent d’ailleurs les mêmes, à montrer le bon cap et à faire des annonces qui restent sans lendemain, avec des ministres qui s’agitent, font des visites inopinées, élaborent des plans et des stratégies, mais semblent tétanisés par l’ampleur de la tâche et l’incapacité matérielle de concrétiser les ambitions présidentielles, sans oser l’avouer. Il faut changer le fusil d’épaule tant qu’il est encore temps…

L’article Tunisiens, la richesse ne tombe pas du ciel, elle se mérite ! est apparu en premier sur Kapitalis.

DDD lance le nouveau scanner intra-oral Elite sur le marché tunisien

11. Dezember 2024 um 07:51

La visite chez le dentiste est un moment détestable pour toute personne qui a une mauvaise dentition, car les soins sont souvent fastidieux, longs et parfois douloureux. Mais avec l’évolution de l’implantologie, grâce aux nouvelles technologies, les soins sont facilités, les actes accélérés et les implants gagnent en précision et en confort pour les patients.

Latif Belhedi

C’est dans cette perspective de faciliter le travail des implantologues et d’alléger les soins pour les patients, en leur faisant gagner temps et argent, que la société Digital Dental Distribution (DDD), dirigée par Amine Hadj Amor, a lancé pour la première fois sur le marché tunisien et nord-africain le nouveau scanner intra-oral Elite et le scanner facial MetiSmile de la marque Shining 3D, pionnière dans le développement de technologies de numérisation 3D, lors d’un événement organisé le samedi 7 décembre 2024 à l’hôtel Four Seasons and Resorts Gammarth, au nord de la capitale, en présence d’un grand nombre de praticiens venus découvrir et expérimenter cet équipement à la pointe de la technologie de l’imagerie et de l’impression 3D, mis sur le marché pour la première fois en Chine, en septembre 2023, et qui est désormais disponible en Tunisie, après les Emirats arabes unis et l’Egypte.

Des prothèses en harmonie totale avec les dimensions du visage

Le scanner intra-oral-scan Elite adopte la pointe de la technologie IPG (intraoral photogrammetry), plus avancée que la norme, pour capturer chaque détail de la géométrie buccale des patients édentés avec une clarté inégalée et une marge d’erreur de quelques microns qu’aucun autre instrument similaire existant actuellement sur le marché n’a encore atteint.

Grâce aux prouesses de la numérisation, l’imagerie intra-orale obtenue par l’appareil Elite atteint un grand degré de précision et de perfection qui facilite énormément le travail des implantologues et réduit d’autant les désagréments pour les patients, tout en leur garantissant des implants alliant confort, efficacité et esthétique. D’autant qu’il est désormais possible de concevoir des prothèses implanto-portées en harmonie totale avec les dimensions du visage qu’il soit souriant ou pas, détendu ou crispé. L’implantologie actuelle se soucie autant de la santé, de l’hygiène et du confort du patient que de l’esthétique de sa dentition, en tout lieu et en tout temps, le but étant qu’il porte ses implants avec le plus haut degré d’aisance et de confiance en soi, en privé comme en société. 

Pour présenter les avancées technologiques et médicales qu’apporte le scanner intra-oral Elite de la marque Shining 3D, qui repousse les limites de la dentisterie implantaire, Amine Hadj Amor a bien fait de confier cette tâche à Dr Amr Elkhadem, professeur à l’Implant Academy de l’Université du Caire, qui a su allier la compétence scientifique et technique du praticien universitaire et le bagou et le sens de la formule  d’un grand communicateur.

Un gain de temps, d’argent, de précision et de confort

Dr Elkhadem, qui a été parmi les premiers praticiens dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à expérimenter ce nouveau matériel dans son propre cabinet, avec ses confrères et élèves, mais aussi ses patients, a su présenter aux praticiens présents les énormes possibilités que le scanner intra-oral Elite offre et les limites qu’il repousse en matière d’implantologie. Ainsi, bien sûr, que les gains qu’il permet aussi bien pour le médecin que pour le patient : confort, temps et argent.

