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IACE | Forte hausse du besoin net en devises de la Tunisie  

18. Oktober 2025 um 10:11

Le besoin total net en devises pour couvrir le déficit courant et rembourser la dette extérieure de la Tunisie est estimé à 3 136 millions de dinars (MD) en 2025, contre seulement 98 MD en 2024, souligne l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) dans sa note d’analyse intitulée «Stabilité macro-financière en Tunisie : réalisations du programme national versus le programme FMI», publiée jeudi 16 octobre 2025. Où les auteurs comparent les résultats du programme de performance de la Tunisie, sans recours à l’endettement auprès du FMI, avec ceux attendus dans le cadre du programme du Fonds.

Cette forte hausse s’explique par un déficit courant élevé, résultant à la fois de la stagnation des exportations (-0,3% sur les huit premiers mois de 2025) et de l’augmentation des importations (+4,8%), ainsi que par des pertes spécifiques, comme la baisse du prix de l’huile d’olive (1,1 milliard de dinars) et la diminution de la production d’hydrocarbures (près de 1 milliard de dinars).

«Le gain lié à la baisse du prix du pétrole n’a été que de 357 MD sur huit mois, soit 5%, alors que le prix avait chuté de 15% par rapport à l’année précédente», souligne le rapport.

Toutefois, la Tunisie bénéficie d’apports en devises grâce aux aides en capital et aux Investissements directs étrangers (IDE) nets, rappelle l’IACE.

Le service de la dette extérieure pour 2025, estimé à 10 500 MD en principal, sera couvert, bien que cela entraîne une baisse des réserves de change.

Néanmoins, le stock de réserves devrait rester suffisant pour couvrir 91 jours d’importations, une limite jugée acceptable par les institutions financières.

Le rapport précise également que la dette extérieure continue de diminuer tout en respectant les échéances, ce qui est essentiel pour rassurer les investisseurs et les bailleurs de fonds étrangers.

Pour les auteurs du rapport, ces performances expliquent les récentes améliorations de la notation de la Tunisie par les agences internationales.

I. B.

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Tunisie : la dette extérieure diminue sans recours au FMI, selon l’IACE

17. Oktober 2025 um 16:11

La Tunisie a réussi à relever le défi de la soutenabilité de sa dette tout en remboursant la dette extérieure à temps et en maintenant un taux de change stable, favorable à la désinflation, et ce, sans recourir à un programme d’ajustement du FMI, qui aurait pu avoir des répercussions sociales importantes, selon une note publiée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE).

Intitulée : « Stabilité macro-financière en Tunisie : efficacité comparée du programme national et de l’alternative FMI », cette note a souligné que la dette extérieure continue de diminuer tout en honorant ses échéances à temps, ce qui est essentiel pour rassurer les investisseurs et les bailleurs de fonds étrangers.

Et d’expliquer que ces performances expliquent les récentes améliorations de la notation de la Tunisie par les agences internationales.

Concrètement, l’IACE a noté une diminution de la dette extérieure (LT et CT) d’environ 1000 millions de dinars par an en 2024 et en 2025, sous réserve que le second semestre 2025 compense partiellement la baisse de 2700 MD enregistrée au premier semestre (grâce à un emprunt auprès d’Afreximbank, comme ce fut le cas l’an dernier).

Gestion des équilibres macroéconomiques : Divergence entre les objectifs du FMI et de ceux de la Tunisie

La note a noté une divergence entre les objectifs du FMI et de ceux de la Tunisie dans la gestion des équilibres macroéconomiques. Le FMI vise principalement à garantir le remboursement de la dette envers les bailleurs de fonds qu’il représente, tandis que la Tunisie cherche avant tout à promouvoir une croissance économique équitable, capable d’améliorer le niveau de vie de sa population.

La divergence de vues entre le FMI et les autorités tunisiennes provient de leur perception du rôle des prix dans l’économie. Pour le FMI, les prix sont un instrument d’allocation optimale des ressources et de régulation des marchés. Pour les autorités tunisiennes, les prix jouent également un rôle distributif, permettant d’améliorer la répartition des revenus lorsque la fiscalité est inefficace, notamment en raison de l’importance du secteur informel, qui représente près d’un tiers de l’économie.