Au regard de ces gains, les 60 000 dinars que le médecin débourse pour l’acquisition de cet instrument à la pointe du progrès technique sont un excellent investissement, surtout si on les compare avec les 45 000 dinars que coûte le meilleur scanner intra-oral aujourd’hui disponible sur le marché et dont la technologie est déjà largement dépassée, a expliqué Dr Elkhadem. Le praticien affirme avoir beaucoup gagné lui-même, grâce à ce scanner, dans son propre cabinet, en termes d’efficacité, de précision et de satisfaction des clients. «Le retour sur investissement est d’autant plus assuré que le praticien parvienne à maîtriser la nouvelle technologie et en mettre toutes les possibilités au service de ses patients. Sans parler de l’avancée qu’il réalise lui-même en termes de techniques implantologiques par rapport à ses collègues qui tarderont à se mettre au diapason de ces progrès», a insisté Dr ElKhadem, en répondant aux questions de ses collègues présents.

Pour lui, la numérisation des process industriels apporte de telles réponses aux besoins des praticiens que ces derniers ne peuvent pas se permettre d’être en retrait ou en retard des avancées enregistrées dans leur domaine d’activité. Plus tôt ils s’y mettent, mieux ils avancent dans leur métier et la satisfaction de leurs clients. D’autant que les «révolutions» apportées par la technologie s’accélèrent, et notamment dans le domaine de la dentisterie implantaire.  

La rencontre de samedi a également été l’occasion pour les présents de découvrir, d’essayer et d’expérimenter les équipements associés à la nouvelle technologie IPG que DDD se propose de diffuser en Tunisie et en Afrique du Nord, mais aussi de de réseauter avec les meilleures compétences de leur secteur et d’améliorer leurs connaissances et savoir-faire dans cette spécialité de plus en plus exigeante et où la précision de l’acte médicale le dispute à son efficacité technique et au confort qu’il assure au patient.

Consciente de l’intérêt que les dentistes implantologues présents à l’événement accorderont à l’acquisition des nouveaux équipements, la BTE a tenu à s’associer à l’évènement en mettant en place un stand où des conseillers ont expliqué aux praticiens présents les possibilités de financement et les facilités de remboursement offertes à cet effet.

L’article DDD lance le nouveau scanner intra-oral Elite sur le marché tunisien est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Tunisie : une stratégie pour réduire la consommation d’eau

10. Dezember 2024 um 12:51

Pour compenser la réduction des ressources en eau et la diminution des précipitations, qui ont réduit les réserves d’eau dans les barrages à moins de 20% de leur capacité, les autorités tunisiennes s’efforcent de limiter la consommation individuelle d’eau à un maximum de 125 litres par personne et par jour.

C’est ce qu’a déclaré le directeur général du génie rural et de l’exploitation de l’eau du ministère de l’Agriculture, Abdelhamid Mnajja, lors d’un atelier intitulé «Adaptation des entreprises au changement climatique», organisé dans le cadre de la 38e édition des Journées de l’Entreprise, organisées à Sousse du 5 au 7 décembre 2024, sous le thème «Entreprises et grands changements : adaptation et opportunités».

Mneja a souligné que cette initiative s’inscrit dans la stratégie de l’eau du ministère, qui vise à anticiper les effets du changement climatique à l’horizon 2050.

Selon Mnajja, la limite de 125 litres par jour et par personne s’accompagnera de la promotion d’équipements économes en eau, tant dans les habitations que dans les unités touristiques. Le recyclage des eaux usées dans les secteurs touristique et industriel sera également encouragé.

Ces initiatives visent à renforcer la gestion de la demande en eau et à optimiser son utilisation.

Parallèlement, le ministère met l’accent sur le dessalement de l’eau de mer comme solution essentielle pour garantir l’approvisionnement en eau potable. Cette mesure vise à compenser la réduction des ressources en eau, la baisse des précipitations et les modifications des cycles pluviométriques.

Il reste cependant important de maîtriser la demande pour limiter les coûts économiques et environnementaux associés et favoriser la réutilisation des eaux usées traitées.

En augmentant le degré d’épuration, ces eaux peuvent être utilisées en toute sécurité pour l’irrigation des cultures fourragères, céréalières et arboricoles.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie circulaire visant à intégrer l’économie d’eau dans le secteur agricole, tout en assurant la sécurité alimentaire, lit-on dans un communiqué de l’Institut arabe des dirigeants d’entreprises (Iace) qui a organisé l’événement.

I. B.

L’article Tunisie : une stratégie pour réduire la consommation d’eau est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : début des travaux sur 2 centrales solaires à Feriana

10. Dezember 2024 um 12:26

Démarrage des travaux de construction de deux nouvelles centrales solaires photovoltaïques de 10 mégawatts (Mw) à Feriana, dans le gouvernorat de Kasserine. Elles entreront en production avant l’été 2025.