Sur le plan budgétaire, le FMI exige un solde primaire positif pour l’État afin d’honorer la dette publique et de la réduire dans le temps.

La Tunisie a adopté des mesures de compression budgétaire en vue de réduire le déficit budgétaire, de 7,6% du PIB en 2023 à 6% en 2024, contre 6,6% prévus par la Loi de Finances 2024. Cette tendance doit se poursuivre en 2025, la LF 2025 ayant fixé un objectif de déficit budgétaire de 5,5% du PIB.

Au sujet des subventions, la FMI a préconisé la levée des subventions de produits alimentaire alors que la Tunisie a choisi de maintenir le niveau des prix des produits essentiels tout en réduisant les quantités disponibles.

Par ailleurs, dans le cadre de l’ouverture historique de la Tunisie sur le monde, les autorités doivent poursuivre le dialogue avec le FMI, institution multilatérale à laquelle le pays appartient. Cela s’inscrit dans le cadre de l’article 4 des statuts du Fonds, qui exige que tous les pays membres tiennent des réunions périodiques avec ses représentants pour suivre la situation économique et financière nationale.

Ces discussions ne sont pas négatives mais au contraire, elles constituent une opportunité pour montrer aux fonctionnaires du FMI que des alternatives à leur modèle existent, capables d’assurer la stabilité des finances extérieures tout en préservant la stabilité sociale, estime l’IACE.

« Cela contraste avec certaines expériences passées, comme la révolte du pain en Tunisie en 1984, ou d’autres situations observées ailleurs », a encore précisé l’IACE dans sa note.

Pour rappel, la Tunisie a négocié un nouvel accord avec le FMI fin 2022 pour 1,9 milliard de dollars, mais celui-ci n’a pas été conclu. Entre-temps, elle continue de rembourser ses engagements passés pour des montants élevés : 81 millions de dollars en 2021, 122 millions en 2022 et 435 millions en 2023.

À fin 2023, la dette tunisienne auprès du FMI s’élève à 1,6 milliard de dollars. Pour 2024, les remboursements prévus sont de 750 millions de dollars, suivis de 533 millions en 2025. Ces montants diminuent ensuite progressivement : 285 millions en 2026, 196 millions en 2027, puis 143 millions en 2028 (hypothèse : 1 DTS = 1,35 $).

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Tunisie : l’IACE anticipe une baisse des réserves de devises, mais une stabilité macrofinancière préservée

17. Oktober 2025 um 15:15

La Tunisie devrait clôturer l’année 2025 avec un stock de réserves de change en baisse, mais suffisant pour couvrir 91 jours d’importations, indique l’institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE).

Le besoin total net en devises pour couvrir le déficit courant et rembourser la dette extérieure est estimé à 3136 MD en 2025, contre seulement 98 MD en 2024, a rappelé l’IACE dans sa note « Stabilité macro financière en Tunisie : réalisations du programme national versus le programme FMI », publiée jeudi.

L’IACE explique cette forte hausse par un déficit courant élevé, résultant à la fois de la stagnation des exportations (-0,3% sur les huit premiers mois de 2025) et de l’augmentation des importations (+4,8%), outre des pertes spécifiques, comme la baisse du prix de l’huile d’olive (1,1 milliard TND) et la diminution de la production d’hydrocarbures (près de 1 milliard TND).

« Le gain lié à la baisse du prix du pétrole n’a été que de 357 MD sur huit mois, soit 5%, alors que le prix avait chuté de 15% par rapport à l’année précédente », souligne encore le rapport.

Toutefois, le pays bénéficie d’un apport en devises grâce aux aides en capital et aux Investissements Directs Étrangers (IDE) nets, a rappelé l’IACE.

Et d’ajouter que le service de la dette extérieure pour 2025 (estimé à 10500 MD en principal) sera couvert, bien que cela nécessite une baisse des réserves de change.