C’est ce qu’a annoncé la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, en donnant le coup d’envoi, le 6 décembre 2024, des travaux des deux centrales qui seront réalisées par les sociétés Qair et Mazarin grâce à un prêt de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) d’un montant d’environ 14,5 millions d’euros.

Les deux centrales contribueront à renforcer le réseau électrique national, garantir la qualité et continuité de l’approvisionnement en électricité de la région et répondre à la demande, notamment pendant les périodes de pointe de consommation, a indiqué la ministre, citée dans un communiqué de son ministère.

«Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de transition énergétique, visant à intégrer 35% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique national d’ici 2030, ce qui encouragera davantage les investissements dans les énergies propres et réduira le déficit budgétaire de l’énergie primaire», lit-on dans le communiqué.

De son côté, le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, a déclaré que ces deux projets «permettront de produire de l’électricité équivalente à la consommation d’environ 30 000 familles et d’économiser environ 8 000 tonnes de gaz naturel par an pour un coût d’environ 4 millions de dollars.»

«Les deux projets contribueront à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 17 000 tonnes par an», a-t-il ajouté.

I.B.

L’article Tunisie : début des travaux sur 2 centrales solaires à Feriana est apparu en premier sur Kapitalis.

Les 5 façons de financer sa première voiture

10. Dezember 2024 um 11:43

Acheter une première voiture est un projet excitant, mais qui nécessite des fonds conséquents. Pas de panique ! Plusieurs options de financement permettent aux nouveaux acheteurs d’acquérir leur véhicule sans pour autant se ruiner. Nous vous laissons découvrir, dans notre article, 5 moyens de financer votre première voiture.

1. Le crédit auto

Le crédit auto est l’un des moyens les plus populaires pour financer l’achat d’un véhicule, que celui-ci soit neuf ou d’occasion. Ce type de prêt est spécifiquement destiné à couvrir le coût d’une voiture et présente souvent des taux d’intérêt plus avantageux que les prêts personnels, car il est garanti par le bien financé.

Le crédit auto est également flexible en termes de durée de remboursement, qui peut aller de quelques mois à plusieurs années selon le montant emprunté et les capacités de remboursement de l’acheteur.

L’un des avantages majeurs du crédit auto est que les mensualités permettent de répartir le coût du véhicule sur le long terme, rendant ainsi l’achat plus abordable.

Avant de souscrire à un crédit auto, pensez à comparer les offres pour trouver le meilleur taux et d’examiner les conditions de remboursement, notamment les frais de dossier et les éventuelles pénalités pour remboursement anticipé. Nous vous recommandons également de procéder à une simulation de crédit auto selon vos besoins et vos attentes pour avoir une idée du contrat le plus adapté à votre profil.

2. La location avec option d’achat (LOA)

La location avec option d’achat (LOA), aussi appelée leasing, est une formule de financement qui permet de louer une voiture sur une période de deux à cinq ans, avec la possibilité de l’acheter à la fin du contrat. Cette formule a l’avantage de réduire le coût initial de l’acquisition et d’inclure parfois des services d’entretien ou d’assurance. Elle est donc intéressante pour les personnes qui souhaitent éviter un gros investissement immédiat et qui préfèrent étaler leurs paiements mensuellement.

Le leasing permet de conduire une voiture neuve ou d’occasion récente sans s’engager immédiatement à l’acheter, offrant ainsi une flexibilité appréciable.

Notez cependant que le leasing implique souvent des frais supplémentaires en cas de dépassement du kilométrage prévu. Si l’acheteur ne lève pas l’option d’achat à la fin de la période, il ne sera pas propriétaire du véhicule.

Pour ceux qui souhaitent changer de voiture régulièrement, la LOA peut être une excellente option à envisager.

3. L’autofinancement

Pour ceux qui disposent d’une épargne suffisante, l’autofinancement est sans doute l’option la plus économique. Acheter une voiture en payant comptant permet d’éviter les intérêts associés aux crédits ou aux locations. En plus de ne pas générer de dettes, l’autofinancement simplifie le processus d’achat, car il ne nécessite pas de démarches administratives supplémentaires liées au financement.

Cette option exige néanmoins d’avoir une somme d’argent importante disponible, ce qui n’est pas toujours le cas, surtout pour un jeune acheteur. Avant de puiser dans ses économies, nous vous conseillons vivement de vérifier si cet achat ne risque pas de compromettre d’autres projets financiers ou de laisser l’acheteur sans fonds de secours en cas de dépenses imprévues.

L’autofinancement reste la solution idéale pour ceux qui préfèrent ne pas s’endetter et avoir la liberté totale sur leur véhicule.

4. Le crédit personnel

Le crédit personnel est un prêt non affecté, ce qui signifie qu’il n’est pas réservé exclusivement à l’achat d’un véhicule. Cela en fait une solution polyvalente pour les acheteurs qui ont besoin de financer d’autres dépenses en parallèle, comme l’assurance, les équipements de sécurité, ou des réparations éventuelles. Le crédit personnel offre une certaine flexibilité, car l’emprunteur n’a pas à justifier l’utilisation des fonds, contrairement au crédit auto.

Gardez cependant à l’esprit que le crédit personnel est souvent assorti de taux d’intérêt plus élevés, car il est perçu comme plus risqué pour la banque.

Avant de souscrire un crédit personnel pour acheter une voiture, pensez à bien comparer les offres afin de minimiser le coût du prêt. Pour ceux qui recherchent une liberté totale quant à l’utilisation des fonds, le crédit personnel peut être une option intéressante, à condition de maîtriser ses mensualités pour éviter les difficultés financières.

5. Les aides et les subventions

Ayez enfin en tête qu’il existe diverses aides et subventions disponibles pour l’achat de véhicules, notamment pour les modèles peu polluants. Par exemple, en France, la prime à la conversion est proposée pour encourager les conducteurs à choisir des véhicules moins polluants en remplaçant leur ancien véhicule par un modèle neuf ou d’occasion répondant à des critères écologiques. Cette prime peut constituer un apport significatif et alléger le coût global de l’achat.

Certaines régions et collectivités locales proposent en plus des aides spécifiques pour encourager l’achat de véhicules respectueux de l’environnement. Les aides publiques varient souvent en fonction de la motorisation du véhicule (électrique, hybride, essence) et de la situation de l’acheteur, notamment son revenu fiscal. En explorant les possibilités de subventions, les acheteurs peuvent obtenir des réductions intéressantes, ce qui rend cette option particulièrement attractive pour ceux qui souhaitent réduire le coût d’achat de leur première voiture.

Entre le crédit auto, la LOA, l’autofinancement, le crédit personnel et les aides disponibles, chaque solution offre des avantages et répond à des besoins spécifiques. A vous de choisir le moyen de financement vous correspondant le plus !

L’article Les 5 façons de financer sa première voiture est apparu en premier sur Kapitalis.

«La Syrie n’est pas la Tunisie», disait Bachar Al-Assad en 2011, et pourtant…  

10. Dezember 2024 um 10:49

Quelques semaines après le 14 janvier 2011, interrogé par un journaliste français qui lui demandait s’il ne craignait pas pour son régime, Bachar Al-Assad s’était contenté d’ironiser : «La Syrie n’est pas la Tunisie». Pourtant, et malgré les apparences, à cette époque-là, le régime syrien portait, déjà, en lui les germes de sa déperdition.

Salah El-Gharbi

Aujourd’hui, même si tout le monde semble pris au dépourvu, depuis plus d’un an le régime paraissait essoufflé. Maintenu sous perfusion, le régime, autiste et arrogant, allait connaître une agonie fort lente avant de rendre, subitement, l’âme dans de piteuses conditions. 

L’étonnant, dans cet évènement, c’est la réaction surprenante de nos élites qui, ulcérées par «cette perte», n’ont pas hésité à exprimer leur réprobation. Comme Bachar, ces «démocrates et laïcs» semblaient avoir du mal à admettre que le temps où la terreur et la force brutale ne suffisaient plus pour assoir une légitimité pérenne et que seul l’Etat de droit était capable de garantir la stabilité et la prospérité pour la population. Et comme pour calmer leur déception, ces élites allaient, aussitôt, nous ressortir les mêmes litanies, vilipendant les Occidentaux d’une manière générale, et à leur tête le grand Satan américain et Israël, son complice. 