« Malgré cette réduction anticipée, le stock de réserves devrait rester suffisant pour couvrir 91 jours d’importations, une limite jugée acceptable par les institutions financières », indique l’IACE.

Et de poursuivre, dans le même cadre, que la dette extérieure continue de diminuer tout en honorant les échéances à temps, ce qui « est essentiel pour rassurer les investisseurs et les bailleurs de fonds étrangers ».

Pour les auteurs du rapport, « ces performances expliquent les récentes améliorations de la notation de la Tunisie par les agences internationales ».

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Forum sur la Gouvernance 2025 à Tunis : Bilan et Perspectives de la Loi sur la Transparence Financière

14. Oktober 2025 um 12:38

La septième édition du Forum sur la Gouvernance se tiendra le 18 octobre 2025 à Tunis, annonce le Centre Tunisien de Gouvernance d’Entreprise (CTGE) relevant de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE). Elle aura pour objectif central d’évaluer l’application de la loi n° 2005-96 sur la transparence des relations financières, vingt ans après son adoption.

Le Forum réunira universitaires, professionnels du secteur bancaire et financier, ainsi que décideurs institutionnels. L’objectif est de dresser un bilan critique du cadre juridique tunisien en matière de gouvernance financière, d’en évaluer la mise en œuvre effective, de recenser les avancées réalisées et les obstacles persistants, tout en confrontant l’expérience nationale à des références internationales.

Selon une page Facebook consacrée par l’IACE à cet événement, les débats porteront notamment sur l’évolution du système de gouvernance financière en Tunisie, les meilleures pratiques identifiées, ainsi que les lacunes à combler. Une attention particulière sera accordée à la comparaison avec des expériences internationales, afin d’inspirer des réformes adaptées au contexte national.

Face aux enjeux contemporains, tels que la digitalisation accélérée des services financiers, l’inclusion financière, la gestion des risques systémiques et la lutte contre la criminalité financière, les participants formuleront des recommandations concrètes pour moderniser le cadre juridique et institutionnel tunisien.

Ce forum constitue une opportunité unique de réfléchir collectivement à l’avenir de la gouvernance financière en Tunisie. Il s’agit non seulement de tirer les leçons du passé, mais aussi de mettre en place un cadre plus résilient, transparent et aligné sur les standards internationaux.

Fondé en 1984, l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) est un think tank économique tunisien, dont la mission principale est de promouvoir le secteur privé et d’améliorer l’environnement des affaires. Véritable laboratoire d’idées, l’IACE réunit chefs d’entreprises, experts, chercheurs et politiciens pour produire des analyses et des recommandations innovantes.

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IACE | Le Forum de Gouvernance et la sécurité des relations financières

09. Oktober 2025 um 11:47

Le Centre tunisien de gouvernance des entreprises (CTGE) relevant de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) organise, le samedi 18 octobre 2025, la 7e édition du Forum de Gouvernance, consacrée à l’évaluation de la Loi n°2005-96, relative au renforcement de la sécurité des relations financières.

Vingt ans après, il devient essentiel non seulement de mesurer l’impact de ce texte de loi, mais également d’examiner sa capacité à répondre aux mutations économiques et financières actuelles.

Cette loi repose sur trois axes principaux : le renforcement de la transparence financière et de la bonne gouvernance ; le renforcement de l’indépendance des commissaires aux comptes et la création des comités d’audit ; et la dynamisation du système de Registre national des entreprises (RNE).

C’est dans ce cadre que s’inscrit le Forum de Gouvernance, qui ambitionne de dresser un bilan de l’application de cette loi tout en mettant en lumière les insuffisances et les inconvénients qui ont émergé dans le système tunisien et dans la gouvernance des entreprises.

Ce rendez-vous réunira des chefs d’entreprises, des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des auditeurs, des avocats et divers acteurs économiques autour d’un débat constructif, visant à formuler des recommandations et à proposer des pistes de réforme adaptées.

À travers cette rencontre, l’IACE entend réaffirmer son rôle de catalyseur de réflexion et de dialogue, au service de la promotion d’une gouvernance moderne, efficace et inclusive.

Communiqué.  

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