La théorie du complot, encore et toujours

Le départ, inattendu pour certains, d’Al-Assad n’était pas la conséquence inéluctable d’une réalité politique et historique complexe, mais l’œuvre sournoise et satanique, un complot fomenté contre «notre nation». Chez nous, les réponses précèdent les questions. C’est plus rassurant, pour nous, de croire, que nous sommes victimes, objets de forces hostiles qui complotent contre nous pour nous nuire.

Néanmoins, comme cet argument est un peu court, étant donné que la situation est trop complexe, impliquant des forces «sympathiques», à nos yeux, comme la Russie, l’Iran et la Turquie, censées êtres assez proches de «nous», on va insister sur la menace islamiste qui venait de surgir pour déloger un régime Baathiste supposé «laïc» et semer le désordre.

Il est vrai que la situation actuelle en Syrie est loin d’être rassurante, que les islamistes sont imprévisibles et que le pays pourrait basculer dans l’anarchie le chaos. Mais de telles craintes suffisaient-elles pour nous faire oublier ce pays fracturé, ces millions de Syriens précarisés, déplacés ou forcés à quitter leur pays?

Certes, les actuelles forces qui détiennent la Syrie sont loin d’être des enfants de chœur. Mais leur présence ne résulte-t-elle pas de l’impuissance du pouvoir baâthiste-alaouite à trouver des solutions politiques à la crise d’un régime vieillissant et à la dérive?

Nationalisme arabe et islamisme, deux faces d’une même monnaie  

On a longtemps cru que le baâthisme rime avec laïcisme. Ce qui n’est qu’un raccourci. Certes, surtout par opportunisme, les Baathistes avaient fait preuve de tolérance en matière de religion, vis-à-vis des différentes communautés, l’islam avait une place prépondérante. Dès le début, chez les doctrinaires de la pensée Baâthiste, seul le rapprochement entre la pensée «nationaliste arabe» et l’islam permet de créer une «force capable d’affronter l’Occident». Cette idée est développée par Michel Aflaq, un des théoriciens du mouvement. Selon lui, «tant que le lien étroit entre la nation arabe et l’islam existe et tant que nous voyons dans l’‘‘arabité’’un corps dont l’islam est l’âme, il n’est pas question d’avoir peur que leur zèle nationaliste porte atteinte à leur foi…» (Conférence donnée à l’Université de Damas en avril 1943)

Aujourd’hui, face à ce bouleversement séismique, on est dans l’incapacité de préjuger ni de l’échec ni du succès de l’opération politique qui est en train d’être engagée. Rien ne nous autorise à être ni pessimiste ni optimistes pour l’avenir du pays. Ce qui est certain, c’est que la tentation «islamiste» dans sa version rigoriste pourrait avoir des conséquences inquiétantes pour cette région la plus instable du monde.

Néanmoins, cette crainte ne doit pas nous empêcher d’espérer que le bon sens et sens de l’intérêt général puissent triompher du dogmatisme et de la velléité hégémonique d’une tendance aux dépens des autres.

* Ecrivain et analyste politique.  

L’article «La Syrie n’est pas la Tunisie», disait Bachar Al-Assad en 2011, et pourtant…   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : 7 736 biens immobiliers de l’Etat inventoriés à ce jour 

10. Dezember 2024 um 10:12

Jusqu’à ce jour, le programme d’inventaire et d’évaluation des immobilisations corporelles de l’Etat tunisien, a permis d’inventorier 7736 biens immobiliers, comprenant des terrains agricoles, des propriétés non agricoles, ainsi que des bâtiments et logements administratifs.

Afin d’effectuer un inventaire complet des biens immobiliers de l’Etat et de mettre à jour leurs registres pour garantir leur protection et leur bonne gestion, un atelier de formation a été ouvert lundi 9 décembre 2024 par le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili.

Cet atelier de formation s’inscrit dans une série d’activités destinées à faire connaître le programme d’inventaire et d’évaluation des immobilisations corporelles de l’Etat, conformément aux exigences du nouveau système comptable, en application des dispositions de la loi organique relative au budget n°15 de l’année 2019.

«L’enregistrement foncier constitue la forme la plus importante de valorisation et de protection juridique des biens immobiliers de l’Etat», a souligné le ministre, en appelant au renforcement le système de formation au sein de son département pour améliorer les performances et les compétences de ses cadres et agents, tant au niveau central que régional, afin d’augmenter davantage la capacité opérationnelle.

I. B.

L’article Tunisie : 7 736 biens immobiliers de l’Etat inventoriés à ce jour  est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